<Desc/Clms Page number 1>
"PROCEDE DE FABRICATION DE FIEES MIXTES ET
EMI1.1
PRODUITS EN RESULTANTIt.
Cette invention a trait à la fabrication de filés simples ou multiples de structure mixte ou compos,ite conte- nant des fibres textiles, et l'un de ses. buta principaux, est d'établir un filé robuste composé principalement'de fibres. qui en raison de leur faible longueur. du fait qu'elles sont relativement raides, de leur faible coefficient interne de frottement superficiel, etc.... se prêtent mal à la produc- tion d'un filé. ou élément analogue par les procédés de filage usuels.
En particulier- , l'invention vise. l'établissement d'un filé dans lequel des fibres d'amiante de. faible longueur constituent la matière principale ,ces fibrea étant non seu- lement plus courtes, mais aussi moins souples que d'autres
<Desc/Clms Page number 2>
fibres textiles et exerçant les unes sur les autres une action de frottement plus petite que celle qu'exercent entre elles d'autres, fibres textiles.
Ainsi qu'il est bien connu ,il est recommandable, et souvent pratiquement nécessaire, d'employer un mélange de fihres d'amiante avec d'autres fibres textiles telles que le coton si l'on veut que le filé. d'amiante soit suffisamment consistant, résistant à l'extension et souple pour pouvoir être tissé., tressé ou soumis à d'autres opérations textiles.
En outre,. les filés dont l'amiante constitue la ma- tière principale sont souvent destinés à des usages qui exi- gent une résistance à l'extension (.spécialement pendant la fabrication de tissu à l'aide de ces filés) encore plus grande que celle qui peut leur être communiquée par la simple addi- tion d'autres fibres textiles et ,en vue d'applications de ce genre ,les. éléments fibreux sont souvent renforcés par des fils métalliques fins, usuellement des fils de laiton ou de-, bronze, qui sont incorporés au filé au cours du filage conjointement avec les fibres textiles.
Toutefois, même avec les éléments de renforcement qui ont été employés, il existe une. certaine limite dans la longueur des fibres d'a- miante au-d'essous de laquelle il avait jusqu.ici été prati- quement impossible d'établir par filage un filé contenant une proportion assez grande d'amiante pour posséder les pro- priétés. de résistance à la chaleur et à l'incendie dans la mesure requise.
Les fibres d'amiante, de longueur appropriée au filage aont relativement rares et par conséquent coûteuses; et ceci explique pourquoi on a cherché dans ces dernières an- nées: à utiliser. de l'amiante à fibre courte sous forme de ballée de papier pour fabriquer des. filés ou de la ficelle, renforcés, le cas. échéant par des. filaments textiles plus robustes ou par des fils métalliques.
Les fibres d'amiante trop courtes pour pouvoir être
<Desc/Clms Page number 3>
filées, même si elles sont mélangées avec une proportion ad- missible de fibres plus robustes telles que le coton ou ren- forcées par des filaments ou des fils métalliques, peuvent néanmoins être rendues entièrement propres au cardage et donner des. boudins,, mèches ou rubans cardés, le cas échéant condensés -- appelés ci-après boudins -- qui possèdent une consistance assez, grande pour pouvoir être manipulés à la façon de mèches ou boudins, surtout s'ils sont renforcés par une proportion admissible de fibre de coton mélangée avec les- fibres d'amiante dans la proportion de 10 % environ, par exemple, du poids des fibres d'amiante et condensés.
Le pa- rallélisme prédominant des fibres d'un boudin de ce genre leur permet de rester en contact les. unes- avec les autres., et avec les fibres de coton entremêlées avec elles, pratique- ment sur leur longueur entière, et c'est ce parallélisme qui assure. la consistance de l'ensemble et permet de- le manipuler.
Au contraire on ne réussit pas à filer- des. boudins, de. ce. genre. de la manière usuelle parce que. les. fibres. d'amiante ne restent pas en contact antre elles ni avec les. fibres, de. co- ton, se séparent élastiquement du boudin et rendent sans. effet la torsion de filage.
L'invention décrite comprend un procédé de fabrica- tion de filés ou filaments et les produits résultant de- ce procédé . Pour expliquer ce procédé.,, on décrira, un mécanisme qui fait l'objet d'une demande de. breve-t de. même date que la présente et ayant pour titre : "Métier pour le.'filage des filés mixtes".
Les. caractéristiques- principales, du procédé suivant l'invention sont les. suivantes. :On munit, un boudin, cardé, compose. de. fibres généralement parallèle*, d'un enveloppe- ment hélicoïdal externe- de filaments, relativement résistants., , tels que des fila textiles ou métalliques, le contact longi-
<Desc/Clms Page number 4>
tudinal des. fibres du boudin, lequel contact a été établi. par- la parallélisme général résultant du cardage, étant main- tenu pendant cette opération d'enveloppement.
De préférence, le boudin cardé sera d'abord condensa ou resserré, par exem- ple à l'aide de courroies frottantes ou de trompes, d'une ma- nière bien connue, ce qui ,sans modifier, sensiblement le pa- rallélisme général des fibres, augmente l'intimité de leur contact et transforme une mèche plate et mince de section allongée en un boudin sensiblement rond. On peut employer un boudin unique de poids suffisant, par unité de longueur, pour constituer la masse désirée de fibres pour le filé à établir, ou plusieurs boudins disposés parallèlement et en- veloppés ensemble ,si le filé à fabriquer exige une masse plus grande. De préférence, on applique deux ou plus de deux filaments enveloppants constituant un enroulement ou envelop- pement multiple qui exerce une pression de liage resserrant les fibres du boudin.
Le boudin enveloppé est alors soumis à une torsion de filage, par exemple sur un métier à filer de tout genre approprié tel qu'un métier à anneaux, et on;le file de façon à donner aux fibres dont il est composé une torsion qui est préférablement de même sens que la ou les hé- lices des filaments enveloppants, ceci ayant en même temps pour effet d'augmenter le serrage initial des filaments enve- loppants par l'augmentation du nombre de tours ou convolutions par unité de longueur du boudin ou filé. Gomme l'hélice en- veloppante possède déjà par suite de l'opération d'enveloppe- ment une certaine torsion par rapport au boudin, le filament d'enveloppement du filé. résultant sera tordu dans une mesure plus grande que le boudin enveloppé.
Toutefois, comme le but de ces opérations est d'établir un filé dans lequel la résistance à l'extension d'un élément fibreux est assurée en /fibreux raison du fait que les fibres élémentaires de l'élément/sont liées, et maintenues en contact frottant de façon croissante
<Desc/Clms Page number 5>
-- comme résultat de son allongement sous l'influence d'ef- forts. de traction -- par des efforts, agissant transversalement à sa longueur l'invention vise toute relation entre l'élé- ment d'enveloppement et le boudin qui , lorsqu'on exerce un effort de traction sur le boudin , détermine, le serrage de l'élément d'enveloppement.
Par conséquent , l'élément d'en- veloppeme-nt peut être disposé: sur le. boudin d'une manière quelconque par rapport à une torsion de filage subséquente, pourvu que cette torsion laisse ledit élément disposé héli- coïdalement par rapport à l'élément fibreux sans priver la. combinaison de l'effet qu'elle. possède. d'augmenter la résis- tance à l'extension du filé comme résultat d'efforts, long,itu- dinaux créés par un. serrage- croissant du faisceau de fibres dont il est composée
Dans l'exécution des deux phases de l'enveloppe- ment et du filage en succession , les fibres textiles. sont resserrées par le ou les filaments enveloppants et sont main- tenues dans leur relation initiale les unes par rappant aux autres et d'une façon plus intime.
qu'à l'origine.. de. sorte Que même si ces fibres sont courtes ,. lisses ou autrement impropres au filage,, de sorte que le filage serait imprati- cable dans les conditions ordinaires, c.omme ces fibres sont maintenues à la façon d'un fagot ou faisceau allongé par les. filaments enveloppants ,. elles peuvent être filées, sana se desserrer, ou se. séparer , aussi bien qu.e si le frottement qu'elles peuvent par elles-mêmes exercer les unes sur les autres. était susceptible d'augmenter par l'effet de. la torsion de filage.
Au lieu de fournir directement à peu près toute la résistance à l'extension du filé. mixte* l'élément d'enve- loppement agit ainsi sur le faisceau enveloppé de fibres-de telle manière que celui-ci résiste mieux aux efforts d'exten- sion parce que les fibres sont plus serrées et exercent un frottement plus grand les. unes sur les autres.
<Desc/Clms Page number 6>
Les filaments enveloppants sont préférablement dis- posés. sur les éléments parallèles du boudin de telle manière que la distance linéaire d'une spire à la suivante le long du boudin enveloppé n'est sensiblement pas plus grande que la longueur des fibres les plus longues du .boudin lui-même et, de. préférence, cette distance est de même ordre que la longueur moyenne des fibres, et de préférence inférieure à, cette longueur.
La tendance des filaments enveloppants est de s'en- castrer légèrement dans l'assemblage de fibres pendant l'en- veloppement et dans les modes opératoires préférés , cet encastrement augmente au cours du filage, opération pendant laquelle l'hélice es,t resserrée sur le noyau fibreux. Le noyau interne de- matière fibreuse est ainsi fortement serré, tandis que les extrémités des fibres externes, sont liées et empêchées de faire saillie radialement hors du filé sous for- me de fibrilles.
Toutefois, quelle que soit la relation entre l'opération d'enveloppement et l' opération de filage, le fait d'exécuter la torsion de filage (inévitablement ac- compagnée d'un effort longitudinal exercé sur les boudins) sur un faisceau resserré, au lieu de tordre ensemble des éléments, de boudin et de liage parallèles, évite la tendance bien connue des éléments, de liage plus fermes et moins exten- sibles d'une série d'éléments amenés ensemble à un métier à filer à se torsader ensemble pour constituer le no@au central d'un filé simplement recouvert par les éléments du ou des boudins.
Les éléments de liage ou filaments enveloppants maintiennent partout entre eux sensiblement toute la subs- tance intermédiaire du ou des boudins, quoique ces éléments soient encastrés dans la masse du boudin fibreux.. Cette relation empêche, le glissement du boudin par rapport au fil métallique, cordon, etc... résistant, lequel glissement constitue un grave inconvénient lorsque le filé doit être
<Desc/Clms Page number 7>
tissé.
EMI7.1
Il convient, que la resserrement des fibres, du 'ou- di.n soit effectue pendant qua" ceS! fibre> a.,Qnt Il g é'n é,'r â-1, e me n-t of :\'< parallèles à la longueur du boudin- et que" l'f3!J'Ir contact; Ion- - gitudinal intime mutauel rsiS':te: 'De p ez.,, a ao,ns6- j,¯ quant,, il convient que le boudin-ne Eyotet s-o.ums'.'a. auauna tor:#- Sion, par exemple telle que celle" xeaulsa3.t..dfU filage ni. È1t. :': aucun effort ianGitudîn>1 apprâc.ii:c:Le, "t que. le resserré,- ment des. fibres par. les filame.ntSi, envelopamts- n'est pas: "" terminé et sur.
Cette aondiLtlon sers. appa,tïvemeW #aii.- non littéralement. # satisfaite aom muni, ee ah ho,udînj../ une légère tors-ion initiale au point ou' les'filaments enve- loppants entrent en prise avec lui mais. il ne. fa;.u:e; 'I1." .',:: aucun cas que le boudin re.çôive une tors.ion sufisarite pour déplacer sérieusement les. 'fibres. les. unes.. par :rP1}(};;tÏ;. aux. ]J autres. ' .' .
Quoique les avantagea du procède: aLui-vani 1= itve,n- , tion soient plus prononces lorsgu'on fait, usage de fibres, qui l sont par: elles-mêmes. impropres au f'ilagej 1e mém.ea. aTaa1tage> :' serant évideiinient obtenus dans, une mesnné importa.1Íta lcraqua le boudin sera composé.de fibres plus longues,,etpropres au filage comme par exemple de longues fibres d'amiante.
L'efficacité. du procédé qui vient d'être décrit a été démontrée par exemple par le fait qu'au a fabriqua un
EMI7.2
filé d'amiante à l'aide de: fibres d'amiantes qui , jusc.Lu.Iliaio, n'avaient pu être filées d'une façon satisfaisante (et par conséquent du genre employé jusqu*ici principalement pour la fabrication du papier d'amiante) et de 10 %*environ de coton à fibres courtes.
, en employant comme matière d'enveloppe- ment un fil de laiton fin disposé sous forme de deux hélices ayant chacune un pas correspondant à 12 - 16 spires par déci- . mètre , de telle sorte que l'espacement linéaire d'une spire à la suivante est de 4,2 à 3,1 millimètre.,, et incorporant
<Desc/Clms Page number 8>
ensuite par filage de 8 à 12 spires ou par déci- mètre au noyau de fibres resserré , ce qui augmente d'une façon correspondante la torsion des filaments, d'enveloppement.
On. a trouvé par des essais que à poids égal, le filé- mixte ainsi obtenu possède une résistance à la rupture supérieure de- 25 % environ. à celle du filé mixte normal ayant sensible- ment le même diamètre Mais établi à l'aide de mèches d'amian- te à longues, fibres contenant 10 ou 12 % de fibres de coton. filées: avec. deux fils métalliques de renforcement faits de la même- matière. et de la même finesse que les, fils. d'enveloppe- ment employée pour fabriquer- le filé suivant l'invention.
Ce filé peut avantageusement être employé aussi bien comme chaîna que. comme trame pour le tissage il se tresse uni- formément et de façon satisfaisante et est à, tous points. de vue égal -- et supérieur en ce qui concerne les propriétés importantes au filé. à longues fibres employé jusqu'à ce jour, qui était obtenu:' en filant d'abord les fibres d'amiante sous farme de. mèches filées élémentaires et filant ensuite plusieurs mèches filées, de ce genre avec des filaments de renforcement tels que des fils métalliques fins.
Dans ces filas: normaux, on peut faire glisser les fibres d'amiante sur leur noyau de. fil métallique. , tandis.. qu'il n'est pas possible. de faire glisser les fibres d'amiante élémentaires des filés suivant l'invention par rapport à leur élément de liage.
La dessin. annexé représente , à titre d'exemple. , un appareil permettant de réaliser le procédé suivant l'in- vention et de. fabriquer le produit suivant l'invention.
Fig. 1 est une coupe verticale d'un métier à filer et montre en élévation un dispositif d'enveloppement et des dispositifs à filer.
Fig. 2 est une vue de face de. deux dispositifs d'enveloppement adjacents..
Fig. 3. est.une élévation partiellement brisée re-
<Desc/Clms Page number 9>
EMI9.1
présentant un'fila an aaurà def(ïr ente a piabe4, de ee v 'E formation. ¯ /. bzz : Fi±. 4 est une coupe a t, van t 4--4 t:eî&+ 3i. '- .
.Eig 5 et une eou.pe. anaclogas a. fïei14d P'radni, t modifié. "" ' ' i ' sj ' ' On. se rébèqera: 1"mhard jàLX' ìgàl. le.-& à. ' '-.La,'È.i''" ' du métier re.prés.ente.'peu.t G:C#]p&EteE'le& g&nes. d.e:-,pc " usuels. manis d*'un pK'o.langSNËm'É ûp-eZ".q"u:""3., '&&E"" '- usuela 1 Munia d'un Pr-o-lon -tel, LTxe- sur Lequ.e'1 sont mont*èa des arbreg iaQ22e cnb-ëe8 aeazvamt a dévz.de les canettes ôà pe.tnâ 4d cd.ne x" card.é st .
, condensés. rnaiaé usuellement'non'tordas Coil'âtituênt la/ ma.tiâre sur laquelle travaille- la mécµÎ1ismo â.'nveZopgem.e.tit - . et de, filage. combine Le mécanïsme< d?envàloEppewèÉk dem=Éigà.
1 et 2. camprend un bâti sur iegnel. sont nian-Lés ,les aax-ters" EL engrenages, do comrnande 4 et 5@ le cartén. 4 é.a:r,. Dïtml deun palier servant à supporter l*à6rbre de 'conucamde S* Sur l.iar- bre creux 6 du dispositif d'enveloppement est monté.' à rainure et languette, en 7, un embrayage 8 qui participe au mouvement
EMI9.2
dudit arbre mais peut ête déplace sur aet arbre de' fa#an à. entrer en prï,s,é avec un dispositif d'enveloppe3nentratatïf monté fau sur 1 "arbre 6 clans, le but. d*'a..c&oupleE ce di.spo&i.tL avec l'arbre, position dans. laquelle, il eat représenté dans
EMI9.3
la fig. 1 , au â. l'en débrayer.
Le dispositif d'-enveloppe.- ment 9 porte des. bobines 10,. usuellement au nombre de deux, sur lesquelles est bobiné le filament enveloppant,-qui peut consister en un cordon ou fil textile robuste au èn un fil
EMI9.4
métallique fin. Des axes. 11 portent des. galets de-1?oncelaine 12 sur lesquels passent les filaments ,, représentés. en F.
L'arbre 6 est percé centralement de façon qu'un ou plusieurs boudins S provenant des canettes, ou pelotons (.non représentés) puissent passer centralement et suivant 1-*axe du mécanisme d'enveloppement pour être. conduits aux rouleaux d'entraînement 13, 13a. S'il- est-désirable pour une -raison
EMI9.5
quelaonqixe une: âme . faie d "un au: J!lt!èiq:.ra:' co.'.!Z:do-na tex-.
<Desc/Clms Page number 10>
tiles ou fils métalliques, peut Fig. 5) être fournie et accom- pagner' les boudins F.
En quittant le rouleau inférieur 13 , l'assemblage
SF composé, des- boudins S et des filaments enveloppants F est conduit de. la manière, usuelle par l'intermédiaire d'un guide 14, au curseur 16 de l'anneau 17 qui est disposé de la manière usuelle par rapport à la bobine 15 et est monté sur une barre 20 recevant les mouvements de monte-et-baisse usuels en vue du bobinage. Le poids. du curseur 16 et la résistance. qu'il exerce sur son anneau 17 sont suffisants pour assurer , au mains une tension de bobinage sur la partie du filé soumise au filage. La bobine 15 est accouplée avec la noix- 18 de. façon débrayable, en 19.
La broche et l'arbre de commande du mécanisme d'enveloppement sont ac- tionnés simultanément et à des vitesses de rotation détermi- nées l'un par rapport à l'autre. Par exemple, l'arbre 6 effectue 90 à 100 tours par minute,et la broche 1500 tours par minute.
Le fonctionnement de ce mécanisme typique, auquel on peut substitue]*- tout autre mécanisme convenable, est le suivant : l'assemblage S composé. d'un ou plusieurs, boudins condensés, (et le cas. échéant d'une ou plusieurs âmes C) passe axialement à. travers le mécahisme d'enveloppement au galet de. guidage 12, usuellement s.ous une tension qui est insuffisan- te pour soumettre cet assemblage ,à une action de traction 'ou d'allongement et entre en prise , comme représenté , au point, où. les.
boudins, sont supportés par le rouleau supérieur 13a , avec les.'filaments, d'enveloppement F, F, qui s'enrou- lent sous forme d'une hélice double ouverte sur les bou- dins, resserrent les .fibres. desdits boudins pendant que ceux-ci sont tirés par le mécanisme de filage entre les rouleaux 13, 13a et passent à travers le guide 14.
Le mòuvement de la broche a pour effet de tordre les fibres resserrées, des. boudins, dans le même sens que celui dans
<Desc/Clms Page number 11>
EMI11.1
lequel les filaments enveloppants sont enroulés. au' c.e 12au- ... dins , de sorte que 9F à mesure que lèse boudÍn's:-en' ;:tP-tmlis à la torsion résultant du filage , les filaments d'envelop-
EMI11.2
.....! 1 ...., pement se resserrent sur ces: boudins, et assurent. le contact . ¯
EMI11.3
longitudinal des fibres entre elles;, La. tQ::r:61:Ón..cunI!nXnqf6 aux. boudins se propage en arrière jUS<'lXt:s#,l1OIJ"a mais. pas: plus loin , de aorta que au point ou:
leâ, denve# ' loppement F , s'enroulent halicodalement sur les bqud-ins- ceux-ci (et le cas échéant leur âme 0. fic. 5l'pont dan le - même état que l'est la fibre déroulée de la canette* On constate quil est passible. quoique ce ne soit pas avanta- geux , lorsque la traction exercée sur le filé somme résultat du filage est suffisamment grande pour entraîner les. boudins. enveloppés de remplacer les rouleaux 12, 13 par un guide tel que celui représenté en 14 en plaçant ce guide à une distance du dispositif d'enveloppement telle qu'elle dé- termine convenablement le point où les filaments envelop..
EMI11.4
pants- 3> K entrent en prise avec les. boudinS,d;
Lorsquean adoptera une disposition de ce genre, la torsion de filage reviendra en arrière dans une certaine mesure jusqu*'au point ou.les filaments d'enveloppe,ment entrent en prise avec lea boudins niais ne sera pas. suffisamment prononcée, pour déran- ger sérieusement la relation de contact mutuelle des fibres des boudins, de sorte que le contact convenable de ces. fi- bres ser-assuré par les, filaments d'enveloppements Par contre, si les fibres des boudins S, au une grande, proportion de ces fibres-, ne possèdent qu'une très. faible longueur,. de telle
EMI11.5
sorte clulellee, ne sont paa aui'fis.a;
xnI1l&nt souples., il sera. prai.-' ) tiquement nécessaire d'emplayer Un n effeace et positif tel que des rouleaux de. serr-sge }...:& QCa, empeGher la. torsion de filage d "influencer les- boudins âi'ta C seé fibres aient été resserrées et àun asaux fit is'aïzemén" régulïer' et uniforme des: boudins. ..1-.V ,a:.
'.J >!'). {; :;'t. "" " de l'avance ou du dârol:tlement.:gâ.r.e rQ,ueam:t96ni:'ë:Î;;t "'''''::"i-,?.:;'/1''' :;'! '" ,,"'.': -.1h..:r ,...\L..-:- '" "': .:
<Desc/Clms Page number 12>
donc préférable. De plus, un dispositif de ce'genre est ex- trêmement désirable si l'on veut tirer parti de l'avantage complet de l'invention , en particulier en ce qui concerne la régularisation du nombre de torsions du fila terminé par unité de longueur, lequel nombre dépend de la vitesse d'avance li- néaire et du nombre de tours du curseur 16, par opposition au nombre de tours de la broche.
Les moyens servant à mettre hors. d'action le méca- nisme d'enveloppement et de filage décrit plus haut sont in- diqués sous forme d'un mécanisme actionné par un levier 120 auquel est assujetti un disque 21 muni de cames ou saillies 22, 23. Chaque fois qu'il est nécessaire d'arrêter le mécanisme, on abaisse le levier 120 , et l'action de la came 22 sur un levier 24 a d'abord pour effet de serrer un frein 25, par l'entremise d'une liaison élastique 26sur la noix 18, ce qui arrête cette noix.
La continuation du mouvement du levier 120 a. pour effet d'appliquer la came 23 sur le levier 27 qui, par l'entremise de la barre de traction 29 articulée sur ce levier fait osciller un levier 30 pour soulever la bobine 15 à l'écart de la face d'embrayage de la noix en 19 , et lors- que ceci a été effectué , la came 22 passe à l'écart du le- vier 24 et permet au ressort 28 de desserrer le frein 25. La barre 29 agit sur un levier oscillant 31 pour soulever le rouleau supérieur 13a à l'écart du rouleau commande 15 et, en même temps. une barre ou biellette 32 (Fig. 1) fait oscil- ler un levier d'embrayage 33 qui soulève l'embrayage 8 et débraie le dispositif d'enveloppement 9 de l'arbre moteur 6.
Le mouvement de la barre 29 précédemment décrites pour effet d'allonger le ressort de- traction 29a (fig. 2.).qui lorsque le. mécanisme d'enveloppement et de filage doit être remis en marche, ramène l'embrayage 8, le rouleau 12 et la bobine 15 à leurs positions de'travail normales, par l'intermédiaire des barres 29et 32. Pendant ce mouvement de rappel , qui a lieu
<Desc/Clms Page number 13>
EMI13.1
lorsque l'opérateur soulevé le leviar120 * le. frein 25 e-But'- momentanément appliqué.. ce q.ui ralentit la nni 8 de fa.gan à faciliter le réasaemblage de la mortaise de. la bobine 15 avec le tenon d'assemblage. 19.
Il est bien entendu que dans un boudin obtenu en resserrant un ruban cardé les. fibres se. croisent les unes les autres dans une certaine mesure . quoiqu'elles soient généralement parallèles: à la direction longitudinale du bou- din. La condensation ou resserrement de, chaque boudin de ce genre par une. trompe ou des. rouleau au courroies de resser- rement a pour effet d'aûgmenter le serrage des. fibres élé- mentaires les unes sur les autres sans modifier sensiblement
EMI13.2
leur parallélisme général avec la direction ,longitud.inale du boudin.
La condensation communique, au boudin la consistance
EMI13.3
qu'il doit posséder en vue desa manutention subELéà¯uente., Comme le ruban cardé varie- légèrement de. densité aux. divers points de sa longueur de sorte que la. condensation d'un
EMI13.4
seul ruban serait susceptible de donner un boucLîn-ï.réjuliere- il est usuellement préférable d'a:asem'b3.ecet ou plus- de eaux boudins condensés de ce genre ce-q.ui-régulsns& .iéuz . densité , et de faire passer l'aesem.blage de eés i-' éle- menta a travera le dispositif dlènvalopp6zeht-dans lequel le resserrement des divere boudins-'sous forme d*lun'-il*',uniàue ..,,> donne un filé senei.'6lement. cylfndiq,rrf...
Si-.desiles relativement fins daivert :étre pr¯adûit -¯o péu-t traiter un seul boudin condensé, de la...mems manîère-que-le-m houd. assemblés dans. l'exemple prédédemmnt -d'éèr:Lt. -Qn'pemt-àuba<- titue-E au fil métalliq.ue des- fils de coton , lin ou alutres filaments textilea, si les: propriétés ph3e'i:cice du métati ne sont pas nécessaires ou désirables:
"SoîQB!& le resserrement précédemment décrit des fibres mp'rapreà- sur filage cansrtitue uns phase préparatoire au fi.age . en ce sens' qu*'il assure le maintien des fibres loneitucLinalemen-t-'ew contact .entre,
<Desc/Clms Page number 14>
elles, toutes fibres susceptibles de donner un ruban cardé condensable et de résister aux efforts qui s'exercent dans le simple transfert de ce ruban à un dispositif d'enveloppe- ment et dans le passage dudit ruban à travers ce dispositif peuvent. par le procédé décrit plus haut, être transformées en un filé qui possède une bonne résistance à l'extension en raison de la conservation du contact frottant entre les fibres adjacentes de. l'augmentation dudit contact résultant du resserrement initial , et du serrage subséquent du noyau de fibres par le ou les filaments hélicoïdaux.
Toutefois le fait de disposer les éléments de res- serrement F de façon que l'effet de liage et de maintien qu'ils exercent sur un élément fibreux augmente sous'l'in- fluence d'un effort longitudinal ou d'un allongement auquel l'élément composé est soumis pendant ou après la fabrication assurera quelques-uns . au moins , des avantages de l'inven- tion ,en ce sens qu'il contribuera à assurer une résistance plus grande à l'extension . Pour cette raison la dispo- sition préférée de l'hélice de liage et du boudin l'un par rapport à l'autre , est susceptible de varier , pou±vu que le résultat. final soit d'assurer un liage qui, lorsque l'en- semble est soumis à un effort d'èxtension, resserre cet en- semble et augmente sa résistance à l'extension.
Lorsque le filé composé doit résister à une force plus grande que la résistance qui lui a été communiquée par les fils métalliques ou textiles enveloppants décrits , on peut le munir d'une âme composée d'un ou plusieurs éléments métalliques ou textiles C (fig. 5) , ces éléments se tordant ensemble- au centre comme résultat du filage comme dans les filés d'amiante.ordinaires..