FR3141615A1

FR3141615A1 - Dispositif de protection d’au moins une partie du corps humain

Info

Publication number: FR3141615A1
Application number: FR2211684A
Authority: FR
Inventors: Agnès ROIG
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2022-11-09
Filing date: 2022-11-09
Publication date: 2024-05-10

Abstract

TITRE DE L’INVENTION : DISPOSITIF DE PROTECTION D’AU MOINS UNE PARTIE DU CORPS HUMAIN Le dispositif de protection (20) contre les escarres pour un utilisateur de morphologie prédéterminée comporte :- un logement de coussin lombaire (15) de forme allongée définissant deux extrémités dites « latérales » dont la distance entre elles est supérieure à la distance entre les hanches de cet utilisateur,- deux brins (16, 17) d’une ceinture dite « de taille » reliés aux deux extrémités latérales du logement du coussin lombaire et comportant chacun, un moyen de liaison (22, 23) avec l’autre brin et de fermeture autour du bassin de cet utilisateur, et- au moins un moyen de retenue en position (18, 19, 25), amovible à la main sans outil, d’au moins un coussin supplémentaire. Figure pour l'abrégé : figure 2

Description

DISPOSITIF DE PROTECTION D’AU MOINS UNE PARTIE DU CORPS HUMAIN

Domaine technique de l’invention

La présente invention vise un dispositif de protection d’au moins une partie du corps humain. Elle s’applique, en particulier, au domaine des appareils et accessoires de soin ou de protection corporelle ou médicale. Elle intéresse plus particulièrement à la protection du dos, du bassin et des épaules à des fins curatives ou préventives des escarres.

État de la technique

On connaît divers dispositifs destinés au repos et à la protection du pied et de la partie inférieure de la jambe, applicables notamment aux personnes immobilisées en position horizontale pour une période de longue durée. D'une façon générale, ces dispositifs visent à éviter des contacts prolongés des parties du pied en saillie. Ces contacts prolongés peuvent, en effet, provoquer la formation d'escarres, la présence et la persistance de ces escarres entraînant des coûts de soins élevés et constituant un problème majeur dans le cadre des budgets affectés à la santé publique.

On connaît ainsi des talonnières dites enveloppantes telles en peau de mouton, à microfibres à garniture gélifiée ou microbilles, permettant de réduire le point de pression ; mais ces accessoires sont peu confortables car ils nécessitent la mise en place de sangles de maintien. De plus, ils n'assurent pas de position stable du pied et ne protègent pas de l'équinisme.

Cependant, aucun dispositif de protection contre les escarres sur le tronc d’un utilisateur n’est connu.

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

À cet effet, la présente invention vise un dispositif de protection contre les escarres pour un utilisateur de morphologie prédéterminée, qui comporte :
- un logement de coussin lombaire de forme allongée définissant deux extrémités dites « latérales » dont la distance entre elles est supérieure à la distance entre les hanches de cet utilisateur,
- deux brins d’une ceinture dite « de taille » reliés aux deux extrémités latérales du logement du coussin lombaire et comportant chacun, un moyen de liaison avec l’autre brin et de fermeture autour du bassin de cet utilisateur, et
- au moins un moyen de retenue en position, amovible à la main sans outil, d’au moins un coussin supplémentaire.

Grâce à ces dispositions, la partie arrière du bassin de l’utilisateur est protégée contre les escarres pouvant survenir pendant une station allongée prolongée de l’utilisateur sur le dos ou une station assise prolongée. De plus, au moins un coussin supplémentaire peut être relié au dispositif pour protéger les hanches, le dos et/ou les épaules de l’utilisateur contre des escarres pouvant survenir pendant une station allongée ou assise prolongée.

La présente invention permet notamment le maintien en position de coussins de protection contre les escarres pour des patients particuliers et récalcitrants telles que malades ayant la maladie d’Alzheimer ou souffrant de démence.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte, de plus, une ceinture dite « inférieure » reliée à une partie centrale du logement du coussin lombaire à égale distance des extrémités latérales du coussin et qui comporte un moyen de liaison avec les brins de la ceinture de taille.

Dans des modes de réalisation, au moins deux moyens de retenue en position sont des languettes d’attache, amovibles à la main sans outil, d’au moins un coussin supplémentaire, deux de ces languettes d’attache étant positionnées, respectivement, aux deux extrémités latérales du logement du coussin lombaire.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte, retenu par des moyens de retenue, un coussin lombaire comportant une ouverture traversante centrale. Grâce à ces dispositions, on évite une surépaisseur au niveau du sacrum, ce qui réduit les risques d’escarre au niveau du sacrum.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte, de plus, un coussin supplémentaire semi-rigide dit de « hanche » retenu en position par au moins deux moyens de retenue positionnés, respectivement, aux deux extrémités latérales du logement du coussin lombaire, ce coussin supplémentaire de hanche présentant une section horizontale, dans le plan de la ceinture de taille fermée sur la taille de l’utilisateur de morphologie prédéterminée, en forme de « U ». Grâce à ces dispositions, les crêtes iliaques de l’utilisateur sont aussi protégées contre les escarres.

Dans des modes de réalisation, le coussin semi-rigide de hanche comporte une ouverture traversante centrale. Grâce à ces dispositions, on évite une surépaisseur au niveau du sacrum, ce qui réduit les risques d’escarre au niveau du sacrum.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte, de plus, un harnais thoracique relié à la ceinture de taille et comportant au moins un moyen de retenue en position, amovible à la main sans outil, au niveau du haut du dos et/ou au niveau des clavicules de l’utilisateur de morphologie prédéterminé.

Dans des modes de réalisation, le harnais thoracique comporte, de plus, une ceinture thoracique portant au moins un moyen de retenue en position dit « dorsal », amovible à la main sans outil, pour un coussin dorsal. Grâce à ces dispositions, un coussin dorsal peut protéger les omoplates des risques d’escarres.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte, de plus, un coussin dorsal semi-rigide relié à chaque moyen de retenue en position dorsal, le coussin dorsal présentant une section verticale, dans un plan perpendiculaire au plan de la ceinture de taille fermée sur la taille de l’utilisateur de morphologie prédéterminée, en forme de « 0 » avec une ouverture centrale traversante. Grâce à ces dispositions, la peau du dos de l’utilisateur reste aérée et sa colonne vertébrale peut se déformer en regard de l’ouverture centrale traversante, lors de ses mouvements. Ce qui réduit les risques d’escarres et augmente le confort de l’utilisateur.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte, de plus, un coussin dorsal semi-rigide relié à chaque moyen de retenue en position dorsal, le coussin dorsal présentant une section horizontale, dans un plan parallèle au plan de la ceinture de taille fermée sur la taille de l’utilisateur de morphologie prédéterminée, en forme incurvée. Grâce à ces dispositions, le coussin dorsal semi-rigide suit la courbure du dos vers les flancs de l’utilisateur.

Dans des modes de réalisation, le coussin dorsal semi-rigide comporte une extension latérale maximale au niveau des vertèbres lombaires de l’utilisateur de morphologie prédéterminée. Grâce à ces dispositions, les crêtes arrière de l’os iliaque sont protégées contre les escarres.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte, de plus, au moins un coussin semi-rigide dit « d’épaule » relié à au moins un moyen de retenue en position au niveau d’une clavicule, chaque coussin d’épaule présentant une forme ovoïde creuse. Grâce à ces dispositions, les clavicules, le haut des omoplates et l’articulation supérieure de l’humérus sont protégés contre les escarres.

Dans des modes de réalisation, au moins un coussin semi-rigide d’épaule comporte, de plus, une ceinture dite « de bras » configurée pour entourer un bras de l’utilisateur de morphologie prédéterminée. Grâce à ces dispositions, les risques d’écartement du coussin semi-rigide d’épaule de l’épaule de l’utilisateur sont réduits.

Dans des modes de réalisation, au moins un moyen de retenue en position amovible à la main sans outil comporte un tissu autoagrippant. Grâce à ces dispositions, la fixation de cette ou ces attaches est facilitée et permet une adaptation de positionnement des éléments attachés entre eux.

Dans des modes de réalisation, au moins un coussin comporte une mousse à cellules ouvertes de masse volumique comprise entre 30 et 40 kg/m³. Ce coussin présente ainsi la rigidité souhaitée pour favoriser le confort de l’utilisateur tout en assurant la fonction de répartition des forces d’appui sur la peau de l’utilisateur et réduire ainsi les risques d’escarre.

Dans des modes de réalisation, au moins un coussin comporte de la mousse traitée par une peinture élastique configurée pour adhérer à la mousse du coussin et fermer les cellules de surface de la mousse du coussin. Ce coussin est ainsi protégé des salissures et peut être plus facilement nettoyé. De plus, son contact avec la peau de l’utilisateur est plus agréable.

Dans des modes de réalisation, cette peinture ou la mousse formant le coussin, est thermochromique. La couleur du coussin indique ainsi la température du coussin et donc de l’utilisateur.

Dans des modes de réalisation, au moins un coussin comporte un gel dans une enveloppe étanche. Le confort de l’utilisateur peut ainsi être amélioré.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte un vêtement configuré pour entourer au moins le tronc de l’utilisateur de morphologie prédéterminée, vêtement muni d’au moins une poche de logement d’un coussin.

Brève description des figures

D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

représente, schématiquement en vue arrière, un coussin lombaire d’un premier mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention,

représente, schématiquement et en vue arrière, le premier mode de réalisation du dispositif objet de l’invention,

représente, schématiquement et en vue de face, un premier mode de réalisation d’un coussin de hanche,

représente, schématiquement et en vue de dessus, le coussin de hanche illustré en ,

représente, schématiquement et de face, un deuxième mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention comportant un harnais thoracique,

représente, schématiquement et de face, un coussin dorsal de modes de réalisation particuliers du dispositif objet de l’invention,

représente, schématiquement et de dessus, une section horizontale du coussin dorsal illustré en ,

représente, schématiquement et de côté, un coussin dorsal illustré en figures 6 et 7,

représente, schématiquement et de dos, un troisième mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention,

représente, en vue de face, un quatrième mode de réalisation particulier du dispositif objet de l’invention,

représente, en vue de dos, le dispositif illustré en , et

représente, sous forme d’un logigramme, des étapes d’un mode de réalisation particulier du procédé objet de l’invention.

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

Dans toute la description, on appelle « haut » ou « supérieur », ce qui est en haut lorsque l’utilisateur porte le dispositif et est debout. C’est aussi le haut en figures 1 à 3, 5, 6, et 8 à 11. On appelle « bas » ou « inférieur », ce qui est en bas dans ces figures et lorsque le dispositif est porté par l’utilisateur debout. Les notions de verticale et de hauteur découlent de ces définitions. On appelle « devant » ou « de face » ce qui se trouve devant ou de face de l’utilisateur et, « derrière » ou « de dos », ce qui se trouve derrière ou dans le dos de l’utilisateur. Les largeurs se mesurent dans le sens d’une épaule à l’autre de l’utilisateur. On appelle « interne » ce qui est proche ou tourné vers le corps de l’utilisateur et « externe » ce qui en est plus éloigné ou tourné à l’opposé de ce corps.

D’une manière générale, la présente invention vise un dispositif de protection contre les escarres pour un utilisateur de morphologie prédéterminée. Ainsi, une gamme de dispositifs similaires correspond à une gamme de morphologies prédéterminées couvrant le principal de la population, comme les différentes tailles des chaussures couvrent la quasi-totalité des morphologies de pieds. Ce dispositif comporte un logement de coussin lombaire de forme allongée définissant deux extrémités dites « latérales » dont la distance entre elles est supérieure à la distance entre les hanches de cet utilisateur de morphologie prédéterminée. Ce dispositif comporte aussi deux brins d’une ceinture dite « de taille » reliés aux deux extrémités latérales du logement du coussin lombaire et comportant chacun, un moyen de liaison avec l’autre brin et de fermeture autour du bassin de cet utilisateur. Ce dispositif comporte aussi au moins un moyen de retenue en position, amovible à la main sans outil, d’au moins un coussin supplémentaire. Dans les modes de réalisation illustrés en figures 1 à 9, les moyens de retenue en position sont des moyens retenant le coussin en surface, par exemple des languettes d’attache, plus particulièrement des tissus autoagrippant cousus sur des brins de ceinture ou de harnais. Dans le mode de réalisation illustré en figures 10 et 11, les moyens de retenue en position sont volumiques et enferme l’ensemble du coussin dans un vêtement. Ce sont, par exemple, des poches, ou compartiments, munis de fermetures. Bien entendu, dans d’autres modes de réalisation, des combinaisons de ces moyens de retenues surfaciques et volumiques sont mis en œuvre, éventuellement pour retenir le même coussin.

On observe, en , un coussin lombaire 15 muni d’une ouverture centrale traversante 27. Le coussin 15 présente deux extrémités latérales 12 et 13 et une zone centrale 11 à égale distance des deux extrémités latérales 12 et 13.

La représente, schématiquement et en vue arrière, le premier mode de réalisation 20 du dispositif objet de l’invention. Ce dispositif 20 comporte le coussin lombaire 15 entouré d’une housse 14 munie d’une ouverture centrale 28 en regard de l’ouverture centrale traversante 27 et de deux ouvertures linéaires 29 s’étendant de l’ouverture centrale 28 vers les extrémités 12 et 13 du coussin 15. Ces ouvertures linéaires 29 permettent, lorsqu’elles sont ouvertes, au coussin 15 de pénétrer et de sortir de la housse 14. Les lèvres des ouvertures linéaires 29 portent des tissus autoagrippant permettant de les obturer.

Le dispositif de protection 20 est configuré pour un utilisateur de morphologie prédéterminée. Par exemple, cet utilisateur est un homme adulte moyen européen, tel que déterminé par des instituts de statistiques.

Le dispositif de protection 20 comporte :
- le coussin lombaire 15 de forme allongée définissant deux extrémités 12 et 13 dites « latérales » dont la distance entre elles est supérieure à la distance entre les hanches de cet utilisateur de morphologie prédéterminée,
- deux brins 16 et 17 d’une ceinture dite « de taille » reliés aux deux extrémités latérales 12 et 13 du coussin 15 et comportant chacun, un moyen de liaison 22 et 23 avec l’autre brin et de fermeture autour du bassin de cet utilisateur,
- une ceinture 24 dite « inférieure » reliée à la partie centrale 11 du coussin 15 à égale distance des extrémités latérales 12 et 13 du coussin 15 et comportant un moyen de liaison 26 avec les brins 16 et 17 de la ceinture de taille,
- trois languettes d’attache 18, 19 et 25, amovibles à la main sans outil, d’au moins un coussin supplémentaire, ces languettes d’attache 18, 19 et 25 étant positionnées, respectivement, aux deux extrémités latérales 12 et 13 du coussin lombaire 15 et à la zone centrale 11 du coussin lombaire 15.

Les moyens d’attache 22, 23 et 26 sont, par exemple, de type utilisé dans les sièges de bébé pour rejoindre au moins trois brins de ceinture de sécurité. Les languettes d’attache 18, 19 et 25 sont, par exemple, des tissus autoagrippant, par exemple de la marque déposée Velcro.

Les coussins supplémentaires sont semi-rigides. Par exemple, ils se déforment partiellement et élastiquement sous l’action de forces jusqu’à 20 Newtons, préférentiellement jusqu’à 50 Newtons, exercées manuellement, mais ils se déforment définitivement ou se rompent avant que leurs parois entourant un espace vide se rejoignent sous l’effet d’une force de compression.

On observe, en figures 3 et 4, un coussin supplémentaire semi-rigide dit de « hanche » 30. La housse (non représentée) de ce coussin 30 comporte deux languettes d’attache positionnées, respectivement, aux deux extrémités latérales du coussin lombaire 15. Ce coussin supplémentaire de hanche 30 présente une section horizontale, dans le plan de la ceinture de taille fermée sur la taille de l’utilisateur de morphologie prédéterminée, en forme de « U », comme illustré en .

Préférentiellement, le coussin semi-rigide de hanche 30 comporte une ouverture traversante centrale 31 à égale distance de ses deux extrémités latérales 32.

Le coussin de hanche 30 est, par exemple, un élément en mousse et/ou en gel enfermé dans une enveloppe, en forme de haricots évidés au centre à l’endroit du sacrum. Le coussin de hanche 30 présente préférentiellement des rabats, à angle droit par rapport à la zone centrale du coussin de hanche 30 et de part et d’autre de cette zone centrale. Ces rabats viennent, sur l’utilisateur, entre le grand trochanter et la crête iliaque. La forme interne du coussin de hanche 30 correspond aux rondeurs et aux courbes de l’anatomie autour du sacrum de l’utilisateur de morphologie prédéterminée.

On observe, en , un mode de réalisation du dispositif qui comporte, en plus du dispositif 20, un harnais thoracique 35. Le harnais thoracique 35 est relié à la ceinture de taille par des attaches amovibles à la main sans outil, 42 et 43. Le harnais thoracique 35 comporte aussi des attaches, amovibles à la main sans outil, au niveau du haut du dos et/ou au niveau des clavicules de l’utilisateur de morphologie prédéterminé.

Préférentiellement et dans le mode de réalisation illustré en , le harnais thoracique 35 comporte, de plus, une ceinture thoracique 38 portant des attaches dites « dorsales », amovibles à la main sans outil, pour un coussin dorsal, par exemple, le coussin dorsal illustré en figures 6 à 8. Ces attaches dorsales sont préférentiellement positionnées pour arriver, lorsque l’utilisateur porte le dispositif, dans une zone en dessous des omoplates et/ou entre ces deux zones.

On observe, en figures 6 à 8, un coussin dorsal 45 semi-rigide pouvant être relié aux attaches dorsales du harnais thoracique 35. Comme illustré en , ce coussin dorsal 45 présente une section verticale, dans un plan perpendiculaire au plan de la ceinture de taille fermée sur la taille de l’utilisateur de morphologie prédéterminée, en forme de « 0 » avec une ouverture centrale 46 traversante. Comme illustré en , le coussin dorsal 45 présente une section horizontale, dans un plan parallèle au plan de la ceinture de taille fermée sur la taille de l’utilisateur de morphologie prédéterminée, en forme incurvée.

Comme illustré en , le coussin dorsal 45 semi-rigide comporte une extension latérale maximale au niveau des vertèbres lombaires de l’utilisateur de morphologie prédéterminée.

Le coussin dorsal 45 vise à protéger des escarres dues à la lordose, un soulagement grâce au soulèvement des vertèbres lombaires avec ce coussin dorsal et un soulagement de tout autre inconfort ou douleur nécessitant un soutien à l’endroit des lombaires et dorsales. Le coussin dorsal 45 est, préférentiellement, de forme générale rectangulaire, émincée vers le haut du dos, aussi bien en largeur qu’en épaisseur. Cette forme à l’intérieur très anatomique, est renflée en bas, et vidée au niveau de la colonne vertébrale, notamment au niveau des vertèbres dorsales.

On a représenté, en , de dos, un utilisateur ayant la morphologie prédéterminée muni du dispositif illustré en comportant, de plus, le coussin de hanche 30, le coussin dorsal 45 et un coussin 55 semi-rigide dit « d’épaule » relié à une attache du harnais thoracique au niveau d’une clavicule. Chaque coussin d’épaule 55 présente une forme ovoïde creuse dans laquelle viennent se loger une clavicule, le haut d’une omoplate et l’articulation supérieure d’un humérus. Préférentiellement, le coussin d’épaule comporte une ouverture traversante au niveau des saillies osseuses pour éliminer tout risque de pression sur ces saillies et aérer la peau de l’épaule. Comme illustré en , préférentiellement, le coussin d’épaule 55 comporte, de plus, une ceinture 56 dite « de bras » configurée pour entourer un bras de l’utilisateur de morphologie prédéterminée. Cette ceinture de bras retient le coussin d’épaule 55 en position lors des mouvements de l’utilisateur.

Le coussin d’épaule 55 est de forme ovoïde concave, préférentiellement évidée à l’endroit de la tête humérale. Le coussin d’épaule 55 protège la tête humérale, l’acromion, en position de décubitus dorsal, la partie omoplate, soulevée par le dispositif ainsi que l’épine de la scapula, et la fosse sous-épineuse.

Préférentiellement, pour au moins un coussin, au moins une attache amovible à la main sans outil comporte un tissu autoagrippant.

Comme illustré en pour le coussin lombaire 15, préférentiellement au moins un coussin comporte, de plus, une housse enveloppante amovible configurée pour entourer le coussin en laissant accessible chaque attache amovible de ce coussin ou de la housse l’entourant.

Préférentiellement, au moins un coussin comporte une mousse à cellules ouvertes de masse volumique comprise entre 30 et 40 kg/m³. Préférentiellement au moins un coussin comporte de la mousse traitée par une peinture élastique configurée pour adhérer à la mousse du coussin et fermer les cellules de surface de la mousse du coussin. Préférentiellement, cette peinture ou la mousse formant un coussin, est thermochromique. Par exemple, un pigment thermochromique change de couleur autour de 37 °C ou 38 °C pour indiquer une fièvre de l’utilisateur.

Plus généralement, les coussins peuvent comporter de la mousse mise en forme par injection ou découpe, avec pose d’une surface en polyuréthane, par exemple projetée. Les coussins sont évidés aux points d’appui à risque, notamment les os saillants à risque d’escarre. Les coussins sont utilisés pour protéger des pressions à risques, dans toutes les positions du décubitus, de façon préventive, curative ou de confort. Les coussins sont anatomiques et permettent la répartition des pressions sur le corps de l’utilisateur autour de zones à risques. Dans des modes de réalisation, au moins un coussin comporte un gel dans une enveloppe étanche. Des coussins peuvent aussi comporter, à la fois, du gel et de la mousse semi-rigide.

On observe, en figures 10 et 11, un quatrième mode de réalisation du dispositif 60 objet de l’invention prenant la forme d’un vêtement. Le vêtement représenté est une combinaison couvrant le tronc, les bras et les jambes de l’utilisateur de morphologie prédéterminée. Dans d’autres modes de réalisation, ce vêtement ne couvre que le tronc, que les jambes, le tronc avec les bras, ou que le tronc avec les jambes. Le vêtement est en n’importe quelle matière utilisée pour confectionner des vêtements, tissés ou non tissés.

Le dispositif de protection 60 comporte un logement 64 et 65 de coussin lombaire 15. Dans le mode de réalisation représenté, ce logement est constitué de deux poches ou compartiments symétriques 64 et 65 se trouvant de part et d’autre d’une fermeture centrale du vêtement allant du nombril au cou de l’utilisateur en passant par sa colonne vertébrale, par exemple à tissus autoagrippant. Ces poches enferment le coussin lombaire, éventuellement muni de sa housse, entre deux surfaces du vêtement.

Le dispositif 60 comporte aussi deux brins 68 et 69 d’une ceinture dite « de taille » reliés aux deux extrémités latérales du logement du coussin lombaire et comportant chacun, un moyen de liaison, par exemple un tissu autoagrippant, avec l’autre brin et de fermeture autour du bassin de l’utilisateur. Le dispositif 60 comporte aussi au moins un moyen de retenue en position 62, 66 et 67, amovible à la main sans outil, d’au moins un coussin supplémentaire. Le moyen 62 de retenue en position d’un coussin dorsal est constitué de deux poches ou compartiments symétriques, de part et d’autre de la fermeture centrale du vêtement.

Le dispositif 60 comporte préférentiellement, retenu par les moyens de retenue 64 et 65, un coussin lombaire comportant une ouverture traversante centrale, par exemple celui représenté en .

Le dispositif 60 comporte, de plus, un coussin supplémentaire semi-rigide dit de « hanche » retenu en position par au moins deux moyens de retenue en position (non représentés). Ces moyens de retenue sont, par exemple, positionnés, respectivement, aux deux extrémités latérales du logement 64 et 65 du coussin lombaire. Alternativement, ces moyens de retenue sont des poches, éventuellement les poches 64 et 65. Ce coussin supplémentaire de hanche présente une section horizontale, dans le plan de la ceinture de taille fermée sur la taille de l’utilisateur de morphologie prédéterminée, en forme de « U ». Préférentiellement, le coussin semi-rigide de hanche comporte une ouverture traversante centrale. Il s’agit, par exemple, du coussin de hanche représenté en figures 3 et 4.

Le dispositif 60 comporte, de plus, des moyens de retenue en position 66 et 67 de coussins d’épaule. Par exemple, ces moyens de retenue sont des poches ou des attaches, comme décrit en regard de la . Au moins un coussin semi-rigide dit « d’épaule » est retenu par au moins un moyen de retenue en position 66 et 67 au niveau d’une clavicule, chaque coussin d’épaule présentant une forme ovoïde creuse.

On observe, en , un procédé 70 de réalisation et d’utilisation d’un dispositif objet de l’invention. Au cours d’une étape 71, on réalise, par moulage, des coussins semi-rigides. Par exemple ces coussins semi-rigides sont en mousse à cellules ouvertes de masse volumique comprise entre 30 et 40 kg/m³. Au cours d’une étape 72, on réalise une projection de peau sur les coussins moulés. Par exemple, on projette une peinture élastique configurée pour adhérer à la mousse du coussin et fermer les cellules de surface de la mousse des coussins. Préférentiellement, cette peinture est thermochromique.

Alternativement, au moins un coussin comporte un gel dans une enveloppe étanche réalisée au cours d’une étape 78 de constitution de l’enveloppe et une étape 79 de remplissage de l’enveloppe avec du gel. Préférentiellement, ce gel ou cette enveloppe comporte des pigments thermochromiques.

Au cours d’une étape 73, on confectionne des housses munies de moyens d’attaches et, éventuellement, de brins de ceinture. Par exemple, les housses sont en tissu, préférentiellement du Néoprène (marque déposée) pour ses qualités imperméable, élastique, de tolérance et de confort. Les housses sont amovibles des coussins, grâce à des ouvertures préférentiellement obturées par des tissus autoagrippant. Optionnellement, on confectionne aussi un harnais thoracique. Alternativement ou complémentairement, on confectionne un vêtement muni d’au moins une poche pour retenir un coussin.

Au cours d’une étape optionnelle 74, on réalise l’assemblage des coussins et des housses. Au cours d’une étape 75 optionnelle, on réalise l’assemblage du harnais sur la ceinture de taille. Au cours d’une étape 76, on assemble des coussins supplémentaires munis de leurs housses. Au cours d’une étape 77, on vêt l’utilisateur du dispositif, éventuellement avec son harnais et ses coussins supplémentaires.

On donne, ci-dessous, d’autres détails de mise en œuvre de modes de réalisation particuliers de l’invention.

Concernant le coussin de hanche, il est conçu pour prévenir les escarres pouvant survenir dans la zone du bassin - sacrum, trochanter, crête iliaque notamment - et aider à optimiser le traitement des escarres survenues, quel que le soit le stade de leur évolution.

Pour ce faire, ce dispositif est conçu pour éliminer les causes potentielles de survenance et développement des escarres :
- les pressions au droit des zones à risque : assurer zéro pression ;
- le contact des zones risques avec une surface : supprimer contact ; et
- la macération : assurer une aération continue de ces zones.

Afin de permettre que ces fonctionnalités continuent d’être assurées, quelle que soit la position du patient en mode allongé, demi-assis ou assis, et que la facilité de pose soit assurée, le dispositif assure préférentiellement les fonctionnalités suivantes :
- positionnement automatique ; et
- maintien dynamique en position durant son port quelle que soit la morphologie du patient, hors cas exceptionnels, et quelle que soit la position (assise ou couchée) adoptée par le patient.

Ce dispositif est aussi conçu pour permettre une acceptation de la part du patient et des personnels soignants, notamment pour ces derniers en diminuant la charge de travail (fréquence et durée de mobilisation) à travers les fonctionnalités suivantes :
- liberté de mobilité totale du patient ;
- équirépartition des pressions en dehors des zones à risque ;
- facilité de pose ; et
- proposer des solutions pour intégrer l’incontinence des patients.

Préférentiellement, le coussin de hanche repose d’abord sur le dispositif actif maintenant les zones à risques hors contact et hors pression tout en permettant la circulation permanente d’air. Par exemple, le dispositif actif retenu - pouvant être constitué par exemple de mousse, de silicone, d’une enveloppe gonflable, d’une structure alvéolaire, d’une structure multicouche, de fibres diverses (de carbone, d'origine végétales ou pas) ou d’un mix de ces solutions – pourra être conçu de différentes manières :
- des parties évidées au droit des zones à risques ;
- une architecture ergonomique permettant de supporter la périphérie des zones à risque afin de maintenir ces dernières hors contact ou hors pression.
- une topologie intérieure qui évite de reporter des zones de pression à des endroits où pourraient alors se constituer d'autres plaies.

Les caractéristiques de la structure du dispositif actif sont dimensionnées pour assurer une absence de contact quelle que soit la morphologie du patient. Des tailles et dimensions sont adaptées à des catégories de morphologie prédéterminées.

Pour assurer la mobilité du patient, le dispositif actif est intégré dans un dispositif support permettant de fixer le dispositif actif au corps du patient.

Ce dispositif peut être constitué :
- d’un short réceptacle, ou toute forme de vêtement équivalent avec une zone permettant de recevoir et placer en position le dispositif actif ;
- d’une ceinture ergonomique ;
- d’un compartiment en tissu maintenu avec des sangles avec fermeture scratches ou fermeture éclair ; ou
- d’un mécanisme antiglisse directement fixé sur le dispositif actif.

Le support actif peut ainsi être inséré dans le compartiment avant la pause sur le patient.

Pour assurer le positionnement automatique et le maintien dynamique en position, le dispositif actif et le dispositif bénéficient, d’une part, d’architecture complexe conjuguant des positionnements sur des points clés d’anatomie ainsi que d’un dispositif de positionnement et maintien permettant de les relier de façon dynamique garantissant les fonctionnalités décrites ci-dessus quelle que soit la morphologie du patient en mouvement, en position alitée ou assise.

Les dispositifs précités peuvent être combinés entre eux de toutes les manières possibles. Ainsi, les dispositifs actifs, de soutien et de positionnement peuvent être intégrés en un seul élément : le dispositif actif intègre, par sa forme des points clés d’anatomie et est maintenu en positon à la fois par :
- une force de maintien exercée sur le corps par ce mécanisme avec une forme enveloppante – partiellement ou complètement - de la ceinture abdominale, toujours en appuie sur des points clés d’anatomie de façon à assurer confort et protection ;
- une surface antiglisse – intégrée ou collée au dispositif actif ;
- les dispositifs de soutien et de positionnement peuvent être intégrés en un seul dispositif
- Les dispositifs actifs et de positionnement peuvent être intégrés en un seul dispositif
- chaque dispositif peut être conçu séparément.

Le positionnement du dispositif actif repose sur l'invariance chez les humains de la position du sacrum par rapport à des points clés d’anatomie. La fonctionnalité est alors assurée par la conjugaison de deux éléments conjugués :
- il est établi un creux à l’endroit des fesses permettant un auto-positionnement sur un point clé d’anatomie qui permet un auto-positionnement de la région du sacrum ;
- il est établi une forme épousant la courbure des lombaires au-dessus du sacrum, autre point clé d’anatomie.

Des tailles sont proposées en fonction des gabarits existants selon une évaluation scientifique de pressions.

Le dispositif peut être équipé avec des sangles, des tissus autoagrippant ou des fermetures éclair, des aimants, etc. pour le maintien et la fermeture du dispositif sur le corps de l’utilisateur ou pour la fermeture de poches du dispositif. Le support actif peut être inséré avant ou après la pose du dispositif de liaison sur le corps du patient.

Claims

Dispositif de protection (20) contre les escarres pour un utilisateur de morphologie prédéterminée, caractérisé en ce qu’il comporte :
- un logement de coussin lombaire (15) de forme allongée définissant deux extrémités (12, 13) dites « latérales » dont la distance entre elles est supérieure à la distance entre les hanches de cet utilisateur,
- deux brins (16, 17) d’une ceinture dite « de taille » reliés aux deux extrémités latérales du logement du coussin lombaire et comportant chacun, un moyen de liaison (22, 23) avec l’autre brin et de fermeture autour du bassin de cet utilisateur, et
- au moins un moyen de retenue en position (18, 19, 25, 68, 69), amovible à la main sans outil, d’au moins un coussin supplémentaire.
Dispositif selon la revendication 1, qui comporte, de plus, une ceinture (24) dite « inférieure » reliée à une partie centrale du logement du coussin lombaire à égale distance des extrémités latérales du coussin et qui comporte un moyen de liaison (26) avec les brins de la ceinture de taille.
Dispositif selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel au moins deux moyens de retenue en position sont des languettes d’attache (18, 19, 25), amovibles à la main sans outil, d’au moins un coussin supplémentaire, deux de ces languettes d’attache étant positionnées, respectivement, aux deux extrémités latérales du logement du coussin lombaire.
Dispositif selon l’une des revendications 1 à 3, qui comporte, retenu par des moyens de retenue, un coussin lombaire comportant une ouverture traversante centrale.
Dispositif selon l’une des revendications 1 à 4, qui comporte, de plus, un coussin supplémentaire semi-rigide dit de « hanche » retenu en position par au moins deux moyens de retenue positionnés, respectivement, aux deux extrémités latérales du logement du coussin lombaire, ce coussin supplémentaire de hanche présentant une section horizontale, dans le plan de la ceinture de taille fermée sur la taille de l’utilisateur de morphologie prédéterminée, en forme de « U ».
Dispositif selon la revendication 5, dans lequel le coussin semi-rigide de hanche comporte une ouverture traversante centrale.
Dispositif selon l’une des revendications 1 à 6, qui comporte, de plus, un harnais thoracique relié à la ceinture de taille et comportant au moins un moyen de retenue en position, amovible à la main sans outil, au niveau du haut du dos et/ou au niveau des clavicules de l’utilisateur de morphologie prédéterminé.
Dispositif selon la revendication 7, dans lequel le harnais thoracique comporte, de plus, une ceinture thoracique portant au moins un moyen de retenue en position dit « dorsal », amovible à la main sans outil, pour un coussin dorsal.
Dispositif selon la revendication 8, qui comporte, de plus, un coussin dorsal semi-rigide relié à chaque moyen de retenue en position dorsal, le coussin dorsal présentant une section verticale, dans un plan perpendiculaire au plan de la ceinture de taille fermée sur la taille de l’utilisateur de morphologie prédéterminée, en forme de « 0 » avec une ouverture centrale traversante.
Dispositif selon la revendication 8, qui comporte, de plus, un coussin dorsal semi-rigide relié à chaque moyen de retenue en position dorsal, le coussin dorsal présentant une section horizontale, dans un plan parallèle au plan de la ceinture de taille fermée sur la taille de l’utilisateur de morphologie prédéterminée, en forme incurvée.
Dispositif selon l’une des revendications 9 ou 10, dans lequel le coussin dorsal semi-rigide comporte une extension latérale maximale au niveau des vertèbres lombaires de l’utilisateur de morphologie prédéterminée.
Dispositif selon l’une des revendications 1 à 11, qui comporte, de plus, au moins un coussin semi-rigide dit « d’épaule » relié à au moins un moyen de retenue en position au niveau d’une clavicule, chaque coussin d’épaule présentant une forme ovoïde creuse.
Dispositif selon la revendication 12, dans lequel au moins un coussin semi-rigide d’épaule comporte, de plus, une ceinture dite « de bras » configurée pour entourer un bras de l’utilisateur de morphologie prédéterminée.
Dispositif selon l’une des revendications 1 à 13, dans lequel au moins un moyen de retenue en position amovible à la main sans outil comporte un tissu autoagrippant.
Dispositif selon l’une des revendications 1 à 14, dans lequel au moins un coussin comporte une mousse à cellules ouvertes de masse volumique comprise entre 30 et 40 kg/m³.
Dispositif selon l’une des revendications 1 à 15, dans lequel au moins un coussin comporte de la mousse traitée par une peinture élastique configurée pour adhérer à la mousse du coussin et fermer les cellules de surface de la mousse du coussin.
Dispositif selon la revendication 16, dans lequel cette peinture ou la mousse formant le coussin, est thermochromique.
Dispositif selon l’une des revendications 1 à 17, dans lequel au moins un coussin comporte un gel dans une enveloppe étanche.
Dispositif selon l’une des revendications 1 à 18, qui comporte un vêtement configuré pour entourer au moins le tronc de l’utilisateur de morphologie prédéterminée, vêtement muni d’au moins une poche de logement d’un coussin.