BE1017064A6 - Crochet a strabisme pour myopexie retroequatoriale. - Google Patents

Abstract

Le crochet à myopexie de Hardy est un crochet de fixation musculaire muni d'une partie mobile permettant de positionner les structures rétroéquatoriales à distance calibrée et en manipulant le corps musculaire et les annexes de façon à faciliter la pose de la suture et à la sécuriser.

Description

  Description de l'invention :
Crochet à strabisme pour myopexie rétroéquatoriale
Cet objet chirurgical est un crochet de fixation musculaire auquel est associée une béquille mobile se terminant par un dispositif de préhension permettant d'attraper le bord musculaire pour le déplacer lors de la pose de la myopexie (suture entre le muscle et la sclère oculaire).
La béquille mobile est calibrée de façon à pouvoir positionner la suture à une distance choisie par rapport à l'insertion musculaire.
L'objet est composé d'un manche de 100 mm de long et de section carrée, rectangle, hexa ou octogonale de 5 mm de diagonale.
A ce manche est attachée une partie fixe de section ronde ou ovale et coudée se terminant par une légère expansion.
La partie droite dans le prolongement du manche mesure 30 mm,

   la partie coudée à angle droit mesure
8 mm et la terminaison  en expansion  présente actuellement 2 mm. Cette terminaison empêche le glissement du tendon musculaire lors de la traction sur son insertion .
Cette partie est appelée  crochet . Sur ce crochet, sont gravés des repères millimétriques pour pouvoir estimer le déplacement de la partie mobile décrite ci-après ;
Sur le corps principal du crochet (la partie dans l'axe du manche) vient se positionner : une structure mobile avec, de l'arrière vers l'avant (du manche vers l'extrémité),
une glissière large de 3 mm prenant appui sur la manche .2 points d'arrêt de la glissière sont fixés (soudés) sur le manche, pour limiter l'excursion de la partie mobile.

   Ces deux points fixes sont séparés de 11 mm.
un plateau de positionnement pour un doigt qui permet d'actionner cette partie mobile.
le corps de la partie mobile qui se positionne au bord de la partie principale du crochet et y est attachée par une seconde glissière séparée de la première de 20 mm. Un repère (trait) y est gravé pour correspondre aux repères millimétriques de la partie fixe.
cette partie mobile se termine par une baïonnette de 21 mm.. La baïonnette est déportée par rapport à l'axe de la partie mobile de 4 mm et le bout de la baïonnette, coudure comprise est de 8 mm.
à cette baïonnette est ajouté, à angle droit tourné dans la même direction que la partie angulée du crochet fixe, en terminaison, un  U  métallique permettant la préhension du bord musculaire.

   Ce  U  métallique fait actuellement 3 mm de long et 2 mm d'espace entre les branches du  U .
L'objet présente actuellement une taille hors tout de 160 mm en longueur  ouvert  ,et 152 mm
fermé , sur 13 mm en largeur à sa partie la plus large. Sa taille, sa forme et celle de ses composants pourront faire l'objet de modifications en fonction de l'évolution des prototypes mis en fonction et expérimentés.
Il est réalisé en acier inoxydable et stérilisable par tous les procédés de stérilisation actuellement légalisés.

   D'autres matériaux pourront être utilisés, en fonction des contingences de fabrication , du moment que les conditions de stérilisation soient garanties.
La partie mobile pourra être réalisée dans un matériau permettant un usage unique (PVC ou dérivé plastique, actuellement en étude).
L'utilité de cette invention est de résoudre les problèmes posés par les difficultés techniques à réaliser la myopexie rétroéquatoriale.
Ce crochet à myopexie permet de mesurer en même temps que de poser la suture, permet de repousser le foramen musculaire, de repousser la capsule de tenon, de repousser le bord musculaire pour visualiser la sclère au moment de la suture, de soulever le corps musculaire pour éviter de blesser la sclère pendant le passage de l'aiguille dans le muscle,

   de contenir également le corps musculaire lors de ce passage d'aiguille dans le muscle tout en maintenant la traction sur l'insertion musculaire par le même opérateur.

Claims (1)

1. Revendications

   La nouveauté de cette invention tient dans le fait de joindre à un crochet de fixation musculaire une partie mobile permettant le travail sur le corps musculaire et sur la sclère à une distance choisie par rapport à l'insertion musculaire, tout en mesurant cette distance de façon précise et avec un seul instrument.

   Actuellement, aucun crochet à strabisme ne dispose d'aucune rajoute que ce soit, de façon à permettre cette multiple fonction.

   A partir de cette invention seront développés différents modes d'ajouts mobiles sur des crochets à strabisme standards de façon à répondre à d'autres fonctions éventuelles.

   Ces ajouts pourront être réalisés dans le même matériau que le crochet de fixation (acier inoxydable), mais pourraient également être réalisés dans des matériaux de plus en plus utilisés en salle d'opération ophtalmologique : titane, ...

   En outre, la partie mobile pourra être réalisée éventuellement en matériaux synthétiques disposables, clipés sur la partie fixe du crochet à strabisme de façon à pouvoir utiliser le crochet sans la béquille mobile pour des interventions traditionnelles.

   La forme de la béquille sera différente en fonction du type d'intervention ou du type d'oeil à opérer.

   La baïonnette pourra prendre des formes légèrement différentes pour répondre à ses différentes fonctions.

   La partie de contention musculaire également pourra être plus ou moins fermée en fonction du type de muscle à opérer.

   En fonction de la taille de l'oeil à opérer, différentes tailles de partie mobile pourront éventuellement être conçues et réalisées, comme différentes tailles de crochets.

   Les principes à protéger par le dépôt de ce brevet sont :

   l'adjonction d'une partie mobile à un crochet de fixation pour strabisme

   l'adjonction d'un mode de mesure millimétrique intégré . En ceci réside son originalité.