SYSTEME CENTRALISE DE GESTION DU STATIONNEMENT A SYNTHESE VOCALE
La présente invention constitue un système universel de gestion du stationnement et apporte une solution complète et fiable au problème de l'acquittement par télépaiement à commande vocale..
On recense plusieurs types de systèmes destinés à simplifier la procédure de paiement du stationnement via le paiement par téléphone portable, objet des brevets suivants :
Ces brevets souffrent d'une méconnaissance de la complexité juridique du stationnement, sans préjuger par ailleurs de leurs défauts d'ergonomie (programmation longue, contrôle lent et complexe...) préjudiciables à une simplicité d'emploi effective.
Ces faiblesses résultent de l'approche unilatérale menée par leurs auteurs qui, n'étant vraisemblablement pas des professionnels du stationnement, se sont contentés d'y appliquer la téléphonie mobile, sans s'attacher à l'approche inverse consistant à analyser préalablement et en profondeur les subtilités juridiques (preuve de la transaction, villes contiguës...) qui le caractérisent.
Cette facilité les a donc amené à élaborer, au prix de la vraisemblance juridique et du pratique, une formule théoriquement viable mais difficilement applicable au terrain.
Ainsi, les brevets WO 96/27170, WO 96/11453, WO 97 19568, US 5 940 481, WO 96/27170 et WO 93/20539 utilisent le principe de numérotation incrémentale des zones de stationnement qui implique la composition fastidieuse de nombreux chiffres sur le portable avec un risque non négligeable d'erreurs de sélection. En témoigne le principe du brevet WO 99/49419 qui ne requiert pas moins que la composition d'un numéro de téléphone par zone.
L'attribution d'un seul numéro par lieu de stationnement tel que le pratiquent ces brevets à l'instar du brevet WO 96/34366 ne permet pas à l'usager d'identifier le tarif d'un stationnement nécessaire à la planification de sa durée. Cette connaissance détermine pourtant sa réaction à un coût et commande en conséquence le taux de rotation du stationnement, paramètre qui intéresse les municipalités au plus haut point.
La numérotation incrémentale des zones de stationnement ne permet de traiter qu'un nombre limité de zones de stationnement sous peine d'infliger la lecture, et donc la composition, de numéros trop longs pour être pratiques d'emploi pour l'usager, le tout sans préjudice des efforts de mémoire imposés à chaque stationnement (qui se souviendra de son numéro de parking ?).
La numérotation des places de stationnement même est encore plus prohibitive car nombre de villes en possèdent un nombre impressionnant : Paris, par exemple, compte à elle seule 150 000 places dont le repérage entraînerait un coût prohibitif en matière de signalétique et nécessiterait un fastidieux effort de sélection des paramètres pour l'usager.
Le principe de localisation (WO 97/19568) par nom de rue est tout aussi irréaliste puisqu'il impose à l'usager soit de mémoriser le nom de la rue dès son emprunt, soit de retourner à une extrémité une fois garé afin d'y lire le nom avant de le communiquer au serveur. L'auteur ne semble précise pas non plus comment le nom de la rue est supposé être entré dans un téléphone portable qui, hors la fastidieuse composition d'un message SMS, ne tolère que les chiffres !
Les erreurs de saisies auxquelles ces brevets exposent l'usager sont une source trop importante de conflits juridiques ultérieurs avec les municipalités pour que celles-ci puissent raisonnablement se fier à cette formule, sans préjudice de l'immense effort de signalisation qu'ils imposent : un marquage à chaque place de stationnement ou rue.
Afin de mieux appréhender les enjeux du stationnement, les brevets FR 2 797 980 A MELGRAM
MAURICE et WO 97 19568 A VAZVAN BEHRUZ ont été décortiqués de façon plus détaillée faisant apparaître les subtilités juridiques et techniques du stationnement qui n'ont pas été prises en compte par leurs auteurs. Le brevet FR 2 797 980 A MILGRAM MAURICE prévoit d'effectuer le décompte d'une opération de stationnement à partir de la communication à un serveur central d'une suite d'éléments composés de : 2 premiers chiffres de l'immatriculation, le code postal, un code numérique de la zone tarifaire, la durée prévue. A la réception de ces éléments, le serveur central élabore, via un algorithme de cryptage, un code C numérique valant signature de la transaction. L'usager reporte alors ce code, lu à l'écran du portable, sur un morceau de papier qu'il appose derrière le pare-brise. Ce code C est entré sur le clavier d'un décodeur, à disposition des agents de contrôle, pourvu de la clé de chiffrement inverse du serveur afin de restituer les paramètres du stationnement.
Cette formule présente immédiatement, outre la lenteur (rédaction ticket, composition du code C par le contrôleur) de traitement de l'information, de nombreux inconvénients la rendant irréaliste et juridiquement dangereuse, voire illégale, à mettre en œuvre par les municipalités.
En effet, il semble que l'auteur n'ait pas perçu l'enjeu juridique du contrôle à sa juste valeur en fondant la vérification du stationnement sur un document rédigé par l'usager n'ayant donc aucune valeur juridique. Ce principe est une porte ouverte à la contestation par un usager pouvant facilement plaider l'erreur personnelle de transcription tout comme de lecture par le contrôleur, nonobstant la possibilité de produire à tout moment un faux. Pour s'en convaincre il faut bien comprendre que c'est précisément ce risque qui a conduit à la production du ticket d'horodateur par une machine administrative étalonnée, ayant force valeur juridique (la production de faux tickets d'horodateur est toujours possible mais relève du pénal et tombe sous le coup de faux en écriture particulièrement dissuasif). A titre de comparaison, aucun spectateur de cinéma n'est admis sur présentation d'un ticket rédigé par lui-même.
Le présent brevet repose, en revanche, sur un nouveau système de contrôle d'une valeur juridique supérieure à l'horodateur puisque fondée sur la lecture numérique infalsifiable de l'information contenue dans la puce radio-fréquence d'un véhicule. Cette formule dispense l'usager de la rédaction hasardeuse d'un ticket et le contrôleur de tout effort de lecture supprimant tout risque d'erreur d'interprétation susceptible de conduire à une contestation juridique. En outre, ce brevet stipule l'inscription lors de chaque contrôle d'un groupe d'informations (numéro d'agent, numéro d'interrogateur, ville, rue et adresse (N°), date & heure, zone tarifaire, coordonnées de position, numéro (ou référence) d'infraction...) dans la mémoire de la puce du véhicule afin d'établir une preuve irréfutable du contrôle (le viol de la mémoire de la puce est à ce titre autrement plus complexe que la production de faux tickets d'horodateur).
Le brevet FR 2 797 980 A est par ailleurs irréaliste à mettre en œuvre car, en matière d'information des paramètres du stationnement aux usagers, l'auteur ne dit rien quant à la façon dont V (code postal ou nom - page 4, ligne 22) identifiant de la ville et Z identifiant de la zone tarifaire (chiffre, code de zone ou nom de rue - page 4, ligne 24) seront connus des usagers lors de leur stationnement.
L'auteur ne semble en fait pas s'être préoccupé de la signalétique de ces paramètres puisqu'il ne l'évoque même pas dans sa description.
L'emploi du nom de la ville ou du code postal amène à s'interroger sur la pertinence de ce choix, notamment dans le cas de stationnement à la frontière de municipalités adjacentes où le passage de l'une à l'autre est généralement imperceptible pour l'usager rendant inutile la connaissance des noms et des codes postaux, ces derniers étant par ailleurs généralement ignorés des non-résidents. L'affichage systématique sur les lieux de stationnement du nom de ville est peu réaliste et celle d'un code postal peu pratique. En effet, la longueur de ce dernier n'est pas adaptée à un affichage lisible à distance, sans préjudice de sa juxtaposition au code tarifaire numérique qui l'allonge encore, portant l'ensemble à six chiffres.
En outre, le principe de numérotation par « zone code » uniformément composé de chiffres, tel que stipulé par l'auteur, ne permet pas de distinguer à distance le chiffre significatif du tarif d'un lieu de stationnement, privant de fait l'usager de l'information tarifaire visuelle nécessaire à la planification de sa durée de stationnement.
Le principe de tarification par nom de rue est tout aussi irréaliste puisqu'il impose à l'usager soit de mémoriser le nom de la rue dès son emprunt, soit de retourner à une des extrémités une fois garé afin d'y lire le nom avant de le communiquer au serveur. Cette formule est peu compatible avec les ressortissants étranger dont la lecture et la prononciation d'un nom de rue dans une langue étrangère hypothéquera grandement la capacité de reconnaissance vocale du serveur.
Le présent brevet stipule en revanche clairement l'emploi d'un code municipal court, composé de trois chiffres suffisants pour couvrir un pays comme la France qui compte 660 villes adeptes du stationnement payant, en surimpression d'une couleur tarifaire, l'ensemble apposé sur les lieux du stationnement au sommet des horodateurs ou bornes. Cette formule concentre l'information et garantit une lecture rapide à distance par les usagers pour une identification immédiate de la municipalité de stationnement comme du tarif de la zone.
Pour s'en convaincre il suffit de constater que l'entrée manuelle des paramètres du stationnement suivant le brevet FR 2 797 980 A nécessite un minimum de 11 appuis (5 pour la ville, 1 pour le tarif, 2 pour le véhicule, 3 pour la durée), dont la composition par l'usager n'est jamais exempte d'erreur, là où le présent brevet n'en comporte que cinq au maximum (3 pour la ville, 1 pour le tarif, 1 pour le véhicule).
Il est par ailleurs clair que la possibilité de communiquer vocalement un nom de ville au serveur ne dispense pas de l'emploi d'un code municipal, l'usager ne pouvant apprécier la ville d'attribution d'un stationnement à la frontière de deux municipalités adjacentes même en toute connaissance de leurs noms. A ce titre le présent brevet est très explicite puisqu'il associe systématiquement un nom de ville à un code numérique (géocode) (nouvelle revendication 1) au titre de l'identifiant de la ville.
Or le brevet FR 2 797 980 A MILGRAM MAURICE stipule clairement (ligne 22) l'emploi d'un « code à cinq chiffres type code postal ou nom ou tout autre code conventionnel » sans recommander l'emploi simultané du nom de ville et d'un code, interdisant de fait l'application de son brevet aux municipalités adjacentes si le nom de ville est retenu au titre de l'identifiant.
Au titre de l'analyse des dangers structuraux du brevet FR 2 797 980 il importe par ailleurs de constater que l'auteur n'a pas prévu que le serveur coliationne, c'est à dire adresse à l'usager une confirmation de sa sélection des paramètres de stationnement à chaque transaction afin d'éviter toute erreur de saisie et contentieux juridique ultérieur.
Par ailleurs, le brevet FR 2797 980 A MILGRAM MAURICE ne saurait offrir une quelconque élasticité de durée de stationnement (paiement au temps passé) puisque le code C est fonction (page 4 - ligne 33) de la durée de stationnement demandée, extrayant ce brevet du champ des services modernes offrant le paiement au temps passé.
L'imprécision du calage horaire du décodeur rend enfin son exploitation hasardeuse et source de conflits juridiques. En effet, une simple erreur d'une minute se traduit mathématiquement par une détermination erronée des paramètres de vérification du stationnement puisque l'algorithme est fonction de l'heure, minutes comprises. L'apparition d'un numéro d'immatriculation différent de celui du véhicule contrôlé à l'écran du décodeur n'est donc pas à exclure, entraînant inéluctablement une verbalisation injuste.
L'auteur aurait dû prévoir un mécanisme de recalage horaire systématique en intégrant, par exemple, au décodeur un récepteur de type DCF 77 garantissant l'heure légale. L'emploi de fréquences de radio-messagerie pratiquement abandonnées aujourd'hui ou en voie de l'être fragilise également la formule pager proposée par l'auteur (revendication 3).
Le brevet FR 2 797 980 utilise la technologie SMS, imposant la rédaction de messages pour communiquer avec le serveur, lourde en comparaison de la technologie WAP utilisée par le présent brevet qui s'avère plus simple d'emploi puisqu'il suffit à l'usager de sélectionner les paramètres du stationnement à un écran téléchargé à un téléphone portable depuis le serveur et qu'elle ne nécessite aucune rédaction de messages.
Le brevet WO 97 19568 A VAZVAN BEHRUZ prévoit d'effectuer le décompte d'une opération de stationnement à partir de la transmission d'un numéro de zone (page 4, 2ème paragraphe), d'un nom de rue ou d'un numéro de place de stationnement. Cette transmission s'effectue par messages SMS préenregistrés au niveau du téléphone, ce qui limite de fait l'emploi de cette technologie aux seuls mobiles pourvus de la fonction idoine permettant la mise en mémoire de messages SMS. En effet, l'émission de messages SMS requiert l'équipement préalable des téléphone portables ainsi que le stipule l'auteur en fin de page 2 « in the mobile station that includes the required sof are to produce a PSM (i.e. Parking Short Message) »
Ce brevet est donc discriminatoire d'emploi puisqu'il s'adresse aux seuls détenteurs d'un mobile doté de la fonction idoine. Cette technologie est différente de celle proposée par le principe du présent brevet qui utilise, parallèlement à la technologie de reconnaissance vocale, l'émission depuis le serveur d'écrans (WAP) de sélection complets à destination du mobile. Aucun enregistrement préalable de quelque message que ce soit n'est nécessaire. L'auteur du brevet WO 97 19568 ne s'est, par ailleurs, pas préoccupé de l'absence de réalisme de sa formule de repérage des places de stationnement. En effet, son principe ne permet de traiter qu'un nombre limité de zones de stationnement sous peine d'infliger la lecture de numéros trop longs pour être pratiques d'emploi et être lus sans erreurs.
Le principe de localisation par nom de rue (page 4) est tout aussi irréaliste puisqu'il impose à l'usager de composer le nom de la rue afin d'en faire un message SMS chaque fois qu'il stationnera, ce que l'auteur oublie de mentionner. La longueur de cette procédure, sans préjudice des erreurs de saisies, est suffisamment importante pour être décourageante.
Les erreurs de saisies auxquelles ce brevet expose l'usager sont encore une source trop importante de conflits juridiques ultérieurs pour que les municipalités puissent raisonnablement se fier à cette formule, sans préjudice de l'immense effort de signalisation qu'elle requiert : un marquage à chaque place de stationnement ou rue.
Le brevet WO 97 19568 impose par ailleurs une disposition peu réaliste des zones tarifaires de stationnement qui s'organisent en zones circulaires concentriques (page 4, §2) puisque son principe repose sur l'emploi simultané au numéro de zone de «positioning units (9)», véritables radio-balises dont la position est le centre desdites zones tarifaires nécessairement circulaires. Il est clair que ce système ne permet pas l'application de tarifs différents pour deux zones situées dans un même arc circulaire de réception et ne saurait répondre au besoin de différentiation tarifaire entre rues voisines, base d'une rotation du stationnement bien maîtrisée, et encore moins au besoin de stricte délimitation entre villes adjacentes, que réclament les municipalités et ignorent tant les ondes. L'auteur stipule toutefois la possibilité (page 4, §2 fin) d'établir des zones de différentes formes mais ne dit pas comment.
Ce brevet pose enfin un grave problème d'utilisation dans un cadre de gestion de zones de stationnement couvertes par plusieurs opérateurs de téléphonie mobile. En effet, chaque opérateur dispose de ses propres réseaux de BS (Base Station), complexifiant la gestion pour une municipalité confrontée à la superposition des maillages des différents réseaux, le tout sans préjudice des risques de conflits juridiques résultant de l'interprétation différente d'une position par le téléphone de l'usager et celui du contrôleur connecté au réseau d'un autre opérateur.
Les brevets WO 99/10844, WO 97/45814, WO 96/01531, WO 97 45814 et WO 97/19568 reposent sur un principe de correspondance d'une zone tarifaire avec la zone d'émission/réception d'une station de base (BS) d'émetteur de radiotéléphonie. Pour pratique que puisse paraître cette formule, elle ne saurait répondre au besoin de différentiation tarifaire entre rues voisines, base d'une rotation du stationnement bien maîtrisée, et encore moins au besoin de stricte délimitation entre zones tarifaires que réclament les municipalités et ignorent tant les ondes.
En effet, cette disposition ne permet pas une utilisation dans le cas, très répandu, de municipalités ou arrondissements contigus. La marge d'erreur d'imputation des paiements est trop importante lorsque la zone de réception de la BS couvre la frontière de deux municipalités adjacentes. Le numéro de cellule BS communiqué ne témoigne que du stationnement d'un véhicule dans un cercle d'erreur dont le rayon égale la portée de la balise et ne peut conduire à préciser la ville dans laquelle se trouve effectivement le véhicule. Cette imprécision est source de conflits pour les exploitants autant que pour les gestionnaires municipaux.
Ce principe de localisation par zone de couverture de BS présente aussi l'inconvénient d'interdire toute opération télécommandée depuis un lieu autre que la zone de réception où stationne le véhicule. En effet, l'un des intérêts primordiaux du paiement du stationnement par téléphonie mobile est de pouvoir télécommander ses opérations sans nécessairement être à proximité du véhicule. Or les brevets WO 99/10844, WO 97/45814 et WO 97/19568 stipulent l'adressage systématique au central du numéro de la cellule dans laquelle se situe le téléphone portable. Cette disposition interdit le télépaiement depuis un autre endroit que le véhicule et expose un usager mal informé du principe de fonctionnement de ce service à des déconvenues, s'il devait tenter d'opérer depuis un autre lieu que son stationnement car l'information de position adressée serait alors celle de la BS de la zone de réception dans laquelle il se trouve, potentiellement différente de celle de son véhicule. Ces brevets posent en outre un grave problème d'utilisation dans un cadre de gestion de zones de stationnement couvertes par plusieurs opérateurs de téléphonie mobile. En effet, chacun dispose de ses propres réseaux de BS, complexifiant la gestion du stationnement par un opérateur indépendant confronté à la superposition des maillages des différents réseaux, le tout sans préjudice des risques de conflits juridiques résultant de l'interprétation différente d'une position par le téléphone de l'usager et celui du contrôleur connecté au réseau d'un autre opérateur.
Certains brevets (WO 96/01531, WO 97 19568) reposent sur un principe de localisation des stationnements par triangulation depuis trois balises ou « base stations » de la position d'émission d'un téléphone de véhicule.
Ce principe est limité puisqu'il ne s'adresse qu'à des véhicules équipés d'une ligne fixe dont l'émission est localisable. A cet effet, ladite ligne doit être pourvue d'un équipement spécifique (soft dans la carte sim par exemple) afin de générer les indispensables signaux de mesure.
Il est alors impossible d'effectuer une opération depuis un téléphone portable individuel car ce serait alors la position du portable que le système de localisation enregistrerait et non celle du véhicule, entraînant le risque d'application d'un tarif inadapté voire inapplicable si l'émission a lieu hors d'une zone de stationnement !
La mise en œuvre de ce type de formule sous-tend par ailleurs l'équipement complet de l'ensemble des véhicules en postes de téléphonie mobile, au détriment des postes déjà en circulation qui ne pourraient bénéficier de ce service, et s'avère donc peu réaliste, sans préjudice de la précision du système qui doit être inférieure à la longueur moyenne d'un véhicule, soit 5 mètres, si l'inventeur souhaite garder les municipalités à l'abri des contentieux juridiques avec les usagers.
Le seul brevet (WO 9719568) à proposer l'option de verbalisation s'avère insuffisant en ce qu'il fonde son principe sur l'utilisation d'une information de position du contrôle élaborée à partir du numéro de zone de stationnement seulement. Nous savons que ce principe est synonyme d'une trop grande imprécision eu égard à la superficie généralement couverte par ce numéro et s'avère incompatible avec la validité juridique d'une verbalisation qui implique la mention précise du lieu de l'infraction avec le nom de la rue et le numéro du bâtiment en face duquel stationne le véhicule.
Enfin, la plupart des brevets (WO 97 19568...) ne prévoient aucune possibilité de communiquer les éléments relatifs à une verbalisation en réponse à une interrogation du serveur par l'usager et évoquent encore moins un quelconque moyen de télépaiement de l'amende ainsi que le stipule la présente demande.
La lecture du détail de la description de certains brevets (US 5 940 481, W0 93 20539...) nous enseigne par ailleurs qu'ils sont en fait limités à un prétendu traitement du stationnement en ouvrage seulement, sans offrir une réelle universalité d'emploi apte au stationnement de véhicules sur voirie comme en ouvrage. Souvent ces brevets évoquent la possibilité de réserver une place de stationnement de manière peu réaliste puisqu'ils ne s'inquiètent pas de savoir si un véhicule non pourvu de leur invention a pu, en toute bonne foi, occuper ladite place proposée simultanément et sans hésitation à l'heureux bénéficiaire du système suivant lesdits brevets.
Aucun brevet n'évoque la possibilité de bénéficier d'un contrôle multiple (assurance, vignette, contrôle technique, stationnement résidentiel...) et simultané à celui des véhicules.
En résumé, nombre de brevets ne s'inscrivent pas dans une démarche juridique saine, apte à protéger aussi bien l'usager que la municipalité et se limitent au seul fait inventif. En témoigne le principe du brevet WO 98 41953 dont le contrôle du stationnement repose sur le passage d'un véhicule qui ne peut de fait connaître l'heure précise d'arrivée et de départ d'un l'usager entre deux rondes. La facturation étant liée au passage effectif dudit véhicule nécessite donc une fréquence élevée des rondes, sans préjudice des risques de panne ou de blocage du véhicule de contrôle par la circulation. A défaut, il est impossible de connaître l'heure d'arrivée comme de départ d'un usager et de procéder à une facturation légale correspondant au temps effectif de stationnement sans risquer d'exposer les municipalités à un flot continu de contestations juridiques. La présente invention échappe en revanche aux problèmes évoqués ci-dessus et constitue une solution complète de gestion de stationnement universel : pouvant être mise en œuvre par toute municipalité, notamment un groupement de municipalités adjacentes, - assurant une discrimination tarifaire parfaite et précise, utilisant des paramètres (codes) de sélection particulièrement pratiques et facilement repérables, permettant sans contrainte la télécommande d'une opération de stationnement depuis un lieu autre que celui du véhicule, - affranchissant totalement l'exploitant de la tutelle des opérateurs téléphoniques, ne nécessitant aucune modification ou adaptation des réseaux, supprimant tous les risques de contentieux juridiques, simplifiant les procédures de procès verbal d'infraction, procurant le bénéfice de statistiques comportementales précises.
L'invention concerne un procédé de gestion centralisée du stationnement par traitement d'éléments de réponse, exprimés vocalement ou par sélection à l'écran d'un menu préalablement téléchargé à un moyen de communication individuel, à des interrogations émises par un serveur central doté d'une capacité de reconnaissance vocale, caractérisé en ce que lesdites réponses comportent un code d'identification de véhicule accompagné du nom (ville) ou du code numérique (géocode) du lieu de stationnement et du code tarifaire correspondant.
Les lieux de stationnement sont repérés par deux codes distincts, l'un géographique ou géocode (2) numérique et l'autre tarifaire (3) à base de couleurs correspondant chacune à un barème de tarifs et de durées de stationnement, lesdits codes étant simultanément affichés au sommet d'horodateurs (1), de bornes de signalisation ou de tout support idoine matérialisant lesdits lieux de stationnement.
Selon ce procédé, la position de stationnement d'un véhicule peut aussi être obtenue automatiquement soit par un dispositif de localisation embarqué dans les véhicules, soit par un dispositif de localisation intégré à un moyen de communication individuel à disposition du conducteur, soit par un système de localisation d'un émetteur via le maillage d'un réseau de télécommunication, juste avant d'être transmise au serveur. Le moyen de communication individuel étant préférentiellement un téléphone mobile.
L'identification des véhicules et, suivant le cas, la position de stationnement ou le géocode et la couleur tarifaire correspondante, sont transmis au serveur central (100) de traitement de demandes de stationnement comportant des moyens d'enregistrement (101), de mémorisation (102) et de facturation
(103), via les moyens de télécommunications embarqués dans un véhicule ou un téléphone mobile à disposition du conducteur du véhicule (20). Ce procédé utilise des dispositifs (11) d'identification à distance des véhicules afin de vérifier la régularité de leur stationnement, lesdits dispositifs comprenant une fonction interrogation, des moyens de localisation (19), un lecteur (18) relevant le code d'identification écrit dans la mémoire d'un marqueur (13) situé sur chaque véhicule et un émetteur/récepteur pour communiquer avec le serveur.
Description des planches 1/24 à 24/24
La planche 1/24 présente le schéma d'ensemble des moyens mis en œuvre pour le fonctionnement de l'invention.
La planche 2/24 explicite le schéma d'une demande de stationnement. La planche 3/24 détaille le principe de sélection des paramètres d'une opération de stationnement dans le cas d'un référencement du parking avec un code municipal numérique et un code tarifaire à base de couleurs.
La planche 4/24 détaille le principe de sélection des paramètres d'une opération de stationnement dans le cas d'un référencement des parkings en ouvrage avec un code numérique commençant par un chiffre spécifique.
La planche 5/24 détaille le principe de sélection des paramètres d'une opération de stationnement dans le cas d'utilisation d'un téléphone comportant un système de localisation.
La planche 6/24 détaille le menu des sous-fonctions.
La planche 7/24 explicite le schéma d'un contrôle de stationnement. Les planches 8/24 à 10/24 détaillent le principe d'enregistrement d'un usager et de ses véhicules par commande vocale avec le serveur.
Les planches 11/24 et 12/24 détaillent le schéma de traitement vocal d'une demande de stationnement.
La planche 13/24 détaille le schéma de traitement d'une demande de stationnement par sélection au clavier d'un portable (choix du véhicule par numéro d'ordre). La planche 14/24 détaille le schéma de traitement d'une demande de stationnement par sélection au clavier d'un portable (choix du véhicule par type).
Les planches 15/24 et 16/24 détaillent le schéma de traitement vocal d'une consultation ou opération de crédit de compte.
La planche 17/24 détaille le schéma de traitement d'une consultation ou opération de crédit de compte par sélection au clavier.
La planche 18/24 détaille le schéma de traitement vocal d'une consultation de l'état de la circulation.
La planche 19/24 détaille le schéma de traitement vocal d'un envoi de note de frais.
La planche 20/24 détaille le schéma de traitement vocal d'un paiement de P. V.
La planche 21/24 détaille le schéma de traitement vocal d'une déclaration de disparition de véhicule. La planche 22/24 détaille le schéma de traitement vocal d'une consultation de paramètres entretien, assurance et contrôle technique de véhicule.
La planche 23/24 détaille le schéma de traitement vocal d'une mise en fourrière de véhicule.
La planche 24/24 détaille le schéma de traitement d'une demande de stationnement par téléchargement d'écran depuis un serveur central.
Voici maintenant comment l'invention est mise en œuvre.
Les moyens de repérage du lieu de stationnement. L'universalité d'emploi de l'invention repose sur la connaissance, lors de chaque demande, des références géographiques et tarifaires du lieu de stationnement. A cet effet les lieux de stationnement sont repérés par deux codes distincts, l'un géographique (2) et l'autre tarifaire (3) correspondant à un couple de variables définissant un barème de tarifs et de durées de stationnement stockées en mémoire du serveur.
Ce principe de sélection des paramètres de stationnement est sans faille grâce à l'emploi combiné d'un seul numéro par ville et d'une couleur par tarif, les deux codes étant parfaitement visibles et identifiables à distance au sommet d'horodateurs (1) ou de bornes de signalisation matérialisant lesdites aires de stationnement.
Cette formule présente l'avantage de dissocier deux informations primordiales, l'une visant à simplifier à l'aide d'un numéro (composé de trois chiffres suffisants pour couvrir un pays comme la France qui compte 660 villes adeptes du stationnement payant) la communication au serveur de la référence du lieu de stationnement et l'autre d'informer à distance et au premier coup d'œil l'usager du tarif horaire de son stationnement par une couleur pour une meilleure rotation du trafic. En effet, le coût horaire et la durée maximum autorisée sont les paramètres déterminants du stationnement des usagers.
Les informer à distance avant qu'ils ne garent leur véhicule c'est leur permettre de planifier leur stationnement ce qu'ils ne peuvent faire si le tarif n'est découvert qu'une fois rendu à l'horodateur ou masqué sous forme d'un chiffre inclus dans un numéro de zone difficilement identifiable ou repérable (idem dans le cas d'emploi de lettres). Les couleurs tarifaires.
Les couleurs, dont le nombre n'est pas limité, sont choisies de façon à signifier en fonction de leur intensité (ou chaleur) croissante un tarif de plus en plus élevé et une durée maximale autorisée éventuellement décroissante, par exemple : vert = 0,5 Euro/heure pour deux heures maximum, jaune = 1,5 Euro/heure pour une heure trente maximum, orange = 2, Euros/heure pour une heure maximum... L'emploi de couleurs a largement fait ses preuves en matière de mnémotechnique populaire et son adoption, couplée au code municipal des villes, garantit la sélection à distance la plus rapide et sans erreurs.
Le tarif résidant peut avantageusement être indiqué par la présence, en surimpression d'une couleur tarifaire, d'un code visuel type bandeau à damier, etc.
Les codes géographiques ou géocodes.
Les codes géographiques correspondent à une zone de stationnement dont l'étendue est variable, leur affectation est caractérisée en ce que le numéro/chiffre 1 (un) soit affecté à la ville ou municipalité de plus grande importance (capitale) et que la numérotation des municipaUtés suivantes soit dans l'ordre d'importance (population...) décroissante. Ainsi la ville de seconde importance se voit affecter le géocode 2 et ainsi de suite.
Les codes des parcs de stationnement en ouvrage (planche 4/24).
Ces parcs présentent la particularité d'être fermés, une barrière mobile en commandant l'accès et la sortie. La présente invention s'applique parfaitement à la gestion de ce type de parc dont l'ouverture de la barrière d'accès est directement liée à la composition d'un code d'accès numérique commençant par un chiffre particulier sur un clavier de téléphone. La mise en œuvre de l'invention se résume à l'installation d'un panneau d'affichage présentant le code numérique à l'entrée de l'ouvrage et d'une liaison de commande des barrières d'accès et de sortie avec le serveur central. L'introduction de cette formule devrait être d'un grand intérêt pour les gestionnaires et fournisseurs d'équipement de ce type de parking, autant que pour les municipalités souhaitant créer de nouveaux parcs, puisqu'elle réduit les coûts de leur gestion intégralement assurée par le serveur central. La mise en place d'une vidéo-surveillance suffirait à la réalisation de parcs entièrement automatiques.
Les moyens d'identification d'un véhicule.
L'identification d'un véhicule est composé discrétionnairement :
• du numéro d'immatriculation,
• du type (marque, modèle et couleur),
• d'un numéro d'ordre d'enregistrement dans les moyens de mémorisation du serveur,
• d'un numéro présent sur un autocollant apposé sur le pare-brise dudit véhicule, • d'un code contenu dans un marqueur radiofréquence.
Ces données auront préalablement été enregistrées par l'usager, lors de son inscription (internet, minitel, reconnaissance vocale, formulaire écrit...) dans la mémoire du serveur central (tables). L'autocollant de pare-brise peut avantageusement supporter un marqueur radiofréquence, le numéro de l'un et le code contenu dans la puce de l'autre sont corrélés avec les immatriculations des véhicules correspondants en mémoire du serveur.
Nota : la reconnaissance vocale permet d'utiliser facilement le type (marque, modèle et couleur) d'un véhicule comme moyen d'identification.
LES MOYENS DE FORMULATION D'OPERATION DE STATIONNEMENT : LA COMMANDE VOCALE ET LA COMMANDE MANUELLE (PLANCHE 8/24 A 24/24) La commande vocale (PL 8 à 12/24, 15 & 16/24 et 18 à 24/24).
La capacité de reconnaissance vocale du serveur lui permet, en réponse à une demande de stationnement, d'inviter l'usager à lui communiquer verbalement et de façon séquentielle les paramètres de son stationnement. Ce principe est particulièrement avantageux dans la mesure où il s'accommode de tout type de téléphone portable, indépendamment de son degré de vétusté. procédé convivial de gestion centralisée du stationnement utilisant notamment la reconnaissance vocale pour le traitement d'instructions exprimées via un téléphone portable en réponse aux interrogations d'un serveur central, suite à une demande de stationnement, caractérisé en ce que lesdites instructions comportent (pi. 11 & 12/24) :
Il s'agit d'un procédé convivial de gestion centralisée du stationnement utilisant notamment la reconnaissance vocale pour le traitement d'instructions exprimées via un téléphone portable en réponse aux interrogations d'un serveur central, suite à une demande de stationnement, caractérisé en ce que lesdites instructions comportent (pi. 11 & 12/24) : une identification de véhicule composée de son : type (marque, modèle, couleur...) - numéro d'ordre ou d'enregistrement (1 pour le premier véhicule, 2 pour le second ...) - immatriculation - numéro d'autocollant de pare-brise, - le nom ou code numérique (géocode) du lieu de stationnement, la couleur tarifaire correspondante.
Les planche 8 à 24 détaillent le type de dialogue que le serveur instaure avec l'usager et la manière de solliciter, dans un ordre défini, les paramètres du stationnement.
Dans le cas où la fonction vocale aurait quelques difficultés à analyser et comprendre les instructions d'un usager, la gestion du stationnement est alors centralisée par traitement d'éléments de réponse à des interrogations formulées vocalement par le serveur central suite à une demande de stationnement, lesdites réponses exprimées par voie de sélection de touches d'un téléphone portable préalablement indiquées par ledit serveur, caractérisé en ce que lesdites sélections de touches s'organisent comme suit (pi. 13/24, 14/24 & 17/24) : le véhicule est défini : par son type (marque, modèle, couleur...) (pi. 14), son immatriculation, son numéro d'ordre ou d'enregistrement (touche 1 pour le premier véhicule, touche 2 pour le second ...) (pi.13), le numéro présent sur un autocollant de pare-brise
(composition puis validation par les touches dièse ou étoile), le géocode numérique municipal est directement composé sur le clavier (validation par les touches dièse ou étoile), les couleurs tarifaires sont indiquées à l'aide des touches suivantes :
Couleur 1 (ex : vert) = touche 1,
Couleur 2 (ex : jaune) = touche 2,
Couleur 3 (ex : orange) = touche 3,
Couleur 4 (ex : blanc pour tarif résident) = touche 4...
L'interruption du stationnement s'obtient également en pressant une touche (étoile, dièse...) préalablement indiquée par le serveur.
Nota : la nature de l'invention ne serait pas changée si le choix des couleurs et leur nombre était différent. La commande manuelle (pi. 24/24).
Afin de simplifier le paramétrage d'une opération de stationnement, le serveur central
(technologie WAP GPRS par exemple) adresse à chaque demande de stationnement un menu qui apparaît à l'écran du téléphone mobile de l'usager. Ce menu comporte toutes les informations préenregistrées par l'usager au niveau du serveur permettant une sélection sans erreur des paramètres du stationnement
(définition du ou des véhicules...).
La gestion du stationnement est alors centralisée par sélection d'options dans un menu pouvant comporter plusieurs sous-menus, préalablement téléchargé depuis un serveur central à un téléphone portable, caractérisé en ce que lesdits menu et sous-menus comportent les séquences de sélection suivantes (pi. 24/24) : véhicule(s) (pré-enregistrés et apparents dans le sous-menu véhicules) : - type (marque, modèle, couleur...) - numéro d'ordre ou d'enregistrement - numéro d'immatriculation, code ville : entrée du numéro puis validation, - couleur tarifaire :
Couleur 1 (ex : vert),
Couleur 2 (ex : jaune),
Couleur 3 (ex : orange),
Couleur 4 (ex : blanc pour tarif résident)...
La validation de chaque sélection s'opère via la touche idoine (OK, enter, valid...) du téléphone portable.
Nota : la nature de l'invention ne serait pas changée si le choix des couleurs et leur nombre était différent.
Les informations complétant le menu sont retournées par l'usager au serveur (100) qui procède à l'examen de la demande et vérifie si le compte de l'usager est approvisionné avant d'autoriser le stationnement.
L'accès à des sous-fonctions (planche 3/24, 4/24, 5/24, 6/24 & 24/24) est possible pour l'usager via un principe de menu déroulant.
Ce menu, une fois reçu, pourra être mémorisé directement soit en mémoire vive du téléphone soit de sa carte SIM (Subscriber Identification Module) évitant le téléchargement systématique à chaque demande par voie hertzienne à partir du serveur. La sélection des véhicules est subordonnée à l'enregistrement préalable, par l'utilisateur, de la référence du (ou des) véhicule(s) souhaité(s), dans la mémoire (tables) du serveur.
Afin de faciliter la sélection de ces véhicules, le serveur présente le nom, la marque, le numéro d'ordre ou le numéro d'immatriculation du véhicule au titre du menu véhicules qui s'affiche à l'écran du portable.
Les paramètres d'une demande sont systématiquement mémorisés et, lors de chaque nouvelle demande, l'écran présente la précédente sélection. Cette disposition permet à l'usager de n'entrer que le nouveau paramètre significatif lors d'une opération de stationnement. Ainsi, l'entrée (clavier ou vocal) du seul paramètre ayant changé (ville, tarif ou véhicule), comparativement à la précédente demande, suffit à lancer un décompte.
Lors de stationnements consécutifs dans une même ville, ce principe limite la composition au seul paramètre tarifaire (couleur). Le changement de ville ou de véhicule requiert l'entrée des paramètres correspondants.
Le serveur central est caractérisé en ce que, lors du déclenchement d'une opération de stationnement, ses moyens de calcul (103) effectuent, après authentification de l'appareil téléphonique (20) appelant, le rapprochement entre les données reçues (véhicule - type, numéro d'autocollant, numéro d'enregistrement, référence marqueur/numéro d'immatriculation - nom de ville ou géocode et code tarifaire, coordonnées de position, alarme...) et ses données mémorisées (tables de correspondances géocode/municipalité-parking, couleur tarifaire/tarif horaire-durée autorisée, cartes tarifaires numérisées) et autorisent ensuite la transaction, procèdent au lancement de décompte de l'opération de stationnement et ce, au tarif et pour la durée correspondants aux données reçues et assurent simultanément l'envoi, vocalement ou à l'écran de l'appareil appelant des paramètres suivants (pi. 2, 7 & 11 à 14/24) : - véhicule : type -, numéro d'ordre ou enregistrement - immatriculation, nom de la municipalité (ou du parking en ouvrage), couleur tarifaire (sauf parking en ouvrage), tarif horaire, heure limite de stationnement autorisé, - crédit restant (si pré-paiement), signal d'alarme : confirmation.
L'usager détient ainsi la confirmation des paramètres entrés et du paiement effectif de son stationnement.
Compatibilité avec toutes les municipalités.
Le principe de l'invention est par nature universel : à chaque code municipal correspondent les adresses des configurations idoines (plages horaires payantes, tarif horaire & durée maximale par couleur tarifaire) stockées en mémoire du serveur qui déclenche, dès réception de la couleur tarifaire, l'application automatique des conditions municipales souhaitées lors de chaque décompte.
Ces paramètres sont bien évidemment modifiables sur simple appel téléphonique (authentifié) des municipalités à l'exploitant. Cette transparence confère une grande souplesse d'emploi à l'invention : les admimstrations y trouveront toute la facilité requise en matière de changement de tarifs, durée, plages horaires... pour affiner la gestion du stationnement municipal.
Arrêt de décompte (planche 2/24 et 11 à 14/24). Le serveur central est caractérisé en ce que ses moyens de calcul (103) procèdent à l'arrêt de décompte :
- soit sur l'initiative de l'usager qui sélectionne le service stationnement au répertoire de son téléphone portable (20), ce qui a pour effet de composer automatiquement le numéro du serveur de l'exploitant. En mode reconnaissance vocale l'usager est alors invité à répéter la sélection appropriée (désactivation ou fin de stationnement) ou à presser les touches idoines du clavier (pi. 11 à 14/24). En mode de téléchargement de menu (WAP/GPRS...) l'usager sélectionne à l'écran de son portable l'identifiant (type, numéro d'ordre, numéro d'autocollant, immatriculation) (31) du véhicule concerné et l'option « fin » de stationnement ou « désactiver » qui est immédiatement retournée au serveur. Dans les deux cas les moyens de calcul (103) du serveur enregistrent la demande avec l'heure de fin de stationnement, clôturent l'opération et débitent le compte (105) ou facturent l'utilisateur et procèdent simultanément au crédit du compte (105) de la municipalité gagnante.
- soit sur la constatation, par ses propres moyens de calcul et comptage du temps, du dépassement de la durée autorisée (et ce pour les conditions tarifaires et de durée identifiées par ses soins), et débite automatiquement en fin d'opération le montant du stationnement du compte de l'usager au profit du crédit de celui de la municipalité (ou organisme gestionnaire) concernée et adresse simultanément ledit montant et le crédit restant par message vocal (répondeur) ou écrit à l'écran de son téléphone.
Nota : préalablement à toute clôture de transaction le serveur émet un signal d'alerte (appel, message...) suivant l'option d'alarme retenue par l'usager.
Seules l'heure et la date officielle du serveur central font foi. Cette disposition a pour but d'éviter tout risque de contentieux juridique en matière de référence horaire.
Relance du stationnement.
Afin d'éviter le phénomène de voiture « ventouse » stationnant de façon continue sur relance systématique du décompte par l'usager, l'autorisation de relance sera fixée par décision du responsable municipal concerné (Maire) et consignée en mémoire (table des autorisations de relance) du serveur central. Ce dernier n'autorise alors une succession d'opérations qu'après vérification de l'autorisation qui peut, suivant les instructions des responsables municipaux, être systématique ou subrogée à la constatation, par le serveur, d'un déplacement de la position du véhicule d'une distance de consigne ou de l'écoulement d'une durée de consigne (par exemple 30 minutes) entre deux demandes.
La valeur de la durée de consigne est logée dans la table des durées de consigne avant autorisation de relance d'opération de stationnement, mémorisée par le serveur.
Véhicule équipé d'un système de localisation et d'une liaison hertzienne.
Ici, le véhicule est pourvu d'un système de navigation ou navigateur et d'une liaison hertzienne de téléphonie mobile permettant à son conducteur de connaître et transmettre, à tout moment, les coordonnées géographiques de sa position. Lors d'une demande de stationnement le serveur interroge ces moyens intégrés de localisation (25) et de communication (20) afin de rapatrier les coordonnées de position dès réception. Une opération de stationnement peut alors indifféremment être commandée depuis un téléphone portable ou depuis le boîtier de commande de l'ensemble navigateur. Dans ce dernier cas, une pression sur la touche idoine du clavier de commande du navigateur adresse immédiatement l'ensemble référence véhicule plus coordonnées géographiques au serveur (100) pour traitement. Les informations retournées par ce dernier au navigateur sont alors identiques à celles transmises à un téléphone portable.
Dans le cas de déclenchement d'opérations par téléphone portable, une corrélation préalable aura été établie entre ledit portable (20), le serveur (100) et le système de communication équipant le véhicule. Cette disposition consiste à associer en mémoire du serveur le numéro d'appel de la ligne connectée au navigateur avec la référence du véhicule (type, numéro d'enregistrement, numéro d'autocollant, de marqueur radiofréquence ou numéro d'immatriculation) désigné afin que, dès réception d'une demande de stationnement comportant ladite référence, le serveur interroge les moyens intégrés de localisation (25) via les moyens de communication (20) dudit véhicule afin de rapatrier les coordonnées de position pour traitement.
Les moyens de calcul (103) du serveur procèdent ensuite au rapprochement des coordonnées de cette position avec celles des zones tarifaires des municipalités adhérentes, c'est à dire qu'ils établissent le lien entre la position géographique reçue et les conditions tarifaires de stationnement y afférentes, enregistrées (102) en sa mémoire (cartes tarifaires numérisées). Le serveur central adresse ensuite les éléments relatifs au stationnement (nom de la municipalité de stationnement ou du parc, référence véhicule, code tarifaire (sauf parking en ouvrage) et tarif horaire, date & heure limite, et crédit restant) au boîtier de commande ou au téléphone de l'usager.
Le décompte s'effectue au tarif et pour la durée définis par le couple de valeurs correspondant à la position déclarée par le navigateur.
Dès son retour l'utilisateur arrête indifféremment la transaction par émission de l'instruction vocale idoine ou par pression sur la touche idoine du clavier de son portable ou du boîtier de commande du navigateur. Le serveur central enregistre alors la fin de transaction et l'heure de fin de stationnement, débite le compte de l'utilisateur et envoie le montant soit vocalement, soit à l'écran du portable ou du boîtier de commande ainsi que le crédit restant dans le cas d'un fonctionnement avec pré-paiement.
Cette formule revêt un caractère particulièrement pratique pour l'usager qui n'a plus à se soucier d'une quelconque entrée de paramètres (géographique ou tarifaire) et stationne de manière purement universelle sur simple autorisation de transaction. Ce principe trouve une deuxième application dans la recherche et le positionnement de véhicules volés. En cas de vol, l'utilisateur contacte le serveur de l'exploitant qui interroge le navigateur du véhicule. Ce dernier lui transmet les coordonnées de position du véhicule volé et procède à l'alerte des services de police compétents. En outre, la connaissance d'une position facilement discernable d'une adresse résidentielle, dispensera l'usager d'apposer sur le pare-brise de son véhicule le traditionnel autocollant (ou carte) délivré par la mairie et attestant de son droit au stationnement à tarif résidentiel.
En effet, la présente invention permettra aux municipalités de définir des zones autour du lieu de résidence de l'usager où le bénéfice du tarif résidentiel lui sera autorisé (par le serveur central) pour le plus grand avantage de la rotation du stationnement. Le lancement de décompte au tarif résidentiel ne sera possible, par exemple, que si l'usager stationne dans un rayon proche de sa résidence.
Téléphone portable équipé d'un système de localisation (planche 5/24). Lorsque le téléphone portable comporte un système de localisation (25) intégré (GPS...) les coordonnées de la position sont fournies au serveur lors du déclenchement d'une opération. Cet adressage est concomitant avec celui de la référence (31) du véhicule concerné.
Attention : le déclenchement d'une opération avec ce type de système de localisation nécessite d'être à proximité du véhicule sous peine de se voir appliquer un tarif inadapté ou refuser la transaction pour non-positionnement dans une zone de stationnement.
Dès l'identification, via le numéro de téléphone de l'usager, les moyens de calcul (103) du serveur procèdent au rapprochement des coordonnées de cette position avec celles des zones tarifaires numérisées des municipaUtés adhérentes, c'est à dire qu'ils établissent le Uen entre la position géographique reçue et les conditions tarifaires de stationnement y afférentes stockées au niveau des cartes tarifaires numérisées situées en mémoire du serveur.
Le serveur central adresse ensuite les éléments relatifs au stationnement (nom de la municipalité de stationnement, couleur tarifaire et tarif horaire, date & heure limite, crédit restant) au téléphone de l'usager.
Le décompte s'effectue alors au tarif et pour la durée définis par le couple de valeurs correspondant à la position déclarée par le système de positionnement intégré du portable.
Dès son retour l'utilisateur arrête indifféremment la transaction par émission de l'instruction vocale idoine ou pression sur la touche idoine du clavier de son portable. Le serveur central enregistre alors la fin de transaction et l'heure de fin de stationnement, débite le compte de l'utilisateur et envoie vocalement le montant à l'écran du portable ainsi que le crédit restant dans le cas d'un fonctionnement avec pré-paiement.
Cette formule revêt un caractère particulièrement pratique pour l'usager qui n'a pas à entrer de paramètres (géographique ou tarifaire) et stationne de manière purement universeUe sur simple autorisation de transaction.
Afin de permettre à l'usager de télécommander ses opérations depuis une position différente de celle de son véhicule, le serveur central mémorise systématiquement les coordonnées de la position du portable et les conditions de stationnement y attachées lors du déclenchement d'une opération. A chaque nouvelle demande de stationnement, le serveur adresse au portable de l'usager un menu comportant les paramètres de la dernière opération (35) de stationnement (véhicule, ville & couleur tarifaire) afin qu'il ne modifie à l'écran de son portable que les paramètres nécessaires et adresse la nouvelle demande au serveur. Ce dernier enregistre les instructions, vérifie leur conformité avec les dispositions (autorisation de relance) municipales légales stockées en sa mémoire et procédera) au décompte demandé. Cette disposition trouve principalement son application lors de la relance à distance d'opérations (sur autorisation municipale stockée en mémoire du serveur) sans avoir à retourner à son véhicule ainsi que la programmation télécommandée du stationnement (notamment résidentiel).
Téléphones portables compatibles avec le système de localisation automatique d'un réseau.
Des systèmes de locaUsation automatique d'une émission, fondés sur le principe d'un calcul de triangulation après relèvement de la position de l'émetteur connecté successivement à plusieurs bornes d'émission/réception d'un réseau de télécommunication, permettent de déterminer la position d'un téléphone mobile appelant. Cette fonction nécessite parfois l'incorporation d'un programme spécial dans les logiciels des téléphones mobiles et l'adjonction de dispositifs spécifiques sur les bornes (BS) d'un réseau.
L'information de position produite par ces systèmes peut être automatiquement acheminée, via le réseau, au serveur central de l'invention pour une exploitation identique à ceUe des coordonnées (WGS 84) fournies par un système GPS.
Programmation du stationnement (planche 3/24 à 6/24).
Le menu de stationnement adressé par le serveur suivant l'invention comporte divers sous-menus
(Crédit (38), P.V. (40), Budget (41), Bonus (42), Opérations précédentes (43), Facture (44), Preuve juridique (45), Alarme fin de parking (46), Corrélation (47)) dont notamment la fonction
"PROGRAMMER" (39) assurant à l'usager le paiement automatique de son stationnement à la date et aux heures choisies.
A cet effet, le serveur adresse à l'écran du portable une option de programmation d'une demande anticipée comportant : - la désignation du véhicule (type, numéro d'enregistrement, d'autocollant, d'immatriculation), le code viUe, la couleur tarifaire, précédente sélection, - dernière position (téléphone + système locaUsation) prochaine plage horaire, date & heure de début de parking, date & heure de fin de parking, Le serveur enregistre les instructions dès leur réception, bloque éventueUement préventivement le montant des futures transactions du compte de l'usager et lui communique un accusé de réception vocal ou par message du type "STATIONNEMENT AUTORISE - VEHICULE (type, numéro d'enregistrement, d'autocollant, d'immatriculation) - DATES & HEURES - VILLE - COULEUR TARIFAIRE et TARIF HORAIRE" et coordonne les futurs déclenchements d'opérations de stationnement aux dates et heures prescrites. Ces éléments sont stockés en mémoire du serveur interrogeable à volonté par l'usager qui peut ainsi connaître en permanence l'état du paiement de son stationnement.
Le paramètre "précédente sélection" permet à l'usager de conserver les paramètres sélectionnés lors de la précédente opération pour effectuer une relance de décompte.
Nota : dans le cas d'un téléphone comportant un système de locaUsation les paramètres "code viUe" et "code tarifaire" sont supprimés.
La sélection de l'option "prochaine plage horaire" assure un lancement automatique d'opération dès le début de la prochaine plage horaire payante : le lendemain pour une programmation à l'issue de la plage horaire payante la veille ou en début de semaine (lundi) pour une programmation effectuée en fin de plage horaire payante du dernier jour "ouvrable" suivant les dispositions municipales.
Une mention d'information " STATIONNEMENT AUTORISE JUSQU'A XX:00 (heure de début de plage payante plus durée maximale autorisée) LE (date), VILLE, COULEUR TARIFAIRE ou TARIF HORAIRE", témoignant du bon enregistrement de l'instruction, est portée alors à l'écran (ou communiquée vocalement) du téléphone portable de l'usager ou du navigateur situé dans le véhicule.
Cette disposition est particuUèrement avantageuse pour les usagers qui pourront programmer à distance, dans les limites des autorisations municipales qui leur seront immédiatement rappelées par le serveur en cas de non-compatibiUté, le stationnement de leur véhicule pendant leur absence.
Le serveur central gère, conformément aux dispositions de chaque municipaUté, les journées "ouvrables" au stationnement payant ainsi que les jours fériés.
Alarme automatique de fin de stationnement (planche 6/24 & 10/24).
Le menu de stationnement adressé par le serveur central suivant l'invention comporte un sous- menu (46) permettant la programmation d'un signal d'alerte destiné à prévenir l'usager de l'imminence de la fin de sa période de stationnement autorisé.
Ce sous-menu comporte plusieurs options de consigne, par exemple cinq, dix, quinze minutes... qui correspondent à des durées précédent la fin de stationnement autorisé, le serveur émettant alors un signal au téléphone portable de l'utilisateur afin de l'informer de la proximité de l'heure limite de stationnement autorisé. L'information (mention du type "ATTENTION FIN PARKING DANS XX MINUTES" ou autre signal du type vocal, voyant lumineux, icône, sonnerie...) est alors diffusée vocalement ou à l'écran par le téléphone portable.
Les paramètres de cette fonction (type de signal, temps avant expiration) sont donc programmables à volonté par l'usager au niveau du serveur sur simple instruction, gérée depuis le sous- menu ou sur sollicitation vocale du serveur (PI. 10/24). Ainsi, lors d'une demande de stationnement, le serveur propose l'option de signal d'alerte et d'en définir sa durée de consigne soit vocalement (pi. 11 & 12/24) soit par sélection à un écran téléchargé (pl.24/24), soit par sélection de touches s'organisant comme suit (pi. 13 & 14/24) : - alarme à 5 minutes (avant heure Umite de stationnement) : touche 1, alarme à 10 minutes (avant heure limite de stationnement) : touche 2, alarme à 15 minutes (avant heure Umite de stationnement) : touche 3, alarme à x minutes (avant heure Umite de stationnement) : touche Y, abandon tapez Z.
CONTROLE DU PAIEMENT DU STATIONNEMENT (PLANCHE 7/24)
L'interrogation du serveur central par les agents de surveiUance leur permet de vérifier la régularité du stationnement par la connaissance des paramètres du paiement d'un véhicule.
Modes d'interrogation (planche 7/24).
A cette fin, les agents pourront interroger le serveur par téléphome mobile en lui produisant une référence du véhicule.
Cette référence pourra être soit : composée (numéro (12) minéralogique, d'autocollant de pare-brise, de marqueur radiofréquence) directement au clavier alphanumérique d'un téléphone spécifique portable, annoncée vocalement (préférentieUement la plaque minéralogique) en clair, téléphoniquement via un portable ou assimilé, à un serveur doté d'une capacité de reconnaissance vocale ou d'opérateurs téléphoniques, lue à distance dans la mémoire d'un marqueur (13) électronique, présent sur le véhicule, via un interrogateur (11) doté d'un lecteur sans contact et d'une Ugne de communication hertzienne privilégiée avec le serveur.
Dans ce dernier cas, le marqueur à lecture sans contact est un microprocesseur avantageusement pourvu d'une antenne radio permettant de dialoguer avec un interrogateur pourvu d'un lecteur/inscripteur par voie hertzienne sans contact. La mémoire de ce microprocesseur est, excepté un code identitaire ineffaçable, avantageusement réinscriptible afin de permettre, outre l'enregistrement de données relatives à un contrôle de stationnement, une multitude d'appUcations : mémorisation de données relatives à l'entretien du véhicule, échéances de primes d'assurance, etc.
Nota : l'utiUsation frauduleuse d'un marqueur par autrui ne présente aucun intérêt puisque à chaque interrogation d'un véhicule le serveur adresse dès réception du code du marqueur radiofréquence ou du numéro d'autocollant de pare-brise l'immatriculation dudit véhicule que le contrôleur compare immédiatement avec celui présent sur les plaques d'immatriculation, Aucun vol par effraction des véhicules n'est donc à craindre.
Les moyens et modes de contrôle.
Les moyens de contrôle du paiement du stationnement sont constitués d'interrogateurs (11), à disposition des agents (10) de surveillance, dotés de moyens d'émission et réception hertzienne privilégiés avec le serveur, notamment de téléphonie mobile, de lecture, d'écriture et d'enregistrement d'informations dans une puce radiofréquence, et comportent à cet effet :
- une tête de lecture et d'écriture dans la mémoire d'un marqueur électronique interrogeable sans contact,
- des moyens de sélection du numéro d'agent, du géocode, du nom de rue et du numéro d'adresse (15) du lieu de contrôle,
- suivant le cas des moyens (19) de locaUsation automatique. En fonctionnement normal le serveur central adresse (WAP GPRS...) à l'interrogateur un menu comportant la sélection des paramètres du contrôle, à savoir : le code numérique de l'interrogateur, le code numérique de l'agent utiUsateur, - le nom de ville ou le géocode du lieu de contrôle, le nom de la rue, le numéro d'adresse d'un contrôle
Ce menu comporte des sous-menus destinés à enregistrer les paramètres d'une verbaUsation.
La position de contrôle est transmise soit vocalement (nom de ville et rue, numéro d'adresse) à un serveur à reconnaissance vocale, soit par sélection manuelle de paramètres comprenant le géocode, le nom de rue et le numéro d'adresse du lieu de stationnement inspecté ou bien automatiquement lors du contrôle si l'interrogateur est pourvu d'un système de locaUsation type GPS.
L'apposition de puces RF sur les horodateurs ou bornes de signalisation des zones tarifaires.
Un autre mode de positionnement peut avantageusement être constitué par la lecture des informations (code d'identification, type, modèle, nom de ville, rue et numéro d'adresse ou coordonnées de la position, ...) de puces radio-fréquence apposées sur les horodateurs ou bornes de signaUsation matériaUsant les zones tarifaires de stationnement.
Cette disposition présente l'avantage, dans le cas d'horodateurs, de pouvoir communiquer en temps réel leur état de fonctionnement, soit sous forme de diagnostic technique si la puce RF est en relation avec le système de gestion, ou plus simplement d'alerte des services compétents dès la constatation par l'agent de contrôle d'une défaillance.
La bibliothèque des noms de rues.
Le fichier des noms de rues de chaque municipalité est géré en mémoire du serveur central et consultable via une commande spécifique (15) (par exemple un basculeur avant/arrière) de l'interrogateur assurant le défilement, par ordre alphabétique et à vitesse variable, des nom des rues de la municipaUté concernée à l'écran de l'interrogateur.
Désignation de l'adresse.
Le numéro de l'immeuble le plus proche devant lequel est effectué un contrôle est sélectionné à l'aide d'un clavier numérique (15) et sa vaUdation par l'agent assure sa prise en compte par les moyens d'adressage de l'interrogateur qui l'envoie au serveur avec les autres paramètres du contrôle. Cette disposition est destinée à l'enregistrement automatique des amendes.
La position de contrôle de l'interrogateur peut être obtenue par aiUeurs automatiquement via un dispositif de locaUsation intégré (GPS...) ou de locaUsation de l'émission via le maiUage d'un réseau de télécommunication sous réserve d'être suffisamment précise. En fonction des dispositions légales des municipalités, la position obtenue par la lecture du marqueur RF d'un horodateur ou borne matérialisant une zone de stationnement pourra être directement communiquée au serveur central.
Interrogateur à lecteur de marqueur radiofréquence.
Lors d'une interrogation de marqueur (13) radiofréquence de véhicule, l'interrogateur (11) enregistre la référence contenue dans la mémoire du marqueur et inscrit les éléments relatifs à son passage (numéro d'agent et d'interrogateur, date et heure)
Cette référence est alors immédiatement adressée au serveur, concomitamment avec un identifiant propre de l'interrogateur et un code de l'agent détenteur, abondé des coordonnées (GPS...) ou de la référence du Ueu de stationnement (municipaUté, rue, numéro) préalablement sélectionnés à l'écran de l'interrogateur par ledit agent ou de la position de l'horodateur/borne de signaUsation préalablement interrogée.
Dans le cas d'option de positionnement par lecture du marqueur RF d'un horodateur ou borne de signaUsation, l'interrogateur adresse lors de chaque contrôle les coordonnées (numériques, nom de rue et n° de bâtiment) de la position caractéristique de l'horodateur ou borne matériaUsant une zone de stationnement correspondant à la dernière lecture/interrogation.
Preuve du contrôle.
La fonction Interrogation coordonne les moyens de calcul, d'adressage et d'écriture d'un interrogateur (13) afin d'inscrire, lors d'un contrôle, les paramètres caractéristiques suivants: numéro d'agent, - numéro d'interrogateur, date et heure, viUe, rue et adresse, coordonnées de position (rue & numéro du bâtiment le plus proche, position GPS, référence RF horodateur/borne de signaUsation ), - numéro (ou référence) d'infraction (suivant le cas), dans la mémoire réinscriptible d'un marqueur électronique de véhicule. L'effacement de la référence ou de l'ensemble des paramètres d'un P.V. en mémoire d'un marqueur s'effectue sur une instruction issue du serveur et transmise par l'interrogateur. Cette instruction correspond à l'enregistrement du paiement du P. V. par le serveur.
Rôle du serveur central.
A réception des informations relatives à un contrôle, le serveur central (100) authentifie l'appel de l'interrogateur (via son code d'identification ou le numéro de ligne téléphonique) et vérifie la régularité du stationnement ou état de paiement du véhicule désigné.
A cette fin, ses moyens de calcul (103) et de mémorisation (101), dès la réception des données émises par un interrogateur, enregistrent ces données (référence marqueur/numéro d'immatriculation du véhicule, identifiant/numéro de l'interrogateur et de l'agent, nom de viïle ou code municipal et nom de rue, coordonnées de position) et effectuent le rapprochement avec ceUes (102) (tables de référence/numéro d'immatriculation du véhicule, code municipal et code tarifaire, cartes municipales tarifaires numérisées) relatives à l'état de paiement du stationnement du véhicule correspondant et adressent à l'interrogateur les éléments y afférents, à savoir : type de véhicule, immatriculation du véhicule, ville de paiement désignée (si effectif), - couleur tarifaire sélectionnée (si effectif), date et heure de début de paiement (si effectif), date et heure de fin de paiement de la dernière transaction (si effectif).
L'interrogation du serveur après un arrêt de décompte consécutif à un dépassement de la durée maximale autorisée se solde natureUement par une réponse attestant de l'état de non-paiement avec la date et l'heure de fin du dernier paiement.
Les contrôles peuvent, sous réserve de mise en relation du serveur central avec les banques de données des forces de police, compagnies d'assurances... être l'occasion de vérifications multiples et simultanées. Ainsi, par exemple, l'interrogation du marqueur radio-fréquence d'un véhicule permettra de connaître l'historique dudit véhicule (propriétaire, véhicule volé...).
Moyens de verbalisation. Lors d'un contrôle, les moyens d'enregistrement (101) et de calcul (103) du serveur vérifient la régularité du stationnement du véhicule ainsi que dans les tables suivantes : table de validité/péremption d'assurance automobile, table d'acquittement de vignette automobile, - table de validité/péremption des contrôles techniques d'automobiles, table des autorisations de stationnement résidentiel, table de conformité des véhicules avec toute norme, la conformité dudit véhicule et communiquent les infractions audit interrogateur (cUgnotement, alarme sonore, icône...) ainsi qu'une séquence proposant l'enregistrement d'une amende avec les éléments suivants : numéro (ou référence) de l'amende, ville, référence véhicule (numéro minéralogique, type), - date & heure,
Ueu (rue & numéro du bâtiment le plus proche, position GPS, référence marqueur RF horodateur/borne de signaUsation ), numéro de l'interrogateur, numéro de l'agent, - motif (absence de paiement...), montant. puis communique, vocalement ou par message, les éléments de cette infraction au portable de l'usager.
L'agent entre alors, à l'aide du clavier numérique (15) de l'interrogateur (ou par communication vocale), le numéro du bâtiment (ou habitation) le plus proche du véhicule verbaUsé et le communique au serveur puis enregistre la référence ou les paramètres du P.V. en mémoire de la puce (marqueur) du véhicule.
Dans le cas où l'interrogateur comporte un système de localisation (19) ce sont les coordonnées de la position de l'interrogateur au moment du contrôle qui sont alors émises au serveur pour traitement, via les cartes numérisées des viUes, et enregistrement de la position municipale (viUe, rue, adresse) de contrôle.
Si l'option de positionnement par lecture du marqueur RF des horodateurs/bornes de signaUsation a été retenue, les références lues sont transmises au serveur pour traitement soit par interprétation directe des coordonnées contenues dans la puce soit par rapprochement de la référence de la borne avec ses coordonnées contenues dans les tables idoines du serveur.
Cette disposition affranchit l'agent de la lente rédaction du P.V. qui est alors mémorisé par les moyens d'enregistrement du serveur central. Un simple carton imprimé, comportant le numéro (ou référence) de l'agent verbaUsateur, posé sur le pare-brise, suffit à informer l'usager de sa verbalisation dès son retour à son véhicule (s'il devait ne pas recevoir l'appel d'information émis par le serveur).
Verbalisation automatique.
Lors d'un contrôle de véhicule avec un interrogateur comportant un système de localisation automatique (GPS, triangulation...) et sous réserve d'une précision suffisante (métrique), les moyens d'emegistrement (101) et de calcul (103) du serveur central enregistrent les coordonnées de position transmises et les rapprochent des cartes (102) municipales tarifaires numérisées pour en déduire l'état de conformité du lieu de contrôle avec les coordonnées de lieux réservés au stationnement.
Dans le cas où la position de contrôle ne correspond pas à une aire référencée de stationnement, le serveur central adresse alors immédiatement un signal d'alerte (vocal, sonnerie, affichage écran...) à l'interrogateur avec déclenchement d'une séquence proposant soit l'émission d'un signal d'appel (d'information) au portable de l'usager (afin qu'il dégage son véhicule dans les meiUeurs délais), soit la mise en relation avec la fourrière la plus proche, soit l'enregistrement d'une amende (stationnement non autorisé) non exclusive des deux options précédentes. Paiement du stationnement.
Le paiement du stationnement peut s'effectuer suivant deux principes :
- pré-paiement par tout vecteur à discrétion de l'usager (chèque, virement Internet, coupon, carte à pré-paiement avec numéro de code à gratter, carte bancaire, carte porte-monnaie électronique, téléphone, terminaux de paiement, automates...) lui permettant d'alimenter son compte particuUer "stationnement" géré au niveau du serveur central de l'exploitant,
- facturation périodique (mensuelle) par l'exploitant via, éventuellement, la facturation de services connexes (exemple : facture téléphonique mensueUe).
Nota : la présente invention ayant la particularité de pouvoir être activée téléphoniquement, le pré-paiement pourra facilement être effectué par téléphone et carte bancaire : l'usager sélectionne la fonction crédit de l'application objet de l'invention et suit (suivant le cas) soit les indications du serveur vocal, soit celles présentées à l'écran de son portable : la composition du numéro de carte de crédit sur le clavier suivi d'une validation (précédée d'un éventuel code) assurera le transfert de crédit.
Télépaiement des amendes.
Nous avons vu que le principe de l'invention conduisait à une grande simplification de la fonction verbaUsation. Cette simplification peut facilement être étendue au recouvrement automatique des amendes dont le montant peut alors immédiatement être acquitté soit par déduction du compte stationnement créditeur de l'usager soit par carte bancaire.
A cet effet, les moyens de calcul (103) et d'adressage du serveur envoient au téléphone portable de l'usager concerné un signal d'information (alarme sonore, message vocal, icône...) relatif à l'enregistrement d'un procès verbal d'infraction. Sur simple interrogation de la part de l'usager, le serveur lui adresse (à l'écran ou en vocal) les éléments relatifs à ladite infraction et assure, sur ordre de télépaiement via son mobile, le débit du montant de l'amende du compte de l'usager ou de sa carte bancaire au profit de celui de l'organisme concerné.
Un reçu pourra facilement être généré par le serveur et adressé à l'usager.
Télépaiement et contrôles de services connexes Le système suivant l'invention permet le traitement de services connexes au monde de l'automobile comme le télépaiement et l'enregistrement des vignettes, des assurances automobiles, des contrôles techniques de véhicules, la tenue de tout registre de conformité des véhicules avec toute norme (technique, anti-poUution...) ainsi que le contrôle des autorisations municipales de stationnement résidentiel. Le télépaiement par débit du compte d'un usager procurera une réeUe souplesse de gestion aux administrations et fournisseurs de services qui seront déchargés de la collecte des cotisations et taxes. En effet, le serveur central assurera le virement automatique des sommes collectées sur les comptes correspondants.
A cet effet, les moyens de calcul (103) et de mémorisation (101) du serveur sont mis en relation avec les serveurs des différents prestataires de services (directions des services fiscaux, assureurs, centres de contrôle technique, fourrières...) afin de construire et archiver les tables suivantes : vaUdité/péremption d'assurance automobile, acquittement de vignette automobile, - validité des contrôles techniques d'automobiles, autorisations de stationnement résidentiel, mise en fourrière, conformité des véhicules avec toute norme. Contrôle de conformité des véhicules avec la législation
L'agent de surveillance est informé, lors d'un contrôle de stationnement, de toute absence de conformité du véhicule avec les dispositions légales.
A cet effet, les moyens d'enregistrement (101) et de calcul (103) du serveur central vérifient l'état (paiement, non-paiement, conformité, non-conformité....) de la référence du véhicule contrôlé dans les tables susnommées et adresse, le cas échéant, un signal d'alerte (vocal, sonore, affichage écran...) à l'interrogateur de l'agent en spécifiant le motif de l'infraction (assurance périmée, vignette non acquittée, contrôle technique périmé...) ainsi qu'une séquence proposant soit l'émission d'un signal de rappel (d'information) au portable de l'usager, soit l'enregistrement d'une amende.
Suivi de l'activité des agents de contrôle.
L'enregistrement, par le serveur central, de toutes les interrogations et verbaUsations afférentes permettra aux responsables municipaux de disposer, via le réseau Extranet de l'exploitant du système, d'un indicateur de la quaUté du travail de leurs contrôleurs.
Un menu spécifique, à accès verrouiUé par code, conditionnera l'accès aux données statistiques (nombre de véhicules contrôlés par heure et par agent, nombre de verbaUsation par agent, heures effectives de contrôle....) relatives à la mission de surveillance desdits agents. Leur position, élaborée par les moyens de calcul du serveur pourra facilement être présentée, en temps réel, à l'écran du pupitre de contrôle, comportant une représentation cartographique de la zone contrôlée, du responsable municipal concerné. Cette capacité de suivi met à la disposition des municipaUtés un outil particuUèrement adapté à l'optimisation de la gestion du stationnement.
Le serveur central.
Le serveur central est caractérisé en ce que ses moyens de mémorisation (102) contiennent :
- les cartes numérisées des viUes adhérentes enrichies de leurs zones tarifaires (cartes tarifaires numérisées), - la table de correspondance des codes municipaux (géocodes) avec les noms des municipaUtés,
- la table des noms des rues des municipaUtés,
- la table des numéros d'ordre des enregistrements des véhicules de chaque usager,
- la table de correspondance des couleurs tarifaires avec les tarifs horaires et durées maximales de stationnement autorisé associées pour chaque municipaUté, - la table des autorisations de relance d'opérations de stationnement,
- la table des durées de consigne avant autorisation de relance d'opération de stationnement,
- la table de correspondance des géocodes avec les adresses bancaires des municipaUtés,
- la table de correspondance entre les références des marqueurs radiofréquence de véhicules avec les numéros minéralogiques (carte grise) correspondants, - la table de correspondance entre les numéros des autocollants de pare-brise avec les numéros minéralogiques (carte grise) correspondants,
- la table de correspondance des numéros de téléphone des usagers avec celle des numéros d'autocollants et/ou numéros minéralogiques des véhicules enregistrés,
- la table de correspondance des numéros de téléphone des véhicules équipés d'une ligne téléphonique avec celle des numéros d'autocoUants et/ou numéros minéralogiques des véhicules enregistrés,
- la table de correspondance des numéros d'immatriculation, d'autocollant et de marqueurs de véhicules avec l'identité des usagers et des comptes de pré-paiement,
- la table de correspondance des références des marqueurs RF des horodateurs ou bornes de signaUsation avec les géocodes et cordonnées de position,
- la table des codes de référencement des interrogateurs,
- la table des numéros avec l'identité des agents utiUsant les interrogateurs,
- la table de validité/péremption d'assurance automobile,
- la table des attestations de paiement de vignette automobile, - la table des attestations de validité des contrôles techniques d'automobiles,
- la table des autorisations de stationnement résidentiel,
- la table de conformité des véhicules avec toute norme.
U assure également les fonctions suivantes :
- gestion des fichiers (identité, adresse, numéro de téléphone, carte grise des véhicules...) et des comptes des particuliers,
- gestion des opérations de pré-paiement et des décomptes associés, - gestion de la table des géocodes nationaux et mondiaux,
- gestion de la table des codes des parkings en ouvrage et de toute zone de stationnement,
- gestion de la table des codes des marqueurs RF des horodateurs ou bornes de signalisation, - gestion des codes tarifaires, des tarifs horaires et durées maximales autorisées associées,
- gestion de la mémorisation numérique des zones tarifaires de toutes les municipaUtés adhérentes,
- gestion de la mémoire des codes tarifaires associés aux rues des municipaUtés, - gestion et mise à jour des politiques tarifaires de chaque municipaUté en temps réel et sur simple instruction des maires ou responsables municipaux,
- gestion des opérations particulières de stationnement déclenchées par les municipaUtés (fêtes, événements particuliers...) - gestion des applications marketing (crédit gagné, points...),
- authentification des correspondants (utiUsateurs...), - gestion des numéros des marqueurs (puces) sans contact et de leur numéro minéralogique correspondant,
- gestion des numéros des Ugnes hertziennes équipant les véhicules et de leur correspondance avec les numéros minéralogiques ou de marqueurs,
- gestion de la table des codes de référencement des interrogateurs, - gestion des opérations de compensation avec les serveurs correspondant à l'international,
- gestion de tous les signaux à destination des téléphones et appareils individuels : alerte fin de stationnement, fin de crédit...
- gestion de tous les décomptes de crédit de stationnement, - gestion de la facturation utiUsateurs,
- gestion des factures "flash" de preuve juridique,
- gestion de tous les transferts de données avec les serveurs des opérateurs téléphoniques,
- gestion des enregistrements de toutes les interrogations (contrôles) et verbaUsations, - gestion des statistiques de stationnement de toutes les municipalités,
- gestion des attributions de paiements sécurisés au profit des municipaUtés,
- gestion des accès privilégiés des interrogateurs des agents de surveUlance,
- gestion du suivi du contrôle des agents de surveillance (nombre de véhicules contrôlés par agent, durée des vacations de contrôle...), - gestion des P.V. ou amendes (numéros, motifs, montants...) et de leurs paiements,
- gestion des paiements des assurances automobile et enregistrement dans la table des attestations correspondantes,
- gestion des paiements des vignettes automobiles et enregistrement dans la table des attestations correspondantes, - gestion et enregistrements des contrôles techniques des véhicules et enregistrement dans la table correspondante,
- gestion et enregistrement des autorisations de stationnement résidentiel et enregistrement dans la table correspondante,
- gestion et enregistrement de tout élément de conformité d'un véhicule avec une norme dans la table correspondante,
- gestion des signaux d'alerte en cas de non-conformité d'un véhicule lors d'un contrôle,
- gestion des accès Internet des adhérents,
- gestion des accès Extranet des municipaUtés adhérentes, - gestion des accès Intranet de l'exploitant,
- gestion de toute opération nécessaire au fonctionnement de l'invention.
Lecture du crédit restant. Au début et à l'issue de chaque opération de stationnement, le serveur communique le total du crédit disponible en cas d'option pré-paiement. L'information est soit reçue vocalement par l'usager, soit affichée à l'écran de son téléphone portable.
Dispositif d'alerte de fin de crédit.
Un lancement de décompte n'est possible que si le serveur central l'autorise, et ce, en vertu d'un crédit de stationnement suffisant- au compte de l'utilisateur en cas d'option pré-paiement comme de tout autre accord de facturation.
Dès que le crédit restant atteint un seiùl déterminé, le serveur central adresse au téléphone portable de l'usager un signal (vocal ou mention clignotante «CREDIT» à l'écran) d'invitation à créditer son compte.
Les opérations de stationnement sont encore possibles dans la Umite d'une durée correspondant au montant du crédit restant et pour les conditions (code viUe & couleur tarifaire) sélectionnées.
Epuisement de crédit.
Si, dans le cadre d'un pré-paiement, aucune opération de crédit (38) n'est intervenue entre l'apparition du signal d'invitation au crédit et la fin de ce dernier, le serveur central interdit toute opération et adresse une mention du type : "OPERATION IMPOSSIBLE - CREDIT EPUISE - RECHARGEZ
VOTRE COMPTE" vocalement ou à l'écran du téléphone lors de chaque tentative de lancement de décompte.
Lecture de la dépense de stationnement.
L'utiUsateur pourra consulter, après sélection du sous-menu "BUDGET" (41) à l'écran de son téléphone ou demande exprimée vocalement (CONSULTER LE COMPTE) (pi. 17/24), sa dépense de stationnement cumulée et mémorisée sur la période de son choix (annuelle, mensuelle....). Cette disposition est de nature à favoriser la diffusion de l'invention en offrant l'opportunité aux utilisateurs de maîtriser leur budget de stationnement. Les protections contre l'usage abusif
Le principe de gestion du stationnement suivant l'invention n'est pas susceptible de contrefaçon, la tentation, supposant une certaine naïveté de la part de contrevenants, de voler un marqueur radiofréquence et l'autocoUant de pare-brise dans l'illusoire espoir d'imputer les immanquables infractions à son propriétaire, ne saurait être fondée.
En effet, la mémoire de cette puce contient un identifiant du véhicule que le serveur rapproche immédiatement du numéro minéralogique auquel eUe correspond et communique à l'interrogateur de l'agent contrôleur.
Ce dernier vérifie alors la correspondance entre le numéro minéralogique du véhicule et celui affiché à l'écran de son interrogateur (11).
Le contrôle assuré par les agents de surveillance est susceptible d'un large intérêt auprès des forces de l'ordre. En effet, grâce à un couplage du serveur de l'exploitant avec le fichier central des services de police, celles-ci disposeront d'une aide précieuse au repérage de véhicules volé ou suspects. L'établissement de preuve juridique.
L'élaboration d'une preuve juridique transactionnelle, tant au bénéfice des usagers que des pouvoirs pubUcs, pouvant être produite instantanément devant un Tribunal lors de toute contestation juridique est d'une importance capitale. A cet effet, afin de garantir la disponibiUté d'une preuve écrite du paiement de son stationnement, tout utilisateur pourra se faire adresser, sur contact direct via son téléphone portable, Minitel, Internet... avec le serveur de l'exploitant et dans les meiUeurs délais, un document attestant du paiement effectif d'une opération. La sélection de la sous-fonction idoine (45) à l'écran du portable ou une demande exprimée vocalement « NOTE de FRAIS, PREUVE JURIDIQUE, FACTURE ...» formulera la requête. L'usager pourra aussi indiquer sur le P.V son numéro d'accréditation ou simplement mentionner son paiement effectif du stationnement via le système suivant l'invention, aux services de police compétents qui procéderont, à l'aide de ce numéro d'accréditation ou bien par simple composition du numéro minéralogique du véhicule, à l'interrogation du serveur central.
Cette disposition permettra de vérifier le fondement d'une contestation et notamment de garantir tout utilisateur contre un risque quelconque d'erreur de contrôle.
Rappelons que la fonction Interrogation coordonne les moyens de calcul, d'adressage et d'écriture d'un interrogateur (13) afin d'inscrire, lors d'un contrôle, les paramètres caractéristiques suivants: numéro d'agent, - numéro d'interrogateur, date et heure, vflle, rue et adresse, coordonnées de position (rue & numéro du bâtiment le plus proche, position GPS, référence RF horodateur/borne de signaUsation ), - numéro (ou référence) d'infraction (suivant le cas),
dans la mémoire réinscriptible d'un marqueur électronique de véhicule. L'effacement de la référence ou de l'ensemble des paramètres d'un P.V en mémoire d'un marqueur s'effectue sur une instruction issue du serveur et transmise par l'interrogateur. Cette instruction correspond à l'enregistrement du paiement du P. V. par le serveur.
Le dépouillement de la mémoire de la puce, via un simple interrogateur, permet d'établir tous les paramètres nécessaires en cas de contestation. Afin de faciUter la production immédiate d'une preuve juridique transactionnelle et de désamorcer toute veUéité de contestation, le serveur enregistre l'historique de toutes les transactions afin de restituer les paramètres de toute opération.
A cet effet, la sélection de la sous-fonction idoine (34) au menu du téléphone ou la requête vocale « PREUVE JURIDIQUE, FACTURE, NOTE de FRAIS, INFRACTION, VERBALISATION, P.V. » (pi. 19 à 24) lance l'interrogation du serveur central qui répond en fournissant les éléments suivants relatifs à une opération de stationnement : référence du véhicule (numéro minéralogique, type), code municipal sélectionné, - couleur tarifaire sélectionnée, heure de début et fin de stationnement, référence de l'agent contrôleur (suivant le cas), référence de l'interrogateur (suivant le cas), heure, date et lieu (ville, rue et numéro de bâtiment) d'un contrôle (suivant de cas) et numéro (ou référence) d'une amende (suivant le cas), montant et motif.
Ces informations sont communiquées vocalement ou à l'écran du portable par le serveur.
Statistiques comportementales
La présente invention permet, grâce au calculateur du serveur central de l'exploitant, d'effectuer une restitution statistique comportementale du stationnement des usagers.
Cette détermination est de première importance pour les municipalités qui pratiquent à ce jour une gestion erratique de leur stationnement fondée sur le dépouiUement des listings d'horodateurs urbains. En effet, ces listings ne restituent que l'enregistrement d'une succession de paiements par pièce ou carte sans qu'il soit possible de connaître la durée réeUe du stationnement associé à chaque paiement.
En revanche, l'enregistrement par le serveur central de toutes les opérations de stationnement ainsi que des contrôles permet de déterminer précisément les paramètres du stationnement par ville, par rue et par couleur tarifaire :
- taux de rotation,
- durée moyenne effective,
- taux de paiement effectif,
- fréquence, - variation saisonnière,
- rendement...
La connaissance de la position de chaque véhicule lors d'un stationnement conduira à des statistiques particuUèrement précises. En cas d'absence de coordonnées de position d'un véhicule en stationnement, le serveur central effectue le rapprochement, lors de chaque interrogation par les agents de contrôle, de l'information de position (nom de rue ou coordonnées) des véhicules contrôlés avec l'état de leur paiement. Une programmation adaptée des rondes de contrôle permettra de disposer, par compilation des informations reçues, de statistiques géocitadines précises par rue.
Ces éléments statistiques présentent la particularité de dépendre directement de la poUtique tarifaire (et donc du couple tarif horaire/durée maximale), permettant d'effectuer une régulation plus fine du stationnement par un choix judicieux d'implantation des zones tarifaires.
L'impact sur l'usager du binôme coût horaire/durée maximale, matériaUsé par une couleur, est alors directement mesuré par le pouvoir statistique de l'invention.
Développements futurs
Le principe de stationnement universel suivant l'invention ouvre la voie a de nombreuses améUorations en matière de gestion. Ainsi la généralisation d'emploi des marqueurs radiofréquence sur les pare-brise des véhicules et des systèmes de navigation (couplée à une ligne hertzienne) permettrait de connaître, en temps réel, le taux d'occupation et de rotation des places de stationnement de chaque municipaUté et de procéder à des réservations gérées par le calculateur du serveur central avec attribution automatique d'un emplacement dès que le véhicule bénéficiaire est reporté dans un certain rayon de sa destination.
MobiUté urbaine et fluidité de circulation tireront un large bénéfice des avantages de l'invention.
Les municipalités bénéficieront aussi de l'économie de frais de surveillance résultant de la gestion en temps réel de l'occupation des parcs (voirie et ouvrage) et de la connaissance de la position des véhicules. En effet, ce principe permettra d'identifier les véhicules en infraction et d'adapter la pénalisation à la meilleure rotation du stationnement.
Ainsi, par exemple, un coût plus élevé, voire progressif pourra être appliqué en cas de dépassement du temps maximal et être immédiatement imputé au compte de l'utiUsateur. La problématique du recouvrement des amendes serait encore largement simpUfiée.
Le stationnement moderne des véhicules serait largement bénéficiaire avec, notamment :
- le paiement automatique et au temps passé du stationnement, - l'avertissement systématique des usagers, via leur téléphone portable, de la fin prochaine de la durée maximale autorisée de stationnement,
- la mise en vigueur d'une progression tarifaire dissuasive dès le dépassement de la durée maximale autorisée (remplaçant toute poUtique de verbahsation automatique susceptible de rapide impopularité), - l'accès automatique à des zones réservées : résidentieUes
Enfin le couplage avec d'autres applications consolidera l'intérêt des usagers pour l'invention :
- alerte automatique auprès du serveur central en cas d'accident,
- alerte automatique du propriétaire en cas de vol sur constatation d'une mise en route ou d'un déplacement du véhicule non consécutif à la composition d'un code d'accès ou une identification biométrique entraînant un appel au serveur central qui émet à son tour un appel sur le portable du propriétaire, - paiement, par carte bancaire ou ordre de virement authentifié, de services additionnels (vignette auto, assurance, contrôle technique, réservations, péages d'autoroutes...).
- alerte à la péremption : contrôle technique, vignette auto, assurance...
- veille technique : rappel de véhicules sur demande des constructeurs... Nota : La garantie de l'anonymat du citoyen est préservée par la détention confidentielle de l'annuaire de correspondance des références des numéros minéralogiques ou des marqueurs sans contact avec l'identité de leurs propriétaires. L'externalisation sous secret du service facturation (seul habiUté à connaître l'annuaire) garantira la préservation de l'anonymat du citoyen. Une levée automatique de cette barrière pourra être instaurée en cas de vol ou d'accident du véhicule afin de faciliter l'intervention des services concernés.
La présente invention assure, grâce à son universaUté d'emploi, une véritable prise en charge et une optimisation de la gestion du stationnement, apportant la plus grande rentabiUté au profit des municipalités pour le compte desqueUes elle métamoφhose la taxe du stationnement en un véritable service pour le citoyen. Cette invention s'appUque également au marché du contrôle d'accès où la communication, via un téléphone portable, d'un code numérique identifiant un accès à un serveur central déclenche, après authentification de l'appelant, la manœuvre d'ouverture ou fermeture dudit accès.