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Perfectionnements apportés aux propulseurs à réaction.
Convention Internationale de 1883 eu égard à. la demande de Brevet français déposée le 9 août 1926,sous le
N 223. 842.
La présente invention qui concerne un mo- teur à gaz ou un propulseur, a pour objet des perfectionne ments apportés aux appareils dont la rotation serait causée par la poussée due µ la détente d'une masse de gaz ou d'air comprimé à la façon d'une turbine.Les prin-
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oipes généraux d'un tel système moteur ou propulsif étant déjà connus, cette invention décrit des moyens nouveaux pour obtenir le mélange et l'accélération d'une masse convenable de gaz carburé et d'air.
Conformément à l'invention, le moteur se compose de tuyères de mélange et de chambres de combustion fixées tangentiellement à la circonférence ,d'un support rotatif fixé sur un axe, le tout formant à la fois com- presseur,doseur de oarburation, ohamore de combustion et mélangeur à récupération de chaleur.
Le dessin annexé représenté schématiquement sur la fig.l une coupe verticale de l'appareil et, sur la fig.2 une coupe horizontale par 2-2 de la fig.l.
En A se trouve la conduite d'amenée d'un mélange riche en carburant et en B la consulte d'amenée de
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comburant,c'est-à-dire d'air,en quantité suffisante pour compléter la carburation on évite ainsi que la flamme du mélange carburé remonte dans les conduits,ledit mélange étant amené à l'état trop riche pour être inflammable,et la combustion ne s'effectuant qu'à l'entrée de la chambre C.
Cette chambre de combustion,métallique, peut être revêtue intérieurement d'une matière réfrac- taire D.
En E se trouve une bougie d'allumage électri- que ; mais dans cette invention, l'allumage n'est pas li- mité à 1'électricité et peut être réalisé par d'autres moyens, comme par exemple, l'incandescence.
La conduiteA est reliée à un carburateur par le tube F et par l'intermédiaire du joint à labyrinthe G, monté entre le moyeu H et le tube F. Ce tube formant axe est muni de roulements à billes J assurant la libre rotation de la partie rotative conten ant les chambres de
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combustion et les tuyères ou conduits de mélange.
La conduite B est en communication à son extrémité Bi avec le conduit K. Ce dernier a pour but d'amener de l'air additionnel dans la chambre L et dans la tuyère de détente L'; cet air peut être pris à la pres- sion ambiante en un point K' près du centre de l'appareil ou encore provenir d'un compresseur non représenté,par l'intermédiaire d'un joint labyrinthe.
La quantité d'air à admettre dans les con- duites B et K peut être déterminée soit par les sections mêmes de -ces conduits, soit par un dispositif de réglage (non indiqué sur les, dessins) remplissant les fonctions de robinets ou d'obturateurs,pouvant être commandés soit en marche soit à l'arrêt.
L'air additionnel amené dans la chambre L, qui entoure la chambre de combustion 0, empêche ladite ohambre de combustion d'atteindre une température trop éle- vée,dangereuse pour sa conservation et sa solidité. Le ré- chauffage de l'air additionnel au contact de la ohambre C est réoupéré du fait que l'air se détend ensuite dans la tuyère L.
Lorsque l'appareil a été mis en marohe par un système de démarrage quelconque,l'air et le gaz carburé arrivent dans la ohambre C sous une certaine pression,due à la force centrifuge (à la façon d'un compresseur oentri- fuge); les gaz carburés sont enflammés,et sortent de la chambre de combustion à une haute température et une grande vitesse par l'orifioe d'échappement M.
A oe moment les gaz brûlés se mélangent avec l'air additionnel amené par le conduit K dans la tuyère L, ce qui a pour effet, en raison de l'augmentation de masse
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due à la présence de cet air additionnel, de diminuer la vitesse d'éoartement de l'ensemble dans la tuyère de dé- tente L'.
Il peut être avantageux pour faciliter le mélange de gaz brulé et d'air additionnel, de prévoir des cônes mélangeurs N,N',N'' dont le nombre n'est pas li- mité, mais se trouve déterminé, ainsi que les sections transversales par la proportion convenable d'air addi- tionnel nécessaire pour réaliser les différentes condi- tions de vitesse, d'écoulement, et de débit, ces condi- tions pouvant varier avec la destination de l'appareil moteur et le rendement que l'on obtiendra au moyen de la récupération.
Lorsque le mélange des gaz brûlés avec l'air additionnel (qui se trouve déjà aooéléré et réchauffé) est complet, les gaz sont expulsés dans l'at- mosphère par la partie divergente 0 de la tuyère L, dont la àeotion, la oonioité et la longueur dépendent des con- ditions à remplir, à la façon des tuyères de turbines à vapeur.
Selon l'invention, l'appareil fonctionne comme une turbine à vapeur à réaction, mais il s'agit ici d'une turbine à combustion, ayant une quantité d'air addi- tionnel convenable et dont les éléments tournant ne sont pas les aubages ordinaires des turbines, mais des tuyères de détente elles-mêmes,avec tous les organes qui les alimentent.
Le cycle thermique des gaz est le suivant:
1) Compression adiabatique (ou lé- gèrement isothermique par l'influence des parois).Oette compression préalable est due à la forbe centrifuge dans
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les conduites,ladite compression étant aoorue à une pompe, si nécessaire.
) 2) Eohauffement, par combustion, du gaz carburé.
3) Echauffement de l'air additionnel en contact avec la chambre de combustion et les gaz brûlés.
4) Accélération simultanée des gaz brûlés et de l'air additionnel sous l'influence de la chaleur et de la pression presque constante qui cègne dans la chambre de combustion et la tuyère.
5) Détente adiabatique dans l'atmos- phère, à travers la tuyère de détente, d'où refroidisse- ment et transformation d'énergie,d'une masse chaude sous pression, en une masse froide animée d'iule certaine vi- tesse.
Lorsque l'appareil est employé sous forme de turbine motrice, les organes mobiles sont en- fermés dans une roue oreuse comme l'indique la figure 1; au contraire,lorsque l'appareil est employé comme hélice aérienne, ou vis,les organes sont fixés à l'extrémité des pales d'hélice et des conduits se trouvent à l'inté- rieur des pales creuses.
REVENDICATIONS.
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