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" Perfectionnements relatifs aux tubes transmetteurs de chaleur"
La présente invention se rapporte à la catégorie d'éléments transmetteurs de chaleur qui sont constitués de tubes sur lesquels on a enroulé des spires de fil métallique.
Il a été établi qu'on provoque une forte augmentation dans. l'import de transmission de la chaleur entre fluides à des tempé- ratures différentes à l'intérieur et à l'extérieur d'un tube, si l'on augmente les vitesses de passage des courants sur les surfa- ces en cause.
'Par exemple , dans la supposition d'un tube contenant de l'eau chaude et sur lequel on fait passer de l'air à une tempé- rature plus basse que celle de l'eau , le degré de transmission de la chaleur de cette eau à cet air augmentera si la vitesse
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avec laquelle l'air passe ur la surface du tube , est augmen- tée ;
ou bien, inversement, dans le cas d'un tube contenant de l'eau froide ,si l'on fait passer des gaz chauds sur la surface de ce tube la chaleur sera transmise à l'eau dans une propor- tion plus élevée si la vitesse à laquelle les gaz chauds pas- sent sur la surface du tube , est elle-même accrue.De plus, on a constaté que l'emploi de tubes à petit diamètre est avan- tageux, et qu'une augmentation appréciable dans le rendement comme transmission de chaleur , s'obtient quand le courant d'air ou de gaz doit traverser des tubes en disposition non pas continuel ,mais plutôt en zig-zag.
Il s'ensuit donc que le courant de chaleur n'est pas constant pour un courant d'air donné, et qu'au contraire la disposition des surfaces peut y apporter de sensibles modifications. l'inventeur a prouvé d'une façon expérimentale que ,pour s'assurer le maximum de rendement comme transmission de chaleur il faudrait recourir à l'emploi d'un appareil échangeur de ca- lorique affectant la forme ordinaire avec des tubes de très petit diamètre ,soit par exemple un millimètre et demi ; natu- rellement, dans la pratique,l'emploi de ces tubes n'est pas possible , . cause du grand nombre qu'il en faudrait employer pour s'assurer une surface de transmission suffisante ainsi qu'à cause du grand nombre de joints alors nécessités et des difficultés qui s'ensuivraient de devoir presque continuelle- ment les nettoyer;
le problème dont l'inventeur apporte la solu- tion consiste à réaliser des moyens dans le but de pratiquer des degrés-de transmission de chaleur se rapprochant de ceux obtenables la où l'on emploie des tubes très petits mais sans véritablement faire usage de ceux-ci. En réalité la question revient à procurer des moyens grâce auxquels le fluide passant sur le tube sera continuellement subdivisé et devra toujours venir en contact avec de nouvelles surfaces;
l'invention peut
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être qualifiée somme consist ant, dans le sens large du terme, à faire usage d'un élément transmetteur de chaleur composé d'un tube de la surface duquel rayonnent une quantité de barres massives en relation conductrice de chaleur avec ce tube , et en disposition impliquant une division du fluide soit, par exemple, de l'air passant au dessus de lui ,pour convertir le courant en un ensemble de minces filets ,de sorte que les particules doi- vent arriver en contact intime avec une surface conductrice de la chaleur.
La forme spécifique prise par l'invention dans la pratique revient à un tube en métal , de diamètre convenable , et sur lequel on aurait .enroulé en spirale un ruban de fil métallique contourné en forme de bande méplate appliquée alors de champ sur le tube comme on en aura d'ailleurs une explication plus nette ci-après.
La fabrication en série ou commerciale du ruban de fil et son application sur le tube en relation de conductibilité calori- fique avec lui nécessitent l'emploi d'une machine de conception spéciale,comme on pourra le voir plus loin.
L'invention va être , d'ailleurs , plus clairement comprise en se référant aux dessins et à la description ci-dessus.
Dans ces dessins, la figure 1 donne à échelle agrandie, une vue d'un tube équipé des barres radiatrices de chaleur conformé- ment aux principes de la dite invention;
La figure 2 fait voir le développement,sur un plan,d'une par- tie de la surface du tube ;
La figure 3 donne une vue , encore plus amplifiée , d'une barre considérée séparément , et en relation de conductibilité calorifique avec la surface du tube, les flèches indiquant le courant de chaleur allant de l'intérieur du tube à l'air refroi- disseur qui passe sur l'extérieur;
Dans toutes ces vues ,les flèches en petits traits indiquent
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le sens du courant d'air;
Figure 4 est , en grandeur d'exécution, la vue verticale d'un trançon de tube produit dans la fabrication commerciale (en série) conformément à l'invention et réunissant en lui les avantages de celle-ci;
Figure 5 en donne une vue prise en bout ;
Figure 6 est la vue d'une coupe suivant le plan désigné par 6-6 dans la figure 5 ;
Figure 7 est une vue d'extrémité , en coupe représentant la méthode de confection du tube, tandis que la figure 8 donne une vue en coupe pratiquée suivant-le plan désigné par 8-8 dans la figure 7 ;
Figure &a est une vue relative à un détail important;
Figure 9 est une vue en coupe de la tête d'enroulage de la machine servant à confectionner le ruban en fil métallique ainsi qu'à l'appliquer sur l'élément de tube;
Figure 10 est une vue verticale de la machine au complet , en regardant du coté de l'actionnement;
Figure 11 donne une vue d'élévation latérale et figure 12 une coupe en élévation de l'arrière , la section étant pratiquée suivant le plan désigné par 12-12 dans la figure 11.
Considérant ces dessins, et d'abord , en particulier,les figures 1 à 3 , on voit en 1 un tube duquel rayonnent les bar- res 2 ; le dit tube étant logé dans une enveloppe 3 qui se ter- mine par des conduits 4 à chaque bout. L'on présupposera que ce* tube est rempli d'eau chaude ou de vapeur qu'il s'agit de refroi- dir par de l'air, à courant indiaué par les flèches en petits traits, et passant sur la surface extérieure.
L'on remarquera que ,dans son passage sur la surface du tube ,le courant de l'air est continuellement subdivisé par son arrivée en contact avec les barres 2 dont il absorbe la chaleur ; cette dernière est ainsi transmise à chaque barre de la façon Indiquée par les flèches
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dans la vue amplifiée d'une barre 2 considérée isolément et re- présentée à la figure 3.
Il ne serait pas pratique de vouloir obtenir directement le tube soit par coulée soit par un autre procédé ,avec ce grand nombre de barres;et l'on aboutit précisément au marne résultat en construisant l'élément de tube de la façon représen- tée aux figures 4 à 8 , auxquelles -nous allons nous référer à 'présent.
Dans ces vues, le tube. 1 est du- type ordinaire,comme précé- demment ,mais les barres radiatrices 2 sont remplacées par l'en- roulement , en spires autour du tube d'un ruban 6 qui peut être soit en fil de cuivre soit en une autre matière conduisant 'bien la chaleur; le dit ruban étant méplat sur ses côtés en sorte d'affecter , dès le début ,la forme d'une bande plutôt que d'un tube en spirale de fil à section circulaire ,car précédemment cette dernière forme à été constatée manquer d'efficacité.La figure 8a représente la forme de prédilection d'un tronçon de ru- ban ainsi conçu.
Ce ruban est fabriqué sans difficulté ,par une méthode qui va ressortir du texte suivant ; il est amené au tube 1 et est en- roulé sur celui-ci par un double fil de ligature 7 logé à l'in- térieur. Dans la fabrication de ces éléments de tubes , on opère la soudure localisée des extrémités d'attache du fil de ligature 7 avec le tube , et le champ du ruban 6 venant en contact avec ce tube est, de préférence fraisé en sorte d'être profilé comme on l'a fait voir en 6a dans la figure 8a ,,afin de procurer un bon contact avec la surface du tube. Toutefois , le tube 1 pour- rait selon désir .présenter aussi des ondulations en spires pour ménager un appui et un siège au champ du ruban 6 , et en ce cas, il ne serait pas nécessaire d'usiner la pièce pour lui donner le profil sus-mentionné.
Après que ce ruban spiraloïde aura été enroulé autour de toute la longueur de l'élément de tube l'extré-
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mité libre du fil de ligature sera soudée bout à bout avec le tube 1 , et l'on constatera alors qu'il y aura pour le ruban , une attache toute.- fait rigide. Il est cependant encore nécessai- re d'assurer une parfaite conductibilité de la chaleur; aussi la phase finale de la fabrication du tube revient elle L souder le ruban L ce dernier par la soudure s.
C'est ce qui peut être pratiqué par voie d'étamage, opération consistant a plonger tout l'élément de tube dans la 'soudure à vrai dire : ceci a pour effet d'établir une parfaite conductivité calorifique entre la surfade du tube et l'agencement de ruban tout en augmentant la rigidité ainsi que l'intégralité de masse de l'élément considéré comme un tout unitaire. Seulement , la soudure est un produit coûteux ; aussi peut-on réaliser une grande économie en même temps qu'améliorer quelque peu l'efficacité en rattachant plutôt le ruban 6 au tube 1 par voie de soudure au point ou au fil.
Dette soudure au fil peut se pratiquer en interposant dans les spires de ruban un fil de soudure ,lequel sera enroulé sur le tube lui-même entre les spires de ruban. Il est bien facile d' enrouler un de ces fils en le prenant d'une bobine en même temps que le ruban spiraloïde lui-même est enroulé ,somme on le fera clairement ressortir plus loin ; et le bout du fil de soudure étant tendre , il est très facile de l'ancrer provisoirement sous l'extrémité qui dépasse du fil de ligature 7.
Ayant contourné le tube par le ruban 6 et le fil de soudure, si ce dernier est en étain, ou bien est en plomb et étain, il sera plongé dans un flux de soudure dToù on le lèvera pour le laisser égoutter , après quoi on le mettra chauffer dans un four à moufle. Quand il aura subi l'échauffement jusqu'au point de fusion de la soudure ,la soudure fondue coulera du haut en bas du tube et descendra particulièrement à l'endroit où vient s'appliquer le ruban 6 en réunion avec le tube 1, résultat qui est exactement celui recherché.
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Dans le but d'opérer convenablement la soudure par cette méthode, il importe que le tube soit chauffé principalement de l'intérieur , en sorte que la flamme ne puisse pas venir en con- tact avec le ruban de fil et le flux de soudure; il importe é- galement que le tube soit plus chaud que le ruban et que les champs extérieurs du ruban en fil métallique soient à une tempé- rature en dessous du point de fusion de la soudure.
L'on a constaté la possibilité de constituer un chalumeau à gaz formé au bout d'un long tube que l'on peut faire passer dars le tube devant subir la soudure , la flamme étant alors maintenue telle qu'elle doive brûler à l'intérieur de ce tube et constituer sur la paroi de celui-ci une zone à température élevée.
Ce long brûleur tubulaire s'emploie ainsi qu'il suit:
L'on commence par descendre au dessus du tube de brûleur le tube à souder (son fil de soudure étant appliqué pour le contourner) jusqu'à ce que ce tube de brûleur en dépasse encore- quelque peu ; cela obtenu , on fait passer au chalumeau le jet de gaz et d'air, et- l'on opère l'allumage dela flamme par la veilleuse-témoin; ensuite on descend. lentement le tube qu'il s'agit de souder,la flamme du chalumeau restant tout près de l'extrémité du tube de chalumeau et, dès lors,traversant le tube qui doit être soudé, de bout en bout dans son trajet. Dès que le tube devant être soudé est levé à l'écart du tube de chalumeau, on coupe l'arrivée du gaz et de l'air vers ce dernier, et l'épé- ration est ainsi terminée.
Pour parler en d'autres termes,la méthode consiste à chauf- fer intérieurement un tube qu'il s'agit de souder dans une zone étroite, le tube étant levé de telle sorte que la zone agisse du haut en bas de lui et ce à l'allure qui est susceptible de produire pendant ce déplacement la température du soudage recher- chée .
L'on verra que si , la chauffe est pratiquée de cette manie-
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re ;le fil de la soudure entrerai en fusion et viendra se loger dans la partie de butée existant entre le ruban en fil métallique et le tube ; tout excès de soudure qui ne pourrait pas être retenu par le tube capillaire constitué en ce point descendrait le long du tube pour passer ainsi à la partie de butée suivante puis fini- rait par s'échapper en quittant le bout du tube.
Naturellement , 1 ' on s'assurerait les mêmes effets en donnant au tube une chauffe électrique.En dehors de l'économie sur la sou- dure,ce procédé de soudage par un fil métallique est préférable à l'opération de l'étamage par immersion en ce qu'il écarte la pos- sibilité de gouttes de soudure restant sur les fils et provoquant du contact entre-eux; car, dans la pratique, il importe que les fils soient bien séparés l'un de l'autre.la soudure employée pour- ra être de l'espèce dure ou tendre et même l'on pourrait recou- rir au brasage pour la fixation des spires de ruban sur le tube, selon la destination particulière à laquelle ce tube doit servir.
La constitution de l'élément de tube proprement dit se com- prend avec netteté par les explications ci-dessus ; nous allons donc décrire à présent avec précision ,la méthode adoptée pour la fabrication.
En se reportant aux figures 9 à 12 on verra que l'inventeur a conçu une machine à cette destination et qu'elle comporte une tête conformatrice servant à donner l'allure voulue au ruban et constituée par un bâti 10 qui porte un arbre creux 11 ayant lui- même comme support des paliers à billes ; cet arbre porte une bo- bine de fil métallique 12 qui est tenue serrée contre un disque de friction 13 par une plaque faisant ressort 14 tenue elle-même en place par un manchon 15 bloqué lui-même sur l'arbre 11 par une prise à bayonnette. '
La bobine est entourée par un plateau 16 qui supporte un tube de guidage 17, une embouchure 18 et une plaque formant chevalet de tension 19 (voir fig. 10);
cette dernière fait. opposer au mouve-
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ment du fil métallique suffisamment de résistance pour que les cotés du ruban en spirale doivent rester à plat mais sans pous- ser cette résistance jusqu'à provoquer une rupture du fil.
'La plaque 14 faisant ressort ne doit pas être seule rem- plir cet office,car la tension qu'elle procure,au lieu d'être constante,augmente à mesure que diminue la quantité de fil bo- binée sur la bobine 12 , vue la diminution de rayon effectif.
Pour l'opération d'enroulage du ruban l'on commence par fai- re passer le fil, de la bobine, à travers l'orifice 18 perforé dans l=e plateau 16 pour le tirer sous la plaque tendeuse 19,que l'on aura réglée en vue de réaliser le degré de tension voulu,en tournant les vis 20 qui ,le réglage obtenu,sont fixées par une plaque verrouillante ; ensuite , on fait passer le fil 25 au tra- vers d'un tube de guidage 21, sur quoi il est prêt à être accroché autour d'un mandrin en acier trempé 22.
In convient de l'accrocher à peu près à une distance d'un pouce (24 millimètres) d'une ron- delle trempée 23 portant sur une extrémité inclinée de l'arbre creux 11 et jusqu'où la bobine se déplacera aussitôt que l'arbre 11 commencera de tourner; c'est par cette rondelle inclinée que le ru- ban de fil métallique sera avancé de force le long du mandrin 22.
ce mandrin 22 s'ajuste dans une douille à conicité.logée dans un manchon 24 constituant palier dans l'arbre creux 11, et sa par- tie qui dépasse est à section méplate .ainsi qu'on l'a fait voir dans la figure 9a la rondelle 23 étant rainurée en correspondance, de telle sorte que le fil 25 puisse passer sous le mandrin pendant que la rondelle 23 est tournée au dessus de lui sous l'action du de l'arbre 11 bout incliné mû en rotation combinée avec la poussée du ruban de fil métallique 26 en sens rétrograde.
Le tube transmetteur de chaleur 27 qui doit être recouvert du ruban 26, est maintenu , à un bout, par les mâchoires, à morsure vers l'extérieur, d'un mandrin de serrage élastique 28 monté dans le s'paliers d'une tête transversale 37, ces mâchoires recevant de
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/ @ l'ouverture par l'action d'un cône 29 qui est tiré dans leur creux par un écrou à ailettes 30 (voir les figures 9 et 11).
Ce mandrin de serrage élastique 28 est formé sur le bout d'un arbre broche creux 31 qui est fileté de part en part d'une roue d'engrenage 32 .différents arbres broches pouvant être mis au choix paur correspondre à différents diamètres de tubes.
L'on peut adapter sur l'arbre broche 31 un mandrin à volute ordinaire qui servira pour le façonnage de toute une succession des grandes dimensions de tubes, et l'on peut, pour ceux de di- mension plus petite, employer des mandrins à cône rentrants de fa- çon à éviter l'emploi d'un trop grand nombre.d'arbres broches ;seu- lement , pour exécuter les travaux de série (standardisés) en une dimension type, la forme ici représentée convient parfaitement.
La roue dentée 32 est assemblée à languette avec l'arbre bro- che 31 et est actionnée par une roue dentée 33 montée sur un ar- bre broche c2 ,et celui-ci est lui-même tourné par une roue dentée 34 qui est montée sur la vis à onglet 35, par laquelle elle est entraînée (voir figure 12); cette vis à onglet suit toute la lon- gueur d'une assise 36 et traverse la partie de tête 37 qu'elle peut retirer de sa position primitive,selon le dessin,vers l'au- tre extrémité da cette assise 36.
La vis 35 est actionnée par l'engrenage conique 90 (voir figure 11) et les roues à denture 38 et 39 , dont la première est languettée avec la même buselure qu'une poulie 40 , et est entraî- née par elle ; roues à denture 36 et 39 peuvent être enlevées a- fin que l'on puisse directement modifier le rapport de vitesse an- tre l'arbre broche façonneur de ruban 11 et l'arbre broche du tu- be 31,pour correspondre aux différents diamètres de tubes trans- metteurs de chaleur qu'il s'agit de produire ; évidemment,plus le diamètre de tube est grand ,plus il devra tourner avec lenteur pour assurer que le ruban s'applique bien intimement sur lui ;
roue dentée accessoire 41 a également été prévue pour absorber le relâ-
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chement de la chaîne et permettre de changer de roues dentées. l'on peut obtenir n'importe quel degré de tension pour le ruban, au delà de sa formation à enroulement en spires serrées, en chois/is- sant convenablement les roues' à denture ,que l'on fera marcher de pair, s'il y a nécessité , avec l'emploi d'une poulie à courroie de diamètre plus grand ou plus petit; toutefois, le diamètre est sans influence sur le pas de l'hélice formée par le ruban sur le tube.
Ce pas est sous la dépendance de la dimension de roue dentée 32 appliquée sur l'arbre broche de la tête à tube 37; et en re- tirant cet arbre broche pour substituer un engrenage plus petit, on aura la formation d'une spirale à pas moins accentué ; la roue dentée accessoire 33(qui n'a qu'une fonction d'intermédiaire) peut avoir sa position réglée dans une encoche 42 de façon à engrener convenablement avec la plus petite des roues à denture- que l'on veut.
Le tube 27 qu'il s'agit de soumettre à l'enroulage, est sup- porté tout contre le mandrin 22; c'est de celui-ci qu'il reçoit le ruban de fil métallique 26, par une buselure placée dans une tête fixe 43(voir la figure 10) laquelle tête est boulonnée à l'assise 36.
Quand la tête transversale 37 qui porte le mandrin 28 descend plus bas que l'assise 36 elle fait tourner le tube 27 et le tire, par la buselure,dans la tête fixe 43; c'est ainsi que le tube 27 garde un appui serré contre la tête 43 indépendamment de la posi- tion à laquelle la tête transversale 37 aura pu arriver.
Afin de disposer des moyens nécessaires pour façonner une petite partie de surface plate sur les spires aplaties du fil 26 là où il s'unit au tube 27 autour duquel il doit être enroulé , l'on peut disposer,sous le mandrin 22 une fraise rotatoire ou tout autre outil ad hoc, entre la rondelle 23 et le tube 27 sur lequel a lieu l'enroulage des spires aplaties de fil métallique en sorte
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de constituer sur les spires 26 la partie plate pendant le mouve- ment effectué par ces dernières le long du mandrin 22 pour venir s'appliquer contre le tube 27 àù se fait l'enroulage.Cette fraise pourra prendre support sur un bras partant du bâti principal 10,
et pourra être équipée des moyens permettant de la lever et abais- ser en sorte de correspondre à des mandrins de diverses profondeurs et de régler au chiffre voulu la quantité dont la surface du tube s'engagera sur la spirale 26. L'on devra faire tourner la fraise de manière à ce que son coupage s'effectue vers la rondelle 23 en sorte de donner aux tours de la spirale an fil métallique une compression serrée l'un contre l'autre. pour commencer l'opération l'on place sur un support 45 une bobine 44 complètement chargée de fil de ligature 25 ; une broche 46 qui fait saillie sur un bras 47 porte un excentrique E1 sur lequel tourne l'arbre 48 qui porte le cylindre supérieur 49d'une paire de cylindres tendeurs de fil 49 et 50 est ainsi retirée et le bras est déplacé dans le sens de la flèche représentée en fi- gure 9 :
ce qui fait tourner un arbres dans les paliers d'excen- trique où il est monté , et oblige le cylindre supérieur 49 à se lever à l'écart du cylindre inférieur 50.
On peut alors faire passer le bout du fil de ligature 25 au travers du manchon fixe 24 et sous le mandrin 22,puis l'accrocher sur une chevillette 51 située sur l'arbre 31; cet arbre sera,alors mis en mouvement par un embrayage prévu sur l'arbre au dessus de la poulie 40 et le bras 47 sera rabaissé à sa position précédente.
La rotation de l'arbre broche 31 et du tube 27 fera avancer le fil de ligature'au delà .des cylindres fermés 49 et 50; il y aura alors du fil en spirale aplatie qui émergera du mandrin 22; quand cela se produit on en coupe l'extrémité non aplatie pour la jeter' au rebut,puis l'on fixe le nouveau bout au tube 27 par une soudure localisée ou bien par un agencement de pinçage analo- gue à celui représenté en détail dans la figure 9b et constitué
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par un anneau 52 qui est fait d'une bande pliée en métal et dont les extrémités tournées en dehors sont maintenues réunies par un collier de serrage 53.
Une courroie-54 alors sur la poulie folle 55 du mécanisme de commande sera passée sur la poulie fixe 56 de ce mécanisme , et le plateau bobine 16 commencera son mouvement rotatoire en produisant un ruban en spires de fil métallique con- tournant le mandrin 22 avec le fil de ligature 25;à mesure que ce fil avance alors le long du mandrin et est enroulé sur le tube 27 le ruban de fil métallique est saisi entre lui et' le tube et y reste appliqué par suite de la tension due au)( cylindres 49 et 50.
Le degré auquel est tendu le ruban de fil 26 est déterminé par son taux de production'relativement à la vitesse circonféren- tielle à laquelle le tube 27 tourne, tandis que le pas des spires est sous la dépendance de la vitesse relative de ce tube et saus le contrôle de la vis de traverse 35.
Le ruban de fil 26 est enroulé sur le tube jusqu'à ce que la tête transversale 37 soit, sauf une longueur d'à peu près un pouce et un quart (3 centimètres), retirée de toute la longueur du tube au travers de la buselure existant dans le bras vertical 43, la tête de ruban 37 est alors arrêtée et le ruban de fil mé- tallique 26 est coupé à proximité de la rondelle 23, le tube 27 devant continuer de tourner jusqu'à ce que l'autre bout du ruban soit rattaché solidement sur le tube 27 et jusqu'à ce qu'une couple de tours du fil de ligature 25 y soient appliqués.
Le fil de ligature 25 est alors fixé au tube 27 tout contre le bout du ruban de fil 26; on en coupe le restant et on appuie sur une pédale 157 pour faire agir le cable 91 du chariot trans- versal 58 qui porte la table transversale'36; cette manoeuvre a pour effet de retirer ce chariot 58 à l'écart du mandrin 22 en laissant dépasser le bout du fil de ligature 25 et c'est ce qui fait également sortir le tube du mandrin.
En desserrant l'écrou à ailettes 30 et en abaissant un levier
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59 au dessus de la tête transversale 37 où se trouve également un écrou à engagement par languette celui-ci se dégage de la vis trans. versale 35 et peut être glissé à droite; alors ,l'extrémité du tu- be 27 émerge de la buselure qui se trouve sur la tête fixe 43 en sorte qu'on peut directement le retirer; la pédale 157 peut être lâchée et alors le chariot 58 retourne à son arrêt sous l'action d'un ressort 60 . i
Tour opérer l'enroulage d'un autre tube , on poussera la tête transversale 37 contre un arrêt 61 et l'on introduira un nouveau tube à transmission de chaleur 27 dans la buselure du bras 43 puis on vissera à fond l'écrou à ailettes 30 ;
quand l'extrémité du fil de ligature 25 dépassant du mandrin aura été fixée au nouveau tu- be 27 les arbres-broches du tube et du ruban pourront être réunis au mouvement, et alors aura lieu le recouvrage du nouveau tube, comme on en a eu la description plus haut.
L'aplatissement du fil de ligature 25 n'est pas absolument in- dispensable,mais il est beaucoup plus facile de faire tenir de champ le ruban en fil métallique lorsqu'il a une section méplate que quand la section est circulaire ; ou bien encore,l'aplatisse- ment peut s'obtenir par deux fils placés cote à cote , suivant les figures 4 , 5 et 6 ; et les cylindres 49 et 50 procurent une tension de grande constance et d'un degré suffisant au fil métalli- que 25. On a prévu sur l'arbre-broche 62 du cylindre inférieur, un-agencement de réglage pour modifier le degré d'aplatissement du fil de ligature 25; les bouts de cet arbre-broche sont tenus dans un manchon excentrique 80; en vue de ce réglage on a placé sur lui un bras 63 (voir figure 10) adjoint d'une vis 64 qui peut lui don- ner une partie de tour pour le rapprochement ou l'écartement du cylindre supérieur 49.
L'arbre-broche 62 du cylindre inférieur 50 (voir fig.9) est tenu dans une mâchoire de serrage 75 par des vis de rappel 76.
La commande destinée à la tête on poupée de formation du ruban
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doit être séparée de celle destinée à la tête transversale desti- née au tube et leurs agencements de contrôle doivent être indé- pendants, car .s'il est vrai qu'elles peuvent commencer le mouve- ment ensemble par contre elles seront arrêtées à des moments dif- férents; il est recommandable d'avoir un contrôle par embrayage pour la poulie 40 actionnable par la courroie 65, car il permettra d'y passer une courroie d'un tambour ,avec suffisamment de longueur pour permettre le mouvement du chariot 58 ;
il convient .toutefois, que la tête à destination du ruban soit actionnée d'un jeu de pou- lies fixe et folle 55 et 56,comme on l'a représenté , de manière à éviter toute accélération ou tout retardement subits du mouvement- du plateau 16, éventualité qui pourrait provoquer la fracture du fil métallique qui le traverse ou bien pourrait faire tourner exagérément la bobine 12.
La queue 165 d'une pièce coulée 66 portant les cylindres d' aplatissement 49 et 50 a non seulement pour effet d'empêcher le manchon 24 de tourner mais en outre .grâce aux vis de pinçage 67 (voir fig.10) dans les saillies du bâtiprincipal ou de la pou- pée 10 elle permet un réglage du mandrin 22 à un tel angle d'in- clinaison avec le tube 27 que le ruban en fil métallique 2.6 vienne aisément et directement s'appliquer à ce tube en position dressée; la meilleure position du mandrin n'est, ordinairement pas tout à fait la verticale, et elle varie quelque peut avec le degré de dureté du fil métallique employé.
Le tube 17 de guidage du fil métallique est disposé en sorte de jouer en dehors du trajet de la bobine 12,afin de faciliter le changement de bobines.
L'on a préva (voir fig.10) pour le chariot transversal 58 un arrêt 68 conçu de façon à pouvoir venir en engagement avec un bras à contrepoids 69 le long duquel voyage un poids 70 à posi- tion réglable et indiquant la tension subie par le fil de ligature 25 et dès lors l'opérateur est en mesure de vérifier si le réglage
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est correct: il peut remédier à une situation défectueuse en appliquant un complément de tension sur le fil métallique 25,par l'action d'une pièce 71 faisant ressort.
Les bobines doivent être percées de regards 72 ,comme on peut d'ailleurs le voir au dessin; c'est ce qui permet à l'opéra- teur de voir combien de fil reste bobiné et de juger s'il y an a encore suffisamment pour un tube faisant suite à celui traité.
Les dessins annexés ne représentent rien concernant l'atta- che par soudure localisée,étant donné qu'il s'agit ici d'un agen- cement bien connu; toutefois,l'on pourrait avoir un bras de souda- ge à isolation directement rattaché au bras de tube 43 et amené en contact avec le fil de ligature 25 par l'actionnement d'une pédale 73 ainsi qu'on l'a indiqué au dessin.
L'assise 36 (voir figure 12) pivote sur les tourillons 73 qui ont leurs supports sur des bras dressés sur le chariot.transver- sal 5b; c'est ainsi qu'elle peut être baissée au moyen de la vis de réglage 74 ,en sorte que le haut des tubes dé différents dia- mètres puisse toujours être amené en alignement avec le fil de ligature 25 au moment où il sort de dessous le champ inférieur du mandrin 22; le mécanisme de commande desservant la vis transver- sale et la tête n'est pas influencé par ces opérations de réglage. l'arbre principal 11 est supporté dans la poupée par des pa- liers à billes 77 et 78. La poulie folle 55 est également supportée par des paliers à billes 79 placés sur l'arbre broche principal 11.
REVENDICATIONS.
1. Elément pour la transmission de chaleur,comportant un tu- be pourvu d'une multiplicité de barres qui sont faites en matière bonne conductrice de la chaleur , et qui rayonnent de sa surface avec laquelle elles sont en relation conductrice de la chaleur.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.