FR3134251A1 - Interconnecteur par induction électromagnétique de systèmes électriques polyphasés entre eux - Google Patents

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FR2202806A
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Inventor
Lauric Garbuio
Vincent DEBUSSCHERE
Kathleen MALLARD
Hervé CHAZAL
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Centre National de la Recherche Scientifique CNRS
Institut Polytechnique de Grenoble
Universite Grenoble Alpes
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Centre National de la Recherche Scientifique CNRS
Institut Polytechnique de Grenoble
Universite Grenoble Alpes
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    • HELECTRICITY
    • H01ELECTRIC ELEMENTS
    • H01FMAGNETS; INDUCTANCES; TRANSFORMERS; SELECTION OF MATERIALS FOR THEIR MAGNETIC PROPERTIES
    • H01F38/00Adaptations of transformers or inductances for specific applications or functions
    • H01F38/14Inductive couplings

Abstract

Titre : Interconnecteur par induction électromagnétique de systèmes électriques polyphasés entre eux L’invention concerne un interconnecteur (1) par induction de systèmes électriques polyphasés (2, 3), comprenant au moins un connecteur mâle (11) et un connecteur femelle (12) : chaque connecteur comprenant une partie électromagnétique (111, 121) comprenant un bobinage destiné à être relié par contact électrique à un desdits systèmes électriques polyphasés, la partie électromagnétique (111) de chaque connecteur mâle étant adaptée à la partie électromagnétique (121) de chaque connecteur femelle, pour permettre aux connecteurs mâle et femelle de coopérer mécaniquement entre eux par une liaison pivot glissant, de sorte que l’interconnecteur opère, pour chaque connexion, un transfert de puissance électrique entre un premier système électrique polyphasé et un deuxième système électrique polyphasé, par induction d’un champ magnétique tournant entre les parties électromagnétiques du connecteur mâle et du connecteur femelle de la connexion considérée. Figure pour l’abrégé : Fig. 5

Description

Interconnecteur par induction électromagnétique de systèmes électriques polyphasés entre eux
La présente invention concerne le domaine des dispositifs d’interconnexion entre systèmes électriques polyphasés. La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif d’interconnexion d’au moins deux systèmes électriques polyphasés entre eux. Elle trouve pour applications particulièrement avantageuses l’interfaçage de réseaux électriques de puissance offshore comme l’éolien ou l’hydrolien, mais aussi l’interfaçage de réseaux électriques de puissance dans le secteur de l’industrie du pétrole et du gaz (Oil&Gas) ou le secteur minier. Elle trouve en effet à s’appliquer notamment, mais pas uniquement, dans des ambiances humides, submersibles, voire immergées, et/ou explosives. On rencontre par exemple des ambiances immergées, et notamment à fortes pressions, et explosives sur les chantiers sous-marins de grande profondeur. Elle trouve encore à s’appliquer de façon embarquée dans des objets soumis à des vibrations, pour l’interconnexion des réseaux électriques de distribution entre eux, et/ou à la recharge de véhicules électriques.
ETAT DE LA TECHNIQUE
Des connectiques sont connues, par exemple du document de brevet référencé EP 3376605 A1, qui permettent, avec contact électrique, de connecter et déconnecter deux systèmes électriques à même nombre de phases. Parmi les nombreux inconvénients que ces solutions avec contact électrique présentent, citons l’un des plus prépondérants : les connexions et déconnexions de ce type de connectiques entre systèmes électriques nécessitent des opérations complexes, ce qui induit des temps d’intervention élevés. En outre, la résolution du problème de ce type de connectiques relativement aux fortes sollicitations mécaniques qu’elles doivent supporter passe aujourd’hui par le renforcement mécanique des liaisons câble-connecteur et entre connecteurs pour prévenir tout mouvement entre les différentes pièces.
Par ailleurs, le transfert de puissance entre systèmes électriques polyphasés peut être fait par des transformateurs, des dispositifs électromagnétiques passifs, ou des convertisseurs utilisant des composants actifs de l’électronique de puissance.
Un avantage certain des transformateurs est la capacité à transférer la puissance électrique sans contact électrique direct entre les systèmes polyphasés qu’ils interconnectent, tout en permettant de changer, si désiré, les niveaux de tension et courant. Le transfert se fait grâce à l’induction magnétique.
La majorité des transformateurs de puissance interface sans contact électrique deux réseaux électriques triphasés (ou à multiples de trois phases) en utilisant une structure classique à trois colonnes. En conservant la structure classique à trois colonnes, de rares transformateurs permettent de passer de trois à cinq, voire à sept, phases en réalisant des connexions entre bobinages.
D’autres transformateurs peuvent interfacer deux systèmes électriques polyphasés non spécifiquement multiples de trois phases en utilisant une structure ronde de type machine électrique, avec des nombres de phases différents entre réseaux primaire et secondaire.
Il est ainsi connu du document WO 2012/128930 A2, un dispositif dit modulaire d’interconnexion de systèmes polyphasés entre eux. Cependant, la modularité du dispositif est fixée à sa conception, c’est-à-dire que sa modularité ne permet pas une adaptation à différents usages. Par ailleurs, ce dispositif ne permet pas de contrôler en continu et en charge l’indice horaire entre bobinages primaire et secondaire.
Il est encore connu des transformateurs permettant d’interfacer un réseau primaire avec plusieurs réseaux secondaires. Par exemple, le document US 2019/0184839 A1 porte sur une application de recharge de véhicules. Selon ce document, un primaire et au moins trois secondaires peuvent être interconnectés entre eux, notamment en parallèle. La modularité de ce dispositif est apportée par une matrice de connexions qui suit les réseaux secondaires. Le transformateur en lui-même est figé. Ainsi, ce dispositif ne fournit pas une structure de transformateur à la fois adaptée à l’interconnexion d’une pluralité de réseaux secondaires à un même réseau primaire et modulaire à l’usage.
Un objet de la présente invention est donc de proposer un interconnecteur par induction de systèmes électriques polyphasés entre eux qui permettent de palier au moins un des inconvénients de l’art antérieur.
Un objet de la présente invention est plus particulièrement de proposer un tel interconnecteur qui soit modulaire à l’usage, avec une action de connexion/déconnexion faisant partie de la phase d’usage du dispositif.
Un autre objet de la présente invention est de proposer un tel interconnecteur qui permette de réduire l’influence des contraintes mécaniques qu’il est amené à supporter à l’usage.
Les autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à l'examen de la description suivante et des dessins d'accompagnement. Il est entendu que d'autres avantages peuvent être incorporés.
RESUME
Pour atteindre au moins l’un des objectifs énoncés ci-dessus, selon un mode de réalisation du premier aspect de l’invention, on prévoit un interconnecteur par induction électromagnétique de systèmes électriques polyphasés entre eux, l’interconnecteur comprenant au moins un connecteur mâle et un connecteur femelle.
Chaque connecteur comprend une partie électromagnétique comprenant, voire étant constituée de, un noyau magnétique, de préférence ferromagnétique, et un bobinage enroulé autour du noyau. Chaque bobinage peut être destiné à être relié par contact électrique à un desdits systèmes électriques polyphasés. Et au moins le bobinage de chaque partie électromagnétique est de préférence électriquement isolé de son environnement.
La partie électromagnétique de chaque connecteur mâle est de forme et/ou de dimensions adaptées à la forme et/ou aux dimensions de la partie électromagnétique de chaque connecteur femelle, pour permettre à chaque connecteur mâle de coopérer mécaniquement avec chaque connecteur femelle par une liaison pivot glissant. Ladite liaison pivot glissant présente un axe suivant lequel les connecteurs mâle et femelle peuvent être destinés à être alternativement connectés et déconnectés entre eux.
Ainsi, l’interconnecteur opère, pour chaque connexion entre un connecteur mâle et un connecteur femelle stationnaires entre eux, un transfert de puissance électrique entre un premier système électrique polyphasé et un deuxième système électrique polyphasé, par induction d’un champ magnétique tournant entre les parties électromagnétiques du connecteur mâle et du connecteur femelle de la connexion considérée.
Dès lors, l’interconnecteur selon le premier aspect de l’invention apporte de la modularité d’usage à la fonction « transformateur de puissance à courant alternatif entre systèmes polyphasés » et propose la fonction « connecteur-agrégateur sans contact électrique direct ». L’invention permet en effet de répondre aux besoins de pouvoir connecter en milieux contraints (humides, sous-marins, explosifs) au moins deux réseaux électriques polyphasés entre eux facilement, rapidement et sans contact électrique direct, mais via une induction magnétique tournante. Le nombre de phases d’un des réseaux électriques interconnectés entre eux peut être différent du nombre de phases d’un des autres réseaux électriques. L’invention peut permettre un transfert de puissance par induction entre un ou des réseaux électriques primaires vers un ou des réseaux électriques secondaires de manière réversible.
Dès lors, l’invention présente au moins l’un des avantages suivants :
  • elle permet de réduire les temps d’intervention, par une simplification des opérations de maintenance liées à la connexion/déconnexion des réseaux électriques entre eux grâce à une géométrie simple,
  • elle constitue une solution d’interfaçage entre réseaux électriques polyphasés totalement passive et robuste, notamment du fait qu’elle permet d’éviter la mise en œuvre de composants électroniques, et en particulier de composants électroniques de puissance et/ou de commande,
  • sa maintenance peut être réalisée par du personnel non expert,
  • elle permet d’éviter l’utilisation d’un caisson étanche et/ou l’utilisation d’huile de lubrification, ce qui facilite son transport et sa manutention,
  • elle apporte une solution adaptée aux grandes profondeurs et/ou aux chantiers mobiles,
  • elle permet de réduire les coûts de maintenance liée à l’encrassement biologique (ou « biofouling »), notamment dans le cadre d’une utilisation sous-marine, et
  • elle permet de faciliter la régulation des réseaux électriques en milieux difficiles, comme la gestion de l’indice horaire entre réseaux.
La connexion/déconnexion des réseaux électriques entre eux est notamment facilitée du fait de la géométrie simple de l’invention, et par le centrage naturel des interfaces de transfert par induction entre elles. Les opérations de connexion et déconnexion entre réseaux électriques s’en trouvent simplifiées et accélérées. En effet, le nombre d’éléments de connexion est avantageusement minimisé, notamment du fait que l’usage d’accessoires de connexion mécanique est évité, car les connecteurs électriques sont aussi des connecteurs mécaniques.
Pour le transfert de puissance de connexion de réseau électrique en ambiance humide et/ou explosive, le premier aspect de l’invention répond à la nécessité d’un indice de protection élevé contre des liquides et/ou des atmosphères explosives, notamment par la réalisation de la fonction de transfert sans contact électrique direct, par l’augmentation de la fiabilité de l’interconnexion et par la simplification des structures mises en œuvre.
Grâce à l’invention, la fonction de transfert de fortes puissances est réalisée de manière compacte. L’encombrement global de la chaine de transmission est effectivement réduit, ce qui peut être particulièrement avantageux en particulier dans le cadre d’une application à la recharge de voitures électriques. Une augmentation du nombre de phases permet de conjuguer deux avantages :
  • réduire la taille des équipements d’électronique de puissance (effet d’entrelacement) qui seront en amont et en aval de l’interconnecteur et
  • améliorer la qualité et disponibilité de l’énergie (ondulation de courant, robustesse à la panne, …).
L’interconnecteur selon le premier aspect de l’invention est avantageusement modulaire, voire standard (ou à tout le moins ‘standardisable’). Il permet en effet la connexion de systèmes électriques primaires (ou secondaires) différents, notamment en nombres de phases, à un même système secondaire (ou primaire). L’invention permet de réaliser une standardisation naturelle des terminaux de connexion entre réseaux électriques polyphasés. La fonction de transfert de puissance est ainsi réalisée de façon entièrement modulaire, induisant des avantages économiques et environnementaux significatifs.
En outre, en autorisant l’ajout d’au moins un degré de liberté (translation et/ou rotation) entre ses éléments d’interconnexion, l’invention permet de gérer les contraintes mécaniques auquel est soumis l’interconnecteur, sans nécessiter de renforcement mécanique, notamment des câbles, aux abords de l’interconnecteur.
Selon un premier exemple, au moins l’un parmi les connecteurs mâle et femelle comprend au moins un dispositif de réglage de sa position angulaire relativement à un autre, voire à chaque autre, parmi les connecteurs mâle et femelle, ledit dispositif de réglage étant configuré pour régler un indice horaire entre lesdits systèmes électriques polyphasés connectés entre eux par l’interconnecteur, par rotation, par exemple autour de l’axe de ladite liaison pivot glissant, d’au moins l’un parmi les connecteurs mâle et femelle relativement à un autre, voire à chaque autre, parmi les connecteurs mâle et femelle. La rotation d’au moins l’un parmi les connecteurs mâle et femelle relativement à un autre pour régler l’indice horaire entre les systèmes électriques polyphasés interconnectés entre eux par l’interconnecteur est de préférence coaxiale avec la liaison pivot glissant par laquelle chaque connecteur mâle coopère mécaniquement avec chaque connecteur femelle.
Ainsi, le premier aspect de l’invention selon ce premier exemple présente en outre l’avantage de permettre le réglage de l’indice horaire entre réseaux électriques connectés entre eux. Elle permet d’éviter l’utilisation connue d’un régleur en charge pour le réglage du déphasage sur des transformateurs de puissance (types transformateurs de régulation de déphasage ou amplificateur de quadrature) avec contact électrique qui peuvent engendrer des pannes ; ce type de régleur n’autorisant en outre qu’un réglage par paliers, et non un réglage en continu. Par ailleurs, s’il existe des convertisseurs de l’électronique de puissance qui permettent de gérer l’indice horaire en continu et en charge pour certains transformateurs, de tels convertisseurs contiennent nécessairement des composants actifs, moins fiables que les composants passifs de l’interconnecteur selon le premier aspect de l’invention. L’interconnecteur selon le premier exemple permet en effet de réaliser la fonction de réglage de l’indice horaire de façon continue, et sans composant de l’électronique de puissance, pour une fiabilité accrue.
Un deuxième aspect de l’invention concerne un procédé de connexion d’un interconnecteur selon le premier aspect de l’invention. Ledit procédé de connexion comprend, voire comprend uniquement :
  • l’amenée de l’un parmi un connecteur mâle et un connecteur femelle, en vis-à-vis de l’autre parmi un connecteur mâle et un connecteur femelle, de sorte qu’un mouvement de translation subséquent de l’un par rapport à l’autre puisse suivre un axe suivant lequel les connecteurs mâle et femelle sont destinés à être alternativement connectés et déconnectés entre eux, puis
  • ledit mouvement de translation de l’un par rapport à l’autre selon ledit axe,
jusqu’à atteindre une position de connexion dans laquelle les connecteurs mâle et femelle coopèrent mécaniquement entre eux par une liaison pivot glissant.
De préférence, l’axe du mouvement de translation est un axe de la liaison pivot glissant par laquelle les connecteurs mâle et femelle sont configurés pour coopérer mécaniquement entre eux.
Un troisième aspect de l’invention concerne un procédé de déconnexion d’au moins un interconnecteur selon le premier aspect de l’invention. Le procédé de déconnexion comprend, voire comprend uniquement :
  • le mouvement de translation de l’un parmi un connecteur mâle et un connecteur femelle par rapport à l’autre parmi un connecteur mâle et un connecteur femelle depuis une position de connexion dans laquelle les connecteurs mâle et femelle coopèrent mécaniquement entre eux par une liaison pivot glissant et selon un axe suivant lequel les connecteurs mâle et femelle sont destinés à être alternativement connectés et déconnectés entre eux, et
  • l’amenée de l’un relativement à l’autre hors d’une position de coopération mécanique entre eux via ladite liaison pivot glissant,
pour atteindre une position de déconnexion de l’un avec l’autre.
De préférence, l’axe du mouvement de translation est un axe de la liaison pivot glissant par laquelle les connecteurs mâle et femelle sont configurés pour coopérer mécaniquement entre eux.
Selon un exemple des deuxième et troisième aspects de l’invention, ils peuvent comprendre la mise en œuvre d’un appareil de levage de celui qui parmi le connecteur mâle et le connecteur femelle est amené et mû.
Selon l’exemple précédent, l’appareil de levage peut comprendre au moins l’un parmi :
  • un treuil à câble(s), et
  • un ballon de remontée câblé,
au moins un câble étant attaché à celui qui parmi le connecteur mâle et le connecteur femelle est amené et mû.
Selon un autre exemple des deuxième et troisième aspects de l’invention, le procédé comprend en outre, au moins avant le mouvement de translation de l’un parmi au moins un connecteur mâle et un connecteur femelle par rapport à l’autre parmi au moins un connecteur mâle et un connecteur femelle, une étape d’interruption de circulation de courant électrique dans au moins l’un parmi un bobinage du connecteur mâle et un bobinage du connecteur femelle. L’interruption peut le cas échéant être contrôlée par un interrupteur agencé sur au moins un desdits systèmes électriques polyphasés.
Selon un autre exemple des deuxième et troisième aspects de l’invention, l’axe de la liaison pivot glissant est de préférence sensiblement parallèle à une direction définie par le champ de pesanteur ambiant.
Un quatrième aspect de l’invention concerne une utilisation d’au moins un interconnecteur selon le premier aspect de l’invention, dans un parc éolien offshore comprenant une pluralité d’éoliennes reliées chacune à un système électrique polyphasé secondaire relié à son tour par contact électrique à un bobinage de l’un parmi un connecteur mâle et un connecteur femelle pour permettre alternativement, par manipulation dudit au moins un interconnecteur, la connexion et la déconnexion de chaque système électrique polyphasé secondaire à un système électrique polyphasé primaire relié par contact électrique à un bobinage d’un autre parmi le connecteur mâle et le connecteur femelle.
Un cinquième aspect de l’invention concerne une utilisation d’au moins un interconnecteur selon le premier aspect de l’invention, dans une éolienne offshore comprenant un premier système électrique polyphasé secondaire et un deuxième système électrique polyphasé secondaire reliés chacun par contact électrique à un bobinage de l’un respectif parmi un connecteur mâle et un connecteur femelle, pour interconnecter les premier et deuxième systèmes électriques polyphasés secondaires entre eux, avec un degré de liberté, de l’un parmi le connecteur mâle et le connecteur femelle à l’autre, ledit degré de liberté comprenant au moins un degré de liberté en rotation autour d’un axe d’une liaison pivot glissant par laquelle les connecteurs mâle et femelle sont configurés pour coopérer mécaniquement entre eux.
Un sixième aspect de l’invention concerne une utilisation d’au moins un interconnecteur selon le premier aspect de l’invention, dans une infrastructure de recharge de véhicules électriques et/ou hybrides électriques comprenant une pluralité de systèmes électriques polyphasés secondaires reliés chacun par contact électrique à un bobinage de l’un parmi un connecteur mâle et un connecteur femelle pour permettre alternativement, par manipulation dudit au moins un interconnecteur, la connexion et la déconnexion de chaque système électrique polyphasé secondaire à un système électrique polyphasé primaire relié par contact électrique à un bobinage d’un autre parmi le connecteur mâle et le connecteur femelle.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
Les buts, objets, ainsi que les caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront mieux de la description détaillée de modes de réalisation de cette dernière qui sont illustrés par les dessins d’accompagnement suivants dans lesquels :
La représente une vue en perspective d’un connecteur mâle d’un mode de réalisation d’un interconnecteur selon le premier aspect de l’invention.
La représente une vue en perspective d’un connecteur femelle d’un mode de réalisation d’un interconnecteur selon le premier aspect de l’invention.
La représente une vue en coupe longitudinale d’un premier mode de réalisation d’un interconnecteur selon le premier aspect de l’invention.
La représente une vue en coupe longitudinale d’un deuxième mode de réalisation d’un interconnecteur selon le premier aspect de l’invention.
La représente un schéma illustrant l’utilisation d’un mode de réalisation de l’interconnecteur selon le premier aspect de l’invention dans un parc éolien offshore.
La représente une vue en transparence d’un exemple de socle d’une éolienne offshore intégrant un mode de réalisation de l’interconnecteur selon le premier aspect de l’invention.
La représente schématiquement un mode de réalisation du procédé de connexion et/ou déconnexion selon différents aspects de l’invention.
La représente schématiquement une alternative, ou un complément, au mode de réalisation illustré sur la .
La représente un schéma illustrant l’utilisation d’un mode de réalisation de l’interconnecteur selon le premier aspect de l’invention dans une infrastructure de recharge de véhicules électriques et/ou hybrides électriques.
Les figures 10A à 10C représentent des vues en coupe schématiques de trois typologies de transfert par champ magnétique tournant autorisées par l’interconnecteur selon le premier aspect de l’invention.
Les dessins sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l’invention. Ils constituent des représentations schématiques de principe destinées à faciliter la compréhension de l’invention et ne sont pas nécessairement à l'échelle des applications pratiques. En particulier, les dimensions des différents connecteurs mâles et femelles illustrés relativement aux autres éléments illustrés ne sont pas nécessairement représentatives de la réalité.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE
Avant d’entamer une revue détaillée de modes de réalisation de l’invention, sont énoncées ci-après des caractéristiques optionnelles qui peuvent éventuellement être utilisées en association ou alternativement.
Plus particulièrement, l’interconnecteur selon le premier aspect de l’invention peut en outre présenter au moins l’une quelconque des caractéristiques suivantes qui peuvent être prises séparément ou en combinaison.
Selon un exemple, le dispositif de réglage comprend :
  • un axe d’entraînement solidaire, au moins en rotation, du connecteur mâle et s’étendant au-delà de la partie électromagnétique du connecteur mâle, et
  • un actionneur configuré pour faire tourner, de façon contrôlée, l’axe d’entraînement autour de son axe, au moins lorsque le connecteur mâle est en position de connexion avec au moins un connecteur femelle, de préférence sans faire varier la position angulaire dudit au moins un connecteur femelle.
Selon un autre exemple, le dispositif de réglage est de préférence mécanique, voire purement mécanique.
Selon un autre exemple, le dispositif de réglage est supporté par au moins un connecteur femelle et comprend, pour chaque connecteur femelle, un module de réglage de la position angulaire du connecteur femelle relativement à la position angulaire des autres connecteurs femelle, au moins lorsque lesdits connecteurs femelle sont en position de connexion.
Selon un autre exemple, la partie électromagnétique d’un connecteur mâle présente sensiblement une forme cylindrique, creuse ou pleine, dont l’axe de symétrie définit l’axe de ladite liaison pivot glissant par laquelle les connecteurs mâle et femelle sont destinés à coopérer mécaniquement entre eux et la partie électromagnétique d’au moins un connecteur femelle présente sensiblement une forme cylindrique, creuse ou pleine, dont l’axe de symétrie est sensiblement confondu avec l’axe de symétrie de la forme cylindrique de la partie électromagnétique du connecteur mâle, lorsque les connecteurs mâle et femelle coopèrent mécaniquement entre eux via ladite liaison pivot glissant.
Selon une première variante de l’exemple précédent, la forme cylindrique de la partie électromagnétique d’au moins un connecteur femelle, de préférence de chaque connecteur femelle, présente une ouverture centrale configurée pour accommoder étroitement le pourtour extérieur de la forme cylindrique de la partie électromagnétique du connecteur mâle.
Selon une deuxième variante de l’exemple précédent, la forme cylindrique de la partie électromagnétique du connecteur mâle présente une ouverture centrale configurée pour accommoder étroitement le pourtour extérieur de la forme cylindrique de la partie électromagnétique d’au moins un connecteur femelle.
Selon un autre exemple, alternatif à l’exemple précédent, les parties électromagnétiques des connecteurs mâle et femelle présentent chacune sensiblement la forme d’un cylindre, creux ou plein, dont les axes de symétrie sont sensiblement confondus entre eux lorsque les connecteurs mâle et femelle sont en position de connexion entre eux selon ladite liaison pivot glissant, et l’interconnecteur comprend un connecteur mâle et deux connecteurs femelle répartis de part et d’autre du connecteur mâle lorsque les connecteurs mâle et femelle sont en position de connexion, lesdits axes de symétrie étant alors parallèles, voire confondus, avec l’axe de la liaison pivot glissant, les connecteurs mâle et femelle étant destinés à être alternativement connectés et déconnectés entre eux par un mouvement de translation du connecteur mâle relativement aux connecteurs femelle suivant un axe perpendiculaire à au moins un desdits axes de symétrie.
Selon un autre exemple, la partie électromagnétique d’un connecteur mâle est de forme et de dimensions adaptées pour que plusieurs connecteurs femelle soient destinés à être alternativement connectés et déconnectés relativement au connecteur mâle par une même liaison pivot glissant entre chaque connecteur femelle et le connecteur mâle.
Selon l’exemple précédent, la partie électromagnétique d’un connecteur mâle présente sensiblement une forme cylindrique, creuse ou pleine, dont l’étendue axiale est suffisante pour qu’une pluralité de connecteurs femelle soit destinée à être répartie le long de ladite étendue axiale.
Selon un autre exemple, la partie électromagnétique d’un connecteur femelle est de forme et de dimensions adaptées pour que plusieurs connecteurs mâle soient destinés à être alternativement connectés et déconnectés relativement au connecteur femelle par une même liaison pivot glissant entre chaque connecteur mâle et le connecteur femelle.
Selon un autre exemple, au moins un connecteur parmi les connecteurs mâle et femelle comprend en outre au moins une partie mécanique configurée pour coopérer mécaniquement avec au moins un autre connecteur, ou avec au moins une partie mécanique d’un autre connecteur, de sorte à contrôler la position des connecteurs entre eux, au moins lorsque ceux-ci sont en position de connexion, et/ou à guider un mouvement de connexion ou de déconnexion des connecteurs entre eux. Au moins une partie mécanique dudit au moins un connecteur peut s’étendre solidairement depuis sa partie électromagnétique.
Ledit au moins un connecteur comprenant une partie mécanique peut comprendre un connecteur femelle. Dans ce cas, la partie mécanique du connecteur femelle, ou de chaque connecteur femelle, peut s’étendre depuis un pourtour extérieur ou intérieur de sa partie électromagnétique et présenter une forme, par exemple tronconique, creuse ou pleine, s’étendant depuis la partie électromagnétique du connecteur femelle en formant au moins un angle non plat avec celle-ci. Par ailleurs, chaque connecteur femelle parmi une pluralité de connecteurs femelle peut présenter une partie mécanique identique en forme et/ou en dimensions à la partie mécanique des autres connecteurs femelles de la pluralité, de sorte que les parties mécaniques des connecteurs femelle de la pluralité coopèrent mécaniquement entre eux pour contrôler leur disposition relative, et en particulier pour assurer leur centrage les uns par rapport aux autres le long de l’axe de la liaison pivot glissant, au moins lorsque ceux-ci sont en position de connexion.
Ledit au moins un connecteur comprenant une partie mécanique peut comprendre un connecteur mâle. Dans ce cas, la partie électromagnétique du connecteur mâle présentant sensiblement une forme cylindrique, creuse ou pleine, le connecteur mâle peut comprendre au moins une première partie mécanique :
  • s’étendant depuis une première extrémité de la forme cylindrique de la partie électromagnétique du connecteur mâle,
  • s’étendant depuis un pourtour extérieur ou intérieur de la partie électromagnétique du connecteur mâle et
  • présentant une forme, par exemple tronconique, creuse ou pleine, s’étendant depuis la partie électromagnétique du connecteur mâle en formant au moins un angle non plat avec la partie électromagnétique du connecteur mâle.
Selon un autre exemple, au moins un connecteur femelle peut comprendre au moins une partie mécanique s’étendant depuis un pourtour extérieur ou intérieur de la partie électromagnétique du connecteur femelle et présentant une forme, par exemple tronconique, creuse ou pleine, s’étendant depuis la partie électromagnétique du connecteur femelle en formant au moins un angle non plat avec celle-ci. Le connecteur mâle peut comprendre au moins une première partie mécanique s’étendant, depuis une première extrémité et un pourtour extérieur de la partie électromagnétique du connecteur mâle, ladite au moins une première partie mécanique présentant une forme, par exemple tronconique, creuse ou pleine, s’étendant depuis la partie électromagnétique du connecteur mâle en formant au moins un angle non plat avec celle-ci. Chacune parmi la partie mécanique d’un connecteur femelle et la première partie mécanique du connecteur mâle peut s’étendre respectivement depuis la partie électromagnétique du connecteur femelle et depuis la première extrémité de la partie électromagnétique du connecteur mâle, de sorte à former un même angle non plat avec leur partie électromagnétique respective, pour au moins une position angulaire donnée, voire pour toute position angulaire, du connecteur mâle relativement au connecteur femelle, voire à chaque connecteur femelle, autour de l’axe de ladite liaison pivot glissant, et au moins lorsque ceux-ci sont en position de connexion entre eux.
Selon un autre exemple, la partie électromagnétique du connecteur mâle présentant sensiblement une forme cylindrique, le connecteur mâle peut comprendre une deuxième partie mécanique s’étendant depuis une deuxième extrémité de la forme cylindrique de sa partie électromagnétique, le connecteur mâle étant destiné à être connecté avec au moins un connecteur femelle depuis sa deuxième partie mécanique, cette dernière présentant une forme, par exemple sensiblement conique, ne s’étendant pas au-delà de l’étendue radiale de la forme cylindrique de la partie électromagnétique du connecteur mâle et étant configurée, de par sa forme et/ou ses dimensions, pour permettre un guidage de l’un parmi :
  • le connecteur mâle relativement à au moins un connecteur femelle et
  • un connecteur femelle relativement au connecteur mâle, et
au moins jusqu’à ce que le connecteur mâle et ledit au moins un connecteur femelle coopèrent mécaniquement entre eux via ladite liaison pivot glissant.
Selon un autre exemple, l’interconnecteur peut comprendre en outre un socle mécaniquement solidaire de l’un parmi ledit au moins un connecteur mâle et un connecteur femelle, ledit socle étant destiné à assurer le maintien en position du connecteur qui lui est mécaniquement solidaire relativement à un site d’installation de l’interconnecteur. Le connecteur mécaniquement solidaire du socle peut être monté libre en rotation sur le socle. Le connecteur mécaniquement solidaire du socle peut comprendre un connecteur mâle. Par ailleurs, lorsqu’au moins l’un parmi les connecteurs mâle et femelle comprend au moins un dispositif de réglage de sa position angulaire relativement à un autre, voire à chaque autre, parmi les connecteurs mâle et femelle, le socle peut être configuré pour accommoder en son sein une partie au moins du dispositif de réglage.
Selon un autre exemple, lorsque le dispositif de réglage comprend :
  • un axe d’entraînement solidaire, au moins en rotation, du connecteur mâle et s’étendant au-delà de la partie électromagnétique du connecteur mâle, et
  • un actionneur configuré pour faire tourner, de façon contrôlée, l’axe d’entraînement autour de son axe, au moins lorsque le connecteur mâle est en position de connexion avec au moins un connecteur femelle, de préférence sans faire varier la position angulaire dudit au moins un connecteur femelle,
l’actionneur du dispositif de réglage peut être monté dans le socle, de sorte à mettre en prise l’axe d’entraînement du dispositif de réglage, au moins lorsque le connecteur mâle est en position de connexion.
Selon un autre exemple, au moins deux desdits systèmes électriques polyphasés présentent un nombre de phases différent entre eux. En alternative, au moins deux desdits systèmes électriques polyphasés présentent un nombre de phases identique entre eux.
Il est précisé que dans le cadre de la présente invention, le terme « champ magnétique tournant » désigne un champ magnétique variant temporellement et spatialement en amplitude. À ce titre, un champ magnétique tournant se distingue d’un « champ magnétique pulsant », ce dernier variant uniquement temporellement en amplitude.
On entend par une « liaison pivot glissant » la liaison obtenue par contact de deux cylindres coaxiaux ; cette liaison est aussi appelée liaison cylindre/cylindre. Une liaison pivot glissant entre un connecteur mâle et un connecteur femelle peut ainsi modéliser un contact cylindrique de révolution entre connecteurs mâle et femelle. La surface de contact entre les connecteurs mâle et femelle est un cylindre. Une liaison pivot glissant peut offrir, à chaque connecteur, un mouvement de rotation et de translation le long d’un même axe relativement à l’autre élément.
Deux modes de réalisation particulièrement avantageux de l’invention sont décrits ci-dessous en référence aux figures 1 à 4 annexées.
Plus particulièrement, si les figures 1 et 2 concernent sensiblement les deux modes de réalisations susmentionnés, la illustre un premier des deux modes susmentionnés et la illustre le second des deux modes susmentionnés. Si les modes de réalisation illustrés sur les figues 3 et 4 sont différents entre eux, notons qu’ils correspondent tout de même à une même configuration illustrée schématiquement sur la dans laquelle des connecteurs femelles 12 viennent à être enfilés autour d’un même connecteur mâle 11.
Mais préalablement à la description de chacun des deux modes de réalisation susmentionnés, notons ici que le premier aspect de l’invention concerne de façon générique un interconnecteur 1 par induction électromagnétique de systèmes électriques polyphasés 2, 3 entre eux (Cf. figures 5 et 7 à 9), l’interconnecteur comprenant au moins un connecteur mâle 11 et un connecteur femelle 12 :
  • chaque connecteur 11, 12 comprenant une partie électromagnétique 111, 121 comprenant un noyau magnétique et un bobinage enroulé autour du noyau, chaque bobinage étant destiné à être relié par contact électrique 114, 124 à un desdits systèmes électriques polyphasés 2, 3, et au moins le bobinage de chaque partie électromagnétique 111, 121 étant électriquement isolé de son environnement,
  • la partie électromagnétique 111 de chaque connecteur mâle 11 étant de forme et/ou de dimensions adaptées à la forme et/ou aux dimensions de la partie électromagnétique 121 de chaque connecteur femelle 12, pour permettre à chaque connecteur mâle de coopérer mécaniquement avec chaque connecteur femelle par une liaison pivot glissant,
de sorte que l’interconnecteur 1 opère, pour chaque connexion entre un connecteur mâle 11 et un connecteur femelle 12 stationnaires entre eux, un transfert de puissance électrique entre un premier système électrique polyphasé 2 et un deuxième système électrique polyphasé 3, par induction d’un champ magnétique tournant entre les parties électromagnétiques 111, 121 du connecteur mâle 11 et du connecteur femelle 12 de la connexion considérée.
Le bobinage de chaque partie électromagnétique 111, 121 peut plus particulièrement comprendre au moins l’un parmi un câble ou un fil émaillé, par exemple de cuivre/aluminium, et un revêtement l’isolant électriquement de son environnement. En alternative, le bobinage de chaque partie électromagnétique 111, 121 peut comprendre un câble ou un fil gainé, dont la gaine assure son isolation électrique par rapport à son environnement. Notons qu’il n’est pas nécessaire, mais tout de même envisageable, que le noyau magnétique de chaque partie électromagnétique 111, 121 soit isolé électriquement de son environnement.
Plus particulièrement, la partie électromagnétique 111, 121 de chaque connecteur 11, 12 peut être constituée dudit noyau magnétique et du bobinage qui lui est associé. En outre, le noyau magnétique est de préférence un noyau ferromagnétique.
La liaison par contact électrique 114, 124 entre chaque bobinage et un des systèmes électriques polyphasés à interconnecter entre eux peut avantageusement n’être qu’une simple connexion électrique dont la fonction est de préférence uniquement d’assurer une conduction électrique entre le bobinage et le système électrique polyphasé auquel le bobinage est relié par ledit contact électrique 114, 124. Autrement dit, il n’y a pas nécessité que l’une quelconque des liaisons par contact électrique 114, 124 ait une quelconque influence sur les propriétés du courant circulant entre le bobinage et le système électrique polyphasé auquel le bobinage est relié. Plus spécifiquement, aucune des liaisons par contact électrique 114, 124 ne comprend nécessairement de composants électriques, et notamment des composants électriques de puissance. Il ressort de ce qui précède que chaque liaison par contact électrique 114, 124 consiste de préférence en un simple raccordement électrique, par exemple par épissure, qui est notamment particulièrement aisé à rendre étanche.
Le terme « stationnaires » est ici utilisé pour spécifier que, selon leur usage normalement prévu, les connecteurs mâle et femelle 11 et 12 une fois connectés entre eux peuvent rester dans une même position de connexion l’un par rapport à l’autre ; en particulier, l’un ne tourne pas nécessairement relativement à l’autre, que ce soit autour de l’axe de la liaison pivot glissant ou autour d’un autre axe. Nous verrons plus tard qu’il est tout de même possible que l’un parmi les connecteurs mâle et femelle, une fois connectés entre eux, soit mû par rapport à l’autre, et notamment autour de l’axe de la liaison pivot glissant ; toutefois, cette rotation n’a pas pour fonction de permettre la réalisation de la fonction de transformateur de l’interconnecteur, mais a pour fonction de permettre le réglage d’un indice horaire entre les systèmes électriques polyphasés interconnectés entre eux.
Le terme « champ magnétique tournant » permet de distinguer le champ magnétique considéré ici d’un champ magnétique dit pulsant. Plus particulièrement, si l’amplitude d’un champ magnétique tournant peut varier temporellement et spatialement, l’amplitude d’un champ magnétique pulsant ne varie, quant à elle, que temporellement.
En référence aux figures 1 et 2, respectivement, un connecteur mâle 11 et un connecteur femelle 12 sensiblement invariants entre chacun des deux modes susmentionnés sont décrits ci-dessous. Les illustrations fournies décrivent un agencement possible en forme et/ou en dimensions des connecteurs mâle et femelle 11 et 12 entre eux, cet agencement étant conforme à ce qui est énoncé ci-dessus, mais est donné uniquement à titre illustratif, et non à titre limitatif.
Au vu de la , il apparaît qu’un connecteur mâle 11 de l’interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention peut prendre la forme d’un cylindre 111 s’étendant, par une première 101 de ses extrémités, par une première partie mécanique 112 prenant une forme sensiblement tronconique s’étendant radialement au-delà de l’étendue radiale du cylindre 111, et, par une seconde 102 de ses extrémités, par une deuxième partie mécanique 113 prenant une forme sensiblement conique ne s’étendant pas radialement au-delà de l’étendue radiale du cylindre 111. Par exemple, la partie cylindrique 111 loge, voire constitue, la partie électromagnétique du connecteur mâle 11. À cet égard, notons que la reprise de contact électrique 114 tel qu’illustrée sur la s’étend depuis la partie électromagnétique 111 du connecteur mâle 11 au travers de la première partie mécanique 112 du connecteur mâle 11. Selon les configurations, il est possible que la reprise de contact 114 n’ait pas à traverser une partie mécanique du connecteur mâle 11 ou ait à traverser une autre partie mécanique du connecteur mâle 11. Notons que le connecteur mâle 11 tel qu’illustré sur la s’étend en outre, au-delà de sa deuxième partie mécanique 113, par un appendice 10a que nous décrivons plus bas après avoir introduit le dispositif de réglage 10 d’un indice horaire entre les systèmes électriques polyphasés interconnectés, dispositif dont l’interconnecteur selon le premier aspect de l’invention peut avantageusement être équipé.
Au vu de la , il apparaît qu’un connecteur femelle 12 de l’interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention peut prendre la forme générale d’une assiette ou d’une coupelle trouée en son centre. Plus particulièrement, la partie électromagnétique 121 du connecteur femelle 12 tel qu’illustré peut prendre la forme d’un cylindre creux, ou d’un galet creux, depuis le pourtour extérieur duquel s’étend une partie mécanique 122 de l’interconnecteur femelle 12, cette partie mécanique 122 donnant, à l’ensemble, la contenance de l’assiette ou de la coupelle.
Au vu des figures 1 et 2, il apparaît que :
  • la partie électromagnétique 111 du connecteur mâle 11 est d’une forme cylindrique propre à permettre son insertion dans le creux de la partie électromagnétique 121 du connecteur femelle 12. De préférence, les dimensions de l’une et de l’autre desdites parties électromagnétiques 111 et 121 sont telles qu’un jeu le plus étroit possible est autorisé entre elles, de sorte à minimiser l’espacement, ou plus particulièrement l’entrefer, entre lesdites parties électromagnétiques 111 et 121 ; et/ou
  • la première partie mécanique 112 du connecteur mâle 11 peut prendre une forme et des dimensions propres à lui permettre de venir occuper au moins en partie la contenance de l’assiette que forme le connecteur femelle 12 ; et/ou
  • la deuxième partie mécanique 113 du connecteur mâle 11 prend avantageusement une forme conique lui permettant de guider l’insertion du connecteur mâle 11 dans le creux du connecteur femelle 12, ou inversement, l’enfilement du connecteur femelle 12, par son creux, autour de la partie électromagnétique 111 du connecteur mâle 11.
Notons que la minimisation de l’espacement ou entrefer entre les parties électromagnétiques 111 et 121 des connecteurs mâle 11 et femelle 12 influe avantageusement sur la quantité d’énergie électrique transférable via l’interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention.
Comme pour la reprise de contact 114 du connecteur mâle 11, la reprise de contact 124 du connecteur femelle 12 peut ou non traverser la partie mécanique 122 du connecteur femelle 12.
La illustre un premier mode de réalisation particulièrement avantageux de l’interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention.
Dans ce premier mode de réalisation, un socle 13 est prévu qui présente une partie de réception du connecteur mâle 11 et une partie de réception d’au moins un connecteur femelle 12, ledit connecteur mâle 11 et ledit au moins un connecteur femelle 12 réalisant, lorsqu’ils sont réceptionnés par le socle 13, l’interconnexion entre un premier système électrique polyphasé 2, par exemple un système électrique polyphasé primaire, et au moins un deuxième système électrique polyphasé 3, par exemple un système électrique polyphasé secondaire, via les reprises de contact électrique 114 et 124, respectivement.
On observe, sur la , que trois connecteurs femelle 12 sont disposés le long de la partie électromagnétique 111 d’un même connecteur mâle 11. Avantageusement, comme cela est illustré par les points superposés, l’étendue axiale de la forme cylindrique que prend dans l’exemple illustré la partie électromagnétique 111 du connecteur mâle 11 peut être paramétrée de sorte à permettre l’enfilement autour de cette forme cylindrique d’un certain nombre de connecteurs femelle 12. On observe également, sur la , que la partie mécanique 122 d’un des connecteurs femelle 12 illustrés permet de s’assurer du centrage de ce connecteur femelle 12 relativement :
  • à la partie du socle 13 qui est prévue pour réceptionner au moins un premier connecteur femelle 12, et
  • aux autres connecteurs femelle 12.
On observe également, sur la , que la forme conique de la deuxième partie mécanique 113 du connecteur mâle 11 peut permettre de guider l’insertion du connecteur mâle dans la partie du socle 13 qui est prévue pour réceptionner le connecteur mâle 11.
Le procédé de connexion de chaque couple formé par le connecteur mâle 11 et l’un des connecteurs femelle 12 est déductible de façon intuitive au vu de la . Il est par exemple possible d’amener un empilement des connecteurs femelle 12 sur la partie du socle 13 prévue pour les réceptionner, puis d’amener ensuite le connecteur mâle 11 dans l’empilement des connecteurs femelle 12 jusqu’à ce que la partie mécanique 113 du connecteur mâle 12 soit réceptionnée par la partie du socle 13 prévue à cet effet. Notons ici que l’amenée du connecteur mâle 11, dans l’empilement des connecteurs femelle 12, est alors réalisée en suivant l’axe de la liaison pivot glissant par laquelle les connecteurs femelle 12 et le connecteur mâle 11 coopèrent entre eux.
Le mode de réalisation illustré sur la est inverse par rapport au mode de réalisation illustré sur la , en ce sens que les connecteurs mâle et femelle 11 et 12 y prennent une orientation opposée relativement au champ de pesanteur. Mais il ressort des illustrations des figures 3 et 4, que les deux modes de réalisation que ces figures illustrent présentent un certain nombre de similitudes. Notamment, les parties mécaniques 122 des connecteurs femelle 12 permettent là encore leur centrage vis-à-vis du socle 13 et entre les connecteurs femelle 12 ; et/ou la deuxième partie mécanique 113 du connecteur mâle 11 permet de guider l’enfilement des connecteurs femelle 12 autour du connecteur mâle 11. En outre, de la même façon que sur la , les points superposés entre eux illustrent la possibilité de dimensionner la partie électromagnétique 111 du connecteur mâle 11, de sorte à pouvoir répartir le long de la partie électromagnétique 111 du connecteur mâle 11, une pluralité de connecteurs femelle 12 d’un cardinal déterminé.
Dans le mode de réalisation illustré sur la , le socle 13 peut être confondu avec la première partie mécanique 112 du connecteur mâle 11. Cette première partie mécanique 112 présente en effet une forme décrite plus haut lui conférant la possibilité de jouer le rôle de socle 13, ce rôle étant d’assurer le maintien en position du connecteur mâle 11 à un site d’installation 0 de l’interconnecteur 1 (Cf. par exemple ).
Comme mentionné plus haut, l’interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention peut comprendre un dispositif de réglage 10 de la position angulaire de l’un parmi les connecteurs mâle et femelle 11 et 12 relativement à au moins un autre des connecteurs mâle et femelle 11 et 12. Le dispositif de réglage 10 peut varier selon le mode de réalisation considéré de l’interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention. Toutefois, les différentes variations du dispositif de réglage 10 permettent toutes de régler l’indice horaire entre les systèmes électriques polyphasés interconnectés entre eux, par rotation, autour de l’axe de la liaison pivot glissant par laquelle chaque couple d’un connecteur mâle 11 et d’un connecteur femelle 12 coopère mécaniquement.
Dans le mode de réalisation illustré sur la , le dispositif de réglage 10 présente une première variante dans laquelle :
  • un axe d’entraînement 10a (ou l’appendice 10a susmentionné) est solidaire, au moins en rotation, du connecteur mâle 11, et en particulier de sa partie électromagnétique 111, et s’étend au-delà de cette partie électromagnétique 111, voire au-delà de la deuxième partie mécanique 113 du connecteur mâle 11, et
  • un actionneur 10b configuré pour faire tourner, de façon contrôlée, l’axe d’entraînement 10a autour de son axe, au moins lorsque le connecteur mâle 11 est en position de connexion avec au moins un connecteur femelle 12, et de préférence sans faire varier la position angulaire dudit au moins un connecteur femelle 12.
L’actionneur 10b peut être avantageusement intégré au socle 13. Il est agencé de sorte à mettre en prise l’axe d’entraînement 10a lorsque la deuxième partie mécanique 113 du connecteur mâle 11 est insérée dans la partie du socle 13 prévue pour la réceptionner.
Dans le mode de réalisation illustré sur la , le dispositif de réglage 10 présente une deuxième variante dans laquelle il est supporté par chacun des connecteurs femelle 12 et comprend, pour chaque connecteur femelle 12, un module de réglage 10c de la position angulaire du connecteur femelle 12 relativement à la position angulaire des autres connecteurs femelle, au moins lorsque lesdits connecteurs femelle sont empilés entre eux.
Il est à noter ici que ces deux variantes sont éventuellement combinables entre elles, rien empêchant de prévoir que les connecteurs femelle 12, tels qu’illustrés sur la , comprennent chacun un module de réglage 10c, ou que le connecteur mâle 11 tel qu’illustré sur la puisse être configuré pour tourner autour de son axe.
L’interconnecteur 1, selon le premier aspect de l’invention, permet ainsi de régler un indice horaire entre les différents systèmes électriques polyphasés que l’interconnecteur 1 interconnecte entre eux, et ce de façon simple et robuste car essentiellement, si ce n’est complètement, de façon mécanique.
Notons ici que les connecteurs femelle 12 ne prennent pas nécessairement la forme générale d’une assiette ou d’une coupelle, y compris lorsqu’ils comportent une partie mécanique 122. En alternative, la partie mécanique 122 de chaque connecteur femelle 12 peut, par exemple, être dissymétrique par rapport à l’axe de symétrie de la partie électromagnétique 121 du connecteur femelle 12. Plus particulièrement, en s’étendant depuis la partie électromagnétique 121 du connecteur femelle 12, la partie mécanique 122 du connecteur femelle 12 peut former avec un axe de symétrie de la partie électromagnétique 121 du connecteur femelle 12 des angles différents pour des portions angulaires distinctes entre elles de la partie électromagnétique 121 du connecteur femelle 12. On comprend que la partie mécanique 122 de chaque connecteur femelle 12 peut ainsi servir, non seulement comme dispositif de centrage vis-à-vis du socle 13 ou d’un autre connecteur femelle 12, mais également comme détrompeur imposant une certaine disposition angulaire notamment avec chaque autre connecteur femelle 12 de l’empilement. Le détrompeur que forme alors la partie mécanique 122 de chaque connecteur femelle 12 peut même être configuré pour qu’une pluralité de dispositions angulaires relatives soient permises. Dans le mode de réalisation illustré sur la , les différents modules de réglage 10c peuvent être conçus pour faire varier la disposition angulaire relative de chaque connecteur femelle 12 relativement à un connecteur femelle 12 adjacent dans l’empilement et autoriser ainsi les dispositions angulaires relatives permises.
Notons encore ici que l’interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention n’est pas limité à une des configurations illustrées sur les figures 3 et 4 où le connecteur mâle 11 est destiné à venir occuper le creux ménagé dans chaque connecteur femelle 12.
Une configuration alternative est effectivement tout à fait envisageable dans laquelle la forme cylindrique de la partie électromagnétique 111 du connecteur mâle 11 présente une ouverture centrale configurée pour accommoder étroitement le pourtour extérieur de la forme cylindrique de la partie électromagnétique 121 d’au moins un connecteur femelle 12. Une telle configuration alternative est illustrée schématiquement sur la .
Dans cette configuration alternative, le connecteur mâle 11 pourrait être considéré comme un connecteur femelle et les connecteurs femelle 12 comme des connecteurs mâle puisqu’un certain nombre de connecteurs du second type sont destinés à être logés dans un connecteur du premier type ; nous avons conservé ici les genres précédemment utilisés, de sorte à continuer de considérer l’interconnexion entre un connecteur mâle et une pluralité de connecteurs femelle.
Il est à noter qu’un désavantage de cette configuration alternative, relativement à celle illustrée sur les figures 3 et 4, concerne la gestion des reprises de contact électrique 124 des connecteurs femelle 12. Ce désavantage est induit dès lors que plus de deux connecteurs femelle 12 sont à insérer dans le connecteur mâle 11.
En outre, dans une telle configuration alternative, il est préférable que les connecteurs femelle 12 ne comprennent pas de partie mécanique s’étendant au-delà de l’étendue radiale de leur partie électromagnétique 121, de sorte à minimiser le jeu (ou l’entrefer) entre les parties électromagnétiques 121 des connecteurs femelle et la partie électromagnétique 111 du connecteur mâle 11. Pour autant, il n’est pas exclu que chaque connecteur femelle 12 comprenne au moins une partie mécanique. Par exemple, lorsque la partie électromagnétique 121 de chaque connecteur femelle 12 est creuse, une partie mécanique peut s’étendre depuis le pourtour intérieur de la partie électromagnétique 121 de chaque connecteur femelle 12, de sorte à coopérer avec une partie mécanique équivalente d’un autre connecteur femelle 12, pour assurer leur centrage entre eux lorsqu’ils sont empilés, voire leur guidage l’un par rapport à l’autre jusqu’à ce qu’ils soient empilés.
De la même façon qu’auparavant, la partie mécanique de chaque connecteur femelle peut, encore dans ce cas, ne pas présenter une symétrie de révolution par rapport à l’axe de symétrie de la partie électromagnétique 121 du connecteur femelle 12, mais peut présenter par exemple une certaine symétrie de rotation(s). Par ailleurs, dans la configuration alternative considérée ici, le connecteur mâle 11 peut lui aussi présenter une partie mécanique. Cette dernière peut, par exemple, prendre une forme tronconique s’étendant depuis le pourtour extérieur et une extrémité de la partie électromagnétique 111 du connecteur mâle 11 pour constituer une sorte d’entonnoir facilitant l’amenée de chaque connecteur femelle 12 ou d’un empilement de connecteurs femelle 12 dans le creux de sa partie électromagnétique 111.
Notons ici, que chacune des configurations décrites ci-dessus permet un transfert d’énergie électrique par induction électromagnétique radiale entre connecteurs mâle et femelle 11 et 12.
En outre, il ressort des figures 3 et 4 que, comme déjà mentionné plus haut, la première partie mécanique 112 du connecteur mâle 11 et la partie mécanique 122 du connecteur femelle 12 peuvent coopérer mécaniquement entre elles ; or, comme déjà mentionné plus haut, cette coopération peut être étendue au-delà des illustrations fournies par les figures au cas où lesdites parties mécaniques 112 et 122 ne présentent pas une symétrie de révolution autour des parties électromagnétiques 111 et 121 depuis lesquelles elles s’étendent. Dès lors, l’on comprend qu’une ou plusieurs dispositions angulaires du connecteur mâle 11 par rapport à au moins un conducteur femelle 12 (plus particulièrement au moins le connecteur femelle 12 au haut de l’empilement sur la et au moins le connecteur femelle 12 au bas de l’empilement sur la ) peuvent être définies par la coopération mécanique entre les parties mécaniques 112 et 122 des connecteurs mâle et femelle.
Notons ici qu’il ressort de ce qui précède que le dispositif de réglage 10 de l’indice horaire entre systèmes électriques polyphasés connectés entre eux via l’interconnecteur selon le premier aspect de l’invention peut, en complément ou en alternative aux différentes variantes du dispositif de réglage 10 déjà décrites plus haut, comprendre, voire être composé, de parties mécaniques appartenant à l’un et/ou l’autre des connecteurs mâle et femelle, coopérant entre elles à la façon d’un détrompeur, pour définir des positions angulaires des parties électromagnétiques les unes par rapport aux autres.
Le procédé de connexion de chaque couple formé par le connecteur mâle 11 et un des connecteurs femelle 12 est déductible de façon intuitive au vu de la . Il est par exemple possible d’amener un premier connecteur femelle 12 au-dessus de la deuxième partie mécanique 113 du connecteur mâle 11, puis de l’enfiler ensuite autour de la partie électromagnétique 111 du connecteur mâle 11 jusqu’à venir reposer sur le socle 13 ; et ainsi de suite avec les autres connecteurs femelle 12. Notons ici que l’enfilement de chaque connecteur femelle 12 autour du connecteur mâle 11 est alors réalisé par un mouvement de translation suivant l’axe de la liaison pivot glissant par laquelle les connecteurs femelle 12 et le connecteur mâle 11 coopèrent entre eux.
Avant de décrire le procédé de connexion et le procédé de déconnexion d’un interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention dans un contexte plus général que celui considéré ci-dessus, notons que, en ce qui concerne les systèmes électriques polyphasés, ceux-ci peuvent indifféremment présenter un même nombre de phases ou des nombres de phases différents entre eux. C’est là un avantage certain de l’interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention de pouvoir gérer, de façon transparente, n’importe quelle configuration observable en termes de nombre de phases des systèmes électriques polyphasés qu’il permet d’interconnecter entre eux.
En référence à la , le procédé de connexion d’un interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention est décrit ci-dessous. Notons ici que le connecteur illustré sur la est conforme au mode de réalisation illustré sur la , à l’exception du fait que le dispositif de réglage, et plus particulièrement ses composantes 10a et 10b, ainsi que les reprises de contact 114 et 124, n’y sont pas représentés par souci de simplification.
Plus particulièrement, la illustre le résultat d’une étape du procédé de connexion par laquelle le connecteur mâle 11 a été amené en vis-à-vis du connecteur femelle 12. Une fois cette étape d’amenée réalisée, un mouvement de translation subséquent, représenté par la flèche illustrée sur la , du connecteur mâle 11 permet d’atteindre une position de connexion entre le connecteur mâle 11 et le connecteur femelle 12. Remarquons que le mouvement de translation suit dans ce cas l’axe de la liaison pivot glissant par laquelle les connecteurs mâle et femelle coopèrent mécaniquement entre eux. Remarquons par ailleurs que l’axe de la liaison pivot glissant est alors confondu avec la direction du champ de pesanteur, de sorte que le procédé de connexion exploite la pesanteur sans qu’il soit nécessaire de s’y adapter.
On observe également sur la que l’interconnecteur 1 représenté est destiné à relier entre eux le système électrique polyphasé 2 dit secondaire s’étendant depuis la base d’une éolienne offshore et le système électrique polyphasé 3 dit primaire rejoignant par exemple un réseau de distribution électrique. L’opération de connexion s’effectue donc au large et de façon complètement immergée. Un bateau, par exemple équipé d’un treuil à câble, en tant qu’appareil de levage 4, peut être utilisé pour mener à bien le procédé de connexion.
Le procédé de déconnexion associé au procédé de connexion décrit ci-dessus en référence à la est déductible intuitivement de la et de la description qui en est donnée ci-dessus. Succinctement, ledit procédé de déconnexion suit une marche inverse du procédé de connexion décrit ci-dessus en référence à la .
En référence à la , le procédé de connexion d’un autre mode de réalisation de l’interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention est décrit ci-dessous. Notons ici que le connecteur illustré sur la est conforme au mode de réalisation illustré sur la , à l’exception du fait que le dispositif de réglage, et plus particulièrement ses composantes 10c, ainsi que les reprises de contact 114 et 124, n’y sont pas représentés par souci de simplification. Notons ici qu’il en va de même de l’illustration offerte par la .
En référence à la , le procédé de connexion et de déconnexion de l’interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention peut faire intervenir, en complément ou en alternative à l’appareil de levage 4 introduit ci-dessus, un ballon de remontée câblé attaché à un connecteur femelle 12 dans l’exemple illustré. On entend, par « ballon de remontée », un ballon qui peut être utilisé aussi bien pour remonter vers la surface un objet immergé que pour permettre sa descente vers les profondeurs de façon contrôlée par compensation et éventuellement stabilisation du poids de l’objet immergé.
En fonctionnement, les connecteurs mâle et femelle d’un interconnecteur, selon le premier aspect de l’invention, exercent l’un sur l’autre un effet de succion lié au transfert d’énergie électrique par induction électromagnétique. C’est pourquoi, avant chaque connexion et chaque déconnexion, il est avantageux, si ce n’est nécessaire, d’interrompre la circulation de courant électrique dans au moins l’un des bobinages d’un genre donné réalisant l’interconnexion. Cette interruption de courant peut le cas échéant faire intervenir un interrupteur agencé sur au moins un des systèmes électriques polyphasés interconnectés entre eux.
Il apparaît donc, au vu de ce qui précède, que l’interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention trouve à s’appliquer de façon particulièrement avantageuse en milieux immergés, donc a fortiori en milieux humides.
Ainsi, plusieurs usages de l’interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention peuvent être envisagés dans de tels milieux. Deux de ces usages sont illustrés respectivement sur les figures 5 et 9.
La illustre l’utilisation de trois interconnecteurs 1 selon le premier aspect de l’invention dans un parc éolien offshore 5. Le parc 5 considéré comprend cinq éoliennes reliées chacune à un système électrique polyphasé secondaire 3, chaque système électrique polyphasé secondaire 3 étant relié à son tour par contact électrique à un bobinage d’un connecteur femelle 12. Ainsi, cinq connecteurs femelle 12 sont mis en œuvre. Ces cinq connecteurs femelle 12 sont, dans l’exemple illustré sur la , connectables, de par leur relative proximité, à au moins un parmi les trois connecteurs mâle 11 illustrés. Plus particulièrement, sur l’exemple illustré, deux des trois connecteurs mâle 11 sont chacun connectés à deux des cinq connecteurs femelle 12, tandis que le troisième connecteur mâle 11 est connecté au connecteur femelle 12 restant. Par ailleurs, les trois connecteurs mâle 11 illustrés sont reliés à un même système électrique polyphasé 2 primaire. Évidemment, d’autres répartitions peuvent être envisagées. Notons par ailleurs que, les deux éoliennes représentées à gauche de la ne présentant pas la même envergure, ne généreront pas la même quantité d’énergie électrique ; dès lors, il ressort de la représentation de l’interconnecteur 1 situé à gauche sur la que le connecteur associé à une éolienne donnée, ou plus généralement à un générateur d’énergie électrique, peut être dimensionné à la capacité de production d’énergie électrique de l’éolienne, ou plus généralement dudit générateur. C’est ainsi que le connecteur femelle 12 relié à la plus petite des deux éoliennes susmentionnées présente une partie électromagnétique 121 de taille réduite relativement à la partie électromagnétique 121 de la plus grande des deux éoliennes susmentionnées.
La illustre quant à elle l’utilisation de deux interconnecteurs 1 selon le premier aspect de l’invention dans une infrastructure de recharge 6 de bateaux électriques ou hybrides électriques 61. Un appareil de levage 4, comprenant dans l’exemple illustré deux câbles, le cas échéant reliés à un treuil de chaque bateau, est prévu pour permettre la descente d’un connecteur femelle 12, par exemple depuis une trappe d’un bateau, vers un connecteur mâle 11 disposé sur le site d’installation 0 associé à l’infrastructure de recharge 6. Ainsi, le système électrique polyphasé de chaque bateau 61 constitue un système électrique polyphasé 3 secondaire. Par ailleurs, les deux connecteurs mâle 11 illustrés sont reliés à un même système électrique polyphasé 2 primaire.
Dans cet exemple, le bateau 61 illustré à droite est plus grand que le bateau illustré à gauche ; dès lors, le système électrique polyphasé associé à chaque bateau peut ne pas comprendre le même nombre de phases. Plus particulièrement, le bateau de droite (le plus gros) peut nécessiter un système électrique à six phases, tandis que le bateau de gauche (le plus petit) peut être associé à un système électrique polyphasé ne comprenant que trois phases. L’interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention permet avantageusement la gestion de ces différents types de configuration (en termes de nombre de phases différent d’un système électrique polyphasé à un autre, qu’ils soient primaires ou secondaires) de façon tout à fait transparente.
Dans cet exemple, il paraît assez difficile d’envisager que plusieurs connecteurs femelle 12 associés à différents bateaux 61 puissent venir être connectés sur un même connecteur mâle 11. Pour autant, cela ne limite en rien l’utilisation présentement décrite, notamment dans la mesure où cette utilisation s’étend naturellement à une infrastructure de recharge 6 de voitures électriques ou hybrides électriques. En effet, dans ce dernier cas, il est beaucoup plus aisé d’envisager que plusieurs connecteurs femelle 12 associés à différentes voitures puissent être connectés sur un même connecteur mâle 11.
La vise à illustrer un avantage subsidiaire de l’interconnecteur 1 selon le premier aspect de l’invention. Cet avantage subsidiaire consiste à tirer bénéfice du degré de liberté en rotation autour de l’axe de la liaison pivot glissant d’un des connecteurs mâle et femelle 11 et 12 relativement à l’autre des connecteurs mâle et femelle 11 et 12. En complément, cet avantage subsidiaire peut consister à tirer bénéfice du degré de liberté en translation le long de l’axe de ladite liaison pivot glissant, en étant toutefois limité à l’étendue de cet axe qui coïncide avec l’étendue axiale de la forme cylindrique de la partie électromagnétique du connecteur mâle 11. Plus particulièrement, la est un agrandissement de la zone référencée A sur la . Il s’agit d’un agrandissement sur le socle 51a flottant d’une éolienne offshore. On n’y observe que l’un des connecteurs mâle et femelle 11 et 12 illustrés étant fixés au socle 51a, l’autre des connecteurs mâle et femelle 11 et 12 illustrés peut tourner autour de l’axe de la liaison pivot glissant par laquelle il coopère avec le connecteur fixé, et/ou peut être ‘translaté’ de façon limitée le long de l’axe de ladite liaison pivot, offrant ainsi à l’interconnexion au moins un degré de liberté susceptible d’accommoder les mouvements notamment de houle auxquels peut être assujettie l’éolienne.
L’invention n’est pas limitée aux modes de réalisations précédemment décrits et s’étend à tous les modes de réalisation couverts par les revendications.
En particulier, comme l’illustre la , la portée des revendications annexées couvre le cas non encore décrit ci-dessus d’une configuration d’interconnexion par induction électromagnétique axiale, présentant un connecteur relié par contact électrique à un système électrique polyphasé primaire situé entre deux connecteurs d’un genre opposé chacun relié à un système électrique polyphasé secondaire. Dans cette configuration, l’amenée du connecteur central 11 entre les deux autres connecteurs 12 peut être réalisée en suivant un axe perpendiculaire à l’axe de symétrie de révolution, ou de rotation(s), desdits deux autres connecteurs 12. Il est constant que ces connecteurs coopèrent entre eux par une liaison pivot glissant conforme à celle par laquelle coopèrent entre les connecteurs d’un interconnecteur 1 selon un des modes de réalisation décrits ci-dessus. Cependant, dans le cas illustré sur la , le mouvement de translation par lequel le connecteur central 11 est alternativement connecté et déconnecté suit un axe perpendiculaire à l’axe de la liaison pivot glissant par laquelle le connecteur central 11 coopère avec les autres connecteurs 12 lorsqu’ils sont connectés entre eux.
Un autre élargissement couvert par les revendications annexées consiste à considérer que la forme des différentes parties électromagnétiques en jeu n’est pas cylindrique, mais s’écarte de cette forme par exemple en présentant une section de forme hexagonale, voire pentagonale, le long de son axe de symétrie par rotation.
Par ailleurs, dans l’absolu, le rôle des différentes parties mécaniques décrites ci-dessus peut, au moins dans une large partie, être joué par les différentes parties électromagnétiques elles-mêmes. Notamment, lorsque la forme des différentes parties électromagnétiques présente non pas une symétrie de révolution, mais une symétrie de rotation(s), ces différentes parties électromagnétiques peuvent contribuer à leur auto-centrage, voire au réglage de l’indice horaire entre les différents systèmes électriques polyphasés qu’ils interconnectent.

Claims (23)

  1. Interconnecteur (1) par induction électromagnétique de systèmes électriques polyphasés (2, 3) entre eux, l’interconnecteur comprenant au moins un connecteur mâle (11) et un connecteur femelle (12) :
    • chaque connecteur (11, 12) comprenant une partie électromagnétique (111, 121) comprenant un noyau magnétique et un bobinage enroulé autour du noyau, chaque bobinage étant destiné à être relié par contact électrique (114, 124) à un desdits systèmes électriques polyphasés (2, 3), et au moins le bobinage de chaque partie électromagnétique (111, 121) étant électriquement isolé de son environnement,
    • la partie électromagnétique (111) de chaque connecteur mâle (11) étant de forme et/ou de dimensions adaptées à la forme et/ou aux dimensions de la partie électromagnétique (121) de chaque connecteur femelle (12), pour permettre à chaque connecteur mâle de coopérer mécaniquement avec chaque connecteur femelle par une liaison pivot glissant,
    de sorte que l’interconnecteur (1) opère, pour chaque connexion entre un connecteur mâle (11) et un connecteur femelle (12) stationnaires entre eux, un transfert de puissance électrique entre un premier système électrique polyphasé (2) et un deuxième système électrique polyphasé (3), par induction d’un champ magnétique tournant entre les parties électromagnétiques (111, 121) du connecteur mâle (11) et du connecteur femelle (12) de la connexion considérée.
  2. Interconnecteur (1) selon la revendication précédente, dans lequel ladite liaison pivot-glissant présente un axe suivant lequel les connecteurs mâle et femelle sont destinés à être alternativement connectés et déconnectés entre eux.
  3. Interconnecteur (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins l’un parmi les connecteurs mâle et femelle (11, 12) comprend au moins un dispositif de réglage (10) de sa position angulaire relativement à un autre, voire à chaque autre, parmi les connecteurs mâle et femelle (11, 12), ledit dispositif de réglage (10) étant configuré pour régler un indice horaire entre lesdits systèmes électriques polyphasés (2, 3) connectés entre eux par l’interconnecteur (1), par rotation d’au moins l’un parmi les connecteurs mâle et femelle (11, 12) relativement à un autre, voire à chaque autre, parmi les connecteurs mâle et femelle (11, 12).
  4. Interconnecteur (1) selon la revendication 3, dans lequel le dispositif de réglage (10) comprend :
    • un axe d’entraînement (10a) solidaire, au moins en rotation, du connecteur mâle (11) et s’étendant au-delà de la partie électromagnétique (111) du connecteur mâle (11), et
    • un actionneur (10b) configuré pour faire tourner, de façon contrôlée, l’axe d’entraînement (10a) autour de son axe, au moins lorsque le connecteur mâle (11) est en position de connexion avec au moins un connecteur femelle (12), de préférence sans faire varier la position angulaire dudit au moins un connecteur femelle (12).
  5. Interconnecteur (1) selon l’une quelconque des deux revendications précédentes, dans lequel le dispositif de réglage (10) est supporté par au moins un connecteur femelle (12) et comprend, pour chaque connecteur femelle (12), un module de réglage (10c) de la position angulaire du connecteur femelle (12) relativement à la position angulaire des autres connecteurs femelle, au moins lorsque lesdits connecteurs femelle sont en position de connexion.
  6. Interconnecteur (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la partie électromagnétique (111) d’un connecteur mâle (11) présente sensiblement une forme cylindrique dont l’axe de symétrie définit l’axe de ladite liaison pivot glissant et la partie électromagnétique (121) d’au moins un connecteur femelle (12) présente sensiblement une forme cylindrique dont l’axe de symétrie est sensiblement confondu avec l’axe de symétrie de la forme cylindrique de la partie électromagnétique (111) du connecteur mâle (11), lorsque les connecteurs mâle (11) et femelle (12) coopèrent mécaniquement entre eux via ladite liaison pivot glissant.
  7. Interconnecteur (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la partie électromagnétique (111) d’un connecteur mâle (11) est de forme et de dimensions adaptées pour que plusieurs connecteurs femelle (12) soient destinés à être alternativement connectés et déconnectés relativement au connecteur mâle (11) par une même liaison pivot glissant entre chaque connecteur femelle (12) et le connecteur mâle (11).
  8. Interconnecteur (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins un connecteur parmi les connecteurs mâle et femelle (11, 12) comprend en outre au moins une partie mécanique (112, 113, 122) configurée pour coopérer mécaniquement avec au moins un autre connecteur, ou avec au moins une partie mécanique d’un autre connecteur, de sorte à contrôler la position des connecteurs entre eux, au moins lorsque ceux-ci sont en position de connexion, et/ou à guider un mouvement de connexion ou de déconnexion des connecteurs entre eux.
  9. Interconnecteur (1) selon la revendication précédente, dans lequel au moins une partie mécanique (112, 113, 122) dudit au moins un connecteur (11, 12) s’étend solidairement depuis sa partie électromagnétique (111, 121).
  10. Interconnecteur (1) selon l’une quelconque des revendications 8 et 9, dans lequel ledit au moins un connecteur (11, 12) comprenant une partie mécanique (112, 113, 122) comprend un connecteur femelle (12).
  11. Interconnecteur (1) selon la revendication précédente, dans lequel la partie mécanique (122) du connecteur femelle (12), ou de chaque connecteur femelle (12), s’étend depuis un pourtour extérieur ou intérieur de sa partie électromagnétique (121) et présente une forme s’étendant depuis la partie électromagnétique (121) du connecteur femelle (12) en formant au moins un angle non plat avec celle-ci.
  12. Interconnecteur (1) selon l’une quelconque des deux revendications précédentes, dans lequel chaque connecteur femelle (12) parmi une pluralité de connecteurs femelle présente une partie mécanique (122) identique en forme et/ou en dimensions à la partie mécanique des autres connecteurs femelles de la pluralité, de sorte que les parties mécaniques des connecteurs femelle de la pluralité coopèrent mécaniquement entre eux pour contrôler leur disposition relative, et en particulier pour assurer leur centrage les uns par rapport aux autres le long de l’axe de la liaison pivot glissant, au moins lorsque ceux-ci sont en position de connexion.
  13. Interconnecteur (1) selon l’une quelconque des revendications 8 et 9, dans lequel ledit au moins un connecteur (11, 12) comprenant une partie mécanique (112, 113, 122) comprend un connecteur mâle (11).
  14. Interconnecteur (1) selon la revendication précédente, dans lequel, la partie électromagnétique (111) du connecteur mâle (11) présentant sensiblement une forme cylindrique, le connecteur mâle (11) comprend au moins une première partie mécanique (112) :
    • s’étendant depuis une première extrémité (101) de la forme cylindrique de la partie électromagnétique (111) du connecteur mâle (11),
    • s’étendant depuis un pourtour extérieur ou intérieur de la partie électromagnétique (111) du connecteur mâle (11) et
    • présentant une forme s’étendant depuis la partie électromagnétique (111) du connecteur mâle (11) en formant au moins un angle non plat avec la partie électromagnétique (111) du connecteur mâle (11).
  15. Interconnecteur (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un socle (13) mécaniquement solidaire de l’un parmi ledit au moins un connecteur mâle (11) et un connecteur femelle (12), ledit socle étant destiné à assurer le maintien en position du connecteur qui lui est mécaniquement solidaire relativement à un site d’installation (0) de l’interconnecteur (1).
  16. Interconnecteur (1) selon la revendication précédente, dans lequel le connecteur mécaniquement solidaire du socle (13) est monté libre en rotation sur le socle.
  17. Interconnecteur (1) selon l’une quelconque des deux revendications précédentes, dans lequel le connecteur mécaniquement solidaire du socle (13) comprend un connecteur mâle (11).
  18. Procédé de connexion d’un interconnecteur (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, comprenant :
    • l’amenée de l’un parmi un connecteur mâle (11) et un connecteur femelle (12), en vis-à-vis de l’autre parmi un connecteur mâle (11) et un connecteur femelle (12), de sorte qu’un mouvement de translation subséquent de l’un par rapport à l’autre puisse suivre un axe suivant lequel les connecteurs mâle et femelle sont destinés à être alternativement connectés et déconnectés entre eux, puis
    • ledit mouvement de translation de l’un par rapport à l’autre selon ledit axe,
    jusqu’à atteindre une position de connexion dans laquelle les connecteurs mâle et femelle coopèrent mécaniquement entre eux par une liaison pivot glissant.
  19. Procédé selon la revendication 18, comprenant en outre, au moins avant le mouvement de translation de l’un parmi au moins un connecteur mâle (11) et un connecteur femelle (12) par rapport à l’autre parmi au moins un connecteur mâle (11) et un connecteur femelle (12), une étape d’interruption de la circulation de courant électrique dans au moins l’un parmi un bobinage du connecteur mâle (11) et un bobinage du connecteur femelle (12).
  20. Procédé selon l’une quelconque des revendications 18 et 19, dans lequel l’axe de la liaison pivot glissant est sensiblement parallèle à une direction définie par le champ de pesanteur ambiant.
  21. Utilisation d’au moins un interconnecteur (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, dans un parc éolien offshore (5) comprenant une pluralité d’éoliennes (51) reliées chacune à un système électrique polyphasé secondaire (3) relié à son tour par contact électrique (124) à un bobinage de l’un parmi un connecteur mâle (11) et un connecteur femelle (12) pour permettre alternativement, par manipulation dudit au moins un interconnecteur (1), la connexion et la déconnexion de chaque système électrique polyphasé secondaire (3) à un système électrique polyphasé primaire (2) relié par contact électrique (114) à un bobinage d’un autre parmi le connecteur mâle (11) et le connecteur femelle (12).
  22. Utilisation d’au moins un interconnecteur (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, dans une éolienne offshore (51) comprenant un premier système électrique polyphasé secondaire (3a) et un deuxième système électrique polyphasé secondaire (3b) reliés chacun par contact électrique (114, 124) à un bobinage de l’un respectif parmi un connecteur mâle (11) et un connecteur femelle (12), pour interconnecter les premier et deuxième systèmes électriques polyphasés secondaires entre eux, avec un degré de liberté, de l’un parmi le connecteur mâle (11) et le connecteur femelle (12) relativement à l’autre, ledit degré de liberté comprenant au moins un degré de liberté en rotation autour d’un axe d’une liaison pivot glissant par laquelle les connecteurs mâle et femelle sont configurés pour coopérer mécaniquement entre eux.
  23. Utilisation d’au moins un interconnecteur selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, dans une infrastructure de recharge (6) de véhicules électriques et/ou hybrides électriques (61) comprenant une pluralité de systèmes électriques polyphasés secondaires (3) reliés chacun par contact électrique (124) à un bobinage de l’un parmi un connecteur mâle (11) et un connecteur femelle (12) pour permettre alternativement, par manipulation dudit au moins un interconnecteur (1), la connexion et la déconnexion de chaque système électrique polyphasé secondaire (3) à un système électrique polyphasé primaire (2) relié par contact électrique (114) à un bobinage d’un autre parmi le connecteur mâle (11) et le connecteur femelle (12).
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