BE1026815B1 - Bouton-pression étanche - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un bouton-pression (1) comprenant une partie mâle (6) s'engagent dans la partie femelle (2) par pression, le bouton-pression (1) étant étanche par un dépôt d'un matériau d'étanchéité (11), d'une part sur une collerette (33) et au pied d’une tige de rivetage (3) coiffée par une calotte (4) de la partie femelle (2), et d'autre part, dans un renfoncement inférieur (81) d'une base (8) prolongeant et entourant un clou de rivetage (7) de la partie mâle (6).

Description

Bouton-pression étanche

Domaine technique

La présente invention concerne un bouton-pression.

Art antérieur

De nos jours, les boutons-pression sont utilisés dans de très nombreuses applications, notamment comme système de fermeture de vêtements. Il est connu qu’un bouton-pression est composé de quatre pièces généralement appelées « partie calotte », « boîtier », « boule » et « œillet de boule » qui sont assemblées deux à deux sur des bandes porteuses pour former des parties dites « femelle » et « mâle » aptes à s’engager l’une dans l’autre par pression. Une bande porteuse peut par exemple être une première partie de vêtement et une autre bande porteuse peut par exemple être une deuxième partie de vêtement.

Un défaut d’un bouton-pression traditionnel est qu’il n’est pas étanche. Or, dans le cadre de certaines applications militaires, sportives et/ou maritimes, il est nécessaire de disposer d’éléments d’habillage qui soient étanches.

Des boutons-pression plus ou moins étanches ont donc été développés par le passé.

En particulier, le brevet européen de numéro de publication EP0401574B1 divulgue un bouton-pression étanche muni de premiers éléments d’étanchéité composés d’agent d’étanchéité dans la calotte, dans un œillet de la calotte, dans une boule de forme adaptée, ainsi que d’un disque de matière élastique agencé dans chacune des parties femelle et mâle, lors de leur assemblage sur une bande porteuse.

Un défaut de ce bouton-pression est sa complexité structurelle et la nécessité d’utiliser différents modèles de disques préfabriqués qui correspondent à différents modèles de pièces utilisés. Un autre défaut de

BE2018/5837 ce bouton-pression est qu’il se crée des fuites au niveau du boutonpression : il n’est pas étanche.

Résumé de l’invention

Un objet de l’invention est fournir un bouton-pression qui soit particulièrement étanche et structurellement simple à fabriquer.

À cet effet, l’invention propose un bouton-pression comprenant : une partie femelle comprenant :

• une partie de rivetage supérieure comprenant : une tige de rivetage ;

une collerette prolongeant et entourant une extrémité supérieure de la tige de rivetage ;

une calotte couvrant la collerette et l’extrémité supérieure de la tige de rivetage ;

• un boîtier, et comprenant :

une ouverture supérieure pour accueillir au moins une partie de la tige de rivetage ;

une ouverture inférieure ;

des éléments de fermeture;

une partie mâle comprenant :

• une partie de rivetage inférieure comprenant : un clou de rivetage en forme de tige, et comprenant une extrémité supérieure ;

une base en forme de collerette prolongeant et entourant une extrémité inférieure du clou de rivetage ;

• une pièce d’emboîtement par pression, et comprenant : une excroissance dimensionnée pour s’engager dans l’ouverture inférieure et coopérer avec les éléments de fermeture ;

un emplacement de positionnement pour accueillir l’extrémité supérieure du clou de rivetage ;

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- 3 caractérisé en ce que le bouton-pression comprend en outre un premier élément d’étanchéité recouvrant au moins partiellement une surface inférieure de la collerette et une surface extérieure de l’extrémité supérieure de la tige de rivetage et un deuxième élément d’étanchéité situé au moins partiellement dans un renfoncement inférieur de la base qui entoure l’extrémité inférieure du clou de rivetage.

Le bouton-pression selon l’invention permet de fournir une étanchéité particulièrement bonne lors de son utilisation pour attacher deux bandes porteuses, par exemple deux parties de vêtement. En effet, la souplesse des éléments d’étanchéité permet que le bouton-pression épouse étroitement les bandes porteuses au niveau du pourtour des points de perforation. Ce contact ajusté forme une barrière pour un liquide qui pénétrerait par la périphérie de la base ou de la calotte et glisserait le long des bandes, par exemple, par capillarité.

En outre, l’agencement des éléments d’étanchéité par rapport aux autres éléments du bouton-pression, notamment le recouvrement de la surface inférieure de la collerette et de la surface extérieure de l’extrémité supérieure de la tige par le premier élément d’étanchéité et la présence du deuxième étanchéité dans un creux de la base, permet d’éviter les infiltrations entre les éléments d’étanchéité et les autres éléments du bouton-pression.

Ainsi, la partie de rivetage inférieure se distingue avantageusement des pièces semblables connues qui comprennent une base annulaire essentiellement plate, sans emplacement adéquat pour y déposer du matériau d’étanchéité. Dans ce cas, contrairement à l’invention, il n’est pas possible de déposer un matériau d’étanchéité qui épouse convenablement la forme de la base, d’où l’usage dans le brevet cité en art antérieur d’un disque de matière élastique.

En outre, le bouton-pression selon la présente invention est structurellement simple à fabriquer car il est simplement nécessaire de

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- 4 prévoir une partie de rivetage inférieure munie du renfoncement inférieure en sa base, et puis de déposer du matériau d’étanchéité formant les éléments d’étanchéité dans ce renfoncement inférieure et au niveau de la partie de rivetage supérieure.

Il s’ensuit que le bouton-pression selon l’invention est plus simple, plus rapide et moins coûteux à fabriquer.

Le bouton-pression décrit ci-dessus comprend les pièces d’un bouton-pression traditionnel, à savoir :

une « partie calotte » consistant en la partie de rivetage supérieure, un « boîtier » consistant en le boîtier, une « boule » consistant en la pièce d’emboîtement par pression, et un « œillet de boule » consistant en la partie de rivetage inférieure.

Dans le cadre de ce document, le terme « pièces » d’un boutonpression fait de préférence référence à ces quatre éléments. Chacune de ces pièces peut être fabriquée en différents matériaux, préférentiellement, métalliques. Une calotte d’un matériau non métallique ne se départirait toutefois pas du cadre de l’invention.

La présente invention n’est en aucun cas limitée à un boutonpression sous forme assemblée ou non sur des bandes porteuses. Un ensemble des pièces susdites pour former bouton-pression entre dans le cadre de l’invention, de même que cet ensemble de pièces fixées sur des bandes porteuses.

Le boîtier et la pièce d’emboîtement par pression sont, de préférence, des pièces standards non modifiées utilisées classiquement pour un bouton-pression. Vu que le cœur de la présente invention ne repose de préférence pas sur ces pièces, celles-ci seront peu commentées dans le présent document. La coopération de l’excroissance avec les éléments de fermetures sont notamment connus et permet de maintenir l’excroissance dans le boîtier après qu’une pression ait été exercée sur la partie mâle pour l’engager dans la partie femelle. L’accomplissement de

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- 5 cet engagement est typiquement marqué par un « clic ». Les éléments de fermeture d’u boîtier comprennent préférentiellement au moins un ressort pour mettre en œuvre cet effet technique.

Dans le cadre du présent document, le terme « rivetage » fait préférentiellement référence à un assemblage à l’aide d’une pièce rivet comprenant une tige cylindrique, de préférence métallique, susceptible d’être pleine ou creuse, munie d’une tête d’une section transverse plus large que celle de la tige. Dans le cadre de l’invention, le bouton-pression comprend deux telles pièces, à savoir les parties de rivetage supérieure et inférieure, dont les têtes sont respectivement la collerette coiffée de la calotte, et la base.

La tige et le clou de rivetage sont de préférence cylindriques et creux. Préférentiellement, la tige de rivetage s’étend le long d’un axe perpendiculaire à la collerette, et le clou de rivetage s’étend le long d’un axe perpendiculaire à la base. La collerette en tant que telle s’étend préférentiellement sur toute une face concave inférieure de la calotte. Une collerette localisée dans le prolongement de la tige de rivetage ne se départirait toutefois pas du cadre de l’invention. En particulier, dans ce cas, et plus généralement dans le cas où la collerette ne s’étend pas essentiellement sur la face concave inférieure susdite de la calotte, le premier élément d’étanchéité s’étend également radialement au-delà de la collerette, sur cette face concave.

Dans le cadre du présent document, un « élément d’étanchéité » est un élément souple et étanche à l’eau. Il est de préférence conçu pour épouser étroitement la surfaces des éléments du bouton-pression sur laquelle il est fixé. Il est fait d’un matériau d’étanchéité. Le premier et le deuxième éléments d’étanchéité sont de préférence fait du même matériau d’étanchéité. Préférentiellement, le matériau d’étanchéité est hydrophobe.

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- 6 Dans le cadre du présent document, la tige de rivetage comprend une extrémité inférieure et une extrémité supérieure. Elle comprend en outre une partie de tronçon supérieure qui jouxte son extrémité supérieure.

Dans le cadre du présent document, le clou de rivetage comprend une extrémité inférieure et une extrémité supérieure. Il comprend en outre une partie de tronçon inférieur qui jouxte son extrémité inférieure.

De préférence, le premier élément d’étanchéité au voisinage de la jonction entre la collerette et la tige de rivetage, c’est-à-dire, au niveau de l’extrémité supérieure de la tige de rivetage, a la forme d’une portion annulaire conique entourant la partie de tronçon supérieure de la tige de rivetage, s’évasant en se rapprochant de son extrémité supérieure, de façon à obtenir une épaisseur plus importante du premier élément d’étanchéité autour d’un point de perforation d’une bande porteuse par la tige de rivetage, lorsque la partie femelle est assemblée sur cette bande porteuse. Cette forme de portion annulaire conique est visible sur les figures 1,2 et 5.

L’usage, dans le présent document, du verbe « comprendre », du verbe « inclure », de leurs variantes, ainsi que ses conjugaisons, ne peut en aucune façon exclure la présence d’éléments autres que ceux mentionnés. De façon semblable, l’usage, dans ce document, d’un article indéfini « un », « une », ou d’un article défini « le », « la » ou « I’ », pour introduire un élément n’exclut pas la présence d’une pluralité de ces éléments.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la base comprend un anneau ayant une surface essentiellement plane, et ayant un bord intérieur circulaire se prolongeant radialement de façon à former le renfoncement inférieur; et le renfoncement inférieur se prolonge en l’extrémité inférieure du clou de rivetage.

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- 7 Dans un mode de réalisation de l’invention, le bord intérieure circulaire de l’anneau est la continuation directe radiale du renfoncement inférieure. Grâce à cela, la base est particulièrement simple à fabriquer et situe précisément le renfoncement inférieur au voisinage direct de l’extrémité inférieure du clou de rivetage, celle-ci étant opposée à l’extrémité supérieure, le long d’une direction d’extension du clou de rivetage. La base se compose essentiellement d’un anneau dans lequel est pratiqué le renfoncement inférieur, celui-ci étant agencé autour d’une tronçon inférieure du clou de rivetage.

Le renfoncement inférieur et la tronçon inférieure du clou de rivetage bordent préférentiellement un espace en forme de cuvette annulaire rempli, au moins partiellement, de matériau d’étanchéité.

Avantageusement, la forme du renfoncement est adaptée pour servir de cuvette accueillant une quantité de matériau d’étanchéité qui est, de préférence, déposée sous forme fluide et apte à durcir, ce qui permet au deuxième élément d’étanchéité d’être particulièrement bien adaptée à la forme de la partie de rivetage inférieure. La forme de cuvette permet de déposer une quantité suffisante et prédéterminée de matériau d’étanchéité. Ainsi, selon ce mode de réalisation préféré, le tronçon inférieur du clou de rivetage est complètement entouré du deuxième élément d’étanchéité épaisse de matériau d’étanchéité. Ceci permet, d’obtenir une étanchéité particulièrement bonne du bouton-pression au niveau d’un point de perforation d’une bande porteuse sur laquelle la partie mâle est fixée.

Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, la base comprend une protubérance supérieure, préférentiellement annulaire, située radialement entre le renfoncement inférieur et l’anneau. De préférence, elle entoure et prolonge radialement le renfoncement inférieur.

De façon avantageuse, ce mode de réalisation particulier est adapté à une pièce d’emboîtement par pression dont l’excroissance est de forme annulaire, celle-ci surmontant de préférence la protubérance lorsque

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- 8 la partie mâle est assemblée sur une bande porteuse, de sorte qu’elle est compressée entre la protubérance et l’excroissance. Dans le cas, où la pièce d’emboîtement comprend des excroissances creuses, la bande porteuse est compressée inférieurement par la protubérance dans l’excroissance, ceci formant une sorte de barrière de matériau compressée entourant l’assemblage du clou de rivetage avec la pièce d’emboîtement par pression, en particulier, autour d’un point de perforation de la bande porteuse par le clou de rivetage. Cette barrière contribue donc à empêcher une infiltration fluidique par ce point de perforation.

Un bouton-pression comprenant une base munie de cette protubérance supérieure, sans renfoncement inférieur, ni aucun dépôt de matériau d’étanchéité est bien sûr possible et peu coûteux. Cependant, la barrière susdite formée par une compression du matériau de la bande porteuse seule ne suffit pas pour obtenir une excellente étanchéité. Un tel bouton-pression se départit donc du cadre de l’invention, mais peut sans peine être envisagé pour des applications moins exigeantes d’un point de vue étanchéité.

De préférence, ce mode de réalisation particulier de l’invention se combine avec le mode de réalisation préféré susdit, la base comprend un anneau s’étendant de façon essentiellement plane, et dont un bord intérieur circulaire se prolonge radialement en la protubérance supérieure, qui elle-même entoure et se prolonge radialement en le renfoncement inférieur, qui lui-même se prolonge en un tronçon inférieure du clou de rivetage qui se prolonge en l’extrémité inférieure. Cette combinaison de modes de réalisations est illustrée en figures 6 et 7.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la calotte comprend un rebord, de préférence ouvert, bordant de façon circonférentielle la collerette.

Par le terme « ouvert » en parlant du rebord, il faut préférentiellement comprendre que le rebord n’est pas refermé sur lui

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- 9 même ou sur la calotte, et qu’il comprend une extrémité courbe, préférentiellement circulaire, libre. Un tel rebord présente préférentiellement un profil de section en forme de « C » tel qu’il est illustré par exemple aux figures 1,2 et 5. Ce rebord forme donc un creux permettant de recevoir une extrémité radiale extérieure du premier élément d’étanchéité.

De façon avantageuse, un tel rebord, de préférence ouvert, permet d’éviter un écoulement du matériau d’étanchéité, lorsqu’il est déposé sous une forme liquide, hors de la partie de rivetage supérieure, vu qu’il est retenu de façon circonférentielle par le rebord ouvert.

Préférentiellement, le premier élément d’étanchéité : recouvre, partiellement ou totalement, la face inférieure de la collerette, est bordé de façon circonférentielle par le rebord, et s’étend dans une cavité du rebord, cette cavité étant de préférence bordée par un espace intérieur d’une forme en « C » d’un profil de section du rebord.

Ainsi, et avantageusement, le premier élément d’étanchéité recouvre toute la face inférieure de la collerette en contact avec une bande porteuse lorsque la partie femelle est assemblée, et préférentiellement tout espace entre le dessus de la calotte et la bande porteuse, de façon à empêcher toute infiltration fluidique sous la calotte et à garantir l’étanchéité de la partie femelle du bouton-pression.

Selon un mode de réalisation de la pièce d’emboîtement par pression, l’excroissance est d’une forme annulaire. Ce type de pièce est connu d’un homme du métier et représente environ 80% des profils de « boules » couramment utilisés pour fabriquer des boutons-pression.

Dans ce cas, préférentiellement : l’emplacement de positionnement consiste en un orifice de la pièce entouré et surmonté par l’excroissance ; et l’extrémité supérieure est fermée.

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Par une extrémité « fermée », il faut de préférence entendre une extrémité d’une forme de tige creuse cylindrique dont les parois se referment sur elles-mêmes en leur extrémité, et ce préférentiellement de façon lisse. Une telle terminaison supérieure est illustrée par exemple aux figures 3 à 8 introduites dans la suite du présent document.

La fermeture de l’extrémité supérieure est avantageuse en vue d’une meilleure étanchéité du bouton-pression car elle se positionne dans l’emplacement de positionnement de la pièce d’emboîtement qui consiste en un orifice. La fermeture contribue à empêcher une infiltration fluidique dans le clou de rivetage ou dans la pièce d’emboîtement.

De façon préférée, l’orifice est pratiqué dans une plateforme centrale d’une forme de disque de la pièce d’emboîtement par pression, cette plateforme centrale étant entourée et prolongée radialement par l’excroissance d’une forme annulaire. Préférentiellement, une bordure annulaire entoure et se prolonge radialement à partir de l’excroissance. Dans ce cas, la plateforme centrale s’étend sur un premier plan et la bordure annulaire s’étend sur un deuxième plan. Préférentiellement, selon une forme préférée de réalisation, ces premier et deuxième plans sont identiques. Cette forme de réalisation préférée est notamment représentée en figure 8 ci-après introduite. Un avantage de cette forme de réalisation préférée est que le bouton-pression est alors d’autant plus étanche car la plateforme centrale et la bordure annulaire s’appuient toutes deux à plat sur une bande porteuse lorsque la partie mâle est fixée sur celle-ci. Cette forme de réalisation préférée n’est cependant aucunement limitative du cas où les premier et deuxième plans ne sont pas confondus. Les figures 3 à 7 ci-après introduites illustrent le cas où la plateforme centrale et la bordure annulaire ne s’entendent pas selon un même plan.

Préférentiellement, selon le mode de réalisation de la pièce d’emboîtement par pression où l’excroissance est d’une forme annulaire, l’orifice de la pièce d’emboîtement par pression est d’une section

BE2018/5837 essentiellement égale à une section du clou de rivetage, ce qui permet d’obturer tout passage éventuel pour un fluide entre le clou de rivetage et la pièce d’emboîtement de façon à contribuer davantage en l’étanchéité du bouton-pression.

Selon un autre mode de réalisation de la pièce d’emboîtement par pression, l’excroissance est d’une forme sphérique. Ce type de pièce est connu d’un homme du métier. Ce profil de « boule » est couramment utilisés pour fabriquer des boutons-pression.

Dans ce cas, préférentiellement : l’emplacement de positionnement consiste en un orifice de la pièce s’engageant inférieurement dans l’excroissance ; et l’extrémité supérieure est ouverte.

Dans le cadre de ce document, par une extrémité et/ou une extrémité « ouverte », il est préférentiellement entendu une extrémité et/ou une extrémité circulaire d’une forme de tige creuse cylindrique qui ne se referme pas sur elle-même, contrairement au cas d’une extrémité et/ou extrémité fermée.

L’excroissance est de préférence alignée axialement avec le clou de rivetage. L’extrémité supérieure se loge inférieurement dans l’excroissance, lorsque la partie mâle est fixée sur une bande porteuse, cette extrémité étant préférentiellement complètement recouverte par l’excroissance. L’extrémité supérieure peut donc être ouverte, ce qui est préférable pour perforer plus aisément la bande porteuse susdite et être logée dans l’orifice de la pièce d’emboîtement par pression.

Dans un mode de réalisation de l’invention, le premier et/ou deuxième élément d’étanchéité comprend un matériau polymère, par exemple un silicone.

Dans un mode de réalisation de l’invention, le premier et/ou deuxième élément d’étanchéité est fait d’un matériau ayant un module de Young inférieure à 1000 MPA, de préférence inférieur à 100 MPA. Cela

BE2018/5837 permet que l’élément d’étanchéité épouse particulièrement bien les autres éléments du bouton-pression et la bande.

Dans un mode de réalisation de l’invention, le premier et/ou deuxième élément d’étanchéité est fait d’un matériau pouvant être mis en place dans le bouton-pression sous forme liquide.

Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le matériau d’étanchéité est un matériau liquide à une température de 20°C et, de préférence, apte à durcir en moins de vingt minutes, plus préférentiellement en moins de dix minutes.

Avantageusement, le matériau d’étanchéité peut être déposée aux emplacements appropriés susdits de la partie de rivetage supérieure et dans le renfoncement inférieur, de sorte qu’il épouse particulièrement bien la forme de ces pièces et sèche progressivement pour former le premier élément d’étanchéité et le deuxième élément d’étanchéité. Plus préférentiellement, le matériau d’étanchéité comprend un silicone à deux composants vulcanisant par addition.

De façon plus préférée, le matériau d’étanchéité consiste en du Plastiform ® contenant du vinyle, de l’acide silicique et des matières d’agrégation.

Avantageusement cette matière est connue, simple et sûre à utiliser. La polymérisation de ce silicone est réalisée simplement dans un injecteur, sans échauffement, ni odeur, sans besoin d’oxygène, ni de chaleur. Le temps de prise de cette matière à température ambiante de 20°C est compris entre 30 et 90 secondes, et le temps de durcissement à cette température est compris entre 7 et 9 minutes, ce qui permet un usage simple et rapide pour produire un bouton-pression selon l’invention, sans nécessité d’installation ou de dispositif particulier. En outre, cette matière d’étanchéité est qu’elle est biocompatible, non polluante et non toxique. Elle est résistante aux agents chimiques inorganiques et aux rayons UV, et épouse les surfaces sur lesquelles elle est appliquée, au micron près. Pour

BE2018/5837 toute ces raisons cette matériau d’étanchéité convient avantageusement pour être déposée sur un bouton-pression selon l’invention.

Selon un mode de réalisation du boîtier, celui-ci comprend une face supérieure et une face inférieure parallèles entre elles et assemblées par une paroi latérale, l'ouverture supérieure étant comprise dans la face supérieure et l’ouverture inférieure étant comprise dans la face inférieure. De tels boîtiers sont connus d’un homme du métier, avantageusement simple et peu coûteux à utiliser parmi les pièces du bouton-pression.

La présente invention propose aussi un élément d’habillement comprenant un bouton-pression selon l’invention, une première et une deuxième bandes de support, et caractérisé en ce que :

la partie femelle est fixée sur la première bande de support, de sorte que :

• d’une part, la calotte et la collerette, et d’autre part, le boîtier, s’appuient respectivement de part et d’autre de la première bande de support, • la tige de rivetage traverse l’ouverture supérieure du boîtier et un point de perforation de la première bande de support, • une extrémité inférieure de la tige de rivetage est immobilisée par rivetage dans le boîtier ;

la partie mâle est fixée sur la deuxième bande de support, de sorte que :

• la base et la pièce s’appuient respectivement de part et d’autre de la deuxième bande de support, • le clou de rivetage traverse un point de perforation de la deuxième bande de support ;

• l’extrémité supérieure du clou de rivetage est immobilisée dans l’emplacement de positionnement.

Le terme « élément d’habillement » fait référence de préférence à tout élément utilisé pour un habillement humain. Des exemples d’un

BE2018/5837 d’élément d’habillement sont des vêtements, des chaussures, des sacs, des chapeaux, etc. En particulier, la présente invention propose aussi un vêtement étanche en tant qu’un tel élément d’habillement. De façon plus préféré ce vêtement étanche est un vêtement miliaire.

L’ensemble de tous les modes de réalisation et l’ensemble des avantages du bouton-pression selon la présente invention se transposent mutatis mutandis au présent élément d’habillement, et en particulier, au présent vêtement étanche.

Le bouton-pression de l’élément d’habillement est assemblé et fixé sur cet élément d’habillement. Les caractéristiques susmentionnées de la fixation des parties femelle et mâle sur les bandes porteuses suivent d’un rivetage de la tige et du clou de rivetage à travers les première et deuxième bandes porteuses respectivement, tel qu’il est illustré, par exemple, aux figures 1 à 4.

La présente invention propose également une méthode de fabrication d’un bouton-pression l’invention comprenant :

une étape de fabrication du premier élément d’étanchéité consistant en une étape de dépôt d’une quantité du matériau d’étanchéité sous forme fluidique sur la face inférieure de la collerette, une étape de fabrication de le deuxième élément d’étanchéité consistant en une étape de dépôt d’une autre quantité du matériau d’étanchéité sous forme fluidique dans le renfoncement inférieur de la base, une étape de durcissement du matériau d’étanchéité.

La méthode de fabrication comprend en outre des étapes de fabrication de la partie de rivetage supérieure, du boîtier, de la partie de rivetage inférieure et de la pièce d’emboîtement par pression.

Les différents sous-modes de réalisation préférés et avantages du bouton-pression selon le mode de réalisation très préféré de l’invention

BE2018/5837 susmentionné se transposent mutatis mutandis à la présente méthode de fabrication.

En particulier, et préférentiellement, ce matériau d’étanchéité consiste en un silicone à deux composants vulcanisant par addition, plus préférentiellement en du Plastiform ®.

Un avantage majeur de cette méthode de fabrication est qu’elle permet d’obtenir un premier élément d’étanchéité et un deuxième élément d’étanchéité qui s’adapte extrêmement bien à la géométrie du renfoncement inférieure, de la face inférieure de la collerette et de la surface extérieure de la tronçon supérieur de la tige de rivetage, car le matériau d’étanchéité est déposée sous une forme fluide qui durcit en peu de temps. De cette façon, lors de l’assemblage du bouton-pression sur des bandes porteuse, le premier élément d’étanchéité et le deuxième élément d’étanchéité couvrent complètement le pourtour des points de perforation de la tige et du clou de rivetage à travers ces bandes porteuses, quelque soient les éventuels défauts de forme de la base, de la collerette ou de la tige de rivetage consécutif à leur fabrication.

Préférentiellement, les étapes de cette méthode de fabrication sont automatisées. Le matériau d’étanchéité formant le premier élément d’étanchéité et le deuxième élément d’étanchéité est préférentiellement déposée par une unité robotique. Celle-ci est préférentiellement calibrée pour déposer exactement la quantité et l’autre quantité à leur emplacement respectif en fonction du modèle et de la taille du bouton-pression à fabriquer.

La présente invention propose également une utilisation d’un silicone à deux composants vulcanisant par addition, préférentiellement du Plastiform ®, pour fabriquer un bouton-pression.

Brève description des figures

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la

BE2018/5837 compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées parmi lesquelles :

la figure 1 illustre une vue schématique d’une partie femelle non assemblée d’un bouton-pression selon un mode de réalisation préféré de l’invention ;

la figure 2 illustre une vue de la partie femelle illustrée en figure 1 assemblée ;

la figure 3 illustre une vue schématique d’une partie mâle non assemblée d’un bouton-pression selon un mode de réalisation préféré de l’invention ;

la figure 4 illustre une vue de la partie mâle illustrée en figure 3 assemblée ;

la figure 5 illustre une vue schématique d’un engagement de la partie mâle illustrée en figure 4, dans la partie femelle illustrée en figure 2 ;

la figure 6 illustre une vue schématique d’une partie mâle non assemblée d’un bouton-pression selon une combinaison d’un mode de réalisation particulier de l’invention avec un mode de réalisation préféré de l’invention ;

la figure 7 illustre une vue de la partie mâle illustrée en figure 6 assemblée ;

la figure 8 illustre une vue schématique d’une partie mâle non assemblée d’un bouton-pression selon une forme de réalisation préféré de l’invention.

Les dessins des figures ne sont pas à l’échelle. Généralement, des éléments semblables sont dénotés par des références semblables dans les figures. Dans le cadre du présent document, les éléments identiques ou analogues peuvent porter les mêmes références. En outre, la présence de numéros ou lettres de référence aux dessins ne peut être

BE2018/5837 considérée comme limitative, y compris lorsque ces numéros ou lettres sont indiqués dans les revendications.

Description détaillée de modes de réalisation particuliers de l’invention

Dans le cadre du présent document, de préférence, les termes « supérieur » et « inférieur » sont utilisés de façon semblable aux termes « premier » et « deuxième » pour distinguer deux éléments analogues, et/ou plus préférentiellement, pour indiquer une position générale d’un élément par rapport à un autre lorsque les parties mâle et/ou femelle et/ou le bouton-pression entier sont assemblées le long d’un axe fictif. Dans ce cas, le terme « supérieur » fait référence à une situation le long de l’axe, et le terme « inférieur » fait référence à une situation opposée le long de cet axe. Plus spécifiquement dans le cadre des figures représentées, l’axe fictif, non représenté, est vertical, orienté du bas vers le haut, les éléments « supérieurs », situés au-dessus, surmontant des éléments « inférieurs », situés en-dessous. Ces termes et ces représentations ne sont en aucun cas limitative d’un agencement rigide des pièces de bouton-pression les une par rapport aux autres. En particulier, un bouton-pression selon l’invention peut se présenter tant sous forme de pièces détachées, que sous forme assemblée sur un élément d’habillage sans sortir du cadre de l’invention.

De façon plus générale, ’invention n’est pas limité aux réalisations particulières décrites dans le présent document, ni limitée par les figures. Les dessins et/ou figures décrits ne sont que schématiques et ne sont pas limitants. En particulier, les figures représentent des vues en coupe de pièces du bouton-pression selon un plan contenant l’axe fictif commenté. Ces pièces ont préférentiellement essentiellement une symétrie de rotation autour de l’axe fictif. Même si cela n’est pas clairement visible sur les figures, ces pièces présentent généralement localement un profil de

BE2018/5837 révolution autour de cet axe fictif, typiquement ellipsoïdal, cylindrique ou annulaire.

Les figures 3, 4 et 5 ci-après commentées illustrent une pièce d’emboîtement par pression dont l’excroissance est de forme annulaire. Une autre pièce d’emboîtement par pression, par exemple, dont l’excroissance serait de forme sphérique, ne se départirait cependant pas de l’invention, tel que décrit dans le résumé de l’invention.

La figure 1 illustre une partie femelle 2 non assemblée d’un bouton-pression selon un mode de réalisation préféré de l’invention. La partie femelle 2 comprend :

• une partie de rivetage supérieure 21 comprenant :

une tige de rivetage 3 de forme essentiellement cylindrique s’étendant autour d’un axe fictif, comprenant deux extrémités ciaprès nommées extrémités supérieure 31 et inférieure 32, cette dernière étant libre et ouverte ;

une collerette 33 qui entoure une extrémité supérieure 31 de la tige de rivetage 3, et qui la prolonge par propagation autour d’un plan perpendiculaire à l’axe fictif ;

une calotte 4 dont une face concave inférieure coiffe la collerette 33 et l’extrémité supérieure 31 de la tige de rivetage 3, et dont un rebord 41 annulaire de section en forme de « C » borde de façon circonférentielle la collerette 33 ;

un premier élément d’étanchéité 35 de forme annulaire composé d’un matériau d’étanchéité 11 recouvrant une face inférieure de la collerette 33 opposée à la calotte 4 en s’étendant radialement de la tige de rivetage 3 jusque dans une cavité du rebord 41 de la calotte 4, le premier élément d’étanchéité recouvrant également une partie de la surface extérieure d’un tronçon supérieur 34 de la tige de rivetage 3;

• un boîtier 5 partiellement creux de forme annulaire, et comprenant :

BE2018/5837 une face supérieure 54 et une face inférieure 55 essentiellement planes, parallèles et assemblées par l’intermédiaire d’une paroi latérale 56 localement cylindrique ;

une ouverture supérieure 51 dans la face supérieure 54, cette ouverture supérieure 51 ayant une forme de disque et étant dimensionnée pour accueillir la tige de rivetage 3 ;

une ouverture inférieure 52 dans la face inférieure 55 et cette ouverture inférieure 52 ayant une forme de disque et étant dimensionnée pour accueillir une excroissance annulaire(décrite cidessous);

des éléments de fermeture 53 comprenant des ressorts agencés de façon annulaire à l’intérieure du boîtier 5, adjacents à l’ouverture inférieure 52, et aptes à coopérer avec l’excroissance ;

alignés de part et d’autre d’une bande porteuse 20 sur laquelle la partie femelle 2 est destinée à être fixée.

La figure 2 illustre la partie femelle 2 illustrée en figure 1 après l’assemblage de la partie de rivetage supérieure 21 et du boîtier 5 sur la bande porteuse 20. D’une part, la calotte 4 et la collerette 33, et d’autre part, le boîtier 5, de façon plus précise, sa face supérieure 54, s’appuient respectivement de part et d’autre de la bande de support 20, la tige de rivetage 3 traversant la bande porteuse 20 par un point de perforation 20’ de celle-ci, de sorte qu’une tronçon inférieure de la tige de rivetage 3 pénètre dans le boîtier 5 par l’ouverture supérieure 51. Cette configuration de la partie femelle 2 est obtenue par alignement le long de l’axe fictif de la tige de rivetage 3, et des ouvertures 51 et 52, de part et d’autre de la bande porteuse 20. La partie de rivetage supérieure 21 et le boîtier 5 sont alors encadrés par outil qui les presse le long de l’axe fictif, de part et d’autre de la bande porteuse 20, de sorte que la tige de rivetage 3 perce la bande porteuse 20 en le point de perforation 20’, et rentre partiellement par l’ouverture supérieure 51 du boîtier 5, son extrémité inférieure 32 subissant

BE2018/5837 ainsi une compression la déformant et la roulant dans le boîtier 5, de sorte qu’elle est immobilisée dans celui-ci.

La figure 3 illustre une partie mâle 3 étant non assemblée d’un bouton-pression selon un mode de réalisation préféré de l’invention. La partie mâle 3 comprend :

• une partie de rivetage inférieure 61 comprenant :

un clou de rivetage 7 de corps de forme cylindrique s’étendant autour de l’axe fictif, d’une forme de tige cylindrique, comprenant, d’une part, une extrémité supérieure 71 fermée, libre, de forme légèrement pointue et arrondie en son extrémité, et d’autre part, un tronçon inférieure 73 cylindrique qui est bordée inférieurement par une extrémité inférieure 72 circulaire ;

une base 8 en forme de collerette entourant l’extrémité inférieure 72 du clou de rivetage 7, et la prolongeant par propagation autour d’un plan perpendiculaire à l’axe fictif, cette base 8 étant d’une forme particulière car elle comprend un anneau 83 s’étendant essentiellement de façon plane sur le plan, dont un bord intérieur circulaire est prolongé radialement par un renfoncement inférieur 81, qui lui-même entoure et se prolonge par l’extrémité inférieure 72 du clou de rivetage 7, de sorte qu’il existe un espace en forme de cuvette annulaire bordé par une surface externe de la tronçon inférieur 73 et par le renfoncement inférieur 81 ;

un deuxième élément d’étanchéité 82 du matériau d’étanchéité 11 déposée dans le renfoncement inférieur 81, et comblant au moins partiellement un espace en forme de cuvette annulaire ;

• une pièce 9 d’emboîtement par pression, appelée « boule », ayant une forme de révolution et une ouverture inférieure, et comprenant :

une excroissance 91 de forme annulaire dimensionnée pour s’engager dans l’ouverture inférieure 52 et pour coopérer avec les éléments de fermeture 53 ;

BE2018/5837 une bordure annulaire 93 entourant et se prolongeant de façon radiale à partir de l’excroissance 91, en s’étendant selon un plan perpendiculaire à l’axe fictif ;

une plateforme centrale 94 d’une forme de disque, entouré et prolongé radialement par l’excroissance 91 ;

un emplacement de positionnement 92 consistant en un orifice en forme de disque pratiqué dans la plateforme centrale 94 et dimensionné pour accueillir l’extrémité supérieure 71 du clou de rivetage 7, et d’un même diamètre de section que le clou de rivetage 7, cet orifice étant surmonté de façon circonférentielle par l’excroissance 91 ;

alignés de part et d’autre d’une bande porteuse 60 sur laquelle la partie mâle 3 est destinée à être fixée.

Un exemple de réalisation particulière de la partie de rivetage inférieure 61 propose :

une longueur du clou de rivetage 7, mesurée le long de l’axe fictif, comprise entre 5,6 et 6 mm, préférentiellement de 5,8 mm ;

un diamètre de section du clou de rivetage 7, mesuré selon une droite perpendiculaire à l’axe fictif, compris entre 2,1 et 2,5 mm, de façon préférée de 2,3 mm ;

une profondeur maximale de l’espace en forme de cuvette, mesurée le long de l’axe fictif, au niveau de la surface du clou de rivetage 7, compris entre 1,5 et 1,8 mm, préférentiellement de 1,65 mm ;

un rayon d’extension annulaire du renfoncement inférieur 81, mesuré perpendiculairement à l’axe fictif, compris entre 1,7 et 1,9 mm, de façon préférée, de 1,85 mm ;

un diamètre maximal d’extension circulaire du renfoncement inférieur 81, mesuré perpendiculairement à l’axe fictif, compris entre 5,8 et 6,2 mm, de façon préférée, de 6 mm ;

BE2018/5837 un rayon d’extension annulaire de l’anneau 83, mesuré de façon perpendiculaire à l’axe fictif, compris entre 1,5 et 1,8 mm, de façon préférée, de 1,65 mm ;

un diamètre maximal d’extension circulaire de l’anneau 83, mesuré perpendiculairement à l’axe fictif, compris entre 9 et 9,6 mm, de façon préférée, de 9 mm.

Ces valeurs illustrent des dimensions particulières de la partie de rivetage inférieure 61, et ne sont aucunement limitative de la portée de l’invention. Optionnellement, le diamètre maximal d’extension circulaire de l’anneau 83 est plus grand que 9,6 mm.

La figure 4 illustre la partie mâle illustrée en figure 3 après l’assemblage de la pièce 9 d’emboîtement par pression et de la partie de rivetage inférieure 61 sur la bande porteuse 60. D’une part, la base 8, plus précisément, l’anneau 83 et une surface supérieure du deuxième élément d’étanchéité 82, et d’autre part, la pièce 9 d’emboîtement par pression, plus précisément la bordure annulaire 93, s’appuient respectivement de part et d’autre de la bande de support 60, le clou de rivetage 7 traversant la bande porteuse 60 par un point de perforation 60’ de celle-ci, de sorte que l’extrémité supérieure 71 pénètre inférieurement dans la pièce 9 d’emboîtement par pression, et traverse celle-ci, pour ressortir par l’orifice de l’emplacement de positionnement 92 et y être immobilisé. Dans ce cas, l’anneau 83 et la bordure annulaire 93 presse parallèlement la bande porteuse 60. Cet assemblage peut être obtenu par des techniques de pressage semblables à celles utilisées pour l’assemblage de la partie femelle 2.

La figure 5 illustre le bouton-pression 1 consistant en la partie femelle 2 et la partie mâle 6 assemblées illustrées aux figures 2 et 4 respectivement. La partie mâle 6 est engagée par pression dans la partie femelle 2 grâce à une coopération de l’excroissance 91 avec les ressorts des éléments de fermeture 53. Grâce au premier élément d’étanchéité 35

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- 23 et au deuxième élément d’étanchéité 82, les points de perforations 20’ et 60’ sont bordés de matériau d’étanchéité 11, empêchant une éventuelle infiltration fluidique par ces points 20’ et 60’ qui pourrait, par exemple, être due à une pluie coulant sur la face externe de la bande porteuse 20 et de la calotte 4.

La figure 6 illustre une partie mâle 3 étant non assemblée d’un bouton-pression selon une combinaison d’un mode de réalisation particulier de l’invention avec un mode de réalisation préféré de l’invention, tel que décrit dans le résumé de l’invention.

La figure 7 illustre la partie mâle illustrée en figure 6 après l’assemblage de la pièce 9 d’emboîtement par pression et de la partie de rivetage inférieure 61 sur la bande porteuse 60.

Les figures 6 et 7 se distinguent des figures 3 et 4 de façon respectives en ce que la base 8 comprend une protubérance annulaire supérieure 84 entourée et prolongée radialement par l’anneau 83, et entourant et prolongeant radialement le renfoncement inférieure 81. La protubérance annulaire supérieure 84 permet, lors de l’assemblage de la partie mâle 6 sur la bande porteuse 60’, de compresser celle-ci selon l’axe fictif, dans l’excroissance 91 de la pièce 9 d’emboîtement par pression, de façon à contribuer à l’étanchéité du bouton-pression.

La figure 8 illustre une partie mâle 3 non assemblée d’un bouton-pression selon une forme de réalisation préférée de l’invention, telle que décrite dans le résumé de l’invention.

La figure 8 se distingue de la figure 3 en ce que la plateforme centrale 94 s’étend dans un même plan que la bordure annulaire 93, ce qui permet un avantageux appui simultané de la plateforme centrale 94 et de la bordure annulaire 93 lorsque la partie mâle 3 est assemblée sur une bande porteuse 60. Cet appui permet une meilleur étanchéité globale du boutonpression assemblé.

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- 24 En résumé, la présente invention concerne un bouton-pression 1 comprenant une partie mâle 6 s’engagent dans la partie femelle 2 par pression, le bouton-pression 1 étant étanche par un dépôt d’un matériau d’étanchéité 11, d’une part sur une collerette 33 et au pied d’une tige de 5 rivetage 3 coiffée par une calotte 4 de la partie femelle 2, et d’autre part, dans un renfoncement inférieur 81 d’une base 8 prolongeant et entourant un clou de rivetage 7 de la partie mâle 6.

La présente invention a été décrite en relation avec des modes de réalisations spécifiques, qui ont une valeur purement illustrative et ne 10 doivent pas être considérés comme limitatifs. D’une manière générale, il apparaîtra évident pour un homme du métier que la présente invention n’est pas limités aux exemples illustrés et/ou décrits ci-dessus. L’invention comprend chacune des caractéristiques nouvelles ainsi que toutes leurs combinaisons.

Claims (16)

1. Revendications

   1. Bouton-pression (1 ) comprenant :

   une partie femelle (2) comprenant :

   • une partie de rivetage supérieure (21 ) comprenant :

   une tige de rivetage (3) ;

   une collerette (33) prolongeant et entourant une extrémité supérieure (31 ) de la tige de rivetage (3) ;

   une calotte (4) couvrant la collerette (33) et l’extrémité supérieure (31 ) de la tige de rivetage (3) ;

   • un boîtier (5), et comprenant :

   une ouverture supérieure (51 ) pour accueillir au moins une partie de la tige de rivetage (3) ;

   une ouverture inférieure (52) ;

   des éléments de fermeture (53);

   une partie mâle (6) comprenant :

   • une partie de rivetage inférieure (61 ) comprenant :

   un clou de rivetage (7) en forme de tige, et comprenant une extrémité supérieure (71) ;

   une base (8) en forme de collerette prolongeant et entourant une extrémité inférieure (72) du clou de rivetage (7) ;

   • une pièce (9) d’emboîtement par pression , et comprenant : une excroissance (91) dimensionnée pour s’engager dans l’ouverture inférieure (52) et coopérer avec les éléments de fermeture (53) ;

   un emplacement de positionnement (92) pour accueillir l’extrémité supérieure (71) du clou de rivetage (7) ;

   caractérisé en ce que le bouton-pression comprend en outre un premier élément d’étanchéité (35) recouvrant au moins partiellement une surface inférieure de la collerette (33) et une surface extérieure

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   - 26 de l’extrémité supérieure (31) de la tige de rivetage (3) et un deuxième élément d’étanchéité (82) situé au moins partiellement dans un renfoncement inférieur (81) de la base (8) qui entoure l’extrémité inférieure (72) du clou de rivetage (7).
2. 2. Bouton-pression (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que :

   la base (8) comprend un anneau (83) ayant une surface essentiellement plane, et ayant un bord intérieur circulaire se prolongeant radialement de façon à former le renfoncement inférieur (81 ) ; et en ce que le renfoncement inférieur (81) se prolonge en l’extrémité inférieure (72) du clou de rivetage (7).
3. 3. Bouton-pression (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la base (8) comprend une protubérance supérieure (84) située radialement entre le renfoncement inférieur (81 ) et l’anneau (83).
4. 4. Bouton-pression (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la calotte (4) comprend un rebord (41) ouvert bordant de façon circonférentielle la collerette (33).
5. 5. Bouton-pression (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le premier élément d’étanchéité (35) :

   recouvre, partiellement ou totalement, la face inférieure de la collerette (33), est bordé de façon circonférentielle par le rebord (41 ), et s’étend dans une cavité du rebord (41 ).

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6. 6. Bouton-pression (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que :

   l’excroissance (91 ) est d’une forme annulaire ; en ce que l’emplacement de positionnement (92) consiste en un orifice de la pièce (9) d’emboîtement par pression entouré et surmonté par l’excroissance (91 ) ; et en ce que l’extrémité supérieure (71 ) est fermée.
7. 7. Bouton-pression (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’orifice de la pièce (9) d’emboîtement par pression est d’une section essentiellement égale à une section du clou de rivetage (7).
8. 8. Bouton-pression (1) selon l’une quelconque des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que l’emplacement de positionnement (92) est pratiqué dans une plateforme centrale (94) d’une forme de disque, entourée et prolongée radialement par l’excroissance (91), cette plateforme centrale (94) s’étendant sur un même plan qu’une bordure annulaire (93) de la pièce (9) d’emboîtement par pression, cette bordure annulaire (93) entourant et prolongeant radialement l’excroissance (91 ).
9. 9. Bouton-pression (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à

   5, caractérisé en ce que :

   l’excroissance (91 ) est d’une forme sphérique ; en ce que l’emplacement de positionnement (92) consiste en un orifice de la pièce (9) d’emboîtement par pression s’engageant inférieurement dans l’excroissance (91) ; et en ce que l’extrémité supérieure (71 ) est ouverte.

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10. 10. Bouton-pression (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier (35) et/ou deuxième (82) élément d’étanchéité comprend un matériau polymère, par exemple un silicone.
11. 11. Bouton-pression (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier (35) et/ou deuxième (82) élément d’étanchéité est fait d’un matériau ayant un module de Young inférieure à 1000 MPA, de préférence inférieur à 100 MPA.
12. 12. Bouton-pression (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier (35) et/ou deuxième (82) élément d’étanchéité est fait d’un matériau pouvant être mis en place dans le bouton-pression sous forme liquide.
13. 13. Bouton-pression (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le bottier (5) comprend une face supérieure (54) et une face inférieure (55) parallèles entre elles et assemblées par une paroi latérale (56), l'ouverture supérieure (51 ) étant comprise dans la face supérieure (54) et l’ouverture inférieure (52) étant comprise dans la face inférieure (55).
14. 14. Elément d’habillement comprenant un bouton-pression (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend une première (20) et une deuxième (60) bandes de support, et en ce que :

    la partie femelle (2) est fixée sur la première bande de support (20), de sorte que :

    BE2018/5837 • d’une part, la calotte (4) et la collerette (33), et d’autre part, le boîtier (5), s’appuient respectivement de part et d’autre de la première bande de support (20), • la tige de rivetage (3) traverse l’ouverture supérieure (51) du boîtier (5) et un point de perforation (20’) de la première bande de support (20), • une extrémité inférieure (32) de la tige de rivetage (3) est immobilisée par rivetage dans le boîtier (5) ;

    la partie mâle (6) est fixée sur la deuxième bande de support (60), de sorte que :

    • la base (8) et la pièce (9) d’emboîtement par pression s’appuient respectivement de part et d’autre de la deuxième bande de support (60), • le clou de rivetage (7) traverse un point de perforation (60’) de la deuxième bande de support (60) ;

    • l’extrémité supérieure (71) du clou de rivetage (7) est immobilisée dans l’emplacement de positionnement (92).
15. 15. Méthode de fabrication d’un bouton-pression (1) selon l’une quelconques des revendications 1 à 13 comprenant :

    une étape de fabrication du premier élément d’étanchéité (35) comprenant une étape de dépôt de matériau d’étanchéité (11 ) sous forme liquide sur la face inférieure de la collerette (33), une étape de fabrication du deuxième élément d’étanchéité (82) consistant en une étape de dépôt de matériau d’étanchéité (11 ) sous forme liquide dans le renfoncement inférieur (81) de la base (8), une étape de durcissement du matériau (11 ).

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16. 16. Utilisation d’un silicone à deux composants vulcanisant par addition pour fabriquer un bouton-pression (1 ) selon l’une quelconque des revendications 1 à 13.