BE1008526A6

BE1008526A6 - Prothese d'articulation.

Info

Publication number: BE1008526A6
Application number: BE9500210A
Authority: BE
Inventors: Francois Birbeau
Original assignee: Procerati
Priority date: 1994-03-11
Filing date: 1995-03-10
Publication date: 1996-06-04
Also published as: ES1030440Y; DE29504291U1; ES1030440U; FR2717071B1; FR2717071A1

Abstract

L'invention concerne une prothèse d'articulation caractérisée en ce qu'elle comprend deux fourreaux d'ancrage (3,4) dont chacun reçoit à coulissement une tige (6,8) du corps d'articulation (2) et comporte des moyens (12,15,24) de positionnement angulaire, au moins approximatif, de cette tige. Application aux prothèses de doigts.

Description


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   Prothèse d'articulation. 



   La présente invention est relative à une prothèse d'articulation, notamment d'un doigt, du type comprenant un corps d'articulation comportant deux tiges en saillie. 



   Il est parfois nécessaire, en raison de polyarthrites rhumatoïdes, de rhumatismes déformants ou bien encore d'accidents, de remplacer une articulation par une prothèse munie de moyens articulés. 



   On connaît des prothèses d'articulation du type précité, réalisées en deux parties rigides implantées fixement dans le squelette et articulées entre elles grâce à une charnière (FR-26 80 967). 



   Les types de prothèses connues destinées à remplacer une articulation humaine dégradée soulèvent le problème de l'interchangeabilité des prothèses défectueuses. En effet, les prothèses d'articulation connues ne peuvent pas être remplacées sans complication en cas de   nécessité. Il   est en effet nécessaire de désolidariser les tiges de l'implant du squelette, ce qui abîme un peu plus les parties de ce squelette qui réceptionnent fixement ces tiges, rendant ainsi difficile le remplacement de la prothèse, et à fortiori plusieurs remplacements successifs. 



   L'invention a pour but de fournir une prothèse d'articulation permettant d'assurer des changements de prothèse non dégradants et commodes. 



   A cet effet, l'invention a pour objet une prothèse du type précité, caractérisée en ce qu'elle comprend deux fourreaux d'ancrage dont chacun reçoit à coulissement une tige du corps d'articulation et comporte des moyens de positionnement angulaire, au moins approximatif, de cette tige. 



   La prothèse suivant l'invention peut com- 

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 porter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'une des tiges est solidaire d'un cotyle, tandis que l'autre tige est solidaire d'une rotule reçue dans le cotyle ; - dans le cotyle est logé un insert en matière plastique adapté pour recevoir la rotule par encliquetage ;   - la   tige à rotule bute contre l'insert dans ses positions extrêmes ;   - la   tige solidaire de la rotule porte une butée pour le fourreau associé, cette butée étant située en dehors du cotyle ;   - le   cotyle présente la forme générale d'une sphère creuse ayant une face tronquée et pourvue d'une encoche en U qui débouche sur la face tronquée et est diamétralement opposée à la tige solidaire du cotyle ;

   - la hauteur de l'encoche en U est telle que les deux tiges peuvent former un angle obtus lorsque la tige à rotule est en butée du côté du fond de l'encoche ;   - la   largeur de l'encoche en U est supérieure au diamètre de la tige à rotule en regard de cette encoche ;   - la   face tronquée est adaptée pour obtenir un angle de l'ordre de 135  entre les deux tiges, en position de pliure maximale de l'articulation ; - chacune des tiges comporte au moins un ergot en saillie, reçu avec jeu dans une rainure intérieure longitudinale ménagée dans le fourreau d'ancrage associé. 



   Un exemple de réalisation de l'invention va maintenant être décrit en regard des dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue de côté d'un doigt dans lequel une coupe partielle a été réalisée, montrant la mise en place d'une prothèse suivant l'invention, 

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 entre la première et la deuxième phalange ;   - la   Figure 2 est une vue de côté de la prothèse suivant l'invention dont les fourreaux d'ancrage, le cotyle et l'insert sont en coupe, montrant un fourreau déjà positionné sur l'une des deux tiges et l'autre fourreau en cours d'insertion sur la deuxième tige, ainsi que les deux positions extrêmes de la tige à rotule en traits pointillés ;   - la   Figure 3 est une coupe longitudinale du cotyle portant l'une des tiges ;

   
 EMI3.1 
 - la Figure 4 est une coupe longitudinale de l'insert ;   - la   Figure 5 est une coupe transversale d'un fourreau d'ancrage guidant une tige portant deux ergots, prise suivant la ligne V-V de la Figure 2 ; et la Figure 6 est une vue de côté d'un impacteur orienteur pour fourreau. 



   La Figure 1 montre l'implantation d'une prothèse d'articulation 1 entre la première phalange et la deuxième phalange de l'index d'une main. Cette prothèse d'articulation 1 comprend un corps d'articulation à rotule 2 guidé essentiellement en coulissement dans deux fourreaux d'ancrage métalliques   3 et   4 borgnes, disposés fixement dans les os de chaque phalange adjacente. 



   On voit sur la Figure 2 que le corps d'articulation à rotule 2, supposé d'axe général X-X horizontal, comporte un cotyle métallique 5 solidaire extérieurement d'une tige métallique 6 d'axe X-X et muni intérieurement d'un insert 7 en matière plastique dans lequel est réceptionnée une tige métallique à rotule 8. Le cotyle 5 a la forme générale d'une sphère creuse tronquée, à surface extérieure lisse, muni d'un méplat 9 perpendiculaire à la face tronquée 10. Le cotyle est par ailleurs pourvu d'une encoche 11 en U débouchant sur la 

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 face tronquée 10 tout en étant diamétralement opposée au méplat 9. Dans ce cotyle 5 est logé l'insert 7, par exemple en polyéthylène, de forme générale identique à celle de la paroi intérieure du cotyle 5 et dont les particularités seront décrites en regard de la Figure 4. 



   La tige 6 cylindrique, est fixée au centre du méplat 9 du cotyle 5 et porte, perpendiculairement à son axe et parallèlement au plan défini par la face tronquée 10, une petite goupille dont les deux extrémités font saillie sur la surface extérieure de la tige 6 en formant deux ergots 12. 



   La tige métallique 8, également cylindrique porte à l'une de ses extrémités une rotule 13 encliquetée dans l'insert 7. Cette tige 8, de diamètre courant égal à celui de la tige 6, présente une partie 14 de plus grand diamètre adjacente à la rotule 13. Cette partie 14 fait saillie hors du cotyle 5 par l'encoche 11. La distance séparant l'extrémité libre de la tige 8 de l'épaulement 14 est égale à la longueur de la tige 6. De la même manière que cette tige 6, la tige 8 porte dans sa partie courante deux ergots transversaux 15 diamétralement opposés. 



   On voit également à la Figure 2 dans le plan de la Figure, qui est le plan de symétrie de l'articulation, les deux positions extrêmes pouvant être occupées par la tige 8 (en traits pointillés). La profondeur de l'encoche 11 est adaptée pour obtenir une position haute de la tige 8 de quelques degrés, par exemple   5 ,   audessus de l'axe X-X, obtenue par butée contre l'insert 7. La position basse extrême de cette tige 8 est fixée par la face tronquée 10 et l'insert 7, lequel est biseauté pour servir de butée à cette tige 8. Celle-ci peut alors former un certain angle avec un plan perpendiculaire à celui défini par la face 10, ce qui correspond à un angle de pliure maximal prédéterminé. En jouant sur 

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 les cotes des diverses pièces, cet angle de pliure maximal peut atteindre 135 .

   Par ailleurs, la largeur de l'encoche 11 est telle que la tige ait un débattement d'environ      20 autour d'un axe vertical Y-Y perpendiculaire au plan de la face 10. La Figure 2 représente la position   d'alignement   de la prothèse, dans laquelle l'axe de la tige 8 est légèrement décalé vers le bas par rapport à l'axe X-X, tout en étant parallèle à celui-ci. 



   La Figure 2 montre également les deux fourreaux d'ancrage 3 et 4, identiques l'un à l'autre. 



  L'extrémité d'entrée du fourreau 3 porte une collerette 16 destinée à venir en butée contre l'épaulement 14A défini par la partie 14 de la tige 8, alors que l'autre extrémité du fourreau 3 est obturée. De même, le fourreau 4 est muni d'une collerette d'entrée 16 destinée à buter sur le méplat 9. Ces deux fourreaux ont une longueur d'environ 12 mm et un diamètre de l'ordre de 4,5 mm. 



   Les deux fourreaux d'ancrage 3 et 4 comportent une surface extérieure 17 munie de gorges circulaires biseautées 18 destinées à améliorer les forces d'ancrage de ces fourreaux dans les os où ils sont implantés. Leurs surfaces intérieures 19 sont cylindriques et lisses pour assurer un bon guidage des tiges 6 et 8 à l'intérieur des fourreaux 3 et 4 ; les caractéristiques de ces surfaces intérieures 19 seront décrites en regard de la Figure 5. 



   La Figure 3 montre le cotyle 5 seul, muni de sa tige 6. Par rapport à la Figure 2, on observe de plus que la paroi intérieure de ce cotyle 5 portant l'insert 7 comprend une rainure 20 sensiblement semi-circulaire s'étendant sur la périphérie de la surface intérieure au niveau du plus grand diamètre parallèlement au méplat 10. 



   On voit à la Figure 4 l'insert en polyéthylène 7, comportant une nervure 21 destinée à coopérer avec la rainure 20 du cotyle 5 pour assurer un bon 

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 maintien en position de cet insert 7 dans le cotyle 5. Cette nervure 21 s'étend sur la surface extérieure de l'insert 7, au niveau du plus grand diamètre. Les surfaces 22 et 23 adjacentes respectivement à l'ouverture   11   en U du cotyle et à la partie de la face tronquée du méplat 10 sont biseautées de manière à servir de butée pour la tige à rotule 8. 



   On observe à la Figure 5 que la surface intérieure cylindrique lisse du fourreau 3 comporte deux rainures longitudinales 24 diamétralement opposées coopérant avec les deux ergots 15 de la tige 8. Ces deux rainures 24 ont une largeur nettement supérieure au diamètre des deux ergots 15 de manière à ce que la tige 8 puisse avoir une liberté de rotation relative autour de son propre axe d'environ   +     70 à   l'intérieur du fourreau fixe 3. Le fourreau 4 est identique, pour obtenir la même liberté du mouvement de la tige 6. 



   L'outil 25, un impacteur-orienteur, utilisé pour introduire les fourreaux d'ancrage 3 et 4 dans les os, est représenté à la Figure 6. Cet impacteur-orienteur 25 comprend un corps longiligne 26 muni d'une tête 27 et d'un trou 28. La tête 27 a une forme complémentaire de celle de l'intérieur des fourreaux 3 et 4, pour être enfilée dans ceux-ci sans jeu. Ainsi, cette tête 27 comprend une tige cylindrique, de même diamètre que celui du canal central des fourreaux 3 et 4, portant deux cannelures 29 diamétralement opposées et de mêmes dimensions que les rainures 24. Le trou 28 est usiné près de l'extrémité de l'outil 25 opposée à celle portant la tête 27, perpendiculairement à l'axe de l'impacteur et au plan des cannelures 29. Ce trou 28 reçoit une tige cylindrique 30 servant de viseur lors de la mise en position des fourreaux 3 et 4. 



   Pour mettre en place la prothèse d'articulation 1, on positionne d'abord les deux fourreaux 3 et 

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 4 dans des cavités médullaires préalablement ménagées, au moyen de l'impacteur 25. En frappant sur cet outil 25, on indexe correctement les fourreaux 3 et 4 grâce au viseur 30. 



   Lorsque les deux fourreaux d'ancrage 3 et 4 sont ainsi fixés en place, il est aisé d'introduire les tiges 6 et 8 par guidage à coulissement dans ces fourreaux pour former l'articulation. Si, par la suite, il devient nécessaire de changer le cotyle 5, l'insert 7 ou les tiges 6 et 8, l'articulation sera extraite du patient sans avoir à toucher au squelette puisque les deux fourreaux 3 et 4 sont laissés en place. 



   Les formes du cotyle 5, de l'insert 7 et des rainures 24 procurent à la prothèse un grand nombre de degrés de liberté pour se rapprocher le plus possible d'un articulation naturelle. Cette prothèse permet en effet l'hyperextension, la flexion de l'articulation à 1350, la torsion ainsi qu'un léger débattement dans le plan horizontal contenant l'axe X-X (en considérant la Figure 2). 



   Il est également à noter que le cotyle 5 a une surface sphérique lisse, ne traumatisant pas le tendon de l'extenseur. De plus, tout risque d'erreur est évité lors de la pose des fourreaux d'ancrage 3 et 4 puisque ceux-ci sont identiques. Les fourreaux 3 et 4 peuvent d'ailleurs être les mêmes pour toute une gamme de corps d'articulation 2.

Claims

REVENDICATIONS 1-Prothèse d'articulation, du type comprenant un corps d'articulation (2) comportant deux tiges (6,8) en saillie, caractérisée en ce qu'elle comprend deux fourreaux d'ancrage (3,4) dont chacun reçoit à coulissement une tige (6,8) du corps d'articulation (2) et comporte des moyens (12,15, 24) de positionnement angulaires, au moins approximatif, de cette tige.
2-Prothèse selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'une (6,8) des tiges est solidaire d'un cotyle (5), tandis que l'autre tige (8) est solidaire d'une rotule (13) reçue dans le cotyle (5).
3-Prothèse selon la revendication 2, caractérisée en ce que dans le cotyle (5) est logé un insert de matière plastique (7) adapté pour recevoir la rotule (13) par encliquetage.
4-Prothèse selon la revendication 3, caractérisée en ce que la tige à rotule (8) bute contre l'insert (7) dans ses positions extrêmes.
5-Prothèse selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que la tige (8) solidaire de la rotule porte une butée (14A) pour le fourreau (3) associé, cette butée étant située en dehors du cotyle (5).
6-Prothèse selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que le cotyle (5) présente la forme générale d'une sphère creuse ayant une face tronquée (10) et pourvue d'une encoche (11) en U qui débouche sur la face tronquée (10) et est diamétralement opposée à la tige (6) solidaire du cotyle (5).
7-Prothèse selon la revendication 6, caractérisée en ce que la hauteur de l'encoche (11) en U est telle que les deux tiges (6,8) peuvent former un angle obtus lorsque la tige à rotule (8) est en butée du côté du fond de l'encoche (11). <Desc/Clms Page number 9>
8-Prothèse selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce que la largeur de l'encoche (11) en U est supérieure au diamètre de la tige à rotule (8) en regard de cette encoche (11).
9-Prothèse selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, pour articulation de doigt, ca- EMI9.1 ractérisée en ce que la face tronquée (10) est adaptée pour obtenir un angle de l'ordre de 135 entre les deux tiges (6,8), en position de pliure maximale de l'articulation.
10-Prothèse selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que chacune des tiges (6,8) comporte au moins un ergot (12,15) en saillie, reçu avec jeu dans une rainure intérieure (24) longitudinale ménagée dans le fourreau d'ancrage (3,4) associé.