BE1022832B1

BE1022832B1 - Chaussure dotée de semelles amovibles

Info

Publication number: BE1022832B1
Application number: BE2015/5139A
Authority: BE
Inventors: Mélissa WILKET
Original assignee: Femmes Tout Terrain
Priority date: 2015-03-13
Filing date: 2015-03-13
Publication date: 2016-09-16
Also published as: EP3267829B1; WO2016146531A1; PT3267829T; ES2768772T3; EP3267829A1; BE1022832A1

Abstract

La présente invention concerne une chaussure (1) adaptable en hauteur caractérisée en ce qu’elle comporte : - une semelle souple (2) comprenant un premier moyen de fixation à l’avant de la semelle (4) et un premier moyen de fixation à l’arrière de la semelle (6) ainsi qu’une tige (10); - au moins une semelle de marche rigide (3’) interchangeable avec une première semelle de marche rigide (3), ayant un talon (11) de hauteur différente de celui de la première semelle rigide (3), chaque semelle de marche rigide (3,3’) s’étendant sur toute la longueur du pied et comprenant un second moyen de fixation à l’avant de la semelle rigide (7) complémentaire du premier moyen de fixation à l’avant de la semelle souple (4) et un second moyen de fixation à l’arrière de la semelle rigide (9) complémentaire du premier moyen de fixation à l’arrière de la semelle souple (6).

Description

Chaussure dotée de semelles amovibles Objet de l’invention [0001] La présente invention concerne une chaussure à talon bas qui peut être rapidement convertie en chaussure à talon haut et vice versa, à travers un système de semelles amovibles.

Etat de la technique [0002] Dans le domaine de la chaussure, il existe un grand nombre de brevets portant sur des chaussures ayant des talons interchangeables de manière à convertir une chaussure à talon bas en une chaussure à talon haut.

[0003] Le brevet US 5,675,916 décrit une chaussure à talons interchangeables dans laquelle le talon est vissé dans la partie arrière de la chaussure.

[0004] Cependant, dans ces brevets antérieurs, l'extrémité du talon de la chaussure est munie de moyens de montage sur lesquels les talons de différentes hauteurs peuvent être attachés.

[0005] Outre le manque d'esthétique de la chaussure dû à la présence de ces moyens de fixation, un tel dispositif présente le problème fonctionnel suivant. Lorsque l'on passe d'un talon bas vers un talon haut (ou inversement), il n'est pas tenu compte du changement de courbure de la chaussure qui doit s'adapter à la courbure du pied. Cela est particulièrement problématique pour les chaussures fermées et rigides.

[0006] En effet, lorsque l'on passe d'un talon bas où l'adhérence au sol est optimale vers un talon haut, la chaussure s'inclinera vers l'arrière, l'adhérence au sol n'étant plus optimale à l'avant de la chaussure. Inversement, lorsque l'on passe d'un talon haut où l'adhérence au sol est optimale vers un talon bas, la chaussure s'inclinera en redressant l'avant de la chaussure, la rendant courbe. Dans les deux cas de figure, l'adhérence au sol n'est pas optimale pour au moins une position du talon soit haut soit bas.

[0007] Le brevet US 5,347,730 a proposé une solution à ce problème. Il se rapporte à un dispositif apte à convertir une chaussure à talon bas en chaussure à talon haut. Dans ce dispositif, le talon bas est fixé de manière permanente à la chaussure et comporte des moyens de fixation à un talon haut amovible. Ce document divulgue une bande extensible incorporée dans la semelle de la chaussure qui, lorsque la chaussure est modifiée entre un talon haut et bas, peut être ajustée manuellement par la flexion de la semelle à un niveau de talon bas ou haut de sorte que la tige maintient la forme de la chaussure correspondant à l'état du talon soit haut soit bas.

[0008] La demande brevet US 2014/0215852 A1 propose une chaussure confortable à talon bas dont la semelle en cuir souple permet une flexion de la chaussure et comporte un renforcement à l'endroit de courbure afin de soutenir la voute plantaire du porteur. Le talon comporte un système d'attache complémentaire à celui d'un talon haut amovible.

Buts de l’invention [0009] La présente invention vise à fournir une chaussure permettant de passer d'un talon bas à un talon haut sans présenter les inconvénients de l'état de la technique.

[0010] La chaussure de l'invention présente les caractéristiques techniques permettant d'adapter la courbure de la chaussure à la courbure du pied lorsque l'on passe d'un talon bas à un talon haut ou inversement en assurant une bonne adhérence au sol quelle que soit la hauteur du talon.

Principaux éléments caractéristiques de l’invention [0011] Un premier aspect de la présente invention se rapporte à une chaussure adaptable en hauteur comportant : - une semelle souple comprenant un premier moyen de fixation à l'avant de la semelle et un premier moyen de fixation à l'arrière de la semelle ainsi qu'une tige; et - au moins une semelle de marche rigide interchangeable avec une première semelle de marche rigide, ayant un talon de hauteur différente de celui de la première semelle rigide, chaque semelle de marche rigide s'étendant sur toute la longueur du pied et comprenant un second moyen de fixation à l'avant de la semelle rigide complémentaire du premier moyen de fixation à l'avant de la semelle souple et un second moyen de fixation à l'arrière de la semelle rigide complémentaire du premier moyen de fixation à l'arrière de la semelle souple.

[0012] Des modes d'exécution préférés de l'invention comprennent en outre en combinaison une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - la semelle souple comporte en outre un premier moyen de fixation au essentiellement milieu de la semelle et la semelle de marche rigide comprend un second moyen de fixation essentiellement au milieu de la semelle rigide complémentaire du premier moyen de fixation essentiellement au milieu de la semelle souple. De préférence, ces moyens de fixation essentiellement au milieu de la semelle sont, de manière interchangeable, une fixation mâle apte à coulisser dans une gouttière complémentaire. De plus, ils s'étendent sur 5 à 80% de la longueur de la semelle, de préférence sur 10 à 50%; - le premier moyen de fixation et le second moyen de fixation comportent en outre un élément de jonction apte à relier les deux moyens de fixation entre eux ; - le premier moyen de fixation à l'avant de la semelle souple est une bordure mâle en périphérie de la semelle souple apte à se glisser dans une encoche femelle du second moyen de fixation à l'avant de la semelle rigide. De préférence, la bordure mâle et son complément encoche femelle s'étendent sur au moins 5 cm de l'avant de la semelle ; - le premier moyen de fixation à l'arrière de la semelle souple et le second moyen de fixation à l'arrière de la semelle rigide sont un système d'emboîtage élastique complémentaire par clips ; - l'épaisseur de la semelle souple est comprise entre 1 et 10 mm ; - l'épaisseur de la semelle de marche rigide est comprise entre 1 et 150 mm ; - la semelle souple est une semelle orthopédique - la chaussure comporte en outre une semelle de protection ou une semelle orthopédique ; - la chaussure est fermée et la tige comporte de préférence un élément expansible à un point de pivot entre la partie de la semelle rigide adhérant au sol et la partie s'en détachant.

Brève description des figures [0013] La figure 1 représente des vues de profil de chaussures ouvertes selon l'invention dans lesquelles une semelle souple comprenant la tige est combinée avec une semelle de marche rigide comprenant alternativement un talon haut (figure 1A) ou bas (figure 1B).

[0014] La figure 2A représente une vue du dessus d'une chaussure de l'invention dans laquelle la tige n'est pas représentée. Les semelles sont fixées l'une à l'autre par l'intermédiaire de moyens de fixations complémentaires localisés à l'avant de la semelle et à l'arrière. Une vue en coupe selon l'axe A-A est représentée à la figure 2B.

[0015] La figure 3A représente une vue du dessus d'une semelle souple selon l'invention comprenant des moyens de fixation à l'avant et à l'arrière de la semelle. Une vue en coupe selon l'axe B-B est représentée à la figure 3B.

[0016] La figure 4A représente une vue du dessus d'une semelle de marche rigide selon l'invention comprenant des moyens de fixation à l'avant et à l'arrière de la semelle. Une vue en coupe selon l'axe C-C est représentée à la figure 4B.

[0017] La figure 5A représente une vue du dessus d'une chaussure de l'invention dans laquelle la tige n'est pas représentée. Les semelles sont fixées l'une à l'autre par l'intermédiaire de moyens de fixation à l'avant, au milieu et à l'arrière de la semelle. Une vue en coupe selon l'axe D-D est représentée à la figure 5B et une vue en coupe selon l'axe D'-D' est présentée à la figure 5A.

[0018] La figure 6A représente une vue du dessus d'une semelle souple selon l'invention comprenant des moyens de fixation à l'avant, au milieu et à l'arrière de la semelle. Une vue en coupe selon l'axe E-E est représentée à la figure 6B.

[0019] La figure 7A représente une vue du dessus d'une semelle de marche rigide selon l'invention comprenant des moyens de fixation à l'avant, au milieu et à l'arrière de la semelle. Une vue en coupe selon l'axe F-F est représentée à la figure 7B.

[0020] La figure 8 représente des vues de profil de chaussures fermées de type escarpin selon l'invention. La tige comporte un élément élastique au niveau de la courbure de la chaussure. La semelle souple comprenant la tige est combinée avec une semelle de marche rigide comprenant alternativement un talon haut (figure du haut) ou un talon bas (figure du bas).

Description détaillée de l’invention Définitions [0021] Le semelage comprend les différents éléments qui se trouvent entre le pied et le sol.

[0022] La « semelle de marche » est la partie en contact avec le sol. Elle est classiquement fixée selon le cas à la première de montage (soudé), la semelle intercalaire ou directement à la tige (montage de mocassin). Dans le cadre de l'invention, la semelle de marche correspond à la semelle de marche rigide. Elle est fixée de façon amovible à la première de montage. Par « rigide » on entend que la semelle est constituée d'un matériau lui conférant une certaine rigidité par opposition à une semelle de type souple. La rigidité d'un matériau dépend de son module de Young. Le module de Young (MY) est la contrainte mécanique qui engendrerait un allongement de 100 % de la longueur initiale d’un matériau (il doublerait donc de longueur), si l’on pouvait l’appliquer réellement. Dans les faits, le matériau se déforme de façon permanente, ou se rompt, bien avant que cette valeur ne soit atteinte. Un matériau dont le module d' Young est très élevé est dit rigide. L’acier (MY = 200 Gpa ou gigapascal), le diamant (MY = 1000 Gpa), sont des matériaux très rigides, le bois (MY du chêne = 12 Gpa) l'est moins. Les matières plastiques et organiques, les mousses sont généralement peu rigides, on dit qu’elles sont souples, élastiques ou flexibles (pour un effort de flexion). La semelle de marche rigide est de préférence constituée d'un matériau plastique ou composite rigide éventuellement enrichi de fibre de carbone afin d'en augmenter la rigidité (module de Young pour la fibre de carbone haute résistance = 240 Gpa). La semelle de marche peut également être composée de bois.

[0023] La « première de montage » est la partie sur laquelle vient se monter la tige. Dans le cadre de l'invention, la première de montage correspond à la semelle souple. La semelle souple est de préférence constituée d'un matériau flexible tel que le caoutchouc naturel ou synthétique (MY compris entre 0,007 et 0,004 Gpa), le polyéthylène (MY compris entre 0,2 et 0,7 Gpa), le polyuréthane (MY compris entre 0,002 et 0,02 Gpa).

[0024] Dans le cadre de l'invention on peut considérer qu'un matériau est considéré comme rigide si son module de Young est supérieur à 1 Gpa et souple si son module de Young est inférieur à 1 Gpa.

[0025] La « première de propreté » est une fine lamelle en cuir qui est collée sur la première de montage et qui est d’une finition poussée. Elle est en contact direct avec le pied. On y grave souvent la marque du fabricant ou du détaillant et la pointure. On peut glisser en dessous une fine couche de mousse pour améliorer le confort. Lorsqu’elle ne recouvre que la partie arrière de la chaussure, elle s’appelle talonnière.

[0026] La « trépointe » est une petite bande de cuir qui est cousue ou collée sur le pourtour de la chaussure et qui recouvre la partie basse de la tige sur quelques millimètres. Elle peut être décorative avec un bord découpé de manière fantaisie. Dans les chaussures habillées, lorsqu’elle ne fait qu’une bosse pour cacher la jonction de la tige et la semelle, elle s’appelle trépointe bourrelet.

[0027] Le « cambrion » est une tige en bois (pour ne pas rouiller), en métal ou en résine qui maintient la courbe de la cambrure en avant du talon. Sur certains modèles de femme très hauts, celui-ci peut être très épais. Il a un rôle très important dans le confort de la chaussure.

[0028] Le « talon » donne de la hauteur à l’arrière des chaussures féminines.

[0029] Le « bon bout » est la fine couche de gomme ou de plastique qui se trouve sous le talon (pour les femmes) ou à l’arrière du talon (pour les hommes) et qui est destiné à être changé lorsqu’il est usé.

[0030] La « tige » est la partie extérieure de la chaussure qui recouvre le pied. Elle est composée de plusieurs parties.

[0031] « L’empeigne » ou la claque est le morceau de peausserie ou de tissu qui se trouve sur l’avant-pied.

Les « quartiers » sont les parties intérieures et extérieures de la chaussure.

[0032] La « baguette » est l’étroite bande de cuir qui vient cacher, sur le talon, le cas échéant, la couture qui rassemble les deux quartiers.

[0033] Des « moyens de fermeture » viennent agrémenter la tige pour permettre de passer le pied dans la chaussure puis de le maintenir en place. Ils ont donc une fonction de confort mais également esthétique car ils donnent à chaque chaussure un style différent.

[0034] Sur la figure 1 sont représentées des vues de profil de chaussures 1 ouvertes selon l'invention dans lesquelles une semelle souple 2 comprenant une tige 10 (composée d'une empeigne 17 et d'un quartier 18) est combinée en alternance avec une semelle de marche rigide 3,3' comprenant un talon 11 haut (figure 1A) ou bas (figure 1B). La semelle rigide 3,3' est amovible et couvre toute la longueur du pied. Elle s'adapte parfaitement à la courbure du pied et l'adhérence au niveau du sol est optimale.

[0035] La figure 2A représente une vue du dessus d'une chaussure de l'invention selon un premier mode d'exécution. La tige n'est pas représentée de manière à ce que les moyens de fixation soient visibles. Les semelles 2,3 sont fixées l'une à l'autre par l'intermédiaire de moyens de fixation complémentaires localisés à l'avant de la semelle 4,7 et à l'arrière 6,9. Une vue en coupe selon l'axe A-A est représentée à la figure 2B.

[0036] La semelle souple 2 représentée à la figure 3A comporte un premier moyen de fixation à l'avant de la semelle 4 et un premier moyen de fixation à l'arrière de la semelle 6. Une vue en coupe selon l'axe B-B est représentée à la figure 3B.

[0037] La semelle de marche rigide 3 représentée à la figure 4A comporte un premier second de fixation à l'avant de la semelle 7 et un second moyen de fixation à l'arrière de la semelle 9. Une vue en coupe selon l'axe C-C est représentée à la figure 4B.

[0038] Le moyen de fixation 4 situé à l'avant de la semelle souple 2 consiste par exemple en une bordure mâle 14 couvrant le pourtour de la semelle apte à se glisser dans une encoche femelle 15, second moyen de fixation complémentaire 7 de la semelle rigide 3.

[0039] Les moyens de fixation complémentaires 6,9 situés à l'arrière des semelles 2,3 correspondent par exemple à un système d'emboîtage élastique par clips. C'est par exemple le cas d'un élément arrondi se trouvant sur la semelle souple 2 qui est apte à se clipser dans une encoche complémentaire se trouvant sur la semelle de marche rigide 3. Les moyens de fixation 6,9 peuvent également comporter un élément de jonction 19 les reliant entre eux. Un exemple d'élément de jonction 19 est représenté sur la figure 4A et 4B. Sa partie inférieure vient coulisser dans une encoche de la semelle rigide 3 et sa partie supérieure vient se clipser dans une encoche complémentaire localisée dans la semelle souple 2.

[0040] La figure 5A représente une vue du dessus d'une chaussure de l'invention selon un deuxième mode d'exécution. La tige n'est pas représentée de manière à ce que les moyens de fixation soient visibles. Les semelles 2,3 sont fixées l'une à l'autre par l'intermédiaire de moyens de fixation complémentaires localisés à l'avant de la semelle 4,7, essentiellement au milieu 5,8 et à l'arrière 6,9. Une vue en coupe selon l'axe D'-D' montre que le premier moyen de fixation 5 situé essentiellement au milieu de la semelle souple 2 est par exemple une fixation mâle 12 apte à coulisser dans une gouttière 13, second moyen de fixation complémentaire 8 de la semelle rigide 3. Une vue en coupe selon l'axe D-D est représentée à la figure 5B.

[0041] La semelle souple 2 représentée à la figure 6A comporte un premier moyen de fixation à l'avant de la semelle 4, un premier moyen de fixation au milieu de la semelle 5 et un premier moyen de fixation à l'arrière de la semelle 6. Une vue en coupe selon l'axe E-E est représentée à la figure 6B.

[0042] La semelle de marche rigide 3 représentée à la figure 7A comporte un premier second de fixation à l'avant de la semelle 7, un second élément de fixation au milieu de la semelle 8 et un second moyen de fixation à l'arrière de la semelle 9. Une vue en coupe selon l'axe F-F est représentée à la figure 7B.

[0043] La figure 8 représente des vues de profil de chaussures 1 fermées selon l'invention. La tige 10 comporte un élément expansible 16 au point de pivot entre la partie de la semelle rigide 3 adhérant au sol et la partie s'en détachant. Cet élément expansible, composé d'un polymère présentant des propriétés élastiques tel qu'un élastomère, permet d'ajuster la tige à la courbure du pied en évitant un surplus de matière de la tige (pli) en présence d'un talon haut ou un étirement la fragilisant en présence d'un talon bas. La semelle souple 2 comprenant la tige 10 est combinée avec une semelle de marche rigide 3 comprenant alternativement un talon 11 haut (figure du haut) ou un talon bas (figure du bas).

Principaux avantages de l’invention [0044] Le fait que toute la semelle rigide soit amovible et pas uniquement le talon apporte plusieurs avantages qui sont résumés ci-après : - Le fait d'avoir une semelle rigide qui couvre tout le pied permet d'avoir des systèmes d'attache à trois endroits différents et ainsi améliorer la stabilité de la chaussure par rapport à un talon seul; - Le fait d'avoir une semelle rigide qui couvre tout le pied permet de faire varier le dessin de la semelle à loisir de manière à répondre à des demandes fonctionnelles ou esthétiques. Par exemple la semelle pourrait comporter un revêtement antidérapant en hiver et un revêtement lisse en été. De plus, la semelle pourrait présenter des couleurs et textures variées (comportant un talon compensé par exemple) afin de répondre aux critères de la mode du moment. - L'invention permet également de pouvoir s'entraîner au port d'un talon pour des personnes qui n'y sont pas habituées et de repasser aisément à un talon plat. - Cela permet de garder un style homogène malgré une variation de hauteur de semelle tant au niveau du talon que de l'entièreté de la semelle puisque la tige est la même. - L'invention est combinable avec des semelles orthopédiques qui recouvrent nécessairement toute la longueur du pied. La semelle orthopédique pourrait être combinée avec des semelles de marche rigides présentant des variantes esthétiques ou fonctionnelles; - La semelle amovible permet de respecter les dimensions du pied en réduisant les tensions exercées sur lui lors d'un changement de hauteur mais également grâce à son adaptation à l’inclinaison du pied et sa compatibilité avec des semelles orthopédiques. En somme l'invention permet de respecter la morphologie du pied à travers chaque combinaison désirée. - Le fait que toute la semelle soit amovible permet de garantir une très bonne adhérence au sol quelle que soit la hauteur du talon.

Liste des symboles de référence 1. Chaussure 2. Semelle souple 3. (3,3') Semelle de marche rigide 4. Premier moyen de fixation à l'avant de la semelle souple 5. Premier moyen de fixation essentiellement au milieu de la semelle souple 6. Premier moyen de fixation à l'arrière de la semelle souple 7. Second moyen de fixation à l'avant de la semelle rigide 8. Second moyen de fixation essentiellement au milieu de la semelle rigide 9. Second moyen de fixation à l'arrière de la semelle rigide 10. Tige 11. Talon 12. Fixation mâle 13. Gouttière 14. Bordure mâle 15. Encoche femelle 16. Élément expansible 17. Empeigne 18. Quartier 19. Elément de jonction

Claims

REVENDICATIONS

1. Chaussure (1) adaptable en hauteur caractérisée en ce qu'elle comporte : - une semelle souple (2) comprenant un premier moyen de fixation à l'avant de la semelle (4) et un premier moyen de fixation à l'arrière de la semelle (6) ainsi qu'une tige (10) ; - au moins une semelle de marche rigide (3') interchangeable avec une première semelle de marche rigide (3), ayant un talon (11) de hauteur différente de celui de la première semelle rigide (3), chaque semelle de marche rigide (3,3') s'étendant sur toute la longueur du pied et comprenant un second moyen de fixation à l'avant de la semelle rigide (7) complémentaire du premier moyen de fixation à l'avant de la semelle souple (4) et un second moyen de fixation à l'arrière de la semelle rigide (9) complémentaire du premier moyen de fixation à l'arrière de la semelle souple (6), au moins une des semelles de marche comprenant un talon haut.
2. Chaussure (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que la semelle souple (2) comporte en outre un premier moyen de fixation essentiellement au milieu de la semelle (5) et en ce que la semelle de marche rigide (3,3') comprend un second moyen de fixation essentiellement au milieu de la semelle rigide (8) complémentaire du premier moyen de fixation essentiellement au milieu de la semelle souple (5).
3. Chaussure (1) selon la revendication 2, caractérisée en ce que le premier moyen de fixation essentiellement au milieu de la semelle souple (5) et le second moyen de fixation essentiellement au milieu de la semelle rigide (8) sont, de manière interchangeable, une fixation mâle (12) apte à coulisser dans une gouttière (13) complémentaire.
4. Chaussure (1) selon la revendication 2, caractérisée en ce que le premier moyen de fixation essentiellement au milieu de la semelle souple (5) s'étend sur 5 à 80% de la longueur de la semelle, de préférence sur 10 à 50%.
5. Ch aussure (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le premier moyen de fixation (4,5,6) et le second moyen de fixation (7,8,9) comportent en outre un élément de jonction (19) apte à relier les deux moyens de fixation entre eux.
6. Ch aussure (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le premier moyen de fixation à l'avant de la semelle souple (4) est une bordure mâle (14) en périphérie de la semelle souple (2) apte à se glisser dans une encoche femelle (15) du second moyen de fixation à l'avant de la semelle rigide (7).
7. Chaussure (1) selon la revendication 6, caractérisée en ce que la bordure mâle (14) et son complément encoche femelle (15) s'étendent sur au moins 5 cm de l'avant de la semelle.
8. Chaussure (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le premier moyen de fixation à l'arrière de la semelle souple (6) et le second moyen de fixation à l'arrière de la semelle rigide (9) sont un système d'emboîtage élastique complémentaire par clips.
9. Ch aussure (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'épaisseur de la semelle souple (2) est comprise entre 1 et 10 mm.
10. Ch aussure (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'épaisseur de la semelle de marche rigide (3,3') est comprise entre 1 et 150 mm.
11. Ch aussure (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la semelle souple (2) est une semelle orthopédique.
12. Ch aussure (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une semelle de protection ou une semelle orthopédique.
13. Ch aussure (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la chaussure est fermée.
14. Chaussure (1) selon la revendication 13, caractérisée en ce que la tige (10) comporte un élément expansible (16) à un point de pivot entre la partie de la semelle rigide (3) adhérant au sol et la partie s'en détachant.
15. Ch aussure (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes comprenant un cambrion en bois, en métal ou en résine.