BE1019594A3 - Procede destine a accroitre la qualite de proteines et/ou de lipides dans le lait d'un ruminant en lactation. - Google Patents

Procede destine a accroitre la qualite de proteines et/ou de lipides dans le lait d'un ruminant en lactation. Download PDF

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BE1019594A3
BE1019594A3 BE2012/0114A BE201200114A BE1019594A3 BE 1019594 A3 BE1019594 A3 BE 1019594A3 BE 2012/0114 A BE2012/0114 A BE 2012/0114A BE 201200114 A BE201200114 A BE 201200114A BE 1019594 A3 BE1019594 A3 BE 1019594A3
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Karel Thurman
Thibaut Vanvolsem
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Beneo Orafti
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Abstract

L'invention concerne un procédé destiné à accroître la quantité de protéines et/ou de lipides fournis par un ruminant en lactation par l'intermédiaire du lait, comprenant l'étape consistant à donner au ruminant entre 0,05 et 15 grammes par kg de poids corporel et par jour d'hydrates de carbone qui sont solubles, lentement fermentescibles dans l'estomac du ruminant, et digestibles et facultativement fermentescibles dans les intestins du ruminant. Lesdits hydrates de carbone contiennent de préférence de l'isomaltulose et/ou du tréhalulose.

Description

Procédé destiné à accroître la quantité de protéines et / ou de lipides _dans le lait d'un ruminant en lactation_ L'invention concerne un procédé destiné à accroître la quantité de protéines et / ou de lipides fournis par un ruminant en lactation par l'intermédiaire du lait.
Depuis que les ruminants en lactation tels que les vaches sont gardés et élevés pour leur production de lait, on a cherché des procédés pour maximiser la quantité et la qualité de lait qui est fourni par jour par le ruminant. Il est établi depuis longtemps qu'il ne suffit pas de fournir plus d'aliments au ruminant mais que la composition des aliments mêmes est un facteur important.
Un procédé connu permettant d'accroître la quantité de lait comprend l'étape consistant à ajouter du monopropylène glycol (MPG, formule chimique HO-CH2-CHOH-CH3, également dénommé PG, sous la forme de 1,2-propanediol, ou de a-propylène glycol) aux aliments pour un ruminant, en particulier un ruminant au début de la lactation (Nielsen and Ingvartsen, Animal Feed Science and Technology 115 (2004), pages 191-213).
Un inconvénient du procédé connu réside dans le fait que, bien que l'administration de MPG puisse conduire à une production accrue de lait par jour chez les ruminants en début de lactation, la qualité du lait en termes de concentration de lipides et / ou de protéines peut diminuer dans le même temps. De plus, le fait de donner du MPG paraît n'avoir aucun effet significatif sur la production de lait dans les phases de lactation ultérieures; on sait en outre que le MPG a une faible palatabilité et conduit à une mise à rude épreuve du fonctionnement du foie du ruminant.
Un objectif de la présente invention est de réduire ou même d'éliminer les inconvénients mentionnés ci-dessus.
L'objectif est atteint en ce que le procédé comprend l'étape consistant à donner au ruminant entre 0,05 et 15 grammes, par kg de poids corporel et par jour, d'hydrates de carbone qui sont solubles, lentement fermentescibles dans l'estomac du ruminant, et digestibles et facultativement fermentescibles dans les intestins du ruminant.
Un avantage du procédé selon l'invention réside dans le fait que la qualité et / ou la quantité de lait fourni par un ruminant en lactation peut augmenter. Un autre avantage de la présente invention réside dans le fait que des effets secondaires tels que l'acidose, associée à la consommation de nombreux types d'hydrates de carbone rapidement fermentescibles, sont réduits ou même largement ou même complètement absents. Un autre avantage encore de la présente invention réside dans le fait qu'elle peut contribuer à éviter une mise à rude épreuve du fonctionnement du foie du ruminant. . . .
WO-A-2010 015708 divulgue un aliment pour des animaux producteurs de lait comprenant des graines de lin extrudées et une teneur en graisse comprise entre 23 % et 30 % en poids par rapport au poids total de l'aliment, caractérisé en ce qu'il comprend aussi au moins un sucre réducteur sous la forme d'un disaccharide comprenant au moins une unité fructose, des dérivés de celui-ci, des isomères de celui-ci et de mélanges de celui-ci. La composition détaillée des lipides dans le lait est discutée dans WO-A-2010 015708; celui-ci divulgue en particulier une augmentation relative d'acides gras en C18 telle que calculée par rapport à la quantité totale de lipides et une diminution relative d'acides gras en C4 - C17 telle que calculée par rapport à la quantité totale de lipides. De plus, le phénomène connu de la dépression des matières grasses du lait est mentionné dans WO-A-2010 015708; il s'agit d'une réduction de la teneur en lipides du lait dont on a montré qu'elle est liée à la présence de lipides dans l'alimentation du ruminant (voir également Harvatine et.al. in J. Nutrition, vol 139, no. 5, pages 849-854, 2009).
WO-A-OO 78160 divulgue un procédé pour augmenter la production de lait d'un ruminant qui consiste à préparer une nourriture qui contient du sorbitol et au moins un composant nutritionnel additionnel et à administrer la nourriture au ruminant par voie orale, le ruminant ingérant environ 100 grammes, ou moins, de sorbitol par jour.
WO-A-03 045401 divulgue un procédé pour améliorer la santé et la production d'animaux ruminants, le procédé comprenant l'étape consistant à administrer oralement à l'animal une quantité efficace d'un oligosaccharide indigestible sélectionné dans le groupe des gluco-oligosaccharides et des isomalto-oligosaccharides.
Comme on le sait, la qualité du lait est jugée, entre autres, par la concentration de protéines, de lipides (graisse) et de lactose dans le lait. Une règle générale pour les protéines et les lipides notamment est que des concentrations plus élevées sont préférées; de plus, il est typique que la concentration de lactose varie à peine en fonction du type de nourriture qui est donnée au ruminant.
La détermination de ces concentrations est bien connue de la personne de métier: la teneur en protéines est souvent dérivée d'une analyse de l'azote (telle qu'une analyse de Kjeldahl) multipliée par un facteur spécifique au lait.
Le teneur en graisse est souvent déterminée par le procédé dit de Gerber selon lequel la matière graisse du lait est séparée des protéines en ajoutant de l'acide sulfurique. La séparation est facilitée en utilisant de l'alcool amylique et la centrifugation. La teneur en graisse est lue directement via un butyromètre spécialement étalonné.
La teneur en lactose est souvent déterminée par des réactions enzymatiques qui provoquent une variation du pH directement proportionnelle à la teneur en lactose dans un échantillon.
En variante, la quantité de protéines, de lipides et de lactose peut être déterminée par analyse infrarouge par transformée de Fourier (FTIR) telle qu'elle est pratiquée entre autres par Foss Electric du Danemark.
Le procédé selon l'invention concerne des ruminants. Comme on le sait, un ruminant est un mammifère de l'ordre des Artiodactyles qui digère la nourriture à base de plantes en la ramollissant initialement dans une première chambre stomacale, puis en la régurgitant et en mâchant la masse semi-digérée. Les mammifères ruminants comprennent les bovins (comme le bétail, bos primigenius), les caprins, les ovins, les girafes, les bisons, les yacks, le buffle des Indes, les cervidés, les camélidés et d’autres. Le ruminant est de préférence du bétail (vache), chèvre, ou mouton (Ον/'s aries), idéalement une vache. Une caractéristique des ruminants est qu'une fermentation intensive a lieu dans l'estomac, en particulier des hydrates de carbone et des protéines. Donc, des hydrates de carbone typiquement fermentescibles tels que le saccharose seront complètement décomposés dans l'estomac et conduiront à la formation d'autres composés tels que des acides gras volatils (AGV). Tel qu'utilisé dans le présent document, le terme estomac se réfère au système stomacal global, c'est-à-dire y compris ses compartiments tels que le rumen, le recticulum, l'omasum ou l'abomasum.
Selon l'invention, le ruminant devrait être un ruminant en lactation. Dans la pratique, on peut faire une distinction entre une phase précoce de lactation, par exemple les 60 à 80 premiers jours après que le ruminant a mis bas, si le ruminant est une vache, et les phases de lactation ultérieures. Les caractéristiques de la phase précoce de lactation sont, entre autres, une tendance naturelle du ruminant à fournir autant de lait que possible, par conséquent à ne pas économiser ses propres réserves et donc à souvent manquer d'énergie.
Dans une forme de réalisation de l'invention, le procédé est particulièrement approprié pour des ruminants dans une phase précoce de lactation, c'est-à-dire pendant les 70 premiers jours après vêlage si le ruminant est une vache. Sans vouloir être lié à la théorie, on pense que le fait de nourrir un ruminant selon la présente invention peut fournir une source d'énergie directe et aider le ruminant à faire face à la pression sur son propre équilibre énergétique dans la première période de lactation.
Dans une autre forme de réalisation de l'invention, cependant, le procédé est particulièrement approprié pour des ruminants dans une phase de lactation ultérieure, en particulier démarrant après 70 jours jusqu'à la fin de la lactation qui se situe typiquement pour une vache environ 300 jours après vêlage.
Le procédé selon l'invention comprend l'étape consistant à donner au ruminant des hydrates de carbone qui sont solubles, lentement fermentescibles dans l'estomac du ruminant, et digestibles et facultativement fermentescibles dans les intestins du ruminant.
Tel qu'il est entendu dans le présent document, le terme hydrate de carbone n'englobe pas des composés qui sont obtenus par hydrogénation d'hydrates de carbone; ces composés sont couramment dénommés polyols ou alcools de sucre; citons comme exemples de ces hydrates de carbone hydrogénés le sorbitol, le maltitol et Tisonnait. De manière similaire, le terme hydrate de carbone tel qu'utilisé dans le présent document n'englobe pas des composés qui sont obtenus par oxydation d'hydrates de carbone; citons comme exemples d'hydrates de carbone oxydés l'acide gluconique, l'acide maltobionique et l'acide lactobionique.
Tel qu'il est entendu dans le présent document, un hydrate de carbone soluble est un hydrate de carbone qui a une solubilité dans l'eau d'au moins 1 gramme par litre, de préférence d'au moins 5, 10, 15 ou même 20, 30 ou 50 grammes par litre, l'hydrate de carbone étant mis dans de l'eau qui est à température ambiante et a un pH neutre pour déterminer la solubilité. Sans vouloir être lié à la théorie, on pense que la solubilité de l'hydrate de carbone réduit de manière significative son temps de séjour dans l'estomac du ruminant par rapport aux composés non solubles. Un temps de séjour ainsi réduit peut contribuer à obtenir une lente fermentescibilité dans l'estomac.
Tel qu'il est entendu dans le présent document, un hydrate de carbone lentement fermentescible est un hydrate de carbone qui échappe au moins en partie à la fermentation dans l'estomac; donc, au moins 10 % en poids, de préférence au moins 15 % en poids de l'hydrate de carbone devraient échapper (éviter) la fermentation dans l'estomac et être disponibles pour une digestion ou éventuelle fermentation ultérieure, par exemple survenant dans le duodénum et / ou dans des sections ultérieures des intestins du ruminant. Mieux encore, au moins 20, 25, 30, 35, 40, 45, ou même au moins 50, 55, 60, 65, ou 70 % en poids de l'hydrate de carbone échappent à la fermentation dans l'estomac du ruminant. Le pourcentage en poids de l'hydrate de carbone qui échappe à la fermentation dans l'estomac est déterminé par une comparaison avec les hydrates de carbone de la mélasse de canne à sucre par la méthode des exemples 1 et 2 et de l'expérience comparative A, décrite ci-dessous; la détermination du pourcentage en poids des hydrates de carbone qui échappe à la fermentation dans l'estomac se fait en établissant la quantité résiduelle au moment où les hydrates de carbone de la mélasse de canne à sucre sont réduits de 95 %.
En échappant à ou en évitant la fermentation dans l'estomac, l'hydrate de carbone devient alors disponible chez le ruminant pour d'autres processus tels qu'en particulier une digestion intestinale directe ou une fermentation intestinale. L'hydrate de carbone tel qu'entendu dans l'invention est digestible. Tel qu'il est entendu dans le présent document, le terme digestible signifie que le ruminant est capable de faire en sorte que dans les intestins, au moins 10 %, 15 %, 20 %, 25 %, 30 %, 40 %, 50 %, 60 %, 70 %, 75 %, ou même essentiellement tous les groupes caractéristiques saccharide de l'hydrate de carbone qui est entré dans les intestins deviennent disponibles en tant que tels, de préférence par hydrolyse enzymatique, et peuvent alors être absorbés pour un usage systémique.
Dans une forme de réalisation principale, l'hydrate de carbone tel qu'entendu dans l'invention est fermentescible dans les intestins. Tel qu'il est entendu dans le présent document, le terme fermentescible dans les intestins signifie qu'au moins 20 %, 30 %, 40 %, 50 %, 60 %, 70 %, 75 %, ou même essentiellement tout l'hydrate de carbone qui est entré dans les intestins est fermenté par des micro-organismes dans l'intestin grêle ou dans le gros intestin du ruminant.
Dans encore une autre forme de réalisation principale de l'invention, l’hydrate de carbone tel qu'il est entendu dans l'invention est soumis dans les intestins tant à la digestion qu'à la fermentation, de sorte qu'au moins 20 %, 30 %, 40 %, 50 %, 60 %, 70 %, 75 %, ou même essentiellement tout l'hydrate de carbone qui est entré dans les intestins est soit digéré soit fermenté dans les intestins.
La mesure du pourcentage de digestion et fermentation combinées d'un hydrate de carbone dans les intestins d'un ruminant peut être faite en comparant des mesures de l'hydrate de carbone à l'entrée dans les intestins dans le duodénum, comme prévu dans l'exemple 4, avec des mesures dans les excréments du ruminant tout en tenant compte des temps de transit par les intestins.
Tel qu'ils sont utilisés dans le présent document, les termes "essentiellement", "consistent (consistant) essentiellement en" ou "essentiellement tout / tous" et leurs équivalents ont, sous réserve d'indication contraire, par rapport à une composition ou un processus, la signification habituelle que des écarts peuvent survenir dans la composition ou le processus mais uniquement dans la mesure où les caractéristiques et effets essentiels de la composition ou du processus ne sont pas matériellement affectés par ces écarts.
De manière avantageuse, la disponibilité systémique des groupes caractéristiques saccharide est obtenue sans que les groupes caractéristiques saccharide aient été formés par une action, entre autres, du foie du ruminant. Étant donné que les hydrates de carbone appropriés pour être utilisés dans la présente invention consisteront typiquement de plus d'un groupe caractéristique saccharide lié à des oligo ou polysaccharides, la digestibilité de ces hydrates de carbone implique que le ruminant puisse séparer, par exemple par voie enzymatique, au moins une partie des groupes caractéristiques monosaccharide de l'hydrate de carbone. Il est en outre préférable que l'hydrate de carbone contienne des groupes caractéristiques glucose et / ou fructose, étant donné que ces groupes caractéristiques sont efficacement absorbés et utilisés par les ruminants. De préférence, l'hydrate de carbone contient au moins 10, 20, 30, 40, 50, 60, 70, ou même au moins 80 % de groupes caractéristiques glucose et / ou fructose; sont particulièrement préférés les hydrates de carbone qui consistent essentiellement en groupes caractéristiques glucose et / ou fructose.
Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, les hydrates de carbone qui sont solubles, lentement fermentescibles dans l'estomac du ruminant, et digestibles et facultativement fermentescibles dans les intestins du ruminant contiennent de l'isomaltulose, du tréhalulose, ou un mélange d'isomaltulose et de tréhalulose. On a constaté avec surprise que ces deux isomères de saccharose sont fermentés à un rythme très lent dans l'estomac de ruminants tout en étant considérés comme étant digestibles et éventuellement fermentescibles dans les régions intestinales au-delà de l'estomac de ruminants tels que les vaches. Dans une forme de réalisation préférée, les hydrates de carbone qui sont solubles, lentement fermentescibles dans l'estomac du ruminant, et digestibles et facultativement fermentescibles dans les intestins du ruminant contiennent au moins 25 % en poids d'isomaltulose et / ou de tréhalulose; mieux encore au moins 30, 35, 40, 45, 50, 55, ou même au moins 60 % en poids ou essentiellement tous les hydrates de carbone qui sont solubles, lentement fermentescibles dans l'estomac du ruminant, et digestibles et facultativement fermentescibles dans les intestins du ruminant consistent en isomaltulose et / ou tréhalulose.
Un exemple préféré d'un mélange d'hydrates de carbone de cette forme de réalisation est le sirop de Palatinose qui est un sirop contenant de l'isomaltulose (nom chimique a-D-Glucopyranosyl-(1->6)-D-fructofuranose) et du tréhalulose (nom chimiquea-D-Glucopyranosyl-(1->1)-D-fructose), plus divers sucres tels que du fructose et du sucrose. Plus spécifiquement, le sirop de Palatinose est entendu comme étant un sirop contenant: i. entre 1 % en poids et 25 % en poids de fructose, de préférence entre 7 et 17 % en poids; ii. entre 1 % en poids et 25 % en poids de glucose, de préférence entre 5 et 15 % en poids; iii. entre 15 % en poids et 60 % en poids d'isomaltulose, de préférence entre 20 et 45 % en poids; et iv. entre 10 % en poids et 60 % en poids de tréhalulose, de préférence entre 15 % en poids et 40 % en poids; dans lequel la somme de (i), (ii), (iii) et (iv) est d'au moins 60 % en poids, de préférence d'au moins 70 % en poids, et les pourcentages sont exprimés comme pourcentages en poids de matière sèche du sirop de Palatinose dans son ensemble. Le sirop de Palatinose est aussi connu comme mélasse de Palatinose ou mélasse d'isomaltulose; ces trois termes sont considérés comme étant des synonymes dans le présent document.
Le procédé de l'invention comprend l'étape consistant à donner au ruminant entre 0,05 et 15 grammes, par kg de poids corporel et par jour, d'hydrates de carbone qui sont solubles, lentement fermentescibles dans l'estomac du ruminant, et digestibles et facultativement fermentescibles dans les intestins du ruminant.
Le fait de donner au moins 0,05, de préférence au moins 0,1 gramme par kg de poids corporel et par jour est avantageux afin d'obtenir les effets de l'invention; de préférence au moins 0,2, 0,3, 0,4, 0,5, 0,6, 0,7, 0,8, 0,9, ou même au moins 1,0 gramme par kg de poids corporel par jour est donné au ruminant. La quantité est au plus de 15 grammes par kg de poids corporel et par jour pour des raisons d'économie; de préférence, la quantité est au plus de 14, 13, 12, 11, 10, 9, 8, 7, 6, ou 5 grammes par kg de poids corporel et par jour.
Donc, dans une forme de réalisation principale de l'invention, une source d'hydrates de carbone contenant de l'isomaltulose et / ou du tréhalulose telle qu'un sirop de Palatinose est donnée à un ruminant tel que de préférence une vache dans une quantité se situant entre 100 g et 2,5 kg par vache et par jour.
On a constaté que selon l'invention, la quantité de lipides et/ou de protéines est accrue. De préférence, la quantité de lipides et / ou de protéines telle qu'exprimée en quantité par jour et par ruminant et telle que mesurée par analyse FTIR augmente d'un pourcentage compris entre 1 % et 30 %, par comparaison avec des ruminants dans la même phase de lactation qui reçoivent des aliments de la même composition, toutefois sans les hydrates de carbone selon l'invention. De préférence, la quantité de lipides et /ou de protéines augmente d'un pourcentage compris entre 2 et 28 %, 3 et 25 %, 4 et 23 %, ou entre 5 et 20 %.
On a en outre constaté que non seulement la quantité de lipides ou de protéines dans le lait peut augmenter: la quantité totale de lait produit par un ruminant peut également augmenter. Dans une forme de réalisation de l'invention, la quantité moyenne de lait produit par le ruminant par jour augmente d'un pourcentage compris entre 1 et 15 % en poids, de préférence d'au moins 1,5, 2,0, 2,5, 3, 4, ou 5 % et d'au plus 14, 13, 12, 11, ou 10 %.
Dans les figures: la figure 1 illustre la quantité journalière totale moyenne de lipides ou protéines dans le lait fourni par les vaches de l'exemple 3, en fonction du nombre de jours depuis l'entrée en lactation de la vache. Cette figure montre les résultats de vaches primipares. Sont également montrées sur cette figure des données de référence pour vaches primipares de toute la région wallonne de Belgique, en utilisant les données fournies par l'association belge de l'élevage de bétail AWE (Association wallonne de l'élevage) pour des vaches qui ne sont pas nourries selon l'invention.
La figure 2 montre le même type de données que celles montrées sur la figure 1, mais à présent pour vaches multipares.
L'invention sera expliquée au moyen des exemples qui suivent, sans que l'invention soit limitée au champ d'application des exemples.
Exemples 1 - 2; Expérience comparative A
Une série d'essais de fermentation in-vitro ont été pratiqués en utilisant les fluides ruminaux de vaches. Les fluides ruminaux ont été obtenus par un accès direct par tube au rumen d'une vache vivante. Les fluides ruminaux ont été combinés avec du foin et puis incubés avec un hydrate de carbone. L'objectif de l'essai était d'examiner la réduction des hydrates de carbone au cours du temps, à la suite du moment d'incubation, comme un indicateur de fermentescibilité dans le rumen. Les hydrates de carbone choisis ont été: de la mélasse de canne qui est, comme on le sait, riche en fructose, glucose et saccharose (expérience comparative A) de l'isomaltulose, pureté >98 % (exemple 1) - du sirop de Palatinose (exemple 2)
La série d'essais a été effectuée sur des périodes de temps variables allant jusqu'à 24 heures. Lors de chaque essai, un échantillon de 40 ml de fluides ruminaux a été obtenu, placé dans une bouteille scellable, mélangé avec un tampon phosphate / carbonate dans un rapport 1/3 et puis combiné avec 300 mg de foin et 400 mg de l'hydrate de carbone qui était testé. Toute trace de 02 a été expulsée avec du C02, après quoi la bouteille a été scellée. La température a été maintenue à un niveau de température constant de 39° C pendant des incubations de 0,5, 1, 2, 3, 5, 8, 12 et 24 heures. Lorsque la durée d'incubation voulue a été atteinte, la fermentation a été stoppée en plongeant les bouteilles dans de l'eau glacée. Des échantillons ont alors été pris et gardés congelés jusqu'à analyse.
Le tableau 1 montre le développement de la fermentation de l'hydrate de carbone au cours du temps, exprimé en pourcentage de la valeur initiale.
Figure BE1019594A3D00121
Les résultats montrent que la mélasse de canne de l'expérience comparative A, qui peut être décrite comme étant un mélange d'hydrates de carbone solubles, fermentescibles et digestibles, a fermenté très rapidement de sorte qu'on peut s'attendre à ce qu'aucun hydrate de carbone ne soit disponible pour la digestion. Au contraire, les hydrates de carbone solubles des exemples 1 et 2 ont fermenté nettement plus lentement dans l'estomac de sorte qu'on peut s'attendre à ce que ces hydrates de carbone soient disponibles pour la digestion et éventuellement pour une fermentation dans les intestins dans une mesure significative.
Exemple 3
Un essai in-vivo dans lequel du sirop de Palatinose a été incorporé dans la nourriture d'un groupe de 60 vaches en lactation a été effectué. L'essai a commencé quand les vaches étaient en lactation depuis en moyenne 76 jours (63 jours pour les vaches dont c'était la première lactation, c'est-à-dire les vaches primipares; et 89 jours pour les vaches multipares). Comme on sait très bien que tout changement apporté à l'alimentation d'une vache en lactation devrait de préférence être effectué graduellement, le dosage de sirop de Palatinose a été graduellement augmenté au cours du temps. Les compositions alimentaires à des moments choisis dans le temps sont fournies dans le tableau 2; les nombres dans le tableau représentent des kilos d'ingrédient fournis à la vache par jour.
Tableau 2
Figure BE1019594A3D00141
Pendant l'essai, la production de lait par vache individuelle a été surveillée ainsi que la teneur en lipides et en protéines du lait telle que déterminée par FTIR.
Les résultats ont été comparés aux moyennes pour la totalité de la région wallonne de Belgique, en utilisant des données fournies par l'association belge de l'élevage de bétail AWE (Association wallonne de l'élevage); les résultats sont repris sur les figures 1 et 2.
D'après les résultats sur les figures, il est clair que les vaches qui sont nourries selon l'invention ont fourni nettement plus de protéines et de lipides par l'intermédiaire du lait, sur une base journalière. La quantité de protéines et de lipides a augmenté, non seulement par rapport à la référence mais aussi la plupart du temps sur une base absolue et a coïncidé avec une augmentation de la quantité de sirop de Palatinose qui a été donnée aux vaches; ceci est contraire à la tendance normale pendant des phases de lactation, à savoir qu'une diminution est normalement observée - ce que reflètent les courbes 'ref sur les figures.
Exemple 4
On a équipé une vache d'une canule duodénale. La vache a reçu comme alimentation matinale un mélange de 4,2 kg (matière sèche) d'ensilage vert et 0,05 kg d'un mélange de vitamines et de minéraux. Avant de donner à la vache accès à sa nourriture matinale, on a donné à la vache une quantité de 0,3 kg d'isomaltulose; l'isomaltulose a été fourni sous la forme d'un sirop aqueux et a été versé directement dans la bouche de la vache.
Une heure après l'avoir nourri, un échantillon de chyme duodénal a été prélevé via la canule. L'échantillon a été analysé pour vérifier la présence et la quantité de glucose, fructose, sucrose et isomaltulose. On a constaté que l'échantillon contenait 0,67 % en poids (comme pourcentage de la quantité totale de chyme) d'isomaltulose; on n'a trouvé aucun des autres hydrates de carbone. Considérant que la teneur en matière sèche de l'échantillon était de 3,1 % en poids, l'échantillon contenait 22 % en poids d'isomaltulose calculés sur la matière sèche.
Cet exemple montre in-vivo que l'isomaltulose évite au moins en partie le rumen.
Exemple 5
Une partie de jéjunum d'une vache âgée de 28 mois a été obtenue d'un abattoir (Mannheim). Cette partie a été divisée en sections égales. Chaque section a été préparée de manière analogue et de la muqueuse a été prélevée par grattage. Pour chaque section, la muqueuse a été homogénéisée et centrifugée. Le surnageant a été utilisé pour les expériences d'incubation. On sait d'après la littérature (par exemple Miyashige et Yahata 1980, Jap J Zootech Sei) que la fraction de surnageant a presque toute l'activité de chaque disaccharidase de l'homogénate dans son ensemble. Donc, le surnageant a été considéré comme constituant l'homogénate.
Des homogénates ont été incubés pendant 6 h avec de l'isomaltulose ou avec du tréhalulose; puis, une éventuelle réduction d'hydrate de carbone a été mesurée. De l'azoture de sodium a été ajouté aux homogénates afin d'exclure toute fermentation bactérienne.
Les résultats ont été qu'en moyenne, la quantité d'isomaltulosè avait été réduite de 10,3 % et la quantité de tréhalulose avait été réduite de 8,4 %.
On peut conclure de ces résultats in-vitro que les propres enzymes intestinales d'au moins le jéjunum de la vache sont capables d'hydrolyser l'isomaltulose et le tréhalulose, rendant ainsi les groupes caractéristiques monosaccharide glucose et fructose disponibles, par exemple pour absorption systémique. Les résultats suggèrent que l'isomaltulose et le tréhalulose sont digestibles dans les intestins de ruminants tels que les vaches.

Claims (12)

1. Procédé destiné à accroître la quantité de protéines et/ou lipides fournis par un ruminant en lactation par le lait, comprenant l'étape consistant à donner au ruminant entre 0,05 et 15 grammes par kg de poids corporel et par jour d'hydrates de carbone qui sont: • solubles, • lentement fermentescibles dans l'estomac du ruminant, et • digestibles et facultativement fermentescibles dans les intestins du ruminant.
2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel toute fermentation desdits hydrates de carbone dans l'estomac est telle que dans un essai d'incubation in-vitro de fluides ruminaux, au moins 20 % en poids de l’hydrate de carbone sont encore présents au moment dans le temps où dans une expérience comparative au moins 95 % des hydrates de carbone -mélasse de canne à sucre ont fermenté.
3. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la digestion desdits hydrates de carbone dans les intestins du ruminant est telle qu'au moins 20 % des groupes caractéristiques saccharide des hydrates de carbone qui sont entrés dans les intestins deviennent disponibles en tant que tels.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins 30 % en poids de la quantité d'hydrates de carbone qui sont entrés dans les intestins du ruminant sont digérés ou fermentés dans les intestins.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 -4, dans lequel les hydrates de carbone qui sont solubles, fermentescibles dans l'estomac du ruminant, et digestibles et facultativement fermentescibles dans les intestins du ruminant sont constitués à au moins 10% de groupes caractéristiques glucose et / ou fructose.
6. Procédé selon la revendication 5, dans lequel les hydrates de carbone qui sont solubles, lentement fermentescibles dans l'estomac du ruminant, et digestibles et facultativement fermentescibles dans les intestins du ruminant contiennent de l'isomaltulose et / ou du tréhalulose.
7. Procédé selon la revendication 6, dans lequel lesdits hydrates de carbone consistent essentiellement en isomaltulose et/ou tréhalulose.
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 -7, dans lequel le ruminant est une vache.
9. Procédé selon la revendication 8, dans lequel la vache reçoit une quantité se situant entre 0,1 et 2,5 kg de sirop de Palatinose par jour.
10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 -9, dans lequel le ruminant est dans les 70 premiers jours de lactation.
11. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 -9, dans lequel le ruminant est en lactation depuis plus de 70 jours.
12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 -11, dans lequel la quantité moyenne de lait produit par le ruminant par jour augmente d'au moins 1 % en poids.
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