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Conduit protecteur pour câbles constitué d'un tube rainuré en matière thermoplastique, et dispositif pour sa fabrication
La présente invention concerne un conduit protecteur constitué d'un tube en matière thermoplastique rainuré intérieurement, destiné à protéger par exemple des câbles électriques, des fibres optiques, etc. ; ainsi qu'un dispositif pour leur fabrication.
En vue de protéger mécaniquement et de faciliter le placement de câbles électriques, de fibres optiques, etc. (tous appelés"câbles"par la suite), notamment aux endroits où ils doivent être enterrés ou encastrés, il est courant de les insérer dans des conduits protecteurs constitués d'un matériau possédant les propriétés mécaniques protectrices requises, par exemple un métal ou une matière plastique. Une fois ces conduits installés, on y insère le ou les câbles, généralement en les tirant au moyen d'un filin préalablement introduit dans le conduit ("tire-fil"), ou encore grâce à une"souris"propulsée par de l'air comprimé.
Ces conduits ont parfois une longueur importante. Ainsi, pour prendre un exemple, il est techniquement possible de réaliser des réseaux de fibres optiques comportant des tronçons de plusieurs centaines de mètres voire de plusieurs kilomètres sans interconnexions ni dispositifs d'amplification. Il serait regrettable que le problème de l'insertion des fibres optiques dans leur conduit protecteur impose de réduire la longueur de ces tronçons en-deçà de ce que permet réellement cette technologie.
Cette insertion engendre en effet des forces de frottement qui compliquent fortement l'opération, surtout lorsque les conduits ne sont pas rectilignes. Il est donc souhaitable de disposer de conduits protecteurs de faible frottement interne.
Si l'on exclut les solutions utilisant un lubrifiant, peu commodes, on peut se tourner vers celles impliquant un rainurage interne des conduits, telle celle proposée dans la demande de brevet DE-A-4.016. 726 (VOGELSANG GmbH), qui consiste à aménager à
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la surface intérieure des conduits des rainures, de préférence non parallèles à leur axe et de directions alternées. Ces conduits sont cependant constitués d'une seule et même matière plastique, qui doit être à même de répondre à des exigences élevées de résistance mécanique et chimique en vue de protéger efficacement les câbles qui seront insérés dans ces conduits.
Cette structure, entièrement composée d'un matériau généralement de haute qualité, est d'un coût élevé et ne tient pas compte du fait notamment que les mêmes propriétés ne sont pas exigées pour les parois intérieure et extérieure des conduits.
La présente invention vise à fournir un conduit protecteur pour câbles économique et présentant une optimisation des propriétés intrinsèques des couches intérieure et extérieure, ainsi qu'un dispositif permettant de le fabriquer.
A cet effet, la présente invention concerne d'abord un conduit protecteur pour câbles constitué d'un tube en matière plastique muni de rainures internes non parallèles à son axe et de directions alternées qui se caractérise en ce que sa paroi est constituée d'au moins deux couches coaxiales de matériaux différents.
Un conduit protecteur rainuré multi-couche présente en effet plusieurs avantages importants. Ainsi, un conduit comportant deux couches A-C permet d'optimiser indépendamment le choix du matériau de la couche extérieure A, qui doit résister aux contraintes mécaniques et/ou chimiques du milieu d'installation, et celui de la couche intérieure C, en contact avec les câbles, pour lequel de bonnes propriétés tribologiques ou de glissement sont souhaitables. De même, un conduit à trois couches A-B-C offre en outre la possibilité d'utiliser pour la couche centrale un matériau moins coûteux, par exemple une matière plastique recyclée, expansée ou chargée.
Une autre configuration du genre A-B-A, comprenant une couche centrale (B) à base de matière plastique recyclée ou expansée emprisonnée entre deux autres couches identiques l'une à l'autre (A), est également intéressante car particulièrement économique lorsque les couches extérieure et intérieure peuvent être identiques.
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L'invention n'est pas limitée quant au choix des matières plastiques envisagées, qui peuvent notamment être choisies parmi les thermoplastiques usuels tels que les homopolymères et copolymères du chlorure de vinyle, de l'éthylène ou du propylène.
Il peut également s'agir, comme on vient de le dire, de matières plastiques recyclées, expansées ou chargées. Celles-ci peuvent d'ailleurs être utilisées pour une couche autre que centrale, mais on les évitera généralement pour la couche extérieure, dont l'apparence et la résistance mécanique doivent être satisfaisantes. Une catégorie de polymères particulièrement avantageux pour la couche intérieure est constituée par les polymères fluorés extrudables tels que notamment le PVDF (polyfluorure de vinylidène), en raison de leur faible coefficient de frottement. De plus, certaines applications particulières peuvent exiger l'utilisation d'additifs divers tels que par exemple lubrifiants, stabilisants, pigments, renforts fibreux ou particules conductrices de l'électricité.
Ce dernier exemple est d'une importance considérable dans le cas de conduits destinés à protéger des câbles électriques, qu'il importe de blinder non seulement sur le plan mécanique, mais également sur celui des interférences électromagnétiques (à la fois émises et subies par les câbles). A cette fin, il peut se révéler particulièrement utile d'incorporer à l'une des couches constitutives du conduit des particules conductrices de l'électricité, comme par exemple du noir de carbone, des fibres de carbone, des fibres métalliques, des polymères conducteurs tels que le polythiophène, la polyaniline ou le polypyrrole, etc.
Un autre avantage de telles couches électroconductrices est qu'elles permettent d'éviter une accumulation d'électricité statique, notamment par frottement lors de l'insertion des câbles, qui peut constituer un danger dans certains environnements. Dans le même ordre d'idées, dans le but de réaliser un blindage magnétique, on peut également incorporer à l'une des couches des particules magnétiques telles que de la poudre de ferrite.
Certaines des couches des conduits selon l'invention peuvent
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également contenir des charges, par exemple des charges minérales telles que du carbonate de calcium, ce qui permet d'en réduire le coût tout en augmentant la rigidité. Dans ce cas comme dans celui des charges électroconductrices et magnétiques, une structure multi-couche permet de garantir aux conduits une résistance mécanique globale acceptable malgré la présence d'une ou plusieurs couche (s) hétérogène (s).
Les rainures prévues dans la paroi interne du conduit conforme à l'invention sont généralement de faibles dimensions, de l'ordre du millimètre en largeur et en hauteur. On comprend cependant aisément qu'elles peuvent être de dimensions supérieures dans le cas de conduits de diamètres importants, dans lesquels on insérera des câbles lourds et rigides. Pour réduire les frottements lors de l'insertion du ou des câble (s), on répartit les rainures sur toute la surface interne du conduit, et on les dispose de préférence de manière légèrement oblique par rapport à l'axe du conduit, cet angle étant par exemple compris environ entre 10 et 450. Si cet angle reste constant, les rainures prennent la forme d'hélices.
Pour éviter que cette disposition ne donne naissance à des efforts de torsion lors de l'insertion des câbles, qui se traduiraient en fin de compte par un frottement axial accru, on alterne régulièrement le sens de rotation des rainures, et éventuellement leur obliquité. La "longueur d'onde" des rainures, c'est-à-dire la distance sur laquelle leur sens de rotation reste le même, n'est pas critique, mais ne doit pas être excessive ; une longueur d'onde de l'ordre du mètre donne de bons résultats. Alternativement, on peut aussi imposer comme contrainte géométrique que l'amplitude angulaire maximale que décrit une rainure dans ses ondulations, lorsqu'on considère une coupe du conduit, reste inférieure à 1200 environ.
Ces rainures ne doivent pas forcément décrire des segments d'hélices ; une configuration particulièrement simple à réaliser et donnant d'excellents résultats consiste à donner aux rainures une forme sinusoïdale (en considérant le développement du conduit).
Pour améliorer encore davantage les propriétés de frottement
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de la couche interne des conduits selon l'invention, en contact avec les câbles, on peut la rendre autolubrifiée ou rugueuse. Il est par exemple possible d'incorporer à la composition polymérique constitutive de la couche intérieure un plastifiant tel que des phtalates, comme le DOP (dioctylphtalate), si le polymère constitutif est une résine à base de chlorure de vinyle ou une cire appropriée si le polymère constitutif est une polyoléfine.
Ce plastifiant migrera progressivement vers la surface intérieure en la lubrifiant. On peut également incorporer des charges adéquates, telles que de la silice ou du carbonate de calcium, qui en rendront la surface rugueuse. Un autre moyen d'obtenir une surface rugueuse est le matage, qui consiste à refroidir brutalement celle-ci juste avant sa sortie de la filière d'extrusion.
A titre de variante, la présente invention concerne également des conduits protecteurs solidarisables et désolidarisables après fabrication. En effet, il est fréquent que l'on ait à faire suivre le même trajet à plusieurs conduits qui doivent néanmoins rester séparés, par exemple si des mesures de sécurité ou des normes interdisent à certains câbles d'être placés dans un même conduit. Il est souvent peu pratique, dans ce cas, d'installer un à un plusieurs conduits individuels, en raison par exemple de la mauvaise accessibilité de certains"espaces techniques"d'un bâtiment. C'est pourquoi la présente invention concerne également, à titre de variante et de perfectionnement, un conduit protecteur tel que décrit ci-dessus, muni en outre d'appendices latéraux permettant de le solidariser avec d'autres conduits similaires, sans utiliser le moindre outil.
Des exemples non-limitatifs de tels conduits sont représentés en coupe aux figures 2,3, 4 et 5 des dessins annexés. La présence de ces appendices, extrudés en même temps que le conduit proprement dit et s'étendant par conséquent sur toute la longueur de celui-ci, permet d'en assembler 2 ou plusieurs postérieurement à leur fabrication, par exemple au moment de leur installation, ce qui facilite celle-ci. Ces appendices sont généralement constitués de la même matière plastique que la couche extérieure
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des conduits, mais ceci ne constitue pas une obligation. Le fait que le conduit selon l'invention soit multi-couches permet de choisir la matière plastique constitutive des appendices et de la couche extérieure de manière optimale, notamment en ce qui concerne leur élasticité et leur résistance à la fatigue.
Les appendices en question, bien que destinés essentiellement à solidariser entre eux deux ou plusieurs conduits, peuvent également servir à fixer un conduit à une paroi munie d'un support dont la section présente une géométrie adéquate. Dans cette perspective, l'invention vise également à couvrir un conduit tel que décrit ci-dessus muni d'un seul appendice.
Un mode de réalisation particulier du conduit selon l'invention consiste à prévoir deux appendices disposés de manière diamétralement opposée sur sa surface extérieure, ce qui permet de réaliser par emboîtement des faisceaux de conduits coplanaires. Les appendices en question peuvent être l'un mâle (10) et l'autre femelle (9), comme représenté à la figure 2, ou tous deux hermaphrodites (11) comme illustré par la figure 5.
Quel que soit le type d'appendice utilisé, on peut en disposer un nombre quelconque sur la périphérie extérieure du conduit, par exemple 4 appendices espacés de 90 tel qu'illustré à la figure 3, ou encore six appendices espacés de 600. Il est ainsi possible de réaliser par emboîtement des faisceaux de conduits non-coplanaires, c'est-à-dire (en coupe) tridimensionnels.
La géométrie exacte des appendices se détermine de préférence de sorte à ce que la force nécessaire à la séparation de deux conduits préalablement solidarisés soit d'une part supérieure à celle qui pourrait s'exercer de manière naturelle au cours de la mise en place de faisceaux de conduits, notamment sous l'effet de la pesanteur, et d'autre part suffisamment modérée pour ne pas nécessiter l'utilisation d'un outil.
Un choix judicieux de la matière plastique constitutive des appendices, essentiellement quant à ses propriétés tribologiques, et de la géométrie exacte des appendices, permettra d'obtenir au choix des faisceaux de conduits rigides ou souples, en fonction du nombre de conduits, de leur disposition relative, et de la
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facilité avec laquelle les appendices emboîtés glisseront ou s'emboîteront par pression les uns dans les autres. Il peut en effet être utile de disposer d'un faisceau de conduits rigide, par exemple s'il doit être suspendu en un petit nombre de points.
Dans le but d'obtenir des faisceaux de conduits aussi peu encombrants que possible, l (es) appendice (s) femelle (s) peu (ven) t être encastrés ou inclus dans la paroi externe du conduit, si son épaisseur le permet, comme illustré à la figure 4.
L'invention concerne également un dispositif permettant la réalisation aisée de tels conduits protecteurs, dont une variante est illustrée en outre à la figure 1.
De manière plus précise, elle concerne un dispositif constitué essentiellement par une tête de coextrusion comportant une filière externe et un noyau coaxial qui se caractérise en ce que l'extrémité du noyau (7) est prolongée par un outil rotatif denté (5) mis en rotation alternée par un dispositif d'entraînement axial (8), et en ce que la tête comporte un bloc d'alimentation équipé d'au moins deux orifices d'alimentation latérale (1,2) reliés à des canaux de distribution permettant chacun de distribuer de manière régulière une matière plastique fondue provenant d'une extrudeuse extérieure (non-représentée) sur toute la périphérie de l'espace annulaire interne (4) de ladite tête de coextrusion, de sorte à permettre la coextrusion simultanément au moins deux matières plastiques différentes par sa filière annulaire de sortie (6).
Dans le cas particulier de la réalisation d'un conduit à trois couches du genre A-B-A ou A-B-C comme décrit plus haut, dont la couche centrale est constituée de plastique recyclé, expansé ou chargé, la tête d'extrusion comportera latéralement trois orifices d'alimentation (1,2, 3), celui correspondant à la couche centrale (3) étant alimenté en matière recyclée, expansée ou chargée et les deux autres (1,2) en une matière plastique identique ou différente susceptible de donner au conduit des propriétés et/ou une apparence satisfaisantes.
La figure 1 représente de manière non limitative, en coupe longitudinale, une tête d'extrusion particulière conforme à l'invention, prolongée à l'extrémité du noyau intérieur (7) par
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un outil rotatif denté (5), c'est-à-dire muni sur sa périphérie de"dents"dont la forme correspond au profil que l'on désire donner aux rainures internes du conduit. Cet outil rotatif est accouplé mécaniquement à un dispositif d'entraînement (8), de préférence disposé dans l'axe de la tête d'extrusion, ce qui dispense de l'utilisation d'engrenages de renvoi, et est commandé par une unité de contrôle conçue de façon à lui imposer un sens de rotation, et éventuellement une vitesse, variables dans le temps et propres à donner aux rainures la configuration voulue (obliquité, longueur d'onde, etc.).
Si l'on désire procéder au matage de la surface intérieure des conduits, comme décrit précédemment, il convient de prévoir dans le noyau, de préférence à son extrémité, un système de réfrigération permettant d'abaisser la température de la surface extérieure de l'outil rotatif denté et partant d'abaisser significativement la température de la couche interne du conduit extrudé. Vu que l'outil rotatif denté décrit un mouvement de rotation alternée d'amplitude modérée (au maximum de l'ordre de 1200), ces canalisations aménagées dans le noyau peuvent être reliées à un dispositif de réfrigération du fluide caloporteur au moyen de tuyaux souples, sans recourir à des joints tournants.
Afin de permettre la fabrication de conduits munis d'appendices tels que décrits plus haut, l'invention concerne également une tête d'extrusion semblable à celle décrite ci-dessus, dont la filière possède en outre un profil apte à conduire à la formation, en certains points de la périphérie extérieure du conduit extrudé, d'appendices permettant de solidariser deux ou plusieurs conduits. Comme dans tout procédé d'extrusion, il suffit de donner à la filière (6) la forme que l'on désire que les conduits présentent, c'est-à-dire, concrètement, d'aménager sur la périphérie extérieure de la filière (6) telle que décrite ci-dessus des découpes reproduisant la forme des appendices voulus, qui sont alimentées en matière plastique fondue au même titre que l'espace annulaire interne (4) avec lequel elles communiquent.
Si l'on désire que les appendices soient constitués d'une matière plastique différente
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de celle de la couche extérieure des conduits, il convient de relier ces découpes à l'extrudeuse correspondante par des orifices d'alimentation et des canaux de répartition séparés.
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Protective conduit for cables consisting of a grooved tube in thermoplastic material, and device for its manufacture
The present invention relates to a protective conduit consisting of a tube made of internally grooved thermoplastic material, intended to protect, for example, electric cables, optical fibers, etc. ; as well as a device for their manufacture.
To mechanically protect and facilitate the placement of electrical cables, optical fibers, etc. (all called "cables" thereafter), in particular at the places where they must be buried or embedded, it is common to insert them in protective conduits made of a material having the required mechanical protective properties, for example a metal or a plastic material. Once these conduits are installed, one or more cables are inserted into them, generally by pulling them by means of a cord previously introduced into the conduit ("wire puller"), or even using a "mouse" powered by pressurized air.
These conduits are sometimes of considerable length. Thus, to take an example, it is technically possible to make fiber optic networks comprising sections of several hundred meters or even several kilometers without interconnections or amplification devices. It would be unfortunate if the problem of inserting optical fibers into their protective conduit requires reducing the length of these sections below what this technology actually allows.
This insertion generates frictional forces which greatly complicate the operation, especially when the conduits are not straight. It is therefore desirable to have protective conduits with low internal friction.
If we exclude solutions using a lubricant, inconvenient, we can turn to those involving internal grooving of the conduits, such as that proposed in patent application DE-A-4,016. 726 (VOGELSANG GmbH), which consists of
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the inner surface of the groove conduits, preferably not parallel to their axis and in alternate directions. These conduits are however made of a single plastic material, which must be able to meet high requirements of mechanical and chemical resistance in order to effectively protect the cables that will be inserted into these conduits.
This structure, entirely composed of a generally high quality material, is of high cost and does not take into account in particular that the same properties are not required for the inner and outer walls of the conduits.
The present invention aims to provide a protective conduit for economic cables and having an optimization of the intrinsic properties of the inner and outer layers, as well as a device for manufacturing it.
To this end, the present invention relates firstly to a protective conduit for cables consisting of a plastic tube provided with internal grooves not parallel to its axis and in alternating directions which is characterized in that its wall consists of at least minus two coaxial layers of different materials.
A multi-layer grooved protective conduit has several important advantages. Thus, a conduit comprising two layers AC makes it possible to independently optimize the choice of the material of the outer layer A, which must resist the mechanical and / or chemical stresses of the installation medium, and that of the inner layer C, in contact with cables, for which good tribological or sliding properties are desirable. Likewise, a three-layer conduit A-B-C also offers the possibility of using a less expensive material for the central layer, for example recycled, expanded or charged plastic.
Another configuration of the ABA type, comprising a central layer (B) based on recycled or expanded plastic material trapped between two other layers identical to each other (A), is also advantageous because it is particularly economical when the outer layers and interior can be identical.
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The invention is not limited as to the choice of plastics envisaged, which can in particular be chosen from the usual thermoplastics such as homopolymers and copolymers of vinyl chloride, ethylene or propylene.
It may also be, as we have just said, recycled, expanded or charged plastics. These can also be used for a layer other than central, but they are generally avoided for the outer layer, whose appearance and mechanical strength must be satisfactory. A category of polymers which is particularly advantageous for the inner layer is constituted by extrudable fluoropolymers such as in particular PVDF (polyvinylidene fluoride), because of their low coefficient of friction. In addition, certain specific applications may require the use of various additives such as, for example, lubricants, stabilizers, pigments, fibrous reinforcements or electrically conductive particles.
This last example is of considerable importance in the case of conduits intended to protect electric cables, which it is important to shield not only on the mechanical level, but also on that of electromagnetic interference (both emitted and undergone by cables). To this end, it can be particularly useful to incorporate into one of the constituent layers of the conduit electrically conductive particles, such as, for example, carbon black, carbon fibers, metallic fibers, conductive polymers. such as polythiophene, polyaniline or polypyrrole, etc.
Another advantage of such electroconductive layers is that they make it possible to avoid an accumulation of static electricity, in particular by friction during the insertion of the cables, which can constitute a danger in certain environments. In the same vein, for the purpose of achieving magnetic shielding, magnetic particles such as ferrite powder can also be incorporated into one of the layers.
Some of the layers of the conduits according to the invention can
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also contain fillers, for example mineral fillers such as calcium carbonate, which makes it possible to reduce the cost thereof while increasing the rigidity. In this case as in that of electroconductive and magnetic charges, a multi-layer structure makes it possible to guarantee conduits with an overall acceptable mechanical resistance despite the presence of one or more heterogeneous layer (s).
The grooves provided in the internal wall of the conduit according to the invention are generally small, of the order of a millimeter in width and in height. However, it is easily understood that they can be of larger dimensions in the case of conduits of large diameters, in which heavy and rigid cables will be inserted. To reduce friction during the insertion of the cable (s), the grooves are distributed over the entire internal surface of the conduit, and they are preferably arranged slightly obliquely to the axis of the conduit, this angle being for example between approximately 10 and 450. If this angle remains constant, the grooves take the form of helices.
To prevent this arrangement from giving rise to torsional forces during the insertion of the cables, which would ultimately result in increased axial friction, the direction of rotation of the grooves is regularly alternated, and possibly their obliquity. The "wavelength" of the grooves, ie the distance over which their direction of rotation remains the same, is not critical, but should not be excessive; a wavelength of the order of a meter gives good results. Alternatively, it is also possible to impose as a geometric constraint that the maximum angular amplitude described by a groove in its undulations, when a section of the duct is considered, remains less than approximately 1200.
These grooves need not necessarily describe helix segments; a particularly simple configuration to produce and giving excellent results consists in giving the grooves a sinusoidal shape (considering the development of the duct).
To further improve the friction properties
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of the inner layer of the conduits according to the invention, in contact with the cables, it can be made self-lubricated or rough. It is for example possible to incorporate into the polymeric composition constituting the inner layer a plasticizer such as phthalates, such as DOP (dioctylphthalate), if the constituent polymer is a vinyl chloride-based resin or a suitable wax if the constituent polymer is a polyolefin.
This plasticizer will gradually migrate to the interior surface by lubricating it. It is also possible to incorporate suitable fillers, such as silica or calcium carbonate, which will roughen the surface thereof. Another way to obtain a rough surface is matting, which consists in brutally cooling it just before it leaves the extrusion die.
As a variant, the present invention also relates to protective conduits which can be joined and removed after manufacture. Indeed, it is frequent that we have to follow the same route to several conduits which must nevertheless remain separate, for example if safety measures or standards prohibit certain cables from being placed in the same conduit. It is often impractical, in this case, to install one by one several individual conduits, for example due to the poor accessibility of certain "technical spaces" of a building. This is why the present invention also relates, by way of variant and improvement, to a protective conduit as described above, further provided with lateral appendages making it possible to secure it with other similar conduits, without using the slightest tool.
Non-limiting examples of such conduits are shown in section in Figures 2,3, 4 and 5 of the accompanying drawings. The presence of these appendages, extruded at the same time as the conduit itself and consequently extending over the entire length thereof, makes it possible to assemble 2 or more of them after their manufacture, for example at the time of their installation. , which makes it easier. These appendages are generally made of the same plastic material as the outer layer
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conduits, but this is not an obligation. The fact that the conduit according to the invention is multi-layer makes it possible to choose the plastic material constituting the appendages and the outer layer in an optimal manner, in particular as regards their elasticity and their resistance to fatigue.
The appendages in question, although essentially intended to join two or more conduits together, can also be used to fix a conduit to a wall provided with a support whose section has an adequate geometry. In this perspective, the invention also aims to cover a conduit as described above provided with a single appendage.
A particular embodiment of the conduit according to the invention consists in providing two appendages arranged diametrically opposite on its outer surface, which makes it possible to produce by interlocking bundles of coplanar conduits. The appendages in question can be one male (10) and the other female (9), as shown in FIG. 2, or both hermaphrodites (11) as illustrated in FIG. 5.
Whatever the type of appendage used, there can be any number on the outer periphery of the conduit, for example 4 appendices spaced 90 as shown in Figure 3, or six appendices spaced 600. It is thus possible by interlocking bundles of non-coplanar conduits, that is to say (in section) three-dimensional.
The exact geometry of the appendages is preferably determined so that the force necessary for the separation of two previously secured pipes is on the one hand greater than that which could be exerted naturally during the placement of beams of conduits, in particular under the effect of gravity, and on the other hand sufficiently moderate to not require the use of a tool.
A judicious choice of the plastic material constituting the appendages, essentially with regard to its tribological properties, and of the exact geometry of the appendages, will make it possible to obtain a choice of bundles of rigid or flexible conduits, depending on the number of conduits, of their arrangement. relative, and the
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ease with which the nested appendages will slide or snap into each other. It may indeed be useful to have a rigid bundle of conduits, for example if it must be suspended at a small number of points.
In order to obtain bundles of ducts that take up as little space as possible, the female appendage (s) can be embedded or included in the outer wall of the duct, if its thickness allows it, as shown in figure 4.
The invention also relates to a device allowing the easy production of such protective conduits, a variant of which is further illustrated in FIG. 1.
More specifically, it relates to a device essentially constituted by a coextrusion head comprising an external die and a coaxial core which is characterized in that the end of the core (7) is extended by a toothed rotary tool (5) alternating rotation by an axial drive device (8), and in that the head comprises a power supply unit equipped with at least two lateral supply orifices (1,2) connected to distribution channels each allowing regularly distribute a molten plastic material coming from an external extruder (not shown) over the entire periphery of the internal annular space (4) of said coextrusion head, so as to allow the coextrusion simultaneously of at least two plastic materials different by its annular outlet die (6).
In the particular case of producing a three-layer conduit of the ABA or ABC type as described above, the central layer of which is made of recycled, expanded or charged plastic, the extrusion head will laterally include three supply orifices (1,2, 3), that corresponding to the central layer (3) being supplied with recycled, expanded or charged material and the other two (1,2) in an identical or different plastic material capable of giving the conduit properties and / or a satisfactory appearance.
Figure 1 shows, without limitation, in longitudinal section, a particular extrusion head according to the invention, extended at the end of the inner core (7) by
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a toothed rotary tool (5), that is to say provided on its periphery with "teeth" whose shape corresponds to the profile which it is desired to give to the internal grooves of the conduit. This rotary tool is mechanically coupled to a drive device (8), preferably arranged in the axis of the extrusion head, which dispenses with the use of return gears, and is controlled by a control unit. control designed to impose on it a direction of rotation, and possibly a speed, variable over time and suitable for giving the grooves the desired configuration (obliquity, wavelength, etc.).
If it is desired to mat the inner surface of the conduits, as described above, it is advisable to provide in the core, preferably at its end, a refrigeration system making it possible to lower the temperature of the outer surface of the toothed rotary tool and therefore significantly lowering the temperature of the internal layer of the extruded conduit. Since the toothed rotary tool describes an alternating rotational movement of moderate amplitude (at most of the order of 1200), these pipes arranged in the core can be connected to a device for cooling the heat-transfer fluid by means of flexible pipes. , without using rotating joints.
In order to allow the manufacture of conduits provided with appendices as described above, the invention also relates to an extrusion head similar to that described above, the die of which also has a profile capable of leading to formation, at certain points on the outer periphery of the extruded duct, appendages making it possible to join two or more ducts. As in any extrusion process, it suffices to give the die (6) the shape that it is desired that the conduits have, that is to say, concretely, to arrange on the outer periphery of the die (6) as described above, cutouts reproducing the shape of the desired appendages, which are supplied with molten plastic in the same way as the internal annular space (4) with which they communicate.
If you want the appendages to be made of a different plastic
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from that of the outer layer of the conduits, these cutouts should be connected to the corresponding extruder by separate supply orifices and distribution channels.