DISPOSITIF POUR DEPLACER DANS UN SENS SUR UNE DIRECTION DONNEE UNE PORTION DOS PAR RAPPORT A UNE AUTRE
La présente invention concerne les dispositifs pour le transport osseux dans un organisme notamment humain, par exemple comme clou orthopédique dans le canal médullaire d'un os long d'un membre ou plaque placée le long de l'os pour, par exemple, reconstruire une partie de la diaphyse de cet os supprimée à la suite d'un traumatisme, d'une infection, d'une tumeur, etc., ou comme prothèse pour simultanément remplacer une épiphyse par une articulation artificielle et reconstruire une partie de la diaphyse afin de rétablir un capital osseux aussi important que possible.
Il existe des dispositifs permettant de déplacer une portion d'os par rapport à une autre pour des applications comme celles mentionnées ci-dessus. Cependant, ces dispositifs connus de l'art antérieur font essentiellement appel à l'utilisation de fixateurs externes qui sont particulièrement inconfortables pour le patient et présentent des risques bien connus, infectieux notamment, et dont la mise en oeuvre nécessite une dextérité particulière de la part du chirurgien. Ces inconvénients limitent en conséquence l'utilisation de ces dispositifs auxquels peuvent être préférées des reconstructions purement prothétiques ou combinant prothèse et allogreffe. Cependant, la qualité des résultats à moyen terme ainsi obtenus est souvent pauvre et nécessite chez la plupart des patients des reprises chirurgicales.
La présente invention a donc pour but de réaliser un dispositif de transport osseux, qui pallie en grande partie les inconvénients des dispositifs connus de l'art antérieur dans le domaine.
Plus précisément, la présente invention a pour objet un dispositif permettant de déplacer, dans un premier sens S sur une direction donnée Δ, une seconde portion d'os par rapport à une première portion d'os, caractérisé par le fait qu'il comporte : une pièce de maintien, des premiers moyens pour solidariser ladite pièce de maintien avec la première portion d'os, un coulisseau, des seconds moyens pour solidariser ledit coulisseau avec la seconde portion d'os, des moyens pour monter ledit coulisseau en translation par rapport à ladite pièce de maintien sur une première droite parallèle à la direction donnée Δ, un premier système cliquet-crémaillère monté en coopération entre ledit coulisseau et ladite
système cliquet-crémaillère monté en coopération entre ledit coulisseau et ladite pièce de maintien de façon qu'il ne permette le déplacement dudit coulisseau par rapport à ladite pièce de maintien que dans le premier sens S suivant ladite direction donnée Δ, une tige de commande, des rjoyens de ressort définis entre _ X- deux points d'application, des premiers moyens pour relier l'un des deux dits points d'application des moyens de ressort à ladite pièce de maintien, des seconds moyens pour relier l'autre des deux dits points d'application des moyens de ressort à ladite tige de commande, des moyens pour monter ladite tige de commande en translation par rapport à ladite pièce de maintien suivant une seconde droite parallèle à la direction donnée Δ, et un second système cliquet- crémaillère monté en coopération entre ledit coulisseau et ladite tige de commande de façon qu'il ne permette le déplacement de la tige de commande au niveau dudit coulisseau, par rapport à ce dernier, que dans le sens opposé au premier sens S suivant la direction donnée Δ. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels :
La figure 1 représente le schéma de principe d'un premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention pour le transport d'une seconde portion d'os par rapport à une première portion d'os,
Les figures 2A à 2C représentent trois schémas permettant d'expliciter le fonctionnement du mode de réalisation du dispositif illustré sur la figure 1 ,
La figure 3 représente le schéma de principe d'un second mode de réalisation du dispositif selon l'invention pour le transport d'une seconde portion d'os par rapport à une première portion d'os, et
La figure 4 représente une coupe longitudinale d'un autre mode de réalisation du dispositif selon l'invention basé sur le schéma de principe illustré sur les figures 1 et 2.
Il est bien précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure.
Le Demandeur tient aussi à préciser que les figures représentent trois modes de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention.
Il précise en outre que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments.
Il précise aussi que, si les modes de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comportent plusieurs éléments de fonction identique et que si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments.
Il est également précisé que, dans la présente description, par "système cliquet-crémaillère", on doit comprendre un système constitué de deux éléments respectivement dénommés "cliquet" et "crémaillère" aptes à se déplacer l'un par rapport à l'autre sous l'action de deux forces opposées qui leur sont respectivement appliquées, uniquement dans un sens, et ce, quels que soient les moyens de coopération entre ces deux éléments pour obtenir le résultat défini ci- dessus, ces moyens de coopération entre le cliquet et la crémaillère pouvant être de tous types, par exemple mécaniques, électriques, électromagnétiques, etc.. Cependant, dans le but de simplifier la présente description et de faciliter sa compréhension, il ne sera fait référence qu'à un système cliquet-crémaillère connu en lui-même, essentiellement constitué d'une crémaillère constituée d'une succession de dents asymétriques et d'au moins un cliquet comportant au moins une dent apte à coopérer avec la crémaillère sur laquelle il est maintenu appliqué sous l'effet d'un élément élastique tel qu'un ressort, de manière qu'il puisse se déplacer dans un sens par rapport à la crémaillère en glissant sur le pan incliné d'une dent jusqu'à son sommet avant de retomber dans la suivante, mais pas dans le sens contraire, la géométrie des dents formant alors butée.
La présente invention concerne un dispositif pour déplacer, dans un premier sens S sur une direction donnée Δ, une seconde portion d'os 2 par rapport à une première portion d'os 1.
Les figures 1 et 2A à 2C ne représentent que des schémas de principe d'un premier mode de réalisation du dispositif de transport osseux selon l'invention. Mais il est bien évident que, connaissant ces représentations
schématiques, l'homme du métier saura sans difficulté réaliser des dispositifs de transport osseux adaptés à chaque application standard ou sur mesure, intégrables directement dans l'organisme ou au sein d'un dispositif prothétique destiné à être placé dans un organisme en particulier. Ainsi que représenté schématiquement sur les figures 1 et 2A à 2C, le dispositif selon l'invention comporte une pièce de maintien 10 et des premiers moyens 11 pour solidariser cette pièce de maintien 10 avec la première portion d'os 1. Ces premiers moyens 11 peuvent être de tout type, par exemple une vis vissée dans la première portion d'os et traversant un orifice pratiqué à cet effet dans la pièce de maintien 10.
Le dispositif comporte aussi un coulisseau 20 et des seconds moyens 21 pour solidariser ce coulisseau avec la seconde portion d'os 2. Ces seconds moyens 21 peuvent être de tout type, notamment constitués comme les premiers moyens 11 définis ci-avant. II comporte aussi des moyens pour monter le coulisseau 20 en translation par rapport à la pièce de maintien 10 sur une première droite 22 parallèle à la direction donnée Δ. Ces moyens n'ont pas été explicitement représentés car ils se déduisent directement de la réalisation illustrée, notamment dans le mode de réalisation qui sera donné ci-après. II est en outre prévu un premier système 30 comprenant un couple cliquet- crémaillère 31, 32 monté en coopération entre le coulisseau 20 et la pièce de maintien 10 de façon qu'il ne permette le déplacement du coulisseau par rapport à la pièce de maintien que dans le premier sens S suivant la direction donnée Δ. Le dispositif comporte en plus une tige de commande 40, des moyens de ressort 50 définis entre deux points d'application 51, 52, des premiers moyens 53 pour relier l'un 51 des deux points d'application des moyens de ressort à la pièce de maintien 10, des seconds moyens 54 pour relier l'autre 52 des deux points d'application des moyens de ressort à la tige de commande 40, des moyens schématiquement représentés en 41 pour monter la tige de commande 40 en translation par rapport à la pièce de maintien 10 suivant une seconde droite 42 parallèle à la direction donnée Δ, et un second système 60 cliquet-crémaillère 61 , 62 monté en coopération entre le coulisseau 20 et la tige de commande 40 de façon qu'il ne permette le déplacement de la tige de commande 40 au niveau du
coulisseau 20, par rapport à ce dernier, que dans le sens opposé au premier sens S suivant la direction donnée Δ.
La tige de commande 40 comporte en outre des moyens 71, par exemple similaires aux moyens 11 , pour relier, la tige de commande selon le cas, à une troisième portion d'os vers laquelle est transportée la seconde portion séparée par une ostéotomie de la première portion, ou à une pièce prothétique articulaire (schématiquement représentée en 72 sur la figure 4) dans le cas où l'épiphyse de l'os long doit être remplacée.
Il est de plus précisé que les moyens de ressort 50 peuvent être constitués par au moins l'un des éléments suivants : ressort de compression, ressort de traction, barre ou ressort de torsion, ou même si nécessaire par une combinaison des ces éléments. Lesquels ressorts peuvent être notamment métalliques, polymères ou à gaz.
Dans une réalisation avantageuse et préférentielle, ces moyens de ressort 50 sont des moyens de ressort en compression, par exemple un ressort hélicoïdal en un matériau comme du Phynox (Marque déposée) ou analogue.
Il est rappelé que les figures 1 et 2A à 2C représentent le schéma de principe d'un mode de réalisation préférentiel du dispositif selon l'invention.
Cependant, un mode de réalisation industriel d'un tel dispositif se déduit facilement de ce schéma, la figure 4 en donnant un exemple représenté en coupe longitudinale.
Dans le mode de réalisation selon cette figure 4, le ressort 50 est disposé, par référence à la figure 1, à gauche du coulisseau 20. Le coulisseau 20 est représenté en fin de course, étant entendu que sa course a pu débuter au niveau du début 81 des deux crémaillères 32, 62. En outre, chaque système cliquet- crémaillère 30, 60 est constitué de deux systèmes cliquet-crémaillère décalés l'un de l'autre d'un demi-pas, ce qui permet d'obtenir des déplacements plus fins. Bien entendu, dans le but d'obtenir des pas de déplacements encore plus petits, il est possible de réaliser chaque système cliquet-crémaillère 30, 60 de pas p_ par une pluralités de n systèmes cliquet-crémaillère décalés les uns des autres de e/n.
D'une façon générale, comme illustré sur la figure 4, la tige de commande 40 et la pièce de maintien 10 comprennent chacune une partie cylindrique de révolution, l'une étant ajustée coulissante dans l'autre.
De façon avantageuse, dans la pièce de maintien 10, seront montées en vis-à-vis, fixe, la crémaillère 32 et, mobile en translation, la crémaillère 62, la forme et la disposition relative de ces éléments participant alors en outre aux moyens schématiquement représentés en 41 pour monter la tige de commande 40 en translation par rapport à la pièce de maintien 10 suivant la seconde droite 42 parallèle à la direction donnée Δ. Dans ce cas, le coulisseau 20 et le ressort 50 sont avantageusement placés entre les deux crémaillères montées en vis-à- vis, cette disposition assurant le montage et le guidage en translation du coulisseau par rapport à la pièce de maintien 10. Comme représenté sur la figure 4, il est prévu, d'une part des ouvertures oblongue 80' et circulaires 80" dans la pièce de maintien cylindrique 10 pour permettre les liaisons respectivement 21 et 11, et d'autre part des ouvertures circulaires 80'" dans la tige de commande 40 pour permettre la liaison 71 ainsi que leurs déplacements nécessaires au fonctionnement du dispositif. Dans une réalisation préférentielle, de façon à pouvoir aisément connaître l'amplitude du déplacement de la tige de commande 40 par rapport à la pièce de maintien 10 et donc l'amplitude du déplacement de la seconde portion d'os 2 par rapport à la première 1 , notamment quand un tel dispositif est implanté dans un organisme humain ou analogue, les deux systèmes cliquet-crémaillère 30, 60 sont des systèmes à dents. En effet, chaque fois qu'un cliquet d'un système cliquet-crémaillère passe d'une dent à une autre, il émet une sorte de claquement. Chaque claquement entendu confirme un déplacement d'une amplitude égale à la distance entre deux dents consécutives.
Le guidage du déplacement de la seconde portion d'os 2 sur la direction donnée Δ est assuré naturellement par sa liaison au coulisseau 20, lui-même guidé en translation par rapport à la pièce de maintien 10. Dans l'exemple de réalisation industrielle donné ci-avant, la paroi extérieure de la pièce cylindrique de révolution constituant la pièce de maintien 10 concourt également à la qualité de ce guidage quand le dispositif est placé dans le canal médullaire d'un os long. Une autre possibilité consiste à placer le dispositif le long de l'os à la manière des plaques d'ostéosynthèse. Cette disposition sera nécessaire dans le cas d'une utilisation du dispositif pour reconstruire par exemple des os du crâne et pourra être préférée dans une pratique pédiatrique pour la reconstruction d'un os long en préservant les cartilages de croissance. .
Dans un mode de réalisation avantageux et sécurisant pour l'utilisation du dispositif de transport osseux selon l'invention, ce dernier comporte en outre des moyens 56 pour limiter le déplacement de la tige de commande 40 par rapport à la tige de maintien 10. Ces derniers moyens 56 peuvent être de tout type, par exemple constitués par un doigt solidaire de l'un des deux éléments 10 et 40 et monté en coopération avec par exemple une fourchette solidaire de l'autre élément, la distance entre les deux branches de la fourchette déterminant la course maximum du doigt, ou constitués comme illustré sur les figures 1 et 2 qui est un moyen équivalent à celui décrit ci-dessus. De tels moyens facilitent un contrôle précis du déplacement de la seconde portion d'os par rapport à la première, par exemple d'un millimètre en deux fois chaque jour.
Le dispositif selon l'invention dans son mode de réalisation selon la figure 1 , fonctionne de la façon suivante décrite plus particulièrement par référence aux représentations schématiques selon les figures 2A à 2C. II est tout d'abord précisé que la pièce de maintien 10 est parfaitement solidarisée à la première portion d'os 1 et que le coulisseau 20 est parfaitement solidarisé à la seconde portion d'os 2, respectivement par les moyens 11 et 21 schématiquement représentés sur la figure 1 , la distance séparant ces deux portions d'os 1 et 2 étant définie initialement par le praticien pour que, de façon connue, elle permette la formation d'un début de cal osseux entre ces deux portions d'os.
A partir d'un état donné de ce cal osseux, que l'on obtient en général après quatre à dix jours suivant le patient et le traitement qu'il suit éventuellement (chimiothérapie), le praticien peut décider de débuter l'éloignement de la seconde portion d'os 2 par rapport à la première portion d'os 1 pour forcer la croissance du cal osseux entre les deux portions d'os 1 et 2, ce cal osseux étant évoqué schématiquement en 82 sur la figure 4.
Pour ce faire, il active le dispositif à partir de sa configuration schématiquement illustrée sur la figure 2A en provoquant le déplacement de la tige de commande 40 dans le sens opposé au sens S pour, dans le cas de la réalisation illustrée, comprimer le ressort 50 d'une certaine longueur par exemple δx à partir de son état origine et l'amener à son état déformé instable. Dans le cas où le dispositif est associé à l'os long d'un membre d'un patient, ce déplacement correspond à un raccourcissement du membre et est facilement obtenu par
exemple sous l'effet du poids du corps du patient en lui demandant de se mettre en appui sur ce membre.
Dans le cas où le dispositif est implanté dans une jambe, il peut être en plus prévu, en association avec le dispositif selon l'invention, des moyens pour le bloquer de façon à ce que le patient puisse avoir une marche prudente entre deux périodes d'activation. Dans ce dernier cas, pour obtenir le déplacement de la tige de commande, il est nécessaire d'effectuer une action particulière préalable pour déverrouiller ces moyens de blocage, la manipulation du patient par le praticien ou une tierce personne pouvant alors être nécessaire. Dans tous les cas, de par la configuration des systèmes cliquet-crémaillère
30, 60 telle que définie auparavant, la tige de commande 40 peut se déplacer par rapport au coulisseau 20 qui, lors de ce déplacement de la tige de commande, demeure fixe par rapport à la pièce de maintien 10.
Le dispositif se trouve alors dans la configuration illustrée sur la figure 2B. L'effort sur la tige de commande 40 est alors relâché, et le ressort 50 se détend pour revenir à son état origine stable.
Lors de sa détente, le ressort repousse la tige de commande 40 dans le sens S de la même quantité δx que celle définie ci-dessus. De par la configuration des systèmes cliquet-crémaillère 30, 60, la tige de commande entraîne le coulisseau 20 dans le même déplacement d'amplitude δx, le coulisseau pouvant se déplacer par rapport à la pièce de maintien 10 et éloigner la seconde portion d'os 2, dont il est solidaire, de la première portion d'os 1.
Le dispositif se dirige alors vers la configuration selon la figure 2C à la vitesse permise par la réaction des tissus qui s'opposent éventuellement au déplacement des portions d'os et présentent en général un comportement viscoélastique.
La seconde portion d'os 2 peut ainsi, de façon parfaitement contrôlée, être éloignée "pas à pas" de la première portion 1 , d'une distance δx à chaque pas, en commandant chaque fois la tige de commande 40 comme explicité ci-dessus. La figure 3 représente un schéma d'un autre mode de réalisation du dispositif selon l'invention, qui est identique dans sa fonction première à celui qui est illustré sur les figures 1 et 2. Aussi, les mêmes références désignent, sur cette figure 3, les mêmes moyens et éléments que sur les figures 1 et 2.
Dans le mode de réalisation selon la figure 3, la tige de commande, qui a la même fonction que dans la réalisation selon les figures 1 et 2, se présente sous une forme différente de celle de cette réalisation. Elle est constituée d'au moins trois première, deuxième et troisième portions de tige successives 40-1 , 40-2 et 40-3. La deuxième portion de tige 40-2 est constituée par une bascule de renvoi d'angle à cent-quatre-vingts degrés, par exemple montée en rotation de façon directe ou indirecte par rapport à la pièce de maintien 10, avantageusement en son milieu autour d'un axe 40-0, les deux extrémités de cette bascule étant montées en rotation respectivement sur les deux première 40-1 et troisième 40-3 portions de tige de façon que, par une translation dans un sens de la première portion de tige 40-1 , la troisième portion de tige 40-3 se déplace dans le sens opposé.
Dans ce mode de réalisation le second système 60 cliquet-crémaillère 61 , 62 est monté en coopération uniquement avec la troisième portion de tige 40-3. Ce dernier mode de réalisation fonctionne sensiblement comme le mode de réalisation selon les figures 1 et 2. Cependant, dans le premier mode de réalisation, le déplacement de la tige de commande dans le sens opposé à S comprime le ressort et la détente du ressort entraîne simultanément le déplacement de la seconde portion d'os dans le sens S et le retour de la tige de commande à sa position initiale. Dans le second mode de réalisation, le déplacement de la première portion 40-1 de la tige de commande 40 dans le sens opposé à S entraîne simultanément le déplacement de la seconde portion d'os dans le sens S et la compression du ressort, la détente du ressort n'entraînant que le retour de la tige de commande à sa position initiale. En effet, avec le mode de réalisation selon la figure 3, pour obtenir le déplacement du coulisseau 20 dans le sens S sur la direction Δ, il suffit d'agir sur la tige de commande 40 de façon que la première portion de tige 40-1 soit translatée, par exemple de δx, sur la direction Δ dans le sens opposé au sens S. Dans cette translation, la deuxième portion de tige 40-2 pivote autour de son axe 40-0 dans le sens dextrorsum (selon la représentation sur la figure 3) et entraîne une translation de la troisième portion de tige 40-3 de la même valeur δx mais dans le sens S puisque la bascule 40-2 est montée pivotante en son milieu. De par la configuration des systèmes cliquet-crémaillère 30, 60 comme mentionné auparavant, la troisième portion de tige 40-3 portant la crémaillère 62 entraîne le
coulisseau 20 dans la même translation sur la crémaillère 32 qui est solidaire de la pièce de maintien 10. On obtient ainsi la translation, d'une quantité δx dans le sens S sur la direction Δ, de la seconde portion d'os 2 solidaire du coulisseau, par rapport à la première portion d'os 1 solidaire de la pièce de maintien 10. Lors de ce premier mouvement de la première portion de tige 40-1 , les moyens de ressort 50 se compriment de la valeur δx et, quand l'action exercée sur la tige de commande 40 est annulée, le ressort 50 se détend. La première portion de tige 40-1 revient à sa position initiale en se déplaçant dans le sens S. La troisième portion de tige 40-3 se déplace alors dans le sens opposé au sens S, via la deuxième portion de tige 40-2 qui pivote dans le sens senestrorsum. De par la configuration des systèmes cliquet-crémaillère, la crémaillère 62 glisse sur le coulisseau qui est maintenu fixe sur la crémaillère 32.
Le dispositif se retrouve alors dans la configuration selon la figure 3, mais avec un déplacement du coulisseau 20 dans le sens S d'une valeur δx. De même que précédemment décrit, la seconde portion d'os 2 peut ainsi, de façon parfaitement contrôlée, être éloignée "pas à pas" de la première portion 1 , d'une distance δx à chaque pas, en commandant chaque fois la tige de commande 40 comme explicité ci-dessus.
D'autres formes de réalisation possibles sont obtenues en inversant simplement le sens des systèmes cliquets-crémaillère dans chacune des formes de réalisation précédentes, toutes les autres parties restant identiques. Les fonctionnements de ces autres formes de réalisation possibles se déduisent sans difficulté de celles déjà décrites et ne seront donc pas détaillés.