Procédé de fabrication d'un dispositif d'insertion ou d'extraction optique comportant un réseau de Bragg réalisé par échange protonique sur un guide d'onde en un matériau électro-optique La présente invention concerne le domaine de l'optique guidée (intégrée), notamment les composants électro-optiques et leurs procédés de fabrication.
Il est connu de réaliser un guide d'onde dans un substrat de LiNbO3 par diffusion de titane ou par échange protonique.
Il a été proposé dans l'article « Intégration of Bragg gratings on LiNbO3 channel waveguides using laser ablation », Electron. Lett, vol. 37, n° 5 pp. 312-314, 2001, de fabriquer un réseau de Bragg au moyen d'un faisceau laser après formation du guide d'onde par échange protonique. L'ablation par laser n'est pas jugée complètement satisfaisante car il est relativement difficile d'obtenir avec cette technique une gravure uniforme du substrat.
L'article « Fabrication and characterization of titanium - indiffused proton- exchanged optical waveguides in Y - LiNbO3 » Applied Optics, vol. 25, n° 9, 1986, décrit la fabrication d'un guide d'onde par diffusion de titane puis échange protonique.
L'article tout aussi ancien « Proton - exchanged Fresnel Lenses in Ti : LiNbO3 waveguides » Applied Optics, vol. 25, n° 19, 1986, décrit la fabrication de lentilles de Fresnel par échange protonique dans un substrat de LiNbO3 dans lequel du titane a diffusé, au travers d'un masque de Si - N.
La demande de brevet européen EP 0 349 309 A2 décrit un dispositif d'optique diffractive et non d'optique guidée, dans lequel la lumière incidente se propage dans une direction généralement perpendiculaire au plan du réseau.
Le brevet US 4 707 059 décrit un dispositif dans lequel se produit une interaction entre une lumière guidée et une onde acoustique. Ce dispositif comporte des réseaux de couplage en entrée et en sortie. Ces réseaux reçoivent une lumière incidente qui se propage hors du plan du réseau. Un tel dispositif ne constitue pas un dispositif d'insertion ou d'extraction optique, permettant d'ajouter une composante d'une certaine longueur d'onde λi à un faisceau de lumière comportant d'autres composantes de longueurs d'onde λ2, ... λ„ ou d'extraire d'un signal comportant plusieurs composantes de longueurs d'onde différentes λ\t ... λ„ une composante de longueur d'onde particulière λi.
Le brevet US 5 285 508 décrit un doubleur de fréquence, ce qui est différent d'un dispositif d'insertion ou d'extraction optique.
Le brevet US 5 070 488 décrit un dispositif comportant une lentille de Fresnel, qui ne constitue pas un dispositif d'insertion ou d'extraction optique. Le brevet US 4 412 502 décrit un dispositif d'optique guidée visant à générer un second harmonique. Il ne s'agit pas non plus d'un dispositif d'insertion ou d'extraction optique.
Il existe un besoin pour disposer d'un procédé permettant de réaliser, notamment pour un dispositif d'insertion ou d'extraction optique, un réseau de Bragg sur un guide d'onde en un matériau tel que par exemple du niobate de lithium ou du tantalate de lithium, dans lequel on a fait diffuser un composé tel que du titane pour créer un gradient d'indice.
L'invention a ainsi pour objet un procédé de fabrication, notamment pour un dispositif d'insertion ou d'extraction optique, d'un réseau de Bragg sur un guide d'onde en un matériau électro-optique, comportant les étapes suivantes : - réaliser un masque à la surface du guide, effectuer un échange protonique au travers du masque pour former le réseau.
Un tel procédé permet de réaliser avec flexibilité, simplicité et précision le réseau de Bragg. En particulier, l'invention peut permettre de réaliser le réseau en contrôlant entre autres, d'une manière relativement fine, la profondeur et la largeur des traits du réseau et sa période, éventuellement variable. En effet, selon la durée de l'échange protonique et la température à laquelle il a lieu, on peut réaliser dans le guide d'onde des variations locales de l'indice de réfraction plus ou moins importantes et sur la profondeur souhaitée.
Parmi les applications des composants électro-optiques pouvant être réalisés grâce à l'invention, on peut citer les filtres reconfigurables à bande-passante étroite ou étendue, la compensation de la dispersion dans les réseaux de télécommunications longue distance, les analyseurs de spectre, les lasers spéciaux à bande étroite, les capteurs optiques de contraintes, cette liste n'étant pas limitative.
Le dispositif d'insertion ou d'extraction optique peut être un filtre.
Ce filtre peut être à large bande, notamment de bande passante à -3dB supérieure ou égale à 40 nm.
Ce filtre peut en variante être à bande étroite, notamment de bande passante inférieure ou égale à 1 nm. Le guide d'onde peut être réalisé dans un matériau électro-optique tel que le niobate de lithium (LiNbO3) ou le tantalate de lithium (LiTaO3) ou dans d'autres matériaux électro-optiques encore, présentant les propriétés requises.
Pour former le guide d'onde, on procède avantageusement à la diffusion d'un élément dans le matériau électro-optique de façon à former le gradient d'indice souhaité. L'élément que l'on fait diffuser peut être du titane, par exemple.
L'échange protonique peut s'effectuer par exemple en exposant le guide, à travers le masque, à un bain d'acide benzoïque pur ou à une solution d'acide benzoïque et de benzoate de lithium.
L'utilisation d'une solution d'acide benzoïque et de benzoate de lithium est préférée, car elle permet d'éviter une étape ultérieure de recuit du guide d'onde.
Le masque peut être détruit après l'échange protonique.
De préférence, le masque est réalisé en silice (SiO2), car ce matériau résiste bien à l'environnement utilisé pour l'échange protonique tout en pouvant être facilement gravé avec le motif souhaité. Pour réaliser le masque, on peut effectuer une photolithographie classique, c'est-à-dire qu'on recouvre le masque d'une couche de résine photosensible que l'on insole au travers d'un autre masque comportant les ajours correspondant au motif à réaliser, cet autre masque étant par exemple un masque de chrome.
On peut réaliser au moins deux électrodes de part et d'autre d'au moins un trait du réseau.
Le réseau de Bragg peut être réalisé avec des traits présentant une profondeur variable.
Le réseau de Bragg peut être périodique ou apériodique. La période peut être comprise entre 0,35 μm et 10 μm par exemple. On peut également réaliser grâce à l'invention une succession d'au moins deux cavités résonnantes sur un même substrat, les deux cavités étant délimitées chacune dans le sens de propagation de la lumière par deux réseaux de Bragg réalisés sur un guide
d'onde en un matériau électro-optique, chaque réseau de Bragg étant formé selon un procédé comportant les étapes suivantes :
- réaliser un masque à la surface du guide,
- effectuer un échange protonique au travers du masque pour former le réseau de Bragg.
On peut en outre réaliser, le cas échéant, au moins deux électrodes permettant de modifier l'indice effectif du guide entre deux réseaux de Bragg délimitant une cavité résonnante.
L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif d'insertion ou d'extraction de longueur d'onde optique, caractérisé par le fait qu'il comporte un guide d'onde en un matériau électro-optique incorporant un réseau de Bragg, ce dernier comportant une succession de traits ayant des indices de réfraction différents, certains de ces traits au moins ayant subi un échange protonique.
Comme indiqué plus haut, le guide d'onde peut avoir été réalisé par diffusion d'un élément dans le matériau électro-optique, par exemple par diffusion de titane dans du niobate de lithium ou du tantalate de lithium.
Le dispositif peut constituer un filtre.
Le filtre peut être à large bande, notamment de bande passante supérieure ou égale à 40 nm. Le filtre peut être à bande étroite, notamment de bande passante inférieure ou égale à 1 nm.
La période du réseau de Bragg peut être comprise entre 0,35 μm et 10 μm.
Le réseau peut comporter des traits présentant une profondeur variable.
Le réseau peut être périodique ou apériodique. Le dispositif peut comporter au moins deux électrodes permettant un accord en longueur d'onde.
Il peut recevoir une lumière incidente comportant des composantes de longueurs d'onde λi, ... λ„, réfléchir une composante de longueur d'onde λj et transmettre des composantes de longueurs d'onde complémentaires λ2; ... λ„. En variante, il peut transmettre une lumière incidente comportant des composants de longueurs d'onde λ 2 ... λn et réfléchir une composante de longueur d'onde
λι avec la lumière incidente transmise. Ainsi, la lumière transmise comporte la bande spectrale λ1;λ2> ... λn.
Le dispositif peut comporter une succession d'au moins deux cavités résonnantes sur un même substrat, les deux cavités étant délimitées chacune selon la direction de propagation de la lumière par deux réseaux de Bragg réalisés sur un guide d'onde en un matériau électro-optique, les réseaux de Bragg comportant une succession de traits ayant des indices de réfraction différents, certains des traits d'un réseau de Bragg au moins ayant subi un échange protonique.
Le dispositif peut comporter au moins deux électrodes permettant de modifier l'indice du guide entre deux réseaux de Bragg délimitant une cavité résonnante.
L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, d'exemples non limitatifs de mise en œuvre, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : les figures 1 à 6 illustrent différentes étapes d'un exemple de procédé de fabrication d'un réseau de Bragg selon l'invention, les figures 7 à 9 sont des vues analogues à la figure 6, représentant des variantes de mise en oeuvre de l'invention,
- la figure 10 représente de manière schématique un dispositif d'extraction d'une longueur d'onde, - la figure 11 représente de manière schématique un dispositif d'insertion d'une longueur d'onde, et les figures 12 et 13 représentent de manière schématique des dispositifs à cavités résonnantes en cascade.
Le procédé selon l'invention est mis en œuvre sur un guide d'onde réalisé dans un matériau électro-optique, c'est-à-dire un matériau dont les propriétés optiques peuvent être modifiées par application d'un champ électrique.
Parmi les matériaux électro-optiques largement utilisés à l'heure actuelle et convenant à l'invention, on peut citer le niobate de lithium (LiNbO3) et le tantalate de lithium (LiTaO3). Pour former le guide d'onde 1, on peut faire diffuser du titane dans le matériau électro-optique, de façon conventionnelle.
La diffusion peut s'effectuer selon z, la propagation de la lumière s 'effectuant dans le guide (1) selon l'axe y, comme illustré sur la figure 1.
On va maintenant décrire en référence aux figures 2 à 6 les différentes étapes de fabrication du réseau sur le guide d'onde ainsi formé (Ti : LiNbO3). Une couche 3 de SiO2, d'épaisseur 2000 Â, est déposée comme illustré sur la figure 2 sur le guide d'onde 1 en vue de la formation d'un masque par photolithographie.
Le SiO2 est choisi pour ses excellentes propriétés de blocage de la diffusion des protons, sa bonne adhérence au matériau électro-optique et sa facilité de dépôt et de gravure. De plus, ce masque transparent permet une mesure approximative des propriétés optiques du réseau avant son enlèvement.
Une couche de résine photosensible 4 est ensuite déposée sur la couche 3 de SiO2, comme représenté à la figure 3, et cette couche de résine est insolée par exposition à une source UV au travers d'un masque 5 comportant des ajours correspondant au motif à réaliser, comme illustré à la figure 4. Dans l'exemple considéré, le masque 5 est un masque de chrome.
On peut réaliser sur le masque 5 des fentes ayant un pas constant ou non, de l'ordre de 1,4 μm par exemple.
Après insolation, le masque de chrome 5 est retiré et la résine insolée éliminée.
La couche 3 de SiO2 est alors gravée au travers de la résine résiduelle par attaque chimique.
La résine est ensuite totalement éliminée et l'on obtient un masque 3 de SiO2 comme illustré sur la figure 5.
On expose alors les parties du guide d'onde 1 non recouvertes par la matière du masque 3 à un bain approprié pour réaliser l'échange protonique, par exemple un bain d'acide benzoïque mélangé à du benzoate de lithium.
Lors de l'échange protonique, l'indice de réfraction des régions non masquées du guide d'onde 1 est modifié suite au remplacement des ions lithium Li+ par des protons H+ issus de la solution d'acide benzoïque et de benzoate de lithium.
Ensuite, le masque 3 de SiO2 est éliminé. Eventuellement, avant l'élimination du masque 3, on peut tester les propriétés optiques du guide d'onde et, le cas échéant, procéder à un nouvel échange protonique.
On peut remplacer le mélange d'acide benzoïque et de benzoate de lithium par de l'acide benzoïque seul, le cas échéant, à condition de procéder ensuite à un recuit en présence d'air humide, de préférence dans une atmosphère enrichie en O2
L'échange protonique dans le cas de l'utilisation d'acide benzoïque seul peut avoir lieu par exemple à une température comprise entre 150 et 230 °C pendant une durée comprise entre une et quatre heures. Le recuit peut avoir lieu à des températures comprises entre 250 et 400 °C pendant une durée comprise entre dix minutes et trois heures.
On peut réaliser, par exemple, un réseau de Bragg (10) qui s'étend sur une longueur /, mesurée dans le sens de la propagation de la lumière, comprise entre 200 μm et 3 mm.
La profondeur h des traits 7 du réseau ayant subi l'échange protonique peut être par exemple sensiblement constante, de l'ordre de 1,5 μm.
La profondeur des traits 7 du réseau peut encore être non constante et varier selon la direction y de propagation de la lumière, comme illustré à la figure 7. La largeur des traits 7 du réseau, mesurée selon la direction y, peut être constante ou en variante être variable, comme illustré à la figure 8.
Une variation progressive de la largeur et/ou de la profondeur des traits du réseau peut par exemple permettre d'obtenir un réseau de Bragg ayant une fonction de transfert prédéterminée en vue de réaliser un filtre optique sur mesure, par exemple. La façon dont la largeur et/ou la profondeur des traits du réseau doit varier est déterminée par la théorie des modes couplés.
Le réseau de Bragg 10 peut encore être réalisé avec, comme illustré sur la figure 9, au moins deux électrodes 11 et 12 de polarités opposées, disposées de part et d'autre d'au moins un trait 7 du réseau selon la direction y. Le réseau de Bragg 10 peut notamment comporter une pluralité d'électrodes 11 et 12 dont les polarités alternent lorsque l'on se déplace dans la direction y. Toutes les électrodes 11 ayant la même polarité peuvent être électriquement reliées ensemble, de même que les électrodes 12 de polarité opposée, les électrodes 11 et 12 pouvant être reliées par des peignes inter digités. La présence des électrodes 11 et 12 peut permettre de réaliser un filtre accordable en longueur d'onde, l'application d'une tension entre les électrodes 11 et 12 permettant de faire varier l'indice effectif du guide optique entre ces électrodes et donc la fonction de transfert du
filtre. Les électrodes 11 et 12 peuvent être réalisées par exemple par dépôt d'un métal conducteur à la surface du guide.
On a réalisé, avec le procédé précité, des réseaux de Bragg, dans un guide monomode, avec des périodes de 7,9 μm et 8,1 μm. L'échange protonique a été réalisé dans de l'acide benzoïque pendant deux heures à 210 °C, et suivi d'un recuit à 400 °C pendant vingt minutes. On a recueilli le spectre de transmission d'un réseau ainsi réalisé de 2 mm de long, formant un réflecteur de Bragg d'ordre élevé.
L'accès aux réponses spectrales de ces réseaux de Bragg est obtenu au moyen d'une diode laser accordable en longueur d'onde polarisée linéairement et émettant dans une gamme comprise entre 1510 nm et 1590 nm. En avant du réseau, un polariseur est placé de manière à sélectionner le mode TM. Les mesures de la puissance de la lumière sont effectuées en transmission. On en déduit une réflectivité de 25 % à la longueur d'onde de Bragg. Une bande passante à 3 dB d' approximativement 9 nm à la longueur d'onde de 1558 nm a été obtenue. Un autre réseau de 7,9 μm de période réalisé dans un guide d'onde Ti :
LiNbO3, obtenu par un échange protonique de trois heures à 230 °C et recuit à 400 °C pendant une heure et dix minutes, présente une réflectivité aussi élevée que 94 % à la longueur d'onde de 1546 nm.
L'invention permet de réaliser un dispositif d'insertion ou d'extraction optique comportant au moins un réseau de Bragg comportant des traits ayant subi un échange protonique.
On a représenté schématiquement à la figure 10 un dispositif d'extraction 20 et à la figure 11 un dispositif d'insertion 30, ces dispositifs comportant un réseau de Bragg 10 réalisé conformément à l'invention. Le dispositif d'extraction 20 reçoit un faisceau de lumière incident, se propageant par exemple dans une fibre optique, ayant des composantes de longueur d'onde respective λi, λ , ...λn. Chacune de ces composantes de longueur d'onde λj avec i entier compris entre 1 et n véhicule par exemple un signal de télécommunications.
Pour extraire une longueur d'onde λι du faisceau de lumière incident le réseau de Bragg 10 est configuré pour réfléchir la composante de longueur d'onde λ\. Cette dernière est extraite par réflexion du faisceau initial, tandis que le faisceau de lumière
complémentaire, dépourvu de la composante de longueur d'onde λi, et comportant les composantes de longueur d'onde λ2, ...λn, est transmis.
Dans le dispositif d'insertion 30 représenté à la figure 11, pour insérer une composante de longueur d'onde λι dans un faisceau de lumière ayant des composantes de longueurs d'onde λ2, ..., λn, on envoie ce faisceau sur le guide d'onde au travers du réseau de Bragg 10. D'autre part, on envoie dans le sens inverse sur le réseau 10 le faisceau de longueur d'onde λi. Le faisceau résultant comporte les longueurs d'onde λj, λ2, ..., λn des deux faisceaux entrants. Le réseau de Bragg 10 est configuré pour réfléchir la composante de longueur d'onde λ\. L'invention permet encore de réaliser des filtres extrêmement sélectifs en réalisant sur un même substrat au moins deux cavités résonnantes 40 et 50 en cascade, comme illustré à la figure 12.
Chaque cavité 40 ou 50 est délimitée dans la direction de propagation y de la lumière par deux réseaux de Bragg 10 réalisés conformément à l'invention, le réseau de Bragg intermédiaire étant commun aux deux cavités 40 et 50.
La lumière est introduite dans le guide optique 1 dans la direction y et les réseaux de Bragg 10 de la première cavité se comportent comme un - filtre optique large bande ou réflecteur de Bragg. Le fait de réaliser les traits des réseaux de Bragg 10 sur un même substrat permet un grand parallélisme des traits et donc un bon facteur de qualité des cavités résonnantes.
On peut munir l'une au moins des cavités résonnantes 40 et 50 d'électrodes 61 et 62 permettant de soumettre le guide optique à un champ électrique permettant de modifier l'indice effectif du guide optique, ce qui modifie les propriétés de la cavité résonnante et permet de réaliser un filtre accordable en longueur d'onde, par exemple. Dans l'exemple illustré à la figure 13, chacune des cavités 40 et 50 comporte des électrodes 61 et 62.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits.
L'échange protonique peut être réalisé autrement encore que ce qui a été décrit plus haut, en utilisant d'autres acides.
Le masque de SiO2 peut être remplacé par un masque réalisé dans tout autre matériau approprié.
Dans toute la description, y compris les revendications, l'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins un », sauf si le contraire est spécifié.