Vitre de fenêtre avec des lamelles
L'invention se rapporte à une vitre de fenêtre avec des lamelles, en particulier avec des lamelles mobiles, présentant les caractéristiques du préambule de la revendication 1. De telles vitres de fenêtre sont connues sous de multiples formes de réalisation. D'une part, il est par exemple possible de placer devant une vitre de fenêtre en verre ou en matière synthétique une jalousie à lamelles, qui est fixée au châssis de la fenêtre ou au linteau de la fenêtre, et cela permet d'atténuer selon les besoins la lumière incidente à travers la fenêtre par un réglage de l'angle d'orientation des lamelles par rapport à la surface de la fenêtre. On connaît également des vitrages de fenêtre isolants, qui sont constitués d'au moins deux vitres transparentes en verre et/ou en matière synthétique et d'un cadre d'écartement assemblant celles-ci solidement l'une à l'autre sur leur pourtour, et dans lesquels un groupe de lamelles mobiles est disposé dans l'espace intérieur entre les deux vitres (par exemple EP 345 007 Bl) . Les mouvements des lamelles, aussi bien un simple changement de l'angle d'orientation dans le cas de lamelles non réglables en hauteur qu'un abaissement ou un relèvement de la jalousie tout entière, peuvent être commandés aussi bien à la main que par un moteur électrique. Les lamelles prévues dans l'espace intérieur d'un vitrage isolant sont régulièrement fixées ou bien à la traverse supérieure du cadre d'écartement et/ou bien aux deux montants verticaux de celui-ci. Le problème à la base de l'invention est de procurer une autre vitre de fenêtre avec des lamelles en particulier mobiles. Conformément à l'invention, ce problème est résolu par les caractéristiques de la revendication 1. Les
caractéristiques des revendications dépendantes présentent des formes de réalisation avantageuses de cette invention. Au sens de la description de cette invention, une vitre de fenêtre ne signifie pas seulement une vitre de verre, mais aussi une vitre de matière synthétique; en outre, il importe peu que celle-ci soit clairement transparente, teintée, mate ou pourvue d'une structure en relief . On a jusqu'à présent considéré les lamelles/les jalousies comme une unité indépendante de la vitre de fenêtre, ou bien on est parti du fait que la surface lisse de la vitre n'était pas apte à porter de telles lamelles. Avec une fixation des lamelles directement ou indirectement sur la surface de la vitre de fenêtre elle- même, l'invention ouvre une tout autre voie vers la solution. Avec tout un choix de moyens de fixation selon l'invention, ceci est possible pour un coût modéré. Naturellement, ces lamelles peuvent certes être réglables en un mouvement pivotant et sont dès lors aptes à former un écran, mais cependant pas en translation. Les vitrages isolants modernes présentent souvent sur leur face de vitre interne des revêtements d'isolation thermique transparents pour la lumière visible et réfléchissant les infrarouges, qui abaissent le coefficient de transmission thermique ("valeur k") du vitrage isolant. Ce sont essentiellement des revêtements avec une faible résistance aux éraflures qui conviennent à cet effet. Ceux-ci sont déjà éraflés et dès lors détruits pour une faible sollicitation mécanique. Si l'on incorpore des lamelles dans de tels vitrages isolants, lamelles qui sont disposées sur desdites échelles au sein de l'espace intérieur entre deux vitres, on doit alors veiller soigneusement à ce que les lamelles ne viennent pas en contact avec le revêtement lors de leurs mouvements. Des solutions de ce problème sont discutées par exemple dans le document WO 02/14642 Al. Avec la fixation des lamelles conformément à l'invention, on remédie très simplement au problème
précité. Ces lamelles ne peuvent pas exécuter de mouvements de translation relatifs par rapport à la surface qui les porte et, par rapport à une vitre située à une distance définie par rapport à leurs extrémités libres, elles sont positionnées et peuvent être dimensionnées de façon très précise, de sorte qu'un revêtement existant ne peut pas être endommagé par un contact involontaire avec les lamelles. Il est ainsi possible de munir d'un revêtement aussi bien la vitre portante que la vitre qui lui fait face. Un autre avantage important de la fixation des lamelles conformément à l'invention directement à la surface de la vitre de fenêtre consiste en ce que cette surface peut aussi être courbe. Avec une courbure cylindrique, les lamelles peuvent être simplement disposées parallèlement à l'axe de courbure. Des lamelles peuvent même être fixées conformément à l'invention sur des surfaces à courbure sphérique, pour lesquelles la forme de chaque lamelle individuelle doit naturellement être adaptée à cette courbure. Selon encore une autre forme de réalisation, la fixation des lamelles conformément à l'invention permet de disposer les lamelles non seulement horizontalement en position de montage, mais aussi verticalement ou aussi en oblique par rapport aux arêtes de la vitre. On peut ainsi réaliser des effets esthétiques intéressants, en particulier si ces lamelles sont mobiles (rabattables en écran) . De telles formes de réalisation, qui peuvent être très intéressantes pour la construction mais aussi pour une utilisation dans des véhicules (automobiles, autocars, bateaux, etc.), ne sont pas possibles avec les structures de jalousies actuelles, respectivement conduisent forcément - dans les vitrages isolants - à des collisions involontaires des lamelles avec les surfaces de vitre internes . Les lamelles ne doivent en l'occurrence pas être fixées linéairement sur toute leur longueur à la surface de la fenêtre, mais il peut suffire de les fixer en des
points discrets ou par plusieurs petits segments relativement courts. Des éléments de support correspondants ne doivent pas s'étendre sur toute la longueur des lamelles . Si les lamelles sont fixées sur une surface de fenêtre librement accessible dans la position de montage de la vitre de fenêtre, on les fixera avantageusement d'une façon aussi résistante que possible. Dans l'espace intérieur de vitrages isolants, elles sont certes moins exposées à des sollicitations extérieures, cependant des réparations n'y sont que difficilement possibles, parce que l'espace intérieur est en général hermétiquement fermé et qu'en cas de défaillance de la fixation d'une lamelle, c'est éventuellement toute la fenêtre isolante qui devrait être remplacée. Par conséquent, on apportera le plus grand soin à la fixation des lamelles. Etant donné que les lamelles fixes sur la vitre empêchent de toute façon, à leurs points ou lignes de fixation, la vue directe à travers la vitre de fenêtre concernée, les préparations pour les fixations des lamelles doivent évidemment être exécutées avec une certaine qualité visuelle (parce qu'elles restent visibles à l'état monté), mais elles ne doivent avoir au moins aucun impact sur la transparence locale. II est dès lors possible de prétraiter la surface de la vitre, qu'elle soit en verre ou en matière synthétique, en vue de la fixation des lamelles. Dans le cas le plus simple, ceci peut consister en un dépôt d'un primaire ou d'un agent adhésif le long des lignes de fixation, si les lamelles doivent être collées. Selon le cas d'application, on utilisera naturellement une colle résistant aux UV et à la chaleur; de telles colles sont disponibles dans le commerce. On peut par exemple utiliser des colles au silicone durcissant aux UV, des systèmes de colles à un ou plusieurs composants durcissant à chaud et analogues, comme on en utilise couramment dans les montages de la construction et dans les fenêtres de véhicules . Le cas échéant, le support de l'assemblage collé
peut être masqué à l'aide d'un revêtement opaque contre l'exposition directe à la lumière, lorsque le collage est situé du côté de la lumière incidente. Lorsque les demandes de conception émanant du client en ce qui concerne la vitre le permettent, on peut même éventuellement créer avec de tels revêtements opaques des effets esthétiques additionnels, par exemple ton sur ton avec la teinte des lamelles ou colorer celles-ci volontairement de façon contrastée. On peut en outre prévoir des assemblages brasés entre des lamelles ou des supports de lamelles (métalliques) et la surface de la fenêtre. Pour la préparation de la surface de la fenêtre, on peut alors par exemple déposer en forme de ligne une pâte contenant un métal brasable, en particulier argent, cuivre, étain (en particulier par sérigraphie) et éventuellement la cuire, qui forme une bonne base pour des assemblages brasés. Le brasage proprement dit peut être effectué après la pose de la base des lamelles, respectivement de leurs éléments de support, le cas échéant préétamés, par exemple par chauffage inductif de la zone de brasage. L'apport de chaleur peut en l'occurrence être assuré sans difficulté par l'autre face de la vitre de fenêtre, avec des outils appropriés, même en même temps sur toute la longueur d'une ou de plusieurs lamelles/éléments de support. Etant donné que la vitre de fenêtre elle-même ne s'échauffe que très peu dans cette méthode, celle-ci est même applicable à des vitres en matière synthétique. Enfin, le substrat lui-même, respectivement sa surface peut subir une préparation mécanique aux endroits d'assemblage, par exemple pour le rendre rugueux (sablage, attaque acide, et analogue) et/ou par un usinage avec enlèvement de copeaux (forage, éventuellement aux ultrasons, fraisage) . Avec des vitres en matière synthétique, on peut pratiquer des trous ou des fentes correspondants en même temps que leur formage dans des moules de coulée par injection, ce qui permet d'éviter des travaux de finition et ainsi la formation d'ondulations apparaissant dans la surface non usinée. Dans des vitres
de verre également, de tels creux peuvent en principe être réalisés par laminage dans le verre encore mou. Pour le déplacement des lamelles, il peut être prévu des moyens d'entraînement conventionnels, tant manuels que mécaniques, éventuellement par des transmissions magnétiques ou des dispositifs dynamiques, soit par moteur électrique. Dans ce dernier cas, on peut imaginer une commande à l'aide de capteurs de lumière, qui détectent la lumière incidente instantanée sur la vitre de fenêtre et commandent le réglage automatique des lamelles à l'aide du moyen d'entraînement. Etant donné que les lamelles doivent éventuellement être courbées autour de leur dimension longitudinale pour changer leur angle d'orientation, les moyens d'entraînement devront être conçus de manière correspondante et agir éventuellement dans les deux sens d' actionnement . Eventuellement, on peut cependant aussi utiliser des forces de rappel élastiques des lamelles pour les ramener dans leur position normale. Selon une autre forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'invention, les lamelles peuvent être réalisées avec des éléments de pied ou de support de forme variable en fonction de la température, par exemple en bimétal ou en matériaux/alliages à effet de mémoire (mémoire de forme). Etant donné qu'une exposition directe au soleil s'accompagne la plupart du temps de différences de température relativement sensibles par rapport à la lumière du jour normale, on peut commander avec cet équipement un masquage automatique des vitres de fenêtre contre une lumière solaire trop forte de manière indirecte lors d'un accroissement de la température et sans aucun entraînement spécial par une force extérieure. En particulier, dans de telles formes de réalisation de vitrages isolants, il ne faut aucun mécanisme de transmission ou aucun passage de. lignes pour des commandes de réglage dans l'espace intérieur entre deux vitres . Les éléments de support précités sont bien entendu déformables de manière réversible, de sorte que les lamelles reviennent automatiquement dans une position
laissant passer la lumière lorsque la température baisse/le rayonnement solaire diminue, le cas échéant avec un certain retard autour du point de commutation thermique . Particulièrement dans cette dernière forme de réalisation, on peut obtenir comme autre forme de réalisation avantageuse par une configuration, un dimensionnement et une disposition adaptée des éléments de réglage de forme variable, un masquage différentiel sur la surface de la vitre de fenêtre ou même un mouvement contraire de certaines lamelles ou de certains groupes de lamelles. Par exemple, on peut ainsi obtenir un masquage plus fort dans la partie supérieure de la vitre que dans sa partie inférieure, qui n'est peut-être pas aussi fortement exposée au rayonnement solaire. Le cas échéant, quelques lamelles ou groupes de lamelles peuvent aussi rester complètement immobiles. En outre, selon une autre forme de réalisation avantageuse, on peut aussi, lors de l'utilisation d'éléments de support déformables de façon réversible sous l'effet de la chaleur, prévoir uniquement un seul élément de support de ce type par lamelle, tandis que cette dernière est fixée sur la surface de la vitre à d'autres points d'appui avec des éléments de support mobiles à faible friction. D'autres éléments de support de ce type peuvent comprendre des éléments de charnières, ou éventuellement même être eux-mêmes constitués par des charnières pelliculaires . Dans toutes les variantes, il va de soi que les lamelles ne doivent pas obligatoirement couvrir toute la surface de vision de la vitre de fenêtre. Il peut parfaitement suffire, selon la position de montage, de ne munir de lamelles qu'une partie de la surface. En outre, ces dernières ne doivent pas absolument être disposées avec des distances constantes entre elles. De plus, les vitres de fenêtre équipées des lamelles peuvent être montées non seulement en position verticale, mais aussi en position inclinée jusqu'à l'horizontale (par exemple comme vitres d'un toit
transparent) . Ceci constitue également un avantage important de la fixation directe des lamelles selon l'invention - avec les lamelles usuelles, non fixées à la surface de la vitre, le montage incliné ou horizontal peut précisément conduire à des problèmes, en particulier à des contacts involontaires avec la surface de la vitre. Enfin, les lamelles peuvent être utilisées pour assurer une déviation ciblée de la lumière, en dehors de tout masquage d'une clarté trop forte, du fait qu'elles sont réalisées par exemple avec une surface au moins partiellement réfléchissante et qu'elles réfléchissent vers le sol et/ou vers le plafond une lumière pénétrant dans un bâtiment. Comme matière pour les lamelles, on envisage de préférence des bandes de matière synthétique, minces mais néanmoins rigides ou autoportantes, qui sont éventuellement préformées. Celles-ci peuvent être réalisées en toutes teintes et aussi avec des surfaces réfléchissantes. Si aucune déformation des lamelles elles- mêmes par l'utilisation d'éléments de support appropriés n'est nécessaire pour des lamelles réglables, on peut naturellement aussi employer des lamelles en métal léger ou en verre mince. En principe, la fixation conforme à l'invention n'est pas limitée à des matériaux de lamelles déterminés. D'autres détails et avantages de l'objet de l'invention apparaîtront dans les dessins d'un exemple de réalisation non limitatif sous la forme d'un vitrage isolant avec des lamelles incorporées et par sa description détaillée qui suit. Dans ceux-ci, par une représentation simplifiée sans échelle particulière,
La Fig. 1 montre une coupe transversale à travers un vitrage isolant, avec un espace entre les vitres à l'intérieur duquel un ensemble de lamelles est fixé directement à une des surfaces de vitre intérieures; La Fig. 2 est une vue agrandie de la partie supérieure du vitrage isolant de la Fig. 1, dans laquelle les
lamelles se trouvent dans une position normale; La Fig. 3 est une vue agrandie de la partie supérieure du vitrage isolant de la Fig. 1, dans laquelle les lamelles se trouvent dans une position de masquage;
La Fig. 4 représente en détail une fixation d'une lamelle sur une surface de vitre lisse; La Fig. 5 représente également en détail une autre fixation d'une lamelle sur une surface d'une vitre pourvue d'un creux. Selon la Fig. 1, un vitrage isolant 1 comprend en position de montage une vitre extérieure 2, une vitre intérieure 3 et un cadre d'écartement périphérique 4, qui est solidement collé aux deux vitres de la manière usuelle. Par ailleurs, il est prévu de la manière usuelle un remplissage de joint périphérique extérieur. L'espace intérieur 5 entre les vitres est ainsi hermétiquement fermé vers l'extérieur; il peut être rempli d'air ou d'un gaz rare ou de mélanges de ceux-ci. Sur la surface intérieure 2F de la vitre extérieure 2 est fixé une multitude de lamelles 6 à distance constante l'une de l'autre (ici, pratiquement toute la surface de la vitre est pourvue de lamelles; ceci n'est cependant qu'une des nombreuses possibilités, comme on l'a déjà indiqué plus haut). Même si on n'a illustré et décrit ici qu'un vitrage isolant avec deux vitres individuelles monolithiques, il va cependant de soi que la fixation directe des lamelles selon l'invention peut naturellement également être appliquée pour des vitres de fenêtre simples, des vitres de sécurité simples et feuilletées, des vitres partiellement réfléchissantes, des vitres de matière synthétique, etc. On voit que les lamelles 6 elles-mêmes sont relativement minces, et qu'à chacune d'elles est associé un élément porteur ou de support 7, qui est à son tour fixé directement sur la surface de la vitre. Les lamelles 6 peuvent être découpées et préformées à partir de feuilles de matière synthétique
minces mais néanmoins rigides. Dans la forme de réalisation illustrée, elles sont toutes courbées de manière uniforme autour d'un axe de courbure orienté parallèlement à leur dimension longitudinale. Leur surface à courbure convexe est tournée vers le haut. Une orientation inverse (face concave vers le haut) serait naturellement possible également, tout comme une réalisation des lamelles avec d'autres sections transversales. Elles peuvent en outre être rectilignes, ondulées, etc., et on peut combiner librement les unes avec les autres, sur une vitre de fenêtre, des lamelles de sections transversales et de formes différentes, dans la mesure où une mobilité éventuellement désirée - le cas échéant même en sens contraires - ne s'en trouve pas contrariée. Les éléments de support 7 quelque peu plus épais ne doivent pas nécessairement s'étendre sur toute la longueur des lamelles. Au contraire, il peut suffire de soutenir localement en quelques endroits discrets le poids relativement faible des lamelles. De préférence, on prévoira un élément de support au moins à proximité des deux extrémités des lamelles, et on prévoira un ou plusieurs éléments de support intermédiaires en fonction de la longueur totale des lamelles. Bien entendu, il faut éviter toute "flèche" des lamelles, afin que toutes les lamelles restent parallèles les unes aux autres à la vision à travers la vitre. Toutefois, la courbure en direction transversale illustrée ici accroît d'office le couple de résistance contre la flèche en direction longitudinale sous l'effet de la pesanteur. Les éléments de support peuvent également être constitués de matière plastique et forment une base relativement large pour un assemblage adhésif (matériel) avec la surface de la vitre. Cette forme de réalisation est envisagée en particulier pour une disposition statique (non réglable) des lamelles et pour leur combinaison avec des moyens d'entraînement mécaniques manuels ou motorisés. Dans le présent exemple d'une forme de
réalisation préférée, les éléments de support 7 se présentent cependant sous la forme de lames bimétalliques (également courbées autour d'un axe de courbure orienté parallèlement à leur dimension longitudinale) , dont la courbure se modifie vers des rayons plus petits sous l'effet de la chaleur (voir Fig. 3). Naturellement, on pourrait tout aussi bien réaliser un sens de mouvement inverse (expansion d'un rayon plus petit vers un rayon plus grand) . II faut souligner que, à la différence de la représentation, les lamelles peuvent également être elles- mêmes constituées de matières de forme variable en fonction de la température ou contenir de telles matières. Alors que la Fig. 2 montre la position normale des lamelles 6 également illustrée dans la Fig. 1, la Fig. 3 représente la "position de masquage", dans laquelle les éléments de support 7 ont pris leur forme plus fortement courbée sous l'action de la température. On voit que les lamelles ne touchent la vitre 3 en aucun endroit. Par conséquent, la face interne de celle-ci peut être munie d'un revêtement réfléchissant les rayons thermiques sans risque d'être endommagée. Il est d'autre part tout aussi possible de munir la face 2F d'un tel revêtement avant la fixation des lamelles. Les lamelles doivent être assemblées par emboîtement et/ou par serrage, de préférence en surface, aux éléments de support, de telle façon qu'elles puissent suivre ce changement de forme de façon flexible même sur une multitude de cycles de mouvement. On peut configurer cet assemblage de telle façon que les lamelles 6 elles- mêmes ne doivent pas être déformées lors de l'inversion des éléments de support 7, du fait que l'on insère par exemple uniquement une de leurs arêtes longitudinales dans des fentes correspondantes des éléments de support et qu'on les y fixe alors de façon permanente. La Fig. 4 montre par un autre détail encore un assemblage purement adhésif ou matériel entre la surface de la vitre 2F et un élément de support 7. On a déposé ici un primaire (non représenté) en une bande mince sur la
surface de la vitre 2F le long du tracé prévu des lamelles 6 et on a ensuite fixé l'élément de support à l'aide d'une colle appropriée (visible par le cordon 8) sur cette bande de primaire . Une configuration visuellement analogue en section transversale est obtenue lorsqu'il est prévu sur la surface de la vitre un revêtement préalable brasable, par exemple une pâte de sérigraphie cuite, contenant de l'argent, en forme de ligne et que l'élément de support est brasé avec celle-ci. Comme on l'a déjà évoqué plus haut, le brasage peut être effectué par un apport de chaleur par induction. La Fig. 5 montre une combinaison d'un assemblage par emboîtement et matière pour la fixation de lamelles mobiles conformément à l'invention. La surface de la vitre est ici pourvue d'un petit trou respectivement d'une fente 9. Dans cette fente est engagée une tige ou une baguette 10 d'un élément de support 7, qui porte à son tour de nouveau une lamelle 6. Certes, une fixation par serrage ou par emboîtement (pinçage) de la tige ou de la baguette dans le trou/la fente 9 pourrait suffire, on préférera cependant de préférence ici aussi un assemblage matériel adhésif. Il peut apparaître ici des différences selon la matière de la vitre de fenêtre. Une vitre en matière synthétique pourrait supporter des efforts de pression plus élevés qu'une vitre en verre plutôt fragile; des limites sont cependant imposées ici par l'objectif que la vitre doit rester aussi plane que possible et ne doit pas présenter de distorsions optiques causées par la fixation des lamelles.