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La présente invention est relative à des appareils destinés à en- gendrer des variations lumineuses, en conformité avec des variations du courant, plus particulièrement à des appareils qui comprennent une source de lumière dont l'intensité peut suivre les variations d'un courant qui lui est transmis.
L'objet de l'invention est de créer un appareil amélioré de ce type, qui soit simple et s'Or, et qui comprenne un chemin d'indépendance relativement
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faible pour le courant variable transmis à la source de lumière.
L'invention sera mieux comprise en se référant à la description suivante et aux dessins qui l'accompagnant dans lesquels :
Les Fig.l et 2 représentent schématiquement deux dispositifs uti- lisés antérieurement à la présente invention.
La Fig.3représente schématiquement une réalisation de l'invention.
Sur la Fig.l, 1 désigne un tube à décharge contaient des élec- trodes 2 et 3 reliées à un circuit d'excitation à courant continu, par l'inter- médiaire d'une résistance 4. Le transformateur 5 est tel que son primaire 6 puisse être relié à me source de courant variable, tel qu'un transmetteur té- léphonique ou autre appareil (non représenté), qui transforme les aides sonores en ondes électriques correspondantes. Le secondaire 7 de ce transformateur est connecté aux bornes du tube ou lampe 1, par l'intermédiaire d'un condensateur 8; les variations du courant secondaire engendrent ainsi, des variations de la décharge Entre les électrodes 2 et 3.
Un autre dispositif permettant de produire des variations dans l'intensité de la décharge de la lampe 1 est représenté sur la Fig.2 où le se- condaire 7 du transformateur 5, est en série avec la lanpe 1 et la résistance 4.
Il est bien connu qu'un arc électrique est instable, à moins qu'il ne soit con- necté en série avec une résistance, et c'est pourquoi les Fig. 1 et 2 compren- nent des résistances de stabilisation 4. Ni l'une, ni l'autre des réalisations des Fig. 1 et 2, ne met à profit, dans le circuit secondaire du transforma- teur, la faiblesse de la résistance de l'arc lui-même, car, dans l'une, il est pratiquement impossible d'employer un condensateur 8 ayant une capacité suffi- samment grande pour que sa réactance soit du même ordre de grandeur que la ré- sistance de l'arc; et dans l'autre, la résistance ballast 4 est en série avec le secondaire 7. Au contraire, le dispositif représenté sur la Fig. 3 utilise entièrement la faiblesse de la résistance de l'arc.
Sur cette figure, on a re- présenté un dispositif à vapeur de mercure 10 comme contenant une cathode 11, une anode d'amorçage 12, une électrode de maintien 13, et deux anodes sembla- bles entre elles 14 et 15 qui sont reliées aux extrémités opposées du secon- daire 7 du transformateur 5. Le point milieu du secondaire 7 est connecté par l'intermédiaire d'une résistance ballast 17, à la borne positive de la source
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à courant continu 18, qui peut être, par exanple, un générateur à courant con- tinu. Une autre résistance ballast 19 est comprise dans la connexion reliant l'anode 13 de maintien de l'arc à la source, et une autre résistance 20 est, corme de coutume, en série dans le circuit de l'anode d'amorçage 12.
Les deux anodes 14 et 15 sont situées aux extrémités supérieures de deux tubes sembla- bles 22 et 23, respectivement, disposés à la partie supérieure de l'enveloppe 10. Le courant continu qui maintient l'arc traverse ainsi @ les tubes 22 et 23 en parallèle, tandis que les courants variables transmis par le transformateur 5 traversent cens deux tubes en série. La résistance de 1 'arc est nulle, ou peut être légèrement négative, et elle n'absorbe par suite pratiquement aucune éner- gie du circuit à courant variable.
Il faut disposer en série avec le secondaire du transformateur, une résistance suffisante pour assurer la stabilité du fonctionnement, mais, même s'il subsiste une résistance résultante légèrement positive, l'absorption d'é- nergie est très faible. Il s'ensuit que l'on peut employer un transformateur abaissant grandement la tension, et que le courant variable donne, sans inter- position d'un amplificateur susceptible d'un fort débit, une modulation consi- dérable du courant continu qui traverse les tubes 22 et 23. Dans cette réalisa- tion, les arcs des deux tubes 22 et 23 se compensent l'un l'autre, et lorsque l'un des arcs sert de source lumineuse, par exemple pour obtenir un enregistre- ment photographique des variations, l'autre arc constitue, pour le courant va- riable, un chemin de retour de résistance nulle.
Sur la Fig.3, on a représenté schématiquement un système permettant d'obtenir 1' enregistrement des variations de luminosités d'un tube d'anode 22, sur la pellicule. Cet appareil convient particulièrement pour obdenir l'enre- gistrement photographique d'ondessonores sur une pellicule.Le primaire 6 du transformateur 5 est alors connecté à un microphone ou autre dispositif récep- teur primaire des sons, les courants téléphoniques étant de préférence amplifiés avant d'arriver au transformateur.
L'appareil comprend la lentille 25 et l'écran 26 présentant une fente étroite 27 parallèle au tube 22 et destiné à laisser pas- ser la lumière qui en provient, et une pellicule 28, portée par un tambour 29, qui peut être déplacé à vitesse uniforme, ce tambour étant entraîné par la roue dentée 30 dans une direction à angle droit par rapport à l'ouverture de l'écran,
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et au voisinage de cet écran 26. Pour simplifier les dessins, on a omis de re- présenter les supports des différents éléments de l'appareil, et les moyens de protéger la pellicule de toute autre lumière que celle qui traverse l'ouverture étroite 27 provenant du tube 22. Sur les dessins, on a également omis de repré- senter les moyens qui permettent d'entraîner à vitesse constante la pellicule vis-à-vis de 1'ouverture étroite 27.
En fonctionnement, le courant continu qui maintient l'arc et qui provient de la source 18 se divise à son arrivée dans l'enroulement secondaire 7 du transformateur, et ses deux moitiés traversent les deux tubes 22 et 23 en pa- rallèle. Le courant variable ou téléphonique du secondaire 7, qui constitue le courant de commande, traverse les deux tubes 22 et 23 en série et, par suite, à un instant quelconque, il augmente le courant continu dans l'un des tubes, et le diminue dans l'autre. Le courant résultant qui traverse l'un ou l'autre tube, à un instant quelconque, est la somme algébrique des deux courants composants à cet instant. La lumière d'un seul des tubes (le tube 22 dans la réalisation représentée) atteint la pellicule 28, après avoir traversé la fente étroite 27.
L'autre tube 23 constitue alors un chemin de faible résistance pour le courant téléphonique, puisqu'un arc est maintenu de façon permanente, aussi bien dans ce tube que dans le tube 22. Ceci permet d'employer un transformateur qui abais- se grandement la tension, ce qui acroît, de manière correspondante, les varia- tions du courant du tube 22.
La présente invention est également applicable pour obtenir des va- riations d'intensité d'ondes de longueur quelconque, bien que dans la réalisa- tion précédente, on sait mentionné particulièrement, pour donner un exemple, san application à l'obtention de variations lumineuses.
Enfin l'appareil de l'invention peut être utilisé aussi dans tous les cas où l'on désire introduire dans un circuit une résistance négative, il suffit pour cela de connecter le circuit du secondaire 7 au circuit considéré, par tous moyens bien connus des experts.
On a décrit une réalisation particulière de l'invention, mais il est clair que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir du domaine du présent brevet.