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Chaudière à vapeur chauffée au gaz.
La présente invention se rapporte aux chaudières à va- peur chauffées aux gaz. Dans de telles chaudières, il est nécessaire de prévoir un long trajet des gaz de chauffage pour pouvoir utiliser économiquement les gaz. Dans des usines et dans d' autres installations, dans lesquelles le chauffage des chaudières a lieu au moyen de gaz de hauts-fourneaux, de gaz de fours d coke ou gaz analogues, on a par suite utilisé des chaudières à grand volume d'eau ou des chaudières à tubes d'eau, emmurées.
Toutes ces chaudières, qui sont par elles mêmes appropriées à cette application, possèdent toutefois l'in- convénient que les gaz de chauffage viennent, pendant leur trajet à travers la chaudière, en contact avec des sur-
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faces de maçonnerie plus ou moins grandes, dont l'échauf- fement ne peut pas être utilisé pour la production de va- peur, étant donné que la maçonnerie abandonne par rayonne- ment vers l'extérieur à l'air libre la plus grande partie de la chaleur absorbée. La fabrication et le murage exi- gent en outre beaucoup de temps et des frais importants, de sorte que le montage de telles chaudières est coûteux et long.
En outre,, la maçonnerie est soumise constamment à l'usure, de sorte qu'il se produit des interruptions de fonctionnement et ,qu'il faut compter avec des frais de réparation élevés. Enfin, l'encombrement de telles chau- dières, en particulier des chaudières à grand volume d'eau, est relativement grand.
La présente invention a pour but d'obtenir une chau- dière à vapeur chauffée au gaz, qui satisfasse également à la condition d'un trajet suffisamment long des gaz de chauffage, sans posséder en même temps les inconvénients mentionnés ci-dessus de la chaudière d grand volume d'eau
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habituellement utilisée jusqu'ici pour le chauffage au gaz.
Ce but est atteint, conformément à 1 'invention, par le fait que la chaudière correspond dans sa construction à une chaudière cylindrique marine, dans laquelle toute- fois le rapport de la longueur au diamètre extérieur des tubes de chauffe est au moins de 40/1
Le dessin ci-joint représente une chaudière de ce genre:
La fig.1 représente en une vue en coupe longitudinale une chaudière marine à deux tubes-foyers avec des tubes de chauffe,prolongés conformément à l'invention pour le chauffage au gaz de hauts fourneaux.
La fig.2 est une coupe suivant la ligne 2-2 de la
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fig.1, .vue de droite, et
La fig.3 est une vue en élévation de côté dans la direction de la flèche x sur la figure 1.
La chaudière à chauffer au gaz de hauts fourneaux, faisant l'objet de la présente invention, consiste en un corps de chaudière cylindrique A avec un dôme de prise de vapeur a1, Dans ce corps de chaudière cylindrique sont montées deux boîtes à feu b, à partir desquelles partent, d'une part,, deux tubes-foyers C auxquels sont reliées les conduites D d'amenée de gaz de hauts fourneaux et les conduites E d'amenée d'air, et, d'autre part, parallèle- ment aux tubes-foyers C, deux faisceaux de tubes de chauf- fe F. qui conduisent à partir des boîtes à feu B vers la paroi frontale a2 de la chaudière.
G désigne la cheminée, dans laquelle débouchent les tubes de chauffe F.
La chaudière décrite concorde par suite dans sa cons- truction avec les chaudières cylindriques marines habi- tuelles. Elle se différencie cependant essentiellement de celles-et par le fait que les tubes de chauffe et les tubes-foyers sont notablement plus longs que ce n'est le cas dans les chaudières cylindriques marines.
La chaudière cylindrique marine n'est en effet pas immédiatement propre au chauffage au gaz de hauts four- neaux, car elle possède, dans sa forme habituelle, des tubes de chauffe très courts. Dans une chaudière cylin drique marine, le rapport entre la longueur et le dia- mètre extérieur des tubes de chauffe ne dépasse pas, dans le cas maximum connu dans la technique, le nombre 30/1 Dans les tubes-foyers aussi courts exigés par les courts tubes de chauffe, la flamme due à la combustion du gaz ne pourrait pas se développer complètement;
il se pro- duirait par conséquent dans la boîte à feu des tempéra- tures très élevées, qui pourraient conduire à des dété-
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riorations pour les entretoises et les rioures, et la température des gaz d'échappement à l'extrémité de la chaudière deviendrait si haute qu'on obtiendrait un rendement insuffisant de la chaudière.
Cet inconvénient est évité par la présente invention par le fait que, conformément à celle-ci, les tubes de chauffe de la chaudière cylindrique marine reçoivent une longueur dépassant no tabl emen t la mesure habituelle, à savoir au moins une longueur correspondant à 40 fois le diamètre extérieur des tubes de chauffe. On obtient ainsi immédiatement aussi un allongement des tubes-foyers, de sorte que la flamme due a la combustion du gaz peut se développer complètement déjà dans le tube-foyer et qu'on obtient une température notablement plus faible des gaz d'échappement à l'extrémité de la chaudière et par suite un effet utile accru.
Sous cette forme modifiée, la chaudière cylindrique marine est notablement supérieure, comme chaudière à chauffage au gaz, aux autres systèmes de chaudières. Il a été constaté qu'avec ce genre de chaudière, pour un chauffage au gaz de hauts fourneaux, lors de l'installation d'un surchauffeur et lors du réchauffage préalable de 1'air de combustion, on peut atteindre commodément des productions de vapeur allant jusqu'à 50 kg.m2 de surface de chauffe et des rendements supérieurs à 80 %. En même temps, une telle chaudière cylindrique marine, avec une botte à feu disposée à l'intérieur et avec les tubes de chauffe revenant en arrière, possède, comparativement aux chaudières à grand volume d'eau mentionnées au début,
le grand avantage d'un chauffage intérieur parfait, dans lequel les gaz de chauffage, dans leur trajet à travers la chaudière, ne viennent en contact qu'avec des parois
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de la chaudière, qui sont baignées sur leur autre face par de l'eau de la chaudière, de sorte qu'aucune chaleur n'est perdue par transmission à la maçonnerie. Les parties libres de la chaudière peuvent être protégées facilement par un isolement efficace contre une déperdition de cha- leur par rayonnement. La suppression complète de la maçonnerie facilite et rend moins coûteux le montage de cette chaudière. Des interruptions de fonctionnement et des frais de réparation, par suite de l'usure de la maçonnerie, sont complètement supprimés.
L'encombrement de la chaudière est extraordinairement faible et son montage est extrêmement simple, étant donné que la chau- dière fournie complètement assemblée doit seulement être posée sur ses supports.
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Revendication*
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