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MECANJSME UTJDJSANT LE POJDS DU CORPS
POUR LA PROPULSJON DES VEHJCULES
Ce mécanisme' utilise la force produite par le poids du corps et permet de l'employer à la propulsion d'un véhicule. Ce résultat est obtenu en portant alterna- tivement le poids du corps sur chacune des deux jambes, celles-ci le recevant chacune à leur tour et chaque fois le genou plié, le talon relevé, seule la pointe du pied servant de point d'appui pour ensuite laisser porter le poids du corps sur le talon qui, souscette action, tend à descendre, la pointe du pied formant alors pivot pen- dant que la jambe reprend la position droite.
Ce disposi- tif se compose de deux patins A et A' devant recevoir les pieds de l'usager. Ces patins sont fixés à un axe b situé de telle façon que les pieds puissent normalement piloter autour de celui-ci, ils agissent à la façon d'un levier, le poids du corps Intervenant par l'intermédiaire des jambes et des pieds de l'opérateur représentant le fac- teur puissance.
L'acw b autour duquel pivotent les patins, représente le point d'appui et la partie arrière C des @
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dits patins est le point de résistance de levier. Sous l'action du. poids du corps les patins pivotent autour (le leur axe et, en s'abaissant, décrivent un arc de cercle etablissant ainsi le temps motour.J1 suffit -le. mettre er relation le mouvement ainsi produit avec la roue destinée à être motrice pour que le véhicule soit effectivement propulsé par le poids du corps. Différentes solutions mécaniques sont possibles, mais elles se résument par celle représentée par la figure 1 qui s'explique ainsi .
Les patins en s'abaissant exercent une trac- tion sur leurs chaînes respectives qui entrainent à leur tour les pignons dentés montés sur l'axe, et de part et d'autre (le la roue motrice à la façon du montage de la roue libre employée pour le cycle. Etant donné que le mouvement est alternatif lorscue l'action d'un patin est terminée et que lepoids du corps se portesur l'autre patin le premier est pour ainsi dire libéré et, remontant sous l'action d'un ressort qui ramené le pignon en ar- rière, reprend sa position d'attente.
En agissant rguliés rement et alternativement,comme il vient d'être dit sur le présent dispositif, on met en mouvement la roue pro- pulsive du véhicule. bien entendu, d'autres solutions mécaniques peuvent être envisagées, le principe de fonc- tionnement restant le même. Ainsi, on peut faire egir les patins sur des engrenages au moyen de crémaillères, on peut choisir la solution d'une bielle actionnant un vilbrequin,lequel se confondrait avec l'axe de sa roue arrière, ledit vilbrequin pourrait être encore actionné par la poussée des patins l'attaquant sous un certain angle, ce qui le forcerait, tout en coulissante à s'abats' ser, le bras du vibrequin en remontant remettant le pa- tin en place.
Les patins peuvent aussi être solidaires de façon que l'un monte pendant que l'autre descende ce qui amène la suppression des ressorts de rappel. bien entendu, lemouvement circulaire produit, peut être au- @
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mente par l'intervention de pignons intermédiaires, suit en prise, soit relies entre eux par une 'chaîne sans fin.
Dans la pratique, il y a intérêt à prévoir le patin-le- vier en deux parties : l'une, en avant de l'axe 1: , sera fixe et offrira ainsi à la pointe du pied une base résis- tante et un point d'appui stable; l'autre partie, en arrière d 3.' axe b, seule articulée autour (le cet axe remplira effectivement et seule le rôle de levier. C'est sur cette seconde partie du patin que viendra s'appuyer l'ensemble du pied au moment de l'intervention du poids du corps, la première partie fixe du patin servant seu- lement (le outse pour maintenir le pied en place et per- mettre a l'usager d'équilibrer le poids du corps sur la pointe des piedsavant son action sur la partie mobile du patin.
On pourra aussi assurer un fonctionnement plus doux et un rendement meilleur en remplaçant les pignons circulaires entraînés par la chaîne au moment de l'abais- sement du patin par des pignons en spirale sur lesquels, en tournant, la traction se fera de plus en plus sur les petites révolutions au fur et à mesure que le patin ar- rivera vers le rond de sa course, Enfin, pratiquement, il sera possible d'augmenter considérablement le rende- ment de ce dispositif en fournissant à l'usager un point d'appui pour ses mains, les bras intervenant alors dans le sens (le la traction.
Ce point d'appui pourra se com- binor avec la direction pour les véhicules genre cycles. a cet effet, les poignées du guidon seront sutant que possible dans un plan vertical en arrière de la partie fixe des patins (fig.2). La position de ce guidon sera calculée de faqon que les mains puissent s'adapter aux poignées, les bras étant normalement tendus vers le bas, légèrement en arrière avec un écartement suffisant pour permettre le libre usage de la direction.
J1 sera ainsi possible d' ajouter à l'action du poids du corps agissant sur les leviers mobiles, un effort musculaire ayant pour
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contre-partie, la traction des bras exercée sur le guidon. Toujours,en vue du meilleur rendement, la par- tie fixe du patin pourra, à volonté, se régler dans une position quelconque avec une certaine inclinaison de l'avant vers le bas par exemple, ne même la autée qui termine cette partie fixe du patin pourra se ré- gler à volonté de façon à permettre d'engager plus ou moins le pied sur le levier mobile et même, pratique- ment, en course notamment, le dispositif pourrait être truqué de façon que la pointe du pied reste en arriè- re de l'axe B.
!Jans ce dernier cas, l'équilibre de l'usager étant quand même réalisé par suite de la rapi- dité avec laquelle ce dispositif serait manoeuvré.Dans la pratique, l'application de ce dispositif peut s'é- tendre à tous usages demandant l'intervention muscu- laire de l'homme : actionner une machine, une pompe, etc..]'! peut aussi s'adapter, en tant que propulseur, aux patins à roulettes, le mouvement alternatif étant alors dédoublé et l'effort du poids du corps sur cha- cun des pieds correspondant à chacun des patins à. roulettes.
Enfin, vu les conséquences heureuses sur le développement du corps humain de par ,son emploi habi- tuel, il est prévu un appareil d'entraînement physi- que nettement dérivé de ce dispositif et qui comporte un bâti simplifié sur lequel se fixe, d'une part, le guidon avec des poignées pour les mains et, d'autre part, simplement le jeu de patins précédemment décrits avec ressorts de résistance et de rappel et, s'il convient, un mécanisme de résistance à friction, ou. d'autre composition.
Le tout conçu de façon à permet- tre :
1 ¯ la position droite du corps ou légère- ment penchée en avant, la cage thoracique bien dégagée les bras tendus vers le bas, écartés du corps et diri-
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gasa l'arrime.
2 ) le libre mouvement alternatif des jambes précédem,ent décrits et qui fait travailler toutes les articulations des pieds et des jambes.
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