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Procédé pour gérer les procédures de fermeture puis d' ouverture des organes de verrouillage qui protègent respectivement les accès à des milieux moyennant le paiement d'une somme d'argent
La présente invention concerne un procédé pour gérer les procédures de fermeture puis d'ouverture des organes de verrouillage qui protègent respectivement les accès à des milieux tels des casiers d'une consigne automatique moyennant le paiement d'une somme d'argent.
Une consigne automatique, en particulier une consigne pour bagages à mains, que l'on rencontre dans un lieu public tel une gare ou une aéra-gare par exemple, comprend un ensemble de casiers individuels qui ne peuvent être fermés qu'après paiement d'une somme d'argent pour une période de temps déterminée. Une fois que l'usager a entreposé un objet dans un casier ouvert et a payé une somme d'argent au moyen de pièces de monnaie, le casier est automatiquement verrouillé et on délivre en retour à l'usager un élément au moyen duquel il lui sera possible d'ouvrir ou de faire ouvrir le casier pour récupérer son objet, sans la possibilité de pouvoir refermer à nouveau le casier à moins d'acquitter une nouvelle somme d'argent.
Dans des consignes automatiques actuellement implantées, on délivre, après l'opération de paiement, un ticket sur lequel est inscrit un numéro d'identification. Lorsque l'usager veut récupérer son objet, il frappe au clavier d'une unité centrale qui gère plusieurs casiers, le numéro d'identification inscrit sur son ticket et après vérification automatique de ce numéro, le casier identifié par ce numéro est déverrouillé.
Un tel ticket n'est pas sans présenter des inconvénients inhérents à tout support papier. En effet,
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il peut être froissé, le numéro d'identification peut devenir plus ou moins lisible et un tel support peut être facilement égaré.
L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant des perfectionnements qui s'appliquent notamment à ce type de consigne automatique, et elle offre en outre l'avantage de dispenser l'usager d'introduire une quelconque information d'identification pour obtenir l'ouverture du casier dont il a précédemment obtenu la fermeture.
A cet effet, l'invention propose un procédé du type précité qui se caractérise en ce qu'il consiste, après paiement de ladite somme d'argent, à verrouiller le casier sélectionné par l'usager, à délivrer à l'usager un support portatif rigide équipé d'au moins une piste d'enregistrement magnétique ou optique sur laquelle est inscrite une information d'identification, à associer à cette information d'identification une information de validation variable en fonction du casier sélectionné et à enregistrer cette information de validation dans une mémoire d'une unité centrale de traitement de la consigne, et en ce qu'il consiste pour obtenir ensuite l'ouverture dudit casier, à introduire ledit support dans un lecteur d'une unité centrale de traitement, à lire l'information d'identification enregistrée sur le support,
à la comparer avec les informations de validation préenregistrées dans la mémoire et à valider l'ouverture du casier identifié dès qu'il y a une concordance prédéterminée entre l'information d'identification lue et l'une des informations de validation.
Selon une caractéristique importante de l'invention, les informations d'identification et de validation dépendent du type de paiement qui peut être fait comptant au moyen de pièces de monnaie ou par carte bancaire type carte bleue.
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Dans le cas d'un paiement comptant, les informations d'identification et de validation sont semblables, et l'information d'identification est enregistrée sur la piste du support délivré à l'usager.
Dans le cas d'un paiement par carte bancaire, l'information d'identification est déjà propre à la carte, et l'information de validation est associée à cette information d'identification qui est lue lorsque l'usager a introduit sa carte bancaire pour effectuer l'opération de paiement, la carte de l'usager constituant alors le support délivré par l'appareil.
Selon une autre caractéristique de l'invention, l'appareil contient un stock de supports empilés dans un magasin, et après chaque utilisation d'un support prélevé de ce magasin et délivré à l'utilisateur dans le cas d'un paiement comptant, celui-ci est normalement réintégré dans le magasin à la fin de la procédure d'ouverture du casier, alors que dans le cas d'une carte bancaire, celle-ci est normalement restituée à l'usager apres ouverture du casier.
Selon un avantage de l'invention, le procédé est entièrement automatique et il permet indifféremment un paiement comptant ou par carte bancaire.
D'autres avantages, caractéristiques et détails ressortiront de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemple et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective schématique d'une consigne automatique gérée par le procédé conforme à l'invention, et - la figure 2 est une vue schématique de principe, en partie sous forme de schéma-blocs, pour montrer les différents circuits et dispositifs nécessaires à la mise en oeuvre du procédé.
Cette consigne 1 comprend dans l'exemple considéré ici un ensemble de huit casiers Cl à C8 répartis sur
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deux rangées et quatre colonnes, avec interposition d'un bloc central de commande 10 qui sera décrit plus en détail en référence à la figure 2. Chaque casier Cl à C8 possède une porte P ouverte ou fermée, l'état de la porte étant indiqué par deux diodes électroluminesentes Dl, D2 par exemple, l'une émettant une lumière verte si le casier est ouvert, l'autre émettant une lumière rouge si le casier est fermé.
En référence à la figure 2, le bloc central de commande 10 renferme l'ensemble des circuits et dispositifs qui vont être activés dès que l'usager aura repoussé la porte P du casier C3. Ce bloc de commande 10 inclut notamment : - une uni té 11 de réception de pièces de monnaie PX, connue en soi, munie d'une fente ou ouverture fl (figure 1) : - une unité centale 12 comprenant des circuits de traitement T et une mémoire M partagée en trois zones de mémoire KO, Ml et M2 ; - un lecteur 13 de piste magnétique, connu en soi, avec une tête de lecture/écriture 13a et une tête d'effacement 13b ;
- un chemin de guidage 15 sur lequel se déplacent des supports portatifs rigides S au moyen de paires de galets 16a, 16b dont l'un au moins est moteur, ce chemin 15 aboutissant d'un côté à une fente f2 (figure 1), et de l'autre côté, en regard d'un premier magasin 20a où sont stockés des supports S et d'un second magasin 20b de réception de supports S, S'invalides ; - un dispositif 25 de commande de verrouillage de pènes 26 associés à chaque porte P des casiers Cl à C8, - un circuit d'initialisation 30 qui initialise l'unité centrale 12 et qui est relié à des contacts 31, à raison de un contact par casier qui est activé lorsque la porte P associée est en position de fermeture ;
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- un bus bl qui relie l'unité 11 de réception des pièces de monnaie à l'unité centrale 12, un bus interne b2 qui relie les circuits de traitement T et la mémoire M, et un bus b3 qui relie le lecteur 13, le dispositif de commande 25 et le circuit d'initialisation 30 au bus b2 de l'unité centrale 12.
Dans l'exemple considéré ici ; - les supports S stockés dans le magasin 20a sont chacun équipés d'au moins une piste d'enregistrement magnétique.
Supposons qu'un usager désire entreposer temporairement un objet dans l'un des casiers C1 à C8.
Tout casier libre étant identifié par une lumière verte, l'usager sélectionne par exemple le casier C3 (diode Dl allumée), entrepose son objet et repousse la porte P du casier C3 qui enclenche le contact 31 associé. L'unité centrale 12 est initialisée et un programme principal préenregistré dans la zone de mémoire MO va être exécuté par les circuits de traitement T tels un microprocesseur pour piloter la procédure de fermeture de la porte P du casier C3 dès que l'opération de paiement aura été réalisée par l'usager.
Supposons dans un premier cas que l'usager acquitte la somme d'argent en payant comptant par introduction de pièces de monnaie PX dans la fente fl de l'unité de réception 11. Une fois la somme d'argent acquittée dans sa totalité, le processus de fermeture et de verrouillage de la porte P est engagé par l'unité centrale 12.
L'unité de réception 11 envoie un signal de fin de paiement par le bus bl à l'unité centrale 12 qui active par le bus b3 le dispositif de commande 25 pour déplacer le pêne 26 assurant le blocage de la porte P du casier.
Parallèlement au processus de fermeture de la porte P, l'unité centrale 12 élabore par ses circuits de traitement T une information de validation Il incluant 5 champs XI à X5 par exemple, où :
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XI : contient'un code qui identifie l'application (consigne automatique) et le site d'implanta- tion de la consigne ;
X2 : contient un code d'identification du casier sélectionné (C5 par exemple) ;
X3 : contient le numéro de la colonne où se trouve le casier sélectionné ;
X4 : contient la date (année, mois, jour) ;
X5 : contient l'heure.
Mis à part le champ XI, tous les autres champs sont variables. Le champ XI qui est prédéterminé est préenregistré dans la zone de mémoire MO, les champs X2 et X3 sont déterminés à partir de l'identification du casier sélectionné et les champs X4 et X5 sont déterminés à partir d'une horloge H par exemple. L'information de validation Il est ensuite enregistrée dans la zone de mémoire Kl pour constituer un fichier validation.
Un support rigide S est prélevé du magasin 20a par l'intermédiaire d'un galet moteur 21 déplaçable et il est acheminé Jusqu'au lecteur 13 qui, au moyen de sa tête écriture/lecture 13a, enregistre sur la piste magnétique du support S une information d'identification 12 qui dans ce cas est identique à l'information de validation Il transmise au lecteur 13 par l'intermédiaire du bus b3. Ensuite, le support S est délivré à l'usager par la fente f2 prévue à l'entrée du lecteur (figure 1).
Lorsque l'usager veut récupérer son objet, il lui suffit d'introduire son support S par la fente f2 et le lecteur 13 par l'intermédiaire de sa tête 13a lit l'information d'identification 12 enregistrée sur la piste du support S. L'information 12 est transmise par le bus b3 à l'unité centrale 12 et ses circuits de traitement T la compare avec le fichier validation, c'est-à-dire avec l'ensemble des informations de
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validation Il préenregistrées dans la zone de mémoire Kl. Dès qu'il y a concordance et dans ce cas, similitude entre l'information d'identifiation 12 lue du support S et l'une des informations de validation Il enregistrées dans la zone de mémoire Ml, le processus d'ouverture du casier sélectionné par les champs X2 et X3 est engagé.
Parallèlement l'information d'identification enregistrée sur le support S est effacée et celui-ci est acheminé jusqu'au magasin de stockage 20a. Lors du processus d'ouverture, l'unité centrale 12 commande le dispositif 25 qui assure le retrait du pène 26 associé à la porte P. S'il n'y a pas concordance entre les informations Il et 12, le support S est considéré comme invalide et il est directement acheminé dans le magasin 20b sans que soit engagée la procédure d'ouverture de l'un des casiers.
Supposons dans un second cas que l'usager acquitte la somme d'argent en utilisant une carte de paiement type carte bleue. Une fois qu'il a entreposé son objet et repoussé la porte P du casier C3, il introduit sa carte de paiement S'par la fente f2 et le lecteur 13 procède dans un premier temps à la vérification de la validité de la carte, d'une façon connue en soi, dans toutes les applications à cartes. Si le test n'est pas satisfait, la carte S'est par exemple directement acheminée jusqu'au deuxième magasin 20b qui stocke toutes les cartes invalides, au elle est restituée à l'usager. Si le test est satisfait, le processus de fermeture et de verrouillage de la porte P du casier C3 est engagé d'une façon identique à celle précédemment décrite.
Parallèlement au processus de fermeture de la porte P, l'unité centrale 12 élabore également une information de validation l'I qui inclut 6 champs XO à X5 par exemple, où le champ XO contient le code secret de la carte de paiement précédemment lue lors du test de validité de la carte. Les champs XI à X5 sont identiques
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aux champs XI à X5 de l'information de validation Il precédente. Cette information de validation 1'1 est enregistrée dans la zone de mémoire M2 pour constituer un fichier validation, et la carte S'est restituée à l'usager, le code secret de la carte constituant dans ce cas l'information d'identification 1'2.
Lorsque l'usager veut récupérer son objet, il lui suffit d'introduire sa carte de paiement par la fente f2 et le lecteur 13 par l'intermédiaire de sa tête 13a lit l'information d'identification 1'2 (code secret de la carte) enregistrée sur l'une des pistes magnétiques.
L'information l'2 est transmise par le bus b3 à l'unité centrale 12 et ses circuits de traitement T la compare avec l'ensemble des informations de validation Il préenregistrées dans la zone de mémoire M2.
L'information d'identification 1'2 est en fait comparée avec le champ XO de chaque information de validation 1'1 et dès qu'il y a concordance, le processus d'ouverture du casier identifié par les champs X2 et X3 de l'information de validation l'1 sélectionnée est engagé d'une manière identique à celle décrite précédemment.
D'une manière générale, lorsque l'usager désire récupérer l'objet entreposé dans un casier après un temps plus long que celui auquel donne droit la somme d'argent acquittée lors de la fermeture du casier, il doit en principe récupérer son objet en s'adressant à un service approprié. En effet, dans la plupart des consignes, les casiers sont automatiquement vidés au bout d'un temps prédéterminé par une personne habilitée et les objets sont entreposés dans une consigne de type manuel. Dans ce cas, lorsque l'usager veut récupérer son objet, les circuits de traitement T déterminent si la période de temps prédéterminée a été dépassée en prenant en compte les informations contenues dans les champs X4 et X5 de l'information de validation.
Si cette période de temps est dépassée, la procédure d'ouverture d'un
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casier est inhibée et le support S ou S'est restitué à l'usager qui s'adresse alors au service précité. Dans ce service est prévu un lecteur de support pour identifier le casier qui avait été sélectionné par l'usager.
Selon des variantes du procédé, le contenu et le nombre de champs de chaque information de validation et d'identification peuvent être modifiés. Les supports S et S'peuvent être équipés d'une piste d'enregistrement autre qu'une piste magnétique, comme par exemple une piste optique, et d'une manière générale les supports peuvent être aussi des cartes à microcircuits électroniques (puces), à laser, à codes barres, etc. Enfin, l'invention a été décrite en prenant comme exemple les casiers d'une consigne automatique, mais elle peut s'appliquer plus généralement à des milieux regroupés dans un même site et mis à la disposition temporaire d'usagers moyennant le paiement d'une somme d'argent.