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Système permettant de vérifier la séquence, la concordance et la quantité de documents assemblés, ainsi que documents et emballages adaptés à ce système La présente invention concerne un système de marquage variable et d'emballage, permettant de vérifier facilement et automatiquement la séquence, la concordance et la quantité de documents à valeur et/ou de sécurité ou autres, assemblés en quantités régulières et répétitives.
La présente invention concerne ainsi aussi un procédé de présentation et d'emballage de documents sécurisés permettant de vérifier facilement l'intégrité d'une livraison, la séquence d'assemblage, et lors de la vente pièce à pièce, la situation du stock au fur et à mesure de l'écoulement de la marchandise.
Ce procédé incorpore donc un procédé de marquage, d'assemblage et d'emballage de documents sécurisés Etat de la technique pertinent et son appréciation Certains documents à valeur et/ou de sécurité, tels que par exemple des billets de tombola ou des cartes de rechargement pour téléphonie mobile, sont assemblés après production et façonnage en paquets réguliers (de cinq, dix, ou de cent unités par exemple...), généralement dans le but de les stocker en vérifiant constamment ce stock au fur et mesure de son écoulement et de les distribuer ensuite à des revendeurs puis aux utilisateurs finaux.
A titre d'exemple certaines cartes de rechargement de
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téléphonie mobile, sont vendues par paquets de 5 ou 10 unités aux commerçants qui en assurent la distribution et la vente à l'unité aux utilisateurs finaux. Le commerçant reçoit généralement ces cartes conditionnées en paquets de
5 ou 10 unités sous film transparent du type "flow-pack", chaque carte sous flow-pack individuel étant détachable suivant une ligne pointillée. Quoique chaque carte puisse avoir une valeur importante (plusieurs dizaines d'euros), la vérification du respect de la séquence d'emballage, de la concordance et de la quantité est généralement faite manuellement ou au moyen d'enveloppes ou banderolage comportant des indications quant au contenu, ce qui laisse . la porte ouverte à des erreurs et à des fraudes.
La présente invention a pour but de permettre un contrôle aisé de la production et de la distribution, associé à un emballage pratique. Le contrôle peut être soit visuel et donc ne doit pas faire appel nécessairement appel à un appareillage, soit réalisé au moyen de codes à barres séquentiels permettant la lecture et la vérification au moyen d'un appareillage approprié (scanner p.e.).
L'invention concerne ainsi un système permettant de vérifier la séquence, la concordance et la quantité de documents assemblés, dans lequel la vérification de la séquence, de la concordance et de la quantité est réalisée de manière facile et exempte d'erreurs par un opérateur humain, ou automatiquement par une machine adaptée.
Résumé de l'invention
L'invention propose un procédé de marquage, d'assemblage et
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d'emballage de documents sécurisés dans lequel - les documents sont empilés avec au moins une face avant comportant une zone personnalisée, c'est à dire propre à chaque document - les tranches ou plis arrières des documents comportent un marquage variable dépendant de la position du document dans la pile ou dans une sous-séquence de la pile, l'ensemble des marquages produisant une image de nature telle que tout document manquant ou toute séquence non conforme est facilement, de préférence visuellement, répérable, lesdites piles étant placées dans des emballages comportant sur une face une fenêtre en concordance avec ladite zone personnalisée d'un premier document et sur une face adjacente une fenêtre permettant d'inspecter,
de préférence visuellement, ladite image.
La zone personnalisée comprend par exemple un numéro propre au document, permettant le comptage de ceux-ci une fois assemblés. La pile est composée d'un certain nombre de séquences répétitives de documents, dont les marquages sur la tranche produisent une image ou une série d'images, par exemple une ligne en zig-zag ou une ligne oblique en escalier. Une séquence peut par exemple comporter de 5 à 20 documents.
L'invention concerne aussi les documents et les emballages adaptés au procédé susmentionné.
D'autres caractéristiques de l'invention sont décrites dans les revendications dépendantes fournies en annexe.
Selon un aspect de l'invention, l'emballage obtenu peut être lui-même emballé tout en conservant la visibilité d'au moins une zone personnalisée d'un premier document et d'un
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dernier document d'une série ainsi emballée. Ladite visibilité est obtenue par exemple par un deuxième système de fenêtrage adéquat des boîtes d'emballage.
On notera que le système de fenêtrage permet d'éviter des étiquettages successifs qui sont une source d'erreur. Dans sa forme la plus simple ce système permet de répérer chaque produit emballé après l'opération d'emballage.
De même, lors d'une étape ultérieure, les différentes boîtes peuvent être empilées sur une palette de telle sorte que la première fenêtre de la première boîte et la dernière fenêtre de la dernière boîte soient visibles. Les zones personnalisées correspondant au premier document et au dernier document de la palette peuvent ainsi être scannées. Un comptage et une identification automatique sont ainsi réalisés. On notera que le scannage peut être couplé à une opération d'impression d'étiquettes 'in situ', l'étiquette étant alors de dimension adaptée à une palette.
La personnalisation peut être réalisée au moyen d'une imprimante du type laser, jet d'encre, magnétographique ou autre, reliée à un contrôleur informatique approprié, piloté par un algorithme, une base de données ou un logiciel adapté.
La zone personnalisée peut ainsi comporter .
- aux fins de vérification automatique (par une machine équipée d'un scanner à lecture automatique) ou semi-automatique (par un scanner de codes à barres piloté par un être humain) : un code à barres numérique ou alphanumérique séquentiel et incrémenté.
Le code à barres numérique peut par exemple être du type 2 à 5 entrelacés. Le code à barre alphanumérique peut par
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exemple être du type code 39 ou code 128. et/ou - aux fins de vérification visuelle (par un être humain) : un codage séquentiel numérique ou alphanumérique, qui correspond exactement au codage du code à barres lorsque celui-ci est intégré. Les derniers chiffres et/ou lettres du code peuvent avantageusement être mis en évidence ou agrandis pour faciliter le contrôle de la séquence.
A titre d'exemple : 1234567890 s'écrira 1234567890 (numérique) ou 1234567890 A (alphanumérique) La face arrière du dernier document d'un paquet peut comporter une zone personnalisée similaire ou identique, également imprimée au moyen d'un système d'encrage variable.
Le code variable est incrémenté d'une progression correspondant au nombre d'unités contenues dans le paquet.
Ainsi, dans l'exemple de réalisation susmentionné, si un paquet (séquence) contient 10 unités, le code passera à 1234567899 pour la dernière unité (le dernier chiffre du code passant de 0 dans la première unité du paquet à 9 dans la dernière unité du paquet, on en déduit que le paquet contient les numéros se terminant par 0, ensuite 1, ensuite 2, ensuite 3, ensuite 4, ensuite 5, ensuite 6, ensuite 7, ensuite 8 et enfin 9, soit en tout 10 unités).
Pour faciliter le contrôle de la séquence, il s'écrira 1234567899 (numérique) ou 1234567899 A (alphanumérique) En alphanumérique, la lettre (A dans l'exemple) est la même dans toutes les unités du paquet, et s'incrémente (devient B) dans toutes les unités du paquet suivant, ce qui permet une vérification visuelle très facile de la
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séquence (un paquet doit commencer par une lettre sur la face avant, et se terminer par la même lettre sur la face arrière).
Le système décrit ci-dessus permet de vérifier le respect de la séquence et la concordance des documents. Il ne permet pas de vérifier la quantité réelle physiquement contenue dans le paquet. Cette vérification est réalisée par un second système décrit au point suivant.
Il est à remarquer qu'il est intéressant de maintenir les codes avant et arrière dans le même sens de lecture, de manière à permettre une détection dans le même sens de lecture, lorsque l'on retourne le paquet aux fins de vérification visuelle.
La tranche arrière ou le pli arrière de chaque document comporte de préférence une barre verticale, imprimée par un système d'impression variable.
On parle de tranche arrière, dans le cas de documents d'un seul tenant (une carte format carte de crédit par exemple), dont l'épaisseur est suffisante pour supporter le marquage.
Dans ce cas, l'impression variable est effectivement réalisée directement sur la tranche.
On parle de pli arrière, dans le cas de documents pliés (un dépliant à deux ou plusieurs volets, un pli scellé à deux ou plusieurs volets, un cahier plié en plieuse ou sur rotative). Dans ce cas, l'impression variable peut être réalisée soit à plat (avant le pliage), soit directement sur le pli, si celui-ci est suffisamment épais.
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Dans le cadre du présent exposé on considèrera les expressions tranche, pli ou dos comme étant équivalentes.
Selon un mode de réalisation, l'impression variable consiste en: une barre verticale dont la longueur propre est fixe, mais dont la position est variable le long de la hauteur totale disponible sur la tranche ou le pli.
- cette hauteur totale disponible étant fonction de la nature de l'emballage enveloppant le paquet.
S'il s'agit d'un emballage transparent (film ou boîte transparente par exemple), cette hauteur peut être égale à toute la hauteur du document. Autrement cette hauteur disponible est déterminée par la hauteur de la découpe de l'emballage au niveau de la tranche ou du pli.
Selon un mode de réalisation, s'il s'agit d'un emballage sous forme de couverture enveloppante ou d'une boîte opaque (en papier carton, plastique ou toute autre matière), une seule découpe sera en effet prévue dans ladite couverture ou boîte formant ainsi une fenêtre dégageant une partie de la tranche, du dos ou du pli, et débordant sur les côtés afin de permettre la lisibilité des zones personnalisées déjà discutées. Alternativement, cette fenêtre pourra être réalisée en utilisant la tranche supérieure, avant ou inférieure de l'assemblage, et en découpant la couverture de façon correspondante.
Toujours selon un autre mode de réalisation, la fenêtre pourra être scindée en deux ou trois fenêtres (avant, tranche, arrière) plus petites, qui présenteront les mêmes fonctionnalités et avantages qu'une fenêtre unique découvrant lesdites deux ou trois faces.
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Selon encore une autre variante, l'emballage sous forme de couverture enveloppante pourra être réalisé en matériau transparent, colorié ou imprimé de manière à le rendre opaque, sauf aux endroits prévus pour le contrôle (et qui correspondront donc de facto aux fenêtres décrites plus haut) .
La longueur de chaque barre verticale sera calculée en tenant compte de la quantité de documents à assembler pour une séquence donnée, et des tolérances propres aux systèmes d'impression fixe, personnalisation variable et façonnage (pliage et découpe).
La longueur de chaque barre sera ensuite calculée de manière à ce que chaque barre puisse être imprimée en décalage vers le bas (ou vers le haut) par rapport à la précédente, et à ce que l'ensemble des barres constitue une barrière opaque de largeur suffisante, aux rayons détecteurs assurant le contrôle.
La longueur de chaque barre sera également calculée de manière à ce que tout exemplaire manquant dans le paquet, se traduise par un jour détectable sur la tranche de l'emballage.
Il en découle que si un exemplaire manque dans la séquence en concordance d'un paquet donné, ce manquement sera immédiatement visible, soit : - par l'oeil d'un contrôleur humain.
- par un oeil électronique reconnaissant : - une modification de réflectivité, sur base de la différence de réflexion existant entre le support (exemple:
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du papier blanc) et la barre (exemple : imprimée en variable en noir), - ou un hiatus dans une continuité, sur base de la détection de cet hiatus, lorsque les variables sont imprimées au moyen d'encres spéciales reconnues par un dispositif approprié (UV, magnétique ou autre).
Le même système permet également de détecter facilement le manquement de plusieurs exemplaires, des inversions de séquence, des doublons ou toute anomalie.
Selon une variante, la longueur des barres varie, et le nombre de barres est multiplié (l'ensemble des dos d'une séquence présente deux lignes continues en escalier ou davantage). Cette variante permet d'agrandir le jour en cas de document manquant, donc d'améliorer la visibilité de la détection.
On notera que, si l'épaisseur de la tranche le permet facilement, les barres peuvent être obliques, et non verticales. La ligne résultante pour les documents emballés sera continue et non plus en escalier.
Il est bien évident que l'impression variable est appliquée avant assemblage des unités constitutives d'un paquet.
En effet, l'impression variable sous forme de barre oblique ou en escalier dans le dos du paquet pourrait assurément aussi être appliquée sur le paquet déjà assemblé. Elle serait à ce moment garante du fait que le dit paquet n'a pas été morcelé ni modifié, mais en aucun cas ne présenterait de garantie quand aux éléments constitutifs eux-mêmes, au moment de l'impression des documents, ce qui est le cas avec le système de l'invention décrit ci-dessus.
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En complément des barres de contrôle de la tranche, du dos ou du pli, on pourra ajouter d'autres éléments personnalisés indicatifs concernant la sécurité, le comptage ou l'identification. Il peut s'agir d'un triangle évidé symbolisant un début de boîte, un triangle plein symbolisant une fin de boîte, un trait supplémentaire indiquant une fin de rangée dans une boîte.
En variant l'aspect des barres de la tranche de l'emballage, on peut reconstituer des dessins, des textes, qui ajouteront aux fonctions précédemment décrites l'intérêt non négligeable que l'élément de sécurité sera doublé d'un élément de communication publicitaire ou autre.
Pour ce faire, il suffit que ledit élément texte ou graphique, soit étudié de façon à ce qu'il ne comporte que des éléments formant des éléments graphiques continus prévisibles, par exemple des éléments obliques, de façon à ce que tout manquement, déplacement, excédent de document, se remarque immédiatement par une modification anormale dudit texte ou graphique.
Ce texte ou graphique pourrait également être imprimé au verso du couvercle de la boîte, ce qui permettrait à la personne (quelle qu'elle soit) qui ouvre la boîte, de voir immédiatement si la représentation de sécurité sur l'ensemble des tranches de chaque fourreau est conforme au modèle imprimé sur la boîte.
L'un des principaux avantages du système selon l'invention est que le produit de base constitue en lui-même l'identification aux autres niveaux d'emballages :
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- premier regroupement des produits ( documents unitaires) en fourreaux ou autres, le premier produit et le dernier produit contenus étant visibles par les côtés de la fenêtre, l'intégralité du regroupement étant visible par la tranche supérieure ou latérale de la fenêtre.
- deuxième regroupement en boîtes carton spéciales munies de fenêtres, où le produit lui-même continue toujours à donner les mêmes éléments d'identification et de sécurité.
- troisième regroupement possible en palettes, p. e sous film plastique, la première et la dernière boîte étant visibles, c'est à dire la zone personnalisée du premier et du dernier document l'étant aussi.
Ceci supprime totalement la nécessité de réaliser des étiquettes spéciales, qui sont bien entendu une source d'erreur puisque.."la carte n'est jamais le terrain".
Enfin on notera que l'invention est particulièrement bien adaptée à l'impression automatique des documents sécurisés.
Les dessins et légendes présentés en annexe permettent de mieux comprendre l'invention en illustrant des modes de réalisation particuliers. Ces exemples peuvent s'appliquer à des petits livrets incorporant des cartes de rechargement pour téléphones mobiles (en particulier GSM).
La fig. 1 illustre un emballage de et avec 10 documents sécurisés selon l'invention, sous la forme d'un fourreau.
La fig. 2 illustre une variante pouvant s'ouvrir de deux côtés.
La fig. 3 illustre une autre variante de fourreau à 20 documents.
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La fig. 4 illustre un fourreau ouvert avec un document détaché.
La fig. 5 illustre un fourreau avec un document détaché et ouvert La fig. 6 illustre un fourreau avec un exemplaire manquant et cet exemplaire manquant Les figs. 7a illustre et 7b illustrent un fourreau isolé avec respectivement deux sens d'ouverture et un sens d'ouverture.
Les figs. 8a à 8f illustrent différents aspect du marquage des dos des documents assemblés dans des fourreaux.
La fig. 9 illustre plus en détail un exemple de numérotation séquentielle de sécurité.
Les figs. 10 et 11 illustrent deux variantes de fourreaux selon l'invention.
La fig. 12 illustre une séquence de 4 documents à plat selon l'invention.
La fig. 13 illustre une séquence de 2 fourreaux avec dix documents, selon la fig. 2, représentés à plat.
La fig. 14 illustre vu en perspective une boîte ouverte ou à couvercle transparent Les fig. 15 à 17 illustrent vu du dessus trois variantes de marquages La fig. 18 illustre un emballage de fourreaux sous la forme de deux rangées.
La fig. 19 illustre une palette de caisses de fourreaux avec documents selon l'invention.
Les figs. 20a et 20b illustrent un document selon l'invention comportant deux unités à sécuriser avec pour la fig. 20a une des deux zones personnalisées visibles.
Les figs. 21 à 28 illustrent différentes autres applications de documents selon l'invention.
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La fig. 1 représente, en perspective de l'avant et de l'arrière, un emballage de documents sécurisés selon l'invention. L'emballage se présente sous la forme d'une couverture-fourreau 1 avec une découpe 2 au niveau de la tranche 3, découpe s'avancant partiellement vers la face avant 4 et la face arrière 4' pour découvrir outre la tranche, une zone personnalisée 5 d'un premier document 8 et une zone personnalisée 5' d'un dernier document 8'. Le fourreau est scellé par des rivets en 6 pour former un bord 7 solidarisé à l'ensemble des documents. On distingue la languette 9 qui peut être tirée pour ouvrir le fourreau 1.
On remarquera également la présence d'un triangle vide 20 indiquant le début d'une séquence de couvertures-fourreaux.
La tranche montre une ligne oblique 13 formée de barre verticales disposées en escalier.
La fig. 2 illustre de la même manière un document similaire avec cependant une bandelette d'ouverture 9' sur l'autre face aussi. Le document peut présenter ainsi deux faces imprimées en tête bêche, pouvant par exemple servir à deux versions linguistiques.
La fig. 3 illustre un fourreau comprenant 20 documents et il y a deux lignes obliques 13' en V. Chaque document peut être double, la zone personnalisée de la face avant et de la face arrière n'étant alors pas identique car identifiant deux sous-documents successifs.
La fig. 4 illustre un fourreau ouvert destiné à comprendre 10 documents 8 qui y restent solidarisés du côté opposé à la tranche marquée (bord 7) le long d'une première ligne de faiblesse perforée 10. Un document a été détaché mais le contenu intérieur reste cependant scellé le long d'une second ligne de faiblesse perforée 11, de préférence plus
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solide que la première. Cette dernière caractéristique s'applique en général à presque tous les fourreaux selon l'invention.
La fig. 5 illustre l'ouverture complète d'un document retiré du fourreau. On distingue un document 8 qui a été ouvert par déchirure au niveau de la ligne de faiblesse 11 laissant une languette de scellage 12. On distingue aussi la languette 9 d'ouverture du fourreau, totalement détachée.
La fig. 6 illustre en perspective un fourreau scellé 1 comprenant de manière anormale, 9 documents 8, le document manquant 8' étant présenté juxtaposé. Une interruption en C est visible sur la partie de tranche visible par la fenêtre du fourreau.
Les figs. 7a et 7b représentent deux exemples d'ébauche à plat d'un fourreau vide selon l'invention. On distingue la tranche 3, la fenêtre centrale 16 débordant sur les deux faces 4, 4', une languette d'ouverture 9 d'un côté ou de chaque côté, et les points d'agrafage 6 ou de rivetage ou oeilletage 6'. La version (7a) avec deux languettes permet l'ouverture d'un côté ou de l'autre, donnant accès à une des deux versions du document, orientées en tête-bêche (par exemple deux langues pour un pays bilingue).
Les fig. 8a et 8b montrent un agrandissement des tranches vues horizontalement dans lequel on distingue mieux l'interruption de la ligne 13 en escalier. On distingue ainsi les tranches d'un jeu de dix documents empilés présentant des traits noirs verticaux à hauteur uniformément variable selon sa place dans la
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séquence et formant ainsi bandes obliques en escalier. La bande A est ininterrompue. Le set est complet. En B l'exemplaire 6 manque, ce manquement est parfaitement visible sous forme d'une interruption dans la bande noire hachurée.
La fig. 8c montrent deux fourreaux selon l'invention avec 10 documents sécurisés vus par la tranche arrière, l'un montrant un symbole de début de boîte (triangle évidé) et l'autre de fin de boîte (triangle plein).
La fig. 8d illustre la possibilité d'ajouter un segment de droite opposé au segment terminal d'un escalier d'intégrité standard. Si par suite d'une erreur de mise en fourreau on constitue un fourreau où il manque un document, suivi d'un fourreau comportant un document excédentaire (ou l'inverse), cette erreur devient instantanément visible. La première paire de fourreau est normale et la deuxième paire constitue un fourreau de 9 suivi d'un fourreau de 11 documents.
En se référant à la fig. 8e, on comprendra que l'on peut imprimer les escaliers montants dans une couleur ( non illustrée) et les escaliers descendants dans une autre couleur ce qui permet également une identification d'erreur qui s'ajoute à l'identification décrite aux figs. 8a,8b et 8d.
La fig. 8f montre qu'on peut prévoir également des symboles de fin de rangée par exemple 3 segments de lignes discontinues afin de garantir des rangées égales dans un emballage secondaire telle une boîte.
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La fig. 9 montre en coupe un exemeple de numérotation séquentielle de sécurité. A chaque lettre correspond un fourreau de 10 documents dans l'exemple, numéroté de 0 à 9. Le contrôle visuel est facile et instantané. La fin du code (la lettre et le chiffre ) peut être personnalisé en gras et dans un corps plus grand, ce qui facilite l'interprétation visuelle immédiate.
Les figs. 10 et 11 illustrent des variantes de fourreaux et documents sécurisés selon l'invention. Les fenêtres des zones personnalisées sont indépendantes des fenêtres de marquage.
La fig. 12 illustre 4 documents à plat consécutifs (OA à 3A) obtenus lors du procédé d'impression du marquage et des zones personnalisées.
La fig. 13 illustre une séquence de 2 fourreaux de 10 documents sécurisés ouvrables de deux côtés, représentés en fausse perspective à plat (documents OA à 9B).
La fig. 14 représente schématiquement une boîte en carton avec une double rangée de fourreaux contenant chacun 10 documents vus par la tranche, dans une boîte standard de 500 documents avec son système de codage variable en MM ou WW dans le dos, soit 2 x 25 fourreaux de 10 documents. Le couvercle est enlevé ou transparent. La boîte comporte deux fenêtres 141 et 142 découpées rendant visible la zone personnalisée du premier (OA) et du dernier document (9Z).
On note un triangle vide indiquant le début de boîte et un triangle plein indiquant une fin de boîte aussi bien sur la zone personnalisée du document que sur la tranche du fourreau le comprenant.
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La configuration de cette boîte, couplée aux caractéristiques propres au document et emballage de l'invention, apporte une série d'avantages.
On notera la possibilité d'identification et vérification instantanée du contenu par le haut. En ouvrant la boîte, on contrôle d'un seul coup d'oeil le contenu.
Alternativement, le couvercle de la boîte peut être transparent (par exemple constitué d'un couvercle dur transparent, ou partiellement transparent, ou encore comportant des découpes en repérage avec les zones de contrôle, ou encore enveloppé sous film plastique transparent).
Les marquages variables imprimés sur la tranche de chaque document sont directement visibles et contrôlables, permettant de vérifier d'un seul coup d'oeil l'intégrité du contenu. L'image est en WWW mais peut être aussi différente, par exemple en ////.
La première rangée (de gauche) est insérée en ordre séquentiel de l'avant vers l'arrière. Le premier numéro de contrôle du premier document du premier fourreau contenu dans la boîte, est de ce fait visible au travers de la fenêtre de gauche découpée dans la boîte.
La seconde rangée (de droite) est insérée en ordre séquentiel inverse (elle est tournée à 180 par rapport à la première). Le dernier document du dernier fourreau contenu dans la boîte, est de ce fait visible au travers de la fenêtre de droite découpée dans la boîte.
De ce fait, toutes les informations contenues dans la zone de contrôle du premier et dernier document de la boîte,
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sont directement visibles, ce qui rend le produit auto-identifiant sans qu'il soit nécessaire de mettre sur la boîte une étiquette d'identification reprenant les mêmes informations, ce qui est plus compliqué et constitue une source d'erreurs.
Ces informations peuvent par exemple être les suivantes : - Un numéro individuel de production incrémenté sous forme de chiffres - Un numéro individuel de production incrémenté sous forme de code à barres. Ce dernier est particulièrement intéressant, car il permet de vérifier le contenu de la boîte en faisant seulement deux scannages au travers des fenêtres. Ceci est particulièrement adapté au contrôle de documents de sécurité à valeur faciale importante (par exemple des documents de rechargement de téléphonie mobile), qu'il est par exemple souhaitable de n'activer informatiquement qu'au dernier moment de manière à éviter toute fraude ou détournement.
- Un numéro de boîte incrémenté, sous forme de chiffres, lettres ou de code à barres - Un numéro de palette incrémenté, sous forme de chiffres, lettres ou de code à barres.
- Un code de début et de fin de boîte (ici triangle évidé, triangle plein) La disposition en deux rangées côte à côte (telle celle décrite plus haut) est intéressante, car elle permet de vérifier les codes au travers de deux fenêtres découpées sur une seule face, ce qui limite les manipulations. On comprendra que d'autres variantes tout aussi intéressantes sont possibles : - disposition en quatre, six, huit... rangées côte à côte - disposition en deux, quatre, six, huit rangées l'une au-dessus de l'autre
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- une combinaison de rangées deux par deux côte à côte et en hauteur, avec la première fenêtre dans un coin et la dernière fenêtre dans le coin opposé en diagonale.
La boîte peut évidemment ne comporter qu'une seule rangée, avec une fenêtre découpée à l'avant et une fenêtre découpée à l'arrière.
Les figs. 15 à 17 illustrent des séries de fourreaux emballés selon l'invention avec un exemple de système de numérotation alphanumérique.
Selon la fig. 15, une boîte comporte deux rangées de fourreaux dont la seconde est retournée de façon à ce que les deux fenêtres de contrôle se trouvent sur la face avant de la boîte, ce qui facilite la vérification.
Selon la fig. 16, la boîte comporte également deux rangées, mais la seconde n'est pas retournée à 180 par rapport à la première. De ce fait, la première fenêtre est à l'avant de la boîte, la seconde fenêtre à l'arrière de la boîte.
La fig. 17 illustre le système de la fig. 16 dans lequel on a ajouté des marquages supplémentaires comme discuté aux figs. 8d et 8f.
La fig. 18 représente une boîte emballée sous film de 500 mini-documents associée à une opération de scannage.. Le procédé de boîtage est ici particulier, car ces mini-documents sécurisés sont emballés par 250 dans des gouttières. Deux gouttières sont accolées l'une à l'autre et emballées sous film pour constituer un emballage de 500 exemplaires.
Le système de contrôle est dans ce cas particulièrement efficace, car le filmage étant
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transparent, permet d'observer non seulement la face avant (montrant le premier triangle évidé de la série) qui est donc directement scannable, et le système de contrôle en double V (W) à la partie supérieure, dans lequel le triangle évidé signale la tête de tirage, le triangle plein, la fin du tirage, et les deux codes à barres à l'extrémité de chaque emballage la fin d'une unité de 500 exemplaires.
La fig. 19 illustre la possibilité de scanner directement le contenu d'une palette comportant des boîtes avec les fourreaux et documents selon l'invention. Seule la première et la dernière boîte présentent une zone personnalisée visible (les autres sont retournées vers l'intérieur). En scannant la première et la dernière zones, l'opérateur peut activer les cartes, les rentrer dans un stock etc..
Les figs. 20a et 20b montrent la construction particulière de deux documents intégrant deux codes de rechargement sur des éléments séparables le long d'une ligne de faiblesse, ce qui peut présenter un avantage économique, notamment au niveau de la production. Il s'agit donc d'un document double (à deux unités d'élément sécurisés). Le marquage 200 sur les deux moitiés de tranche varie , et la zone personnalisée sur une face 205 est incrémentée d'une unité par rapport à la zone personnalisée (205' non illustré) de ]'autre face. La fig. 20a montre un document plié vers l'extérieur et la fig. 20b montre un document plié vers l'intérieur.
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La fig. 21 constitue un document selon l'invention sans numéro de chargement pour téléphone mobile mais permettant d'héberger de façon sécurisée un produit plat 210 telle une carte en plastique dur genre carte de parking, d'évènement, de banque, de club, de sécurité etc..
La fig. 22 illustre un document similaire avec une particularité qui est une fenêtre 220 permettant de scanner les deux codes à barres 221,222 qui ne sont pas mis en concordance dans une même base de données au départ. Le document est imprimé en série avec un code à barres de contrôle consécutif, le client offrant les cartes fournit une autre série quelconque. Lors du rivetage ou de l'oeilletage, le passage dans un tunnel de scannage permet de lire les deux codes à barres, les mettre en concordance et les mémoriser dans une base de données. Ceci permet par la suite un contrôle très précis de la logistique et de la distribution et peut augmenter la sécurité. La base du système est la fenêtre, permettant de lire le code à barres de la carte, alors que la carte elle-même est contenue dans la pochette.
La fig. 23 constitue un document selon l'invention incorporant un numéro de rechargement 230 et un mini-CD 231.
La fig. 24 illustre, fermé et ouvert, un document sécurisé selon l'invention contenant un CD dont la couleur est visible par une fenêtre 240 découpée dans la pochette. La languette protégeant le numéro de rechargement est ouverte, et celui-ci a été gratté. On notera les perforations 241 et 242 en haut et en bas du document : en les détachant l'utilisateur peut ouvrir le dépliant, ce qui lui
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permettrait d'accéder à l'équivalent d'une enveloppe fermé.
Cet intérieur peut également être rempli de texte promotionnel ou d'information.
Les figs. 25 à 27 illustrent la possibilité de placer des coupons promotionnels ou collecteurs de données à l'intérieur d'un document sécurisé selon l'invention.
On remarquera de manière générale que le système selon l'invention présente un marquage de sécurité personnalisé individuellement. Chaque marquage (p.e. trait) individuel est différent de celui qui précède et de celui qui suit.
L'impression de la zone personnalisée est avantageusement simultanée à l'impression de la zone ou élément de sécurité (p. e. numéro de rechargement) qui est lui-même une personnalisation du document. Cette impression intervient avantageusement après l'impression commune à tous les exemplaires, qui est elle, physiquement de nature différente et qui est identique pour tous les exemplaires d'une série. Les variations répétitives par 2,3 , 4 ou 5 etc.. permises par le système d'impression, sont totalement déconnectées du système de personnalisation individualisé de sécurité et de contrôle.
Lorsqu'il est constitué d'une seule bande de papier, le document peut être personnalisé en concordance en tout point de sa surface sans risque d'erreur. Cette caractéristique permet d'apposer toutes les variables requises sur la couverture simultanément à l'impression de sécurité (p. e? numéro de rechargement).
Le design du document peut prévoir une codification
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variable symétrique au niveau du dos plié extérieur.
La personnalisation de la couverture peut comporter - la valeur faciale d'une carte sécurisée (en clair) qui y a été introduite - le numéro séquentiel de production de l'imprimeur (en clair) - le numéro séquentiel de production de l'éditeur (en clair) qui sert également de contrôle pour l'emballage -le numéro séquentiel de production sous forme de code à barre lisible par une machine adaptée.
La codification variable des couvertures peut être apposée recto-verso de manière à - assurer la symétrie de deux langues utilisées - permettre une Isibilité sur les deux couvertures de la numérotation séquentielle de production (indispensable pour identification et sécurité de l'emballage) - la largeur de personnalisation est ajustable à la demande, notamment pour répondre aux impératifs graphiques.
- la codification variable des couvertures est protégée par l'application d'un vernis UV ( aui peut être intégré en ligne au système de production).
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Revendications 1. Procédé de marquage, d'assemblage et d'emballage de documents sécurisés dans lequel les documents sont empilés avec au moins une face avant ou airière comportant une zone personnalisée - les tranches ou plis arrières des documents comportent un marquage variable dépendant de la position du document dans la pile, l'ensemble des marquages produisant une image de nature telle que tout document manquant ou toute séquence non conforme est facilement repérable de façon visuelle, lesdites piles étant placées dans des emballages comportant sur une face une fenêtre en concordance avec ladite zone personnalisée d'un premier document et sur une face adjacente une fenêtre permettant d'inspecter visuellement l'image susmentionnée.
2. Procédé selon la revendication 1 dans lequel l'emballage est un fourreau.
3. Procédé selon la revendication 1 ou 2 dans lequel les documents sont préassemblés en paquets identiques dans des fourreaux, pour chaque fourreau la tranche marquée des documents et ladite zone personnalisée du premier et dernier document restant visibles.
4. Procédé selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans lequel le marquage consiste en une barre verticale.
5. Procédé selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans lequel l'image comprend une ligne oblique en escalier, une ligne en zig-zag, un mot, une ou un ensemble de lettres, un logo ou un dessin quelconque.
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6. Procédé selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans lequel les documents sont des billets de tombola, des cartes de rechargement pour téléphonie mobile, des tickets de parking, des cartes d'accès à des évènements sportifs ou artistiques, des cartes de fidélité ou des documents confidentiels à circulation limitée.
7. Procédé selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans lequel l'emballage comporte également une fenêtre rendant visible une des zones personnalisées d'un dernier document d'une série.
8. Procédé selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans lequel l'emballage comporte également une zone personnalisée située sur la face arrière du document.
9. Procédé selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans lequel les fourreaux sont empilés.
10. Procédé selon la revendication précédente dans lequel les emballages sont des fourreaux qui sont eux-mêmes emballés, sous la forme d'une pile ou sous la forme d'au moins deux piles de fourreaux adjacentes par emballage secondaire, soit par exemple par boîte.
11. Procédé selon la revendication précédente dans lequel l'emballage secondaire présente deux fenêtres, laissant visibles la zone personnalisée du premier et du dernier document.
12. Procédé selon la revendication précédente dans lequel les fenêtres sont deux fenêtres adjacentes, par exemple d'une boîte.
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13. Procédé selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans lequel chaque document présente deux zones personnalisées, de part et d'autre de ladite zone de marquage sur la tranche.
14. Procédé selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans lequel il y a plusieurs versions des documents se présentant sous la forme de séquences répétitives..
15. Procédé selon la revendication précédente dans lequel ces versions sont distinguées par une couleur.
16. Procédé selon n'importe laquelle des deux revendications précédentes dans lequel des séquences répétitives sont assemblées distinctement dans lesdits emballages sous forme de fourreaux.
17. Procédé selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans lequel les zones personnalisées utilisent un système de codage alphanumérlque ou alphabétique, par exemple à 25 lettres, la lettre I pouvant être étant absente.
18. Procédé selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans lequel les emballages sont des boîtes à couvercle.
19. Procédé selon n'importe laquelle des revendications précédentes dans lequel ledit marquage est imprimé simultanément à l'impression de la zone personnalisée.
20. Boîte comprenant des documents assemblés selon le