BE1022723B1 - Procédé et dispositif pour piéger des acari - Google Patents

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BE1022723B1
BE1022723B1 BE2016/0024 BE1022723B1 BE 1022723 B1 BE1022723 B1 BE 1022723B1 BE 2016/0024 BE2016/0024 BE 2016/0024 BE 1022723 B1 BE1022723 B1 BE 1022723B1
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Belgium
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acari
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mites
particular embodiment
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BE2016/0024
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English (en)
Inventor
Anne-Catherine Mailleux
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Domobios Sa
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Abstract

La présente invention concerne des compositions et w6/üow des procédés d'élimination des acari, tels que les acariens des poussières. Les procédés comprennent la mise en contact d'un feuillet imprégnée d'une
composition attirant les acari avec un objet contenant des acari. Les acari entrent dans le feuillet qui peut alors être retirée pour éliminer les acari. L'invention concerne en outre des compositions attirant les acari et des produits et des kits pour attirer, piéger et éliminer les acari.

Description

PROCÉDÉ ET DISPOSITIF POUR PIÉGER DES ACARI DOMAINE DE L’INVENTION
La présente invention concerne un procédé et un dispositif permettant de piéger des acari, tels que les acariens des poussières. L’invention concerne notamment des compositions pour attirer les acari, ainsi que leurs utilisations et applications.
CONTEXTE DE L’INVENTION
Les acari sont un taxon des arachnides qui contiennent les acariens des poussières et les tiques. En particulier, les acariens des poussières sont largement répandus dans les maisons du monde entier. Ils se reproduisent de manière très prolifique et peuvent produire d’importantes quantités d’allergènes contenus dans leurs excréments. Par conséquent, les acariens des poussières sont responsables de symptômes allergiques chez les êtres humains (pour une revue sur les acariens des poussières, voir Colloff, 2009), comme, par exemple, des démangeaisons et un larmoiement des yeux, la dermatite atopique (eczéma), l’asthme, la rhinite allergique, une congestion permanente du nez ou des oreilles. Les allergies dues aux acariens des poussières peuvent se transformer en symptômes mortels. Les acariens domestiques sont plus généralement responsables de problèmes de santé chez les vertébrés, étant donné qu’ils sont susceptibles de provoquer des allergies chez les oiseaux (par exemple, les poulets, les canards ou les oies), ainsi que chez les mammifères, tels que les animaux de compagnie (par exemple, les chiens et les chats), les chevaux, les chèvres ou les vaches. Les acariens des poussières sont notamment responsables de dermatite atopique chez les animaux de compagnie, et plus spécifiquement chez les chiens et les chats.
Deux espèces sont principalement responsables d’un grand nombre d’allergies : l’acarien domestique européen (Dermatophagoides pteronyssinus) et l'acarien domestique américain (Dermatophagoides farinaé). Ces deux espèces sont différentes mais elles ne se confinent pas spécifiquement à l’Europe ou à l'Amérique du Nord ; on les rencontre dans le monde entier.
Les acariens se développent dans l’environnement fourni par les lits, les couvertures, les édredons, les oreillers, les matelas, les tapis, les fauteuils, les coussins, les meubles rembourrés utilisés par les humains, ainsi que dans des endroits tels que les peluches, les coussins et couvertures pour les chiens, les chats et autres animaux domestiques, les paniers des chiens et des chats, les paniers d’autres animaux domestiques, les niches des chiens et des chats, et les maisons en général.
Un problème associé aux endroits où se trouvent des acariens vivants concerne la réduction des réactions allergiques, en d’autres termes la manière de prévenir ou traiter les réactions allergiques, dont les utilisateurs, êtres humains et animaux domestiques, peuvent souffrir lorsqu’ils sont en contact avec ces endroits contaminés, ou lorsqu’ils se trouvent à proximité de ceux-ci.
Différents procédés de désinfection sont disponibles pour retirer et/ou tuer les acari, tels que les acariens des poussières. La manière la plus simple et la plus courante de retirer les acari consiste à aspirer. Ce procédé ne permet que de retirer les acari, mais ne les tue pas tous et dépend à un certain degré des équipements utilisés, reposant notamment sur les sacs de collecte, qui empêchent la diffusion des acari, et des allergènes dérivés des acari les plus importants. En outre, toutes les surfaces contenant des acari ne sont pas susceptibles d’être traitées de cette manière.
Une autre manière de gérer les infestations d’acari consiste à appliquer des pesticides. Alors que ce procédé tue effectivement les acari, et par conséquent empêche leur diffusion, l’utilisation de pesticides intrinsèquement toxiques dans un environnement domestique n’est pas souvent perçue comme acceptable. Cependant, ces procédés tuent simplement une partie des acari mais ne les suppriment pas, et ne suppriment pas non plus leurs allergènes. En outre, de manière similaire au nettoyage par aspiration, toutes les surfaces ne peuvent pas être traitées de cette manière.
Un désavantage courant de tous les procédés de désinfection classiques contre les acari jusqu’à présent est l’accessibilité des acariens combinée à la sécurité et à l'efficacité. En effet, les matelas ont généralement une épaisseur considérable, de telle sorte que l'aspiration ou l'application de pesticides risque de ne résulter qu’en un traitement superficiel. Etant donné que les acariens peuvent se trouver au cœur du matelas, souvent, un tel traitement superficiel ne s'avère pas très efficace. Au cours des dernières années, les agents attractifs pour acariens ont été associés à des pesticides pour satisfaire au moins partiellement aux exigences d’accessibilité (JP2000336007). Étant donné ce qui précède, il existe un besoin d’améliorer la désinfection et de fournir d’autres procédés de suppression efficace des acari, tels que les acariens des poussières. En particulier, il existe un besoin pour des procédés et des produits qui devraient être sans danger pour la santé humaine, rentables et facilement applicables tout en respectant l’environnement. RÉSUMÉ L’invention concerne une composition destinée à attirer les acari, comprenant un agent attractif dans lequel l’agent attractif est le lavandulol en une concentration de 0,0000001 % (v/v) à 10 % (v/v). L’invention concerne en outre une composition comprenant au moins un agent attractif supplémentaire, dans lequel ledit agent attractif supplémentaire est un polysorbate en une concentration de 0,0000001 % (v/v) à 10 % (v/v).
Dans un mode de réalisation particulier, la composition de l’invention comprend en outre au moins un solvant, au moins un agent stabilisant, au moins un émulsifiant, au moins un excipient et/ou au moins un parfum. Dans un mode de réalisation particulier, le ou les parfums destinés à être utilisés dans la composition de l'invention comprennent une huile essentielle de Mentha citrata, Mentha piperita, Mentha arvensis, Eucalyptol radiata, Vanillaplanifolia, Vanilla odorata ou des combinaisons de celles-ci.
La présente invention concerne en outre un procédé destiné à attirer et retenir les acari, comprenant les étapes de : a) fourniture d’un feuillet ayant des interstices suffisamment grands et une épaisseur suffisamment importante pour retenir les acari ; et b) application sur ledit feuillet d’une dose attractive et non mortelle de la composition selon l’invention.
Dans un mode de réalisation particulier, le procédé de l’invention comprend en outre les étapes de mise en contact dudit feuillet avant l’étape a) ou après l'étape b) avec un objet suspecté de contenir des acari.
Dans un mode de réalisation particulier, le procédé de l’invention comprend la mise en contact dudit feuillet avec un objet suspecté de contenir des acari pendant au plus environ 3 heures, de préférence pendant au plus environ 2 heures, de préférence pendant au plus environ 2 heures, de préférence pendant au plus environ 1 heure, de préférence pendant au plus environ une demi-heure, après l'étape b).
La présente invention concerne en outre un procédé destiné à éliminer les acari, comprenant les étapes de : i) réalisation du procédé destiné à attirer et retenir les acari selon l'invention ; et ii) retrait dudit feuillet dudit objet suspecté de contenir des acari.
La présente invention concerne en outre un feuillet ayant des interstices suffisamment grands et une épaisseur suffisamment importante pour retenir les acari, comprenant une dose attractive non mortelle de la composition selon l’invention.
Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet selon l’invention ou destinée à être utilisée dans l’invention comprend de 0 à 100 % de polyester. Dans un autre mode de réalisation, le feuillet selon l’invention ou destinée à être utilisée dans l’invention comprend au moins 30 %, de préférence au moins 50 %, de préférence au moins 70 %, de préférence au moins 80 %, de préférence au moins 90 %, de préférence au moins 95 % de laine et/ou de coton et de manière davantage préférée comprend 100 % de laine ou de coton. Dans un autre mode de réalisation particulier, le feuillet selon l’invention comprend au moins 30 % à 100 % de laine et/ou de coton et de 0 % à 70 % de viscose et/ou de polyester.
La présente invention concerne en outre un kit pour attirer les acari comprenant une composition selon l’invention et un feuillet ayant des interstices suffisamment larges et une épaisseur suffisamment importante pour retenir les acari.
La présente invention concerne en outre un applicateur de dose unitaire comprenant une composition selon l’invention, conçu pour libérer une dose attractive non mortelle de ladite composition par dose unitaire par unité de surface.
Dans un mode de réalisation particulier, lesdits acari auxquels on fait référence avec la composition, le procédé, le feuillet, le kit ou l’applicateur de dose unitaire selon l’invention, sont sélectionnés dans le groupe constitué des Dermatophagoides pteronyssinus et Dermatophagoides farinae.
Dans un mode de réalisation particulier, ladite dose attractive non mortelle par unité de surface destinée à être utilisée dans le procédé, le feuillet ou l’applicateur de dose unitaire selon l’invention, se trouve dans la plage de 5 mL/m2 à 2 000 mL/m2, de préférence de 10 mL/m2 à 1 000 mL/m2.
La présente invention concerne en outre l’utilisation de lavandulol et/ou d’au moins un polysorbate pour attirer les acari.
La présente invention concerne en outre l’utilisation d’une composition selon l’invention pour attirer les acari.
DÉFINITIONS
Dans la présente invention, les termes suivants ont les significations suivantes : - Les formes singulières « un », « une », « le » et « la » telles qu’utilisées dans le présent document comprennent des référents singuliers et pluriels sauf spécification contraire. - Les termes « comprenant », « comprend » et « composé de » tels qu’ils sont utilisés dans le présent document sont synonymes de « incluant », « inclut » ou « contenant », « contient », et sont inclusifs ou ouverts et n’excluent aucun élément, procédé ou étape supplémentaires, non décrits. On appréciera que les termes « comprenant », « comprend » et « composé de » tels qu’ils sont utilisés dans le présent document comprennent les termes « consistant en », « consiste » et « constitué de », ainsi que les termes « consistant sensiblement en », « consiste sensiblement » et « sensiblement constitué de ». - La description des plages numériques par leurs extrémités inclut tous les nombres et toutes les fractions comprises à l’intérieur des différentes plages, ainsi que les extrémités décrites. - Le terme « environ » ou « approximativement » tel qu’il est utilisé dans le présent document lorsque l’on se réfère à une valeur mesurable telle qu’un paramètre, une quantité, une durée temporelle, et équivalents, est destiné à comprendre des variations de ± 20 % ou moins, de préférence de ± 10% ou moins, de manière davantage préférée de ± 5 % ou moins, et de manière encore davantage préférée de ± 1 % ou moins par rapport à la valeur spécifiée, dans la mesure où ces variations sont appropriées pour réaliser l’invention décrite. Il faut comprendre que la valeur à laquelle le modificateur « environ » ou « approximativement » fait référence est elle-même aussi spécifiquement, et de préférence, décrite. - alors que les termes « un ou plusieurs » ou « au moins un », par exemple un ou plusieurs ou au moins un élément(s) d’un groupe d’éléments, est claire en soi, au moyen d’exemples supplémentaires, le terme comprend entre autres une référence à l’un quelconque desdits éléments, ou à deux quelconques ou plus desdits éléments, comme, par exemple, > 3, > 4, > 5, > 6 ou > 7 etc. quelconques desdits éléments, et jusqu’à la totalité desdits éléments.
Toutes les références citées dans la présente spécification sont ainsi intégrées à titre de référence dans leur totalité. En particulier, les enseignements de toutes les références spécifiquement mentionnées sont intégrés à titre de référence.
Sauf définition contraire, tous les termes utilisés pour décrire l’invention, y compris les termes techniques et scientifiques, ont les significations communément comprises par l’homme du métier auquel l’invention appartient. A titre d’indications supplémentaires, les définitions des termes sont incluses pour mieux apprécier les enseignements de la présente invention.
Différents aspects de l’invention seront définis plus en détail dans les passages suivants. Chaque aspect ainsi défini peut être combiné à tout autre aspect ou tous autres aspects sauf indication contraire expresse. En particulier, tout élément indiqué comme étant particulier, préféré ou avantageux peut être combiné à tout autre élément ou tous autres éléments indiqués comme étant particulier(s), préféré(s) ou avantageux.
Les références tout au long de cette description à « un mode de réalisation » (1) ou « un mode de réalisation » (quelconque) signifient qu'un élément particulier, une structure particulière ou une caractéristique particulière décrit(e) relativement au mode de réalisation est inclus(e) dans au moins un mode de réalisation de la présente invention. Ainsi, les occurrences des phrases « dans un mode de réalisation » (1) ou « dans un mode de réalisation » (quelconque) à différents endroits dans cette description ne font pas nécessairement référence au même mode de réalisation, mais peuvent. En outre, les éléments particuliers, les structures particulières ou les caractéristiques particulières peuvent être combiné(e)s de toute manière adaptée, tel que ceci sera évident pour les hommes du métier à partir de cette description, dans un ou plusieurs modes de réalisation. En outre, alors que certains modes de réalisation décrits dans le présent document comprennent certains, mais pas d’autres, éléments inclus dans d'autres modes de réalisation, les combinaisons des éléments de différents modes de réalisation sont destinées à être comprises dans la portée de l’invention, et forment différents modes de réalisation, tel que les hommes du métier le comprendront. Par exemple, dans les revendications annexées, l’un quelconque des modes de réalisation revendiqués peut être utilisé en toute combinaison.
Dans la description détaillée suivante de l’invention, on fait référence aux dessins annexés qui font partie de celle-ci, et sur lesquels ne sont présentés à titre d'illustration que les modes de réalisation spécifiques dans lesquels l'invention peut être mise en pratique. Il faut comprendre que d'autres modes de réalisation peuvent être utilisés et que des modifications structurales ou logiques peuvent y être apportées sans s'éloigner de la portée de la présente invention. La description détaillée suivante ne doit, par conséquent, pas être comprise dans un sens restrictif, et la portée de la présente invention est définie par les revendications annexées.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE L’invention concerne ainsi une composition destinée à attirer les acari, comprenant du lavandulol.
Tel qu’il est utilisé dans le présent document, le terme « lavandulol » fait référence à l’alcool monopertique 5-méthyl-2-prop-l-én-2-ylhex-4-en-l-ol, également connu comme le 2-isopropényl-5-méthyl-4-hexen-l-ol, ayant la formule moléculaire CioHisO (Numéro de registre CAS : 498-16-8). Le lavandulol peut être rencontré dans une variété d’huiles essentielles, comme l’huile de lavande, dans laquelle il est présent en une quantité d’environ 0,78 %. Le lavandulol est une molécule chirale, dont l’énantiomère (R) a un arôme significatif, alors que l’énantiomère (S) n’a qu’une faible odeur. Dans la signification de la présente invention, par « lavandulol », on entend que la composition de l’invention peut comprendre l'énantiomère (R) du lavandulol ou l’énantiomère (S) du lavandulol uniquement, ou tout mélange de ces énantiomères, comme par exemple des compositions contenant un rapport de 1/5, 1/3, 1/2, 1/1, 2/1, 3/1 ou 5/1 de l’énantiomère (R) du lavandulol sur l’énantiomère (S) du lavandulol, respectivement.
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le lavandulol est obtenu d’une plante sélectionnée dans le groupe des Asparagales, des Asterales, des Dipsacales, des Ericales et des Lamiales. Les Asparagales comprennent de préférence les Orchidaceae, de préférence Acacallis superba, Aerangis appendiculata, Aerangis biloba, Aerangis brachycarpa, Aerangis confuse, Aerangis distincta, Aerangis fastuosa, Aerangis kirkii, Aerangis kotschyana, Aerangis somalensis, Aeranthes grandiflora, Aerides crassifolia, Aerides fieldingii, Aerides lawrenceae, Ancistrochilus rothschildianus, Angraecopsis amaniensis, Angraecum aporoides, Angraecum bosseri, Angraecum eburneum,
Angraecum eichlerianum, Angraecum girymae, Angraecum sesquipedale, Anguloa » clowesii, Bollea coelestis, Brassavola digbyana, Brassavola glauca, Brassavola nodosa, Brassavola tuberculata, Brassia lobbii, Brassia verucosa, Catasetum viridiflavum, Cattleya araguaiensis, Cattleya bicolor, Cattleya dowiana, Cattleya labiata, Cattleya lawrenceana, Cattleya leopoldii, Cattleya luteola, Cattleya maxima, Cattleya percivaliana, Cattleya porphyroglossa, Cattleya schilleriana, Caularthron bicornutum, Chondrorhyncha lendyana, Cirrhaea dependens, Cirrhopetalum fascinor,
Cirrhopetalum robustum, Cochleanthes aromatica, Cochleanthes discolor,
Cochleanthes marginata, Coelogyne zurowetzii, Constantia cipoensis, Coryanthes leucocorys, Coryanthes mastersiana, Coryanthes picturata, Coryanthes vieirae, Cymbidium goeringii, Dendrobium anosmum, Dendrobium antennatum, Dendrobium beckleri, Dendrobium brymerianum, Dendrobium carniferum, Dendrobium chrysotoxum, Dendrobium delacourii, Dendrobium lichenastrum, Dendrobium moniliforme, Dendrobium monophyllum, Dendrobium pugioniforme, Dendrobium trigonopus, Dendrobium unicum, Dendrobium virgineum, Dendrobium williamsonii, Dendrochilum cobbianum, Diaphananthe pellucida, Diaphananthe pulchella, Dichaea rodriguesii, Dracula chestertonii, Dryadella edwallii, Embreea rodigasiana, Encyclia adenocarpa, Encyclia baculus, Encyclia citrina, Encyclia fragrans, Encyclia glumacea, Epidendrum ciliare, Epidendrum lacertinum, Epidendrum nocturnum, Epigeneium lyonii, Eria hyacinthoides, Gongora armeniaca, Gongora cassidea, Gymnadenia conopea, Himantoglossum hircinum, Houlletia odoratissima, Huntleya heteroclita, Huntleya meleagris, Laelia albida, Laelia anceps, Laelia autumnalis, Laelia gouldiana, Laelia perinii, Liparis viridiflora, Lycaste aromatica, Lycaste cruenta, Lycaste locusta, Masdevallia caesia, Masdevallia estradae, Masdevallia glandulosa, Masdevallia laucheana, Masdevallia striatella, Masdevallia tridens, Maxillaria nigrescens, Maxillaria picta, Maxillaria tenuifolia, Maxillaria variabilis, Miltonia regnellii, Miltonia schroederiana, Miltonia spectabilis, Miltoniopsis phalaenopsis, Neofinetia falcata, Nigritella nigra, Odontoglossum cirrhosum, Odontoglossum constrictum, Odontoglossum pendulum, Odontoglossum pulchellum, Oncidium longipes, Oncidium omit hörhynchum, Oncidium sarcodes, Oncidium tigrinum, Peristeria elata, Pescatorea cerina, Pescatorea dayana, Pescatorea lehmannii, Phalaenopsis violacea, Platanthera bifolia, Platanthera chlorantha, Plectrelminthus caudatus, Polystachya campyloglossa, Polystachya cultriformis, Polystachya fallax, Polystachya mazumbaiensis, Rangaeris amaniensis, Rhynchostylis coelestis, Rodriguezia réfracta, Stanhopea jenischiana, Stanhopea oculata, Stanhopea tigrina, Trichocentrum tigrinum, Trichoglottis philippinensis, Trixspermum arachnites, Vanda coerulescens, Vanda denisoniana, Vanda tessellata, Zygopetalum crinitum. Les Asterales comprennent de préférence les Asteraceae, de préférence Anthemis nobilis, Matricaria recutita, Santolina chamaecyparissus. Les Dipsacales comprennent de préférence les Valerianaceae, de préférence Valeriana officinalis. Les Ericales comprennent de préférence les Lecythidaceae, par exemple Corythophora amapaensis, Couratari stellata, Couroupita guianensis, Eschweilera coriacea, Eschweilera pedicellata, Grias neuberthii, Grias peruviana, Gustavia longifolia, Gustavia serrata, Lecythis confertiflora, Lecythis persistens ssp. aurantiaca, Lecythis pisonis, ainsi que les Polemoniaceae, de préférence Phlox drummondii, Phlox paniculata, ainsi que les Sapotaceae, de préférence Mimusops elengi, ainsi que les Theophrastaceae, de préférence Clavija euerganea, Clavija repanda, Deherainia smaragdina ssp. smaragdina, Jacquinia keyensis, Jacquinia macrocarpa, Jacquinia sprucei, Theophrasta Americana. Les Lamiales comprennent de préférence les Scrophulariaceae, de préférence Buddleja davidii. Les Malvales comprennent de préférence les Thymelaeaceae, de préférence Daphne mezereum. Dans un mode de réalisation particulier, le lavandulol peut également être obtenu d’un mélange des plantes susmentionnées, ou d’huiles essentielles de celles-ci. Dans un mode de réalisation particulier, le lavandulol peut également être synthétisé chimiquement selon des procédés bien connus des hommes du métier.
Dans un mode de réalisation particulier, la présente invention concerne en outre une composition comprenant du lavandulol et au moins un agent attractif, dans lequel ledit agent attractif est un polysorbate. Les inventeurs ont en effet découvert, de manière surprenante, que la combinaison de ces agents attractifs résultait en des propriétés d’attraction des acari bien meilleures.
Tel qu’il est utilisé dans le présent document, le terme « polysorbate » fait référence aux dérivés de sorbitane PEG-ylé estériflé avec des acides gras, qui sont bien connus de l’homme du métier. Dans un mode de réalisation particulier, le terme « polysorbate » tel qu’il est utilisé dans le présent document comprend au moins l’un : - du monolauréate de sorbitane, de formule C58H113O26 (également connu comme le polysorbate 20 ou le monolaurate de polyoxyéthylène (20) sorbitane, et sous les dénominations commerciale courantes Alkest TW20 ou Tween 20, et ayant le numéro de registre CAS 9005-64-5), - du monopalmitate de sorbitane, de formule C62H123O26 (également connu comme le polysorbate 40 ou le monopalmitate de polyoxyéthylène (20) sorbitane, et sous la dénomination commerciale Tween 40, et ayant le numéro de registre CAS 9005-66-7), - du monostéarate de polyéthylène glycol sorbitane, de formule C64H126O26 (également connu comme le monostéarate de polyoxyéthylène sorbitane, le polysorbate 60, le monostéarate de polyoxyéthylène (20) sorbitane ou le [2-[(2iî,35',4iî)-3,4-dihydroxy-2-tétrahydrofuranyl]-2-hydroxyéthyl] ester de l'acide octadécanoïque, auquel le Parlement européen fait également référence comme à l'additif alimentaire E345, et connu sous la dénomination commerciale Tween 60, et ayant le numéro de registre CAS 9005-67-8), - du monooléate de polyoxyéthylène (20) sorbitane de formule C64H126O26 (auquel le Parlement européen fait également référence comme à l’additif alimentaire E433, et connu sous les dénominations commerciales Alkest TW80, Canarcel, Poegasorb ou Tween 80, et ayant le numéro de registre CAS 9005-65-6), - de l’éthoxylate d'ester d'acide gras et de sorbitane de formule C34H66O11 (également connu comme le monostéarate de polyoxyéthylène (4) sorbitane, et sous les dénominations commerciales émulsifiant T-61 ou Tween 61, et ayant le numéro de registre CAS 9005-67-8), - de l’éthoxylate d’ester d’acide gras et de sorbitane de formule C100H194O28 (également connu comme le tristéarate de polyoxyéthylène (20) sorbitane et sous la marque commerciale Tween 65, et ayant le numéro de registre CAS 9005-71-4), - du tristéarate de sorbitane, de formule CôoHmOs (également connu comme le tristéarate de polyoxyéthylène (20) sorbitane ou le [(2i?,3-S,4i?)-2-[ 1,2-bis(l -oxooctadécoxy)ethyl]-4-hydroxy-3-tétrahydrofuranyl] ester de l’acide octadécanoïque, et sous les dénominations commerciales Span 65, émulsifiant S65, Lonzest STS, Emalex EG-2854-S, Sorbitantristearat, Glycomul TS KFG, et ayant le numéro de registre CAS 26658-19-5), - du monooléate de sorbitane, de formule C24H44O6 (également connu comme le polysorbate 80, le monooléate de polyoxyéthylène (20) sorbitane, et sous les dénominations commerciales armotanpmo-20, atloxl087, atlox8916tf, atolox8916tf, capmul POE-O, crilllO, crillll, crillet4, Alkest TW 80 ou Tween 80, et ayant le numéro de registre CAS 9005-65-6), - du trioléate de polyoxyéthylène sorbitane de formule C24H44O6 (également connu comme le trioléate de polyoxyéthylène 20 sorbitol, sous les dénominations commerciales emsorb6903, glycosperse TO-20, liposorb TO-20, protasorb TO-20, sorbimacrogoltrioleate 300 et Tween 85, et ayant le numéro de registre CAS 9005-70-3).
Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, la composition pour attirer les acari peut comprendre un ou plusieurs des polysorbates susmentionnés, par exemple au moins un, au moins deux, au moins trois, au moins quatre, au moins cinq, au moins six, au moins sept, au moins huit ou la totalité.
Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, le monostéarate de polysorbate (Tween 60) est utilisé en tant que polysorbate.
Dans un mode de réalisation particulier, la composition de l’invention est de préférence une composition dans laquelle les ingrédients actifs purs (ou sensiblement purs) sont dilués. Dans un mode de réalisation particulier, la composition de l’invention comprend de 0,0000001 % (v/v) à 10 % (v/v), de préférence de 0,000001 % (v/v) à 0,1 % (v/v), de préférence de 0,00001 % (v/v) à 0,01 % (v/v), de préférence environ 0,00005 % (v/v) ou environ 0,0001 % (v/v) de lavandulol. Dans un autre mode de réalisation particulier, la composition de l’invention comprend de 0,000000095 % (v/v) à 9,5 % (v/v), de préférence de 0,00000095 % (v/v) à 0,095 % (v/v), de préférence de 0,0000095 % (v/v) à 0,0095 % (v/v), de préférence environ 0,0000095 % (v/v) ou environ 0,00000475 % (v/v) de lavandulol.
Dans un autre mode de réalisation particulier, la composition de l’invention comprend en outre de 0,0000001 % (v/v) à 10 % (v/v), de préférence de 0,000001 % (v/v) à 0,1 %(v/v), de préférence de 0,00001 % (v/v) à 0,01 % (v/v), de préférence environ 0,0001 % (v/v) ou environ 0,00005 % (v/v) de polysorbate.
Dans un mode de réalisation particulier, la composition de l’invention pour son utilisation dans le procédé de l’invention comprend en outre au moins un agent attractif supplémentaire, de préférence sélectionné dans le groupe constitué des : 1,3-diméthoxybenzène, undécanal, dodécan-2-one, acide tridécanoïque, tridécane, 7-méthyltétradécane, pentadécane, heptadécane, acide nonadécanoïque, (E,E)-4,8,12-triméthyl-1,3,7,11-tridécatétraène, (E)-l,5-octadién-3-ol, l-méthylpipéridin-2-one, formate de (lR,3R,5R,7R)-l,3,5,7-tétraméthyldécyle, (Z)-l,5-octadién-3-ol, (Z,Z)-1,6,9-heptadécatriène, 2,3-dihydroxybenzaldéhyde, 2,6-di-t-butyl-4-méthylphénol, pentacosane, heptacosane, nonacosène, 2,6-dibromophénol, 2,4,6-trichlorophénol, 2,4-dichlorophénol, 2,6-dichlorophénol, 2,6-diméthyl-(E)-2,6,8-nonatriène, 2-hydroxy-6-méthylbenzaldéhyde, 2-méthylpropan-l-ol, 2-méthylbutan-l-ol, 2,6-diméthyl-2,5-heptadiène-4-one, 2-méthyl acétophénone, 2-méthyl benzaldéhyde, acide 2-méthyl benzoïque, 2-méthoxy-3-méthyl-l,4-benzoquinone, 2-nitrophénol, (2R,3R)-2,3-époxy-3,7-diméthyl-6-octenal, 3,4-déhydro-cinéole, 3-éthyl benzaldéhyde, 3-éthylphénol, 3-isopropyl-6-méthyl benzaldéhyde, 3-méthylbutan-l-ol, 3-méthylbenzaldéhyde, propan-l-ol, 3S8S-chrysomélidial, (4aS,7S,7aR)-tétrahydro-4,7- diméthylcyclopenta[c]pyranone, (4aS,7S,7aS)-tétrahydro-4,7- diméthylcyclopenta[c]pyranone, dihydro-5-propylfuran-2(3H)-one, 4-hydroxy-2-méthyl benzaldéhyde, (5 S,8S)-2-méthyl-5-( 1 -formyléthyl)-1 -cyclopentène-1 -carbaldéhyde, acide (Z,Z)-5,9-octadécadiénoïque, hexanal, 6-éthyl benzaldéhyde, acide 6-méthyl salicylique, heptan-2-one, heptanal, 7-hydroxy-3H-isobenzofuran-l-one, 7-méthyl-5-hydroxy-l,4-naphtoquinone, octan-2-one, octanal, octan-l-ol, nonan-2-one, nonanal, acide acétique, 1-phényléthanone, adénine, 3-(4-méthyl-3-pentényl)-2(5H)-furanone, 4-(4-méthyl-3-pentényl)-2(5H)-furanone, (E)-2-(4-méthyl-3-pentényl)-butènedial, (E)-2-(2-hydroxyéthylidène)-6-méthyl-5-hepténal, 2-(4-méthylcyclohex-3-ényl)-propan-2-ol, ammoniac, acide éicosanoïque, agents attractifs aromatiques tels que les huiles et les graisses, leurs esters avec des acides gras, benzaldéhyde, (E)-2-(4-méthyl-3- penténylidène)-butanedial, (E)-2-(2-hydroxyéthyl)-6-méthyl-2,5-heptadiénal, 1R-(1R,4E,9S)-4,11,1 l-triméthyl-8-méthylènebicyclo[7.2.0]undéc-4-ène, (E,E)-7,11,15-triméthyl-3-méthylène-l,6,10,14-hexadécatétraène, acide butyrique et alcools butyriques, cétones aliphatiques en C4-12, lactones aliphatiques en C4-14, aldéhydes aliphatiques linéaires en C7-10, acide décanoïque, acide octanoïque, cholest-5-en-3-bêta-ol, (4R,6R,8R)-4,6,8-triméthyldécan-2-one, (Z)-3,7,l 1-triméthy 1-1,6,10-dodécatrièn-3-ol, (Z,E)-3,7-diméthyl-2,6-octadiénal, dioxide de carbone, (24S)-24-méthylcholesta-5,22(E)-dién-3-bêta-ol, N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide, 1-tridécène, 1-pentadécène, 1-heptadécène, 1-nonadécène, 1-éicosénal, l-octén-3-ol, 4-heptadécène, 6,9-heptadécadiène, 8-heptadécène, 8-nonèn-2-one, 9,17-octadécadiénal, N,N-diéthyl-2,5-diméthylbenzamide, (E,E,E)-3,7,11,15-tétraméthylhexadéca-1,3,6,10,14-pentaène, (E,E)-3,7,1 l-triméthyl-2,6,10-dodécatriénal, (E)-4,8-diméthyl-l,3,7-nonatriène, acide (E)-9-octadécénoïque, (3S,8R)-2-méthyl-5-( 1 -formyléthyl)-1 -cyclopentène-1 - carbaldéhyde, additifs arômes alimentaires à base d’ester tels que le géranyle, esters d’agents attractifs aromatiques tels que les huiles et les graisses, éthanol, hexadécanoate d’éthyle, éthyl-Z2E4-décadiénoate, acide formique, 3-hydroxybenzène-l,2-dicarbaldéhyde, dihydro-5-méthylfuran-2(3H)-one, (E)-3,7-diméthyl-2,6-octadiénal, (E)-3,7-diméthyl-2,6-octadién-l-ol, formate de (E)-3,7-diméthyl-2,6-octadiényle, (E,E)-3,7,ll,15-tétramethyl-l,6,10,14-hexadecatétraéne-3-ol, guanine, heptadécadiène, (Z,Z)-hexyl-9,12-octadécadiénoate, 2-formyl-3-hydroxybenzoate d’hexyle, stéarate d’hexyle, hypoxanthine, acide isobutyrique, (S)-3-méthyl-6-isopropényl-2-cyclohexén-l-one, 4S-4-isopropényl-3-oxo-l-cyclohexène-l-carboxyaldéhyde, formate de 1,3,5,7-tétraméthyldécyle, acide dodécanoïque, limonène, 2,6-diméthyl-2,7-octadién-6-ol, acide (Z,Z)-9,12-octadécadiénoïque, acide (Z,Z,Z)-9,12,15-octadécatriénoïque, acide heptadécanoïque, 2-méthoxybenzoate de méthyle, 3-chloro-4-méthoxybenzoate de méthyle, heptadécanoate de méthyle, ester méthylique de l’acide (Z,Z)-9,12-octadécadiénoïque, ester méthylique de l’acide (Z,Z,Z)-9,12,15-octadécatriénoïque, octadécanoate de méthyle, ester méthylique de l’acide (Z)-9-octadécénoïque, hexadécanoate de méthyle, (Z)-9-hexadécénoate de méthyle, salicylate de méthyle, ester méthylique de l’acide octadécanoïque, tétradécanoate de méthyle, 2-méthylbuténoate de (E)-méthyle, acide tétradécanoïque, néral, (Z)-3,7-diméthyl-2,6-octadién-l-ol, formate de (Z)-3,7-diméthyl-2,6-octadiényle, 2-bromophénol, 2-chlorophénol, acide octadécénoïque, acides gras en C4-18 et esters de ces acides gras, acide (Z)-9-octadécénoïque, oléine, acide hexadécanoïque, 4-méthylphénol, acide nonanoïque, acide pentadécanoïque, 3-(4-méthyl-3-pentényl)-furan, phénol, acide (Z,Z,Z)-5,9,12-octadécatriénoïque, 5 -hydroxy-2-méthyl-1,4-naphtoquinone, (R)-2,6-diméthyl-5-hepténal, (R)-2,6-diméthyl-5-heptén-l-ol, formate de 2-formyl-3-hydroxybenzyle, 3-oxo-4-isopropylidène-1 -cyclohexène-1 -carboxyaldéhyde, 3 -méthyl-2-(3 -méthylbut-2-ényl)-furan, (S,S)-2,4-diméthylhexan-l-ol, (S,S)-2,4-diméthylheptan-l-ol, (S)-2-méthylpentan-l-ol, salicylaldéhyde, 4S-4-isopropényl-3-oxo-l-cyclohexène-l-carboxyaldéhyde, (6E, 1 OE, 14E, 18E)-2,6,10,15,19,23-hexaméthyl-2,6,10,14,18,22- tétracosahexaène, acide octadécanoïque, (E)-3,7-diméthyl-l,3,6-octatriène, xanthine, (Z,E)-3,7,1 l-triméthyl-2,6,10-dodécatriénal, (Z,Z)-4,8-heptadécadiène, (Z,Z,Z)-4,8,11-heptadécatriène, (Z)-5-tridécène, (Z)-ó-tétradécène, (Z)-ô-pentadécène, (Z,Z)-6,9-heptadécadiène, (Z)-7-tétradécène, (Z)-7-pentadécène, (Z)-7-heptadécène, (Z)-7-heptadécène, ou des mélanges de ceux-ci.
Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, la composition comprend en outre du citral, du limonène, du pinène, du propylène glycol, de l’undécane, du décanal, du dodécane et/ou de l’acide acétique en tant qu'agents attractife supplémentaires.
Tel qu’il est utilisé dans le présent document, le terme « citral » fait référence au 3,7-diméthyl-2,6-octadiénal, également dénommé lémonal (numéro de registre CAS : 5392-40-5), et est l’un ou l’autre, ou un mélange, d’une paire de terpénoïdes de formule moléculaire CioHiôO. Les deux composés sont des isomères à double liaison. L’isomère E est connu comme le géranial ou le citral A. L’isomère Z est connu comme le néral ou le citral B. Le citral tel qu’il est utilisé dans le présent document, peut être le néral, le géranial ou un mélange des deux, par exemple un mélange 50-50.
Tel qu’il est utilisé dans le présent document, le terme « limonène » fait référence au l-méthyl-4-(l-méthyléthényl)-cyclohexène. Le limonène est une molécule chirale, et les sources biologiques produisent un énantiomère : la principale source industrielle, les agrumes, contient du D-limonène ((+)-limonène), qui est l’énantiomère (R) (numéro de registre CAS : 5989-27-5). Le limonène, tel qu’utilisé dans le présent document, peut être le D-limonène ainsi que le mélange racémique.
Tel qu’il est utilisé dans le présent document, le terme « pinène » fait référence à un composé chimique monoterpène bicyclique de formule (lS,5S)-2,6,6-triméthylbicyclo[3.1.1]hept-2-ène. Dans la nature, on rencontre deux isomères structuraux du pinène : Γα-pinène (numéro de registre CAS : 80-56-8) et le β-pinène, les deux étant chiraux. Le pinène, tel qu'utilisé dans le présent document, peut être Γα-pinène, le β-pinène, ou un mélange de ceux-ci, par exemple un mélange 50-50. De préférence, le pinène est Γα-pinène.
Tel qu’il est utilisé dans le présent document, le terme « propylène glycol » fait référence au propane-1,2-diol (également connu comme le 1,2-dihydroxypropane méthyl glycol) ayant la formule moléculaire C3H8O2. Le propylène glycol est une molécule chirale, dont l’énantiomère (R) a le numéro de registre CAS 4254-14-2, dont l’énantiomère (S) a le numéro de registre CAS 4254-15-3 et dont le mélange racémique a le numéro de registre CAS 57-55-6.
Tel qu’il est utilisé dans le présent document, le terme « undécane » fait référence à un composé de formule moléculaire C11H24, également connu comme l’hendécane et ayant le numéro de registre CAS 1120-21-4.
Tel qu’il est utilisé dans le présent document, le terme « décanal » fait référence à un composé de formule moléculaire C10H20O, également connu comme le décyl aldéhyde ou le caprinaldéhyde, et ayant le numéro de registre CAS 112-31-2.
Tel qu’il est utilisé dans le présent document, le terme « dodécane » fait référence à un composé de formule moléculaire C12H26, également connue comme le dihexyle, le bihexyle, l’adakane 12 ou le duodécane, et ayant le numéro de registre CAS 112-40-3.
Tel qu’il est utilisé dans le présent document, le terme « acide acétique » fait référence à un composé de formule moléculaire C2H4O2, également connu comme l’acide éthanoïque ou l’acide méthane carboxylique, et ayant le numéro de registre CAS 64-19-7.
Dans un mode de réalisation particulier, l’agent attractif, et facultativement le ou les agents attractifs supplémentaires destinés à être utilisés dans l’invention, sont solubilisés dans un solvant sélectionné dans un groupe comprenant un solvant non polaire (tel que le pentane), un solvant aprotique polaire (tel que l’acétone) et des solvants protiques polaires (tels que l’acide formique, l'acide acétique, l’eau, le butanol...).
Dans un mode de réalisation particulier, la composition pour attirer les acari selon la présente invention comprend en outre au moins un stabilisant sélectionné dans le groupe constitué des antioxydants, comme le gluthatione, la vitamine C, la vitamine A et/ou la vitamine E ; et des agents séquestrants, tels que l'éthylène diamine tétra-acétate de calcium disodium (E385), la glucono delta-lactone (E575), le gluconate de sodium (E576), le gluconate de potassium (E577), le tripolyphosphate de sodium, et/ou l’hexamétaphosphate de sodium (E452i).
Dans un mode de réalisation particulier, la composition pour attirer les acari selon la présente invention comprend en outre au moins un émulsifiant, tel que des surfactants anioniques contenant de groupes fonctionnels anioniques (tels que le sulfate, le sulfonate, le phosphate, et les carboxylates). Des surfactants destinés à être utilisés dans la présente invention, les alkyl sulfates étant prédominants, comprennent le lauryl sulfate d’ammonium, le lauryl sulfate de sodium (également connu comme le sodium dodécyl sulfate ou SDS), les alkyl éther sulfates apparentés laureth sulfate de sodium (également connu comme le lauryl éther sulfate de sodium (SLES)) et myreth sulfate de sodium, le docusate (également connu comme le dioctyl sulfosuccinate de sodium), le perfluorooctanesulfonate (PFOS), le perfluorobutanesulfonate, et les alkylbenzène sulfonates linéaires (LAB) (y compris les phosphates d’alkyl-aryl éther et le phosphate d’alkyl éther). D’autres émulsifiants destinés à être utilisés dans la composition de l'invention comprennent des carboxylates, par exemple des carboxylates d’alkyle (par exemple, le stéarate de sodium), le sarcosinate de lauroyl sodium ou les surfactants à base de carboxylate tels que le perfluorononanoate, le perfluorooctanoate (PFOA ou PFO).
Dans un mode de réalisation particulier, la composition pour attirer les acari selon la présente invention comprend en outre au moins un surfactant non ionique en tant qu’émulsifiant. Un tel surfactant non ionique comprend les éthers alkyliques de polyoxyéthylène glycol ; les éthers alkyliques de polyoxypropylène glycol, les éthers octylphénoliques de polyoxyéthylène glycol, les éthers alkylphénoliques de polyoxyéthylène glycol, les esters alkyliques de glycérol, le polyoxyéthylène glycol, le cocamide MEA, le cocamide DEA, l’oxyde de dodécydiméthylamine, et les copolymères séquencés de polyéthylène glycol et de polypropylène glycol (par exemple, les poloxamères ou l'amine polyéthoxylée (POEA)).
Dans un mode de réalisation particulier, la composition de l’invention comprend en outre au moins un parfum tel qu’une huile essentielle de Mentha citrate, Mentha piperita, Mentha arvensis, Eucalyptol radiata, Vanilla planifolia, Vanilla odorata, ou des combinaisons de celles-ci.
Dans un mode de réalisation particulier, la composition attractive de l’invention est une composition aqueuse. Dans un autre mode de réalisation, la composition de l’invention est une émulsion. De préférence, la composition de l’invention ne contient pas de substance toxique, telle que des pesticides ou des acaricides, ou au moins ne contient pas ces composants en une quantité suffisante pour tuer des acari.
Tel qu’il est utilisé dans le présent document, le terme « acari » fait référence à une sous-classe des arachnides qui contient les acariens et les tiques, et reçoit également le nom Acarus. Dans un mode de réalisation particulier, les acari concernés par l’invention appartiennent à l'ordre des Acariformes. Dans un mode de réalisation particulier, les acari appartiennent à la famille des Pyroglyphidae. Dans un mode de réalisation particulier, les acari appartiennent au genre Dermatophagoides. Dans un mode de réalisation particulier, les acari sont des acariens des poussières ou des acariens domestiques. Dans un mode de réalisation particulier, les acari concernés par l’invention comprennent l’un quelconque de : Acarus immobilis Griffiths, Acarus siro Linnaeus, Aeroglyphus robustus Banks, Aleuroglyphus ovatus Troupeau, Amblyomma americanum Linnaeus, Amblyomma cajennense Fabricius, Amblyomma hebraeum Koch, Amblyomma incisum Neumann, Amblyomma maculatum Koch, Amblyomma parvum Aragâo, Amblyomma variegatum Fabricius, Amblyseius potentillae Garman, Anocentor nitens Neumann, Archegozetes longisetosus Aoki, Argas persicus Oken, Argas polonicus Latreille, Argas reflexus Latreille, Austrotritia dentate Aoki, Austrotritia ishigakiensis Aoki, Boophilus microplus Canestrini, Carpoglyphus lactis
Linnaeus, Chelacaropsis moorei, Cheyletus malaccesis, Chortoglyphus arcuatus Troupeau, Collohmannia gigantea Sellnick, Cosmoglyphus hughesi Samsinak, Dermacentor albipictus Packard, Dermacentor andersoni Stiles, Dermacentor variabilis Say, Dermanyssus gallinae DeGeer, Dermatophagoides farinae Hughes, Dermatophagoides pteronyssinus Trouessart, Gehypochthonius urticinus Berlese, Glycyphagus domesticus DeGeer, Haemaphysalis leachi Audouin, Haemaphysalis leporispalustris Packard, Haemaphysalis longicornis Neumann, Hermannia convexa C.L. Koch, Histiogaster rotundus Woodring, Histiogaster sp, Histiostoma laboratorium Hughes, Hyalomma anatolicum excavatum Koch, Hyalomma dromedarii Koch, Hyalomma marginatum rufipes Koch, Hyalomma truncatum Koch, Hydronothrus crispus Aoki, Ixodes dammini Say, Ixodes persulcatus Schulze, Ixodes ricinus Linn, Ixodes scapularis Say, Ixodes uriae White, Lardoglyphus konoi Sasa & Asanuma, Limnozetes ciliatus Schrank, Mesotritia okuyamai Aoki, Nehypochthonius porosus Norton & Metz, Neoseiulus womersleyi Shicha, Nothrus palustris Koch, Oribotritia banksi Oudemans, Oribotritia berlesei Michael, Oribotritia chichijimensis Aoki, Oribotritia hermanni Grandjean, Oribotritia storkani Feider & Suciu, Ornithodoros erraticus Walton, Ornithodoros moubata Murray, Ornithodoros porcinus porcinus Walton, Ornithodoros tartakovskyi Olenev, Ornithodoros turicata Dugès, Ornithonyssus bacotis, Onrithonyssus syylviarums, Oulenzia sp, Parhypochthonius aphidinus Berlese, Perlohmannia sp, Phytoseiulus persimilis Athias-Henriot, Platynothrus peltifer Koch, Rhipicephalus appendiculatus Neumann, Rhipicephalus compositus Neumann, Rhipicephalus evertsi evertsi Neumann, Rhipicephalus pulchellus Neumann, Rhipicephalus sanguineus Latreille, Rhipicephalus simus Koch, Rhizoglyphus robini Claparede, Rhizoglyphus setosus Manson, Rhizoglyphus sp, Sancassania polyphyllae Zakhvatkin, Sancassania rodriguezi Samsinak, Sancassania shanghaiensis, Sancassania sp, Sarcoptes scabiei Linnaeus, Scheloribates sp, Schwiebea araujoae Fain, Schwiebea elongata Banks, Schwiebea similis Manson, Suidasia medanensis Oudemans, Tortonia sp, Trhypochthoniellus crassus Warburton & Pearce, Trhypochthonius japonicus Aoki, Trhypochthonius silvestris europaeus, Trhypochthonius tectorum Berlese, Tyreophagus sp, Tyroborus Uni Oudemans, Tyrophagus jacobsoni Oudemans, Tyrophagus longior Gervais, Tyrophagus neiswanderi Johnson & Bruce, Tyrophagus perniciosus Zakhvatkin, Tyrophagus putrescentiae Schrank, Tyrophagus similis Volgin, Uroactinia hirschmanni Hiramatsu, Varroa jacobsoni Oudemans. Dans un mode de réalisation préféré, les acari concernés par l’invention comprennent les acariens des poussières américains et les acariens des poussières européens. Dans un mode de réalisation particulier, les acari sont sélectionnés dans le groupe constitué de Dermatophagoides pteronyssinus (Pacarien de la poussière européen) et Dermatophagoides farinae (Pacarien de la poussière américain). On comprendra que, bien que les termes européens et américains fassent généralement référence à l’origine géographique ou à la prévalence de ces acariens, aucune restriction géographique n'est imposée aux acariens de préférence concernés par l’invention, Dermatophagoides pteronyssinus et Dermatophagoides farinae n'étant pas exclusivement confinés à l’Europe ou à l’Amérique du Nord.
La présente invention concerne en outre un feuillet, à placer sur une surface d’un objet dans lequel vivent des acari. Avant ou après avoir placé le feuillet sur la surface de l’objet, une composition selon l’invention est appliquée sur le feuillet, qui attire les acari. Après avoir appliqué le feuillet imprégnée sur la surface de l’objet, les acari sont attirés par la composition attractive de l’invention, migrent dans le feuillet et sont ainsi éliminés de l’objet. Le feuillet, telle qu’il est utilisé dans la présente invention, a des interstices suffisamment grands et une épaisseur suffisamment importante pour retenir les acari. Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet présente un certain degré de porosité, de telle sorte que les acari peuvent migrer dans le feuillet. L’homme du métier comprendra que, selon le type d’acari à piéger, la porosité et l'épaisseur du feuillet peuvent varier en conséquence, étant donné que les tailles des acari peuvent varier en fonction des espèces. Dans un mode de réalisation particulier, par « ayant des interstices suffisamment grands pour retenir les acari », on entend que les tailles de pores du feuillet peuvent être de moins de 1 mm à plusieurs millimètres, par exemple 1 mm, 2 mm, 3 mm, 4 mm, 5 mm ou plus. L’épaisseur du feuillet peut varier en conséquence. Dans un mode de réalisation particulier, par « ayant une épaisseur suffisamment importante pour retenir les acari », on entend que l’épaisseur peut atteindre jusqu’à 1 mm ou être plus, par exemple 1 mm, 2 mm, 3 mm, 4 mm, 5 mm ou plus. Dans un mode de réalisation particulier, l’épaisseur du feuillet est d’au moins environ 1 mm. Dans un autre mode de réalisation particulier, l’épaisseur du feuillet est comprise entre environ 1 mm et 5 mm, par exemple entre 1 mm et 4 mm, ou entre 1 mm et 3 mm. Dans un mode de réalisation préféré, l’épaisseur du feuillet est de 2 mm ou environ 2 mm.
Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet telle qu’utilisée dans le présent document est une toile ou un tissu, de préférence une toile ou un tissu souple. Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet est une toile ou un tissu non tissé, par exemple une toile ou un tissu non tissé souple. Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet est du feutre. Le feutre est bien connu dans l'art. A titre d’indications supplémentaires, tel qu’il est utilisé dans le présent document, le terme « feutre » fait référence à une toile ou un tissu non tissé qui est produit par feutrage, condensation et pressage de fibres synthétiques et/ou non synthétiques.
Selon l'invention, le feuillet est totalement ou partiellement formé à partir de matériaux naturels. Dans un mode de réalisation, le feuillet comprend en outre des matériaux synthétiques, tels que le polyester et/ou la viscose par exemple. Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet comprend ou est constituée de laine et/ou de coton. Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet comprend au moins 10 % de laine (de préférence en poids), par exemple (environ) 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, ou 100% de laine. Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet comprend au moins 10 % de coton (de préférence en poids), par exemple (environ) 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, ou 100% de coton. Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet comprend environ 100 % de laine. Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet comprend environ 100 % de coton. La laine telle que décrite dans le présent document peut être obtenue à partir de tout animal produisant de la laine, tel que, de manière non restrictive, les moutons et certains autres animaux, y compris le cashmere des chèvres, le mohair des chèvres, le qiviut du bœuf musqué, la vigogne, l’alpaca, les poils de chameaux d’animaux des camélidés, et l'angora des lapins. Le coton tel qu’il est décrit dans le présent document peut être obtenu à partir de toute plante produisant du coton, et plus particulièrement à partir de toute plante du genre Gossypium, plus particulièrement de plantes sélectionnées dans le groupe constitué de Gossypium hirsutum, Gossypium barbadense, Gossypium arboretum et Gossypium herbaceum.
Dans un mode de réalisation particulier, un feuillet pour son utilisation dans l’invention complètement ou partiellement composée de coton est avantageux en ce qu’il est plus facilement lavé et séché.
Dans un autre mode de réalisation particulier, le feuillet comprend de 0 % à 100 % de polyester. Dans un autre mode de réalisation particulier, le feuillet comprend de 30 % à 100 % de laine et/ou de coton et de 0 % à 70 % de viscose ou de polyester.
Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet pour son utilisation dans la présente invention a une densité comprise entre (environ) 5 mg/cm2 et 70 mg/cm2, par exemple (environ) 10 mg/cm2 et 60 mg/cm2, de préférence entre (environ) 15 mg/cm2 et 50 mg/cm2. Dans un mode de réalisation préféré, le feuillet a une densité de 10 mg/cm2 ou d’environ 20 mg/cm2.
Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet pour son utilisation dans la présente invention comprend des boucles qui sont capables de faciliter la migration des acari de l'objet au feuillet. Dans un mode de réalisation particulier, lesdites boucles ont une taille dans la plage d’environ 1 mm à environ 5 cm, de préférence d'environ 1 mm à environ 1 cm. Dans un mode de réalisation particulier, les boucles ont une taille dans la plage d’environ 1 mm à environ 5 mm, et de préférence d'environ 2 mm à environ 3 mm.
Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet telle qu’utilisée dans le présent document a une couleur foncée, par exemple bleu foncé. La couleur peut être mesurée avec une variété de techniques connues dans l’art. A titre d'exemple, et de manière non restrictive, la couleur peut être déterminée sur la base des paramètres de brillance, de teinte et de saturation (ou intensité de la couleur). Les paramètres peuvent être déterminés individuellement ou collectivement selon l’échelle colorimétrique CIELCH, dans laquelle L* (luminosité, ou brillance), C* (intensité de couleur ou saturation) et h° (teinte) sont les paramètres représentant un espace de couleur polaire. Dans un mode de réalisation particulier, L* est tel qu'il est < 50, de préférence L * < 60, L* < 70, L* < 80, ou L* < 90, en d’autres termes le feuillet a une couleur foncée. Dans un mode de réalisation, C* est tel qu'il est > 50, de préférence C* > 60, C* > 70, C* > 80, ou C* > 90, en d’autres termes le feuillet a une couleur intense. Dans un autre mode de réalisation, h° est tel que 180 < h° < 360, de préférence 200 < h° < 340, 220 < h° < 320, ou 200 < h° < 300, en d’autres termes le feuillet a une couleur bleue.
On comprendra que les plages ou valeurs de paramètres telles que définies dans le présent document font référence à la plage ou valeur moyenne de paramètres du feuillet, de telle sorte que des plages ou valeurs de paramètres non uniformes sont envisagées. De préférence cependant, la plage ou valeur de paramètres du feuillet, comme l’épaisseur, la porosité, la densité, la couleur, ainsi que la concentration des compositions etc. est sensiblement uniforme. De préférence, ces paramètres ne varient pas de plus de 25%, de préférence pas de plus de 10% par rapport aux valeurs moyennes.
Dans un mode de réalisation particulier, la présente invention concerne en outre un feuillet telle que définie ci-dessus, ayant des interstices suffisamment grands et une épaisseur suffisamment importante pour retenir les acari, comprenant une dose attractive et non mortelle de la composition de l’invention. Dans un mode de réalisation particulier, ledit feuillet ne contient pas de substance toxique, telle que des pesticides ou des acaricides, ou au moins ne contient pas ces composants en des quantités suffisantes pour tuer les acari.
Tels qu’ils sont utilisés dans le présent document, les termes « piéger » ou « retenir » en relation avec les acari ne signifient pas nécessairement que les acari sont piégés de manière irréversible. Dans un mode de réalisation particulier, les acari qui sont attirés peuvent entrer et sortir librement du feuillet. La composition de l’invention appliquée au feuillet a pour objectif d’attirer et de garder ou retenir les acari dans le feuillet.
La présente invention concerne en outre un procédé destiné à attirer et retenir les acari comprenant l'étape de mise en contact du feuillet définie ci-dessus avec un objet contenant les acari ou suspecté de contenir les acari. Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet est mis en contact avec ledit objet avant ou après l’application de la composition attirant les acari de l’invention. Tel qu’il est utilisé dans le présent document, par « objet contenant des acari ou suspecté de contenir des acari », on entend un objet comprenant, par exemple, des lits, des édredons, des couvertures, des oreillers, des matelas, des tapis, des fauteuils, des coussins, des meubles rembourrés utilisés par les humains, ainsi que les objets tels que les ours en peluche, les coussins et couvertures pour les chiens, les chats et autres animaux domestiques, les paniers des chiens et des chats, les paniers d’autres animaux domestiques, les niches des chiens et des chats, et les maisons en général.
Tel qu’il est utilisé dans le présent document, le terme « mise en contact » comprend normalement le fait de placer le feuillet sur le dessus ou au-dessous dudit objet. Le feuillet peut aussi emballer ledit objet. Généralement et de préférence, le feuillet est en contact direct avec ledit objet. On comprendra qu'en fonction de la forme et de la taille de l’objet, le feuillet peut autrement avoir une forme ou une taille différente. Une ou plusieurs feuillets peuvent être en contact avec un objet à traiter.
Lorsque la composition de l’invention est appliquée au feuillet, le feuillet a de préférence une humidité relative comprise entre environ 30 % et environ 80 %, par exemple entre (environ) 40 et 80 %, de préférence entre 50 et 75 % avant d'être placée sur l'objet contenant des acari ou suspecté de contenir des acari. En fonction de la quantité de la composition à appliquer par aire du feuillet, qui dépend à son tour de la concentration des ingrédients actifs dans la composition, il peut être nécessaire que le feuillet soit séché avant d'être mise en contact avec un objet à traiter. Dans un mode de réalisation particulier, le séchage est réalisé de manière passive, par exemple par équilibrage passif avec des conditions d’humidité ambiante. Dans un autre mode de réalisation, le séchage est réalisé activement, comme par exemple, de manière non restrictive, par application de chaleur pour faire s’évaporer l’humidité excessive. Dans un mode de réalisation particulier, la concentration des ingrédients actifs dans la composition de l’invention est également choisie de sorte que l’application de la quantité requise de la composition résultante dans la dose requise par aire unitaire résulte automatiquement en l'humidité relative requise aussi.
Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet comprenant la composition attirant les acari de l’invention est mise en contact avec ledit objet pendant une durée dans la plage d’environ 0 à environ 0,5 heure, pendant une durée dans la plage d’environ 0 à environ 1 heure, pendant une durée dans la plage d’environ 0 à environ 1,5 heure, pendant une durée dans la plage d’environ 0 à environ 2 heures, ou pendant une durée dans la plage d’environ 0 à environ 3 heures ou plus.
Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le feuillet comprenant la composition attirant les acari de l'invention est mise en contact avec ledit objet pendant au plus environ 3 heures (en d'autres termes, 3 heures ou moins), de préférence pendant au plus environ 2 heures (en d’autres termes, pendant 2 heures ou moins), de préférence pendant au plus environ 1 heure (en d’autres termes, pendant 1 heure ou moins), de préférence pendant au plus environ 0,5 heure (en d’autres termes, pendant 0,5 heure ou moins).
Dans un mode de réalisation particulier, le procédé de la présente invention comprend l’application sur le feuillet d’une dose attractive et non mortelle de la composition de l’invention. Par « dose attractive et non mortelle », on entend que le ou les ingrédients actifs de la composition de l’invention sont appliqués au feuillet en une concentration par aire dans la plage d’environ 1,82 g/L/m2 à 1,82 kg/L/m2, de préférence 182 g/L/m2.
Ces valeurs et plages peuvent être appliquées à chacun des ingrédients actifs individuels ou peuvent être appliquées à la quantité combinée totale des ingrédients actifs.
La dose par aire telle que définie ci-dessus est de préférence obtenue par application d’une composition comprenant l'ingrédient actif ou les ingrédients actifs. Les compositions telles que décrites dans le présent document sont de préférence des compositions aqueuses. Dans un mode de réalisation, les compositions telles que décrites dans la présente invention peuvent être des émulsions. De préférence, les compositions telles que décrites dans le présent document ne contiennent pas de substance toxique, telle que des pesticides ou des acaricides, ou au moins ne contiennent pas ces composants en des quantités suffisantes pour tuer des acari. L’homme du métier appréciera que plus une composition est diluée, plus il faudra l’appliquer en grande quantité pour atteindre la dose cible par aire. A titre d'exemple, et de manière non restrictive, si une composition comprend 1 mg/L d’agent attractif et la dose cible dudit agent attractif par aire est de 1 mg/m2, alors 1 L de la composition doit être appliqué par m2. Si, d’autre part, une composition comprend 10 mg/L d’agent attractif, et la dose cible dudit agent attractif par aire est de 1 mg/m2, alors 100 mL de la composition doivent être appliqués par m2.
La présente invention concerne en outre un feuillet telle que définie ci-dessus, comprenant une dose attractive non mortelle d’une composition selon l’invention.
Dans un mode de réalisation particulier, l’objet contenant des acari, ou suspecté de contenir des acari qui doit être mis en contact, par exemple recouvert, avec le feuillet comprenant la composition attirant les acari de l’invention, peut être avantageusement séché avant d'être mis en contact avec le feuillet. Tel qu’il est utilisé dans le présent document, le terme « séché » fait de préférence référence à un équilibrage avec les conditions d’humidité ambiante. L'application de l’étape de séchage est ainsi plus bénéfique pour des objets qui sont exposés à des conditions humides. Par exemple, un matelas sur lequel quelqu’un a dormi peut être plus humide que les conditions ambiantes en raison de la transpiration de l’individu ayant dormi dessus. Dans un mode de réalisation particulier, l’objet, notamment un matelas, peut être séché pendant plusieurs heures. Le séchage peut être réalisé passivement, par exemple par équilibrage passif avec des conditions d’humidité ambiante. En variante, le séchage peut être réalisé activement, comme par exemple, de manière non restrictive, par application de chaleur pour faire s’évaporer l’humidité excessive. Dans un mode de réalisation, l’objet à recouvrir du feuillet telle que décrite dans le présent document peut être séché pendant au moins 1 heure, par exemple, (environ) 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 heures ou plus. Dans un mode de réalisation particulier, l’objet à recouvrir du feuillet telle que décrite dans le présent document peut être séché pendant environ 0 heure à environ 0,5 heure, pendant environ 0 à environ 1 heure, pendant environ 0 à environ 1,5 heure, pendant environ 0 à environ 2 heures, ou pendant environ 0 à environ 3 heures ou plus. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l’objet à recouvrir du feuillet telle que décrit dans le présent document est séché pendant 3 heures ou moins, de préférence pendant 2.5 heures ou moins, de préférence pendant 2 heures ou moins, de préférence pendant 1.5 heure ou moins, de préférence pendant 1 heure ou moins, de préférence pendant 0,5 heure ou moins.
De manière à retirer ou éliminer les acari, le feuillet est retiré de l’objet après avoir été mise en contact avec l’objet contenant les acariens. Les acari résidant dans le feuillet sont ainsi efficacement retirés et éliminés de l'objet. De manière à retirer les acari du feuillet, le feuillet peut être lavé et/ou congelé. Les deux procédés résultent en la destruction des acari.
Durant le processus de lavage, les acari seront retirés du feuillet en même temps que celui-ci sera lavé. Tout processus de lavage classique peut être appliqué, comme par exemple dans une machine à laver. Du détergent peut ou non être ajouté durant le processus de lavage. De préférence, du détergent est ajouté, étant donné qu’il aide à tuer les acari. On comprendra que l’homme du métier peut déterminer les conditions de lavage en fonction de la composition du feuillet, étant donné que par exemple certains tissus ne tolèrent pas le lavage à températures élevées, alors que d'autres ne tolèrent pas certains types de détergents.
La congélation du feuillet peut être réalisée par soumission du feuillet à des températures inférieures à 0°C, de préférence inférieures à environ -10°C, comme par exemple inférieures à (environ) -15°C ou -20°C. Dans un mode de réalisation particulier, le feuillet est congelé pendant au moins 0,50 heure, par exemple (environ) 0,50, 1,00, 1,25, 1,50, 1,75, 2,00, 2,25, 2,50, 2,75, 3,00 heures ou plus. L’homme du métier comprendra qu’en fonction de la taille du feuillet, des périodes plus longues peuvent être nécessaires pour que le feuillet soit totalement congelé. Après la congélation, le feuillet peut être décongelé après quoi les acari morts peuvent être retirés, par exemple mécaniquement, par exemple en secouant le feuillet. En outre, le feuillet peut être lavé, tel que ceci a été décrit ci-avant.
La présente invention concerne en outre un kit comprenant un feuillet telle que décrit ci-dessus et/ou une composition selon l’invention. Dans un mode de réalisation particulier, ledit kit comprend ainsi un feuillet déjà imprégné de la composition selon l'invention, à une dose décrite dans le présent document. Dans un autre mode de réalisation, le feuillet n’est pas encore imprégné de la composition selon l’invention. Dans un mode de réalisation particulier, la composition de l’invention est en outre prévue dans le kit. En outre, le kit peut comprendre des instructions pour appliquer la composition sur le feuillet et/ou des instructions pour l'utilisation, par exemple l’application du feuillet sur un objet contenant ou suspecté de contenir des acari. Ces instructions peuvent comprendre la dose à appliquer, par exemple la dose par aire, mais peuvent aussi comprendre, en outre ou en variante des directives relatives à l’application de la composition, par exemple des directives relatives à la distance à laquelle la composition doit être pulvérisée sur le feuillet. Les instructions peuvent en outre, ou en variante, comprendre des informations relatives à la durée pendant laquelle le feuillet doit être placée sur l'objet à traiter, la durée de séchage de l’objet avant que le feuillet ne soit mise en contact avec les objets, et/ou la durée de séchage ou l’humidité relative requise du feuillet avant de la mettre en contact avec l’objet à traiter.
La composition selon l’invention peut être fournie dans un récipient, par exemple un distributeur ou un applicateur, par exemple sous la forme d'une pulvérisation. Ces distributeurs ou applicateurs sont bien connus dans le domaine. Dans un mode de réalisation particulier, l’applicateur est configuré pour une libération continue de la composition, de telle sorte que l’utilisateur peut déterminer la quantité libérée de la composition par exemple par pulvérisation continue pendant une durée spécifique. Dans un autre mode de réalisation, l’applicateur est un applicateur de dose unitaire, tel que la quantité libérée de la composition est prédéterminée, en d’autres termes l’applicateur ou le distributeur libèrent une dose unitaire discrète par application. Dans un mode de réalisation particulier, le dispositif distributeur est un atomiseur manuel avec une commande de buse de pulvérisation qui fournit une quantité définie de solution attractive par unité de surface du tissu. L’homme du métier appréciera que lorsqu’il pulvérise avec un distributeur, qu’il soit continu ou discret, la distance entre le distributeur et l’aire cible peut avoir un impact sur la taille de l’aire couverte. Par exemple, lorsque la composition sort de la buse du distributeur, la pulvérisation peut s’élargir proportionnellement avec la distance par rapport à la buse pour couvrir une aire plus large, lorsque la distance par rapport à la cible augmente, en d’autres termes plus la distance entre le distributeur et l’aire cible est longue, plus l’aire cible deviendra grande. Par conséquent, de manière à atteindre une dose particulière par aire cible, il peut être nécessaire de positionner le distributeur à une distance prédéterminée de l’aire cible, de telle manière que, en prenant en considération l’élargissement de la pulvérisation (par exemple, après avoir quitté la buse, la pulvérisation s’élargit comme un cône), et par conséquent la dilution sur la distance de la quantité de composition par aire, la dose prédéterminée par aire est satisfaite. A titre d'exemple, et de manière non restrictive, si le distributeur libère une dose unitaire contenant la quantité d’ingrédient actif nécessaire pour couvrir 200 cm2, alors il faut placer le distributeur à une distance par rapport à la cible telle que 200 cm2 soient couverts.
Le distributeur ou l’applicateur tels que décrits dans le présent document peuvent comprendre l’un quelconque ou une combinaison des ingrédients actifs tels que décrits dans le présent document, soit sous forme diluée soit sous forme non diluée. Le distributeur est conçu pour libérer une dose non mortelle pour les acari desdits ingrédients par aire unitaire.
La présente invention concerne des procédés, des produits, des compositions et des kits pour attirer, piéger, retirer et/ou éliminer des acari, en particulier dans un environnement domestique. La présente invention concerne également l'utilisation de ces procédés, produits, compositions et kits pour attirer, piéger, retirer et/ou éliminer des acari, en particulier dans un environnement domestique.
BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS
La figure 1 est un dessin présentant un montage expérimental pour analyser le mouvement spontané des acari. Numéro 1 désigne la boîte de Pétri. Numéro 2 désigne un demi-cercle. Numéro 3 représente un groupe d’acariens placés au centre de la boîte de Pétri.
La figure 2 est un dessin présentant un entonnoir de Berlèse. Un entonnoir contenant un matelas ou un tissu selon l’invention contenant des acariens des poussières disposés sous une source de chaleur, telle qu'une lampe électrique. Les animaux fuyant la dessiccation du matelas/tissu descendent par un filtre dans un liquide conservateur dans un réceptacle.
La figure 3 est un histogramme présentant les efficacités comparées des différents agents attractifs, en différentes dilutions, relativement à Dermatophagoides pteronyssinus. L’histogramme représente le pourcentage d’acariens choisissant un agent attractif plutôt que l’eau, en fonction de différentes compositions attractives (comprenant un ou plusieurs agents attractifs), en plusieurs dilutions (non dilué, 10"3, 10'6 ou 10'9).
La figure 4 est un histogramme présentant les efficacités comparées des différents agents attractifs, en différentes dilutions, relativement à Dermatophagoides farïnae. L’histogramme représente le pourcentage d'acariens choisissant un agent attractif plutôt que l’eau, en fonction de différentes compositions attractives (comprenant un ou plusieurs agents attractifs), en plusieurs dilutions (non dilué, 10"3, 10'6 ou 10'9).
La figure 5 est un graphique représentant l’effet de la durée de séchage de matelas contenant des acariens Dermatophagoides pteronyssinus sur l’efficacité des compositions contenant un ou plusieurs agents attractifs. Les graphiques représentent le pourcentage d’acariens piégés par un tissu sur lequel des compositions correspondant au produit Acar’up disponible dans commerce (à une dilution de 10'6) ont été pulvérisées, ou sur lequel des compositions contenant du citral (à une dilution de 10"6), du lavandulol (à une dilution de 10'6) et du lavandulol et du Tween 60 (les deux à une concentration de 0,5 x 10'6) ont été pulvérisées, en tant qu’agents attractifs, en fonction de la durée de séchage du matelas.
La figure 6 est un graphique représentant l’effet de la durée de séchage du matelas contenant des acariens Dermatophagoides farinae sur l’efficacité des compositions contenant un ou plusieurs agents attractifs. Les graphiques représentent le pourcentage d’acariens piégés par un tissu sur lequel des compositions correspondant au produit Acar’up disponible dans commerce (à une dilution de 10'6) ont été pulvérisées, ou sur lequel des compositions contenant du citral (à une dilution de 10"6), du lavandulol (à une dilution de 10"6) et du lavandulol et du Tween 60 (les deux à une concentration de 0,5 x 10‘6) ont été pulvérisées, en tant qu’agents attractifs, en fonction de la durée de séchage du matelas.
La figure 7 est un graphique représentant l’efficacité d’attraction de différentes compositions contenant un ou plusieurs agents attractifs, en fonction de la durée d’application du feuillet sur un objet contenant des acariens Dermatophagoides pteronyssinus. Les graphiques représentent le pourcentage d’acariens piégés par un tissu sur lequel des compositions correspondant au produit Acar’up disponible dans commerce (à une dilution de 10"6) ont été pulvérisées, ou sur lequel des compositions contenant du citral (à une dilution de 10'6), du lavandulol (à une dilution de 10"6) et du lavandulol et du Tween 60 (les deux à une concentration de 0,5 x 10'6) ont été pulvérisées, en tant qu’agents attractifs, en fonction de la durée d’exposition à la composition attractive.
La figure 8 est un graphique représentant l’efficacité d’attraction de différentes compositions contenant un ou plusieurs agents attractifs, en fonction de la durée d’application du feuillet sur un objet contenant des acariens Dermatophagoides farinae. Les graphiques représentent le pourcentage d’acariens piégés par un tissu sur lequel des compositions correspondant au produit Acar’up disponible dans commerce (à une dilution de 10"6) ont été pulvérisées, ou sur lequel des compositions contenant du citral (à une dilution de 10~6), du lavandulol (à une dilution de 10"6) et du lavandulol et du Tween 60 (les deux à une concentration de 0,5 x 10"6) ont été pulvérisées, en tant qu’agents attractifs, en fonction de la durée d’exposition à la composition attractive.
EXEMPLES
La présente invention est illustrée plus en détails par les exemples suivants.
Exemple 1 : Facteurs physiques et chimiques affectant le choix des acariens
Objectif des expériences : toutes les expériences sont des tests de choix binaires en vue de déterminer la préférence des acariens et les endroits où ils préfèrent rester (pendant au moins 30 minutes).
Elevage : l’espèce étudiée était Dermatophagoides pteronyssinus, un acarien des poussières fréquent dans les matelas en Eurasie. Les acariens sont élevés dans des boîtes de Pétri et alimentés avec des squames humains (peau et barbe obtenues du nettoyage de rasoirs électriques). Tous les acariens ont été élevés ensemble dans des conditions définies (20°C et 75 % d’humidité relative). Les expériences ont eu lieu dans une pièce maintenue à 20°C et 40 % d’humidité relative.
Matériels et méthodes : un groupe d’acariens (20 < n <40) a été placé au centre d’une boîte de Pétri (0 = 5,5 cm) autour de laquelle deux demi-cercles de feutre avaient été placés (voir la figure 1). Les morceaux de feutre pesaient 70 mg/cm2, leur épaisseur était de 2 mm. Un feutre est le témoin (feutre témoin), par exemple imprégné d’eau ; l’autre feutre est le feutre avec l’article testé, par exemple le feutre qui est imprégné d’un composé chimique testé.
Les acariens se déplacent spontanément vers l’un des deux feutres. Le nombre d’acariens qui préfèrent aller sur un côté ou l’autre a été compté et la distribution de ces données a été comparée à une situation dans laquelle les acariens ont le choix entre deux morceaux de feutre identiques (tests de Kolmogorov-Smimov).
Les observations et le comptage des acariens ont été réalisés sous microscope binoculaire (grossissement 10 x). Le montage est éclairé avec une lampe froide (KL 1500 LCD, Schott ®), l’éclairage est symétrique et l’intensité lumineuse était de 50 Klux. Les conditions expérimentales étaient régulées dans la pièce (T °C : 19-22°C et HR 40 %).
Expérience 1
Objectif de l’expérience : les acariens peuvent choisir entre des feutres différemment humidifiés.
Matériels et procédés : le morceau de feutre témoin était à une HR de 40 % (20°C, les conditions de laboratoire). Les feutres testés étaient à une humidité de 40, 75, 85 et 100 %. Pour obtenir des feutres à une humidité de 75 et 85 %, on les a placés pendant au moins une heure dans une pièce contenant un humidificateur radio-électronique (Brown B500, précision ± 2 0 HR) humidifiant l’atmosphère à 75 et 85 % respectivement. L’humidité de la pièce était régulièrement vérifiée avec un thermohygromètre (Oregon). Pour obtenir les feutres testés à 100 % HR, on les a simplement immergés dans l’eau. Résultats : les acariens ont été moins attirés ou repoussés par un feutre humidifié à 40 et 75 % (tableau 1). Lorsque le feutre était à une HR de 80 % et 100 %, il est devenu répulsif pour les acariens. Les mêmes résultats ont été obtenus avec Dermatophagoides farinae.
Tableau 1 : influence de l ’humidité sur le choix des acariens.
SD : statistiquement différent. NS : Non statistiquement différent.
Expérience 2
Objectif des expériences : des expériences similaires ont été réalisées pour déterminer la densité du feutre préféré par les acariens.
Matériels et méthodes : les acariens ont choisi entre des feutres de différentes densités. Tous les feutres testés et les feutres témoins ont été imprégnés de 1 pL d’une solution comprenant du citral en une concentration d’environ 0,000096 % (v/v). La solution utilisée pour tester la densité des feutres a été préparée sous la forme d’une dilution à 10'6 à partir d’une solution mère de citral pur à 96 % (Merck Chemicals Ltd ; Cat. N° 802489). Résultats. Le feutre qui était le plus attractif pour les acariens a une densité de 20 mg/cm2 (tableau 2).
Tableau 2 : influence de la densité du feutre sur le choix des acariens.
SD : statistiquement différent. NS : Non statistiquement différent.
Expérience 3 :
Des montages expérimentaux similaires ont été réalisés avec des feutres colorés et avec des feutres blancs.
Tableau 3 : influence de la couleur du feutre et de la couleur combinée avec le composé actif
SD : statistiquement différent. NS : Non statistiquement différent. Résultats : les acariens ont de préférence migré en direction du feutre bleu. En combinaison avec le citral, une migration de 84 % des acariens en direction du feutre bleu a été obtenue.
Exemple 2 : Facteurs chimiques influençant l’efficacité du piège
Expérience 1 :
Elevage : les espèces étudiées étaient Dermatophagoides pteronyssinus et
Dermatophagoides farinae, un acarien domestique courant dans les matelas en Eurasie. Les acariens sont élevés dans des boîtes de Pétri et alimentés avec des squames humains (peau et moustaches obtenues du nettoyage de rasoirs électriques). Tous les acariens ont été élevés ensemble dans des conditions définies (20°C et 75 % d’humidité relative). Les expériences ont eu lieu dans une pièce maintenue à 20°C et 40 % d’humidité relative.
Objectif des expériences : l’objectif a consisté à tester le piège dans des conditions similaires à celles qui seront rencontrées par l’utilisateur du piège.
Matériels et méthodes : les matelas ont été construits à une échelle inférieure (réduction 15X) à celle des matelas habituels. Les mini-matelas sont en polyuréthane et couverts par une couverture en coton. Ils étaient infestés d’acariens depuis au moins 3 mois. Le tissu était un feutre de 20 mg/cm2 sous la forme d’un rectangle de 10 cm x 20 cm. Il a été placé sur les mini-matelas. La solution attractive a alors été pulvérisée sur le tissu avec un pulvérisateur. Le tissu a été laissé en place sur le matelas pendant une heure. Pendant ce temps, les acariens ont migré sur le feutre.
Il est très difficile de compter directement les acariens cachés dans le matelas et dans le tissu. Par conséquent, nous avons utilisé un entonnoir de Berlèse qui est un dispositif généralement utilisé pour séparer les insectes de la litière. Ici, il a été utilisé pour séparer les acariens du matelas ou du tissu. L’entonnoir de Berlèse utilise une ampoule pour chauffer et sécher le matelas, entraînant ainsi les acariens vers le bas, au travers d’un tamis, et dans un récipient de collecte contenant de la nourriture et de l’eau.
Le principe est simple : les acariens des poussières n’aiment pas la lumière ou la chaleur excessive. Ils sont attirés par une source d’humidité et par l’odeur de la nourriture. Le matelas ou la couverture ont par conséquent été placés dans l’entonnoir (figure 2). Les acariens sont descendus dans la direction du récipient, puis dans le récipient. La récolte du récipient contenant les acariens a eu lieu après un jour. Les acariens avaient alors eu 24 heures pour migrer dans le récipient collecteur.
Une proportion sensible de la population étant immobile (acariens qui muent), le piégeage est moins efficace qu’il ne le serait autrement et l’estimation de la taille de la population qui est piégée est susceptible d’être biaisée. Pour éviter cette déviation et faire une évaluation correcte des populations dans les matelas infestés, on a rigoureusement brossé les matelas avec une brosse souple à la fin de la manipulation, les acariens immobiles et les œufs sont par conséquent eux-aussi tombés dans l'entonnoir. Le tissu a également été rigoureusement brossé. L’entonnoir de Berlèse a été rincé à l’éthanol. Ainsi, les acariens qui restaient sur la paroi intérieure de l’entonnoir ont été entraînés par l’éthanol dans le récipient collecteur. A la fin de l'expérience, le récipient contenait : la nourriture utilisée pour attirer les acariens, une petite quantité d’eau également utilisée pour les attirer, les acariens, et l’éthanol. Le récipient a été vidé dans une boîte de Pétri et nous avons compté les acariens en utilisant un binoculaire. Le comptage des acariens a été réalisé sous un microscope binoculaire (grossissement 10X). Le montage est éclairé avec une lampe froide (KL 1500 LCD, Schott ®).
Différentes compositions attractives ont été pulvérisées sur le feutre : une solution de lavandulol, une solution de Tween 60, une combinaison de lavandulol et de Tween 60, une solution de citral, et la solution attractive disponible dans le commerce sous le nom de Acar'up ont été comparées à différentes dilutions. Résultats : Les résultats sont présentés dans les tableaux 4 et 5, et sur les figures 3 et 4.
Tableau 4 : capacités d’attraction comparées de cinq agents en plusieurs dilutions, relativement à Dermatophagoides pteronyssinus.
S/O : données non disponibles ; * les résultats ont été obtenus avec un mélange d'une solution de lavandulol à une dilution de 1(L6 et d’une solution de Tween 60 à une dilution de 10'6. Ces résultats sont représentés sur le graphique de la figure 3.
Les solutions de lavandulol diluées ont été préparées à partir d’une solution mère de lavandulol pur à 95 % (Sigma-Aldrich, Cat. N° 42583). Les solutions diluées de Tween 60 ont été préparées à partir d'une solution mère de Tween 60 pure à environ 100 % (Merck Chemicals Ltd. Cat. N° 822186).
Tableau 5 : capacités d’attraction comparées de cinq agents en plusieurs dilutions, relativement à Dermatophagoides farinae.
8/0 : données non disponibles ; * les résultats ont été obtenus avec un mélange d'une solution de lavandulol à une dilution de l(ï6 et d’une solution de Tween 60 à une dilution de 10f6. Ces résultats sont représentés sur le graphique de la figure 4.
Les solutions de lavandulol diluées ont été préparées à partir d’une solution mère de lavandulol pur à 95 % (Sigma-Aldrich, Cat. N° 42583). Les solutions diluées de Tween 60 ont été préparées à partir d'une solution mère de Tween 60 pure à 100 % (Merck Chemicals Ltd. Cat. N° 822186). D’après ces résultats, il apparaît que les solutions attractives les plus efficaces sont celles comprenant du lavandulol et/ou du Tween 60, pour les deux espèces d’acari.
Expérience 2 :
Des conditions similaires ont été utilisées pour évaluer l’influence de plusieurs durées de séchage différentes du matelas (de 0 heure à 7 heures), pour déterminer si la durée de séchage avait une influence sur l’attraction des acariens par le tissu imprégné d’une solution attractive contenant un ou plusieurs agents attractifs. Résultats : Les résultats correspondants sont présentés sur les figures 5 et 6.
Expérience 3 :
Des conditions similaires ont été utilisées pour évaluer l’influence de la durée d’exposition, signifiant la durée pendant laquelle le tissu est placé sur le matelas, pour déterminer si la durée d’exposition avait une influence sur l’attraction des acariens par le tissu qui était imprégné d’une solution attractive contenant un ou plusieurs agents attractifs, et pour déterminer si la nature de l’agent chimique avait une influence sur la durée d'exposition requise. Plusieurs durées d’exposition différentes ont été testées (de 0 heure à 7 heures), après avoir séché le matelas pendant 2 heures. Résultats : les résultats correspondants sont affichés sur les figures 7 et 8. Le tissu sur lequel les compostions de l’invention (en d’autres termes contenant du lavandulol et/ou du Tween 60) ont été pulvérisées est apparu plus efficace que les compositions de l'art antérieur lorsqu'il a été placé sur le matelas.
En outre, tel que ceci peut être observé sur les figures 7 et 8, des compositions contenant du lavandulol et/ou du Tween 60 en tant qu’agents attractifs sont plus efficaces dès la pulvérisation.
Exemple 3 : Compositions de feutres influençant l’efficacité du piège
Objectif des expériences : des expériences similaires ont été réalisées pour déterminer la composition du feutre préféré par les acariens.
Matériels et méthodes : on a laissé les acariens choisir entre des feutres ayant différentes compositions. Tous les feutres testés et vérifiés étaient imprégnés de 1 pL d'une solution comprenant du Lavandulol (à une dilution finale de 0,5 x 10"6) et du Tween 60 (à une dilution finale de 0,5 x 10"6) (voir ci-dessous). Résultats. Le feutre le plus attractif pour les acariens était celui en coton pur.
Tableau 6 :
Les solutions de lavandulol diluées ont été préparées à partir d’une solution mère de lavandulol pur à 95 % (Sigma-Aldrich, Cat. N° 42583). Les solutions diluées de Tween 60 ont été préparées à partir d'une solution mère de Tween 60 pur à 100 % (Merck Chemicals Ltd. Cat. N° 822186).
Exemple 4 : Elimination des acariens du feuillet
Pour éliminer les acariens des poussières qui se trouvent dans le tissu, on place le tissu dans la machine à laver. Tous les acariens ont été tués par des températures d'eau de 55°C ou plus (en corrélation avec les résultats obtenus par McDonald &amp; Tovey 1992,
Andersen &amp; Roesen 1998). Selon d’autres auteurs, il est possible de lutter contre les acariens dans les vêtements délicats en lavant à basse température en présence d’un additif acaricide fournissant une concentration finale de 0,03 % de benzoate de benzyle (Bischoff et al. 1998). Après le lavage, lorsque le tissu est sec, il peut encore être placé à d'autres endroits avec des acariens vivants, le tissu peut être imprégné de solution attractive au moyen d’un dispositif de dispersion et peut être utilisé une fois encore pour piéger des acariens des poussières (Colloff 2009).
Il est aussi possible de tuer les acariens dans le tissu en les tuant dans un congélateur. Une température de -20°C pendant 30 minutes a permis d’atteindre une mortalité de pratiquement 100%, indiquant qu’un congélateur domestique classique pouvait être utilisé pour tuer les acariens dans des articles relativement petits tels que les jouets mous, les oreillers et les vêtements qui ne peuvent pas être lavés à chaud. Après le passage dans le congélateur, l’utilisateur doit secouer le tissu pour se débarrasser des acariens des poussières morts (résultats conformes à Colloff 2009). Références - Colloff “Dust mites”, CSIRO Entomology, 2009, ISBN 9780643065895 - Sonenshine D.E., 1985 « Pheromones and other semiochemicals of the acari » Annual Reviews. 30 : 1-28 - Mc Donald L. G., Tovey E. 1992. The rôle of water température and laundry procedures in reducing house dust mite populations and allergen content of bedding. Journal of Allergy and Clinical Immunology Vol. 90, 599-608. - Andersen A. &amp; Roesen J. 1998. House dust mite, Dermatophagoides pteronyssinus, and its allergens : effects of washing. - Bischoff, Fischer, Liebenberg, Kniest. 1998. Mite control with low température washing-II Elimination of living mites on clothing. Clinical and Experimental allergy, vol 28, 60-65.

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS
    1. Composition pour attirer les acari comprenant un agent attractif, dans lequel ledit agent attractif est le lavandulol en une concentration de 0,0000001 % (v/v) à 10 % (v/v).
  2. 2. Composition selon la revendication 1, comprenant en outre au moins un agent attractif supplémentaire, dans lequel ledit agent attractif supplémentaire est un polysorbate en une concentration de 0,0000001 % (v/v) à 10 % (v/v).
  3. 3. Composition selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, dans laquelle ladite composition comprend en outre au moins un solvant, au moins un agent stabilisant, au moins un émulsifiant, au moins un excipient et/ou au moins un parfum, de préférence sélectionné dans le groupe constitué des huiles essentielles de Mentha citrate, Mentha piperita, Mentha arvensis, Eucalyptol radiata, Vanilla planifolia et Vanilla odorata.
  4. 4. Procédé d’attraction et de rétention d’acari, comprenant les étapes de : a) fourniture d’un feuillet ayant des interstices suffisamment grands et une épaisseur suffisamment importante pour retenir les acari ; et b) application sur ledit feuillet d’une dose attractive et non mortelle de la composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 3.
  5. 5. Procédé selon la revendication 4, comprenant en outre les étapes de mise en contact dudit feuillet avant l’étape a) ou après l'étape b) avec un objet suspecté de contenir des acari.
  6. 6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 4 ou 5, dans lequel ledit feuillet est mise en contact avec un objet suspecté de contenir des acari pendant au plus environ 3 heures, de préférence pendant au plus environ 2 heures, de préférence pendant au plus environ 1 heure, de préférence pendant au plus environ 0,5 heure, après l'étape b).
  7. 7. Procédé d’élimination des acari, comprenant les étapes de : i) réalisation du procédé selon l'une quelconque des revendications 4 à 6 ; et ii) retrait dudit feuillet dudit objet suspecté de contenir des acari.
  8. 8. Feuillet ayant des interstices suffisamment grands et une épaisseur suffisamment importante pour retenir les acari, comprenant une dose attractive non mortelle de la composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 3.
  9. 9. Feuillet selon la revendication 8, dans laquelle ledit feuillet comprend de 0 à 100 % de polyester ou comprend au moins 30 % à 100 % de laine et/ou de coton et de 0 % à 70 % de viscose et/ou de polyester.
  10. 10. Kit pour attirer les acari comprenant une composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, et un feuillet ayant des interstices suffisamment grands et une épaisseur suffisamment importante pour retenir les acari.
  11. 11. Applicateur de dose unitaire comprenant une composition selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, adapté pour libérer une dose attractive non mortelle de ladite composition par dose unitaire par unité de surface.
  12. 12. Composition, procédé, feuillet, kit ou applicateur de dose unitaire selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, dans lequel lesdits acari sont sélectionnés dans le groupe constitué des Dermatophagoides pteronyssinus et Dermatophagoides farinae.
  13. 13. Procédé selon l’une quelconque des revendications 4 à 7, un feuillet selon l’une quelconque des revendications 8 ou 9 ou un applicateur de dose unitaire selon la revendication 11, dans lesquels ladite dose attractive non mortelle par unité de surface se trouve dans la plage de 5 mL/m2 à 2 000 mL/m2, de préférence de 10 mL/m2 à 1 000 mL/m2.
  14. 14. Utilisation de lavandulol et/ou d’au moins un polysorbate pour attirer les acari.
  15. 15. Utilisation d’une composition selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 pour attirer les acari.
BE2016/0024 2015-02-03 2016-02-02 Procédé et dispositif pour piéger des acari BE1022723B1 (fr)

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