OA20525A - Dispositif de gestion alternative de compte et son fonctionnement - Google Patents

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OA20525A OA1202100560 OA20525A OA 20525 A OA20525 A OA 20525A OA 1202100560 OA1202100560 OA 1202100560 OA 20525 A OA20525 A OA 20525A
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OWONA Roger Blaise BEKONO
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OWONA Roger Blaise BEKONO
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Abstract

Dispositif de gestion alternative de compte et son fonctionnement caractérisé en ce qu'il intègre un ou plusieurs fournisseurs de produits (biens et/ou services), un ou plusieurs consommateurs desdits produits, un ou plusieurs comptes de suivi des transactions par fournisseur, une ou plusieurs transactions effectuées auprès de chaque fournisseur, une notification émise pour chaque transaction effectuée, des canaux de transmission des données, une unité locale d'entrée directe des informations, une unité centrale de traitement des notifications, un moniteur de visualisation des informations contenues dans l'unité centrale. Ce dispositif permet de produire une « gestion de compte » automatisée, individuelle et non intégrée aux plateformes des fournisseurs. Il offre au consommateur la garantie de s'approprier l'information contenue dans son compte et la possibilité de ne jamais en être privé, même en cas d'indisponibilité limitée, prolongée ou définitive des plateformes des fournisseurs.

Description

figure 3 : Canaux de tranmission de l’information des fournisseurs à l’unité centrale de traitement
O.A.P.I. - B.P. 887, YAOUNDE (Cameroun)-Tel. (237) 222 20 57 00-Site web: http:/www.oapi.int- Email: oapi@oapi.int
INTRODUCTION
La présente invention se rapporte à un dispositif de gestion alternative de compte et son fonctionnement.
La fourniture des biens et services s’accompagne souvent du suivi des consommateurs à l’aide des comptes utilisés pour conserver leurs identités et leurs transactions respectives. Il s’avère que tous les outils permettant un tel suivi, et disponibles actuellement sur le marché, ont deux caractéristiques principales : a) ils sont des logiciels, b) ils sont exclusivement contrôlés par les fournisseurs. Ces deux caractéristiques assurent sans doute beaucoup de sécurité aussi bien pour les fournisseurs que pour les consommateurs, cependant, ils imposent inévitablement à tous les consommateurs de dépendre totalement des fournisseurs pour obtenir leurs informations et tous leurs documents comptables personnels, même les plus basiques.
La présente invention a donc pour but de produire un « gestionnaire de compte » automatisé, qui ne soit pas un logiciel, mais un appareil, et qui soit indépendant des fournisseurs de biens et services et qui, en plus, soit individuel. Cette invention permet au consommateur de s’approprier ses informations et de ne jamais être dans l’impossibilité d’y avoir accès, même en cas d’indisponibilité limitée ou prolongée des plateformes des fournisseurs.
Le domaine de la présente invention est celui de la « gestion de compte ». Le consommateur est celui qui reçoit un produit (un service ou un bien). La gestion à laquelle cette invention fait référence s’effectue au moyen d’une source d’informations, une source non intégrée aux installations physiques ou virtuelles (bâtiments, équipements, applications, etc.) utilisées par les entreprises fburnisseuses de biens et services pour le suivi de leurs consommateurs.
Pour la suite de ce document, le mot consommateur (ou client) désigne « toute entité physique ou morale bénéficiaire des biens et services offerts par une ou plusieurs organisations ou entreprises publiques ou privées ». Le terme fournisseur, quant à lui, est utilisé pour désigner « toute entreprise, ou toute organisation possédant des biens et/ou des services à offrir et ayant des comptes clients pour le suivi du consommateur ».
I. ETAT DE LA TECHNIQUE
A ce jour, la gestion de compte, quand elle est mise en œuvre, est entièrement contrôlée par le fournisseur qui, seul, peut produire des éléments comptables, soit à la demande du consommateur, soit pour des besoins administratifs quelconques, soit pour tout autre impératif qui pourrait l’y contraindre.
Avant l’arrivée des technologies d’automatisation du traitement et du stockage électroniques de l’information, cette gestion était effectuée dans de gros registres pouvant compter plusieurs centaines de feuilles de papier. Tout y était manuel, de l’ouverture des comptes à la production des documents comptables en passant par l’archivage. Avec l’automatisation et le traitement numérique, l’activité de gestion de compte a été concentrée sur des appareils électroniques comprenant, entre autres, des ordinateurs, des téléphones intelligents, des tablettes, des imprimantes, des moyens électroniques de transmission et de stockage de l’information, des fiches électroniques imprimables et aussi du papier.
Cette évolution a été salutaire pour le fournisseur, car elle a permis de diminuer le temps d’accès à l’information, d’optimiser le stockage de ladite information et, par conséquent, de servir instantanément le client qui s’en trouve également satisfait. Malheureusement, elle a aussi entraîné la disparition du livret personnel de compte permettant un suivi individuel et dont l’existence permettait une appropriation, par le client, de l’information concernant toutes les transactions qui se faisaient dans son compte.
L’importance du livret de compte, pour le détenteur d’un compte bancaire par exemple, était telle que, lorsqu’il le perdait, il avait même l’impression d’avoir perdu ses fonds. Les reçus de guichet qui sont délivrés de nos jours, à chaque opération, ne jouissent pas de la même considération, surtout, lorsque le client fait un dépôt dans son propre compte. Souvent il s’en débarrasse immédiatement et le froissant ou en le déchirant.
De façon générale, quels que soient les domaines d’activité, toutes les transactions effectuées par le consommateur sont électroniquement enregistrées dans des installations contrôlées uniquement par le fournisseur, rendant de ce fait le consommateur entièrement dépendant de lui. Le consommateur est obligé de se déplacer chaque fois qu’il a besoin du moindre élément concernant son compte, et parfois, même pour une simple curiosité (ce qui n’était pas le cas avec le livret de compte). Alors, s’ensuivent des queues interminables pendant des heures devant les comptoirs des halls pour clientèle, juste pour avoir un petit bout d’information. C’est le cas des entreprises de téléphonie et celles d’électricité de plusieurs pays africains. Le consommateur gâche ainsi de précieuses heures d'attente utilisables à des fins plus productives.
Certains fournisseurs offrent des moyens distants d’interaction avec l’information logée dans les comptes, mais cela ne résout pas du tout le problème d’appropriation exclusive de ladite information par le fournisseur, car, il faut s’y connecter en utilisant des moyens de transport/transfert de l’information, selon les technologies offertes par le fournisseur. Cependant, ces moyens de transfert de l’information peuvent être indisponibles au moment où on en a le plus besoin ; et cette indisponibilité ne dépend pas toujours du fournisseur, elle peut avoir des causes diverses parmi lesquelles : des dysfonctionnements, des pannes, des niveaux de développement des localités etc. Mais le cas le plus préoccupant est le suivant : le client perd définitivement l’accès à l’information en cas de faillite du fournisseur. Le consommateur doit se débrouiller à la reconstituer, souvent avec d’énormes difficultés, si pour une raison ou une autre, il prétend vouloir faire une quelconque réclamation.
Très souvent, même dans son fonctionnement normal, le fournisseur se donne un délai de disponibilité de l’information pour le consommateur, délai au-delà duquel des procédures de vidage des équipements de stockage doivent être activées. L’information ayant dépassé ledit délai, si elle n’est pas simplement supprimée, elle est archivée, et cesse d’être directement accessible au consommateur. Et selon les méthodes utilisées par chaque entreprise, l’information archivée peut être si difficile d’accès que, lorsque le consommateur se présente, il lui est simplement dit que cette information n’est plus disponible. Ainsi, le consommateur ne peut plus avoir l’information recherchée, alors qu’elle existe toujours, à moins de suivre des procédures exceptionnelles de demande d’accès, quand elles sont prévues. A titre d’illustration, on pourrait poser les questions suivantes : « Qui pourrait facilement avoir son relevé téléphonique de septembre 2001 dans un pays d’Afrique centrale ?» ; « Qui pourrait facilement avoir les transactions bancaires effectuées dans son compte en septembre 1991 ?»
La responsabilité personnelle étant une meilleure garantie dans la disponibilité de l’information de chaque consommateur, le fait que le consommateur n’ait aucune solution automatisée et qui dépende entièrement de lui pour le contrôle de l’information de son propre compte est éminemment préoccupant.
Le point central est, de toute évidence, l’appropriation de l’information, car, même quand les connexions distantes permettant d’accéder à l’information existent et fonctionnent parfaitement, l’information demeure sous l’entier contrôle du fournisseur qui, comme un tout-puissant, peut en priver le consommateur à tout moment. De surcroît, il faut reconnaître qu’il serait impossible de tenir un livret individuel de compte pour des services comme la téléphonie. Quelle entreprise pourrait mettre sur livret les coûts des appels téléphoniques ? Aucune.
Il existe donc un important besoin de donner à chaque consommateur un véritable moyen d’appropriation de l’information se trouvant dans son compte, et qui soit indépendant du fournisseur. Ainsi, quelles que soient les difficultés que pourrait rencontrer le fournisseur à partir d’un instant t, le consommateur, avec cette invention, aurait une garantie personnelle d’accès durable aux données disponibles dans son compte jusqu’à l’instant A?, c’est-à-dire, juste avant la survenance du problème que serait en train de rencontrer le fournisseur. Cela serait encore plus pertinent quand ce moyen lui permettrait de produire un certain nombre de documents de base comme le relevé de compte.
IL DESCRIPTION DE L’INVENTION
1. Exposé de l’invention
L’invention répond à ce besoin en proposant un dispositif de gestion électronique alternative de compte (ou encore ‘gestionnaire alternatif de compte’) et son fonctionnement. La gestion électronique se fait de façon indépendante des plateformes des entreprises fournisseuses de biens et services. Le terme ‘alternative’ revêt le sens de ‘secondaire’. Cela signifie que le dispositif ne peut être utilisé qu’en soutien à un système de gestion principal.
Mais il est aussi une véritable et respectable alternative pour le consommateur en ce qui concerne l’appropriation de ses transactions. Le fonctionnement de ce dispositif est mis en œuvre par les étapes suivantes :
a), une étape d’émission des notifications. Ces notifications envoyées de nos jours par la plupart des entreprises sont un ensemble d’informations aux consommateurs (parfois moyennant des frais périodiques) et comprenant, entre autres, l’activité du compte du consommateur, les évènements divers susceptibles de concerner ledit consommateur, ou simplement de la publicité. Ici, les installations techniques des fournisseurs envoient toutes ces notifications à un consommateur donné.
A titre d’illustration, voici quatre notifications prises au hasard :
i. Cas d’un de transfert d’argent par une société, «Transfert de 693500144 BEKONO OWONA vers 694940210 OYOMO OWONO réussi. ID transaction: PP210722.1749.B36776, Montant Transaction: 10250 FCFA, Frais: 100 FCFA, Commission: 0 FCFA, Montant Net: 10350 FCFA, Nouveau Solde: 356.25 FCFA.» ii. Cas d’un crédit de fonds dans un compte bancaire :
«XAF166,118.00 crédit sur CPTE ***810 C0011884578701 trf b/o GOOGLE PPC iro ROG08 INV 2021007 30062021 1SN 012078 OSN 045787 SSN 0281416 ifo BEKONO OWONA ROGER BLAISE le 07-JUL2021. Solde XAF162,598.00. Librez du temps en utilisant l'Appli Mobile. Mefiez-vous des fausses annonces et recompenses de jeu » iii. Cas d’une publicité venant d’un fournisseur :
« Les vacances c'est vite arrivé! Jusqu'au 31 juillet, achetez vos euros chez ENTREPRISE LAMBDA et bénéficiez d’une remise de 5% sur les tarifs. Partagez l ’info» iv. Cas d’une publicité venant d’un tiers inconnu :
«Profitez d'un vaste catalogue de comédies et films d'animai ion sur l'appli Yabadoo. A regarder avec vos proches sans consommer vos data, bit. ly/yabadoo-tv»
b), une étape de réception des notifications décrites ci-dessus, en provenance des différents fournisseurs.
c). une étape de filtrage des fournisseurs. A cette étape, il est fait une vérification des expéditeurs des notifications afin d’éviter de traiter celles qui n’ont aucune relation avec un quelconque fournisseur connu. Toutes celles qui satisfont un ensemble de conditions sont transmises au module suivant, toutes les autres étant simplement ignorées.
A titre d’illustration, le module retiendra les notifications i, ii, iii suivantes :
i. «Transfert de 693500144 BEKONO OWONA vers 694940210 OYOMO OWONO réussi. ID transaction: PP210722.1749.B36776, Montant Transaction: 10250 FCFA, Frais: 100 FCFA, Commission: 0 FCFA, Montant Net: 10350 FCFA, Nouveau Solde: 356.25 FCFA.» ii. «XAF 166,118.00 crédit sur CPTE ***810 C0011884578701 trf b/o
GOOGLE PPC iro ROG08INV 2021007 30062021ISN 012078 OSN 045787 SSN 0281416 ifo BEKONO OWONA ROGER BLAISE le 07-JUL-2021. Solde XAF162,598.00. Librez du temps en utilisant l'Appli Mobile. Mefiez-vous des fausses annonces et recompenses de jeu » iii. « Les vacances c ’est vite arrivé! Jusqu’au 31 juillet, achetez vos euros chez ENTREPRISE LAMBDA et bénéficiez d’une remise de 5% sur les tarifs. Partagez l ’info»
Ainsi, la notification iv sera éliminée.
d) . une étape de sélection des notifications porteuses d’informations comptables. A cette étape, toutes les notifications contenant des informations comptables sont regroupées et transmises au module suivant.
A titre d’illustration, à l’étape actuelle, les notifications i, ii suivantes passeront à la prochaine étape :
i. «.Transfert de 693500144 BEKONO OWONA vers 694940210 OYOMO OWONO réussi. ID transaction: PP210722.1749.B36776, Montant Transaction: 10250 FCE A, Frais: 100 FCFA, Commission: 0 FCFA, Montant Net: 10350 FCFA, Nouveau Solde: 356.25 FCFA.» ii. «XAF166,118.00 crédit sur CPTE ***810 C0011884578701 trf b/o GOOGLE PPC iro ROG08INV2021007 30062021ISN 012078 OSN 045787 SSN 0281416 ifo BEKONO OWONA ROGER BLAISE le 07-JÜL-2021. Solde XAF162,598.00. Librez du temps en utilisant l'Appli Mobile. Mefiez-vous des fausses annonces et recompenses de jeu »
Ainsi, la notification iii sera éliminée.
e) . une étape d’extraction des informations comptables. Cette étape permet l’extraction des informations contenues dans les notifications retenues à l’étape précédente. Ces informations sont transmises à un module de traitement permettant de constituer les éléments devant servir de ligne pour des documents comptables. Ces informations sont transmises à un module de composition des documents comptables.
A titre d’illustration, les deux notifications retenues par le module précédent vont produire les informations suivantes :
i. Cas du de transfert d’argent par les sociétés téléphoniques :
«Transfert de 693500144 BEKONO OWONA vers 694940210 OYOMO OWONO réussi. ID transaction: PP210722.1749.B36776, Montant Transaction: 10250 FCFA, Frais: 100 FCFA, Commission: 0 FCFA,
5 Montant Net: 10350 FCFA, Nouveau Solde: 356.25 FCFA.» Cette notification d’envoi de fonds contient les informations suivantes : • Numéro de l’expéditeur : BEKONO OWONA • Téléphone de l’expéditeur : 693500144
10 • Nom du destinataire : OYOMO OWONO • Numéro du destinataire : 694940210 • Montant de la transaction : 10250 FCFA • Frais de la transaction : 100 FCFA • Date et heure de la transaction : 210722 c’est-à-dire 22/07/21
15 • Heure de la transaction : 1749 c’est-à-dire 17h 49 • Code de la transaction : PP210722.1749.B36776 • Solde après la transaction : 356.25 FCFA ii. Cas du crédit de fonds dans un compte bancaire :
20 «XAF166,118.00 crédit sur CPTE ***810 C0011884578701 trf b/o GOOGLE PPC iro ROG08 1NV 2021007 30062021 1SN 0120 78 OSN 045787 SSN 0281416 ifo BEKONO OWONA ROGER BLA1SE le 07-JUL2021. Solde XAF162,598.00. Librez du temps en utilisant l'Appli Ecobank
25 Mobile. Mefiez-vous des fausses annonces et recompenses de jeu » Cette notification de crédit de fonds contient les informations suivantes : • Montant crédité sur le compte : XAF166,! 18.00 (166000 FCFA) • Numéro du compte recevant les fonds : ***810
• Descriptif de la transaction : C001 1884578701 trf b/o GOOGLE PPC iro ROG08 INV 2021007 30062021 ISN 012078 OSN 045787 SSN 0281416 • Date de la transaction : 07-JUL-2021 • intitulé du compte : BEKONO OWONA ROGER BLAISE • Solde du compte après la transaction : XAF162,598.00 (162598 FCFA)
f) . Une étape de composition des documents comptables. A cette étape, les informations reçues de l’étape précédente sont organisées selon le besoin du consommateur et du produit offert par le fournisseur. Elles sont ensuite transmises au module de production des fiches numériques imprimables. Il est donc possible à ce niveau, de regrouper toutes les informations qui le concernent et d’en faire un document comptable.
g) . Une étape de production des fiches. A ce niveau, les informations reçues de l’étape précédente sont transformées en fiches numériques prêtes pour stockage ou pour sortie imprimante.
h) . Une étape de partage des fiches stockées ou de redirections vers la sortie imprimante. A ce niveau, les fiches stockées peuvent être partagées ou envoyées vers la sortie imprimante.
Il est important pour cette description de mentionner que les notifications les plus courantes sont émises sous formes de SMS ou d’e-mail et peuvent être lues par des modules électroniques appropriées. En dehors de la partie directement exploitable par un observateur et qui a été décrite jusqu’ici, ces notifications contiennent aussi des informations techniques qui n’apparaissent pas dans le contenu de la notification, mais déterminent son identité.
Pour le SMS, voici la liste non exhaustive des informations techniques de base qui accompagnent la notification et qui sont susceptibles d’être utilisées par le module de filtrage décrit à l’étape c. Il s’agit de :
i. L’identificateur de la notification ;
ii. Le numéro ou raison sociale de l’expéditeur ;
iii. La date et l’heure d’expédition de la notification ;
iv. Le type de notification ;
v. Le compte rendu d’accès à la notification (a-t-elle été lue ?) ;
vi. Etc.
Pour l’e-mail, voici la liste non exhaustive des informations techniques de base qui accompagnent la notification et qui sont susceptibles d’être utilisées par le module de filtrage décrit au III c). Il s’agit de :
i. L’expéditeur de la notification ;
ii. L’objet de la notification ;
iii. La date et l’heure pendant lesquelles ia notification a été rédigée ;
iv. Le destinataire de la notification ;
v. L'adresse e-mail pour la réponse au courrier ;
vi. La date et l'heure auxquelles l'e-mail a été reçu par le client de messagerie ;
vii. La liste de tous les serveurs/ordinateurs par lesquels la notification a voyagé pour parvenir au destinataire ;
viii. L’état de délivrance de la notification ;
Etc.
2. Application industrielle
Le dispositif objet de la présente invention peut servir à plusieurs centaines de millions d’individus à travers le monde entier. Tous ceux qui sont des consommateurs des biens et services offerts par des fournisseurs divers et qui veulent s’approprier les informations de toutes leurs transactions.
Ledit dispositif peut également être produit en centaines de millions de copies sous forme d’un appareil électronique dédié contenant tous les modules décrits le présent mémoire. En outre, et ce malgré que cette invention soit un appareil, il faut noter qu’il est techniquement possible de la transformer en une machine virtuelle (ou application informatique) pouvant être installée dans un appareil électronique existant comme un serveur internet, un ordinateur de bureau, une tablette ou un téléphone intelligent, la liste n’étant pas exhaustive.
De plus, étant donné que c’est une invention qui vient en soutien à un système principal existant, tous les environnements de gestion de consommateurs qui existent dans le monde actuellement seront, à n’en point douter, de potentiels bénéficiaires de ses fonctions d’appropriation de l’information du consommateur par le consommateur.
3. Description des figures
Les figures décrites ci-après représentent une implémentation du dispositif. Cette représentation n’est d’aucune façon une déclaration d’unicité de l’implémentation du dispositif, donc, leurs apparences respectives ou leur organisation commune ne sauraient exclure d’autres organisations et apparences qui suivent la logique de ce dispositif.
4. Description détaillée d’un mode de réalisation de l’invention
La figure 1 (cf. Planche de dessin I) est une représentation de tout l’ensemble des entités permettant la gestion alternative de compte. Cette représentation comprend les 3 parties suivantes : les acteurs économiques producteurs de notifications, les canaux de transmission, l’unité centrale de traitement des notifications. Toutes ces parties sont décrites ci-dessous de façon plus détaillée.
La figure 2 (cf. Planche de dessin I) est une représentation de tous les acteurs économiques, particulièrement des entreprises/organisations, capables de produire des notifications pouvant alimenter le gestionnaire de compte objet de cette invention. Ces acteurs économiques disposent des produits (des biens et/ou des services) dont le suivi de l’offre est fait à travers des comptes clients se trouvant dans leurs livres.
Appelés ici fournisseurs, ils disposent naturellement des moyens de communiquer avec les consommateurs par des notifications faites à travers des SMS, des emails, etc., dans le but d’informer les consommateurs des activités survenues dans leurs comptes respectifs. Les offres ainsi suivies peuvent donc bénéficier de la gestion alternative de compte objet de la présente invention. La présente invention est une solution qui vient en soutien aux clients dont les comptes sont hébergés par de tels fournisseurs ayant leurs propres gestions. Elle permet de garantir aux consommateurs une appropriation des informations contenues dans leurs comptes respectifs.
il
La figure 3 (cf. planche I) représente un ensemble de media de transport des notifications envoyées par les entités référencées dans la figure 2. Les notifications transportées peuvent être de toutes natures, des textes, des images, des sons, etc. Dans le cadre de la présente réalisation, seuls les textes seront considérés, mais toutes autres formes de notifications restent dans le cadre de cette invention. Les notifications textes sont reçues par le module 1 (cf. figure 6, planche de dessin II) qui les transmet sans aucune modification au module 2 (cf. figure 6, planche de dessin Π).
La figure 4 est une représentation de l’unité locale d’entrée directe des données dans l’unité de traitement. Cette partie du dispositif permet d’introduire des informations qui ne viennent pas des fournisseurs mais qui sont indispensables au traitement des notifications. On peut y entrer des informations permettant, entre autres, les actions suivantes :
i. la différenciation des fournisseurs ;
ii. la sélection des notifications porteuses d’informations comptables ;
iii. l’extraction des informations comptables ;
iv. la composition des documents comptables ;
v. le partage des documents et des notifications stockées ;
vi. la visualisation et la sortie des documents comptables.
Cette unité d’entrée est donc comparable à un clavier et pourrait inclure, dans l’avenir, un microphone, un scanneur, ou tout autre dispositif d’entrée d’information, à mesure que l’invention évolue.
La figure 5 est une représentation du moniteur (écran) de visualisation des informations introduites à travers l’unité locale d’entrée directe, du contenu des différentes mémoires de stockage, ou de toute information transitant ou de tout document produit par l’unité centrale de traitement.
La figure 6 est une représentation de l’unité centrale dans laquelle se déroule tout le traitement des notifications envoyées par les fournisseurs (entité représentée par la figure 2) et transportée par les canaux de transmission (entité représentée par la figure 3). Une mise en œuvre de ce traitement est décrite ainsi qu’il suit :
Le module 1 (cf. figure 6, planche de dessin II) est le récepteur des notifications. Il identifie les différentes parties de ces notifications qui sont, entre autres, les informations suivantes : le message proprement dît que l’expéditeur de la notification veut communiquer et qui est appelé « corps du message » ; le code de l’expéditeur de la notification appelé « expéditeur du message », la date d’expédition de la notification appelée « date du message ».
Le module 2 (cf. figure 6, planche de dessin II) est un filtre contenant une mémoire capable de stocker des codes permettant de reconnaître les notifications en provenance des fournisseurs identifiés. Si le code de Γ« expéditeur du message » en cours de vérification est inconnu par le module, il est simplement éliminé. Toutes les notifications dont les codes sont reconnus sont transmises au module 3.
Le module 3 (cf. figure 6, planche de dessin II) reçoit uniquement les notifications provenant des fournisseurs connus, toutes les autres ayant été éliminées par le module 2. Ce module contient également une mémoire dans laquelle sont stockées un ensemble d’informations de traitement permettant de déterminer si une notification contient des informations comptables ou pas.
Le module 4 (cf. figure 6, planche de dessin II) reçoit, du module 3, toutes les notifications porteuses d’informations comptables pour stockage. Les notifications ainsi stockées peuvent être restaurées en cas de nécessité et, le cas échéant, transmises au module 5. Elles peuvent aussi être envoyées, sous forme numérique, vers un environnement extérieure à l’unité de traitement, un environnement numérique que le consommateur porteur du dispositif pourrait estimer plus sécurisé, d’où la liaison entre le module 4 et le module 9 (cf. figure 6, planche de dessin II).
Le module 5 (cf. figure 6, planche de dessin II) reçoit uniquement des notifications porteuses d’informations comptables. Ces informations sont toutes extraites et stockées dans une mémoire de type pile fonctionnant sur le principe FIFO et offrant pour chaque notifications, entre autres, les informations suivantes : l’identité de l’information, l’information proprement dite, la date de la notification qui la contenait, 1 identifiant « expéditeur du message » de la notification qui la contenait. Les notifications ainsi empilées sont transmises au module 6 (cf. figure 5, planche de dessin II).
Le module 6 (cf. figure 6, planche de dessin II) reçoit les informations comptables extraites par le module 5 précédant. Ces informations sont ici utilisées pour l’organisation, avec des informations prédéfinies et stockées dans une mémoire, des lignes d’un ou de plusieurs documents comptables prédéfinis. Ces documents comptables sont transmis au module 7.
Le module 7 (cf. figure 6, planche de dessin II), est celui dans lequel les documents comptables précédemment constitués sont transformés en fiches numériques. Ces fiches peuvent être transmises, soit au module de stockage 8 (cf. figure 6, planche de dessin II), soit au module d’impression 10 (cf. figure 4, planche de dessin TI).
Le module 8 (cf. figure 6, planche de dessin II), est celui qui reçoit les fiches numériques et les stockent pour une utilisation ultérieure. Elles peuvent être transmises au module d’impression 10 ou au module de partage 9 (cf. figure 6, planche de dessin II).
Le module 9 (cf. figure 6, planche de dessin II). C’est le module chargé de recevoir les fiches numériques venant du module 8, ou des notifications porteuses de données comptables venant du module 4 afin de pouvoir les envoyer, en cas de besoin, directement vers des destinataires distants.
Le module 10 (cf. figure 6, planche de dessin II). C’est le module chargé de recevoir les fiches numériques provenant des modules 7 et 8.

Claims (1)

  1. i. ‘Dispositif de gestion alternative de compte (ou encore gestionnaire alternatif de compte) et son fonctionnement’ caractérisé en ce qu’il intègre un ou plusieurs fournisseurs de biens et/ou services, un ou plusieurs consommateurs desdits biens et/ou services, un ou plusieurs comptes de suivi des transactions par fournisseur, une ou plusieurs transactions effectuées auprès de chaque fournisseur, une notification émise pour chaque transaction effectuée, un canal (ou plusieurs canaux) de transmission des notifications, une unité centrale de traitement des notifications, une unité locale d entrée directe des informations dans l’unité de traitement des notifications, et une unité de visualisation du contenu de l’unité centrale de traitement ;
    ii. Dispositif de gestion alternative de compte et son fonctionnement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il est équipé, au sein de son unité centrale de traitement des notifications, d’un module de réception de toutes les notifications venant des fournisseurs ;
    iî. Dispositif de gestion alternative de compte et son fonctionnement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il est équipé, au sein de son unité centrale de traitement des notifications, d’un module de filtration des notifications provenant des fournisseurs ;
    iv. Dispositif de gestion alternative de compte et son fonctionnement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il est équipé, au sein de son unité centrale de traitement des notifications, d’un module de sélection des notifications porteuses d’informations comptables ;
    v. Dispositif de gestion alternative de compte et son fonctionnement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il est équipé, au sein de son unité centrale de traitement des notifications, d’un module de stockage et de restauration des notifications porteuses d’informations comptables ;
    vi. Dispositif de gestion alternative de compte et son fonctionnement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il est équipé, au sein de son unité centrale de traitement des notifications, d’un module de d’extraction des données comptables contenues dans les notifications porteuses d’informations comptables ;
    vii. Dispositif de gestion alternative de compte et son fonctionnement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il est équipé, au sein de son unité centrale de traitement des notifications, d’un module de composition (mise en forme) des documents comptables ;
    viii. Dispositif de gestion alternative de compte et son fonctionnement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il est équipé, au sein de son unité centrale de traitement des notifications, d’un module de stockage des documents comptables, de distribution de ces documents comptables et de distribution des notifications porteuses d’informations comptables ;
    ix. Dispositif de gestion alternative de compte et son fonctionnement pouvant être mis en œuvre par une architecture virtuelle (application informatique) comprenant les fonctionnalités décrites dans les précédentes revendications.
OA1202100560 2021-12-08 Dispositif de gestion alternative de compte et son fonctionnement OA20525A (fr)

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