PROCEDE POUR LA PRISE D'IMAGES ANIMEES
La présente invention concerne la captation et le montage d'images fixes et animées sonorisées ; l'indexation d'images fixes et animées sonorisées ; la navigation dans des banques d'images fixées et animées sonorisées ; les technologies de l'hypermédia ; les systèmes d' informations géographiques et la diffusion sur les réseaux hauts et bas débits d' images fixes et animées sonorisées.
La présente demande concerne un procédé générique permettant la constitution, la mise à jour et la consultation d'une banque de produits hypermédias consultables par des moyens électroniques, géoréférencés, intégrant la définition d'un dispositif de captation hypermédia, constitué par un formulaire vidéo, un système de prompteur pour le guidage du contributeur remplissant ce formulaire, un système d'indexation et d'édition des données, un système de contrôle et d'intégration éditoriale des contenus, un système de navigation hypervidéo et de services pour l'utilisateur final, et l'implantation dans un système d'informations géographiques.
Les éléments qui font l'objet de la demande de brevet sont le procédé générique dans son ensemble tel que décrit ci-dessus et en particulier, le dispositif de captation hypermédia, c'est-à-dire le formulaire vidéo et le prompteur, le procédé permettant la combinaison fonctionnelle de données temporelles et de données géographiques, le procédé de traitement documentaire et d'édition du formulaire rempli, et enfin le procédé d' intégration éditoriale des contenus par le gestionnaire de la banque de données .
On appelle ici « produit hypermédia » un ensemble de fichiers composites numériques pouvant comporter des données alphanumériques, des données sonores,
des images fixes, des images animées, des images animées sonorisées, le tout pouvant comporter des métadonnées de description des contenus et pour lesquelles l'accès aux fichiers composites se fait principalement par l'intermédiaire d'un document audiovisuel comportant une durée (contrairement à un fichier textuel) .
On appelle ici « édition de données hypermedias » la possibilité de constituer à partir de diverses données un produit agrégeant temporellement ces données.
On appelle ici « captation » la saisie et l'enregistrement de données sonores ou audiovisuelles.
On appelle ici « contributeur » la personne qui effectue la captation. On appelle ici « contribution » l'ensemble des actions menées par le contributeur. La captation des contenus visés est l'une d'elles.
On appelle ici « formulaire » le dispositif permettant au contributeur de réaliser la captation selon des champs temporels prédéfinis.
On appelle ici « prompteur » l'interface du formulaire permettant de guider le contributeur.
On appelle ici « géoréférencement » l'association de données géographiques permettant la localisation d'une information sur le globe terrestre.
On appelle ici « localisation spatiale » l'association de coordonnées géométriques permettant la localisation d'une information dans une structure virtuelle en trois dimensions représentant un espace réel en trois dimensions.
On appelle ici « éditeur de formulaire » l'outil logiciel permettant d'engendrer à partir d'un ensemble de fonctionnalités génériques des formulaires et des prompteurs adaptés à des domaines d'application et à des catégories de contributeurs .
On appelle ici « produit hypervidéo » la production d'images animées sonores professionnelles pour lesquelles des liens entre objets audiovisuels sont créés par arborescences permettant de cliquer dans les plans de ces objets pour accéder à d'autres objets de telle sorte qu'un objet audiovisuel d'un format donné peut devenir une « table des matières » pour accéder à d'autres objets audiovisuels de formats divers et permettant l'approfondissement du sujet d'une séquence. La constitution, la mise à jour et la consultation d'une banque de produits hypermedias accessibles en ligne présente un certain nombre de difficultés techniques qui ont jusqu'ici fait obstacle à leur réalisation ou à leur mise sur le marché. Et ce pour plusieurs raisons :
- La production vidéo avec les moyens actuels n'est pas adaptée, en terme de coût, à une diffusion sur le Web. Réaliser une vidéo est trop complexe pour une majorité de personnes, tant sur le plan technique (choix des formats) que sur le plan sémantique (qu'est-ce qu'il faut montrer et comment le dire en image) . Les entreprises qui souhaitent réaliser des images animées pour leurs besoins n'ont d'autres choix que de faire appel à des professionnels . - Les pratiques de création de contenu audiovisuel actuelles peuvent être synthétisées en un certain nombre d'étapes distinctes, certaines optionnelles, toujours menées dans cet ordre :
. Définition du projet (scénario, synopsis) et préparation des captations à effectuer.
. Captation des images originales (prise de vues) avec un dispositif autonome. Ce dispositif peut comprendre plusieurs appareils (caméra, enregistreur sonore, appareil photo...) .
. Récupération d'images existantes (archives) dans des stocks d'images.
. Transfert de tout ou partie de ces données vers un dispositif de montage. . Sélection des morceaux filmés. Du fait de la séparation des étapes, on procède à la captation d'un volume nettement supérieur à ce qui sera nécessaire pour le produit final (de 5 à 15 fois plus) . Il est donc nécessaire de sélectionner les éléments à retenir, ce qui est un travail qui peut être très long (nombreux visionnages) .
. Assemblage temporel et spatial des éléments audiovisuels (le montage et la postproduction) . Cette étape est réalisée par du personnel hautement qualifié, tant sur le plan technique que sur le langage de l'image animée. - Tout au long de ces étapes, de nombreuses informations additionnelles sont véhiculées (feuille de script, rapport de tournage, plan de montage..) . Ces informations sont véhiculées de manière non formalisée (sur support-papier ou sur support électronique) . De ce fait, ces informations ne sont pas utilisables simplement et systématiquement par des programmes d'ordinateurs. Il existe évidemment des possibilités d'indexer a priori ou a posteriori des images animées pour permettre de naviguer dans une banque de produits audiovisuels qu'elles constitueraient, mais ces indexations, qu'elles soient effectuées a priori ou a posteriori, sont fort coûteuses parce que liées aux techniques de production susmentionnées. De plus, il n'existe pas de technologies robustes, simples, fiables, et peu coûteuses, permettant de trouver une image dans une banque d'images en fonction d'un but donné .
Or, la vidéo est devenue un moyen de communication de référence. Sa complémentarité avec le texte et l'image fixe en fait un vecteur d'information extrêmement efficace et pertinent. Pour être exploitables,
les images animées doivent être intégrées de manière systématique au sein de bases de données, ce qui nécessite que les images soient prêformatées pour un traitement documentaire et pour leur intégration éditoriale : c'est ce que propose la présente invention.
DESCRIPTION DE L'INVENTION L' invention combine par sa conception la résolution simultanée des problèmes de la captation et de l'indexation, c'est-à-dire aussi de la navigation.
Elle permet en effet la prise d'images animées, de sons et d' images fixes et des informations associées (telles que dates, heures, noms de lieux et de personnes, emplacements géographiques, etc.) par des non- professionnels (appelés ici les contributeurs) grâce à un dispositif de captation contrainte des vidéos (formulaire vidéo) et à un dispositif d'aide au cours de la captation par la caméra elle-même ou par un dispositif la pilotant, et donnant des instructions d'enregistrement au contributeur utilisant le dispositif (prompteur vidéo) .
Toute captation effectuée par le contributeur remplit un champ temporel qui est lui-même préindexé dans le formulaire.
Le formulaire consiste en un ensemble de champs avant tout temporels, prédéfinis dans leur durée par un maxi et éventuellement un mini, par un contenu sémantique
(par exemple une ou plusieurs questions) , par des données associées (métadonnées) comme des localisations géographiques ou spatiales des tournages .
A ces champs temporels sont associés des contenus préenregistrés fournissant des instructions de tournage sur le matériel de tournage lui-même ou sur un
matériel associé qui le pilote auquel peuvent être associés des exemples de réponse à ces questions.
On peut donner comme exemples d'usage de ce double dispositif : Premièrement une saisie d'un plan fixe du contributeur qui répond à des questions qui lui sont posées par le prompteur, et pour chacune desquelles il dispose d'un crédit de temps. Une fois qu'il a répondu à toutes les questions (il peut refaire autant de prises que nécessaire) , le prompteur lui donne des instructions de captation d'images pour l'illustration de ses propos filmés .
Deuxièmement, le contributeur reçoit des instructions de captation d' images pour remplir les champs prédéfinis (pour lesquels il dispose d'un crédit de temps) . Une fois qu'il a capté les images, le prompteur lui donne des instructions pour commenter celles-ci oralement.
Troisièmement, le prompteur peut donner au contributeur des instructions de tournage d'images et de fourniture de commentaires simultanément pour remplir les champs temporels indiqués.
Chaque image ou son capté peut être automatiquement géo-référencé par le système qui peut donc comporter un dispositif de balisage type GPS ou autre. L'invention permet également le traitement de ces champs temporels et des données associées par le contributeur assisté par un programme d'ordinateur consistant en un système d'édition du formulaire qui lui permet de choisir les séquences temporelles et de les agencer en un produit diffusable. Ce traitement simplifié permet la mise en ligne des images ainsi obtenues à un coût extrêmement bas .
L'invention permet également l'intégration du produit ainsi obtenu au sein d'une banque de produits
hypermedias formatés selon les mêmes procédés, et donc indexés de façon homogène, compte tenu
. que les champs temporels constituent en tant que tels des dispositifs d'indexation, . que tous ces champs peuvent être géoréférencés ou spatialement localisés, que tous ces formulaires peuvent être implantés à partir de ces données de géoréférencement ou de localisation spatiale dans un système d' information géographique ou dans une représentation virtuelle d'un espace physique, en particulier en générant automatiquement et manuellement les liens et les index vers les autres éléments de cette même banque d'images ou de banques d'images distinctes. L'invention permet également la mise en corrélation de ces produits hypermedias avec la production d'images animées sonores professionnelles en hypervidéo par le référencement géographique automatique et la saisie d'informations à la source de celles-ci au moyen d'un « script numérique » de tournage de chaque prise, et la possibilité corrélative de créer des liens entre objets audiovisuels par arborescences et de cliquer dans les plans de ces objets pour accéder à d'autres objets de telle sorte qu'un objet audiovisuel d'un format donné peut devenir une « table des matières » pour accéder à d'autres objets audiovisuels de formats divers et permettant l'approfondissement du sujet d'une séquence.
L'invention permet également à l'utilisateur final de « zoomer » dans le temps des produits hypermedias et des documents audiovisuels par une représentation linéaire du contenu de chaque document audiovisuel (y compris le formulaire) , et la possibilité corrélative d'appréhender synoptiquement l'ensemble du produit et d'accéder à un champ temporel donné de ce produit, ou à un système d'informations géographiques donnant accès à des
produits audiovisuels hypervidéo eux-mêmes géoréférencés sur ce même système d'informations géographiques.
De plus, l' hypervidéo permettant de « cliquer » dans une image d'une séquence audiovisuelle pour accéder à un autre format temporel traitant des mêmes sujets que cette séquence, ces images étant toutes géoréférencées, l'invention donne la possibilité de localiser en permanence chaque élément audiovisuel dans un système d'informations géographiques lui même « zoomable » par changement d'échelle. Le but de ces fonctionnalités est de permettre à terme une navigation intuitive dans le temps des documents et dans l'espace qu'ils représentent par le biais d'une simple télécommande de téléviseur. L'invention vise également la consultation en ligne de la banque d'images.
Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente la méthode de définition d'un formulaire. Une phase de captation est précédée d'étapes de définition du formulaire et de définition du prompteur.
Ces deux tâches sont effectuées par du personnel qualifié, ayant étudié le sujet à traiter, les conditions d'exploitation de la base hypermédia, les populations de contributeurs et d'utilisateurs finaux (ou s 'étant approprié le résultat d'études) . La création du formulaire consiste en la définition des champs temporels qu'il contiendra (dans la figure 1, champ temporel 1, champ temporel 2 ...) . Chaque champ temporel est défini par sa nature (par exemple : audiovisuelle, ou sonore, ou image fixe, ...) et ses attributs (1) (exemples d'attributs : durée maximum, mot-clés, taille, format, ...) . Un ou plusieurs attributs peuvent être associés à un champ temporel (dans le dessin, Champ temporel 1 : attribut 1 = A, attribut 2 = C ; Champ temporel 2 : attribut 1 = E, attribut 2 = B, attribut 3 = C ; Champ temporel 3 : attribut 1 = C, attribut
2 = N, attribut 3 = J ; Champ temporel 4 : attribut 1 = G, attribut 2 = A) . Ces attributs peuvent être de tous types, par exemple déterminés définitivement lors de la phase de création du formulaire, ou aussi bien complétés, modifiés, ou définis par le contributeur lui-même lors de la phase de contribution. Les attributs ainsi définis d'un champ temporel conditionnent l'exploitation du contenu qui sera produit par le contributeur en remplissant ce champ temporel. La création du formulaire est terminée lorsque tous les champs temporels sont définis.
La figure 2 représente la méthode de création du prompteur. La création du prompteur consiste en la production de « l'interface contributeur », i.e. ce que le système présentera au contributeur. Le prompteur rassemble les contenus (2) mis en scène pour permettre au contributeur de remplir les champs temporels définis par le formulaire (1) . On peut noter que les phases de création du formulaire et du prompteur ne sont soumises à aucune chronologie a priori ; ces deux phases seront sans doute souvent menées de front. Les contenus du prompteur peuvent être de toute nature (audiovisuelle, sonore, textuelle, image fixe, ...) , selon le choix du (ou des) créateur(s) du prompteur.
Le prompteur peut par exemple être divisé en rubriques (étapes de la contribution) , chaque rubrique étant composée grâce à un ou plusieurs contenus de prompteur, et visant au remplissage d'un ou plusieurs champs temporels (définis par le formulaire) par le contributeur. Une telle segmentation du formulaire en rubrique vise une contribution accompagnée pas à pas.
La figure 3 représente la méthode de remplissage du formulaire qui est la contribution. Le contributeur est le principal acteur intervenant directement dans la phase de contribution. Le but de la contribution est la captation des contenus visés, i.e. le
remplissage des champs temporels préalablement définis dans le formulaire. La captation d'un contenu ne peut avoir lieu que si le formulaire et le prompteur concernés par ce contenu ont été définis au préalable. Le contributeur manipule le dispositif technique dans lequel le système a été implémenté. Le dispositif technique visé ici est l'ensemble des outils manipulés par le contributeur. Ce dispositif permet en particulier la captation des contenus visés (le remplissage des champs temporels) . Le système est implémenté dans ledit dispositif, préalablement à la manipulation du contributeur.
Ce dispositif peut être par exemple une caméra vidéo de nouvelle génération (avec des capacités de stockage, voire de calcul) , ou bien un ensemble de machines ayant les fonctionnalités nécessaires à la mise en pratique du système dans une application donnée. Au cours de la manipulation, le contributeur utilise le prompteur tel que défini précédemment, et ainsi remplit les champs temporels du formulaire. Aux données ainsi enregistrées lors du remplissage d'un champ temporel, sont associés tout ou partie des attributs de ce champ, tels que définis
(formulaire) préalablement à la contribution, et/ou modifiés lors de la contribution. Les contenus produits lors de la contribution sont donc définis (pour leur exploitation) par les attributs dont ils héritent de leurs champs temporels respectifs.
EXPOSÉ D'UNE RÉALISATION DE L'INVENTION La présente invention a été mise en application pour permettre à certains propriétaires de chambres d'hôtes et de gîtes ruraux de la Région Picardie de promouvoir leurs offres sur les réseaux de l'information.
La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation et d'application décrit mais
s'étend à toute modification, variante et/ou application pour un homme du métier.
Par exemple, pour rester dans le tourisme, l'invention pourrait s'appliquer à la promotion des hôtels et/ou restaurants d'un territoire donné et d'une manière générale à toute offre touristique (parc d'attractions ...) .
Elle peut être un outil de gestion et/ou de promotion pour des agences de voyage, des clubs de vacances
Elle peut être utilisée pour la gestion et/ou la promotion d'agences immobilières.
La description qui suit concerne un exemple d'utilisation et de création d'un formulaire et d'un prompteur . Mise en place :
Une société immobilière possédant 12 agences désire renouveler son système d'annonces immobilières, et ainsi présenter différemment les locaux qu'elle vend aux particuliers aussi bien qu'aux professionnels. Elle décide pour cela d'acheter à une société X les droits d'exploitation d'un système logiciel (création de formulaires et de prompteurs, traitement des données) , et 12 systèmes matériels (par exemple une caméra couplée ou non à un ordinateur, capable d'utiliser, i.e. permettant à des contributeurs d'utiliser, les formulaires et prompteurs créés via le système logiciel) . Une fois ces acquisitions effectuées, la société doit définir un formulaire et un prompteur qui permettra à tous ses employés de produire des contenus essentiellement audiovisuels décrivant chaque local vendu ou loué par son agence. Une fois ce formulaire et ce prompteur créé, le principe retenu par la société immobilière est de fournir à demeure à chacune de ses agences un système matériel leur permettant de remplir le formulaire. Ainsi, dès lors qu'un propriétaire confiera la vente ou la location d'un bien immobilier à une agence de
la société, tout employé de cette agence sera en mesure de remplir le formulaire audiovisuel pour décrire le bien, puis d'envoyer le formulaire rempli à la société-mère pour le traitement et la mise en ligne des contenus audiovisuels sur le site internet national de la société, destiné aux futurs clients.
Ce site internet, dont la conception a été assurée par une société privée, donne accès à tous les biens immobiliers (i.e. les formulaires remplis geolocalises décrivant les biens immobiliers) mis en vente
(ou en location) par les 12 agences de la société à partir d'une représentation cartographique de la zone géographique concernée. Le futur client recherchant un bien à acheter navigue tout d'abord dans cette représentation cartographique pour prendre connaissance du territoire dans lequel il désire investir. Ainsi, la société immobilière a financé la réalisation de documentaires professionnels sur les territoires concernés, pour alimenter son site internet, et permettre à ses futurs clients de mieux connaître le territoire qui abrite son futur bien. Le site internet rassemble donc : un système d' information géographique présentant les territoires concernés par l'activité de la société immobilière, les moyens de transport sur ce territoire, ses attraits touristiques, culturels, industriels, ...
- un ensemble de documentaires conçus pour une navigation hypervidéo dont la réalisation a été financée par la société immobilière, - les formulaires remplis jour après jour par les employés de chaque agence, présentant tous les biens proposés par toutes les agences de la société.
L'organisation fonctionnelle de la société dans son projet de publication de site internet est présentée par le schéma 1.
Conception du formulaire et du prompteur : Après analyse des biens immobiliers traditionnellement vendus et loués par les agences de la société, il s'avère qu'un seul formulaire associé à un seul prompteur peut permettre de traiter tous les biens de manière générique. Le formulaire contiendra les champs temporels suivants :
(rubrique 1 : intérieurs) une séquence audiovisuelle d'une durée maximum de 2 minutes, d'une durée conseillée d'une minute et trente secondes, dédiée à la description des intérieurs ;
(rubrique 2 : extérieurs) une séquence audiovisuelle d'une durée maximum d'une minute et trente secondes, d'une durée conseillée d'une minute, dédiée à la description des installations extérieures privatives ;
(rubrique 3 : environs) une séquence audiovisuelle d'une durée maximum d'une minute pour donner à voir les environs immédiats ;
(rubrique 4 : diaporama) quatre photographies qui constitueront un diaporama du bien présenté.
Les modes d'archivage et de compression de chaque rubrique sont paramétrés en fonction des serveurs du site internet de la société et de ses caractéristiques. Pour chacune des rubriques 1, 2 et 3 , le contributeur devra choisir une image-clef qui représentera la rubrique une fois les informations publiées sur le site de vente la société .
En outre, la société immobilière considère qu'une seule coordonnée géographique est utile pour la localisation du bien immobilier (donc du formulaire rempli dans son ensemble) sur la carte de son site internet. Cette coordonnée géographique sera mesurée à la fin de la deuxième rubrique, en extérieur par un système GPS (Global Position System) .
La société immobilière misant sur la répétition des remplissages de formulaire par ses équipes décide de réaliser un prompteur peu pédagogique en termes de manipulation de l'outil, mais plus approfondi à propos des techniques de l'audiovisuel (le doublage son en particulier) , pour tirer vers des réalisations de bonnes qualités technique et esthétique. La structure du prompteur élaboré est présentée dans le schéma 2. Ainsi, seules deux pages facultatives de présentation du système et du formulaire précéderont le début de l'identification du bien
(nom du propriétaire, numéro de dossier, adresse, nombre de pièces, surfaces intérieures et extérieures, caractéristiques de confort intérieur, ...). Cependant, le contributeur pourra consulter à tout moment du remplissage du formulaire une aide conséquente (petit document audiovisuel de 10 minutes pré réalisé par un réalisateur professionnel) sur l'objet du remplissage du formulaire et les objectifs à atteindre selon la société-mère. Cette société demande l'aide de ce même professionnel pour concevoir les parties du prompteur concernant les rubriques 1, 2 et 3.
Pour la rubrique 1, aucune séquence particulière n'est proposée : le contributeur traitera cette rubrique librement. Pour la rubrique 2, le prompteur propose (étape 5) une séquence indépendante pour chaque type de pièce, donnant des conseils particuliers. Le contributeur pourra selon les cas ou bien conserver cette structure, l'enrichir par de nouvelles séquences, ou supprimer des séquences qui lui semblent inutiles. Pour la rubrique 4, le prompteur propose une séquence par photographie : la façade coté rue, la façade coté opposé, le salon, et un détail de la maison au choix du contributeur. s
Dans chaque rubrique, le choix est fait d'une seule page présentant les règles principales de réalisation
de ce type de séquence audiovisuelle (contre- j our, problèmes de son, ...). Ensuite, des éléments indépendants plus conséquents pourront être consultés pour approfondir à la demande du contributeur tous ces éléments, et trouver des solutions en cas de problème. Dans le cas où le contributeur ne sollicite aucun approfondissement, une seule page par rubrique précède l'étape 5. D'un autre côté, le contributeur pourra à tout moment revenir à l'étape 3 pour modifier ou compléter les informations de description du bien.
Les solutions choisies par la société immobilière créent une occurrence de ce que peuvent un formulaire et un prompteur.
Remplissage du formulaire : Avant de se déplacer, l'employé de l'agence ayant la charge du bien concerné prend en main le système matériel contenant le formulaire de description des biens immobiliers créé par la société-mère et commence à remplir les champs pour l'identification du bien et de ses caractéristiques (étape 3) . Il prépare aussi des notes et pense-bêtes (étape 4) pour chaque rubrique (par ex : ne pas oublier de faire un plan de la cheminée dans le salon, aller filmer les jeux pour enfants dans le parc voisin à la maison, ... ) . Il décide ensuite de se rendre sur place pour commence à remplir les champs audiovisuels. Une fois sur place, il allume à nouveau le système qui a gardé en mémoire l'état de son travail concernant ce bien. Il décide de commencer par remplir la rubrique extérieurs. Le système lui conseille de commencer par un plan large de la maison depuis la rue, puis un plan du jardin, puis de filmer les détails, en attachant un soin particulier aux changements d'éclairages (nuages qui passent devant le soleil par ex.) . Une seule séquence lui semble nécessaire pour décrire les extérieurs de ce bien. Il réalise une à une six prises de vue, et les assemble. Le système lui propose alors de
mesurer les coordonnées géographiques du bien immobilier. Le système aide le contributeur à se positionner dans le jardin pour effectuer une mesure de bonne qualité. Le contributeur effectue la mesure et vérifie la position du bien.
Le prompteur lui propose ensuite de cet assemblage de réaliser un doublage son de la rubrique. Le contributeur réalise ce doublage grâce au microphone de la caméra en visionnant simultanément les images assemblées qu' il vient de réaliser, et en prenant soin de se protéger du vent, comme le système le lui conseille.
L'employé de l'agence remplit ainsi les champs temporels suivants via les rubriques 1, 3 et 4, en suivant les conseils du prompteur, visionnant ses essais, recommençant certaines prises jugées non satisfaisantes. Une fois sa contribution réalisée (étape 15 de la dernière rubrique remplie), il retourne à l'agence pour vérifier une dernière fois le résultat de son travail. Une fois la contribution validée (étape 17) , le système manipule (coordonnées géographiques à associer à tous les contenus produits) , les compresse (selon les paramètres définis par le formulaire) et les fait parvenir aux administrateurs du site internet de la société immobilière. Ces administrateur se chargeront d'intégrer à moindre coût les contenus envoyés par le contributeur.
Sur ce site, le client qui consultera les informations sur ce bien immobilier aura tout d'abord accès aux quatre photos du bien et aux informations de description, puis pourra naviguer d'une rubrique audiovisuelle à l'autre en cliquant sur les images clefs de chaque rubrique audiovisuelle (intérieurs, extérieurs, environs) .
Elle peut être un outil précieux pour les collectivités territoriales qui souhaitent mettre en valeur leur patrimoine.
Par ailleurs, certains des procédés décrits dans l'invention peuvent être utilisés de manière indépendante .
Ainsi, le procédé de formulaire vidéo peut être utilisé indépendamment de toute volonté de l'insérer dans une banque de données comme seul outil de gestion du temps de la captation vidéo, par exemple pour permettre à un non particulier de réaliser un faire-part de naissance, de baptême ou de mariage très court et donc aisément communicable sur Internet.
Un autre exemple est la fabrication industrielle d'un dispositif de caméra contrainte.
Ces exemples d'application non exhaustifs illustrent clairement les multiples possibilités offertes par la présente invention.