PLAQUES VITROCER7AMIQUES, LEUR PROCEDE DE FABRICATION ET TABLES DE CUISSON EQUIPEES DE CES PLAQUES
La présente invention concerne les plaques de cuisson réalisées en vitrocéramique ou en un autre matériau analogue résistant à haute température et présentant un coefficient de dilatation nul ou quasi-nul.
Ces plaques, planes ou essentiellement planes, sont destinées à venir recouvrir des éléments ou foyers de cuisson afin de constituer des tables de cuisson. Les foyers de cuisson sont de différents types : éléments de cuisson électriques, tels que les éléments de chauffage par résistance électrique ou éléments radiants et les lampes halogènes ; inducteurs ou foyers à induction concourant à un chauffage par induction ; et brûleurs à gaz, les foyers de cuisson d'une même table de cuisson pouvant être d'un même type ou de types différents, tels qu'éléments radiants et brûleurs à gaz (tables de cuisson dites « mixtes ») .
Les tables de cuisson comportent également des moyens de commande et de régulation permettant de faire varier la puissance des foyers (lesquels sont la plupart du temps au nombre de quatre) et éventuellement des voyants divers .
Ces plaques de cuisson en vitrocéramique ou similaire connaissent un immense succès et sont très largement répandues notamment car elles bénéficient d'un aspect extérieur plus moderne que les traditionnelles plaques électriques et d'une facilité de nettoyage du fait que la surface d'une plaque vitrocéramique est plane ou essentiellement plane.
Par « essentiellement plane », on entend que la plaque en vitrocéramique est plate mais peut aussi comporter en certains endroits des déformations consistant soit en des concavités ou zones en creux, soit en des bossages ou reliefs ou vagues.
Ainsi, on peut citer les plaques du type de celles décrites dans la demande de brevet français FR-A-2 773 873 qui comportent au moins une concavité sous laquelle est placé un foyer de cuisson et dans laquelle on peut cuire directement les aliments ou placer un récipient de cuisson, le bord périphérique supérieur de la concavité pouvant par ailleurs être surélevé par rapport au plan de la plaque.
On peut citer aussi les plaques selon EP-A-0 930 806 qui comportent des creux et des reliefs permettant le repérage tactile d'une zone et/ou d'une fonction déterminées de la plaque par un utilisateur non- voyant .
Egalement, on peut mentionner les plaques selon WO 01/38796 qui possèdent des parties déformées constituant les parties hautes des chambres de combustion de brûleurs à gaz, ces parties déformées présentant des fentes de sortie des flammes et d'arrivée d'air.
Pour réaliser les moyens de commande et de régulation permettant de faire varier la puissance des éléments de cuisson, les boutons traditionnels fixés sur des axes traversant des trous pratiqués dans la plaque sont maintenant généralement remplacés par des touches sensitives électroniques ou touches capacitives, actionnées par le contact d'un doigt. Le moyen de commande et de régulation pour un moyen de cuisson ou de maintien en température consiste notamment en une paire de touches dont l'une sert à incrémenter la puissance délivrée au foyer associé à chaque contact du doigt de l'utilisateur sur cette touche, tandis que l'autre sert, à l'inverse, à diminuer pas à pas la puissance de ce même foyer. On peut aussi prévoir une multiplicité de touches correspondant à des puissances de chauffage distinctes.
La plaque vitrocéramique n'a donc plus besoin d'être percée comme dans le cas d'une commande par boutons. Il suffit de délimiter les touches sur la partie supérieure
de la plaque, car le seul contact de doigt crée une capacité avec l'autre armature du condensateur qui se trouve sous la plaque, la vitrocéramique servant de diélectrique . La fabrication des plaques vitrocéramiques comporte d'une manière générale les étapes suivantes :
- Fusion-laminage : dans un four de fusion, on fond le verre de composition choisie pour former la vitrocéramique, puis on lamine le verre fondu en un ruban ou feuille standard en faisant passer le verre fondu entre deux rouleaux de laminage, généralement un rouleau supérieur à surface lisse dans le but d'obtenir une surface supérieure lisse pour la plaque et un rouleau inférieur gravé en négatif, de façon à obtenir une surface inférieure de plaque dotée d'un réseau de bosses ou picots, par exemple semi-sphériques ou semi- elliptiques. La hauteur de ces picots est notamment de l'ordre de 0,10 - 0,30 mm ; la distance entre les picots est généralement de l'ordre de 1 à 5 mm ; et les picots sont généralement disposés en quinconce ; le rouleau à picots est généralement le rouleau inférieur, les picots facilitant alors l'entraînement ;
- Découpe du ruban de verre aux dimensions souhaitées ; en règle générale, aux moins deux plaques seront découpées dans un même ruban ;
- Eventuellement formation par sérigraphie, généralement sur la surface supérieure de la plaque et conformément à la conception prévue pour chaque plaque, des limites des zones de chauffe, des repères visuels correspondant à l'emplacement des touches sensitives et à leur affectation aux différents foyers, du décor (apposition de la marque du fabricant ou du vendeur) et de tous motifs souhaités ;
- Céramisation : on procède à une cuisson des plaques généralement découpées, et éventuellement sérigraphiées, suivant le profil thermique choisi pour transformer le
verre en le matériau polycristallin appelé « vitrocéramique » dont le coefficient de dilatation est nul ou quasi-nul et qui résiste à un choc thermique pouvant aller jusqu'à 700°C, tout en cuisant l'émail des motifs sérigraphiés, permettant ainsi leur accrochage sur le substrat .
Dans le cas où la plaque de vitrocéramique comporterait des zones mises en forme (zones surélevées, zones en creux, ... ) , le procédé de fabrication comprendrait une opération, pouvant être effectuée à tout moment du procédé classique, d'effondrement, de moulage ou de pressage avec utilisation d'un support ou de surfaces de moulage ou pressage ayant la géométrie désirée, pourvu que le matériau qui constitue la plaque soit à une température suffisamment élevée pour en permettre la déformation plastique.
La présente invention concerne tous les types de plaques qui viennent d'être décrits, ces plaques pouvant le cas échéant aussi présenter des perçages, et/ou éventuellement . des éléments rapportés tels que cadre, connecteur (s) , etc.
On peut donc constater que ces plaques vitrocéramiques comportent une surface supérieure généralement lisse et une surface inférieure généralement dotée de picots comme précédemment décrit.
La surface supérieure est préférentiellement lisse dans le cas des plaques électriques pour permettre un bon contact avec les récipients de cuisson et transférer la chaleur dans les meilleures conditions et dans tous les cas pour la facilité de nettoyage et l'esthétique. Cette surface sera protégée pendant le transport des plaques .
La surface inférieure est dotée de picots afin généralement d'améliorer la résistance mécanique de la plaque. Les picots permettent également qu'il n'y ait pas de contact avec le plateau support lors de la céramisation.
En cas de choc sur le dessus de la plaque, la surface
inférieure de la plaque sera mise en extension : s'il existe un défaut dans la plaque, la microfissure ne se propagera pas à cause de la présence des picots. Par ailleurs, en cas de rayure, celle-ci sera discontinue et sera donc moins visible et sera en tout cas invisible si l'on regarde le dessus de la plaque. Les picots assurent donc une protection passive utile.
En même temps, dans le cas d'une table de cuisson à foyers halogènes, ces derniers apparaissent plus troubles, plus flous, du fait de la présence des picots, ce qui présente l'intérêt que les usagers ne sont pas éblouis par ces éléments.
Toutefois, si cet effet de flou est intéressant dans le cas des éléments halogènes, il l'est beaucoup moins dans le cas des afficheurs, par exemple des afficheurs dits « 7 segments » qui sont associés aux touches de commande sensitives, et qui indiquent à l'usager la puissance de chauffe d'un foyer de cuisson donné. En effet, même lorsque le matériau constituant la plaque est très faiblement absorbant ou diffusant vis-à-vis d'une source lumineuse (par exemple la transmission, à travers une plaque de type Kerablack®, de la lumière rouge d'un afficheur « 7 segments » est très bonne) , la vision de cette source est déformée à cause des picots. Il en résulte que, d'une part, la vision n'est pas esthétique et que, d'autre part, la lecture de chiffres (ou encore de messages par exemple sur l'état de la cuisson) peut aller jusqu'à être illisible et pourrait provoquer des erreurs dans la cuisson des plats, voire même des accidents. Pour remédier à cet inconvénient, il est connu et il est de pratique actuelle courante d'appliquer une résine
(telle que silicone) de même indice optique que la vitrocéramique sur la partie inférieure de la plaque afin de remplir les creux entre les picots dans les régions destinées à venir en regard des afficheurs en position de montage de la table de cuisson. On forme ainsi à cet
emplacement une surface lisse, permettant d'améliorer la vision des afficheurs, sans pouvoir cependant éliminer complètement cette vision floue.
Il faut souligner également que l'application de la résine d'indice représente une étape supplémentaire, en reprise, consistant en un travail de précision, avec des conditions particulières de stockage (la silicone polymérisant en 24 heures à l'air sans poussière). Cette opération est donc coûteuse. De plus, il ne faut pas exclure l'inconvénient d'un mauvais vieillissement de la résine.
La Société déposante a donc recherché à apporter une solution satisfaisante à ce problème, ce qui l'a conduit à modifier la surface du rouleau de laminage à picots pour supprimer les picots sur au moins une zone choisie pour réserver sur la surface inférieure de la plaque de vitrocéramique au moins une zone sans picots, avantageusement dans un emplacement destiné à venir en regard d'un élément tel qu'un afficheur qui doit pouvoir être vu du dessus de la plaque sans effet de flou.
Ainsi, la présente invention permet de s'affranchir de l'inconvénient de la vision floue des afficheurs en fabriquant des plaques partiellement exemptes de picots en face inférieure, sans altérer pour autant la résistance mécanique de l'ensemble de la plaque.
La présente invention a donc d'abord pour objet une plaque vitrocéramique, généralement plane ou sensiblement plane, comportant une surface dotée de picots, ladite plaque étant destinée à venir équiper une table de cuisson, caractérisée par le fait qu'au moins une zone lisse, exempte de picots, a été réservée dans un emplacement, cet emplacement étant avantageusement un emplacement destiné à venir, en position de montage, en regard d'un ou plusieurs éléments de ladite table pour lesquels la vision floue due aux picots doit être améliorée.
De tels éléments sont notamment les afficheurs de puissance par exemple ceux dits « à 7 segments », ou autres indicateurs notamment à texte, destinés à être lus, par exemple donnant une indication sur un programme de cuisson à suivre, ou encore voyants divers.
De préférence, la zone lisse de la surface dotée de picots de la plaque est parallèle à l'autre surface de la plaque. La vision recherchée devient alors nette car les deux faces de la plaque sont parallèles dans la zone de vision.
Conformément à la présente invention, la zone lisse de la surface à picots de la plaque peut se situer dans le plan des extrémités saillantes des picots ; ou dans le plan des fonds des zones en creux entre les picots ; ou dans un plan intermédiaire entre le plan des extrémités saillantes des picots et le plan des fonds des zones en creux entre les picots. Dans le second cas, on obtiendra une vision plus parfaite, dans la mesure où l'épaisseur de la plaque est moindre, ce qui est recherché dans le cas d'un afficheur.
Les picots ont généralement une hauteur de 0,10 à 0,30 mm.
Conformément à un mode de réalisation particulier de la plaque vitrocéramique selon l'invention, la surface à picots de celle-ci comporte une zone lisse, sans picots, laquelle est formée par une bande parallèle à l'une des bordures de la plaque, au voisinage de ladite bordure, ladite bande correspondant à la région d'une série des afficheurs des puissances de chauffe ou autres indications pour l'usager. La surface opposée à la surface à picots de la plaque peut aussi présenter un bossage ou une rainure parallèle à la bande sans picots dans la région voisine de celle-ci opposée à ladite bordure.
La formation de la bande sans picots, en particulier par le laminage tel que mentionné dans la présente invention, peut également entraîner sur la surface
opposée à la surface à picots de la plaque la présence d'une ou plusieurs ondulations (en particulier de l'ordre de 1 à quelques microns de hauteur par rapport au plan de la plaque), à l'aplomb de la zone sans picots et parallèle (s) à la bande sans picots. La plaque selon l'invention et obtenue par le laminage tel que mentionné, se distingue donc généralement des produits existants non seulement par au moins une zone sans picots mais également par la présence, sur la surface opposée, à l'aplomb de la zone sans picots, de cette ou ces ondulations (généralement une double rangée d'ondulations). Toutefois, il est également possible, en modifiant la surface (par exemple en usinant) du second rouleau de laminage (celui pour la face opposée à celle à picots, généralement le rouleau supérieur) de réduire ou supprimer ces ondulations. Il est également possible de former une ou quelques ondulations supplémentaires, et/ou un ou quelques bossages ou vagues ou reliefs ou variations de profil ne perturbant pas la vision
• (ces variations pouvant aller éventuellement de 0,1 à 3 mm de hauteur), dans des zones voisines ou à l'aplomb (ou non éventuellement) de la zone sans picots et sur la face opposée; par exemple, il est possible de former une vague en bordure de la zone à l'aplomb de la zone sans picots sur la face opposée, cette vague venant estomper le phénomène d'ondulations dû au procédé de laminage.
Conformément à un mode de réalisation de la plaque vitrocéramique selon l'invention, la ou les zones lisses de sa surface à picots sont protégées pendant le transport de la plaque par un polymère, par exemple une feuille de protection transparente pelable en polyéthylène, qu'on retire au moment de l'assemblage de la table de cuisson.
La présente invention porte également sur une table de cuisson notamment de type à élément (s) radiant (s), à élément(s) halogène(s), à induction, à brûleur(s) à gaz, ou de type mixte, ladite table de cuisson étant équipée
d'une plaque vitrocéramique telle que définie ci-dessus, la ou les zones sans picots correspondant notamment aux régions du ou des afficheurs de puissances de chauffe ou autres indications utiles à l'usager. La présente invention a également pour objet un procédé et un appareillage pour la fabrication par fusion- laminage d'une plaque vitrocéramique telle que définie ci- dessus, comportant respectivement une étape de laminage et un dispositif de laminage constitué par deux rouleaux entre lesquels on fait passer le verre fondu à laminer pour obtenir un ruban dont la longueur correspond à une ou plusieurs plaques, l'un des rouleaux, généralement le rouleau inférieur, comportant une surface à picots, caractérisé par le fait que le rouleau à picots a été modifié pour comporter au moins une zone lisse, dépourvue de picots, la ou les zones lisses à la surface dudit rouleau ayant été dimensionnées et positionnées pour former, lors du laminage, au moins une zone sans picots sur la surface du ruban, dimensionnée et positionnée pour se trouver généralement, après l'opération de découpe du ruban en les plaques ayant leurs dimensions finales, en regard d'un ou de plusieurs éléments desdites plaques pour lesquels la vision floue due aux picots doit être améliorée . En particulier, un procédé ou appareillage selon l'invention destiné à la formation d'une plaque dont la zone lisse est une bande comme on l'a décrit ci-dessus est caractérisé par le fait que la zone sans picots du rouleau de laminage inférieur est constituée par une bande ou une portion de bande cylindrique se situant au voisinage d'une bordure du rouleau, pour obtenir ainsi ladite bande inférieure sans picots parallèle à la bordure de la plaque.
Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va maintenant en décrire des modes de réalisation particuliers avec référence au dessin annexé sur lequel :
- la Figure 1 est une vue schématique de dessus d'une table de cuisson en vitrocéramique de l'invention ;
- la Figure la est une vue agrandie d'une zone de réglage de la puissance de chauffe d'un foyer de cuisson de la table de la Figure 1 ;
- les Figures lb et le sont des vues de détail de la partie supérieure de l'afficheur à 7 segments, telle qu'elle apparaît respectivement avec et sans les moyens de la présente invention ; - la Figure ld est une vue en coupe selon ld-ld de la Figure 1, les Figures le et lf montrant deux variantes ;
- la Figure 2 est une vue en perspective d'un rouleau inférieur de laminage, modifié conformément à la présente invention ; - la Figure 2a est, à plus grande échelle, une vue partielle en coupe du rouleau de la Figure 2, montrant la zone sans picots du rouleau, et la région correspondante de la plaque vitrocéramique ; la Figure 2b est une variante de la Figure 2a ; - la Figure 3 est une vue montrant le côté à picots du ruban de verre obtenu après laminage avec le rouleau inférieur de la Figure 2, les lignes de découpe des plaques étant symbolisées en traits discontinus;
- la Figure 4 est une vue analogue à la Figure 3 montrant un ruban obtenu avec un rouleau réalisé conformément à une variante du rouleau de la Figure 2.
Sur la Figure 1, on a représenté une vue schématique d'une table de cuisson 1 selon l'invention comportant une plaque vitrocéramique plane 2 sur laquelle ont été délimitées de façon classique, par sérigraphie, les zones 3 à 6 des quatre foyers de cuisson, et, en bordure inférieure, les zones 3a à 6a des touches sensitives commandant le puissance de chauffe des foyers respectifs. La partie supérieure de la plaque 2 peut comporter, le long de sa bordure inférieure, une .vague 7 ou une rainure 7' ainsi qu'on peut le voir sur les Figures le et lf
respectivement, qui séparent la surface majeure comportant les zones des foyers et la bande de bordure qui comporte les touches sensitives.
La vitrocéramique de la plaque 2 est colorée (par exemple marron, blanc) et lorsque la plaque 2 est en service, on peut voir par transparence chacun des afficheurs équipant la table de cuisson 1 sous chacune des touches sensitives 3a à 6a, comme représenté sur la Figure la, ainsi que l'interrupteur général 8. L'afficheur représenté sur la Figure la est un afficheur classique à 7 segments, le chiffre formé indiquant la puissance de chauffe, l'usager appuyant à plusieurs reprises à droite sur le + pour augmenter la puissance ou sur le - pour diminuer celle-ci. Le chiffre apparaît net sur la Figure lb qui illustre l'invention et flou sur la Figure le qui illustre l'art antérieur. En effet, comme expliqué précédemment, la surface inférieure de la plaque 2 est dotée d'un réseau à picots 9 (voir Figure ld) sur la totalité de sa surface dans le cas d'une plaque traditionnelle, alors que ces picots 9 ont été supprimés dans la bande 10 en regard des afficheurs dans la plaque 2 selon l'invention.
Dans le cas illustré, le plan de la bande 10 est celui des fonds des zones en creux entre les picots 9 , ce qui assure une vision parfaite des afficheurs.
On obtient cette bande 10 parallèle à la surface supérieure de la plaque 2 en utilisant un rouleau de laminage inférieur 11, en acier, gravé en négatif (avec une profondeur de zone en creux par exemple de p = 0,20 mm, ce qui donnera des picots de 0,14 mm de hauteur), excepté sur une bande 12 voisine d'une de ses bordures qui est lisse. Le laminage avec un jeu de rouleaux (rouleau supérieur lisse non représenté et rouleau inférieur 11) d'un ruban de verre 13 dans lequel deux plaques 2 sont susceptibles d'être découpées, formera la bande 10 lisse recherchée (Figure 3) .
Le ruban de verre de la Figure 4 sera formé avec un rouleau comportant deux zones exemptes de picots, pour former deux plaques tête bêche.
Comme on peut le déduire des Figures 2a et 2b, la profondeur de la zone lisse d'un rouleau inférieur 11 peut varier notamment de 0 à p. Pour la variante de la Figure 2a, on a usiné le rouleau en reprise en éliminant les picots dans la zone lisse. Pour la variante de la Figure 2b, on a prévu un rouleau 11' gravé picots sauf dans la zone lisse 12 ' .
Il est bien entendu que les modes de réalisation particuliers décrits ci-dessus ont été donnés à titre indicatif et non limitatif et que des modifications et variantes peuvent être apportées sans que l'on s'écarte pour autant du cadre de la présente invention. Notamment, la surface à picots a été décrite comme étant la surface inférieure uniquement, mais dans le cas où la surface supérieure aurait, ou aurait aussi, des irrégularités du même type, la même solution de zone (s) lisse (s) correspondant à la région au travers de laquelle on veut une vision nette des voyants, afficheurs, ... est à préconiser, et donc un traitement adapté du rouleau lamineur correspondant .