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" Perfectionnements apportés aux pompes rotatives pour fluides gazeux, notamment aux compresseurs d'air ".
L'invention est relative aux pompes rotatives pour fluides gazeux; et elle concerne plus spécialement (parce que c'est dans leur cas que son application paraît devoir offrir le plus d'intérêt),mais non exclusivement, parmi ces appareils, les compresseurs d'air.
Elle a pour buta surtout, de rendre ces appa- reils tels qu'ils soient de meilleurs rendements volumé trique et mécanique que certaines pompes dont il sera parlé dans ce qui suit.
Elle consiste,, principalement - et eh même temps qu'à faire comprendre aux appareils du genre en ques- tion, comme pour certaines pompes rotatives pour liquides, un stator et un rotor appliqué et mis en rotation dans le stator et comprenant des cylindres radiaux dans lesquels peuvent coulisser, alternativement dans les deux sens, respectivement des pistons montés autour d'un axe fixe
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parallèle wafidl.rt excentré par rapport à ;
lesdits cylindres se présentant successivement, en passant de l'aspiration au refoulement et du refoulement à l'as-
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piration, dans un angle au centre où ils ne communiquent ni avec l'aspiration ni avec le refoulement --, à ne pas réduire, autant que faire sepeut et comme sont obligées de le faire lesdites pompes pour liquides pour leur fonc- tionnement, la valeur de cet angle au centre, mais, au contraire,, à donner à cet angle une valeur relativement grande, ce qui a pour avantage,, très important pour le cas de fluide gazeux, d'augmenter l'étanchéité entre l'aspi- ration et le refoulement, mais pour inconvénient, peu gra- ve dans ledit cas, de malaxer inutilement le fluide ga- zeux aspiré dans chaque cylindre passant dans ledit angle.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions, qui e'uti- lisent de préférence en même temps et dont il sera plue explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrementun certain mode d'application (celui où on l'applique aux compresseurs d'air) et certains modes de réalisation (ceux qui seront- indiqués ci-après) desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les appareils du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, ainsi que les éléments et outils spéciaux propres à leur éta- blisemment,
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide ducomplément de description qui suit ainsi que des dessins schématiques ci- annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Les fig. 1 et 2 de ces dessine montrent, res- psctivement en coupe suivant 1-1 fig, 2 et en coupe sui- vant 2-2 fig. 1, un compresseur rotatif d'air établi con- formément à l'invention.
Les fig. 3 ot 4 montrant, respectivement un cou-
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ps suivant 3-3 fig. 4 et en coupe suivant 4-4 fig, 3, un autre compresseur d'air établi conformément à l'inven- tion,
Selon l'invention, et plus Spécialement Gel.= celui de ses modes d'application, et ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, es proposant d'établir un compresseur rotatif d'air,, on s'y prend com me suit., ou de façon analogue,
Les fig. 1 et 2 montrent un premier mode de ré- alisation établi comme suit,
On constitue de manière telle, un stator a: qu'il affecte la forme d*une sorte de cuvette intérieurement cylindrique et fermée par un couvercle b:
que soient ménagées, d'une part, dans sa paroi latérale.., deux ouvertures a et a , la première destinée à l'entrée, dans l'appareil, de l'air à comprimer et la seconde à la sortie de l'air une fois comprimé, les axes de cesouvertures faisant un angle d'un peu plus de 90 ; et,, d'autre part, à l'intérieur, deux rigoles a et a , la première dans laquelle débouche l'ouverture af et s'étendant, de part et d'autre de cette ouverture sur des longueursappropriées, en se rétrécissant de plus en plus jusqu'à ses extrémités, et la seconde, opposée diamétralement à la première,partant de l'ouverture a et se rétrécissant également de plus en plus jusqu'à son extrémité;
et que le fond de la cuvette porte extérieure. ment et axialement une protée a1 propre à permettre qu'y puisse tourner l'arbre par lequel on mettra le.rotor en rotation; et que le couvercle b porte., y fixé axialement, c'est-à-dire parallèlement audit arbre,, un axe c péné- trant, d'une quantité appropriée, dans ladite cuvette et décalé,d'une quantitéelle-même appropriée,par rap- port audit arbre.
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Et on constitue de manière tells, un rotor ; qu'il soit formé par un cylindre propre à être enfilé dans la cuvette du stator et à tourner dans celle- ci, en frottant d'une façon étanche tant, par sa/périphérie, contre la paroi cylindrique de la cuvette que, par ses fonds, respectivement contre le fond et le couvercle de ladite cuvette, lequel cylindre est muni axialemsnt du
1 susdit arbre de commande , qu'il comprenne, dans un manie plan perpendicu- laire à eon axe, quatre cylindres d en croix, débou- chant, par les unes de leurs extrémités, à l'extérieur et, par leurs autre extrémités, entre eux,
et contenant res- pectiveraent des pistons étanches c articulés chacune sauf l'un d'eux qui y est fixe., à un manchon f susceptible de tourner sur l'axe fixe c. par l'intermédiaire de biellettee et propres à s'appliquer successivement sur la partie cylindrique du stator.
Le tout'étant ainsi constitue, si ledit tout est judicieusement établi -- en particulier si, entre les extrémités correspondantes des rigoles a et a , se trouvent deux portions pleines de la paroi cylindrique du stator sur chacune desquelles puisse reposer largement un piston par toute sa face externe, et en supposant que, lorsque le rotor se trouve, par exemple dans la posi- tion qu'il occupe sur les fig.
1 et 2, et qu'il va tour- ner dans le sens de la flèche concentrique à lui, c'est- à-dire partant de la position pour laquelle le piston e¯ non articulé est appliqué, à l'une de ses fins de course, en partie sur l'une de ces portions pleines de paroi et sur le point d'abandonner la rigole a , le piston e sui- vant (dans le sens de ladite flèche) un peu rentré dans son cylindre et en face à peu près du milieu de la rigole a , le piston e suivant rentre, à son autre fin de cour- se dans son cylindre,, ce dernier se trouvant en partie sur la rigole a qu'il va abandonner et sur l'autre por-
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tion pleine de paroi,
et le cylindre du dernier piston e débouchant entièrement dans la rigole a tandis que celui-ci est rentré dans ledit cylindre da la même quan- tité que le piston e¯ opposé --, lorsqu'on fait tourner
1 l'arbre dans le sens de ladite flèche , le rotor se met à tourner dans le même sens en entraînant les pistons e. Le piston e non articulé fait tourner dans le même sens la f autour de l'axe fixe c, manchon qui fait coulisser les différents pistons 0 dans leurs cylin- dres respectifs de façon que chacun d'eux occupe succès- sivsment les positions ci-dessus indiquées, ainsi que les positions intermédiaires.
De sorte que chaque piston partant par exemple de la position qu'occupe sur les fig. 1 et 2 le piston entraîneur ¯, rentre progressivement dans son cylindre jusqu'à sa position symétrique, ayant aspiré, quand le cylindre -s'est montré en face de la rigole a000, de l'air provenant de l'ouverture a0, et cela de plus en plus jus qu'à ce qu'il soit arrive à ladite position symétrique.
A partir de ce moment,, le piston se déplace,, entre les deux rigoles,, et commence à comprimer l'air qu'il a aspiré et cette compression se poursuit pendant tout le temps qu'il met à se déplacer en face de la ri- gole a0000, pour revenir ensuite à sa position primitif ve, l'air ainsi comprime se rendant, en traversant l'ou- verture a00, au point d'utilisation.
Et ainsi de suite quand on continue à faire tourner le rotor dans le même sens; l'écoulement de l'air comprimé étant pour ainsi dire continu si la vitesse im- primée audit rotor est suffisante.
Les fig, 3 et 4 montrent un autre mode de ré- alisation établi comme suit,
On constitue de manière telle,un stator qu'il soit agence comme le stator précédent, c'està-di- re sous forme de cuvette cylindrique, avec couvercle b,
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portés a. pour le passage de l'arbre raotour di, ouvertures a et a respectivement pour l'entrer de l'air à compri- mer et sortie de l'air uns fois comprimé, rigoles a000
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et aooo et axe fixe ç gxcentr par rapport à l'arbre d.4
Et on constitue, de maninre telle, un rotor d:
quel comme le précédant, il soit formé par un cylindre établi de la même façon dans le stator, dans la
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supposition, qu'on admettra, tout d'abord, que, à l 'SnC01J- tre de ce que montrent les fin. 3 et 4, il frotte,, direc- tsmsnt ou mieux,, par l'intermédiaire d'un roulement à 'oillss9 contre le couvercle :'2. de la cuvette; et qu'il comprenne également deux paires de cy- lindres, en croix:
cette fois indépendante a, dans deux plans parallèles, au contact l'une de l'autre, et contenant pour chaque pairs, respectivement deux pistons l'2. en tandem solidaires entre eux par uns pièce f dans laquelle est reé-. nagée une fenêtre rectangulaire = , ce deux fntl"6J per- pel1d.ioulaire l'une à l'autre., étant telles que,- lorsque le Dotor tourne, puisse se déplacer relativement dans cha- cuse d'elles un couliss9au Iz monté fou sur l'axe fixe j.
Le tout ainsi constitué est tel qus les3 quatre pistons ±, se déplacent successivement, quand le rotor tourne dans le sens de la flèche dessinée à son intérieur
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(fig. 3), de la mms façon que les quatreft pistons %¯ de la disposition précédente et occupant les mêmes positions respectives et successives, cela étant obtenu'par les dé- placements relatifs des fenêtres f0 contre les coulis se aux @
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ca.r-rsspondante h qui remplacent, dans cette disposition, les Mallettes ±¯ de la disposition précédente.
Dans l'une ou l'autre-des dispositions décri- tes, l'étanchéité du rotor entre les racles est avanta,-
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gsussment assurée par des.joints appropriés, chacun d'eux étant, par exemple., formé d'un élément, de segment i in- troduit dans un logement ménagé dans le stator, porté par
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des vis 1 propres à coulisser dans ledit stator,, et edl- licité à s'appliquer, par un ressort k, contre ledit ro-
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tor.
En suite de quoi. on obtient des compresseurs de fluides gazeux qui grâce à la distance entre les par- ties pleines du stator comprises entre l'aspiration et le refoulement, distance plus grande que pour lies pompas ro- tatives pour liquidas dont il a été parlé -ci-dessus,, $ et à la course relativement allongée des piétons., par rapport à celle des pistons desdites pompes} pompes pour lesquels les ladite course est très-limitée sous peine d'arrêter le mouvement, attendu que les liquides sont pratiquement in- compressibles -- permettent;, sans organes intermédiaires, soupapes, tiroirs, etc., de comprimer efficacement des fluides gazeux.
De semblables dispositions peuvent trouver de nombreuses applications,, notamment être utilisées pour des pompes à vide, des pompas à pression,, et parti- culièrement pour des compresseurs d'air pour l'alimenta- tion sous pression des moteurs à combustion interne,
Comme il va de soi, et corme il ressort d'ails leurs déjà de ce qui précède , l'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses par- ties, ayant plus spécialement été indiqués ci-dessus] el- le en embrasse, au contraire, toutes les variantes$ no- amment celle où, pour chacune des dispositions décrites, on ferait le stator tel,
et de dimensions elles-mêmes telles) qu'il puisse contenir un rotor formé de plusieurs éléments de rotor à quatre pistons chacun, savoir du ro- tor déjà décrit constituant un de ces éléments et d'un ou de plusieurs semblables éléments de rotor, disposés les uns à la suite des autres, montés tous sur, le même axe 0 et orientés de façon que les cylindres d'un élément de rotor soient en quinconce par rapprot à ceux de l'élé- ment de rotor qui le précède ou le suit., On peut obtenir ainsi un compresseur de plus de quatre pistons, en nombre multiple de 4, par exemple de 8, 12.,...pistons;
le star
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tor représenté, comme exemple, sur les fig. 3 et 4, qu'on avait supposé, tout d'abord, ne comprendre qu'un groupe de quatre pistone, en comprend en réalisé deux oonati- tuant autant d'éléments de rotor; étant entendu que cha- que élément de rotor peut comprendre un nombre de pistons autre que quatre de un à quatre , ou davantage.
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