<Desc/Clms Page number 1>
" Perfectionnements apportés aux procédés pour obtenir artificiellement des pierres décoratives ".
L'invention est relative aux procédés pour obte- nir atificiellement des pierres décorative s.
Elle a pour but, surtout, de rendre ces procédés tels qu'ils soient plus rationnels et plus efficaces que jusqu'ici,
Elle consiste,principalement, à introduire dans un moule, d'une part,desfragmentsde lierresnaturelles,, de nature et de dimensions telles qu'en les arrangeant con- venablement,ils imitent la structure du genre de la roche à réaliser et d'autre part, des liants appropriés remplis- sant tous les intervalles libres dans ledit moule dans alté- rer en rien l'arrangement des fragments de pierre s'y trou- vant.
Elle consistemise à part cette disposition prin-
<Desc/Clms Page number 2>
cipale, en certaines autres dispositions, qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicite- ment parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement certains modes' d'application., ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les appareils et outils spéciaux servant à la mise en oeuvre' des procédés du genre en question et comportant application de ces mêmes dispositions, ainsi que les installations des- tinées à la mise en oeuvre de ces procédés,
Et elle pourra, de toute façon, être bien compri- se à l'aide du complément de description qui suit, lequel complément est) bien entendu, donné surtout à titre d'indi- cation.
Selon l'invention, et plus spécialement selon ceux de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de ré- alisation de ses diverses parties., auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'obtenir artificiellement des pierres décoratives imitant le plus possible les pierres décoratives naturelles, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
Si on examine attentivement les roches, on est frappé du fait général que la plupart des roches naturelles sont formées par un agrégat de petits cristaux, de granules cristallins ou amorphes ou par des mélanges de blocs de tou- tes tailles cimentés par une pâte ou un liant renfermant des inclusions et des veinages divers, et dans laquelle pâte les parties solides, cristaux et blocs, ne sont pour ainsi arrangées dire jamais/de la même manière que les pierres et graviers dans un morceau de béton obtenu artificiellement par gâchage et coulage.
On introduit dans un moule étanche.,.ayant intérieu- rement les formes et dimensions brutes de la pièce qu'on veut
<Desc/Clms Page number 3>
réaliser avec ces pierres, des fragments de pierre de la natu- re de la pierre à imiter, et de' dimensions telles, et qu'on arrange dans ledit moule de manière elle-même telle, qu'on ait ainsi formé un tout de même structure générale que la ro- che à imiter ou d'une structure sensiblement la même, Dans le moule ainsi garni, on introduite sous une Sorte pression ou dépression, un liant sous forme de pâte propre à remplir tous les intervalles libres qui ont pu rester entre lesdits fragments) voire les fissures que ces fragments peuvent avoir, en ayant bien soin que l'introduction du liant ait lieu sans que l'arrangement primitif des fragments de pierre soit modi- fié en rien.
Pour obtenir un effet décoratif plus varié, on peut introduire le liant sous forme de filets pâteux pou- vant être de section et de couleurs différentes filets qui , si on les introduit par plusieurs orifices disposés en des endroits du moule convenablement choisis, s'entre- obisent en donnant des effets de veinage remarquables.
On laisse le tout dans le moule jusqu'à durcisses ment complet du liant et le bloc ainsi formé est,une fois séparé dudit moule, susceptible d'être soumis au travail de finissage habituel, travail auquel on le soumet effec- tivement.
Le moule peut être constitué d'une façon appropriés quelconque,à condition que son volume intérieur soit suffi- samment grand pour que le bloc formé puisse avoir les dimen- sions de la pièce qu'on veut obtenir, après le travail de finissage habituel auquel on soumettra ledit bloc.
Il est toutefois avantageux de constituer ce mou- le -- lequel moule peut être appliqué à n'importe quel gen- re de pierre à obtenir, marbre,albâtre, onyx, spath, fluor, etc. -- par une caisse métallique en tôle mince.
On met la caisse, une fois garnie des fragments de pierre naturelle, dans une boîte ,qui l'enserre, au jeu
<Desc/Clms Page number 4>
près, sur ses parois latérales et sur son fond, et à des pa- rois très résistantesde façon qu'ellespuissent résister efficacement aux efforts exercés sur elles lors de l'intro- duction du liant dans ladite caisse, On ferme la caisse mé- tallique et sa boite par un couvercle étanche et on relie l'intérieur de ladite caisse,par un ou plusieurs tuyaux, - avec une pompe d'injection qui refoule, sous une haute pres- sion,un liant pâteux constitué, par exemple, par du ciment diversement coloré jusqu'à ce que ce liant occupe tous les intervalles entre les fragments de pierre ainsi que les fis- sures ou crevasses qui peuvent exister dans ces fragments.
On sort la caisse de la 'boite -- rendue ainsi pre- pre à être utilisée de nouveau pour une opération subséquen- te-- et o'n laisse dans cette caisse la masse formée par les fragments de pierre et le liant jusqu'à ce que ladite masse forme un bloc complètement dur, bloc qu'on retire alors de la caisse et qu'on soumet au travail habituel de durcissage et de polissage, par application du procédé décrit, on peut obtenir les objets en pierre les plus divers ayant toute l'apparen- ce du produit naturel et on évite, en particulier, l'appa- renee que donnent toujours le gâchage et le coulage d'un bé- ton artificiel.
tandis que par application des procédés connus jusqu'ici,, même de ceux où, pour l'obtention d'un meilleur résultat on a recours à des morceaux ou des déchets plus ou moins volumineux de pierres naturelles à imiter, mor- ceaux ou déchets qu'on agglomère avec un liant approprié quelconque, on n'obtient qu'un genre de mosaïque ou de bé- ton ayant une ressemblance très lointaine avec les produits naturels.
En suite de quoi,on a réalisé un procédé pour 1'obtention des.pierres déooratives artificielles qui pré- sente, -par rapport à ceux utilisés jusqu'ici, entre autres, , /.1
<Desc/Clms Page number 5>
les avantages suivants:
Imitation plus fidèle des produite naturels.
Possibilité d'obtenir des pierres d'un effet dé- coratif même supérieur à celui des pierres naturelles, tout en leur conservant l'aspect du genre des pieres quon veut imiter par l'introduction d'un liant formant des veines di- versement colorées.
Et possibilité de se servir immédiatement après la fin de l'introduction du ;liant des boîtesà parois ré- sistantes sans devoir attendre que ce liant ait fait prise.
Comme il va de soiet comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à ceux de ses modes d'application,, non plus q'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties,ayant été plus spécialement indiqués ; elle en embrasse,au contraire toutes les variantes.