BALANCE, SYSTEME DE PESEE A DISTANCE ET PROCEDE DE MISE EN ŒUVRE D'UN TEL SYSTEME
L'invention a trait à une balance, à un système de pesée à distance et à un procédé de mise en œuvre d'un tel système .
Certaines pathologies requièrent une surveillance de l'évolution du poids d'un sujet afin de pouvoir prendre, aussi rapidement que possible, des mesures de traitement par voie médicamenteuse, nutritionnelle ou d'exercices physiques. Par exemple, le traitement de l'obésité ou de l'insuffisance cardiaque nécessite une surveillance rigoureuse de l'évolution du poids d'un sujet.
Jusqu'à présent, il est le plus souvent demandé à un sujet de se peser à intervalles réguliers et de consigner, dans un tableau prévu à cet effet, son poids et les dates de mesure. Le sujet doit apporter avec lui ce tableau lors de chaque consultation et il n'est pas rare que des oublis empêchent le praticien de prendre connaissance de l'évolution de la courbe de poids du sujet. En outre, le praticien ne peut ajuster le traitement médicamenteux ou apporter des conseils en matière nutritionnelle ou d'exercices physiques que lors de chaque consultation, c'est-à-dire, en pratique, avec une périodicité supérieure à deux semaines.
Il est par ailleurs connu, par exemple de O-A-01/97 154, de télétransmettre le résultat des pesées d'un sujet à un ordinateur faisant fonction de serveur central qui génère automatiquement un menu diététique. Ce système requiert que l'utilisateur dispose d'un ordinateur. La connexion envisagée par Interner doit être établie avant qu'il ne soit procédé à la pesée car le sujet doit s'identifier sur le serveur. L'essoufflement éventuel du sujet ne peut pas être pris en compte. Enfin, il n'est pas
prévu qu'un professionnel puisse intervenir pour conseiller le sujet, notamment par téléphone.
C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention, en proposant une balance de pesée qui permet d'améliorer sensiblement la réactivité du traitement et/ou celle des conseils prodigués à un sujet, tout en le libérant des contraintes d'inscriptions régulières du résultat de ses pesées.
Dans cet esprit, l'invention concerne une balance de pesée destinée à être mise à disposition d'un sujet et pourvue de moyens de télétransmission à une unité centrale de données relatives à chaque pesée effectuée par le sujet, caractérisé en ce qu'elle est équipée d'un dispositif qui permet au sujet d'indiquer son niveau ou degré d'essoufflement.
Grâce au système de l'invention, le sujet n'a pas à consigner lui-même son poids et son degré d'essoufflement dans un tableau ou un registre puisque les moyens de télétransmission permettent, sans intervention humaine, que les données relatives à chaque pesée soient prises en compte par l'unité centrale. La télétransmission pouvant être effectuée lors de chaque pesée, l'unité centrale dispose de données actualisées de. façon régulière, par exemple quotidiennement, ce qui permet à un spécialiste, tel qu'un médecin, un nutritionniste ou un psychologue, de prendre connaissance à tout moment de données actualisées, afin de pouvoir apporter au patient des instructions ou des conseils adaptés . Ceci permet également à un médecin d'adapter rapidement le traitement médicamenteux d'une pathologie en fonction de l'évolution du poids du patient.
Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, une balance peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
le dispositif précité comprend un capteur tactile à plusieurs niveaux qui permet au sujet d'indiquer son niveau d' essoufflement parmi plusieurs niveaux prédéfinis. Ce capteur tactile peut comprendre trois touches destinés à être sélectivement enfoncée par le sujet en fonction de son niveau d'essoufflement. En variante, ce dispositif peut comprendre une dalle tactile ou un organe de commande multidirectionnel permettant à l'utilisateur de sélectionner un niveau d'essoufflement parmi plusieurs niveaux indiqués sur un afficheur de la balance.
- La balance est pourvue de moyens permettant d'identifier la date et l'heure de chaque pesée et d'associer à la ou aux valeurs mesurées la date et l'heure de la pesée. - La balance est pourvue d'une mémoire de stockage de données d'identification de la balance, ce qui permet à la balance de communiquer avec l'unité centrale indépendamment de la ligne téléphonique utilisée.
- La balance est équipée de moyens de lecture de données d'identification du sujet, notamment d'un lecteur de cartes à mémoire.' Ceci permet l'utilisation de la balance par plusieurs sujets, par exemple au sein d'une même famille ou dans un centre médicalisé. Dans ce cas, le lecteur de cartes peut être intégré dans un boîtier annexe, distinct du boîtier principal de la balance dans lequel est montée la cellule de mesure de poids. Ce boîtier annexe peut être plus facilement accessible que le boîtier principal qui doit en général être posé sur le sol, le boîtier annexe pouvant par exemple être posé sur une table de nuit.
- La balance est pourvue de moyens de mesure de l'impédance du corps du sujet entre au moins deux de ses membres, d'une mémoire de stockage d'une valeur d'impédance de référence pour chaque sujet identifié et de moyens de
contrôle entre une valeur mesurée et une valeur de référence correspondant à un sujet. Les moyens de mesure précités peuvent inclure des capteurs destinés à interagir avec les quatre membres du sujet de mesurer l'impédance de son corps. Ceci permet d'augmenter la fiabilité de la mesure obtenue .
La balance est pourvue d'une mémoire de stockage temporaire de données relatives à une ou des pesées avant leur transmission à l'unité centrale. Cette mémoire de stockage permet de ne pas perdre des données en cas d'indisponibilité temporaire de la ligne de transmission téléphonique ou des moyens de télétransmission, tels qu'un modem.
L'invention concerne également un système de pesée à distance qui comprend :
- au moins une unité centrale équipée de moyens de traitement et de stockage de données relatives à des pesées successives
- au moins une balance telle que précédemment décrite reliée à cet unité centrale à travers un réseau téléphonique et des moyens de visualisation et/ou de traitement, au niveau de l'unité .centrale, des données reçues de la part de la balance et stockées dans cette unité centrale.
De façon avantageuse, l'unité centrale est équipée et/ou associée à des moyens permettant à un spécialiste de prendre connaissance des données transmises par la balance et/ou d'adresser au sujet un traitement médicamenteux ou des conseils personnalisés.
L'invention concerne enfin un procédé de mise en œuvre d'un système tel que précédemment décrit qui comprend des étapes automatisées consistant à :
identifier le sujet par lecture de données d'identification et/ou mesure d'un paramètre physique du sujet ;
- effectuer la mesure du poids et associer, dans un paquet logique, la valeur mesurée ainsi que la date et l'heure de mesure et
- télétransmettre ce paquet à l'unité centrale. Selon un aspect avantageux de ce procédé, il est prévu une étape de collecte de données relatives au niveau d'essoufflement du sujet, ces données étant ensuite télétransmises dans le paquet logique précité, en direction de l'unité centrale. En outre, on peut visualiser et/ou traiter les données télétransmises à l'unité centrale et faire parvenir au sujet, par voie téléphonique, informatique ou postale, des directives de prise de médicaments, nutritionnelles et/ou d'exercices physiques en fonction de ces données.
L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un système de pesée à distance conforme à son principe et de son procédé de mise en œuvre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique de principe d'un système conforme à l'invention ;
- la figure 2 est un synoptique d'une balance utilisée dans le système de la figure 1 et
- la figure 3 est un schéma bloc du fonctionnement d'une balance utilisée dans le système de la figure 1.
Le système représenté à la figure 1 comprend une unité centrale informatique 1 associée à un écran 2, à un clavier 4 et à une; souris 5 permettant à un opérateur d' interagir
avec l'unité 1. Cette unité est équipée d'un modem 11 relié par une prise 5 à un réseau téléphonique R.
L'unité 1 est pourvue d'une mémoire 12 de stockage de données ainsi que d'un processeur 13 permettant de traiter ces données, notamment en vue de leur affichage sur l'écran 2.
Dans le lieu Li d'habitation d'un premier sujet, est installée une balance 101 alimentée en courant électrique à partir d'une prise murale 102 et reliée à une prise téléphonique 103 par un fil conducteur 104 relié a une unité de télétransmission 105 comprenant essentiellement un modem.
On note 106 le boîtier de la balance 101 à l'intérieur duquel est logée l'unité 105, ainsi que cela ressort de la figure 2.
Le boîtier 106 est équipé d'un afficheur 107 permettant de porter à la connaissance du sujet le poids mesuré par un capteur 108 qui peut être de tout type connu, notamment un pont de jauge formé d'une cellule piézo- électrique et/ou de jauges de contrainte. L'afficheur 107 permet également de faire apparaître des instructions pour l'utilisateur ou des informations sur les opérations en cours, ainsi que cela ressort des explications qui suivent.
Le capteur 108 est relié, par un amplificateur 109 et un convertisseur analogique numérique 110, à une unité centrale 111 incluant un micro-contrôleur. L'unité centrale est, quant à elle, reliée à l'afficheur 107 qu'elle commande .
Un lecteur 112 de cartes à mémoire est intégré dans le boîtier 106 et permet de recevoir une carte 200 comportant une mémoire, telle qu'une puce, sur laquelle sont portées des données d'identification du sujet dont le poids doit être mesuré .
Une horloge 113 est également reliée à l'unité 111, ce qui permet à cette unité d'associer aux données qu'elle doit traiter, notamment en provenance du capteur 108 et du lecteur 112, la date et l'heure de réception de ces données .
Une unité d'alimentation 114 est également prévue dans le boîtier 106 et permet de fournir du courant aux différents composants intégrés dans ce boîtier, à partir de la prise de secteur 102. L'unité 114 est commandée par un bouton 115 de mise en marche de la balance 101.
Trois voyants 116, 117 et 118 qui sont respectivement de couleur verte, jaune et rouge, sont commandés par l'unité 111.
Trois touches 119, 120 et 121 sont également reliées à l'unité 111 et sont destinées à être sélectivement enfoncées par l'utilisateur en fonction de son degré d'essoufflement. Plus précisément, l'utilisateur peut enfoncer la touche 119 s'il se sent peu essoufflé, la touche 120 s'il se sent moyennant essoufflé et la touche 121 s'il se sent très essoufflé.
En variante, au lieu des trois touches 119, 120 et 121, le sujet peut indiquer son niveau d'essoufflement grâce à une dalle tactile ou à une manette mobile, par exemple de type « joystick », lui permettant de sélectionner parmi plusieurs niveaux affichés sur l'afficheur 107.
Selon une autre variante, le nombre de niveaux d'essoufflement utilisés, c'est-à-dire le nombre de touches, peut être différent de 3, égal à 2 ou supérieur ou égal à 4.
D'autres dispositifs d'indication du niveau d'essoufflement du sujet peuvent être envisagés dans le cadre de la présente invention.
Quel que soit le type de dispositif utilisé pour indiquer le niveau d'essoufflement, les données obtenues grâce à ce dispositif sont associées aux données relatives au poids du patient et transmise par l'unité 105 en direction de l'unité centrale 1.
Une mémoire 122 est intégrée à l'unité 111 et permet de stocker temporairement des données avant leur télétransmission par l'unité 105.
Le fonctionnement est le suivant : A intervalles prédéterminés, par exemple chaque matin au lever, le sujet monte sur la balance 101, éventuellement après avoir inséré sa carte d'identification 200 dans le lecteur 112, si elle n'est pas déjà en place dans celui-ci. Grâce au capteur 108, le poids du sujet est mesuré et la valeur de ce poids est indiquée par l'afficheur 107, ce qui permet au sujet de prendre immédiatement connaissance de son poids. Le sujet indique alors, par 1 ' actionnement de l'une des touches 119 à 121, son niveau d'essoufflement.
L'unité 111 associe également aux valeurs ainsi mesurées et/ou indiquées par le patient, la date et l'heure de la mesure fournies par l'horloge 113 et constitue ainsi un paquet logique qui est stocké dans la mémoire 122, puis transmis à l'unité 105 dont le modem envoie, sur le réseau R et à destination de l'unité 1, des données numériques correspondantes au paquet logique ainsi créé. Ces données sont stockées dans • la mémoire 12 et traitées par le processeur 13 en vue de leur affichage sur l'écran 2.
Un nutritionniste, un psychologue ou un médecin peut alors prendre connaissance des données stockées dans la mémoire 12 pour chaque sujet et, en fonction de l'évolution de ces données, indiquer au sujet un nouveau traitement médicamenteux ou lui prodiguer .des conseils en matière nutritionnelle ou d'exercices physiques. Cette communication entre le spécialiste et le sujet peut avoir
lieu par téléphone au moyen d'appareils classiques 14 et 124 respectivement installés à proximité de l'unité 1 et dans le logement Lx du sujet. En variante, et pour autant que le sujet est équipé d'un ordinateur, les indications fournies par le spécialiste peuvent être transmises par une messagerie de type Internet. Ces informations peuvent également être transmises par la voie postale.
Lorsque le malade est atteint d'une affection cardiaque ou d'obésité, il est opportun pour le spécialiste de connaître le degré d'essoufflement du patient, auquel cas, à la fin de l'opération de pesée, celui-ci indique, au moyen des touches 119 à 121, son degré d'essoufflement. La valeur logique ainsi générée est associée par l'unité centrale 111 aux données en provenance du capteur 108 et de l'horloge 113 et intégrée au paquet logique envoyé par l'unité 105 à l'unité 1.
Selon une variante de l'invention représentée uniquement en traits mixtes à la figure 2, la balance 101 est pourvue d'une mémoire 122a de stockage de données d'identification de la balance. Ainsi, la balance peut être
« reconnue » par l'unité 1 indépendamment du numéro d'abonné téléphonique de la prise 103. Ceci permet d'utiliser la balance en plusieurs lieux, par exemple sur un site de villégiature du sujet. Le système ainsi créé peut comprendre une ou quelques unités centrales 1, ainsi qu'un grand nombre de balances du type de la balance 101 réparties chez les sujets dont le poids doit être surveillé.
Comme représenté à la figure 1, différents types de balance peuvent être répartis chez différents utilisateurs, la balance 101' représentée sur cette figure est installée dans un second lieu L2 et diffère de la précédente en ce que la liaison entre son boîtier 106' et la prise téléphonique 103' est réalisée par voie hertzienne au moyen
de deux antennes 125' et 126' installées respectivement sur le boîtier 106' et sur la prise 103'. Ceci permet d'installer la balance 101' dans le logement du sujet, par exemple à proximité de son lit, indépendamment de 1 ' éloignement éventuel de la prise 103'. Cette balance diffère également de la précédente en ce qu'elle n'est pas reliée au secteur pour son alimentation électrique, mais comprend un logement 127' de réception d'une batterie.
Dans le boîtier 106' sont intégrés des éléments analogues aux éléments 108 à 111 et 113 à 115 indiqués en référence à la balance 101. En revanche, le lecteur de carte à mémoire 112' est intégré dans un boîtier secondaire 128' relié au boîtier 106' par un fil conducteur 129' . Ceci permet de positionner le boîtier 128' en hauteur par rapport au sol, ce qui le rend aisément accessible pour un patient, même obèse ou essoufflé. La liaison entre les boîtiers 106' et 128' pourrait également être réalisée par la voie hertzienne ou tout autre voie, par exemple par infrarouge . Deux capteurs 130' et 131' sont également intégrés dans le boîtier 106' et sont disposés à l'emplacement des pieds du sujet lorsque celui-ci se pèse, ces capteurs permettant de mesurer l'impédance du corps du sujet. Ces capteurs permettent de contrôler l'identité du sujet, notamment lorsque plusieurs sujets sont susceptibles d'utiliser la balance 101'. En effet, l'impédance d'un corps est un paramètre physique représentatif de ce sujet et l'unité centrale de la balance 101' peut comprendre une mémoire non représentée dans laquelle est stockée, pour chaque sujet connu au moyen de sa carte à mémoire 200', une valeur de référence de l'impédance de son corps, la cohérence entre cette valeur et les données d'identification de la carte 200' étant vérifiée au début
de chaque pesée, afin d'éviter un mélange des données relatives à deux sujets.
Pour améliorer la précision de la mesure d' impédance réalisée, deux autres capteurs 132' et 133' sont • intégrés à des poignées 135' et 136' destinées à être prises en main par le sujet lors de chaque pesée. Les poignées sont supportées par des bras 137' qui s'étendent à partir d'une platine 138' montée à l'extrémité supérieure d'un pied 139' en appui sur le boîtier 106' . Par l'association des quatre capteurs 130', 131', 132' et 133', on obtient une mesure précise de l'impédance du corps du sujet car les capteurs interagissent avec ses quatre membres.
Trois touches 119', 120' et 121' ayant une fonction analogue à celle des touches 119 à 121 de la balance 101 sont montées sur la platine 138' et sont d'accès aisé pour que le sujet puisse indiquer son niveau d'essoufflement.
Comme précédemment, ces touches 119' à 121' peuvent être remplacées par d'autres dispositifs appropriés. Selon une variante non représentée de l'invention, les capteurs 132' et 133' peuvent être intégrés à des poignées qui sont reliées au boîtier 106' de la balance 101' par des câbles souples. On peut ainsi . se dispenser de la fabrication des éléments 137' à 139' . Comme il ressort plus particulièrement de la figure 3, la mise en route d'une balance du type de la balance 101 a lieu dans une première étape 1001 au moyen d'un bouton du type du bouton 115. Dans une seconde étape 1002, l'afficheur 107 ou équivalent présente la mention « insérer carte » demandant à l'utilisateur d'insérer sa carte d'identification dans le lecteur correspondant. Après une attente d'une durée prédéterminée, par exemple vingt secondes, l'unité centrale vérifie si une carte a été insérée. Si tel n'est pas le cas, on parvient directement à
une étape 1100 d'arrêt de la balance. Si la carte a été insérée, il est procédé, lors d'une étape suivante 1003, à l'enregistrement du numéro de téléphone de l'unité centrale 1 à appeler, d'un numéro d'identification du patient, du nombre de points de mesure, de la date et de l'heure. Le voyant rouge 118 est alors éclairé, alors que l'afficheur indique le numéro de téléphone qui sera appelé, le numéro d'identification du patient, le nombre de points de mesure, la date et l'heure. Dans cette étape 1003 est également déterminé le poids mesuré à vide par la balance, c'est-à- dire lors de son calibrage. Ce poids correspond en pratique au poids de la partie supérieure de l'habillage de la balance.
Dans une étape de comparaison 1004, la valeur de ce poids de calibrage est comparée à des valeurs limites égales respectivement à 100 g et à 1 kg, étant entendu que le poids réel de la partie supérieure- de l'habillage est compris entre ces deux valeurs. Si la valeur de ce poids de calibrage est inférieure à 100 g ou supérieure à 1 kg, la balance est considérée comme en panne et, lors d'une étape 1005, l'afficheur indique que l'appareil est en panne et qu'il convient d'appeler le service après-vente, puis il est procédé à l'arrêt de la balance dans l'étape 1100.
Si le poids de calibrage est cohérent avec la valeur attendue, on parvient à l'étape 1006 où le voyant rouge 118 est éteint, alors que le voyant vert 116 est allumé, l'afficheur indiquant alors la date, l'heure et le poids mesuré par le capteur après que le patient soit monté sur la balance. Lors d'une étape 1007, le caractère cohérent du poids mesuré est vérifié. En particulier, il est vérifié que ce poids est supérieur à une valeur minimum, par exemple de 10 kg, et inférieure à une valeur maximum, par exemple de 200 kg. Si le poids . mesuré est supérieur à la valeur maximum,
on atteint une étape 1008 dans laquelle l'affichage indique que l'appareil est en panne et qu'il convient de téléphoner au service après-vente avant que l'appareil ne soit arrêté lors de l'étape 1100. Si le poids mesuré est inférieur à 10 kg, il est considéré lors d'une étape 1009 que la mise en route a été accidentelle et que la balance doit être arrêtée lors de l'étape 1100.
Si le poids mesuré est cohérent, celui-ci est enregistré par l'unité centrale et le patient peut descendre de la balance, le voyant vert étant alors éteint, lors d'une étape 1010, alors que le voyant jaune est éclairé et que l'afficheur présente la mention « essoufflement ? » invitant le sujet à presser l'une des touches d'essoufflement 119, 120 ou 121. Lors d'une étape 1011, on enregistre la valeur indiquée par le patient avant de passer à une étape 1012 où le voyant rouge est à nouveau allumé et où le paquet logique sus-mentionné est réalisé et stocké dans la mémoire 122 avant que l'unité de télétransmission soit activée pour envoyer, sur le réseau téléphonique R et à destination de l'unité centrale 1, les informations relatives à la date et l'heure, à l'identification du patient, à son poids et à son degré d'essoufflement.
Lors d'une étape 1013, on vérifie si la transmission a été correcte. Si tel est le cas, la machine est arrêtée dans l'étape 1100. Si tel n'est pas le cas, une étape d'itération 1014 permet de procéder à un nouvel essai de télétransmission à partir des valeurs préalablement stockées dans la mémoire 122. Le nombre d'essais successifs de télétransmission peut être fixé à trois ou à. plus de trois, en fonction de la fiabilité présumée du système de télétransmission.
Le fonctionnement décrit ci-dessus en référence aux étapes 1001 à 1100 peut également être mis en œuvre avec la balance 101' .
Selon une variante de réalisation non représentée à la figure 3, en cas d'impossibilité temporaire de transmission, les informations relatives à plusieurs pesées successives sont stockées dans une mémoire du type de la mémoire 122 et peuvent être transmises ensemble ou successivement, lorsque la communication téléphonique est redevenue possible.
Selon une autre variante possible de l'invention, un système expert peut être intégré à l'unité centrale 1 pour générer, sans intervention humaine, des conseils nutritionnels ou relatifs à des exercices physiques, ceci pouvant être transmis au patient par une messagerie Internet .
Il est également possible de prévoir que le sujet puisse accéder par Internet aux données stockées à son sujet dans l'unité 1, afin de consulter sa courbe de poids et/ou d'essoufflement et, éventuellement, poser des questions et obtenir des conseils spécifiques.
On comprend que le nombre d'unités centrales peut être adapté au nombre de sujets à traiter, les unités centrales pouvant être réparties géographiquement sur un territoire à couvrir.
Les caractéristiques des deux types de balance 101 et 101' décrits peuvent être combinées en elles en restant dans le cadre de la présente invention.