BE1005721A4 - Procede d'assemblage d'elements en bois lamelle-colle ou en bois massif. - Google Patents

Abstract

Le procédé consiste à : -saigner chaque élément (1), de façon à réaliser une rainure (2) suivant son axe longitudinal d'environ 10 mm de largeur ; -réaliser sur les faces latérales de chaque élément (1) un percement (3) d'un diamètre d'environ 25 mm; -introduire, lors de l'assemblage, un flasque médian (4) non percé dans la rainure (2) pratiquée dans l'élément (1);-introduire la tête d'un pistolet à goujonner par le percement (3) pratiqué dans chaque face de l'élément (1) et souder au flasque médian (4) un goujon (5) d'un diamètre d'environ 12 mm;-enfiler sur le goujon (5) un tube métallique (6) d'un diamètre intérieur approprié au goujon (5) et d'un diamètre extérieur approprié au percement (3).

Description

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    Procédé d'assemblage d'éléments   en bois   lamellé-collé   ou en bois massif. 



  La présente invention concerne   l'assemblage d'éléments,   particulièrement en bois   lamellé-collé   ou en bois massif, et est relative à un procédé d'assemblage de ces éléments entre eux ou avec d'autres éléments de structure. 



  Contrairement aux charpentes en bois traditionnelles Les charpentes en bois   LameLLé-coLLé-désigné   ciaprès par l'abréviation blc - ou en bois massif font appel pour Leurs assemblages à des goussets et boîtiers métaLLiques de grandes dimensions. Si ces éléments métalliques peuvent être exécutés. avec une précision satisfaisante, iL n'en va généralement pas de même pour des éléments bic ; en effet, seuls quelques fabricants de charpentes bLc sont équipés d'une installation d'usinage à L'instar des fabricants de charpentes métalliques. 



  IL en découle que L'usinage-mises à longueur, entaiLLes, rainures,   percements-des éléments   se fait Le plus souvent manueLLement à L'aide de scies et de perceuses portatives, Le terme étant à peine 

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 approprié tant Le poids de ces machines est éLevé vu La puissance à mettre en oeuvre. Cet usinage manuel entraîne une certaine imprécision sur Les dimensions des   éléments   L'impLantation et L'aLignement des percements. Outre L'aspect esthétique de La charpente, cet état de chose affecte Le comportement de La charpente. 



  En effet, prenant en exemple Le cas fréquent où un éLément bLc est assembLé à un autre   élément   bLc ou à un élément métaLLique par un boîtier métaLLique à flasques extérieurs, le tout étant traversé par des bouLons travaiLLant principalement au cisaiLLement, c'est Le fait du hasard si Les trous percés séparément dans Les   éLéments bLc   et dans Les fLasques métalliques correspondent de manière à enfiler normalement les boulons au travers des trois percements. 



  En présence de ces désaLignements fréquents Le monteur repasse Le foret au travers des percements désalignés pour pouvoir placer Les boulons. En opérant de la sorte Les trous sont alors ovalisés et occasionnent une déformation de La charpente, lorsque ceLLe-ci est mise en charge. Le cas est simiLaire pour un assemblage avec fLasques médians. 



  Une autre façon de procéder est de n'effectuer les percements dans Les   éléments   que Lorsqu'iLs sont placés dans Leur boîtier métaLLique ; dans ce cas aussi L'aLignement des percements est aléatoire, surtout en présence d'assemblage avec flasques médians, et L'ovaLisation des trous représente une fois encore La solution de fortune La plus courante. 



  Deux autres aspects négatifs de cette façon de procéder consistent dans La perte de temps en rectifi- 

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 cations et dans le danger de voir La perceuse échapper au contrôle de l'opérateur ou de voir Le foret se briser, lorsque celui-ci entame l'acier au bord d'un percement non aligné. 



  Actuellement certains charpentiers se sont équipés d'installations permettant L'usinage des éléments avec une précision de l'ordre du dixième de milimètre et peuvent donc garantir une charpente, dont la déformation n'est pas Liée à L'imprécision de L'usinage. 



  Cette solution est onéreuse et difficilement rentable. 



  En effet, les installations pour réaliser L'usinage des éléments avec la précision nécessaire à   l'éxé-   cution d'assemblages corrects représentent un investissement très important en licence, machines et   Lo-   caux. De plus, Lorsque dans certaines parties de la structure cette précision, sur laquelle on compte, fait défaut, Le montage de la structure s'effectue en y introduisant des efforts internes. Et encore, les installations d'usinage ne peuvent accepter que des éléments de sections trop peu importantes par rapport aux sections courantes. 



  C'est pourquoi il a paru avantageux de créer suivant l'invention un procédé basé sur les assemblages à flasque médian. Ce procédé d'assemblage d'éléments entre eux ou avec d'autres éléments de structure est caractérisé en ce qu'il consiste à : - saigner chaque élément, de façon à réaliser une rainure suivant son axe longitudinal, d'environ 10 mm de Largeur ;   -réaliser sur les faces latérales   de   chaque éLément   

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 un percement d'un diamètre d'environ 25 mm ; - introduire, Lors de L'assembLage, un flasque médian non percé dans La rainure pratiquée dans L'éLément ;

   - introduire La tête d'un pistolet à goujonner par Le percement pratiqué dans chaque face de L'éLément et souder au flasque médian un goujon d'un diamètre d'environ 12   mm,   dont   L'extrémité   émergeant de   l'élément   est filetée ; - enfiLer sur Le goujon un tube métaLLique d'un diamètre intérieur approprié au goujon et d'un diamètre extérieur approprié au percement. 



  Suivant L'invention Le procédé consiste encore à pla-   cer sur L'extrémité saiLLante   du goujon, qui est fiLetée, une rondelle d'un diamètre extérieur d'environ 60 mm et un écrou d'un diamètre interne correspondant au fiLet du goujon. 



  Pour mieux faire comprendre L'invention ceLLe-ci est décrite maintenant plus en détail sur la base des dessins annexés, à titre d'exemple uniquement, montrant en : Figure 1 une vue, partieLLement en   éclaté,   d'un as-   semblage   suivant L'invention appliqué à un   élément   bLc ; Figure 2 une vue d'un assemblage d'éLéments   bLc entre   eux dans un treiLLis, et 
Figure 3 une vue d'un assemblage poutre bLc et co-
Lonne métaLLique. 

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  On voit au dessin que, comme pour les assemblages connus à flasque médian,   l'élément   bic 1 est saigné de façon à réaliser une rainure 2 d'environ 10 mm de Largeur suivant   L'axe   longitudinal. Des percements 3 d'un diamètre d'environ 25 mm, sont ensuite réalisés sur Les deux faces   latérales   de L'éLément   1,   exactement comme pour Les assemblages boulonnés. 



  Lors de l'assemblage avec un autre élément 1' blc ou autre, un flasque médian 4 non percé est intro- 
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 duit dans La rainure 2 pratiquée dans l'élément bLc 1'. 



  Par Les percements 3 pratiqués dans chaque face La- térale on introduit la tête d'un pistolet à goujonner et on soude au flasque médian   4,   donc de chaque côté de celui-ci, un goujon 5 d'un diamètre d'environ 12 mm, dont L'extrémité 5'émergeant de   L'éLé-   ment bic 1 est filetée. 
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  Pour établir le contact entre le goujon 5 et l'élément bic on enfile sur Ledit goujon 3 un tube métalLique 6 d'un diamètre intérieur correspondant au dia- mètre du goujon et d'un diamètre extérieur correspondant au diamètre du percement 3. 



  Sur   L'extrémité   saillante 5'du goujon 5 on place une rondelle   7,   de 60 mm de diamètre extérieur environ, et un écrou 8 (M 12) approprié au filet du goujon 3. 



  Dans la représentation d'un assemblage d'éléments bLc 1 dans un treillis (figure 2) on a désigné par 9 l'ensemble goujon 5-tube de blocage 6-rondeLLe 7-écrou 8. 

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 IL en est de même dans La représentation de L'assemblage poutre bLc   1 - colonne métalLique   10 (figure 
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 3). 



  Grâce au procédé suivant L'invention iL n'est plus nécessaire de faire correspondre Les percements dans les éléments bLc avec les percements dans Les flasques. 



  Les éléments bLc et Les éLéments métalliques peuvent donc être usinés séparément sans grande précision. IL n'y a pLus Lieu d'utiLiser des moyens de mise en place, tels que crics, tirforts ou broches coniques introduisant des tensions internes. Les sections des éléments bLc ne sont plus Limitées. Le coût de l'outillage, c'est-à-dire La goujonneuse, est dérisoire vis-à-vis du coût d'une installation d'usinage et plus ou moins miLLe fois moindre. 



  PLusieurs séries d'essais ont été effectués sur des éprouvettes d'épaisseur différente, iLs ont donné des résultats très satisfaisants et on peut admettre pour Les faibles épaisseurs un effort de cisaiLLement par goujon, avec rondeLLe et écrou, équivaLant à un boulon M 20. 



  Cette description peut bien entendu s'appliquer à l'assemblage   d'éléments   en un autre matériau que Le bois lamellé-collé et entre autres à des   éléments   en bois massif.

Claims (2)

1. Revendications 1. Procédé d'assemblage d'éléments, particuLièrement en bois LameLLé-coLLé (bLc) ou en bois massif, entre eux ou avec d'autres éléments de structure, caractérisé en ce qu'iL consiste à : saigner chaque élément (1), de façon à réaliser une rainure (2) suivant son axe Longitudinal, d'environ 10 mm de largeur ; EMI7.1 -réaliser sur les faces latérales de chaque élément (1) un percement (3) d'un diamètre d'environ 25 mm ; - introduire, lors de l'assemblage, un fLasque médian (4) non percé dans La rainure (2) pratiquée dans L'éLément (1) ;

   - introduire La tête d'un pistolet à goujonner par Le percement (3) pratiqué dans chaque face de L'éLé- ment (1) et souder au flasque médian (4) un goujon (5) d'un diamètre d'environ 12 mm ; enfiLer sur Le goujon (5) un tube métaLLique (6) d'un diamètre intérieur approprié au goujon (5) et d'un diamètre extérieur approprié au percement (3).
2. 2. Procédé d'assemblage suivant La revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste à placer sur L'extrémité saiLLante (5') du goujon (5), qui est filetée, une rondelle (7) d'un diamètre extérieur d'environ 60 mm et un écrou (8) d'un diamètre interne correspondant au filet (5') du goujon 5.