<Desc/Clms Page number 1>
PEPTIDESANTITHROMBOTIQUES.
L'invention concerne l'utilisation d'un peptide composé d'une bétoine associée à un acide aminé par une liaison peptidique, afin d'éliminer ou de prévenir les atteintes physiopathologiques vasculaires résultant de l'ischémie et de la thrombose.
Selon l'invention les acides aminés pouvant être associés à la bétaine par une liaison peptidique sont : l'aspartate, glutamate, lysine, arginine, histidine, sérine, threonine, aspargine, glutamine, alanine, valine, leucine, isoleucine, proline, méthionine, phénylalanine, glycine, cystéine, tyrosine et tryptophane.
L'invention se rapporte à l'activité curative et préventive de ce peptide dans la pathogénie des maladies thromboemboliques et hémostatiques d'origine artérielles ou veineuses. En effet il apparait que l'administration d'un peptide, composé d'une bétaine associée à un acide aminé par une liason peptidique, évite la formation du thrombus veineux ou artériel et exerce une puissante action thrombolytique et fibrinolytique en dissolvant le caillot ou le thrombus déjà formé.
L'invention consiste en ce que le peptide exerce une activité tant à l'état préthrombotique qu'à l'état post-thrombotique. En effet, le peptide a une activité préventive en empêchant la formation des thrombi et une activité curative en inhibant la thrombose. L'intérêt de l'invention réside dans le fait que l'utilisation de ce peptide ne présente aucun risque hémorragique par opposition aux molécules et traitements actuellement utilisés.
Les thromboses vasculaires sont une réponse de l'organisme face à l'agression de la paroi du vaisseau et de son contenu cellulaire et plasmatique. La thrombose est une masse organisée d'éléments sanguins (plaquettes, globules rouges et globules blancs), de fibrine et d'autres protéines plasmatiques, qui est déposée à la surface ou qui obstrue la lumière du système cardio-vasculaire. Les mécanismes de la thrombose ressemblent à ceux de l'hémostase, mais sont pathologiques par la localisation intravasculaire anormale.
Les thromboses et les embolies sont la cause principale des complications cliniques des maladies cardio-vasculaires et de l'athérosclérose.
Il existe plusieurs types de thromboses qui peuvent survenir au niveau des artères, des veines, de la microcirculation des organes, des cavités du coeur et des surfaces artificielles en contact avec le sang. Les thromboses vasculaires sont une réponse de l'organisme à l'agression de la paroi du vaisseau et de son contenu cellulaire et plasmatique. La thrombose est une masse organisée d'éléments sanguins (plaquettes, globules rouges et globules blancs), de fibrine et d'autres protéines plasmatiques, qui est déposée à la surface ou qui obstrue la lumière du système cardio-vasculaire. Les mécanismes de la thrombose ressemblent à ceux de l'hémostase, mais sont pathologiques par la localisation intravasculaire anormale.
Les thromboses et les embolies sont la cause principale des complications cliniques des maladies cardio-vasculaires et de l'athérosclérose.
D'après Virchow, au moins trois types de facteurs thrombogènes déterminent la localisation, l'extension et la régression d'une thrombose
<Desc/Clms Page number 2>
- Les facteurs hémodynamiques et rhéologiques ; - La lésion endothéliale ; - L'activation des constituants du sang, en particulier des plaquettes et de la coagulation qui aboutit à la formation de thrombine.
La maladie thromboembolique, d'origine artérielle ou veineuse reste la cause principale de décès dans les pays développés.
La thrombose artérielle est souvent une complication de l'athérosclérose alors que la thrombose veineuse résulte plus fréquemment d'un déficit en un inhibiteur de la coagulation et de la fibrinolyse ou d'une stase. En effet, si tous les deux résultent d'une interaction entre le sang et la paroi vasculaire, la formation d'une thrombose veineuse et/ou par une anomalie de l'hémostase. La thrombose artérielle est le plus souvent secondaire à une anomalie pariétale et implique principalement les plaquettes sanguines. Elle contribue à une large variété de tableaux cliniques selon les lits artériels intéressés par l'interruption de la vascularisation. La thrombose peut atteindre principalement les artères cardiaques (coronaires), les artères des membres inférieurs, cérébrales ou digestives.
Ainsi, la maladie artérielle favorise la formation du thrombus lui même responsable de la majorité des occlusions vasculaires terminales. De plus la participation du désordre de l'hémostase et du thrombus formé à d'autres lésions vasculaires est manifeste : aggravation des lésions de la paroi, ischémie et troubles de la microcirculation.
On peut distinguer trois stratégies thérapeutiques dans la prévention des accidents liés aux thromboses.
Les anticoagulants. Ils constituent l'élément majeur de la prise en charge d'un patient présentant une affection thromboembolique. L'héparine et ses dérivées sont couramment utilisés. Cependant, l'utilisation des héparines peut engendrer deux complications majeures, l'hémorragie ou la thrombopenie.
Les anti-vitamines K (AVK). Prescrites pour des traitements au long cours, elles ne peuvent être utilisées dans l'urgence et ne peuvent être prescrites simultanément avec d'autres anti-agrégants dont elles potentialisent l'effet hémorragique.
Les anti-agrégants plaquetaires. Prescrits pour prévenir la thrombose artérielle liée à l'athérosclérose. Actuellement les principaux inhibiteurs du fonctionnement plaquetaire prescrits sont : l'aspirine, la ticlopidine, le dipyridamole, et certains anti-inflammatoires non stéroïdiens comme le flurbiprofène, la prostacycline. Ces traitements possèdent une réelle efficacité toute en présentant des effets indésirables sur les patients à terrains allergiques ou hémorragiques.
Tous ces traitements malgré leurs efficacité nécessitent des précautions particulières dans leurs utilisations, telles que l'administration d'antidotes, les problèmes de surdosages et les effets secondaires non désirables. Il était donc intéressant de trouver une molécule à haut potentiel antithrombotique sans effets indésirables.
La bétaine est connue pour son rôle osmoprotecteur, il est apparu de manière tout à fait inattendue qu'en associant un acide aminé par une liaison peptidique à la bétaine, le peptide ainsi obtenu possédait un haut potentiel d'efficacité contre les risques thromboemboliques et ischémiques tout en ne présentant aucun effet indésirable.
En effet, les résultats expérimentaux liés à la toxicité de la molécule démontrent sa parfaite innocuité
<Desc/Clms Page number 3>
Il apparaît donc que le peptide peut être utilisée pour diverses applications cliniques telles que les maladies cardio-vasculaires (infarctus, angine de poitrine, anévrisme, athérosclérose, embolie pulmonaire, phlébite, insuffisance cardiaque), - Les accidents de circulation sanguine dans le cerveau et leur prévention, - les chocs post-traumatiques d'origine chirurgicale ou non.
- La prévention des accidents de microcirculation dans les cas suivants : diabète, hémophilie, chimiothérapie, âge, contraception orale par les oestrogènes, obésité, tabagisme, prothèse.
La prévention des risques liés à l'administration des produits de contraste ioniques et non ioniques.
MATERIELETMETHODE
Al Principe
Dans ce modèle, la lésion de la paroi vasculaire est induite par un faisceau laser. Ce faisceau d'un diamètre de 2 micromètres, entraîne une lésion limitée de l'endothélium vasculaire (seulement 1 à 2 cellules sont détruites). La mise a nu du sous-endothélium, surface thrombogène, amène l'adhésion des plaquettes par l'intermédiaire de la glycoprotéine Ib. Cette adhésion des plaquettes est suivie par leur activation. Elle forment des pseudopodes et sécrètent le contenu de leurs granules. Cette activation entraîne l'apparition de la glycoprotéine IIb-IDa nécessaire à l'agrégation des plaquettes entre elles. Cela en présence du fibrinogène.
Cette lésion est induite au niveau de la microcirculation mésentérique du rat. Elle est immédiatement suivie par la formation d'un thrombus (quelques secondes). Ce thrombus qui grossit rapidement, sous l'effet du flux sanguin, embolise avant de se former à nouveau.
B/Méthode b : Animaux Cette étude nécessite des rats Wistar mâles. Leur poids est compris entre 250 et 300 grammes.
L'évaluation de l'effet du peptide a été mené conjointement à l'étude de deux molécules pharmacologiquement actives utilisées comme référence : l'acide acétylsalicylique et l'héparine.
Après une période de stabulation de 8 jours, les rats sont soumis à un jeûne de 12 heures. Ils sont ensuite anesthésiés. Une laparotomie médiane est effectuée et le mésentère peut alors être dégagé, puis placé sur la platine du microscope. Trois artérioles et une veinule, d'un diamètre compris entre 15 et 25 um, sont visualisées puis analysées pour chaque rat. Au cours de l'expérience, le mésentère sera régulièrement humidifié avec une solution isotonique de chlorure de sodium à 0.9% maintenue à 37 C, afin d'éviter son dessèchement. En effet, l'éclairement de la préparation est réalisé grâce à une lampe halogène puissante qui peut assécher le mésentère. La puissance du faisceau laser à la sortie du tube est de 120 mW, et ce faisceau est appliqué sur l'artériole pendant 1/15éme de seconde.
Ces paramètres ont fait l'objet d'études préliminaires et ont été validés.
Dans les exemples suivants on étudiera le peptide glycine-bétaïne dont la formule est :
EMI3.1
<Desc/Clms Page number 4>
EXEMPLES : Exemple 1 : Evaluation du nombre d'emboles et de la durée d'embolisation après altération vasculaire par les tirs lasers
EMI4.1
<tb>
<tb> Nombre <SEP> d'emboles <SEP> Durée <SEP> d'embolisation
<tb> (minutes)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCl <SEP> 5. <SEP> 33 <SEP> ¯0.58 <SEP> 2 <SEP> ¯ <SEP> 0
<tb> 0.
<SEP> 9%)
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> 2 <SEP> 0 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb> Acide <SEP> acétylsalicylique <SEP> 11 <SEP> 0,33 <SEP> 0, <SEP> 58
<tb> 100mg/kg
<tb> Héparine <SEP> 2 <SEP> mg/kg <SEP> 2,67 <SEP> 0, <SEP> 58 <SEP> 1 <SEP> 0
<tb>
Les résultats montrent que le peptide réduit d'une façon significative le nombre d'emboles et le temps d'embolisation après altération vasculaire par des tirs lasers.
Exemple 2 : Evaluation du temps d'hémorragie provoquée
EMI4.2
<tb>
<tb> THP <SEP> (secondes)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCt101. <SEP> 52 <SEP> 5. <SEP> 7
<tb> 0.9%)
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> 95 <SEP> 5
<tb> Acide <SEP> acétylsalicylique <SEP> 276,67 <SEP> 20, <SEP> 82
<tb> 100mg/kg
<tb> Héparine <SEP> 2 <SEP> mglkg <SEP> 313, <SEP> 33 <SEP> 20
<tb>
Les résultats montrent que le peptide diminue significativement le temps d'hémorragie provoquée comparativement aux témoins positifs.
Exemple 3 : Evaluation de l'agrégation plaquetaire après altération vasculaire par les tirs lasers
EMI4.3
<tb>
<tb> Amplitude <SEP> (Ohms) <SEP> Vélocité <SEP> (Ohms/min)
<tb> Témoin <SEP> (NaCI <SEP> 0.9%) <SEP> 13 <SEP> 19T
<tb> Glycine-bétaïe <SEP> 5mg/kg <SEP> 0. <SEP> 66115 <SEP> 1. <SEP> 66 <SEP> ¯ <SEP> 1. <SEP> 15
<tb> Acide <SEP> acétylsalicylique <SEP> 2, <SEP> 33 <SEP> ¯ <SEP> 2.08 <SEP> 2 <SEP> ¯ <SEP> 1
<tb> IQOmg/kg
<tb> Héparine <SEP> 2 <SEP> mg/kg <SEP> 4.33 <SEP> 0. <SEP> 57 <SEP> 2.66 <SEP> 0. <SEP> 50
<tb>
<Desc/Clms Page number 5>
Les résultats montrent que le peptide diminue significativement les paramètres de l'agrégation plaquetaire comparativement aux témoins positifs.
Exemple 4 : Evaluation de l'effet de la vis à vis des cellules sanguines a/Dénombrement des plaquettes
EMI5.1
<tb>
<tb> Nombre <SEP> de <SEP> plaquettes <SEP> zu
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCl <SEP> 788 <SEP> ¯ <SEP> 30. <SEP> 14
<tb> 0.9%)
<tb> Glycine-bétaine <SEP> 5mg/kg804. <SEP> 67 <SEP> 20.03
<tb> Acide <SEP> acétylsalicylique <SEP> 855.33 <SEP> # <SEP> 63.17
<tb> 100mg/kg
<tb> Héparine <SEP> 2 <SEP> mg/kg <SEP> 777.33 <SEP> ¯ <SEP> 6.43
<tb>
EMI5.2
b/Dénombrement des globules blancs
EMI5.3
<tb>
<tb> Nombre <SEP> des <SEP> globules <SEP> blancs
<tb> (109)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCI <SEP> 5 <SEP> 03 <SEP> 0. <SEP> 20
<tb> 0.9%)
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> 4. <SEP> 43¯0 <SEP> 32
<tb> Acide <SEP> acétylsalicylique <SEP> 4. <SEP> 33 <SEP> 1. <SEP> 00
<tb> 100mg/kg
<tb> Héparine <SEP> 2 <SEP> mg/kg <SEP> 5.
<SEP> 80 <SEP> : <SEP> f <SEP> : <SEP> 0. <SEP> 10
<tb>
ci Dénombrement des globules rouges
EMI5.4
<tb>
<tb> Nombre <SEP> des <SEP> globules
<tb> rouges <SEP> (09)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCl <SEP> 6.56 <SEP> 0. <SEP> 15
<tb> 0.9%)
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> 6 <SEP> 19 <SEP> ¯ <SEP> 0 <SEP> 25
<tb> Acide <SEP> acétylsalicylique <SEP> 6 <SEP> 15 <SEP> 0 <SEP> 31
<tb> 100mg/kg
<tb> Héparine <SEP> 2 <SEP> mg/kg <SEP> 6. <SEP> 20 <SEP> ¯ <SEP> 0 <SEP> 20
<tb>
<Desc/Clms Page number 6>
Exemple 5 :
Bilan biologique a/Temps de Quick
EMI6.1
<tb>
<tb> TQ <SEP> (secondes)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCt171
<tb> 0.9%)
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> 16.9 <SEP> 1. <SEP> 05
<tb> Acide <SEP> acétylsalicylique <SEP> 18. <SEP> 33 <SEP> ¯ <SEP> 2. <SEP> 08
<tb> 100mg/kg
<tb> Héparine <SEP> 2 <SEP> mg/kg <SEP> 29. <SEP> 50 <SEP> 0 <SEP> 52
<tb>
bl Temps de céphaline activée (TCA)
EMI6.2
<tb>
<tb> TCA <SEP> (secondes)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCI <SEP> 20. <SEP> 5 <SEP> ¯ <SEP> 0. <SEP> 5
<tb> 0.9%)
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> 39. <SEP> 9 <SEP> ¯ <SEP> 1. <SEP> 05
<tb> Acide <SEP> acétylsalicylique <SEP> 27. <SEP> 26 <SEP> ¯ <SEP> 1.1
<tb> 100mglkg
<tb> Héparine <SEP> 2 <SEP> mg/kg <SEP> 39.
<SEP> 46 <SEP> ¯ <SEP> 1.36
<tb>
c/Dosage du fibrinogène
EMI6.3
<tb>
<tb> Fibrinogène <SEP> (g/l)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCt2. <SEP> 45 <SEP> ¯ <SEP> 0. <SEP> 19
<tb> 0. <SEP> 9%)
<tb> Glycine-bétaïne5mg/kg <SEP> 1. <SEP> 7 <SEP> 0. <SEP> 1
<tb> Acide <SEP> acétylsalicylique <SEP> 2. <SEP> 19 <SEP> ¯ <SEP> 0.33
<tb> 100mg/kg
<tb> Héparine <SEP> 2 <SEP> mg/kg <SEP> 2. <SEP> 13 <SEP> 0 <SEP> 25
<tb>
<Desc/Clms Page number 7>
d/Dosage de l'alpha.2-Antiplasmine (α2AP)
EMI7.1
<tb>
<tb> a <SEP> 2AP <SEP> (%)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (Na <SEP> CI <SEP> 30. <SEP> 160. <SEP> 85
<tb> 0.9%)
<tb> Glycine-bétaine <SEP> 5mg/kg <SEP> 29. <SEP> 7 <SEP> 0 <SEP> 68
<tb> Acide <SEP> acétylsalicylique <SEP> 29. <SEP> 36 <SEP> : <SEP> : <SEP> 1 <SEP> :
<SEP> 0. <SEP> 92
<tb> 100mg/kg
<tb> Héparine <SEP> 2 <SEP> mg/kg <SEP> 29 <SEP> 4 <SEP> 101
<tb>
e/Dosage de l'Antithrombine 3 (AT3)
EMI7.2
<tb>
<tb> AT3 <SEP> (%)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCI <SEP> 863
<tb> 0.9%)
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> 89. <SEP> 5 <SEP> 1. <SEP> 37
<tb> Acide <SEP> acétylsalicylique <SEP> 85. <SEP> 33 <SEP> 351
<tb> 100mg/kg
<tb> Héparine <SEP> 2 <SEP> mg/kg <SEP> 77.66 <SEP> : <SEP> ! <SEP> : <SEP> 1. <SEP> 52
<tb>
Commentaire : Dans les études menées sur la base du modèle de thrombose expérimentale induite par lésion endothéliale, l'application d'un tir laser sur la paroi vasculaire provoque une destruction limitée de quelques cellules endothéliales.
Cette destruction provoque l'activation du complexe plaquette-paroi vasculaire qui est immédiatement suivie par l'activation de l'hémostase plasmatique déclenchant ainsi le processus d'apparition d'une thrombose. Rappelons que ce modèle expérimental, largement utilisé par ailleurs (Seiffge D. et coll., 1989 ; Weichter W. et coll., 1983), est régulé par des inhibiteurs endogènes de l'agrégation plaquetaire : prostacycline et ses analogues (Maraganore J. M., 1993). D'où l'intérêt représenté par l'utilisation de ce modèle pour étudier les effets des produits de contraste, car il permet l'observation directe de la formation du thrombus au site de la lésion vasculaire. Ces résultats expliquent l'apparition d'occlusions thrombotiques lors des angioplasties, surtout chez des patients, dont l'endothélium est déjà endommagé ou lésé.
L'angioplastie coronaire cause une dénudation de l'endothélium, exposant le collagène, l'élastine et les cellules musculaires lisses au sang circulant, en analogie avec le
<Desc/Clms Page number 8>
modèle de thrombose expérimentale utilisé. Ainsi, l'apparition de nouveaux thrombi est plus élevée chez des patients présentant un infarctus du myocarde récent ou une plaque coronaire excentrique.
Le traitement avec le peptide inhibe les complications thromboemboliques déclenchées par les tirs lasers. En effet, ce traitement avec le peptide, avant les tirs lasers diminue l'adhésion des plaquettes et leur agrégation au niveau vasculaire.
Le traitement avec le peptide inhibe les complications thromboemboliques. En effet, ce traitement avec le peptide, avant l'induction de la thrombose, a montré un haut potentiel antithrombotique au niveau de tous les paramètres entrant en jeu dans le processus de la formation du thrombus. De plus, les résultats des paramètres biologiques démontrent la parfaite innocuité du peptide qui contrairement aux produits de référence utilisés (aspirine et héparine), n'induit aucun effet secondaire (voir exemples). Ces caractéristiques confèrent au peptide, en plus de son efficacité démontrée, la particularité de pouvoir être administré aux personnes à risque (diabétiques, hémophiles, allergiques).
Le peptide selon l'exemple 1 réduit très significativement le nombre d'emboles par rapport au témoin. Le peptide n'a pas d'activité hémorragique (exemple 2). L'exemple 3 démontre l'activité anti-agrégante du peptide. Les résultats de l'exemple 4 démontrent qu'il n'y a pas de différence dans le dénombrement des cellules sanguines par rapport au témoin. Le résultat expérimental de l'exemple 5, c, démontre un haut potentiel fibrinolytique et antiinflammatoire du peptide.
Il est à noter que, dans les mêmes conditions expérimentales, pour la conservation du sang le peptide est apparu comme possédant un haut pouvoir anti-coagulant comparativement à des tubes héparinés ou contenant de l'E. D. T. A. Les doses actives du peptide sont apparues entre 3 et 5 mg par tube à hémolyse. Ce résultat expérimental démontre un haut potentiel anticoagulant du peptide. L'utilisation du peptide comme anticoagulant peut être revendiquée, tant pour le traitement du corps humain, in vivo, que pour la conservation du sang ex vivo, pour la circulation extracorporelle en chirurgie ainsi que la conservation d'organes pour les transplantations.
Dans le cadre de la recherche sur les effets anti-thrombotiques et dans le souci de compléter l'approche de l'efficacité du peptide glycine-bétaine, nous avons évalué l'effet de ce peptide sur l'augmentation des risques thromboemboliques liés à l'utilisation des produits de contraste connus pour leurs pouvoirs prothrombotiques.
Deux produits de contrastes ont été étudiés : Hexabrix@ (ionique) et Iopamidol @ (non ionique)
<Desc/Clms Page number 9>
Exemple 6 : Evaluation du nombre d'emboles et de la durée d'embolisation après altération vasculaire par les tirs lasers et administration des produits de contrastes.
EMI9.1
<tb>
<tb>
Nombre <SEP> d'emboles <SEP> Durée <SEP> d'embolisation
<tb> (minutes)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCl <SEP> 5. <SEP> 33 <SEP> 0. <SEP> 58 <SEP> 2 <SEP> ¯ <SEP> 0
<tb> 0.9%)
<tb> Hexabrix# <SEP> 8 <SEP> # <SEP> 1 <SEP> 3.67 <SEP> # <SEP> 0. <SEP> 58
<tb> Iopamidol# <SEP> 11.67¯0.50 <SEP> 6.33 <SEP> ¯ <SEP> 0, <SEP> 52
<tb> Glycine-bétaine <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 4 <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> ¯ <SEP> 0
<tb> Hexabrix#
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 5 <SEP> 33 <SEP> ¯ <SEP> 0.58 <SEP> 2.33 <SEP> ¯ <SEP> 0 <SEP> 48
<tb> Iopamidol#
<tb>
Exemple 7 :
Evaluation du temps d'hémorragie provoquée (THP)
EMI9.2
<tb>
<tb> THP <SEP> (secondes)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCl <SEP> 101.52 <SEP> ¯ <SEP> 5. <SEP> 7
<tb> 0.9%)
<tb> Hexabrix# <SEP> 195 <SEP> 13. <SEP> 23
<tb> Iopamido <SEP> ! <SEP> @ <SEP> 128 <SEP> 7.64
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 150 <SEP> ¯ <SEP> 5
<tb> Hexabrix#
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 111 <SEP> ¯ <SEP> 6.60
<tb> Iopamido <SEP> ! <SEP> @
<tb>
Exemple 8 :
Evaluation de l'agrégation plaquetaire après altération vasculaire par les tirs lasers
EMI9.3
<tb>
<tb> Amplitude <SEP> (Ohms) <SEP> Velocité <SEP> (Ohms/min)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCl <SEP> 13 <SEP> zu
<tb> 0.9%)
<tb> Hexabrix# <SEP> 6 <SEP> ¯ <SEP> 1 <SEP> 5.66 <SEP> ¯ <SEP> 0. <SEP> 57
<tb> Iopamidol@ <SEP> 15 <SEP> ¯ <SEP> 2 <SEP> 64 <SEP> 12. <SEP> 33 <SEP> 0, <SEP> 50
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 2 <SEP> : <SEP> 1 <SEP> 5 <SEP> 0
<tb> Hexabrix#
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 4 <SEP> 66 <SEP> ¯0 <SEP> 52 <SEP> 9 <SEP> 33 <SEP> ¯ <SEP> 0. <SEP> 8
<tb> Iopamidol#
<tb>
<Desc/Clms Page number 10>
Exemple 9 :
Evaluation de l'effet du peptide vis à vis des cellules sanguines al Dénombrement des plaquettes
EMI10.1
<tb>
<tb> Nombre <SEP> plaquettes <SEP> (109)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCI <SEP> 788. <SEP> 33 <SEP> ¯ <SEP> 30. <SEP> 14
<tb> 0. <SEP> 9%)
<tb> Hexabrix# <SEP> 620 <SEP> :
<SEP> 10
<tb> Iopamidol <SEP> 585. <SEP> 67 <SEP> ¯ <SEP> 23 <SEP> 54
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 669.67 <SEP> ¯ <SEP> 7.37
<tb> Hexabrix#
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 704.33 <SEP> ¯ <SEP> 92.33
<tb> Iopamidol@
<tb>
b/Dénombrement des globules blancs
EMI10.2
<tb>
<tb> Nombre <SEP> globules <SEP> blancs
<tb> (109)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCl <SEP> 5.03 <SEP> ¯ <SEP> 0 <SEP> 20
<tb> 0.9%)
<tb> Hexabrix# <SEP> 2.96 <SEP> 0. <SEP> 21
<tb> Iopamido <SEP> 3. <SEP> 06 <SEP> 3. <SEP> 0. <SEP> ¯ <SEP> 0.35
<tb> Glycine-bétaine <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 4. <SEP> 20 <SEP> 0.
<SEP> 1
<tb> Hexabrix <SEP> (S)
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 3.9 <SEP> ¯ <SEP> 0 <SEP> 3
<tb> Iopamidol#
<tb>
c/Dénombrement des globules rouges
EMI10.3
<tb>
<tb> Nombre <SEP> globules <SEP> rouges
<tb> (109)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCl <SEP> 6 <SEP> 56 <SEP> ¯ <SEP> 0.15
<tb> 0.9%)
<tb> Hexabrix# <SEP> 5 <SEP> 43 <SEP> ¯ <SEP> 0 <SEP> 47
<tb> Iopamidol <SEP> @ <SEP> 5 <SEP> 5 <SEP> 0 <SEP> 36
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 6 <SEP> 5 <SEP> ¯ <SEP> 0. <SEP> 15
<tb> Hexabrix#
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 6 <SEP> 6 <SEP> ¯ <SEP> 0 <SEP> 19
<tb> Iopamidol@
<tb>
<Desc/Clms Page number 11>
Exemple 10 :
Bilan biologique al Temps de Quick
EMI11.1
<tb>
<tb> TQ <SEP> (secondes)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (Nacl <SEP> 17 <SEP> ¯ <SEP> 1
<tb> 0.9%)
<tb> Hexabrix# <SEP> 24. <SEP> 13 <SEP> ¯ <SEP> 1
<tb> Iopamidol@ <SEP> 28 <SEP> 1 <SEP> 0 <SEP> 75
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 16. <SEP> 36 <SEP> 0 <SEP> 56
<tb> Hexabrix#
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 17.83 <SEP> ¯ <SEP> 1.2
<tb> Iopamidol#
<tb>
bl Temps de céphaline activé (TCA)
EMI11.2
<tb>
<tb> TCA <SEP> (secondes)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCI20. <SEP> 5 <SEP> ¯ <SEP> 0. <SEP> 5
<tb> 0.9%)
<tb> Hexabrixg <SEP> 49. <SEP> 3 <SEP> ¯ <SEP> 1. <SEP> 85
<tb> Iopamidol# <SEP> 41.33 <SEP> ¯ <SEP> 0. <SEP> 8
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 25. <SEP> 4 <SEP> ¯ <SEP> 0.61
<tb> Hexabrix@
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 22. <SEP> 4 <SEP> 0.7
<tb> Iopamidol#
<tb>
cl Dosage du fibrinogène
EMI11.3
<tb>
<tb> Fibrinogène <SEP> (g/1)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCl <SEP> 2.45¯ <SEP> 0 <SEP> 19
<tb> 0. <SEP> 9%)
<tb> Hexabr <SEP> i <SEP> x# <SEP> 1 <SEP> 49¯0. <SEP> 18
<tb> Iopamidol@ <SEP> 1 <SEP> 5 <SEP> ¯ <SEP> 0 <SEP> 8
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 1 <SEP> 7 <SEP> ¯ <SEP> 0 <SEP> 09
<tb> Hexabrix#
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 1 <SEP> 9 <SEP> ¯ <SEP> 0 <SEP> 1
<tb> Iopamidol@
<tb>
<Desc/Clms Page number 12>
dl Dosage de l'alpha. 2-Antiplasmine (α2AP)
EMI12.1
<tb>
<tb> α2AP <SEP> (%)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaCl <SEP> 30.16 <SEP> ¯ <SEP> 0. <SEP> 85
<tb> 0.9%)
<tb> Hexabrix@ <SEP> 23.26 <SEP> : <SEP> ! <SEP> :
<SEP> 1. <SEP> 06
<tb> Iopamidol# <SEP> 25. <SEP> 23 <SEP> 0. <SEP> 95
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 25.66 <SEP> ¯ <SEP> 0.64
<tb> Hexabrix#
<tb> Glycine-bétaine <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 28.13 <SEP> ¯ <SEP> 0.8
<tb> Iopamidol < µ'
<tb>
el Dosage de l'Antithrombine 3 (AT3)
EMI12.2
<tb>
<tb> AT3 <SEP> (%)
<tb> Témoin <SEP> négatif <SEP> (NaC <SEP> ! <SEP> 86.3 <SEP> 3
<tb> 0.9%)
<tb> Hexabrix# <SEP> 81.63 <SEP> ¯0. <SEP> 66
<tb> Iopamidol@ <SEP> 70. <SEP> 6 <SEP> ¯1. <SEP> 51
<tb> Glycine-bétaïne <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 79. <SEP> 1 <SEP> ¯1. <SEP> 05
<tb> Hexabrix#
<tb> Glycine-bétaine <SEP> 5mg/kg <SEP> + <SEP> 87. <SEP> 26 <SEP> i <SEP> : <SEP> 0. <SEP> 9
<tb> lopamidolg
<tb>
Commentaire : L'administration des produits de contraste, diminue le nombre de globules blancs, le nombre de globules rouges et le nombre de plaquettes.
Les produits de contraste interagissent avec les leucocytes, induisent la libération de leukotriènes, augmentent ainsi la perméabilité vasculaire et exercent un effet chimiotactique. De plus, les produits de contraste agissent sur le contrôle de l'expression de la P-selectine et provoquent l'adhésion des globules blancs à l'endothélium vasculaire. Il a été suggéré que l'utilisation des produits de contraste était associée avec l'apparition de thrombus d'importance variable en fonction du produit utilisé. Cela signifie que l'effet de ces produits sur la fonction plaquetaire est différent et que les résultats obtenus dans les études expérimentales doivent avoir une importance en Clinique Humaine.
<Desc/Clms Page number 13>
Le traitement avec le peptide inhibe les complications thromboemboliques associées à l'utilisation des produits de contraste. En effet, ce traitement avec le peptide, avant ou pendant l'injection des produits de contraste, diminue l'adhésion des plaquettes et leur agrégation au niveau vasculaire. Ces résultats démontrent l'effet anti-thrombotique et thrombolytique du peptide glycine-bétaine. Il est à noter que les produits de contraste peuvent avoir d'autres effets secondaires telle que la stase sanguine au niveau des cathéters et les lésions endothéliales causées par les procédures d'administrations elles-mêmes. Le peptide remédie à ces effets indésirables.
CONCLUSION
Le peptide glycine-bétaine possède les mêmes, voire de meilleures, caractéristiques thérapeutiques que les anti-coagulants et les anti-agrégants étudiés (acide acétylsalicylique et l'héparine), tout en ne présentant aucun effet indésirable.
Les performances supérieures en terme d'efficacité thérapeutique du peptide glycinebétaine par rapport à ces deux molécules (acide acétylsalicylique et héparine) incitent à la formulation d'un médicament ayant pour principe thérapeutiquement actif un peptide comme décrit par l'invention soit : une bétaine associée à un des acides aminés cités. Ce médicament revendiquant, pour le moins, l'indication anti-coagulant et l'indication anti-agrégant.
L'efficacité de ces peptides ne se limitant pas aux exemples décrits.
De plus le haut potentiel anticoagulant du peptide, et selon les résultats expérimentaux, permet une conservation efficace du sang.
Ces résultats démontrés pour le peptide glycine-bétaine ainsi que ses propriétés thérapeutiques peuvent être revendiqués pour les autres peptides comme décrits et selon l'invention.
<Desc/Clms Page number 14>
Exemplell : Evaluation de l'effet du peptide glycine-bétaine vis-à-vis de la thrombose veineuse induite par stase.
1. But de l'étude Il est d'étudier l'effet du peptide glycine-bétaine vis-à-vis de la thrombose veineuse induite par stase. Le modèle de thrombose expérimentale induite par stase a été développé dans le but d'étudier la thrombose profonde, les mécanismes impliqués et leur traitement. Ce modèle a été réalisé dans le but d'évaluer l'activité anti-thrombotique et thrombolytique de la glycine bétaine.
2. Protocole expérimental Rats Wistar d'un poids compris entre 250 g et 300 g.
Nombre de rats : 3 rats/lot - Les rats ont été anesthésiés à la étamine et après une laparotomie médiane la veine cave inférieure (juste au dessus de la veine rénale gauche), a été isolée.
- ligature à TO - injection sous cutanée du produit a) Première expérience : injection du produit à TO + 2 h ; prélèvement des caillots à TO + 3 h, TO + 4 h et TO + 6h (tableau 1). b) Deuxième expérience : injection du produit à TO + 4 h ; prélèvement des caillots à TO + 5 h et TO + 6 h (tableau 2).
Après prélèvement et séchage pendant 24 h à température ambiante, les caillots sont pesés.
L'effet du produit est évalué par rapport au poids des caillots comparativement au poids des caillots contrôle.
<Desc/Clms Page number 15>
3. Résultats
Tableau 1 - Ligature à TO - Injection de la glycine bétaine à TO + 2 h - Prélèvement des caillots à TO + 3 h, à TO + 4 h et à TO + 6 h
EMI15.1
<tb>
<tb> T0 <SEP> + <SEP> 3h <SEP> T0 <SEP> + <SEP> 4h <SEP> T0 <SEP> + <SEP> 6h
<tb> contrôle <SEP> 2,5 <SEP> 0, <SEP> 75 <SEP> 4 <SEP> 0, <SEP> 92 <SEP> 5, <SEP> 1 <SEP> ¯ <SEP> 1, <SEP> 02
<tb> glycine <SEP> bétaine <SEP> 2 <SEP> ¯ <SEP> 0, <SEP> 58 <SEP> 1,2 <SEP> 0, <SEP> 81 <SEP> 0,7 <SEP> 0, <SEP> 15
<tb> 2, <SEP> 5 <SEP> mg/kg
<tb> glycine <SEP> bétaine <SEP> 1, <SEP> 92 <SEP> 0,31 <SEP> 0, <SEP> 9 <SEP> 0, <SEP> 15 <SEP> 0,65 <SEP> 0, <SEP> 2
<tb> 5mg/kg
<tb>
Les valeurs sont exprimées en mg.
Tableau 2 - Ligature à TO - Injection de la glycine bétaine à TO + 4 h - Prélèvement des caillots à TO + 5 h et à TO + 6 h
EMI15.2
<tb>
<tb> T0 <SEP> + <SEP> 5h <SEP> T0 <SEP> + <SEP> 6h
<tb> contrôle <SEP> 42 <SEP> 0, <SEP> 13 <SEP> 6 <SEP> db <SEP> 0,48
<tb> glycine <SEP> bétaine <SEP> 3, <SEP> ¯ <SEP> 0, <SEP> 27 <SEP> 2,2 <SEP> 0, <SEP> 32
<tb> 2, <SEP> 5mg/kg
<tb> glycine <SEP> bétaine <SEP> 2,9 <SEP> 0, <SEP> 88 <SEP> 1,8 <SEP> 0, <SEP> 72
<tb> 5mg/kg
<tb>
Conclusion : Les résultats démontrent la puissante activité anti-thrombotique et thrombolytique du peptide glycine-bétaine qui induit une lyse presque compléte des caillots.