DISPOSΓΠF DE RÉPARTITION AUTOMATIQUE DE LIAISONS TELEPHONIQUES ET INFORMATIQUES
La présente invention concerne un répartiteur automatique permettant d'automatiser les liaisons multiples, téléphoniques et informatiques, existant au niveau d'un même bâtiment. Il est particulièrement adapté à une mise en oeuvre dans le cadre d'immeubles pré-câblés ou d'immeubles dits "intelligents".
Tout système de communication de données met en relation des sources d'information (calculateur, autocommutateur privé, ...) avec des utilisateurs au travers de réseaux de communication qui, à l'échelle d'un bâtiment, peuvent être qualifiés de réseaux locaux.
Actuellement, l'architecture de ces réseaux internes est prévue dès la construction du bâtiment ; c'est ce que l'on nomme un immeuble pré-câblé. Dans certains cas, les sources d'information sont également présentes : c'est l'immeuble intelligent. Dans ces deux types d'immeubles, l'architecture générale des liaisons est organisée selon un même principe qui sera décrit en regard de la figure 9.
Des calculateurs 1, des autocommutateurs privés 2 ou toutes autres sources d'informations pouvant être distribuées, sont ramenées à un répartiteur ou panneau de brassage 3. De même, différents équipements récepteurs, par exemple un terminal informatique 4 ou un poste téléphonique 5, à disposition des utilisateurs, sont raccordés à des prises ou points d'accès 6 ramenés également au répartiteur 3.
Ce panneau de brassage 3 contient un ensemble de connecteurs 30 chacun relié soit à une source d'information 1,2, soit, au travers d'un point d'accès 6, à un équipement utilisateur 3,4. Les liaisons entre ces différents connecteurs sont réalisées par des segments libres de faible longueur 31 appelés cordons de brassage, dans le cas d'une liaison par câble, ou jarretières, dans le cas d'une liaison filaire.
Généralement, le répartiteur 3 est constitué de châssis mécaniques, de baies ou de coffrets sur lesquels sont raccordés les segments venant de différentes origines (sources, équipements). C'est un point de convergence au niveau duquel les connexions entre ces éléments sont réalisées manuellement.
Il résulte de cette architecture de nombreux inconvénients. Tout d'abord, il est nécessaire de placer le répartiteur dans un local spécifique du fait de l'important volume qu'il occupe. Ensuite et surtout, du fait de la réalisation manuelle des opérations de brassage, les erreurs de connexion sont fréquentes, pouvant, à
l'extrême, entraîner une connexion entre deux liaisons de type différent par exemple, un terminal informatique et un commutateur privé. En outre, chaque modification des liaisons nécessite le déplacement d'un opérateur. Il en est de même en cas de maintenance, les contrôles du répartiteur nécessitant alors le recours à des appareils de mesure mis en oeuvre par cet opérateur. Enfin, en cas de panne, l'opérateur doit effectuer une investigation de la source au point d'accès et ensuite vérifier tous les points disponibles et compatibles aux éléments défaillants (type de connecteur, nombre de fils véhiculés, ...)
La présente invention a pour but de pallier les inconvénients précédents en réalisant un dispositif qui permet de réduire l'encombrement habituel nécessaire aux répartiteurs téléphonique et informatique.
Un autre but de l'invention est d'apporter une assistance en temps réel à l'opérateur afin de permettre une gestion automatique de la configuration du réseau et une surveillance de tous les points de ce réseau. Encore un autre but de l'invention est de réaliser un dispositif fiable, souple d'utilisation et qui assure une meilleure sécurité avec une diminution globale des coûts d'exploitation.
Ces buts sont atteints par un dispositif de répartition automatique de liaisons informatiques et téléphoniques entre des sources d'information et des équipements utilisateurs d'un réseau de commutation comportant un commutateur commandé par une unité centrale de commande et de contrôle via une interface de commutation, cette unité centrale étant reliée, par une interface de terminal, à un terminal informatique qui permet la saisie de l'architecture physique du réseau de communication, l'unité centrale assurant directement, à partir de cette saisie, les liaisons entre chaque source d'information et un ou plusieurs équipements utilisateurs auxquels chacune de ces sources doit être reliée selon l'architecture du réseau et le commutateur comporte une matrice de commutation à trous dans laquelle peuvent être insérées des broches munies de bagues conductrices isolées les unes des autres et réalisant chacune, au niveau d'un plan de connexion déterminé, une liaison électrique entre une première couche métallisée et une seconde couche métallisée, par l'intermédiaire des bandes conductrices horizontales et verticales présentes sur une des faces de chacune de ces couches et percées de trous métallisés les sources d'informations et les équipements utilisateurs étant reliés électriquement exclusivement à l'un ou l'autre des ensembles de bandes conductrices.
Une fois la configuration physique du réseau saisie, le brassage physique est assuré automatiquement à partir du terminal sans nécessiter aucun opérateur. Il en résulte une rapidité de mise en service du système qui s'accompagne d'un optimisation des connexions sources/équipements. La première et la seconde couche métallisée de chaque plan de connexion sont séparées par une fine couche isolante et les différents plans de connexion sont séparés les uns des autres par une couche isolante interplan.
De préférence, ces couches isolantes sont percées de trous d'un diamètre légèrement inférieur à celui des trous métallisés afin d'assurer un guidage des broches, la couche isolante supérieure étant en outre munie de trous de guidage de forme conique.
Le bon enfoncement des différentes broches est vérifié par des contacts de fin de course coopérant avec une extrémité de la broche.
La matrice est organisée selon une configuration de k lignes et 2k colonnes afin de permettre des raccordements de 2k fils par plan de connexion. Ainsi, par exemple, un raccordement de 100 lignes à deux paires de fils pourra être effectué avec une matrice 50x100 comportant 4 plans de connexion.
Avantageusement, ce dispositif comporte une interface brasseur reliée à l'unité centrale pour permettre une liaison avec un second dispositif de répartition automatique de liaisons téléphoniques et informatiques, afin d'accroître la capacité de liaison de l'ensemble ainsi constitué.
Il est ainsi possible d'étendre à volonté la configuration en réalisant des liaisons inter-dispositif multiples.
De préférence, il comporte également un MODEM relié à l'unité centrale afin de permettre une configuration à distance desdites liaisons par un ensemble informatique externe.
Il est possible par cette structure de réaliser un paramétrage à distance et d'être informé des différents états caractérisant le système pour en assurer le suivi.
D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux à la lecture de la description qui va suivre, fait à titre indicatif et non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est un schéma synoptique du dispositif répartiteur selon l'invention,
- la figure 2 est un schéma simplifié montrant le module de commutation de la figure 1 et son interface,
- Les figures 3a à 3d montrent en détail la structure de la matrice de commutation,
- la figure 4 est un organigramme de fonctionnement d'une partie du dispositif répartiteur de la figure 1, - la figure 5 est un organigramme détaillant une étape du fonctionnement décrit à la figure 3,
- la figure 6 est un organigramme montrant les trois fonctions essentielles réalisées par le terminal de supervision de la figure 1,
- la figure 7 est un organigramme explicitant la fonction d'installation de la figure 5,
- la figure 8 est un détail d'une opération mise en oeuvre dans le mode de fonctionnement de la figure 6,
- la figure 9 montre un exemple de représentation d'une partie du réseau de communication résultant du dispositif répartiteur selon l'invention, et - la figure 10 montre un système de communications mettant en oeuvre un répartiteur mannuel de l'art antérieur.
La figure 1 montre un schéma synoptique du dispositif de répartition de liaisons informatiques et téléphoniques selon l'invention. Ce dispositif 10 reçoit d'une part des liaisons informatiques provenant d'ensembles informatiques 1 et des liaisons téléphoniques provenant d'autocommutateurs privés 2 et d'autre part des câbles issus de points d'accès 6 auxquels sont raccordés différents équipements informatiques ou téléphoniques 4,5 tels que des imprimantes, traceurs, terminaux d'ordinateurs, télécopieurs ou des postes téléphoniques par exemple.
Dans le cadre d'une informatique répartie, il est possible également de relier à ces points d'accès des unités centrales de calcul individuelles (ordinateur personnel par exemple). Ces liaisons et ces câbles constituent des connexions d'entrée/sortie 150 d'un commutateur 100 qui, au travers d'une interface de commutation 102 et sous la commande d'une unité centrale 101 assure un brassage automatique des liaisons le traversant. Cette unité centrale 101 est associée à des mémoires vive 103, non volatile
104 et effaçable électriquement 105. Une interface de terminal 106 permet également de relier à un terminal informatique 20, externe au répartiteur 10 et assurant le paramétrage et la supervision du fonctionnement de ce répartiteur.
Une commande à distance de l'unité centrale, et donc des différentes opérations réalisées par le répartiteur 10, peut être assurée grâce à un MODEM 107
reliant cette unité centrale à un ensemble informatique externe qui sera avantageusement doté d'une fonction MINITEL.
Lorsque la configuration le commande, il peut être nécessaire d'adjoindre à un répartiteur principal, ou maître, des répartiteurs secondaires 10'. Une liaison 25 avec ces répartiteurs est assurée au travers d'une interface brasseur 108 reliée à l'unité centrale 101.
Enfin, un module d'alimentation 109 assurera l'alimentation en énergie de l'ensemble des circuits précédents constituant le répartiteur 10.
La figure 2 montre plus en détail le contenu de l'interface de commutation 102 et les éléments de commande du commutateur 100.
Le commutateur 100 est formé d'une part par une matrice de commutation à trous 1000 comportant k lignes et 2k colonnes, chaque connexion 150 aboutissant au répartiteur 10 étant reliée à une colonne de cette matrice et d'autre part par un mécanisme motorisé, non représenté, constitué avantageusement d'un chariot mobile en X et Y et entraîné indépendamment par deux moteurs 1001, 1002, un pour chaque axe.
L'interconnexion de n voies d'entrée (sources) avec p voies de sortie (récepteurs) (n+p < 2k et n pouvant être différent de p) est réalisée au moyen de broches enfoncées dans les trous de la matrice, une liaison physique entre m entrées et 1 sorties nécessitant seulement l'utilisation de m + 1 broches (un câblage matriciel classique avec m entrées en ligne et 1 sorties en colonnes nécessiterait m x 1 broches). Cette matrice peut assurer non seulement une interconnexion entre deux points de connexion de même nature (fonction classique des centraux téléphoniques) mais aussi et surtout elle permet une répartition d'un signal quelconque reçu sur un de ces points de connexion (par exemple un signal informatique en provenance d'un ordinateur personnel) vers plusieurs autres de ces points de connexion (par exemple différentes imprimantes reliées au répartiteur). Les broches sont enfoncées dans la matrice à l'aide d'un dispositif de préhension monté sur le chariot mobile et autorisant un déplacement des broches selon un axe Z perpendiculaire aux axes X et Y.
Des fins de courses en X en Y et en Z sont en outre prévues pour limiter les mouvements du chariot et informer l'unité centrale 101 d'une position de référence. Notamment, la position des différentes broches est connue et signalée à l'unité centrale grâce à des cellules de position 1003, 1004, une pour chaque axe, constituées avantageusement de cellules électroluminescentes dont les faisceaux
sont interrompues par le passage du chariot lors de la mise en place d'une broche.
L'interface de commutation 102 permet la commande des moteurs 1001, 1002 à partir des informations d'adresse fournies par l'unité centrale 101. Les coordonnées du point de croisement où doit être enfoncée la broche sont disponibles sur le bus de données de l'unité centrale, par exemple sous la forme de deux mots de huit bits (premier mot pour la coordonnée en X, second mot pour la coordonnée en Y), et emmagasinée dans un premier tampon 1020. A réception d'un ordre de validation de données (VAL d), la première coordonnée est transférée dans un second et un troisième tampon 1021, 1022. Un ordre de validation (VAL X) transfère alors cette coordonnée du second tampon 1021 vers le moteur de l'axe X pendant qu'un second ordre de validation de données (VAL d) transfère la seconde coordonnée, à nouveau, vers ces second et troisième tampons. Un dernier ordre de validation (VAL Y) transférera la seconde coordonnée du troisième tampon 1022 vers le moteur de l'axe Y. Le contrôle du bon positionnement du chariot étant réalisé par les cellules de position précitées, la broche correspondante peut alors être enfoncée pour assurer la liaison physique commandée.
Il peut être noté qu'une commande du changement de sens de rotation des moteurs est possible directement à partir de l'unité centrale 101. Les figures 3a à 3d montrent plus précisément la structure de la matrice de commutation à trous 1000. Cette matrice est formée par la superposition de plusieurs couches d'un matériau isolant, par exemple du verre époxy, certaines de ces couches (dénommées couches métallisées) étant recouvertes sur chaque face, par impression ou photogravure, d'un circuit métallisé (à l'image d'un circuit imprimé).
Les couches métallisées 60, 62 ; 70, 72 comportent des contacts femelles réalisés par des trous métallisés 65 qui assurent une liaison électrique entre les deux faces de chaque couche.
Les couches isolantes 80, 81, 82 comportent des trous de guidage 66 placés en regard des trous métallisés, mais d'un diamètre légèrement inférieur ou égale, qui assurent le guidage d'une broche 90 lors de son enfoncement dans la matrice. Chaque broche est constituée d'un corps cylindrique 90, en un matériau isolant, équipé de bagues conductrices 91, 92 isolées électriquement les unes des autres et destinées chacune à assurer l'interconnexion électrique de deux couches métallisées superposées et séparées 60, 62 ; 70, 72 par une couche isolante 61 ; 71,
l'ensemble constituant un plan de connexion. Le nombre de bagues métalliques portées par chaque broche dépend du type de liaison à réaliser. Deux bagues permettront de réaliser des liaisons à deux fils (sur deux plans de connexion) alors que quatre bagues permettront de réaliser, sur quatre plans de connexion, pratiquement toutes les liaisons informatiques ou téléphoniques (liaison torsadée classique à deux paires).
Chaque plan de connexion comporte une première couche métallisée 60, 70 avec une première face A (figure 3b) percée de trous métallisés 65 (disposés selon une matrice k x 2k) et une seconde face parallèle et opposée B (figure 3c) recouverte de bandes verticales métallisées 67, chaque bande étant percée de k trous 65. Cette première couche métallisée recouvre une fine couche isolante de séparation 61, 71 qui elle même est placée sur une seconde couche métallisée 62, 72 ayant une première face C (figure 3d) munie de bandes horizontales métallisées 68, chaque bande étant percée de 2k trous 65 et une seconde face parallèle et opposée A (figure 3b) percée de trous métallisés 65 disposés aussi selon la matrice k x 2k. Bien évidement la disposition des différentes couches explicitée ci-avant n'est pas obligatoire et il est notamment possible d'intervertir les faces B et C sans altérer les capacités de commutation de la matrice.
Chaque plan de connexion est séparé du suivant par une couche isolante inteφlan 80, plus épaisse que la couche isolante de séparation 61, 71 séparant les deux couches métallisées d'un plan de connexion déterminé.
La matrice de commutation est protégée sur chacune de ses faces supérieure et inférieure respectivement par une couche isolante supérieure 81 et une couche isolante inférieure 82, l'une de ces deux couches comportant des trous de guidage de forme conique 69 pour permettre un centrage des broches lors de leur insertion dans la matrice.
La face inférieure de la matrice de commutation peut comporter une ultime couche isolante 83 munie de trous métallisés 65 destinés à coopérer avec une extrémité 93 de la broche pour constituer des contacts de fin de course (selon l'axe Z) pour ces différentes broches. Dans une variante de réalisation, cette couche contacts est indépendante de la matrice et placée en regard de sa couche isolante inférieure 82.
Chaque bague en établissant le contact entre deux couches métallisées successives permet une interconnexion entre une ligne et une colonne de la matrice de commutation.
Le fonctionnement du répartiteur 10 sera maintenant décrit en regard de l'organigramme de la figure 4.
En l'absence de réception d'informations de commande de la part du terminal de supervision 20 (réponse NON au test 300), le répartiteur exécute une tâche de fond, à l'étape 301, consistant en une surveillance des différents éléments le constituant (moteurs, cellules...) ainsi que de la transmission.
A réception d'une trame de commande du superviseur 20 (réponse NON au test 300), il est procédé, en une étape 302 à l'analyse du mot de commande puis, si ce mot est valide (réponse OUI à l'étape 303), à la réalisation de cette commande dans une étape 304 puis à l'envoi, dans une ultime étape 305, d'un compte rendu au superviseur 20. Si le mot de commande est invalide (réponse NON au test 303), une émission d'un défaut pour le superviseur est réalisé à l'étape 306.
La figure 5 détaille le contenu de l'étape 304 relative à la réalisation de la commande. Il faut distinguer, à l'étape 310, si la trame de commande est destiné au brasseur principal 10 à des brasseurs auxiliaires 10'. En effet, dans une chaîne de répartiteurs, un seul, le brasseur maître 10, est maître des communications. Il centralise les messages et les transmet dans une étape 311 au destinataire s'il n'est pas lui-même concerné (réponse NON au test 310). Toutefois, pendant l'envoi du message, il surveille, à l'étape 312, la bonne exécution des commandes en fonction du temps écoulé (étape 313) avant la réception d'un compte rendu (étape 314), à partir du déclenchement donné par un chien de garde. Lorsque ce compte rendu n'est pas parvenu à temps, il est procédé au traitement du défaut correspondant à l'étape 315.
Par ailleurs, si la commande est bien destinée au répartiteur principal (réponse OUI au test 310), il est alors procédé, à l'étape 316, à l'exécution de la commande.
La figure 6 montre la tâche de fond exécutée par le terminal de supervision 20 après sa mise en route. En fonction de priorités déterminées définies à l'étape 350, il est procédé à l'exécution d'un des trois modes suivants : un mode d'installation à l'étape 400, un mode de paramétrage à l'étape 500 et un mode de supervision à l'étape 600. En fin d'exécution de chaque mode, il est fait retour à l'étape 350 pour le choix d'un nouveau mode de fonctionnement.
La figure 7 détaille le mode d'installation qui permet lors de la première mise sous tension de fixer les paramètres du système dans la mémoire inscriptible et effaçable électriquement 105.
Une première étape 401 consiste dans l'initialisation du réseau de communication, c'est-à-dire dans la saisie de l'architecture physique de l'ensemble des composants constituant ce réseau.
La figure 8 donne un organigramme détaillant cette étape d'initialisation. Dans une première étape 410, il est demandé le nombre de médias, c'est-à-dire de segments aboutissant à un point d'accès ou un connecteur du réseau.
Ensuite, dans une étape 411, il est procédé à la définition du type de média, trois types étant prédéterminés : le type coaxial ou bicoaxial, le type filaire et le type optique. Pour chacun de ces types prédéterminés, il est prévu un traitement spécifique, respectivement aux étapes 412, 413 et 414. Le traitement effectué au niveau de chaque média (réponse NON à l'étape 415, le passage au média suivant étant réalisé à l'étape 416), consiste en la définition de tous les éléments caractérisant le média quant aux chemins de câbles qu'il emprunte (référence du chemin), à son organisation (groupement par paires), ou à l'origine et à la destination de chaque fil ou paire (point d'accès ou de raccordement et point de connexion au commutateur) le constituant.
Revenant à la figure 7, on voit que, après cette étape d'identification 401, une étape 402 permet la création d'un fichier rassemblant toutes les informations saisies qui sont ensuite, dans une étape 403, disposées selon une structure spécifique déterminée pour en faciliter le chargement en mémoire puis le classement et le traitement ultérieur. Il est ainsi possible, dans une étape 404, de vérifier que cette structure est conforme (par exemple que le média comporte bien une connexion destination correspondant à une connexion origine ou que tout câble aboutit au répartiteur). Un tableau résumant l'architecture de réseau peut par exemple être alors visualisé à l'étape 405 en tant que compte rendu de cette phase d'installation. La figure 9 montre un exemple de présentation de ce compte rendu sous une forme graphique. Un câble 50 comportant 4 paires de fils relie, au travers des chemins de câbles 51 et 52, une prise de bureau 53, d'un type compatible avec une utilisation dans le cadre d'un réseau numérique à intégration de services, avec un bornier 54 d'un commutateur 100. On peut observer un autre chemin de câbles 56, non utilisé dans cette liaison mais pouvant être utilisé dans le cadre du réseau mis en oeuvre. Il est ainsi possible de visualiser le schéma complet de l'installation ainsi que d'en obtenir une impression en reliant le terminal 20 à des moyens d'impression standards.
Outre le mode installation défini précédemment, le terminal 20 permet l'accès à un mode paramétrage et à un mode supervision (étape 500 et 600 de la figure 5).
Le mode paramétrage consiste à définir, pour chaque point d'accès, le type de communication transitant par ce point. Il peut s'agir d'une communication de données vocales ou numériques ou bien encore de données d'images. Il faut également préciser le nombre de paires à sélectionner pour chacun de ces usages.
(Par exemple dans le cadre d'une liaison NUMERIS, il ne peut être utilisé que deux des quatre paires possibles). Le mode supervision consiste dans la réalisation de suivis de certains événements caractéristiques prédéterminés et la matérialisation des résultats qui en découlent, ainsi que dans l'activation, au niveau du répartiteur 10, des tâches correspondantes et nécessaires à ces suivis. Ces événements concernent notamment
- des surveillances de l'ouverture/fermeture du répartiteur, de l'arrachement de câbles ou des appels téléphoniques réalisés. Ils sont également relatifs à la comptabilisation de défauts, d'alarmes, de connexion/déconnexion ou bien encore de temps de branchement.
Ces différentes fonctions ne sont aucunement limitatives et certaines autres sont envisageables, de par la souplesse du dispositif, sans sortir de cadre de l'invention. Notamment, avantageusement, un bilan des événements essentiels sera réalisé périodiquement. De même, un historique permettant d'apprécier les instants d'apparition de ces événements pourra être dressé.
Le dispositif selon l'invention est donc particulièrement simple de mise en oeuvre et permet une gestion automatique des brassages physiques sans aucun déplacement d'opérateur. En cas de défaillance, il permet d'isoler un équipement et de réorganiser les paires afin d'autoriser à nouveau un fonctionnement correct.
Il est utilisable avec tous types de signaux téléphoniques mais aussi et surtout informatiques tant à basse vitesse qu'à des vitesses plus élevées (réseaux de type Ethernet à 10MHz ou de type Token ring à 16MHz). Des essais réalisés avec une matrice de commutation comportant quatre plans de connexion et permettant le raccordement de 100 lignes à 2 paires ont montré le très grand intérêt du répartiteur selon l'invention quant à la maîtrise des paramètres physiques, la diaphonie, l'isolement...
Notamment, des couches métallisées de 2 mm d'épaisseur séparées par une couche isolante de 1 mm et associées à une couche isolante inteφlan de 6 mm ont
permis d'obtenir une bande passante supérieure à 400 MHz avec une diaphonie supérieure à 40 dB (les trous métallisés ayant un diamètre de 1,5 mm).
Enfin, la maintenance est grandement facilitée de par la connaissance de l'architecture complète du réseau et de la possible visualisation de celle-ci.