OA20857A - Procédé de production d'huile vierge de palmiste par solvant et par séparation à froid. - Google Patents

Procédé de production d'huile vierge de palmiste par solvant et par séparation à froid. Download PDF

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OA20857A OA1202200198 OA20857A OA 20857 A OA20857 A OA 20857A OA 1202200198 OA1202200198 OA 1202200198 OA 20857 A OA20857 A OA 20857A
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IBO Lorougnon Aimé M.
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Abstract

L'invention, concerne le procédé de production d'huile vierge de palmiste utilisable comme huile de table et comme huile de friture ou en cosmétique et en agroalimentaire, par utilisation de l'eau comme solvant d'extraction avec une séparation à froid de l'huile extraite Le procédé conforme à l'invention donne sans raffinage et suite aux opérations de séchage, de broyage, d'extraction par ébullition, de séparation par le froid, de clarification-séchage et enfin de filtration, une huile jaune-clair, limpide, possédant des caractéristiques biochimiques conformes à la norme.

Description

DESCRIPTION DE L’INVENTION
Procédé de production d’huile vierge de palmiste par solvant et par séparation à froid
L'invention concerne une huile végétale vierge obtenue à partir d'amandes de grains de palmiste du palmier à huile E/aeis guineensis, utilisable comme huile de table et comme huile de s friture ou encore pour d’autres usages en cosmétique et bien autres.
L'invention concerne également le procédé de préparation de cette huile qui s’articule autour des opérations de séchage, broyage, chauffage, congélation, séchage et conditionnement. Le procédé selon l’invention occulte totalement les opérations de pressage et de raffinage.
L’huile de palme et l’huile de palmiste sont deux huiles tropicales durables issues du même arbre, le palmier à huile. Mais la similitude s’arrête là. L’huile de palme provient du fruit du palmier, tandis que l’huile de palmiste est extraite de la graine de palme. Ces deux sortes d’huile sont de composition et de caractéristiques nettement différentes.
Le palmier à huile de son nom scientifique Elaeis guineensis ou éléis de Guinée est une is plante monocotylédone de la famille des Arecaceae, largement cultivée pour ses fruits et ses graines riches en huile à usage alimentaire et industriel. Les fruits du palmier à huile sont groupés sur un support appelé rafle. La rafle comporte un nombre variable de fruits et l'ensemble est appelé régime avec un poids variant entre une dizaine et une cinquantaine de kilos.
Les trois principaux types de palmier à huile se distinguent par l’épaisseur de la coque de 20 leurs fruits, ce sont : le type dura caractérisé par sa coque épaisse, le type pisifera, reconnaissable par son absence de coque, mais ce palmier est stérile femelle, ne produisant des fruits que très exceptionnellement et enfin le type tenera, hybride des deux précédents, caractérisé par sa coque mince.
Les fruits du palmier à huile, très riches en huile, sont aussi des drupes ovoïdes, charnues, 25 réunies en « régimes » pouvant peser de 1 à 60 kilos. A l'âge adulte, un régime mûr pèse en moyenne 15 à 25 kilos et porte environ 1 500 fruits. Les fruits présentent une peau lisse protégeant une pulpe huileuse et fibreuse, elle-même recouvrant une coque noire très dure. Cette coque, percée de trois pores germinatifs, protège une amande ovoïde pleine appelée « palmiste ». L’ensemble coque et amande constitue la graine du palmier. L'amande présente en son 30 pourtour 1 à 3 embryons très petits qui, en se nourrissant à ses dépens après germination,
[2] donneront 1 à 3 plantules. L’amande de palmiste est un sous-produit du palmier à huile. Elle est contenue dans une coque obtenue après malaxage de la graine de palme. Selon Bagot (1957), les noix ou graine de palme sont des drupes de forme ovoïde assez régulière de 2 à 6 cm de longueur et pesant 3 à 20 grammes. De couleur à maturité variant du jaune orangé au brun noir, les noix de palme renferment l'huile de palme, contenue dans la pulpe, et l'huile de palmiste que l'on extrait de l’amande. Leur teneur dans le régime de noix est de 21 à 23 % pour l'huile de palme et de 2 % pour l'huile de palmiste (FAO, 2000).
L'amande de palmiste, de forme oblongue, est contenue dans une coque très dure d'épaisseur variable. La noix de palmiste (coque et amande) a une dimension variable entre 12 et 14 mm (Bagot, 1957). Selon le même auteur, l’amande de palmiste contient 50% d'huile environ de son poids. L'huile de palmiste est en réalité une graisse à la température de 15°C, son point de fusion oscille entre 23 et 30°C. A l'état liquide sa couleur est jaune claire si elle provient d'amande de qualité. Après solidification, elle devient presque blanche. L'huile est caractérisée par sa forte teneur en acides gras saturés de faible poids moléculaire (acides volatiles). Parmi les acides gras de l'huile, on a l'acide laurique (45 à 52%), l'acide myristique (14 à 18%), l'acide palmitique (6 à 9%), l'acide oléique (10,5 à 18,5%), l’acide caprylique (2,4 à 4,3%) et l’acide caprique (3 à 7%) et la vitamine K dans l’huile de palmiste améliore la santé des os. Elle a un indice de saponification élevée ; 242 à 254 (Bagot, 1957). A la température de 15°C, sa densité est comprise entre 0,9 et 0,92.
En Afrique, avec une production de1, 8 millions de tonnes en 2018, la Côte d’Ivoire est le deuxième pays producteur d’huile de palme derrière le Nigeria qui en produit près de 2 millions de tonnes par an. La filière palme ivoirienne est cruciale pour l’économie du pays et en particulier pour ses zones rurales. Sa chaîne de valeur fait vivre, directement et indirectement, quelque deux millions de personnes. A commencer par les 41 000 planteurs villageois qui exploitent les deux tiers des 250 000 hectares plantés en palmiers, en complémentarité avec les plantations agroindustrielles. Mais aussi les milliers de personnes employées dans les dizaines de coopératives et d'usines de transformation qui produisent chaque année environ 500 000 tonnes d’huiles brutes, dont près de la moitié est exportée vers les pays de la sous-région. Sans oublier les autres actifs, travaillant dans les industries et les services situés en amont et en aval de la production, qu’il s’agisse de transport, de commerce ou d’autres métiers. La filière a également un impact social majeur à l’échelle des territoires, car certains agro-industriels financent des services de
[3] base pour les planteurs et leur famille, comme des écoles ou des maisons de santé, palliant ainsi les carences de l’Etat.
Depuis des lustres, les peuples d'Afrique de l’Ouest utilisent l’huile de palmiste dans leur quotidien, y compris dans leur routine de beauté. Au Cameroun par exemple, l’huile de palmiste (appelée le “manianga) est particuliérement utilisée pour prévenir et lutter contre l’érythème fessier chez les bébés. Les antioxydants contenus dans l’huile de palmiste fournissent des bienfaits anti-âges. L’huile de palmiste est très bénéfique pour ses propriétés anti-âge, grâce à la grande quantité de vitamines E (dont des tocotriénols, qui est une forme rare de vitamines E) et aux antioxydants qui s’y trouvent. Elle réduit les rides et l’apparition de ridules sur la peau et la protège contre les rayons UV et la pollution. Elle optimise la pousse des cheveux.
L'huile de palmiste est utilisée pour l’alimentation, après raffinage, en servant à la fabrication des margarines, des graisses végétales et des graisses à chocolat. Elle est aussi utilisée pour la savonnerie où sa teneur en acides laurique et myristique permet l'obtention de produits disposant de bonnes propriétés moussantes.
De nombreux produits de soin de la peau utilisent l'huile de palmiste pour revitaliser la peau. Par exemple, l’un des produits cosmétiques les plus populaires qui utilisent cette caractéristique de l'huile de palmiste est le savon noir africain. Qu’il s’agisse de savon noir ou de tout autre produit, les vitamines A et E contenues dans l'huile aident à réduire les tâches dues à [hyperpigmentation de la peau, à éliminer les taches brunes et à effacer les cicatrices d’acné.
L’huile de palmiste peut également être utilisée seule. Grâce à la vitamine E contenue dans l’huile de palmiste, elle a la propriété de rendre la peau plus brillante et belle. Ainsi de nombreuses entreprises de cosmétiques ajoutent de l’huile de palmiste à leurs écrans solaires, car elle contient des antioxydants qui protègent la peau des intempéries et des rayons UV nocifs.
Après récolte des régimes du palmier à huile, les graines ou noix de palmier sont obtenus suite aux opérations unitaires post-récolte d’égrappage effruitage, de vannage, de cuisson et enfin de malaxage-dépulpage qui permet de séparer la pulpe huileuse de la noix contenant l’amande également huileuse.
Le procédé industriel ou artisanal de préparation de l'huile de palmiste débute avec les noix ou les amandes de palmier utilisées comme matière première. Elle se déroule en plusieurs étapes :
[4]
- Réception et séchage des noix de palmiste : les noix de palmiste ou les amandes de palmiste sont sélectionnées et séchées pour permettre une diminution du taux d’humidité afin qu'elles soient faciles à concasser.
- Concassage des noix : cette opération consiste à libérer l’amande de la coque. Elle peut se faire manuellement ou grâce à un concasseur. Dans le cas où elle se fait manuellement, la noix est déposée sur une pierre de taille plus ou moins grande et est cassée avec une autre pierre de taille plus ou moins petite. Une huile de bonne qualité doit provenir des amandes de qualité (amandes non blessées) lors du concassage.
- Torréfaction : les amandes séchées sont portées à haute température dans un récipient en présence d’un peu d’huile ou à sec sous agitation continue pour éviter leur carbonisation. Lorsque les amandes deviennent friables et prêtes à être utilisées pour la suite de l'opération, elles sont mises en refroidissement à la température ambiante.
Dans le procédé artisanal le plus courant, les grains de palmiste sont chauffés jusqu'à l’obtention de l’huile de palmiste.
- Mouture des amandes ; cette opération consiste à moudre les amandes torréfiées au moulin. En effet, l'on verse les amandes torréfiées dans la trémie du moulin pour en tirer de la pâte de palmiste.
- Pressage : cette dernière opération sert à l'extraction de l’huile proprement dite par pressage à l’aide d’une presse.
L’huile obtenu à l’issus de ces opérations de couleur jaune ou noir peut être directement utilisée en cosmétique ou pour d’autres soins. Toutefois, pour être utilisée comme huile alimentaire, cette huile doit être raffinée. Selon le procédé « Palm Kernel oil production process », le processus de raffinage est réparti en quatre étapes à savoir le dégommage, la neutralisation, la décoloration, la filtration et la désodorisation.
- le dégommage : l’opération consiste à mélanger l'huile à l'eau chaude pour éliminer les phospholipides et les gencives qui sont solubles dans l’eau ;
- la neutralisation : elle aussi appelée désacidification et consiste à utiliser des produits alcalins tels la soude ou la potasse pour neutraliser les acides gras libres contenus dans l’huile puis à les éliminer par centrifugation ;
[5]
- la décoloration : cette opération consiste à mélanger l’huile à de la terre décolorante ou à de l’argile. Ce mélange crée une réaction qui décolore l'huile qui est enfin filtrée pour éliminer les résidus ;
- la désodorisation : l’huile est chauffée à haute température, refroidie et à nouveau filtrée.
Au total, le procédé couramment utilisé pour la préparation d’huile de palmiste est long, fastidieux et très coûteux car faisant intervenir de nombreuses opérations unitaires dont les mises en œuvre sont onéreuses. De plus, le raffinage de cette huile fait intervenir des composés chimiques et autres corps qui entachent sa pureté.
La présente invention a pour but de proposer un procédé de production d’huile de palmiste, rapide, simple et beaucoup moins coûteux, sans utilisation de composés chimiques et autres corps capables de compromettre sa pureté.
Conformément à l’invention, ce but est atteint avec le procédé de production d’huile vierge de palmiste par utilisation de solvant avec une séparation à froid, directement utilisable comme huile de table et comme huile de friture ou encore en cosmétique et bien d’autres usages encore dans le domaine de l’agroalimentaire. Le procédé selon l’invention s’articule autour des opérations unitaires clef de congélation et clarification et occulte totalement les opérations de pressage et surtout de raffinage.
Dans un mode de réalisation, les amandes saines de palmiste (E/aeis guineensis),obtenues après concassage des grains de palmiste sont séchées à une température d’environ 40°C pendant une durée allant de 2 à 5 jours pour atteindre un taux d’humidité compris entre 25 et 30%. Les amandes sèches sont ensuite broyées finement pour donner quasiment une poudre d’amande de palmiste. La poudre est mélangée à l’eau puis portée à ébullition à une température d’environ 100°C durant environ 30 min pour en extraire l’huile. On obtient ainsi une émulsion huile-eau.
Dans un mode de réalisation, après refroidissement à la température ambiante, la quantité d’eau contenue dans l'émulsion huile-eau est ajustée et l'ensemble est porté dans une chambre froide à une température pouvant atteindre -18°C pendant environ 15 min, afin de rompre l’émulsion huile-eau et condenser ou figer l’huile extraite au-dessus de l’eau.
Dans un mode de réalisation, après congélation, l’huile de palmiste extraite et condensée sous forme de grumeaux à la surface du récipient, est clarifiée par chauffage et séchée à une
[6] température comprise entre 40 et 50°C pendant près d'une heure. L’huile fluide obtenue est enfin filtrée pour la débarrasser des particules solides avant de donner une huile vierge d’amande de palmiste, claire, limpide, jaune caractéristique et sans trouble qui est conditionnée dans des récipients.
Le procédé de production d’huile d’amande de palmiste selon l’invention possède de nombreux avantages : il est beaucoup moins coûteux et sa mise en œuvre ne nécessite pas d’ouvrages gigantesques, Le procédé n’implique pas l’utilisation de composés chimiques ou autres. Il de donne de l'huile vierge d’amande de palmiste de couleur et d’odeur caractéristiques.
Les autres caractéristiques de l'invention apparaîtront beaucoup plus clairement à la lecture de la description qui suit et qui représente un exemple non limitatif de réalisation de l’invention en référence à la figure 1 de la planche unique de dessin.
L’invention est un procédé de production d’huile vierge de palmiste par utilisation de solvant avec une séparation à froid, directement utilisable comme huile de table et comme huile de friture ou encore en cosmétique et bien d’autres usages encore dans le domaine de l'agroalimentaire.
Dans un mode de réalisation, le procédé selon l’invention se décline en plusieurs étapes qui sont les suivantes :
- Séchage : les amandes saines de palmiste (Elaeis guineensis) obtenues après concassage des grains de palmiste sont séchées à une température d’environ 40°C pendant une durée allant de 2 à 5 jours pour atteindre un taux d’humidité compris entre 25 et 30%. Dans un mode de réalisation préféré, le séchage à lieu au soleil, dans une serre de séchage afin d’éviter toutes contaminations par la poussière et autres débris ;
- Broyage : les amandes sèches sont finement divisées pour donner quasiment une poudre d’amande de palmiste. Dans un mode de réalisation préféré, cette étape est faite à l’aide d’une broyeuse électrique ;
- Extraction : la poudre d’amande de palmiste obtenue après broyage est mélangée avec le solvant d’extraction, l’eau, homogénéisée, puis chauffée jusqu’à ébullition à une température d’environ 100°C, durant environ 30 min. Et l’huile extraite des amandes de palmiste donne avec l’eau, une émulsion huile-eau. Dans un mode de réalisation préféré, le chauffage est réalisé dans de grands récipients en acier inoxydable, avec une source de chaleur domestique à gaz ;
[7]
- Séparation : après refroidissement à la température ambiante, la quantité d'eau contenue dans l'émulsion huile-eau est au besoin ajustée et l’ensemble est porté dans une chambre froide à une température pouvant atteindre-18’C. Cette opération qui peut durer environ 15 min, permet de rompre l’émulsion huile-eau et condenser ou figer l’huile extraite au-dessus de l’eau, puis de l’isoler par la suite. Dans un mode de réalisation préféré, cette étape se déroule dans un congélateur horizontal de 300 litres. Les grumeaux d'huile formés sont alors recueillis dans des bassines en acier inoxydable,
- Clarification-séchage : après congélation, l’huile de palmiste extraite et condensée sous forme de grumeaux en surface du solvant d’extraction, est liquéfiée par chauffage et séchée à une température comprise entre 40 et 50°C pendant près d’une heure. Dans un mode de réalisation préféré, l’opération se fait par chauffage à feu doux des grumeaux contenus dans une bassine en acier inoxydable. On obtient alors une huile fluide de couleur jaune-clair contenant quelques particules solides ;
- Filtration : l’huile fluide d'amande de palmiste est passée sur un tamis pour la débarrasser de toutes les particules solides. Dans un mode de réalisation préféré, l’huile fluide est passée sur un tamis à tissage planaire en acier inoxydable de 0,6 mm de diamètre de maille.
A l’issu de cette dernière opération, on obtient de l’huile vierge d'amande de palmiste, claire, limpide, jaune-clair caractéristique qui est conditionnée dans des récipients pour être conserver.
Les analyses de laboratoires montrent que l’huile de palmiste obtenue par le procédé conforme à l’invention est bien comestible, vues ses caractéristiques physico-chimiques et biochimiques conformes à la norme. En effet, les indices d’acide et d’iode sont compris respectivement entre les valeurs suivantes: 0,8-1,2%, et 0,0525-0,5 % contre 10% selon la norme, l’indice de peroxyde varie quant à lui de 8,5 à 9,5 méq de 02/kg de matière grasse contre 10 méq de Os/kg de matière grasse selon la norme admise et enfin l’indice de saponification va de 220 à 255 mg de KOH/g de matière grasse. L'huile contient en outre environ 0,3 % d’humidité, 0,2% de substances insolubles et 2,1% d’acide gras libre.

Claims (7)

1- Production d'huile d’amande de palmiste caractérisé en ce que cette huile est vierge et extraite des amandes de noix de palmiste (E/aeis guineensis) séchées et broyées, en utilisant de l'eau comme solvant d’extraction et en opérant la séparation de l’huile extraite à froid par congélation, pour donner après clarification, séchage et filtration et sans raffinage, de l’huile jaune-clair, limpide, utilisable aussi bien comme huile de table et comme huile de friture ou en cosmétique ou encore pour des formulations dans le domaine de l’agroalimentaire.
2- Procédé de production d’huile vierge et claire d’amande de palmiste sans raffinage, selon la revendication 1, caractérisé en ce que le séchage consiste à exposer les amandes de palmiste à une température d’environ 40°C pendant une durée allant de 2 à 5 jours pour les déshydrater jusqu’à un taux d’humidité compris entre 25 et 30%.
3- Procédé de production d’huile vierge et claire d’amande de palmiste sans raffinage, selon la revendication 1, caractérisé en ce que le broyage consiste à diviser finement les amandes de palmiste pour donner quasiment une poudre.
4* . Procédé de production d’huile vierge et claire d’amande de palmiste sans raffinage, selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’extraction par le solvant eau consiste à mélanger la poudre d’amande de palmiste à l’eau puis portée à ébullition le mélange homogénéisé à une température d’environ 100°C durant environ 30 min.
5- Procédé de production d’huile vierge et claire d'amande de palmiste sans raffinage, selon la revendication 1, caractérisé en ce que la séparation de l’huile consiste à porter le mélange ou émulsion huile-eau dans une chambre froide à une température pouvant atteindre -18°C pendant environ 15 min et à recueillir les grumeaux d’huile formés.
6- Procédé de production d’huile vierge et claire d’amande de palmiste sans raffinage, selon la revendication 1, caractérisé en ce que la clarification et le séchage consiste à chauffer pendant une heure environ, à une température comprise entre 40 et 50°C, les grumeaux d’huile recueillis.
7- Procédé de production d’huile vierge et claire d'amande de palmiste sans raffinage, selon la revendication 1, caractérisé en ce que la filtration consiste à passer sur un tamis, l’huile fluide afin de la débarrasser des impuretés.
OA1202200198 2022-04-20 Procédé de production d'huile vierge de palmiste par solvant et par séparation à froid. OA20857A (fr)

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