FR3126183A1 - Méthode de détermination d’un indicateur représentatif d’une altération du cerveau d’un individu causée par une pathologie démyélinisante ou apparentée, affectant l’état de la myéline du cerveau - Google Patents

Méthode de détermination d’un indicateur représentatif d’une altération du cerveau d’un individu causée par une pathologie démyélinisante ou apparentée, affectant l’état de la myéline du cerveau Download PDF

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Abstract

Méthode de détermination d’un indicateur représentatif d’une altération du cerveau d’un individu causée par une pathologie démyélinisante ou apparentée, affectant l’état de la myéline du cerveau Un aspect de l’invention concerne une méthode (100) de détermination d’un indicateur, représentatif d’une altération du cerveau causée par une pathologie démyélinisante, la méthode comprenant : Une étape (101), pour chaque région d’intérêt du cerveau, de détermination d’un coefficient régional de l’un des coefficients de diffusion suivant : la diffusion radiale, la diffusion axiale, la diffusion moyenne, la fraction d’anisotropie ou une combinaison de plusieurs de ces coefficients, les coefficients régionaux étant déterminés à partir d’une image par IRM de diffusion ;Une étape (102) de détermination d’un nombre de régions altérées, pour lesquelles une condition portant sur la valeur du coefficient régional de diffusion de chaque région est satisfaite ; Une étape (103) de détermination dudit indicateur en fonction du nombre de régions altérées. Figure à publier avec l’abrégé : Figure 2

Description

Méthode de détermination d’un indicateur représentatif d’une altération du cerveau d’un individu causée par une pathologie démyélinisante ou apparentée, affectant l’état de la myéline du cerveau
DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION
Le domaine technique de l’invention est celui de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) et plus particulièrement de l’IRM du tenseur de diffusion pour évaluer le degré d’altération du cerveau d’un individu atteint d’une pathologie démyélinisante ou apparentée
La présente invention concerne notamment une méthode de détermination d’un indicateur représentatif d’une altération du cerveau d’un individu causée par une pathologie démyélinisante. L’invention concerne également un système pour mettre en œuvre cette méthode de détermination.
ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L’INVENTION
Les pathologies démyélinisantes regroupent entre autres la sclérose en plaque (SEP), les leucodystrophies et l’adrénomyéloneuropathie (AMN). On parle pour ce genre de pathologie de démyélinisation primaire. La plus fréquente, la SEP, touche presque 3 millions de personnes dans le monde.
La sclérose en plaque (SEP) est une maladie auto-immune inflammatoire qui provoque, par une attaque de la gaine de myéline par le système immunitaire, une dégénérescence axonale. Bien que les causes de cette maladie soient encore incertaines, certains facteurs, comme l’association de plusieurs variants génétiques, l’environnement ou une infection, semblent être des facteurs à risque quant au développement de cette maladie. Les symptômes de la SEP sont très variés : troubles moteurs, sensitifs, visuels, de l’équilibre, urinaires, sexuels ou cognitifs, et sont tous la conséquence directe de la démyélinisation du système nerveux.
L'adrénomyéloneuropathie (AMN) est le trouble peroxysomal le plus courant. Elle est causée par des variants pathogènes ABCD1 sur le chromosome X, qui entraînent une altération de la bêta-oxydation peroxysomale et une accumulation d'acides gras à très longue chaîne dans le plasma ainsi que dans les tissus, notamment dans la matière blanche du cerveau, la moelle épinière et le cortex surrénalien, provoquant la démyélinisation du système nerveux. L'AMN se traduit par des phénotypes cliniquement hétérogènes, dont le plus fréquent est une myéloneuropathie invalidante caractérisée par une paraparésie spastique progressive avec troubles vésicaux, ataxie sensorielle et douleurs dans les jambes.
Il existe d’autres pathologies qui ont pour conséquence la démyélinisation des axones. C’est par exemple le cas de la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Pour ces pathologies, on parle de démyélinisation secondaire.
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie dégénérative qui atteint les motoneurones et dont les causes et mécanismes sont encore mal connus. Les premiers symptômes de cette maladie sont majoritairement des troubles moteurs qui touchent principalement, en fonction des zones du cerveau primo-atteintes, les bras, les mains, les jambes ou la bouche, avec des difficultés à articuler ou à déglutir. Avec la progression de la maladie, les troubles s’étendent aux muscles du reste du corps, entrainant une fonte musculaire et des troubles de la coordination, jusqu’à l’atteinte des muscles respiratoires. Il a été également relevé, pour certaines formes de SLA, des troubles d’ordre cognitif. Comme pour la SEP et l’AMN, la SLA a pour conséquence la démyélinisation des axones, associée à la mort des neurones moteurs.
Ces types de maladies avec démyélinisation primaire ou secondaire, souvent très invalidantes, touchent de nombreuses personnes et il existe un besoin pressant de traitements plus efficaces que les traitements actuels. Pour la SEP et l’AMN, il n’existe que des traitements dont le but est de ralentir l’évolution et prévenir les poussées de dégénérescence. Par exemple, dans le cas de l’AMN, les traitements actuels sont symptomatiques : la greffe de cellules souches hématopoïétiques qui est réalisée pour stopper les lésions démyélinisantes et inflammatoires ne semble pas empêcher la progression de la myélopathie dans l'AMN.
Afin d'évaluer efficacement des lésions résultant de ces pathologies ainsi que les effets de traitements potentiels (pour permettre la mise au point et la validation de nouveaux traitements), il y a un réel besoin de biomarqueurs, avec des tailles d'effet élevées, représentatifs d’un degré d’altération du cerveau liée à une pathologie démyélinisante évolutive.
Pour ces affections, la sévérité des lésions sur la matière blanche ainsi que leur aggravation sont difficiles à évaluer avec les moyens d’examens usuels : par exemple, les biomarqueurs fournis par imagerie par résonnance magnétique (IRM) conventionnelle ne sont pas suffisamment robustes car ils engendrent souvent la détection de faux-positifs chez des patients sains ou de faux-négatifs chez des patients atteints de pathologies démyélinisantes.
Parmi les techniques d’IRM du cerveau, on connait aussi le document WO2014060695A2. Ce dernier décrit une méthode pour déterminer la probabilité qu’a un patient de sortir d’un état de coma. Pour cela, des valeurs régionales de diffusion radiale, de diffusion axiale et de fraction d’anisotropie sont déterminées pour différentes régions du cerveau. L’ensemble de ces valeurs, préalablement normalisées, est fourni en entrée d’un classificateur qui délivre en sortie une probabilité de sortir du coma. Ce classificateur est préalablement entrainé sur la base d’images IRM correspondant à des patients sains ainsi qu’à des patients atteints (une centaine de patients en tout, suivis sur plus d’une année). Mais le classificateur décrit dans ce document est paramétré pour déterminer une probabilité de sortie du coma, et non pour détecter ou suivre l’évolution d’une maladie démyélinisante telle que mentionnée ci-dessus (autrement formulé, les valeurs de paramètres ajustables du classificateur, fournies dans ce document, sont adaptés pour déterminer la probabilité de sortie de coma, mais a priori pas pour détecter l’une des maladies en question). En outre, l’utilisation d’un tel classificateur est contraignante, à cause de la phase d’apprentissage en question qui nécessite un suivi de nombreux patients de référence, servant seulement pour cet apprentissage.
L’invention décrite dans le document WO2014060695A2 instruit l’utilisation de biomarqueurs avec des tailles d’effet élevées qui sont robustes et représentatifs de lésions cérébrales ayant provoqué l’état de coma. En l’occurrence, ces biomarqueurs sont la diffusion radiale, la diffusion axiale et la fraction d’anisotropie.
Cependant, la méthode décrite dans WO2014060695A2 se base sur des outils d’apprentissage pour réaliser la prédiction de la probabilité de sortie de l’état de coma. Ces outils nécessitent une phase d’apprentissage chronophage qui n’est pas compatible avec un besoin d’évaluation rapide du degré d’altération du cerveau d’un patient sujet à de l’AMN.
Ainsi, il existe un besoin de biomarqueurs représentatifs du degré d’altération du cerveau liée à l’AMN, avec des tailles d'effet élevées, qui soient robustes, rapides à obtenir, concis et faciles à appréhender pour le professionnel de santé.
L’invention offre une solution aux problèmes évoqués précédemment, en permettant une détermination simple et rapide d’un indicateur robuste et représentatif d’un degré d’altération du cerveau causée par une pathologie démyélinisante de sorte que ledit indicateur soit concis et facile à appréhender pour un professionnel de santé.
On considère comme pathologies démyélinisantes toutes les pathologies conduisant à une démyélinisation primaire, telles que la sclérose en plaque (SEP), les leucodystrophies ou l’adrénomyéloneuropathie (AMN), ou secondaire, telles que la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
Plus précisément, la présente invention a pour objet une méthode, et un système pour mettre en œuvre la méthode, afin de déterminer ledit indicateur.
Un premier aspect de l’invention concerne une méthode de détermination d’un indicateur, représentatif d’une altération du cerveau d’un individu causée par une pathologie démyélinisante, comprenant les étapes suivantes :
  • Une première étape, pour chaque région d’intérêt d’un ensemble regroupant plusieurs régions d’intérêt du cerveau, détermination d’un coefficient régional de diffusion correspondant à une moyenne, sur ladite région d’intérêt, de l’un des coefficients de diffusion suivant : la diffusion radiale, la diffusion axiale, la diffusion moyenne, la fraction d’anisotropie ou une combinaison de plusieurs de ces coefficients, les coefficients régionaux associés respectivement à ces différentes régions étant déterminés à partir d’une image du cerveau de l’individu à examiner obtenue par IRM de diffusion ;
  • Une deuxième étape de détermination d’un nombre de régions altérées, en comptant le nombre de régions d’intérêt pour lesquelles une condition donnée est satisfaite, ladite condition portant sur la valeur du coefficient régional de diffusion associé à la région considérée, par rapport à un coefficient régional de référence qui est égal à une moyenne du coefficient régional de diffusion pour cette région pour une cohorte de patients sains ;
  • Une troisième étape de détermination dudit indicateur en fonction du nombre de régions altérées.
Grâce à l’invention, un professionnel de santé dispose d’un indicateur représentatif de l’altération du cerveau causée par une pathologie démyélinisante, et en particulier représentatif d’une altération de la myéline. En effet, les coefficients de diffusion, obtenus à partir d’images par IRM du tenseur de diffusions, tels que la diffusion radiale, la diffusion axiale, la diffusion moyenne, la fraction d’anisotropie ou une combinaison de plusieurs de ces coefficients, sont sensibles aux altérations de la myéline. De plus, l’indicateur est déterminé pour plusieurs régions d’intérêt, ce qui le rend représentatif de l’altération du cerveau à l’échelle de l’individu. En outre, l’indicateur est représentatif de l’état d’altération du cerveau car il est déterminé à partir des coefficients de diffusions moyennés et est donc peu sensible aux incertitudes et variabilités de mesures.
L’indicateur est également simple, concis, quantitatif et facile à appréhender par le professionnel de santé, puisqu’il est avantageusement déterminé en fonction du nombre de régions d’intérêt altérées.
L’indicateur permet en sus au professionnel de santé d’évaluer un degré de sévérité des altérations, notamment par comparaison avec des coefficients de diffusion extraits d’images acquises pour la cohorte de patients sains.
L’indicateur est en sus représentatif d’une évolution de l’altération du cerveau et permet au professionnel de santé d’évaluer une modification de l’altération dans le temps et dans l’espace, d’autant plus que les maladies concernées se démarquent d’autres atteintes myélopathiques notamment par leur caractère dégénératif.
Enfin, l’indicateur est représentatif de l’état d’altération du cerveau en ce qu’il est corrélé à d’autres indicateurs comme l’EDSS (Expanded Disability Status Scale) qui permet d’évaluer le handicap sur une échelle de gravité et le SSPROM (Severity Score System for Progressive Myelopathy) qui permet d’évaluer la sévérité d’une atteinte en fonction de symptômes associés à une myélopathie tels que des troubles moteurs, dysfonction des sphincters, spasticité et diminutions sensorielles.
Outre les caractéristiques qui viennent d’être évoquées dans les paragraphes précédents, la méthode selon le premier aspect de l’invention peut présenter une ou plusieurs caractéristiques complémentaires parmi les suivantes, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles.
Une première variante de réalisation concerne la méthode selon l’invention dans laquelle ledit indicateur est représentatif d’un caractère évolutif de ladite altération, et dans laquelle :
  • l’image du cerveau de l’individu employée à la première étape est une image relevée par IRM de diffusion à une date t2,
  • la méthode comportant en outre une étape : pour chacune desdites régions d’intérêt, détermination d’un coefficient régional initial correspondant à une moyenne du coefficient de diffusion sur la région d’intérêt, lesdits coefficients régionaux initiaux étant déterminés à partir d’une image initiale du cerveau de l’individu, relevée par IRM de diffusion à une date t1 antérieure à la date t2,
  • à la deuxième étape le nombre de régions altérées correspond au nombre de régions avec progression de l’altération, une région d’intérêt étant considérée comme une région avec progression de l’altération lorsque la condition est définie comme suit : le coefficient régional de diffusion s’est éloigné du coefficient régional de référence, par rapport au coefficient régional initial.
Pour chaque région d’intérêt, on peut considérer par exemple que le coefficient régional de diffusion s’est éloigné du coefficient régional de référence lorsque l’écart entre la valeur dudit coefficient régional, correspondant à t2, et la valeur du coefficient régional de référence est plus grand que l’écart entre la valeur du coefficient régional initial, correspondant à t1, et la valeur du coefficient régional de référence.
Grâce à cette première variante de réalisation, il est possible de déterminer la progression de la démyélinisation du cerveau pour chaque région d’intérêt par comparaison du coefficient régional initial obtenu à une première date t1 avec le coefficient régional obtenu à une seconde date t2, et par comparaison du coefficient régional avec le coefficient de référence obtenu à partir de la cohorte de patents sains. Ainsi la méthode permet de détecter si l’altération d’une région d’intérêt altérée s’est dégradée et si une région d’intérêt non altérée est devenue altérée. L’indicateur déterminé par la méthode est donc représentatif du caractère dégénératif d’une pathologie démyélinisante, y compris dans le cas d’une forte atteinte.
L’indicateur est en outre simple et concis puisqu’il exprime à lui seul s’il y a évolution de l’altération du cerveau et si l’évolution est causée par une progression de l’altération.
Une sous-variante de réalisation de la première variante de réalisation, concerne la méthode selon l’invention, dans laquelle, à la deuxième étape, le coefficient régional de diffusion s’est éloigné du coefficient régional de référence, par rapport au coefficient régional initial lorsqu‘un écart entre le coefficient régional et le coefficient régional initial est supérieur à zej, où σjest représentatif d’une dispersion dudit coefficient de diffusion régional, pour la région considérée, pour ladite cohorte de patients sains, et où zeest un coefficient minimal d’évolution, compris entre 0,5 et 4.
Grâce à cette sous-variante, les régions du cerveau sont compatibilisées par l’indicateur uniquement si la progression de leur altération est significative, c’est-à-dire si l’évolution de leur coefficient régional est supérieure à une valeur représentative d’une dispersion dudit coefficient régional obtenue pour la cohorte de patients sains.
Une variante de la première variante de réalisation, concerne la méthode de l’invention, dans laquelle ledit indicateur est représentatif d’un caractère évolutif de ladite altération, et dans laquelle ledit indicateur est représentatif d’un caractère évolutif de ladite altération, et dans laquelle à la deuxième étape le nombre de régions altérées est le nombre de régions avec régression de l’altération, une région d’intérêt étant considérée comme une région avec régression de l’altération lorsque ladite condition est que le coefficient régional de diffusion s’est rapproché du coefficient régional de référence, par rapport au coefficient régional initial.
Pour chaque région d’intérêt, on peut considérer par exemple que le coefficient régional de diffusion s’est rapproché du coefficient régional de référence lorsque l’écart entre la valeur dudit coefficient régional, correspondant à t2, et la valeur du coefficient régional de référence est plus petit que l’écart entre la valeur du coefficient régional initial, correspondant à t1, et la valeur du coefficient régional de référence.
Une sous-variante de réalisation de la variante de réalisation précédente, concerne la méthode selon l’invention, dans laquelle ledit indicateur est représentatif d’un caractère évolutif de ladite altération, et dans laquelle, à la deuxième étape, le coefficient régional de diffusion s’est rapproché du coefficient régional de référence, par rapport au coefficient régional initial lorsqu‘un écart entre le coefficient régional et le coefficient régional initial est supérieur à zej, où σjest représentatif d’une dispersion dudit coefficient de diffusion régional, pour la région considérée, pour ladite cohorte de patients sains, et où zeest un coefficient minimal d’évolution, compris entre 0,5 et 4.
Grâce à cette sous-variante, il est possible de déterminer la régression de la démyélinisation du cerveau pour chaque région d’intérêt par comparaison du coefficient régional initial obtenu à une première date avec le coefficient régional obtenu à une seconde date, et par comparaison du coefficient régional avec le coefficient de référence obtenu à partir de la cohorte de patents sains. Ainsi la méthode permet de détecter si l’altération d’une région d’intérêt altérée s’est améliorée et si une région d’intérêt altérée est devenue non-altérée. En outre, les régions du cerveau sont compatibilisées par l’indicateur uniquement si la régression de leur altération est significative, c’est-à-dire si l’évolution de leur coefficient régional est supérieure à la valeur représentative d’une dispersion dudit coefficient régional obtenue pour la cohorte de patients sains
L’indicateur déterminé par la méthode exprime alors s’il y a évolution de l’altération du cerveau et si l’évolution est causée par une régression de l’altération.
Une sous-variante de réalisation compatible avec les sous-variantes de réalisation précédentes, concerne la méthode de l’invention dans laquelle l’indicateur représentatif d’un caractère évolutif de ladite altération est d’autant plus grand qu’une différence entre le nombre de région avec progression de l’altération et le nombre de régions avec régression de l’altération est grande.
L’indicateur est donc facile à appréhender pour le professionnel de santé puisqu’il est simple, concis, quantitatif et représentatif de l’altération du cerveau causée par une pathologie démyélinisante.
Une alternative de réalisation concerne la méthode selon l’invention pour laquelle la date t2 est postérieure à une date d’administration d’un traitement de l’altération du cerveau liées à une atteinte de type pathologie démyélinisante, et que la date t1 est antérieure à ladite date d’administration dudit traitement.
Grâce à cette alternative, l’indicateur déterminé par la méthode permet d’évaluer l’évolution de l’altération du cerveau après administration d’un traitement contre la démyélinisation.
Une deuxième variante de réalisation décrit la méthode selon l’invention dans laquelle ledit indicateur est un indicateur statique de niveau d’atteinte du cerveau, et dans laquelle, à la deuxième étape, ladite condition est qu’un écart entre le coefficient régional de diffusion et le coefficient régional de référence est supérieur à zsj, où τjest représentatif d’une dispersion dudit coefficient de diffusion régional, pour la région considérée, pour ladite cohorte de patients sains, et où zsest un coefficient d’écartement minimal, compris entre 0,5 et 4.
Cette deuxième variante permet d’obtenir un indicateur représentatif de l’état d’altération du cerveau à un instant donné et qui instruit sur un degré de sévérité de la démyélinisation du cerveau à l’échelle de l’individu.
Cet indicateur statique est en outre, simple, concis, quantitatif et facile à appréhender pour le professionnel de santé, puisqu’il s’agit d’une unique scalaire exprimant le nombre de régions d’intérêt dont l’altération est significative par rapport à une cohorte de patient sains.
Une alternative de réalisation de la méthode selon l’invention décrit que la pluralité de régions d’intérêt est choisie parmi tout ou partie des régions suivantes : tronc cérébral antérieur, tronc cérébral antérieur, pédoncule droit, pédoncule gauche, genou du corps calleux, tronc du corps calleux, splenium du corps calleux, bras antérieur de la capsule interne droite, bras antérieur de la capsule interne gauche, bras postérieur de la capsule interne droite, bras postérieur de la capsule interne gauche, stratum sagittal droit, stratum sagittal gauche, faisceau longitudinal supérieur droit, faisceau longitudinal supérieur gauche, capsule externe droite, capsule externe gauche, couronne radiée droite et couronne radiée gauche.
Une alternative de réalisation concerne la méthode selon l’invention en ce que la cohorte d’individus sains comprend au moins deux individus sains pour chaque région d’intérêt.
Une alternative de réalisation décrit la méthode selon l’invention en ce que au moins un des au moins deux individus sains est le même ou est différent pour chaque région d’intérêt.
En d’autres termes, pour chaque région d’intérêt, le coefficient régional de référence peut être déterminé à partir d’une même cohorte d’individus sains ou à partir d’une cohorte différente d’individus sains.
Un deuxième aspect de l’invention concerne un système pour la mise en œuvre de la méthode selon l’une quelconque des réalisations précédentes, comportant un module de traitement configuré pour effectuer les étapes suivantes :
  • Une première étape, pour chaque région d’intérêt d’un ensemble regroupant plusieurs régions d’intérêt du cerveau, détermination d’un coefficient régional de diffusion correspondant à une moyenne, sur ladite région d’intérêt, de l’un des coefficients de diffusion suivant : la diffusion radiale, la diffusion axiale, la diffusion moyenne, la fraction d’anisotropie ou une combinaison de plusieurs de ces coefficients, les coefficients régionaux associés respectivement à ces différentes régions étant déterminés à partir d’une image du cerveau de l’individu à examiner obtenue par IRM de diffusion ;
  • Une deuxième étape de détermination d’un nombre de régions altérées, en comptant le nombre de régions d’intérêt pour lesquelles une condition donnée est satisfaite, ladite condition portant sur la valeur du coefficient régional de diffusion associé à la région considérée, par rapport à un coefficient régional de référence qui est égal à une moyenne du coefficient régional de diffusion pour cette région pour une cohorte de patients sains ;
  • Une troisième étape de détermination dudit indicateur en fonction du nombre de régions altérées.
Un dernier aspect de l’invention concerne un produit-programme d’ordinateur comprenant des instructions qui, lorsque le programme est exécuté par un ordinateur, conduisent celui-ci à mettre en œuvre les étapes de la méthode selon l’une quelconque des réalisations précédentes.
L’invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l’examen des figures qui l’accompagnent.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
Les figures sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l’invention.
La illustre un mode de réalisation du système selon l’invention.
La décrit de façon générale la méthode selon l’invention.
La est un schéma synoptique illustrant un premier mode de réalisation du de la méthode selon l’invention.
La est un schéma synoptique illustrant un deuxième mode de réalisation de la méthode selon l’invention.
La illustre un second mode de réalisation du système selon l’invention.
La compare des résultats expérimentaux de l’indicateur, déterminé par le deuxième mode de réalisation de la méthode de la pour une pluralité d’individus atteints d’adrénomyéloneuropathie, avec les indicateurs EDSS et SSPROM.
La regroupe des résultats expérimentaux de l’indicateur déterminé par les deux modes de réalisation de la méthode des figures 3 et 4 pour une pluralité d’individus atteints d’adrénomyéloneuropathie.

Claims (12)

  1. Méthode (100) de détermination d’un indicateur, représentatif d’une altération du cerveau d’un individu causée par une pathologie démyélinisante, caractérisée en ce qu’elle comprend les étapes suivantes :
    • Une première étape (101), pour chaque région d’intérêt (ROIj) d’un ensemble regroupant plusieurs régions d’intérêt (ROI1,… ROIj,… ROIN) du cerveau, de détermination d’un coefficient régional (Cj) de diffusion correspondant à une moyenne, sur ladite région d’intérêt (ROIj), de l’un des coefficients de diffusion suivant : la diffusion radiale, la diffusion axiale, la diffusion moyenne, la fraction d’anisotropie ou une combinaison de plusieurs de ces coefficients, les coefficients régionaux associés respectivement à ces différentes régions étant déterminés à partir d’une image du cerveau de l’individu à examiner obtenue par IRM de diffusion ;
    • Une deuxième étape (102) de détermination d’un nombre de régions altérées (Na), en comptant le nombre de régions d’intérêt (ROI1,… ROIj,… ROIN) pour lesquelles une condition donnée est satisfaite, ladite condition portant sur la valeur du coefficient régional (Cj) de diffusion associé à la région considérée, par rapport à un coefficient régional de référence (Cj ,ref) qui est égal à une moyenne du coefficient régional de diffusion pour cette région pour une cohorte de patients sains ;
    • Une troisième étape (103) de détermination dudit indicateur en fonction du nombre de régions altérées (Na).
  2. Méthode (100) selon la revendication 1, dans laquelle ledit indicateur est représentatif d’un caractère évolutif de ladite altération, et dans laquelle :
    • l’image du cerveau de l’individu employée à la première étape (101) est une image relevée par IRM de diffusion à une date t2,
    • la méthode comportant en outre une étape (201) : pour chacune desdites régions d’intérêt (ROI1,… ROIj,… ROIN), détermination d’un coefficient régional initial (Cj,o) correspondant à une moyenne du coefficient de diffusion sur la région d’intérêt (ROIj), lesdits coefficients régionaux initiaux étant déterminés à partir d’une image initiale du cerveau de l’individu, relevée par IRM de diffusion à une date t1 antérieure à la date t2,
    • à la deuxième étape (102) le nombre de régions altérées (Na) correspond au nombre de régions avec progression (Np) de l’altération, une région d’intérêt (ROIj) étant considérée comme une région avec progression de l’altération lorsque la condition est définie comme suit : le coefficient régional (Cj) de diffusion s’est éloigné du coefficient régional de référence (Cj,ref), par rapport au coefficient régional initial (Cj,o).
  3. Méthode (100) selon la revendication précédente, dans laquelle, à la deuxième étape (102), le coefficient régional (Cj) de diffusion s’est éloigné du coefficient régional de référence (Cj,ref), par rapport au coefficient régional initial (Cj,o) lorsqu‘un écart entre le coefficient régional (Cj) et le coefficient régional initial (Cj,o) est supérieur à zej, où σjest représentatif d’une dispersion dudit coefficient de diffusion régional, pour la région considérée, pour ladite cohorte de patients sains, et où zeest un coefficient minimal d’évolution, compris entre 0,5 et 4.
  4. Méthode (100) selon la revendication 2, dans laquelle ledit indicateur est représentatif d’un caractère évolutif de ladite altération, et dans laquelle à la deuxième étape (102) le nombre de régions altérées (Na) est le nombre de régions avec régression (Nr) de l’altération, une région d’intérêt (ROIj) étant considérée comme une région avec régression de l’altération lorsque ladite condition est que le coefficient régional (Cj) de diffusion s’est rapproché du coefficient régional de référence (Cj,ref), par rapport au coefficient régional initial (Cj,o).
  5. Méthode (100) selon la revendication précédente, dans laquelle, à la deuxième étape (102), le coefficient régional (Cj) de diffusion s’est rapproché du coefficient régional de référence (Cj,ref), par rapport au coefficient régional initial (Cj,o) lorsqu‘un écart entre le coefficient régional (Cj) et le coefficient régional initial (Cj,o) est supérieur à zej, où σjest représentatif d’une dispersion dudit coefficient de diffusion régional, pour la région considérée, pour ladite cohorte de patients sains, et où zeest un coefficient minimal d’évolution, compris entre 0,5 et 4.
  6. Méthode (100) selon les revendications 2 et 4 et selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l’indicateur représentatif d’un caractère évolutif de ladite altération est d’autant plus grand qu’une différence entre le nombre de région avec progression de l’altération (Np) et le nombre de régions avec régression de l’altération (Nr) est grande.
  7. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications 2 à 6, pour laquelle la date t2 est postérieure à une date d’administration d’un traitement de l’altération du cerveau liées à une atteinte de type pathologie démyélinisante, et que la date t1 est antérieure à ladite date d’administration dudit traitement.
  8. Méthode (100) selon la revendication 1, dans laquelle ledit indicateur est un indicateur statique de niveau d’atteinte du cerveau, et dans laquelle, à la deuxième étape (102), ladite condition est qu’un écart entre le coefficient régional (Cj) de diffusion et le coefficient régional de référence (Cj,ref) est supérieur à zsj, où τjest représentatif d’une dispersion dudit coefficient de diffusion régional, pour la région considérée, pour ladite cohorte de patients sains, et où zsest un coefficient d’écartement minimal, compris entre 0,5 et 4.
  9. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la pluralité de régions d’intérêt (ROI1,… ROIj,… ROIN) est choisie parmi tout ou partie des régions suivantes : tronc cérébral antérieur, tronc cérébral postérieur, pédoncule cérébral droit, pédoncule cérébral gauche, genou du corps calleux, tronc du corps calleux, splenium du corps calleux, bras antérieur de la capsule interne droite, bras antérieur de la capsule interne gauche, bras postérieur de la capsule interne droite, bras postérieur de la capsule interne gauche, stratum sagittal droit, stratum sagittal gauche, faisceau longitudinal supérieur droit, faisceau longitudinal supérieur gauche, capsule externe droite, capsule externe gauche, couronne radiée droite et couronne radiée gauche.
  10. Méthode (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la cohorte d’individus sains comprend au moins deux individus sains pour chaque région d’intérêt (ROIj).
  11. Système (10) pour la mise en œuvre d’une méthode (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte :
    • Un module de traitement (32) configuré pour effectuer les étapes suivantes :
      • Une première étape (101), pour chaque région d’intérêt (ROIj) d’un ensemble regroupant plusieurs régions d’intérêt (ROI1,… ROIj,… ROIN) du cerveau, détermination d’un coefficient régional (Cj) de diffusion correspondant à une moyenne, sur ladite région d’intérêt (ROIj), de l’un des coefficients de diffusion suivant : la diffusion radiale, la diffusion axiale, la diffusion moyenne, la fraction d’anisotropie ou une combinaison de plusieurs de ces coefficients, les coefficients régionaux associés respectivement à ces différentes régions étant déterminés à partir d’une image du cerveau de l’individu à examiner obtenue par IRM de diffusion ;
      • Une deuxième étape (102) de détermination d’un nombre de régions altérées (Na), en comptant le nombre de régions d’intérêt (ROI1,… ROIj,… ROIN) pour lesquelles une condition donnée est satisfaite, ladite condition portant sur la valeur du coefficient régional (Cj) de diffusion associé à la région considérée, par rapport à un coefficient régional de référence (Cj,ref) qui est égal à une moyenne du coefficient régional de diffusion pour cette région pour une cohorte de patients sains ;
      • Une troisième étape (103) de détermination dudit indicateur en fonction du nombre de régions altérées (Na).
  12. Produit-programme d’ordinateur comprenant des instructions qui, lorsque le programme est exécuté par un ordinateur, conduisent celui-ci à mettre en œuvre les étapes de la méthode (100) selon l’une quelconque des revendications 1 à 11.
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