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PEREFECTIONNEMMENTS AUX DISPOSITIFS DE 'COMMUTATION DES MACHINES A COLLECTEURS la présente invention est relative à la commutation des machines à collecteurs, elle a pour objet d'obtenir que la commutation s'effectue sans étincelles ou autres phénomènes nuisibles.
Dans ce but, un noyau magnétique feuilleté portant un enroulement, parcouru par un courant d'intensité inva- riable, porté par le stator ,se déplace relativement à la partie de l'in- duit embrassée par la section commutante mise en court-cirouit par les ba- lais, de façon à constituer avec elle un circuit magnétique fermé de réluc- tance variable; négligeant en première approximation le résistance de la section en court-circuit, celle-ci maintient constant le flux qui la traverse
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ses ampères-tours doivent donc varier, en choisissant convenablement le noyau magnétique feuilleté et ses ampères-tours, on obtient la variation désirée de courant dans la section commutante.
L'invention sera mieux comprise en se référant à la description suivante et aux dessins qui l'accompagnent dans lesquels
La Figure 1 représente de façon schématique le dispositif il- lustrant le principe de l'invention.
Les Figures 2 et 3 sont deux courbes montrant l'allure du cou- rant dans la section en commutation, la Figure 4 indique une disposition particulière des éléments magnétiques conforme à l'invention utilisable dans une dynamo. la Figure 5 montre la disposition d'un pôle supplémentaire de commutation du type usuel.
La Figure 6 est une modification et une généralisation de la Figure 3.
Les Figures 7, 8 et 9 représentent des dispositifs destinés à s'opposer aux flux de fuite. la Figure 10 représente une réalisation où sont combinées les dispositions de la Figure 1 et celles des Figures 7, 8 ou 9.
Sur la Figure 1, A représente un noyau magnétique mobile fine- ment feuilleté se déplaçant dans le sens de la flèche, et Ci un enroulement en court-circuit schématisant la section commutante mise en court-circuit par les balais ; B représente un noyau magnétique finement feuilleté fixe portant un enroulement C parcouru par un courant io qui demeure constant pendant le déplacement par suite des caractéristiques de son circuit, par exemple la sel de ce circuit est considérable vi-à-vis de celle constituée par les noyaux A et B; C2peut par exemple être mis en série dans le circuit principal de la machine.
Supposant qu'au temps t = o, i = I courant dans Ci avant la commutation, et que les noyaux A et B soient hors de conjugaison, c'est-à- dire que le centre du pôle de gauche de B soit situé sur la droite médiane de l'intervalle séparant les deux pôles de A; les flux magnétiques traver- sant respectivement C1 et C2 se ferment à travers l'air et sont par suite sensiblement nuls.
A se déplaçant dans le sens de la flèche f, la réluctance
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du circuit magnétique commun à 0, et 02 diminue, et si 10 et 1 sont tels que leurs ampères-tours agissent dans le même sens sur c-e circuit, le courant i diminuera'de façon à s'opposer, conforment à la .loi de hENZ, à la variation de flux dans Ci il pourra même s'annuler et croître en sens inverse si les constantes ont été choisies convenablement; dans le cas idéal où C1 serait de résistance nulle et où,lors de la conjugaison totale de A et B, les fuites se-
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raient nulles, les ampères-tours de 01 seraient, à cet instant, égaux et oppo- s@-s à ceux de Ce et si ceux-ci sont égaux et de même signe que ceux de 0. pour i = I,i tendra vers -I.
On appellera demi période positive de conjugaison, l'intervalle de temps pendant lequel la perméance du circuit A, B croît, et commutation hy- perbolique positive celle qui se produit durant cet intervalle,
Si l'on suppose maintenant que pour t - o et 1 = I les deux noyaux A et B soient en conjugaison complète, les ampères-tours de C2 étant supérieurs en valeur absolue et de sens opposé à ceux de Ci* quand A se dépla-
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ce dans le sens de la flèche f, le courant 1 diminuera, s'annulera, puis crol- tra en sens contraire et il atteindra la valeur 1 m -I si les constantes ont été convenablement choisies. On dira ,dans ce cas, que la commutation du cou- rant i est hyperbolique négative.
On se rendra mieux compte du phénomène en le traitant par le calcul
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Soit Il àl t + a le coefficient de self induction de Cl M m b t + 1J Lie coefficient d'induction mutuelle entre Cl et Oc.
R la résistance de 1 t 10 le courant constante de 2" Le courant de C1 sera donné par l'équation t (Li) + d (Li la! + Ri - (al t + aa) di + (aZ + R) i +bl lo-o (1) Si l'on prend 1 pour t= o et que l'on pose I **1 io on o al trouve comme soluction en négligeant R devant s1
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Solution valable aussi bien dans le cas de la connutation négative que dans celui de la commutation positive, on' passa de l'une à l'autre en
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changeant le signe de al et bl et en modifiant la valeur de au L'instant où la section est mise en court-cirouit peut être arbitrairement choisi, mais il faudra déterminer la valeur de a2 qui y correspond.
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L'équation (2) est celle d'une hyperbole dont les deux asymptotes . sont parallèles aux axes; sur la Fig.2 on a représenté une des branches de l'hyperbole, en supposant Ie o le segment de courbe correspondant au courant i, est celui compris entre les deux ordonnées t = o et t= t1,t1 étant l'instant où le court-circuit est ouvert.
L'hyperbole sera d'autant plus raide, et la variation du courant i sera d'autant plus rapide, que a2/a1 sera plus petit, i restera ensuite sensi- al blement constant, circonstance très favorable à une bonne commutation, et qu permet en outre de ne pas fixer rigoureusement l'emplacement des balais.
Dans le cas de la commutation négative on a,si l'on choisit pour ins- tant t = o de la mise en court-circuit,celui correspondant à la conjugaison
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totale, 81 - 0 az -;-0 Io 0 et i 10 1 1 la courbe est représentée par la branche de l'hyperbole Fig. 3, et le courant de la section par le segment compris entre les ordonnées t= o et t = t1, a2. al
Sur'la Fig.
4,on a teprésenté une disposition conforme à l'invention dans laquelle A est un induit denté, dont deux dents consécutives, entre les- quelles est disposée la bobine commutante C1forment le noyau magnétique mo- bile A, et B le noyau magnétique fixe finement feuilleté qui mui est conjugué, ce dernier porte l'enroulement C2 qui peut être, par exemple, en série dans le circuit de la dynamo, et qui en tous cas est tel que le courant io qui le parcourt soit pratiquement insensible à la réaation de la bobine commutante.
Il est intéressant de noter que si l'on n'excite pas l'inducteur B, c'est-à-dire si io= o , on obtient encore un commenc¯ement de commutation pen- dant la demi période positive de conjugaison, le courant i passant alors de I à une valeur voisine de o.
Sur la Figure 5, on remarquera que le sens des lignes de force,'orées par un pôle auxiliaire de commutation, est le même dans deux dents consécuti- ves de l'induite au contraire sur la Figure 4 on voit que le flux, créé par l'inducteur auxiliaire B, est de sens inverse dans les deux dents qui embras- sent la section en commutation; on dira que dans le cas de la Fig.5 ,on induit dans la section commutante une force électromotrice dynamique et dans le cas de la Figure 4, une force électromotrice statique.
Dans la commutation ordi-
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naire, on cherche à avoir entre l'induit et le pôle auxiliaire un entrefer aussi grand que possible pour éviter d'augmenter la self de la section commu- tante ; dans la commutation hyperbolique on adopte au contraire un entrefer faible qui augmente énormément la self de la section commutante* Dans la com- mutation ordinaire le pôle de commutation est, en général pour les dynamos , massif ; dans la commutation hyperbolique l'inducteur conjugué est finement feuilleté.
On a déjà vu que dans le cas de la commutation hyperbolique posi- tive, la variation de i est d'autant plus rapide que a2 est plus petit. al
Pour augmenter la valeur de a1 on peut prendre un inducteur conjugué de forme telle que la conjugaison ait lieu sur plus de deux dents, ainsi qu'il est par exemple représenté sur la Fig.6, il faudra toutefois dans ce cas disposer un nombre d'ampères fils convenable dans les diverses encoches de l'inducteur con- jugué, de façon que les ampères fils -résultants agissant sur le noyau de la section en commutation aient la valeur convenable.
Il est avantageux de con- juguer des dents consécutives de l'induit ainsi qu'il est indiqué sur les Fig- 1, 4,6 mais on pourrait aussi conjuguer des dents qui ne sont pas consécuti- ves en prenant des ampères fils de valeur et de position voulues* pour diminuer a2, on peut disposer des plaques conductrices entre les pôles de l'inducteur conjugué et de part et d'autre de ces pôles, ces pla- ques étant d'ailleurs aussi voisines que possible des dents de l'induit pen- dant sa rotation ; devra toutefois prendre soin que ces plaques ne forment pas un circuit fermé entourant un flux non algébriquement nul passant par les pôles conjugués, par exemple qu'elles n'entourent pas complètement un pôle con- jugu.
Ces artifices auxiliaires de commutation peuvent aussi être utili- sé-s pour la commutation hyperbolique négative. Pour réduire les flux de imite de la section commutante, c'est-à-dire l'ensemble des lignes d'induction qui traversent la section commutante sans traverser la bobine de l'inducteur cou- jugué, on peut utiliser l'artifice suivant applicable dans le cas de la'commu- tation hyperbolique et aussi dans celui de la commutation ordinaire :
On dis- pose un circuit amortisseur énergique des lignes d'induction qui normalement traversent l'encoche de l'induit en passant de la paroi latérale d'une dent à celle de la dent suivante ; a déjà proposé à cet effet, de loger dans les
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encoches des conducteurs massifs ou morts ; conformément à la présente inven- tion, on emploie des conducteurs de formes particulières qui permettent d'ob- tenir une action amortissante beaucoup plus énergique.
Une première forme est représentée Fig.7 où le circuit amortisseur est constitué par un fil en forme de 8, isolé au point de croisement, et incurvé de façon à pouvoir se loger dans l'encoche ainsi que représenté, de façon qu'il présente sa face positive au flux sortant de la paroi d'une dent et sa face négative au flux sortant de la paroi de l'autre dent, la partie en forme de c¯roix de Sain-André étant logée à l'embouchure de l'encoche, ce circuit entoure ainsi la bobine située dans l'encoehe,
Au lieu d'un seulconducteur en forme de 8, on peut en mettre plu- sieurs en série, l'effet amortisseur en sera augmenté;
sur la Figure 8 on a représenté un tel circuit aplati pour la clarté du dessin, Sur. la Figure 9, on a indiqué une autre forme de circuit amortisseur conforme à 1' invention, il est constitué par une plaque conductrice pliée en forme de gouttière dont les parois latérales sont découpées par des rainures longitudinales ;
rainures peuvent encore être en forme d'U, l'embouchure de l'U étant tournée vers l'ex- térieur de l'induit, les U étant disposés les uns dans les autres. l'homme de l'art pourra aiament imaginer d'autres dispositions ana- loguesen partant de la règle suivantes créer des courants longitudinaux sur toute la hauteur de l'encoche, tous dans le même sens et prévoir leur retour à l'embouchure de l'encoche au-dessus de la section de l'induit, et obtenir, s'il est possible, que les différents éléments du circuit soient parcourus par des courants égaux,
On peut loger les deux éléments parallèles du circuit amortisseur de l'invention d'un seul côté de la bobine au lieu de les mettre de part et d'autre, comme représenté sur les figures.
Il est aisé de voir que l'action des inducteurs conjugués ou des pôles auxiliaires ordinaires, sur les amortisseurs que l'on vient de décrire, est réduite au minimum.
Les circuits amortisseurs de l'invention peuvent aussi être logés dans les encoches de l'inducteur conjugué, on les dispose alors ainsi que re- présenté sur la Figure 10, où ils sont indiqués schématiquement par des U ren- versé-s en traits forts.
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A l'aide d'amortisseurs analogues, on peut étouffer les flux de fuites qui entourent les connexions latérales des bobines ou développantes, on construira ces amortisseurs de façon qu'ils épousent autant que possible la forme des développantes, on les disposera, par exemple, au-dessus ou au- dessous des développantes et dans leur voisinage immédiat, ou bien entre les deux couches de développantes.
Il est important de remarquer que la fréquence de commutation étant ,généralement très élevée par rapport à celle des couches industriels, tout ce qu'on a dit précédemment s'applique non seulement aux machines à courant con- tinu, mais aussi à celles à courant alternatif. Si l'on veut exciter l'induc- teur conjugué au moyen d'un nombre fractionnaire de tours, on le bobinera bien entendu avec un nombre entier de tours, et l'on disposera des shunts magnéti- ques sur ses pôles, ce qui modifiera les coefficients al et bl utilises dans les notations précédentes.
Dans ce qui précède, on a supposé implicitement qu'il n'y a qu'une section par encoche, et qu'un balais ne met qu'une section en court-circuit à un instant donné.
On va maintenant considérer le cas où plusieurs sections sont court- circuitées simultanément par un même balai, S'il n'y a qu'un seul inducteur conjugué agissant en même temps sur toutes les sections oourt-oircuitées, au lieu d'une équation différentielle, on aura un système d'équations dont la solution devient très difficile ou impossible à obtenir quand me nombre de sections est grand.
En pratique, toutefois, on peut se laisser guider par le bon sens, et établir une action moyenne convenable du pâle conjugue' en ayant recours, si l'on veut, à un échelonnement de plusieurs valeurs pour a- et b1,ceci peut s'obtenir, par exemple, en inc-linant relativement aux encoches de l'in- duit les pâles de l'inducteur conjugue, ou en sectionnant ceux-ci, normale.
-ment à l'arbre de la machine, les diverses sections polaires étant décales d'angles convenables,
Dans le cas où l'on a n sections qui commutent simultanément, que l'on veuille utiliser la commutation d'un seul signe, par exemple la commu- tation hyperbolique positive, on peut employer la disposition suivante à in- ducteurs conjugués multiples, si l'on suppose qu'à un instant donné l'induit
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est immobile et quton tepère les positions des encoches par leurs plans mé- ians numérotés 1, 2, 3, ..... en suivant un sens'arbitraire toujours le même, on établit ainsi un système de coordonnées angulaires dont l'unité est le pas d'une encoche,
On disposera alors un inducteur conjugué fixe dans l'espace de façon que son plan médian coïncide avec le plan 1, le 2ème inducteur conju- gué aura son plan médian coïncidant avec le plan de coordonnée a1 + 1 , a1 étant un nombre entier supérieur à 1 , etc... le nème inducteur conjugué aura son plan médian coïncidant avec le plan de coordonnée an-1 n-1/n, an étant un entier supérieur à l'unité. Les sections consécutives sont numérotées ,1 , 2, 3, 4, 5, 6 ....dans l'ordre où elles entrent en commutation; la section 1 est disposée dans l'encoche 1, la section 2 dans l'encoche al ......, la sec- tion n dans l'encoche an-1,ensuite la (n + 1)ème dans l'encoche 2, la (n + 2) dans l'encoche.; et ainsi de suite.
Dans le cas où l'on a deux sections par encoche et où l'on veut utiliser alternativement les deux commutations hyperboliques, on dispose le premier inducteur conjugué pour la commutation positive de façon que son plan médian coïncide avec le plan 1, et le 2ème inducteur conjugué prévu pour la commutation négative, de façon que son plan médian coïncide avec le'plan de coordoné@e a , a étant un entier supérieur à 1;
les sections qui entrent successivement en commutation 1, 2, 3, 4, 5, 6.... seront placées de façon que la première soit dans l'encoche 1, la deuxième dans l'encoche a, la troisième dans l'encoche 2 ,la quatrième dans l'encoche a + 1 et ainsi de suite,
Une autre modification, applicable au cas où l'induit comporte une section par encoche, consiste à utiliser successivement sur la même sec- tion en court-circuit les commutations négative et positive, pour cela on peut prendre un inducteur conjugué à trois dents et deux encoches, dans chaque en- coche sont disposés les ampères-tours nécessaires pour que les deux premières dents et l'encoche qu'elles comprennent forment l'inducteur conjugué pour la commutation négative, et pour que les deuxième et troisième dents avec lten-,
coche qu'elles comprennent ferment l'inducteur conjugué pour la commutation positive. la commutation hyperbolique négative commencera le renverse- ment du courant dans la section en court-circuit, renversement qui sera ache- vé par la commutation hyperbolique positive qui la suit.
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Ci-dessous seront décrits certains artifices destinés à amortir les forces électromotricesdéfavorables à la commutation et d'autres destinés à introduire dans la section commutante, des forces électromotrices favorables à la commutation.
Dans ce qui suit, on envisage l'application des artifices de com- mutation objet de la présente invention,. à toutes machines à collecteurs,.mais on a plus particulièrement en vue leur application aux machines polymorphiques décrites dans le brevet framcais No 547.855 pris par D.M.PESTARINI le 25/2/22. la Figure 11 représente schématiquement la disposition de circuits amortisseurs.
La Bigure 12 représente l'induction le long de l'entrefer, à di- vers instants de la commutation, la Figure 13 donne la variation du champ en divers points de l'en- trefer, en.'fonction du temps.
La Figure 14 représente l'application d'un artifice amortissant les forces électromotrices défavorables à la commutation.
Les Figures 15, 16, 17, 18, 19, 20 & 21 représentent des disposi- tifs destinés à favoriser la commutation.
Dans l'étude de la commutation, on a coutume de considérer l'influ- ence de la self induction de la section commutante, et aussi celle de l'indue- tion mutuelle entre cette section et les autres sections qui sont simultanément en commutation; mais, en réalité, il faut aussi considérer l'action des sec- tions non commutantes qui sont parcourues par un courant sensiblement constant action qui est due à la variation de leur coefficient d'induction mutuelle avec la section commutante.
On va étudier la répartition du champ de l'induit dans l'entrefer d'une machine à collecteur, ayant un induit bipolaire lisse, dont l'enroule- ment comporte un certain nombre de sections, et qui est entouréd'un stator cylindrique laissant autour de l'induit, un entrefer uniforme. On supposera de plus, qu'il n'y a qu'une seule section mise en comnutation par un balai, à un instant quelconque, que la réluctance du fer est négligeable vis-àvis de celle de l'entrefer.
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On a représenté schématiquement cet induit , dans la Fig.ll, par le cercle AB, A' B'; A indiquant l'extrémité droite de la section commutante quand elle se trouve dans sa position la plus à droite, et B l'extrémité gau- che de la section commutante quand elle se trouve dans sa position la plus à gauche. De même pour A' et B' la flèche f indique le sens de rotation.
Sur la Fig2 , on a porté en abcisses, suivant XX', les longueurs prises à partir d'un point fixe sur l'induit, et en ordonnées, les inductions correspondantes dans l'entrefer, de sorte que la couche I représente la ré- partition de l'induction dans l'entrefer, à l'instant t=0 où commence la com- mutation, par rapport à des axes fixes relativement à l'induit, @ Si l'on suppose que la commutation est linéaire c'est-àudire que le @ courant, dans la section commutante, varie linéairement de la valeur/qu'il avait avant la commutation, à la valeur qu'il a après la conmutation, et si T est le temps total de la commutation, la courbe 2 donne la répartition du champ à
T T l'instant t=4;la courbe 3, selle à l'instant t=2;
la, courbe 4, celle à 1'
5 instant t=4 T et enfin, la o ourbe 5, celle à l'instant t=T.
Les portions parallèles des courbes 1, 2, 3, 4, & 5 sont équidis- tantes; sur la figure,1 est la largeur de la section commutante, on l'a prise très grande par rapport à la longueur de l'ensemble des sections non commu- tantes, pailla clarté de la figure .Si l'on fait tourner l'induit avec une vitesse constante, suivant la flèche f, toute la Fig. 12 se déplacera dans ce sens, on considérera un point M sur le stator, où t= 0 à l'abaisse a, par rapport au rotor; pour t- r/4, il aura l'abaisse a';pour t= jg il aura l'ab- cisse a'', etc...., la distana-e entre deux abaisses consécutives étant I/4.
Si on prend, point par point, les intersections des lignes a, a', a", a'" , a''', avec les lignes correspondantes 1,2, 3, 4,5, on aura l'allure du champ au point M,en fonction du temps,
Il est facile de démontrer que, dans les conditions admises, le champ restera constant pour tous les points situés vis-à-vis d'une section non commutante, c'est-à-dire hors des secteurs AB, A'B'. Tandis que si la commutation n'est pas linéaire, il y aura quelle que soit sa forme une varia- tion du flux dans les segments AA' et BB'.
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Par contre, pour les points d, e,f,g, du stator, situés vis-à-vis de la section AB, le champ variera selon les'courbes correspondantes données par la Fig.13, où les champs ont été portés en ordonnées suivant 0 Y, les temps en abaisses suivant OX. Il est facile de démontrer encore que, dans l'hypo- thèse où l'on s'est placé d'une commutation linéaire, ces lignes sont en par- tie des droites, et en partie des paraboles, Dono, pour tous les points des secteurs AB, et A'B, il y a diminution du o hamp, en valeur absolue, et re- tour à la valeur primitive.
Ces variations de champ induisant des forces élec- tromotricesdéfavorablesà la commutation la théorie précédente suggère les conclusions et fies* astifioes suivantes a) Le maintien d'un champ constant le long des segments B'A et B A', est favorable à la commutation linéaire (on suppose évidemment un induit bipolaire pour la simplicité)* Ce résultat pourra être obtenu en disposant, au dessus de ces segments, des amortisseurs, tels que ceux représentés Fig.II et indi- qués par les lettres C, C', C'' et C'''. b) L'amortissement de la hariation du champ le long des segments AB, A'B' est favorable à la commutation. la présente invention prévoit aussi, par suite, l'emploi d'amor- tisseurs, tels que D, D', vis-à-vis des segments AB et A'B'.
c) la suppression, ou tout au moins la réduction du champ dû à l'induit le long des segments AB et A'B', est favorable à la commutation. Il est dono avantageux d'aménager, au dessus de ces segments, des évidements V et V', com- me l'indique la Figure 4. Cet artifice a déjà été' indiqué dans le brevet fran- çais N 547*972 pris par J.M PESTARINI le 27 Février 1922.
Si l'on utilise de tels évidements V et V', en supposant que le stator qui entoure l'induit, comme l'indique la Fig.4 soit feuilleté et non pourvu de circuits amortisseurs, on pourrait croire que la self de la section commutante se trouvant augmentée de ce fait, la commutation est rendue très en difficile. La théorie précédente tend à montrer qu'il n'est rien, car l'action de la self est compensée par la variation du coefficient d'induction mutuelle de la section commutante avec les sections non commutantes.
Quand toutes les hypothèses simplificatrices admises ci-dessus ne sont pas réalisées simultanément, les conclusions précédentes devront évi-
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demment être modifiées, mais elles resteront généralement exactes dans leurs grandes lignes.
Dans les évidements V et V', qui doivent embrasser au moins les segments AB et A'B', on peut loger tout organe qui vienne favoriser la com- mutation, pourvu que cet organe ne détruise pas l'effet favorable dû à l'évi- dement lui-même. Ainsi, on peut y loger des pôles de commutation Swinburne, ou des inducteurs conjugués de commutation conformes à ceux décrits dans le brevet principal,
On va maintenant indiquer un autre artifice auxiliaire de commuta- tion, dont l'organe peut être logé dans les évidements V et V'.
Cet artifi- ce consiste essentiellement (voir Fig.15) à induire une force électromotrice favorable à la commutation, en agissant sur la section commutante, comme sur le secondaire d'un transformateur dont le circuit magnétique, constitué en partie par l'induit, est complète par un noyau fixe logé dans un évidement V, et portant le circuit primaire.
Pour alimenter le primaire de ce transformateur de commutation, on engendre une force électromotrice de fréquence correspondant à celle de la commutation, par exemple au moyen d'un petit générateur mû synchroniquement par la machine principale*
On peut constituer ce générateur en prolongeant l'induit d'une cer- taine longueur supplémentaire, et-en entourant cette partie supplémentaire par une culasse magnétique feuilletée portant autant de dents que l'induit. Un circuit électrique traversé par le flux de cette culasse est le siège d'une force électromotrice de fréquence propre à l'alimentation du transformateur de commutation.
Dans cestransformateurs de commutation, le demi-circuit magnéti- que fixe n'est pas nécessairement conjugué ases la densité de l'induit, con- trairement à ce qui est dit précédemment pour les inducteurs conjugués. Mais si on adopte la disposition conjuguée, l'effet favorable de transformateur de commutation se superpose à celui d'inducteur conjugué. On sait qu'un indue- teur conjugué, excité par un courant d'un certain sens, ne joue un rôle utile que pendant une demi-période dé-finie de conjugaison. Si l'on désire obtenir un effet favorable durant l'autre demi-période, il faut changer le sens du
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courant d'excitation. Or, avec le transformateur de commutation conjugué de la présente invention, il se produit bien le changement de sens de courant néces- saire pour l'utilisation des deux demi-périodes de conjugaison.
La Figure 16 représente schématiquement un transformateur de commutation conjugué, conforme à la présente invention.
Il est clair qu'en plaçant le dispositif de la Fig.16 non plus au-dessus de la section commutante,. mais au-dessus d'une section non commutan- te, il fonctionne comme un générateur propre à l'alimentation d'un transforma- teur de commutation.
La Fig.17 représente la disposition de l'ensemble constitué par un générateur G et un transformateur T de commutation* T et G peuvent être disposés au-dessus de sections qui ne commutent pas simultanément, et jouer successivement le rôle de générateur et de. transformateurCes deux éléments devront être convenablement décalés l'un par rapport à l'autre, et porter des enroulements appropriés,
Les divers artifices et dispositions indiqués peuvent être com- binés de nombreuses façons, dont plusieurs sont décrites dans ce qui suit :
Les deux demi-circuits magnétiques de la Fig.17 peuvent être confondus en un seul noyau à trois branches;
ainsi que l'indique la Fig.l8, où l'on a représenté la conjugaison comme complète, Si l'on suppose, par exem. ple, que l'induit tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, et que des deux encoches de l'induit qui sont conjuguées celle de droite contienne la ses- tion commutante, et celle de gauche, une section non commutante, qu'enfin on se trouve au moment de la demi-période positive de conjugaison, c'est-à-dire de celle pour laquelle la self augmente ; il est facile de voir que les ampères- tours de l'encoche de gauche induisant , dans la spire en court circuit S, qui embrasse la branche médiane du noyau fixe, un courant qui a justement le sens voulu pour favoriser la commutation de la section qui se trouve dans l'encoche de droite.
Si l'on veut augmenter l'intensité du courant induit dans la spire S du noyau fixe, on disposera les deux branchas de gauche de façon à ce qu'elles embrassent plusieurs encoches de l'induit correspondant à des sections non commutantes, comme l'indique la Fig.19.
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Si, au contraire, l'on. veut amortir l'action du courant induit, on disposera les shunts magnétiques entre les branches du noyau , ainsi qu'il a été décrit ci-dessus, relativement à la commutation hyperbolique; ou bien, l'on disposera des amortisseurs électriques, comme l'indique la Fig.19, où l'om a pris comme exemple d'amortisseur électrique une bobine s.
Ces amortisseurs électriques se prêtent très bien au réglage de la commutation, car l'on peut très facilement modifier leurs constantes électri- ques, et par suite, leur action amortissante. Ils sont applicables, aussi bien aux divers types d'inducteurs conjugués qu'aux transformateurs de commutation conjugués ou non.
Une modification des réalisations représentées sur les Fig.18 et 19, consiste à supprimer la spire en court-circuit principale S sur le noyau fixe ainsi que la branche médiane de celui-ci, et l'on obtient ainsi les disposi- tions représentées sur les Fig. 20 et 21 correspondant respectivement à celles des Fig.18 et 19. Les noyaux fixes peuvent alors être considérés comme de sim- -ples inducteurs conjugués, dont l'excitation est fournie par une ou plusieurs sections non commutantes de l'induit.
Bien entendu, on peut combiner avec les dispositions décrites ci- dessus les artifices auxiliaires décrits relativement à la commutation hyper- bolique, artifices qui tendent à diminuer les lignes d'induction de fuite de la section commutante, par exemple celles qui passent par les extrémités des dents, au moyen de plaques conductrices massives rasant l'induit celles qui vont d'une paroi à l'autre de l'encoche, au moyen d'amortisseurs spéciaux, en forme de 8, et celles entourant les connexions latérales en développantes, au moyen d'amortisseurs épousant la forme des développantes.
Bien d'autres combinaisons sont possibles entre les dispositions in- diquées dans la présente invention, et des modifications, peuvent être faites à ces dispositifs, sans sortir du domaine de la présente invention.
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PEREFECTIONNEMMENTS TO THE SWITCHING DEVICES OF COLLECTORS MACHINES The present invention relates to the switching of collectors machines, its object is to obtain that the switching takes place without sparks or other harmful phenomena.
For this purpose, a laminated magnetic core carrying a winding, traversed by a current of invariable intensity, carried by the stator, moves relatively to the part of the induction embraced by the switching section put in short-circuit. by the balances, so as to constitute with it a closed magnetic circuit of variable reluctance; neglecting as a first approximation the resistance of the short-circuited section, this one maintains constant the flow which crosses it
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its ampere-turns must therefore vary, by suitably choosing the laminated magnetic core and its ampere-turns, one obtains the desired variation of current in the switching section.
The invention will be better understood by referring to the following description and to the accompanying drawings in which
FIG. 1 schematically represents the device illustrating the principle of the invention.
Figures 2 and 3 are two curves showing the shape of the current in the switching section, Figure 4 indicates a particular arrangement of the magnetic elements according to the invention which can be used in a dynamo. Figure 5 shows the arrangement of an additional switching pole of the usual type.
Figure 6 is a modification and generalization of Figure 3.
Figures 7, 8 and 9 show devices for opposing leakage flows. Figure 10 shows an embodiment in which the arrangements of Figure 1 and those of Figures 7, 8 or 9 are combined.
In Figure 1, A shows a finely laminated movable magnetic core moving in the direction of the arrow, and Ci a short-circuited winding schematically showing the switching section short-circuited by the brushes; B represents a fixed finely laminated magnetic core carrying a winding C traversed by a current io which remains constant during the displacement due to the characteristics of its circuit, for example the salt of this circuit is considerable vis-à-vis that constituted by the cores A and B; C2 can for example be put in series in the main circuit of the machine.
Assuming that at time t = o, i = I current in Ci before commutation, and that the nuclei A and B are out of conjugation, that is to say that the center of the left pole of B is located on the median line of the interval separating the two poles of A; the magnetic fluxes passing through C1 and C2 respectively close through the air and are therefore substantially zero.
A moving in the direction of the arrow f, the reluctance
0
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of the common magnetic circuit to 0, and 02 decreases, and if 10 and 1 are such that their ampere-turns act in the same direction on this circuit, the current i will decrease 'in order to oppose, conforming to the law of hENZ, to the variation of flux in Ci it could even cancel out and increase in the opposite direction if the constants have been chosen suitably; in the ideal case where C1 would be of zero resistance and where, during the total conjugation of A and B, the leaks are
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would be zero, the ampere-turns of 01 would be, at this instant, equal and opposite @ -s to those of Ce and if these are equal and of the same sign as those of 0. for i = I, i will tend to -I.
We will call the positive half period of conjugation, the time interval during which the permeance of the circuit A, B increases, and positive hy- perbolic switching that which occurs during this interval,
If we now suppose that for t - o and 1 = I the two nuclei A and B are in complete conjugation, the ampere-turns of C2 being higher in absolute value and in the opposite direction to those of Ci * when A is moving -
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this in the direction of the arrow f, the current 1 will decrease, will be canceled, then increase in the opposite direction and it will reach the value 1 m -I if the constants have been suitably chosen. In this case, we will say that the commutation of the current i is negative hyperbolic.
We will better understand the phenomenon by treating it by calculation
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Let Il àl t + a be the self induction coefficient of Cl M m b t + 1J Lie mutual induction coefficient between Cl and Oc.
R the resistance of 1 t 10 the constant current of 2 "The current of C1 will be given by the equation t (Li) + d (Li la! + Ri - (al t + aa) di + (aZ + R) i + bl lo-o (1) If we take 1 for t = o and we set I ** 1 io we find o al find as a solution neglecting R in front of s1
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Solution valid as well in the case of the negative connutation as in that of the positive commutation, one 'passed from one to the other in
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changing the sign of al and bl and modifying the value of au The instant at which the section is short-circuited can be arbitrarily chosen, but it will be necessary to determine the value of a2 which corresponds to it.
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Equation (2) is that of a hyperbola whose two asymptotes. are parallel to the axes; in Fig. 2 one of the branches of the hyperbola has been represented, assuming Ie o the segment of the curve corresponding to the current i, is that included between the two ordinates t = o and t = t1, t1 being the instant when the short circuit is open.
The hyperbola will be all the more steep, and the variation of the current i will be all the more rapid, the smaller a2 / a1, i will then remain substantially constant, a circumstance very favorable to good commutation, and when also allows not to fix rigorously the location of the brushes.
In the case of negative commutation one has, if one chooses for instant t = o of the short-circuiting, that corresponding to the conjugation
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total, 81 - 0 az -; - 0 Io 0 and i 10 1 1 the curve is represented by the branch of the hyperbola Fig. 3, and the current of the section by the segment included between the ordinates t = o and t = t1, a2. al
In Fig.
4, we have presented an arrangement in accordance with the invention in which A is a toothed armature, of which two consecutive teeth, between which is arranged the switching coil C1 form the mobile magnetic core A, and B the finely fixed magnetic core laminated which is conjugated, the latter carries the C2 winding which can be, for example, in series in the circuit of the dynamo, and which in any case is such that the current io which passes through it is practically insensitive to the reaction of the switching coil.
It is interesting to note that if one does not excite the inductor B, that is to say if io = o, one still obtains a beginning of commutation during the positive half period of conjugation, the current i then passing from I to a value close to o.
In Figure 5, it will be noted that the direction of the lines of force, marked by an auxiliary switching pole, is the same in two consecutive teeth of the armature, on the contrary in Figure 4 we see that the flux, created by the auxiliary inductor B, is in the opposite direction in the two teeth which embrace the switching section; we will say that in the case of Fig.5, we induce in the switching section a dynamic electromotive force and in the case of Figure 4, a static electromotive force.
In computer switching
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However, the aim is to have between the armature and the auxiliary pole an air gap as large as possible to avoid increasing the self of the switching section; in hyperbolic commutation, on the contrary, a small air gap is adopted which enormously increases the self of the commutating section. In ordinary commutation, the commutation pole is, in general for dynamos, massive; in hyperbolic commutation the conjugate inductor is finely laminated.
We have already seen that in the case of positive hyperbolic commutation, the variation of i is all the more rapid as a2 is smaller. al
To increase the value of a1 it is possible to take a conjugated inducer of a shape such that the conjugation takes place on more than two teeth, as is for example shown in Fig. 6, however, in this case it will be necessary to have a number d The appropriate lead amps in the various notches of the combined inductor, so that the resulting amperes acting on the core of the switching section have the correct value.
It is advantageous to combine consecutive teeth of the armature as indicated in Figs- 1, 4,6 but one could also combine teeth which are not consecutive by taking amperes of value. and in the desired position * to reduce a2, conductive plates can be placed between the poles of the conjugate inductor and on either side of these poles, these plates being moreover as close as possible to the teeth of the 'induced during its rotation; must however take care that these plates do not form a closed circuit surrounding a non-algebraically zero flow passing through the conjugate poles, for example that they do not completely surround a conjugate pole.
These auxiliary switching devices can also be used for negative hyperbolic switching. To reduce the fluxes of imitates of the switching section, that is to say the set of induction lines which cross the switching section without crossing the coil of the cut-off inductor, the following device can be used applicable in the case of hyperbolic switching and also in that of ordinary switching:
There is an energetic damping circuit for the induction lines which normally pass through the notch of the armature passing from the side wall of one tooth to that of the next tooth; has already proposed for this purpose, to stay in
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notches in massive or dead conductors; in accordance with the present invention, conductors of particular shapes are employed which make it possible to obtain a much stronger damping action.
A first form is shown in Fig. 7 where the damper circuit consists of an 8-shaped wire, isolated at the crossing point, and curved so as to be able to be housed in the notch as shown, so that it presents its positive side to the flow coming out of the wall of one tooth and its negative side to the flow coming out of the wall of the other tooth, the part in the shape of Sain-André's cross being housed at the mouth of the notch, this circuit thus surrounds the coil located in the notch,
Instead of a single 8-shaped conductor, several can be put in series, the damping effect will be increased;
in Figure 8 there is shown such a flattened circuit for clarity of the drawing, Sur. FIG. 9 shows another form of damper circuit according to the invention, it consists of a conductive plate folded in the form of a gutter, the side walls of which are cut out by longitudinal grooves;
grooves may also be U-shaped, the mouth of the U facing the outside of the armature, the U's being arranged one inside the other. a person skilled in the art can also imagine other similar arrangements, starting from the following rule, create longitudinal currents over the entire height of the notch, all in the same direction and provide for their return to the mouth of the 'notch above the section of the armature, and obtain, if possible, that the different elements of the circuit are traversed by equal currents,
The two parallel elements of the damper circuit of the invention can be accommodated on one side of the coil only instead of placing them on either side, as shown in the figures.
It is easy to see that the action of the conjugate inductors or of the ordinary auxiliary poles, on the dampers which have just been described, is reduced to a minimum.
The damper circuits of the invention can also be housed in the notches of the conjugate inductor, they are then arranged as shown in Figure 10, where they are shown schematically by inverted U-s in strong lines. .
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With the help of similar dampers, we can stifle the flow of leaks which surround the lateral connections of the coils or involutes, we will build these dampers so that they match as much as possible the shape of the involutes, we will arrange them, for example , above or below the involutes and in their immediate vicinity, or between the two layers of involutes.
It is important to note that the switching frequency being generally very high compared to that of industrial layers, everything that has been said previously applies not only to direct current machines, but also to those with direct current. alternative. If we want to excite the conjugate inductor by means of a fractional number of turns, we will of course wind it with a whole number of turns, and we will have magnetic shunts on its poles, which will modify the coefficients al and bl used in the previous notations.
In the foregoing, it has been implicitly assumed that there is only one section per notch, and that a brush only short-circuits one section at a given time.
We will now consider the case where several sections are short-circuited simultaneously by the same brush, If there is only one conjugated inducer acting at the same time on all the short-circuited sections, instead of an equation differential, we will have a system of equations whose solution becomes very difficult or impossible to obtain when the number of sections is large.
In practice, however, one can let oneself be guided by common sense, and establish a suitable mean action of the conjugate pale 'by having recourse, if one wishes, to a scaling of several values for a- and b1, this can s 'Obtain, for example, by inc-linant relatively to the inductor notches the blades of the conjugate inductor, or by cutting them, normal.
-ment to the shaft of the machine, the various pole sections being offset by suitable angles,
In the case where there are sections which commute simultaneously, if one wishes to use the commutation of a single sign, for example the positive hyperbolic commutation, the following arrangement with multiple conjugate inducers can be used, if we suppose that at a given moment the induced
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is motionless and that you determine the positions of the notches by their middle planes numbered 1, 2, 3, ..... by following an arbitrary direction always the same, we thus establish an angular coordinate system whose unit is the pitch of a notch,
We will then have a fixed conjugate inductor in space so that its median plane coincides with the plane 1, the 2nd conjugate inductor will have its median plane coinciding with the coordinate plane a1 + 1, a1 being an integer greater than 1, etc ... the nth conjugate inducer will have its median plane coinciding with the coordinate plane an-1 n-1 / n, an being an integer greater than unity. The consecutive sections are numbered, 1, 2, 3, 4, 5, 6 .... in the order in which they enter switching; section 1 is placed in notch 1, section 2 in notch al ......, section n in notch an-1, then the (n + 1) th in notch 2, la (n + 2) in the notch .; And so on.
In the case where we have two sections per notch and where we want to use the two hyperbolic commutations alternately, we have the first conjugate inductor for the positive commutation so that its median plane coincides with the plane 1, and the 2nd conjugate inductor provided for negative switching, so that its midplane coincides with the coordinate plane @ ea, a being an integer greater than 1;
the sections which successively enter switching 1, 2, 3, 4, 5, 6 .... will be placed so that the first is in notch 1, the second in notch a, the third in notch 2, the fourth in the notch a + 1 and so on,
Another modification, applicable to the case where the armature has a section per notch, consists in using successively on the same short-circuited section the negative and positive commutations, for this we can take a conjugate inductor with three teeth and two notches, in each notch are arranged the ampere-turns necessary for the first two teeth and the notch they include to form the conjugate inductor for negative commutation, and for the second and third teeth with lten-,
check mark that they include close the conjugate inductor for positive switching. the negative hyperbolic switching will begin reversing the current in the shorted section, which reversal will be completed by the positive hyperbolic switching which follows it.
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Below will be described certain devices intended to dampen electromotive forces unfavorable to switching and others intended to introduce into the switching section, electromotive forces favorable to switching.
In what follows, the application of the switching devices object of the present invention is envisaged. to all manifold machines, but more particularly in view of their application to polymorphic machines described in French patent No. 547,855 taken by D.M.PESTARINI on 25/2/22. Figure 11 schematically shows the arrangement of damper circuits.
Figure 12 shows the induction along the air gap at various times of switching, Figure 13 gives the variation of the field at various points in the air gap as a function of time.
Figure 14 shows the application of a device damping the electromotive forces unfavorable to switching.
Figures 15, 16, 17, 18, 19, 20 & 21 show devices for promoting switching.
In the study of commutation, it is customary to consider the influence of the self-induction of the commutating section, and also that of the mutual induction between this section and the other sections which are simultaneously in commutation; but, in reality, it is also necessary to consider the action of the non-commutating sections which are traversed by a substantially constant current action which is due to the variation of their mutual induction coefficient with the commutating section.
We will study the distribution of the field of the armature in the air gap of a collector machine, having a smooth bipolar armature, the winding of which comprises a certain number of sections, and which is surrounded by a cylindrical stator leaving around the armature, a uniform air gap. It will also be assumed that there is only one section switched on by a brush, at any time, that the reluctance of the iron is negligible with respect to that of the air gap.
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This armature has been shown schematically, in Fig.ll, by the circle AB, A 'B'; A indicating the right end of the switching section when it is in its most right position, and B the left end of the switching section when it is in its most left position. Likewise for A 'and B' the arrow f indicates the direction of rotation.
In Fig2, we plotted on the abscissa, along XX ', the lengths taken from a fixed point on the armature, and on the ordinate, the corresponding inductions in the air gap, so that the layer I represents the re - partition of the induction in the air gap, at the instant t = 0 where the switching begins, with respect to fixed axes relative to the armature, @ If we assume that the switching is linear c ' that is, the @ current, in the switching section, varies linearly from the value / that it had before switching, to the value that it has after switching, and if T is the total time of switching, the curve 2 gives the distribution of the field at
T T instant t = 4; curve 3 saddles at instant t = 2;
the, curve 4, the one at 1 '
5 instant t = 4 T and finally, the o ourb 5, that at the instant t = T.
The parallel portions of curves 1, 2, 3, 4, & 5 are equidistant; in the figure, 1 is the width of the switching section, it has been taken to be very large in relation to the length of all the non-switching sections, for the clarity of the figure. induced with a constant speed, according to the arrow f, all of Fig. 12 will move in this direction, we will consider a point M on the stator, where t = 0 down a, with respect to the rotor; for t- r / 4, it will have the lowering a '; for t = jg it will have the abscissa a' ', etc ...., the distance between two consecutive lowerings being I / 4.
If we take, point by point, the intersections of the lines a, a ', a ", a'", a '' ', with the corresponding lines 1,2, 3, 4,5, we will have the shape of the field at point M, as a function of time,
It is easy to demonstrate that, under the admitted conditions, the field will remain constant for all the points located vis-à-vis a non-commutating section, that is to say outside the sectors AB, A'B '. Whereas if the switching is not linear, there will be, whatever its form, a variation of the flux in the segments AA 'and BB'.
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On the other hand, for the points d, e, f, g, of the stator, located opposite the section AB, the field will vary according to the corresponding curves given in Fig. 13, where the fields have been plotted in ordered according to 0 Y, the decreasing times according to OX. It is easy to demonstrate again that, in the hypothesis of a linear commutation, these lines are in part straight lines, and in part parabolas, Dono, for all points of sectors AB, and A'B, there is a decrease in the o hamp, in absolute value, and return to the original value.
These field variations inducing electromotive forces unfavorable to switching the preceding theory suggests the following conclusions and fies * astifioes a) The maintenance of a constant field along the segments B'A and B A ', is favorable to the linear switching (we obviously assume a bipolar armature for simplicity) * This result can be obtained by placing dampers above these segments, such as those shown in Fig. II and indicated by the letters C, C ', C' 'and C' ''. b) The damping of the hariation of the field along the segments AB, A'B 'is favorable to switching. the present invention therefore also provides for the use of absorbers, such as D, D ', against segments AB and A'B'.
c) the elimination, or at least the reduction of the field due to the armature along the segments AB and A'B ', is favorable to switching. It is therefore advantageous to arrange, above these segments, recesses V and V ', as shown in FIG. 4. This device has already been indicated in French patent N 547 * 972 taken by JM PESTARINI on February 27, 1922.
If one uses such recesses V and V ', supposing that the stator which surrounds the armature, as shown in Fig. 4 is laminated and not provided with damping circuits, one could believe that the choke of the section switching being increased as a result, switching is made very difficult. The previous theory tends to show that it is nothing, because the action of the choke is compensated by the variation of the mutual induction coefficient of the commutating section with the non-commutating sections.
When all the simplifying assumptions admitted above are not realized simultaneously, the preceding conclusions should avoid
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may not be changed, but they will generally remain accurate in general terms.
In the recesses V and V ', which must embrace at least the segments AB and A'B', it is possible to accommodate any organ which favors the switching, provided that this organ does not destroy the favorable effect due to the of course itself. Thus, it is possible to accommodate Swinburne switching poles, or conjugate switching inductors in accordance with those described in the main patent,
We will now indicate another auxiliary switching device, the member of which can be housed in the recesses V and V '.
This device consists essentially (see Fig. 15) in inducing an electromotive force favorable to switching, by acting on the switching section, as on the secondary of a transformer whose magnetic circuit, partly formed by the armature, is completed by a fixed core housed in a recess V, and carrying the primary circuit.
To supply the primary of this switching transformer, an electromotive force of frequency corresponding to that of the switching is generated, for example by means of a small generator moved synchronously by the main machine *
This generator can be formed by extending the armature by a certain additional length, and by surrounding this additional part by a laminated magnetic yoke bearing as many teeth as the armature. An electric circuit traversed by the flow of this cylinder head is the seat of an electromotive force of frequency specific to the supply of the switching transformer.
In these switching transformers, the fixed magnetic half-circuit is not necessarily conjugated with the density of the armature, contrary to what is said previously for the conjugated inductors. But if one adopts the conjugate arrangement, the favorable effect of switching transformer is superimposed on that of conjugate inductor. We know that a conjugate inducer, excited by a current of a certain direction, plays a useful role only during a defined half-period of conjugation. If one wishes to obtain a favorable effect during the other half-period, the direction of the
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excitation current. Now, with the conjugate switching transformer of the present invention, the change in direction of current necessary for the use of the two conjugation half-periods does indeed take place.
Figure 16 shows schematically a conjugate switching transformer according to the present invention.
It is clear that by placing the device of Fig. 16 no longer above the switching section ,. but above a non-switching section, it functions as a generator suitable for supplying a switching transformer.
Fig.17 shows the arrangement of the assembly consisting of a generator G and a switching transformer T * T and G can be arranged above sections which do not switch simultaneously, and successively play the role of generator and. These two elements must be suitably offset with respect to each other, and carry appropriate windings,
The various devices and arrangements shown can be combined in many ways, several of which are described in the following:
The two magnetic half-circuits of Fig. 17 can be combined into a single core with three branches;
as shown in Fig.l8, where the conjugation has been represented as complete, If we suppose, e.g. ple, that the armature rotates clockwise, and that of the two notches of the armature which are conjugated, the one on the right contains the commutating session, and that on the left, a non-commutating section, which 'finally we find ourselves at the moment of the positive half-period of conjugation, that is to say of that for which the self increases; it is easy to see that the amperes-turns of the left notch inducing, in the short-circuited coil S, which embraces the middle branch of the fixed core, a current which has precisely the desired direction to favor the switching of the section which is in the notch on the right.
If we want to increase the intensity of the current induced in the turn S of the fixed core, we will arrange the two left branches so that they embrace several notches of the armature corresponding to non-switching sections, such as l 'indicates Fig. 19.
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If, on the contrary, we. wants to damp the action of the induced current, the magnetic shunts will be placed between the branches of the core, as described above, relative to hyperbolic switching; or else, electric shock absorbers will be available, as shown in Fig. 19, where the om has taken as an example of an electric shock absorber a coil s.
These electric shock absorbers lend themselves very well to the regulation of the commutation, because one can very easily modify their electric constants, and consequently, their damping action. They are applicable both to various types of conjugate inductors and to conjugate or non-conjugate switching transformers.
A modification of the embodiments shown in Figs. 18 and 19, consists in eliminating the main short-circuited turn S on the fixed core as well as the middle branch of the latter, and thus obtaining the arrangements shown in Figs. 20 and 21 corresponding respectively to those of Figs. 18 and 19. The fixed cores can then be considered as simple conjugate inductors, the excitation of which is provided by one or more non-switching sections of the armature.
Of course, it is possible to combine with the arrangements described above the auxiliary devices described in relation to hyperbolic switching, devices which tend to reduce the leakage induction lines of the switching section, for example those which pass through the ends. teeth, by means of massive conductive plates shaving the armature those which go from one wall to the other of the notch, by means of special shock absorbers, in the shape of 8, and those surrounding the lateral involute connections, by means of shock absorbers following the shape of the involutes.
Many other combinations are possible between the arrangements indicated in the present invention, and modifications can be made to these devices, without departing from the scope of the present invention.