BE1011820A3

BE1011820A3 - Dispositifs permettant l'ouverture et la fermeture de circuits electriques sans faire jaillir des etincelles.

Info

Publication number: BE1011820A3
Application number: BE9600744A
Authority: BE
Original assignee: Bocklandt Pierre Alfons
Priority date: 1996-09-05
Filing date: 1996-09-05
Publication date: 2000-02-01

Abstract

La conception des dispositifs permettant d'ouvrir (ou fermer) des circuits électriques fait que la nature des courants électriques aidant des électrons rapides "sautent la barrière" au moment de la rupture, se manifestant par des étincelles. En assurant que les plots ne peuvent être déplacés que dans un plan géométrique coïncidant avec leurs plans propres, ainsi qu'en les "incrustants" dans une surface, du moins en les munissant d'une "bordure" en matière diélectrique, tout interstice, et dès lors, la naissance d'étincelles, est empêché. Les dispositifs excluant les étincelles sont indiqués partout où existe le risque de catastrophes.

Description


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   "DISPOSITIFS PERMETTANT 1'OUVERTURE et la FERMETURE de
CIRCUITS ELECTRIQUES SANS FAIRE JAILLIR des ETINCELLES"
DESCRIPTION   d'une   invention déposée par Bocklandt Pierre Alfons, 310727 Hamme, à l'appui d'une requête en délivrance d'un Brevet d'Invention. 



  L'invention concerne tout appareillage ou organe destiné à interrompre ou à établir le passage de courant dans des circuits électriques. 



  Elle s'applique aux dites organes par un seul et unique concept, ne représentant que de futiles différentiations suivant le cas. 



  5 La technique connaît ces dispositifs sous différentes formes : depuis les   interrupteurs pour circuits d'éclairage, par une nultitude de ccnnutateurs, disjcnc-   teurs, interrupteurs à levier, prises de   courant   avec   fiches, coupe-circuit, aux     trotMeurs pour bobines d'inducticn   et les'balais'pour rotors des moteurs... 



  Tous ces dispositifs sont trop connus pour exiger une explication détaillée et prolixe de leur fonctionnement, leur disparité défie tout essai de description concise. Néanmoins peut-on préciser que tous ces 'appareils-de-manoeuvre'reposent sur un même principe : deux éléments, appelés'PLOT', sont intercallés dans un circuit de façon à pouvoir être séparés ou/et raccordés aisément et rapidement. 



  Cependant a-t-il été impossible d'empêcher que des étincelles ne jaillissent entre ces deux'plots'au moment précis de la rupture de leur dernier contact. Bien que les fabricants ont réussi à mettre au point, ces dernières années, des interrupteurs et des prises-de-courant dans lesquelles ces étincelles ne peuvent se manifester qu'à l'intérieur de boîtiers hermétiquement fermés, l'état de la technique semble reconnaître 
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 avec la dernière conviction que ces'étincelles'restent inéluctables ! Tout'homme-de-métier'déclare avec insistance que cela est dans la nature-même des courants électriques. Malencontreusement, ces petites étincelles'inéluctables'-et qui sont parfois devenus, malgré toutes précautions, des'arcs-permanents'-ont continué à être la cause d'incendies, d'explosions : de catastrophes.... 



  La présente invention permet la réalisation de tout dispositif précité de façon que la naissance d'étincelles devienne impossible absolument et cela à'prix-de-revient'comparable au dispositifs avec étincelles ! Dans tous les cas, son principe est de supprimer dans tout l'entourage 

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 critique des plots, l'existence de tout ce qui pourrait être considéré comme interstice, tout espace où pourrait s'infiltrer de l'air (ou un mèlange explosif) et de réaliser cet objectif en remplaçant   ces espaces,   en les comblant, par une matière isolante : un diélectrique. A cet effet, les plots seront'incrustés'dans une masse diélectrique dont le plan géométrique coincide avec leur propre.

   En outre, ces'cadres' doivent ne pas   poumirêtredépi quedamun   plan géométrique encore   coïnci-   dant avec ces 4 plans (2 faces + 2 plots), rectilignes ou cylindriques. 



  On obtient une parfaite image de l'effet envisagé en imaginant deux polyèdres en plastique, des cubes par exemple, placés ensemble, l'un contre l'autre, de façon à ce que deux faces coïncident. A condition d'avoir muni ces deux faces d'un centre en cuivre, relié (à travers les cubes) à sa face opposée pourvu d'un raccordement permettant d'intercaller l'ensemble dans un cirduit, ce dernier sera fermé. En glissant, en les tenant bien ensemble, les cubes l'un contre l'autre, jusqu'à séparer leurs centre conducteur, aucun interstice n'est créé. 



  Il va de soi que ce'dessin'n'ébauche que le principe. Lorsqu'il s'agit d'un mouvement de'va-et-vient', il suffira de ne munir d'une 'bordure'diélectrique, que les arêtes des plots, là où elles feront encore contact au dernier instant de leur trajet. Toutefois sera-t-il préférable de   border-'bordurier' ( ?)- de   diélectrique également au moins une partie suffisante des arêtes adjacentes. Cela étant donné que les étincelles électriques ne se déplaçait   pas exclusivement   en ligne droite ; surtout par tensions élevées ! Les éclairs en sont un exemple. 



  De plus : comme des pièces coulissant dans un ensemble, exigent une certaine tolérance (dite   :'jeu')   afin de jouir d'une mobilité assez souple, un interstice (même minime) pourrait tout de même exister. 



  Pour y remédier, il sera parfois préférable d'incruster au moins un des plots dans un diélectrique   élastique-du néoprène   ou un élastomère par exemple-bien qu'il faudra se résigner à un léger entravement. 



  Par contre, lorsqu'il s'agit d'un mouvement rotatoire, il sera préférable d'entourer les plots de diélectrique. Pour les moteurs et autres machi- 
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 nes à induction, il est compréhensible que les'collecteurs'ne pourraient être'blindés'hermétiquement ; les'balais'ou'frottoirs' ne posent pas de grands problèmes pour les faire correspondre minutieusement. Les trembleurs (tel les'vis'-platinées des organes pour 

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 la transformation de D. C. en N. C. pourraient de préférence être remplacés par un bras tournant muni de l'un des plots (incrusté-tout-autour) qui fera contact intermittent avec un ou plusieurs plots fixes, situés dans la circonférence décrite par le plot tournant. Dans une exécution préférentielle, ces plots seraient incrustés dans un disque   diélectrique.   



  Les broches des coupe-circuit et des fiches   pour prises-cb-cnurant,   ne demandent qu'une intervention des plus simples : on pourrait se les imaginer comme si raccourcies d'une longueur appropriée et leurs têtes coupées remplacées par une réplique en matière diélectrique. 



  Les   soclespour   coupe-circuit, ainsi que les'prises', pourraient être conçus comme si constitués en trois assises, (partielles ou non) : - la couche supérieure : un diélectrique d'une épaisseur appropriée. 



   Ici encore, un élastomère sera préférable pour assurer un parfait serrage autour des broches, - une couche intermédiaire : en diélectrique, où seront logées les bagues des raccordements, bien serrées dans une couche élastique pour ne laisser aucun interstice, - la troisième couche facultativement diélectrique ou un'vide' puisqu'il n'y a de toutes façons que les têtes des broches, eux-mêmes   diélectriques, à   y être logées. 



  Pareille constitution fait qu'en retirant les broches, leurs centre métallique sera (tout de suite après sa sortie des bagues du plot dans la   couche   intermédiaire) entourée par le diélectrique de   la'ouche supérieure,   et remplacée   dans oes bagues   par leurs têtes diélectriques, sans qu'au moment de la rupture il y ait d'interstice, la sortie des'têtes'restant sans effet. 



  Concisement récapitulée : en application des caractéristiques de la présente invention, tout dispositif permettant la rupture ou l'établissement d'un courant électrique devra être construit de façon que ses plots soient incrustés, comme dans une marquetterie, dans des cadres diélectriques dont le plan géométrique coïncide avec celui des plots et qui devront rester serrés ensemble, même en les déplaçant pour séparer les plots (le cas échéant : les munissant d'une bordure) afin de ne permettre la création d'interstice, ne permettre aucun contact entre les plots et des gaz (air), tant que la distance entre les plots ne soit suffisante pour garantir qu'aucun courant ne puisse'sauter-la-barrière'.

Claims

REVENDICATIONS : (1) Linvention concerne tout dispositif ou organe permettant de couper et de (r) établir intentionnellement le courant électrique dans un circuit-soit par intervention manuelle, soit automatiquement.

Les dispositifs que connaît la technologie contiennent des éléments - appelés : PLOTS-qui peuvent être assemblés rapidement et facilement Cependant, leurs conception et l'état de la technique font qu'au moment précis de les séparer, des étincelles jaillissent entre ces deux plots ; par de hautes tensions, même en les assemblant.
(2) L'invention se caractérise par la particularité que dans tous ces dispositifs, la naissance d'étincelles peut être rendu impossible en assurant, de par leur construction, qu'aucun vide n'existe, aucune espace ne soit crée entre leurs plots, tant que ces derniers ne soient pas suffisamment éloignés l'un de l'autre, garantissant que la valeur de la constante diélectrique du milieu (air ou mélange explosif), rende le passage de courant impossible.
(3) Dispositifs ou organes d'après les revendications (1) et (2), caractérisés par la particularité que l'effet de la revendication (2) est obtenu en incrustant les plots dans une matière isolante possédant une valeur de sa constante diélectrique suffisante (suivant les nécessités de la tension de mise) pour empêcher le passage de courant et en prenant soin que ce diélectrique comble toute espace critique. Le cas échéant, si cette incrustation ne serait pas réalisable (broches par exemple) par l'apposition d'une'bordure'diélectrique.
(4) Dispositifs ou organes d'après les revendications précédentes, caractérisés par leur particularité de rendre toute création d'interstice impossible 2tant constitués de plots qui ne peuvent être déplacés pour les séparer que dans un plan coïncidant avec leur propre plan géométrique ; ces plots étant incrustés dans des masses diélectriques soit dans leurs centre, soit près de l'une de leurs arêtes-même en faisant saillie-tel que le plan géométrique des faces de ces masses coincide encore avec les plots.