FR3125153A1 - procédés de génération et d’obtention d’une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée, systèmes et dispositifs correspondants - Google Patents

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Abstract

La présente technique propose un procédé de génération automatique d’au moins une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes mises en œuvre dans au moins un serveur : - obtention dudit référentiel d’adressage normalisé basé sur des données de voirie associées à ladite zone géographique donnée ; - obtention (E20) d’au moins une information de localisation d’un terminal de communication d’un utilisateur requérant ladite adresse pour un local et/ou emplacement dans ladite zone géographique donnée ; - réception (E21), en provenance dudit terminal de communication, d’au moins une donnée utilisateur représentative d’une prise de vue dudit local et/ou emplacement ; - génération (E3) de ladite adresse associée audit local et/ou emplacement, dans ledit référentiel d’adressage obtenu, en tenant compte de ladite au moins une information de localisation et de ladite au moins une donnée utilisateur. Figure pour l’abrégé : 2

Description

procédés de génération et d’obtention d’une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée, systèmes et dispositifs correspondants
Le domaine de la présente technique est celui de l’adressage automatisé d’un bâtiment, une parcelle ou un lieu, permettant de délivrer une adresse postale conforme aux standards internationaux. Plus particulièrement, la présente technique concerne la création et la diffusion de référentiels d’adresses postales normalisés.
Art antérieur
L’adressage est, de façon traditionnelle, une opération qui permet de localiser sur le terrain une parcelle ou une habitation à partir d’un système de cartes et panneaux signalétiques mentionnant la numérotation ou la dénomination de rues et des constructions, et à terme d’élaborer un plan de ville et une base de données urbaine qui permet d'alimenter certains outils de repérage et de navigation. L’adresse comporte alors au minimum l’identification de la rue, le numéro de la construction ou d'entrée d'une parcelle. L’adresse est conventionnellement définie par rapport à une voie/rue (sauf dans certains pays comme le Japon) et elle doit être visible à partir de l’espace public. Elle est, de façon traditionnelle, associée à une ville et/ou un quartier, et à une voie de circulation (rue, impasse, place…). L’adresse est régie par des standards internationaux parmi lesquels la norme S42 de l’Union Postale Universelle, institution spécialisée des Nations Unies chargée de la collecte et de l’analyse des éléments composant une adresse internationale concourant à l’élaboration de la norme, en lien étroit avec les pays membres. La numérotation obéit à des règles strictes, et est soumise à des changements permanents du fait de l’extension des villes. C’est notamment le cas des villes des pays en développement, qui ne cessent de s’urbaniser, ce qui pose des problèmes de création et de mise à jour des référentiels d’adresses.
Plusieurs tentatives d’adressage dans les grandes villes africaines ont été lancés, mais le manque de solutions simples de mise à jour et de gestion des adresses, ainsi que les coûts très élevés de mise en œuvre d’un adressage physique (pose des plaques de rues et des numéros de porte) rendent ces systèmes rapidement obsolètes et inutilisés.
Ainsi, partant du constat qu’une adresse basée sur la voirie est une donnée extrêmement complexe à gérer, techniquement et juridiquement, de plus en plus de sociétés privées proposent, depuis quelques années, des systèmes d’adressage déconnectés des rues.
Ces solutions proposent des systèmes d’adressage essentiellement basés sur un adressage codifié, à savoir la mise en place d’un système figé où chaque partie du globe est identifiée par ses coordonnées GPS, à travers des codes alphanumériques parfois associés à une maille (grille). Ainsi, on peut globalement catégoriser deux grands systèmes d’adressage codifiés : un premier système basé sur l’utilisation du point GPS comme adresse et un deuxième système basé sur l’utilisation complémentaire d’un quadrillage de la surface du globe.
Selon le premier système, les coordonnées planimétriques de positionnement par satellite sont un moyen simple de repérage dans l’espace et peuvent simplement définir une adresse. Celle-ci correspond alors à l’emplacement d’un capteur, i.e. d’un appareil électronique tel qu’un téléphone ou une tablette. Comme il est compliqué de retenir une série de coordonnées de géolocalisation type GPS, les solutions qui s’appuient sur ce système transforment les coordonnées GPS en une sémantique intelligible, parfois à l’initiative de l’utilisateur lui-même. Ces solutions, qui se basent uniquement sur les coordonnées GPS des appareils mobiles des utilisateurs, apportent une certaine facilitation de localisation pour la distribution des colis, mais elles ne sont aujourd’hui ni standardisées, ni reconnues comme système d’adressage par les administrations et les régulateurs postaux des pays dans lesquels elles sont déployées.
Selon le deuxième système, l’adressage est fondé sur un quadrillage de la surface du globe terrestre (latitude-longitude) dont la taille et la profondeur des niveaux ainsi que la dénomination (code alphanumérique pour la plupart) varient selon le fournisseur. Ces mailles couvrent l’exhaustivité de la surface du globe et toute construction (cabane, maison, immeuble, tout type de bâtiment, mobilier urbain …) sur la surface terrestre appartient à une ou plusieurs mailles. Ainsi, une localisation GPS donnée par un capteur (téléphone portable…) est localisée dans une maille dont le code définit l’adresse. Ces solutions ont l’avantage d’être universelles dans le sens où les maillages produits couvrent l’intégralité de la surface terrestre du globe et que les systèmes de positionnement par satellite sont opérants partout. Néanmoins, si ces solutions répondent à un souci d’universalité, elles ne sont aujourd’hui pas reconnues comme des systèmes d’adressage à part entière par les instances internationales. En effet, au-delà de l’aspect normatif, ces techniques d’adressage ne sont pas encore satisfaisantes car elles sont très dépendantes des technologies (connexion permanente à internet), mais surtout elles ne se fondent pas sur les axes de circulation qui définissent et structurent la logique humaine de déplacement dans l’espace. Ainsi, leur implémentation dans un système de distribution du courrier reste encore compliquée car cette distribution se base encore largement sur des zones de délivrance, des axes et des numéros dans la voie. Or les technologies présentes actuellement dans les périphériques mobiles ne permettent pas de positionner avec exactitude un numéro de voirie normalisé (pair ou impair). Leur degré de précision est de l’ordre d’une demi-douzaine de mètres et les récepteurs GNSS (pour Géolocalisation et Navigation par un Système de Satellites) utilisés intégrés dans les smartphones sont sujets, en zones urbaines denses notamment, à des aléas de calcul de position dus à des phénomènes de multi-trajets. En d’autres termes, les modules de réception sont hétérogènes et les conditions d’utilisations difficilement maitrisables ce qui rend complexe la certification d’une adresse normalisée.
Dès lors, il existe un besoin d’une technique pour fournir des référentiels d’adresses postales qui soient à la fois compatibles avec les standards postaux internationaux, donc normalisés, mais également rapides à déployer, peu couteux et faciles à gérer et mettre à jour.
La présente technique propose un procédé de génération automatique d’au moins une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée, comprenant les étapes suivantes mises en œuvre dans au moins un serveur :
- obtention du référentiel d’adressage normalisé basé sur des données de voirie associées à la zone géographique donnée ;
- obtention d’au moins une information de localisation d’un terminal de communication d’un utilisateur requérant l’adresse pour un local et/ou emplacement dans la zone géographique donnée ;
- réception, en provenance du terminal de communication, d’au moins une donnée utilisateur représentative d’une prise de vue du local et/ou emplacement ;
- génération de l’adresse associée au local et/ou emplacement, dans le référentiel d’adressage obtenu, en tenant compte de ladite au moins une information de localisation et de ladite au moins une donnée utilisateur.
Ainsi, la présente technique propose une solution nouvelle et inventive d’adressage automatique, basée sur des données de voiries et des données « terrain » collaboratives obtenues directement auprès des utilisateurs souhaitant recevoir un certificat de domicile, permettant de générer automatiquement une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé/codifié.
Pour ce faire, la présente solution utilise donc d’une part un référentiel d’adressage normalisé, basé sur des données de voirie telles que les axes routiers dans une ville, et d’autre part des données transmises par les utilisateurs souhaitant obtenir une adresse pour un emplacement ou leur domicile, ou leur entreprise par exemple. Ces données utilisateur permettent d’une part la géolocalisation du local ou de l’emplacement, de manière à le situer plus ou moins précisément dans le référentiel, et d’autre part d’affiner cette localisation grâce au traitement d’une deuxième donnée utilisateur, représentative par exemple d’une photo du local ou de l’emplacement.
Par exemple, ladite au moins une donnée utilisateur est représentative d’une prise de vue du local et/ou emplacement.
Ainsi, la deuxième donnée utilisateur étant représentative d’une photo du local ou de l’emplacement, l’analyse/le traitement d’une telle donnée de prise de vue permet notamment de générer l’adresse du bon côté de la voie identifiée et donc avec le bon numéro, pair ou impair notamment.
Selon une caractéristique particulière, l’étape d’obtention d’un référentiel d’adressage normalisé comprend les étapes suivantes :
- obtention et traitement d’une pluralité d’images aériennes et/spatiales délivrant une pluralité de données de voirie géolocalisées ;
- codification, en tenant compte d’au moins un paramètre de codification associé à la zone géographique, des données de voirie géolocalisées délivrées, délivrant une pluralité de données de voirie géolocalisées codifiées ;
- traitement des données de voirie géolocalisées codifiées, délivrant le référentiel d’adressage normalisé.
Selon ce mode de réalisation, un référentiel d’adressage normalisé est créé à partir d’images aériennes (satellite, avions, drones …) de la zone géographique donnée, de manière à isoler, par traitement d’images, les voies de circulation (rues, chemins, voies ferrées …), ainsi que les voies d’eau (rivière, canal …), et à générer un ensemble d’axes sur une carte. Ensuite, ce filaire de voirie est codifié, en tenant compte de paramètres de codification représentatifs de la logique de déplacement associée à la zone géographique, des endroits stratégiques de cette zone et donc représentatifs de la vie économique et sociale de la zone géographique concernée. Cette codification permet ainsi d’obtenir des données de voiries géolocalisées et codifiées, lesquelles sont traitées pour générer un plan d’adressage normalisé de manière spécifique à la zone géographique donnée. Ce traitement peut notamment prendre en compte d’autres données telles que des adresses existantes ou encore des limites administratives associées à la zone géographique.
Selon un aspect particulier, l’étape de traitement comprend une sous-étape de gestion de données d’adresses existantes pour la zone géographique et/ou des données de voirie géolocalisées codifiées et/ou de données représentatives de limites administratives associées à la zone géographique, les données étant réparties dans une ou plusieurs bases de données, et une sous-étape de mise à jour délivrant un référentiel d’adressage normalisé mis à jour.
Selon ce mode de réalisation, les données de voiries géolocalisées et codifiées sont gérées dans une base de données et enrichies et mises à jour avec d’autres données, issues de bases de données distinctes ou gérées dans la même base de données, représentatives par exemple d’adresses existantes déjà créées pour la zone géographique ou représentatives de limites administratives (par exemple un code postal). De cette manière, le référentiel d’adressage normalisé est mis à jour en permanence de sorte à pouvoir toujours fournir une adresse en adéquation avec la réalité du terrain et les besoins ou exigences administratives relatives à la zone géographique concernée.
Selon une caractéristique particulière, l’étape de codification comprend les sous-étapes suivantes :
- conversion de la pluralité de données de voirie géolocalisées délivrées par l’étape de traitement en axes de voie linéaires ;
- attribution, selon un premier paramètre de codification, d’un numéro d’ordre séquentiel pour chaque axe de voie linéaire ;
- détermination, selon un deuxième paramètre de codification, d’un sens de numérotation des adresses,
délivrant la pluralité de données de voirie géolocalisées codifiées.
Ainsi, la codification des données de voiries géolocalisées consiste dans un premier temps à élaborer une trame de cartographie représentant des axes de voies linéaires, à partir des données obtenues notamment suite au traitement d’images effectuées sur les images aériennes, lesquels axes sont ensuite numérotés, codifiés, associés à des quartiers … en tenant compte de plusieurs paramètre de codification, propres à la zone géographique concernée, c’est-à-dire notamment propres à son fonctionnement administratif, économique et social, et topographique.
Selon un aspect particulier, l’étape de génération de l’adresse associée au local et/ou emplacement comprend les sous-étapes suivantes :
- traitement de ladite au moins une information de localisation et de ladite au moins une donnée utilisateur ;
- obtention d’au moins une partie du référentiel d’adressage normalisé correspondant à une portion prédéterminée de la zone géographique donnée autour de l’information de localisation ;
- détermination d’un numéro sur une voie dans la portion prédéterminée de la zone géographique correspondant à l’adresse associée au local et/ou emplacement dans le référentiel d’adressage normalisé en tenant compte d’au moins une information d’angle de prise de vue associée à ladite au moins une donnée utilisateur.
Ainsi, la génération à proprement parler d’une adresse pour le local ou l’emplacement donné comprend d’abord l’obtention d’une portion du référentiel d’adressage normalisé préalablement généré autour de la localisation du terminal de communication de l’utilisateur, de manière à réduire ensuite la charge de calcul, puis la détermination de la voie correspondant à cette localisation ainsi que le numéro associé au local dans cette voie en tenant compte d’une information transmise avec la prise de vue et correspondant à l’angle de prise de vue. En effet, cette information permet notamment de certifier avec précision, après avoir apparié les deux modes d’obtention/de calcul d’angle, le côté (numéro pair ou impair) de la rue où se situe le local.
De cette manière, l’adresse générée pour le local est précise et conforme aux normes d’adressage internationales car tenant compte de paramètres de codifications prédéterminés.
La présente technique concerne également un procédé d’obtention d’un certificat d’adresse pour un local et/ou un emplacement dans une zone géographique donnée, comprenant les étapes suivantes mises en œuvre dans un terminal de communication d’utilisateur :
- identification de l’utilisateur ;
- réception d’un formulaire de demande d’un certificat d’adresse pour le local et/ou emplacement ;
- prise d’au moins une vue d’une partie prédéterminée du local et/ou emplacement ;
- réception d’un certificat d’adresse pour le local et/ou emplacement, l’adresse étant générée selon le procédé de génération automatique d’au moins une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée décrit précédemment, selon ses différents modes de réalisation.
La présente technique concerne encore un système de génération automatique d’au moins une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée comprenant des moyens de mise en œuvre du procédé de génération automatique d’au moins une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée décrit précédemment, selon ses différents modes de réalisation. Ce système correspond aux différents serveurs et applications aptes à mette en œuvre le procédé pour la génération automatique d’adresses normalisées décrit selon ses différents modes de réalisation.
La présente technique concerne également un dispositif d’obtention d’un certificat d’adresse pour un local et/ou un emplacement dans une zone géographique donnée comprenant des moyens de mise en œuvre du procédé d’obtention d’un certificat d’adresse pour un local et/ou un emplacement dans une zone géographique donnée, tel que décrit précédemment selon ses différents modes de réalisation. Ce dispositif correspond par exemple à un terminal mobile d’utilisateur dans lequel est téléchargée une application mobile dédiée pour demander et obtenir un certificat d’adresse selon les différents modes de réalisation du procédé d’obtention décrit précédemment, l’adresse normalisée étant générée automatiquement selon les différents modes de réalisation du procédé de génération automatique d’au moins une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée décrit précédemment.
La présente technique concerne également un système d’accès à au moins une adresse normalisée générée automatiquement dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée comprenant :
- au moins un système de génération automatique selon ses différents modes de réalisation décrits précédemment,
- au moins un dispositif d’obtention d’un certificat d’adresse pour un local et/ou un emplacement dans une zone géographique donnée selon ses différents modes de réalisation décrits précédemment,
- un terminal mobile utilisateur apte à accéder virtuellement à l’adresse normalisée via au moins une application de réalité augmentée installée sur le terminal mobile utilisateur.
Ce système d’accès correspond donc aux dispositifs aptes à mette en œuvre les différents procédés décrits précédemment, selon les différents modes de réalisation.
Enfin, la présente technique concerne un produit programme d’ordinateur comprenant des instructions qui, lorsque ces instructions sont exécutées par un processeur, conduisent celui-ci à mettre en œuvre les étapes du procédé de génération automatique d’une adresse selon les différents modes de réalisation décrits précédemment ou du procédé d’obtention d’un certificat d’adresse selon différents modes de réalisation décrits précédemment.
Présentation des figures
D'autres buts, caractéristiques et avantages de la technique proposée apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, donnée à titre de simple exemple illustratif, et non limitatif, en relation avec les figures, parmi lesquelles :
présente les principales étapes d’un procédé de génération automatique d’au moins une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée, selon un mode de réalisation de la présente technique ;
présente différentes étapes et moyens techniques mis en œuvre dans le procédé de génération automatique d’au moins une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée, selon un mode de réalisation de la présente technique ;
et illustrent deux exemples de données générées par une étape du procédé illustré en ;
illustre des axes de voie linéaires selon un exemple de mise en œuvre de la présente technique ;
illustre des voies numérotées selon un exemple de mise en œuvre de la présente technique ;
présente un exemple de structuration d’une base de données selon un mode de réalisation de la présente technique ;
illustre différentes étapes mises en œuvre côté utilisateur, par l’application mobile en charge de la gestion de la demande de certificat d’adresse, selon un mode de réalisation de la présente technique ;
illustre différents échanges de données et d’informations mis en œuvre par le procédé de génération d’une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé, selon un mode de réalisation de la présente technique ;
illustre un exemple d’affectation d’un numéro de voirie provisoire au format métrique, selon un mode de réalisation de la présente technique ;
illustre un exemple de graduations de l’angle d’une voie, selon un mode de réalisation de la présente technique ;
illustre un exemple de projection d’un point d’adresse sur un axe fictif parallèle à l’axe d’une voie, selon un mode de réalisation de la présente technique ;
illustre un exemple de système mettant en œuvre le procédé de génération automatique d’adresses normalisées et le procédé d’obtention d’un certificat d’adresse, selon un mode de réalisation de la présente technique.
Description détaillée de modes de réalisation de l'invention
Le principe général de la technique proposée repose sur une synergie entre :
- des données de voirie issues d’images satellite d’une zone géographique donnée,
- des paramètres de codification de la voirie spécifiques à la zone géographique, permettant d’obtenir un référentiel d’adressage normalisé, et
- des données dites « terrain », et notamment une prise de vue d’un local dans cette zone géographique pour lequel un utilisateur souhaite obtenir une adresse. Ces données terrain sont donc obtenues directement via l’utilisateur et permettent d’optimiser la précision de l’adressage obtenu via les données de voirie.
Pour ce faire, il est donc prévu d’une part de créer un référentiel d’adressage normalisé et d’autre d’obtenir, par des échanges avec un utilisateur, des données de géolocalisation et au moins une prise de vue du local à adresser.
La solution décrite ci-après permet ainsi de répondre au problème technique de la fourniture d’un adressage normalisé/conventionnel adapté à tout type de zone géographique en permettant la délivrance automatisée d’une adresse standardisée, conforme et certifiée, au plus près de la réalité physique et culturelle des territoires et tenant compte de l’agrégation d’informations complémentaires utiles aux sphères publiques (municipalités, services publiques …) et privées (livraisons de colis, abonnements divers …).
Par ailleurs, comme décrit plus en détails ci-après, la solution proposée permet de déployer rapidement un système d’adressage standardisé, conforme aux normes postales en vigueur, en fournissantin fine:
  • une base de données d’adresses normalisées ;
  • une base de données des voies sur lesquelles s’appuie le référentiel normalisé ;
  • des solutions informatiques de gestion de ces bases de données agrégeant d’autres données de type administratif ;
  • des solutions d’exploitation de ces référentiels, tels que des outils d’aide au repérage, par exemple en réalité augmentée.
Ainsi, selon le souhait du pays ou de la collectivité concernée, la solution proposée permet de fournir une adresse à chaque parcelle (sous réserve de la disponibilité d’une base de données cadastrale), bâtiment ou entrée de bâtiment.
La solution proposée permet donc de fournir une adresse normalisée selon la norme UPU S42-8, ou les normes ultérieures, adresse officielle compatible avec les canons administratifs d’adressage et les processus de distribution des opérateurs postaux.
La présente technique propose plusieurs solutions pour effectuer l’adressage d’une zone géographique, par exemple une ville.
Dans sa version initiale, une première solution permet un adressage « en masse » s’appuyant sur : - des bases de données existantes telles que le cadastre, la base de données des limites administratives (disponibles en open-source ou accessibles en opendata) …, ainsi que
- des bases de données produites à partir d’images, par exemple d’images satellite (de préférence Très Haute Résolution ou THR), à partir desquelles un filaire de voirie et de toitures de bâtiments est obtenu (par exemple grâce à des procédés de détection des contours par apprentissage automatisé pour les voies ou toitures de bâtiments).
A partir de ces données, la première solution propose d’adresser ces polygones représentatifs de bâtiments/parcelles en les géocodant en masse par rapport à la voie la plus proche. Cette solution se base donc sur les modules suivants, pouvant être implémentés par un ou plusieurs serveurs et/ou des applications dédiées exécutées sur des ordinateurs ou des serveurs :
- un module de traitement des images et de production de données délivrant des données de voirie, appelés filaires de voie, et/ou des données de bâtiments, résultant de détourages des toitures et appelés détours ou contours de toitures, à partir d’images satellites ou aériennes ; ces données délivrées pouvant être exportées sous forme de fichiers de formes cartographiques,
- un module de codification des filaires de voies fournissant un référentiel d’adressage de rues codifiées, appelé plan d’adressage, selon un repère normalisé spécifique à chaque zone géographique, plus particulièrement chaque ville ou village ; ce plan d’adressage comprend optionnellement une première cartographie des bâtiments adressés, si le module de traitement précité délivre des données de bâtiments, ou des parcelles adressées si de telles données sont mises à disposition par les autorités par exemple,
- un portail web cartographique qui permet la mise à jour des bases de données créées.
De manière optionnelle, une application mobile permettant aux utilisateurs d’avoir accès au référentiel d’adresses créé via une application en réalité augmentée est proposée, de sorte permettre aux collectivités de s’affranchir temporairement ou de façon pérenne de l’adressage physique, c’est-à-dire de la mise en œuvre de panneau de rue et de numéros pour les constructions dans les rues.
Ainsi, cette première solution offre la possibilité de déployer sur une aire urbaine, très rapidement et à des coûts minimes, un système d’adresses postales conventionnelles conforme aux standards internationaux grâce à cette application mobile de réalité virtuelle associée aux modules de traitement et de codification.
Pour la suite de la présente description, ces deux modules de traitement et de codification peuvent être décrits sous la forme d’un moteur de génération automatisée de plan d’adressage.
Néanmoins, cette première solution basée sur un traitement en masse des données, bien que permettant de fournir une adresse normalisée à chaque élément polygonal (une parcelle, un bâtiment) ou ponctuel (par exemple du mobilier urbain pouvant également être adressé), ne donne pas entière satisfaction en raison d’erreurs de positionnement de l’adresse pouvant être remarquées notamment aux carrefours ou en fond de parcelle. Ces erreurs ou imprécisions sont notamment dues à un manque de données relatives aux entrées, pas de porte, portails donnant sur la voie publique qui permettraient de pouvoir associer de manière précise un bâtiment à une voie.
Les inventeurs de la présente technique ont donc cherché à améliorer cette première solution et proposent ici une solution nouvelle et inventive optimale présentant un aspect supplémentaire dit collaboratif, en synergie avec les différents aspects techniques décrits ci-dessus, permettant de tenir compte de données supplémentaires directement obtenues via des utilisateurs géographiquement situés à l’endroit où une adresse est requise.
Ainsi, une deuxième solution repose d’une part sur les moyens décrits ci-dessus relativement à la première solution et d’autre part sur une contribution déclarative d’habitants ou d’usagers.
Pour ce faire, les usagers souhaitant obtenir une adresse pour un local ou un endroit (leur domicile, leur entreprise, un terrain à bâtir ou pour toute autre affectation) peuvent requérir un certificat de domicile directement via une application mobile, laquelle transmet des données utilisateurs permettant au moteur de génération automatisée de plan d’adressage (précité et décrit plus en détails ci-après) de générer une adresse précise grâce au référentiel d’adresses généré, lequel est de plus mis à jour de manière incrémentale par les adresses générées lors de chaque demande d’usager.
Le cœur de la solution repose donc sur un aspect collaboratif, tel qu’illustré notamment en , d’un procédé de génération automatique d’au moins une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée, par exemple une ville, comprenant les principales étapes suivantes mises en œuvre dans au moins un serveur :
- obtentionE1d’un référentiel d’adressage normalisé basé sur des données de voirie associées à la zone géographique donnée, les sous-étapes de cette obtention étant détaillées ci-après ;
- obtentionE20d’au moins une information de localisation d’un terminal de communication d’un utilisateur requérant une adresse pour un emplacement (terrain, parcelle …) ou un local (domicile, entreprise …) dans la zone géographique donnée ;
- réceptionE21, en provenance du terminal de communication de l’utilisateur, par exemple via une application mobileApp Mob, d’au moins une donnée utilisateur représentative d’une prise de vue de l’emplacement ou du local ;
- générationE3d’une adresse associée à l’emplacement ou au local, dans le référentiel d’adressage obtenu, en tenant compte de l’information de localisation et de la donnée utilisateur.
Ainsi, l’étape d’obtentionE1, mise en œuvre par différents modules, serveurs, bases de données regroupant en un moteur de génération, délivre une base de voies/rues orientées, prêtes à être adressées et de bâtiments/parcelles pouvant être adressés, pour la zone géographique concernée, notée référentiel d’adressage normalisé.
A partir de ce référentiel d’adressage normalisé, une adresse précise est générée, lors d’une étapeE3, pour un emplacement ou un local, en tenant compte d’au moins une information de localisation et d’au moins une donnée utilisateur reçue, lors des étapesE20etE21, en provenance d’un terminal de communications d’un utilisateur requérant cette adresse pour cet emplacement ou ce local.
L’aspect collaboratif de la présent technique repose donc sur la réception de données dites « terrain », relatives au moins d’une part à une géolocalisation de l’emplacement ou du local concerné par la demande d’adresse et d’autre part à une ou des prises de vues de cet emplacement ou ce local. Ces données et leur transmission, décrites plus en détails ci-après, permettent d’affiner la localisation de l’emplacement ou du local délivré dans le référentiel d’adressage, notamment grâce à un traitement particulier de la donnée utilisateur représentative d’une prise de vue de l’emplacement ou du local. Par exemple, ce traitement permet notamment de s’assurer du bon côté de la voie ou encore de la bonne distance sur cette voie, par exemple par rapport au début de cette voie.
Ces différentes étapes sont mises en œuvre de manière automatique et le référentiel d’adressage normalisé est mis à jour également automatiquement de manière incrémentale à chaque nouvelle adresse générée via le procédé selon l’invention. De cette manière, la création d’une adresse pour un local associé résulte d’une première demande pour ce local et une deuxième demande pour ce même local enrichit la base de données avec le local déjà créé, i.e. le procédé ne crée pas de deuxième adresse pour un appartement dans un même immeuble déjà adressé.
Enfin, une fois l’adresse générée, dans le référentiel d’adressage normalisé associé à la zone géographique concernée, l’utilisateur ayant fait la demande reçoit, de manière automatique, par exemple par courriel, un certificat d’adresse ou de domicile correspondant.
Cette adresse délivrée par le procédé selon la présente technique est donc une adresse officielle, certifiée, conforme à la réglementation et pouvant servir tant aux administrations, collectivités qu’aux activités privées.
On décrit maintenant en détails les différentes étapes et moyens techniques mis en œuvre pour leur implémentation, en relation avec les figures 2 à 10.
La première phase consiste donc à obtenir/générer un référentiel d’adressage normalisé mettant en œuvre les différentes sous-étapes suivantes de l’étapeE1décrite ci-dessus, consistant à produire, structurer, stocker et mettre à jour un référentiel des voies sur lequel va s’appuyer la solution d’adressage mobile délivrant un certificat d’adresse/de domicile à un utilisateur l’ayant préalablement requis.
Les sous-étapesE10etE11, mises en œuvre par un module de traitement des images et de production de données, consistent donc d’abord à mettre en œuvre un traitementE10d’images aériennes (par exemple des images satellite, avantageusement de type THR (Très Haute Résolution, ou des images capturées via un avion, un drone …). Ce traitement s’appuie notamment sur des techniques connues de détourage des voies par apprentissage automatisé, le cas échéant complétées par des contrôles manuels. Ainsi, ces techniques permettent de détecter le contour d’une voie, délivrant un polygone, une largeur moyenne de la voie en mètres ainsi que son revêtement (par exemple asphalte ou terre). A l’issue de ce traitement d’images, une étapeE11de production des voies, par exemple sous la forme d’une ou de plusieurs bases de données de voirie, est mise en œuvre, délivrant un tracé géolocalisé des voies de la zone géographique concernée. Les figures 3a et 3b illustrent deux exemples de telles données, sous la forme d’une séquence partant d’une image aérienne obtenue (parties gauches des figures 3a et 3b), délivrant, après traitement d’images consistant à identifier et détourer un axe de circulation pour la (par exemple une route en asphalte ) et des toitures pour la (par exemple un certain nombre de toitures dont certaines sont identifiées par un contour et un point central blancs), des données plus précises quant à la largeur des voies identifiées ou la surface des toits (parties droites des figures 3a et 3b). Un autre traitement (non illustré) est ensuite mis en œuvre, pour passer de la voie modélisée comme une surface à l’issu des traitements de détourage automatisé (parties droites des figures 3a et 3b), à un axe de voie, i.e. une ligne représentant l’axe de la voie, portant les informations d’abscisse curviligne pour le calcul des numéros d’adresse métrique, tel que décrit ci-après.
Pour pouvoir servir à générer une adresse, ces données de voirie doivent donc être codifiées, lors d’une étapeE12de codification des voies, par un module de codification. Ce dernier structure les données géographiques délivrées par le module de traitement des images et de production de données pour délivrer un « canevas » des voies en tenant compte de paramètres de codificationPcodpropres à chaque ville, village ou zone géographique prédéfinie. Ces paramètres de codification tiennent compte par exemple de la « morphologie urbaine » de la zone géographique donnée, comme par exemple la logique humaine de déplacement dans une ville, cette logique pouvant être modélisée. Ainsi, par exemple, les paramètres de cette logique sont définis visuellement par l’urbaniste en charge de l’adressage, qui identifie spécialement :
- le point nodal de la ville, comme par exemple un point de convergence des voies, un centre historique, un monument particulier…,
- les principaux axes de communication, y compris les voies d’eau et les voies ferrées, qui structurent la ville en son centre ;
- des marqueurs topographiques comme une ligne de crête ou un val qui peuvent structurer géographiquement la ville ;
Ces éléments numérisés sont ensuite utilisés, lors de cette étapeE12de codification, comme axes de base de numérotation des voies. Ainsi, les paramètres constitués par exemple par le point nodal, les principaux axes de communication et les limites de quartier qui séparent une ville en secteurs forment les bases du système de codification des rues.
Il est à noter que cette codificationE12est une étape spécifique à une zone géographique donnée, et est mise en œuvre par exemple ville par ville, de sorte à tenir compte des spécifiés de chaque zone géographique (la logique de déplacement, la densité d’urbanisation, les prévisions d’urbanisation …) via les paramètres de codifications spécifiques, pour générer automatiquement un plan d’adressage dans lequel, pour chaque voie/rue :
- les polygones délivrés par le module de traitement des images et de production de données sont convertis en axes de voie linéaires, comme illustré par exemple sur la , sur laquelle un axe principal correspond à une grande artère orientée sensiblement nord/sud, de part et d’autre (vers l’ouest et l’est) de laquelle partent d’autres axes plus petits, les lignes étant jointives de carrefour à carrefour. Un axe structurant, orienté sensiblement ouest/est et correspondant à une voie d’eau est également identifié ;
- un code de zone est attribué (par exemple une abréviation du nom du quartier, à la discrétion de la commune) ;
- un numéro d’ordre séquentiel est attribué, selon l’orientation principale de la voie et sa position par rapport aux axes définis par les paramètres de codification détaillés ci-dessus. Par exemple, conventionnellement, les numéros pairs sont réservés à l’axe le plus horizontal, les numéros impairs à celui le plus vertical, et plus on s’éloigne de l’axe principal, plus la numérotation de la voie est grande. Ceci est par exemple illustré en , sur laquelle les voies sont numérotées, en partant des axes identifiés illustrés sur la ;
- un sens de progression de la numérotation des portes est défini en fonction du point nodal choisi ou des axes principaux. Ainsi, par exemple, une coordonnée est attribuée au début d’une voie et une coordonnée à la fin de la voie, de même qu’une coordonnée et attribuée à chaque inflexion de la voie entre le début et la fin. Par exemple, quatre coordonnées sont générées pour une même voie, mais il se peut que ce sens de digitalisation de l’axe ne soit pas conforme à l’orientation des axes, par exemple au sens de numérotation des bâtiments. Dans ce cas, le sens de digitalisation peut être inversé. Par exemple, il est possible de réorienter automatiquement tous les axes de voies de Paris pour que la numérotation s’appuyant sur ces axes suive un ordre qui débute depuis la Seine. Conventionnellement, comme pour les rues, plus on s’éloigne de l’axe principal, plus les numéros de porte sont grands. Selon une convention particulière, la codification des impasses est rattachée à l’axe principal par un suffixe séquentiel ou métrique (ainsi, l’impasse A123-1 est la première impasse à gauche de la rue A123, ou l’impasse A123-52 est une impasse à droite à 52 mètres du début de la voie), voire une combinaison des deux selon la politique communale d’adressage.
Idéalement, des réserves de numéros de rue sont provisionnées, selon la densité des axes de voie. Ainsi, lorsque la densité moyenne des rues (du centre-ville, plus urbanisé) calculée par l’urbaniste est entrée en paramètre dans le traitement de codification, l’écartement entre chaque axe de voie est calculé et l’arrondi de son rapport avec l’écartement moyen observé permet d’affecter, sur chaque axe concerné par un rapport positif, un numéro d’ordre augmenté de l’arrondi (supérieur, par précaution), et par propagation en fonction du premier axe concerné, de recalculer cette numérotation pour chaque axe. Ainsi, par exemple, si l’écart moyen des rues du centre-ville est de 30 mètres et qu’une fois la numérotation des axes réalisées, la rue A5 est à cent (100) mètres de la rue A6 (écart constaté au centroïde de la rue), le rapport 100/30 arrondi supérieur est de 4 intervalles : il est donc possible qu’en cas de densification urbaine au moins 3 rues puissent être créées. La numérotation de la rue A6 devient alors A9 et la nouvelle numérotation est propagée aux rues suivantes, augmentée éventuellement d’autres calculs d’écarts. Ce système permet d’assurer une homogénéité des codes de voie sur le long terme en intégrant des projections d’urbanisation.
Les noms de voies existants sont récupérés à partir de base de données collectées (par exemple de la mairie) et affectés automatiquement au bon axe de voie.
Selon une variante, une base de données des tronçons de voies est également créée, dérivée des voies par segmentation à toutes les intersections. Des informations de distance cumulée pour chaque début et fin gauche et droit de chaque tronçon sont calculées, pour chaque tronçon. Ces informations permettent notamment de géocoder les points adresse par interpolation linéaire tronçon par tronçon et sont structurées pour servir d’intrants dans des systèmes GPS de navigation.
Enfin, une étapeE13de traitement est mise en œuvre à partir :
- des données des voies codifiées (par exemple via une base de données BDD1),
- des adresses déjà implémentées (par exemple lors de mise en œuvre précédentes du procédé de génération automatique selon la présente technique et disponibles via une base de données BDD2 par exemple) et
- des limites administratives et postales (codes postaux par exemple, disponibles via une base de données BDD3 par exemple),
de manière à délivrer un référentiel d’adressage normalisé optimal en termes de précision/complétude à ce stade de la mise en œuvre de la technique proposée, pour la zone géographique concernée. Par exemple, cette étapeE13est mise en œuvre via une application internet de cartographieApp(de type SIG web) qui permet aux collectivités de mettre à jour leur système d’adressage, lors d’une étapeE131. Le répertoire numérique des adresses et des voies est géré par cette application de cartographieAppdont les principaux aspects novateurs sont :
  • sa capacité à intégrer en continu et en temps réel les adresses et les sous-adresses (locaux) directement issues des collectes de terrain, l’ensemble des applications étant connectées à la même base de données ;
  • sa capacité à gérer adresses et sous-adresses : lorsqu’il n’existe pas d’adresse dans la base de données, une adresse et un local sont automatiquement créés au primo déclarant, a contrario, si l’adresse existe déjà, seul un local est incrémenté sur l’adresse existante (le local conserve alors l’adresse en base). Cette possibilité est offerte par la capacité du serveur de traitement de l’adresse de calculer par requête spatiale si l’adresse existe ou non en base. Ce mécanisme est renforcé par l’ajout de la photographie de façade prise sur le terrain par le déclarant : le serveur compare la photographie existante (par appariement de grappes de pixel homogènes) avant de valider l’intégration. Si la photographie ne présente pas de similitude apparente, l’adresse est intégrée en tant qu’élément non certifié et une vérification manuelle est exigée par le gestionnaire (l’administrateur de données de la plateforme web) et seul un certificat de domicile provisoire est délivré. Le déclarant est notifié de la certification de son adresse et reçoit son certificat par l’administrateur de la plateforme une fois les vérifications manuelles faites.
  • sa capacité à renommer en masse des voies. Le moteur de génération de l’adresse permet de codifier les voies mais la collectivité souhaite parfois en dénommer certaines (avec des noms propres ou communs en lieu et place des codes). La plateforme web permet de renommer une rue de façon unitaire et de régénérer et de renvoyer les certificats de domicile aux foyers et entreprises impactés, mais également de renommer en masse des quartiers. La solution dispose pour cela de dictionnaires de données (plantes, lieux, pays, monuments célèbres…) pouvant être utilisés par la collectivité pour renommer en une seule fois toutes les rues codées d’une zone choisie par elle sur l’application web cartographique.
Un exemple de structuration d’une base de données regroupant toutes les données utiles est illustré en , sur laquelle on peut voir que chaque adresse est liée simplement à l’entité administrative et postale dont elle dépend (par exemple une ville), aux voies (rues, impasses) et aux locaux (sous-adresse telle que numéro d’étage et d’appartement par exemple pour un immeuble), ces derniers étant eux même potentiellement liés à des bâtiments et/ou des parcelles. Les données apparaissant en italique sur cette figure correspondent à des données optionnelles. Il est donc visible, dans cet exemple, que la présente technique ne nécessite que des données de voiries pour générer un référentiel d’adressage normalisé.
Comme déjà décrit et illustré sur les figures 1 et 2, une fois le référentiel d’adressage normalisé généré/obtenu à l’issue de l’étapeE1, des étapesE20etE21sont mises en œuvre afin d’apporter la contribution collaborative des utilisateurs pour la génération, lors d’une étapeE3, d’une adresse pour un emplacement ou un local dans la zone géographique concernée.
Cette dernière étape, détaillée ci-après, consiste notamment à générer une adresse postale ainsi qu’un certificat d’adresse/de domicile pour tout demandeur/usager (citoyen, personne morale…), à partir d’une application mobile qui communique avec les moyens décrits ci-dessus, tels que le moteur de génération automatisée de plan d’adressage. Cette étape permet également de mettre à jour la base de données d’adresses et le plan d’adressage de la zone géographique concernée, notamment en qualifiant les adresses déjà créées avec des informations concernant les locaux qui la composent (appartements pour un immeuble par exemple).
Pour une meilleure compréhension, on décrit, en relation avec les figures 6 et 7, les différentes étapes mises en œuvre côté utilisateur, par l’application mobile en charge de la gestion de la demande de certificat d’adresse, ainsi que les interactions avec les différents modules/serveurs/applications distants constituant le moteur de de génération automatisée de plan d’adressage décrit ci-dessus.
Ainsi, comme illustré en , l’usager télécharge l’application dédiée sur son terminal de communication, par exemple son smartphone, et s’y connecte, lors d’une étapeE60, lorsqu’il souhaite obtenir un certificat d’adresse, par exemple pour son domicile. Lors de cette connexion, l’usager doit s’identifier, lors d’une étape E61 au cours de laquelle il doit par exemple saisir des informations telles que ses nom et prénom, son adresse de courrier électronique, la composition du foyer correspondant au local pour lequel il requiert une adresse … Lors d’une étape E62, il répond à une sollicitation de l’application mobile dédiée lui demandant de fournir au moins une prise de vue du local, et plus précisément de la façade côté voie publique du bâtiment dans lequel se situe le local (cela a une importance dans la précision de l’adresse générée ultérieurement) (ou de l’emplacement, là encore côté voie publique) concerné, contribuant notamment à la précision de l’adresse générée ultérieurement. Lorsque toutes les données/informations requises ont été transmises, via l’application dédiée, au serveur récepteur, l’usager reçoit un accusé réception de sa demande, lors d’une étape E63. Enfin, lorsque l’adresse est générée, selon la présente technique, l’usager reçoit lors d’une étape E64, via un courriel, le certificat d’adresse/de domicile demandé.
La illustre plus en détails les différents échanges de données et d’informations mis en œuvre par le procédé de génération d’une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé, selon un exemple dans lequel un usager demande un certificat de domicile pour sa maison, dans une ville.
Lorsque l’usager est connecté et identifié auprès de l’application mobile dédiée (comme décrit ci-dessus en relation avec la ), il doit choisir la langue dans laquelle il souhaite saisir le formulaire de demande de certificat de domicile. L’initialisation de la langue active alors automatiquement la géolocalisation du terminal mobile et la transmission lors d’une étapeE71, de ce terminal mobile à un serveur distant (dit serveur d’administration SA), de la position X,Y (selon le système géodésique de référence WGS 84) du terminal mobile.
Cette géolocalisation permet de déterminer, au sein du serveur d’administrationSA(et notamment grâce à une application administrative de gestion des formulaires) le bon formulaire à renvoyer à l’usager, selon la zone géographique où se situe le terminal mobile, lors d’une étapeE72. De cette manière, une seule application est nécessaire pour gérer l’ensemble des zones géographiques, par exemple des villes, clientes dans le monde entier, dans la mesure où le choix du formulaire est effectué en fonction de la géolocalisation du terminal mobile requérant le certificat d’adresse. Cette caractéristique permet donc une centralisation très efficace des données et de la gestion de l’adressage, tout en permettant une adaptation très spécifique à chaque zone géographique pour permettre notamment la prise en compte de spécificités culturelles, économiques … Le paramétrage des formulaires (Param) et le dessin (Dess) des zones de travail (par exemple les villes) sont par exemple fournis par un autre serveurSProd, ou centre d’administration, également en charge de la production des voies codifiées et de la transmission des données de voies (voies) codifiées au serveur cartographiqueSC, comme décrit ci-après.
La première géolocalisation effectuée à l’initialisation de l’application, par le choix de la langue, permet donc de savoir où se trouve l’usager (dans quelle ville notamment) pour lui renvoyer le bon formulaire à remplir. La précision cette première localisation n’est pas essentielle, car un formulaire est associé à une zone géographique relativement étendue (une ville par exemple).
L’utilisateur peut ensuite saisir les informations demandées par le formulaire, selon le mode opératoire de la , comme par exemple des données relatives à la composition du foyer, du logement, de l’état des raccordements aux réseaux d’énergie… Le paramétrage des informations requises ou souhaitées dans chaque formulaire est mis en œuvre par le serveur d’administrationSA, par exemple dans une interface d’administration qui gère les pays, les zones géographiques (villes ou quartiers), les types de champs du formulaire, l’obligation de remplissage, et les langues.
Cependant, certaines données sont requises pour le traitement de la demande de certificat, dont les données suivantes :
- les informations relatives à l’identité du demandeur (par exemple le nom à inscrire sur le certificat d’adresse),
- une adresse de courrier électronique valide pour l’envoi du certificat une fois généré,
- une prise de vue de la façade du bâtiment depuis la voie publique.
Ainsi, comme déjà indiqué précédemment, l’aspect collaboratif de la présente technique repose principalement sur des données représentatives d’une prise de vue (photographie) de la façade principale de l’habitation (ou de l’entrée de la parcelle) pour la génération précise de la localisation, et notamment le côté sur la voie. Ainsi, l’usager se voit demander, via l’application mobile dédiée, lorsqu’il remplit son formulaire, de transmettre au moins une prise de vue (façade ou porte d’entrée en voirie), lors d’une étapeE73. Par exemple, les photos transmises au format Jpeg sont stockées et indexées sur le serveur d’administrationSA. Les autres informations relatives au local, comme par exemple le nom des photos, sont ensuite transmises, par le serveur d’administrationSAà un serveur de traitementsSTsous forme de fichier Json (format de données textuelles). Ceci est décrit plus en détails ci-dessous.
Par ailleurs, les informations suivantes sont également transmises par le terminal mobile de l’usager au serveur d’administrationSAdistant, en tant que paramètres cachés, c’est-à-dire sans nécessité d’action spécifique de l’usager :
- les coordonnées X et Y, par exemple dans le système LL-WGS84, au moment de la prise de la photo, déclenchant la géolocalisation du terminal mobile lors de l’étapeE73; Cette deuxième géolocalisation va ensuite servir à générer le point adresse. La précision de cette localisation est donc essentielle, c’est pourquoi la récupération de la position XY du mobile nécessite d’une part que l’utilisateur soit en extérieur (c’est pour cela entre autre qu’une prise de vue de la façade en voirie est exigée) et d’autre part la fin du remplissage du formulaire (car le temps passé par l’utilisateur à la saisie des données dans le formulaire permet d’augmenter la capacité du récepteur GNSS de son terminal mobile à se synchroniser avec le maximum de satellites, ou constellations satellite dans le cas de mobiles captant plusieurs constellations) ;
- l’angle de prise de vue de la photo, en degré, également lors de l’étapeE73.
En fin de saisie du formulaire, le fichier Json contenant l’ensemble des informations nécessaires à la prise en compte de la demande de certificat d’adresse, ainsi que les autres informations obligatoires (identité, adresse de courriel électronique) et facultatives, est donc automatiquement envoyé au serveur d’administrationSAqui enregistre la demande et la relaie immédiatement au serveur de traitementsST.
On décrit maintenant les échanges de données mis en œuvre entre les différents serveurs ou les différentes applications du moteur de génération automatique d’adresse, pour chaque demande de certificat de domicile faite par un usager via son application mobile dédiée.
Comme déjà indiqué, le serveur d’administrationSAtransfère au serveur de traitementsST, par exemple via un fichier Json, les informations relatives à la demande de certificat, lors d’une étapeE74. Pour rappel, chaque demande de certificat génère la création d’une adresse pour un local donné, lorsqu’il s’agit de la première demande pour ce local, ou une sous-adresse lorsqu’il s’agit d’une deuxième demande pour ce même local (une même adresse peut abriter plusieurs locaux donc faire l’objet d’une demande de la part de chaque occupant, comme cela peut être le cas pour plusieurs appartements d’un même immeuble).
Pour chaque demande de certificat reçue, le serveur de traitementSTeffectue alors une étapeE75de transmission, d’une requête, dite requête spatiale, pour obtenir les éléments présents en base de données sur le serveur cartographiqueSCpour obtenir le référentiel d’adressage normalisé, c’est-à-dire l’ensemble des données représentatives des voies géolocalisées et codifiées, des adresses existantes, des limites administratives et postales le cas échéant, dans un rayon limité, par exemple de cent mètres, autour du point XY associé à la demande de certificat. Cette requête spatiale permet notamment de ne pas alourdir les temps de traitement, en limitant la zone géographique à une portion proche de la géolocalisation du terminal mobile de l’usager (la sélection spatiale telle que décrite ici a permis de diviser par cent (100) en moyenne le temps de traitement de chaque demande).
Une fois ces données obtenues, le serveur de traitementSTmet en œuvre une étape de traitement des listes du formulaire de demande de certificat, de manière à les adapter au modèle conceptuel de données des adresses et sous-adresses (locaux) de la base de données. Ce traitement consiste à décoder les informations du fichier Json pour les intégrer dans une base de données dont la structure est conforme au modèle de données de la base cartographiqueBDD2(Adresses et Sous-adresses). Par ailleurs, un traitement fondamental de l’angle de la prise de vue est également intégré. En effet, il existe une différence dans les calculs d’angle entre la boussole d’un terminal mobile et celui d’une voie dans un espace plan. La , décrite également ci-après, illustre les graduations de l’angle d’une voie, en degrés, avec l’axe des abscisses définissant l’orientation 0-180° et une progression selon le sens inverse des aiguilles d’une montre, contrairement à la boussole d’un appareil mobile qui démarre au Nord (le zéro de la boussole correspond au 90° du cercle trigonométrique) avec une progression du calcul des angles dans le sens des aiguilles d’une montre. Ainsi, le même angle a une valeur différente selon qu’il est issu du calcul de l’orientation des voies ou de celui de la boussole d’un terminal mobile. Une voie orientée Nord-Sud aura pour valeur d’angle 270° alors que la boussole d’un smartphone indiquera 180° (en allant vers le Sud). Cette différence de calcul selon les outils utilisés est prise en compte via la mise en œuvre d’une matrice de conversion des angles permettant de comparer des valeurs égales. Ainsi, en entrée du système de calcul d’adresse, une matrice de conversion des angles issus d’une boussole de terminal mobile vers les angles correspondants en degrés planimétriques est mise en œuvre.
Ensuite, la génération automatique d’une adresse à proprement parler est mise en œuvre, par le calcul du numéro de voirie relatif à la demande de certificat, mettant en œuvre les sous-étapes suivantes :
- une association du point XY avec la voie la plus proche dans le référentiel d’adressage normalisé obtenu ;
- l’affectation d’un numéro de voirie provisoire au format métrique, comme illustré sur la , sur laquelle on peut voir qu’un premier local se situant à 23 mètres du carrefour considéré comme le point 0 se voit attribuer le numéro 23 et un deuxième local se situant à 32 mètres de ce même carrefour se voit attribuer le numéro 32, la parité de la numérotation dépendant uniquement à ce stade de la position du point XY par rapport à l’orientation de la voie : si le point est à droite de la voie, le numéro sera pair, impair à gauche. A ce stade, il n’est pas encore possible de certifier l’exactitude des coordonnées planimétriques du point GPS considéré car cette exactitude dépend de la photographie de la façade prise sur la voie publique. Il faut dès lors d’autres informations pour certifier la parité, informations calculées aux étapes suivantes ;
- le traitement de la voie sélectionnée consistant à calculer, pour chaque segment de voie, un angle (en degré) dans le plan, noté angle de la voie, sachant que les voies sont divisées en segments homogènes en termes d’orientation ;
- la comparaison de l’angle de la voie et de celui de prise de vue de la photo. Cette étape permet ainsi de déterminer avec certitude de quel côté de la voie se situe l’adresse et donc de lui affecter le bon numéro (pair ou impair). En effet, l’angle de la prise de vue (récupéré lors de l’étapeE73précédemment décrite) est théoriquement perpendiculaire à l’axe de la voie puisque la façade photographiée est censée être parallèle à la voie. Ainsi, comme illustré sur la , si l’angle de la voie est de trente degrés (30°) et que l’angle de la photo de la façade prise depuis la voie est compris entre trente degrés (30°) et deux cent dix degrés (210°), la porte d’entrée de la façade est obligatoirement située du côté impair. Néanmoins, selon une variante de réalisation, afin de réduire l’incertitude du positionnement du terminal mobile et de fonctionnement du compas interne de l’appareil, l’application mobile oblige l’usager à prendre deux photos, en le guidant de sorte à obtenir une photo de la façade du bâtiment et une photo de la porte d’entrée sur la voie publique ; l’angle obtenu doit être compris dans une fourchette plus réduite de +/- vingt degrés (20°), soit une fourchette totale de cent quarante degrés (140°= 180°-(2*20°)), de façon à éviter les photos qui seraient prises de biais mais surtout pour corriger les problèmes inhérents aux boussoles des appareils mobiles, parfois déréglées ou soumises à des perturbations en fonction de l’environnement local, qui auraient tendance à renvoyer des valeurs d’angles proches de l’angularité de l’axe de la voie sans être pour autant dans le bon secteur (pair ou impair) du bâtiment. Ensuite, la moyenne des angles relevés est calculée.
- la certification de la parité du côté de voie du bâtiment photographié, en fonction du sens de numérisation de la voie, grâce à la combinaison de la position du mobile et de l’angle (ou de la moyenne d’angles selon la variante décrite ci-dessus) de prise de vue de la photo ;
- la mise à jour du numéro de voirie de la demande en lui affectant la bonne parité, avec exactitude, grâce à la parité certifiée associée au calcul de position métrique effectué en début de traitement. Il est à noter que, sans les traitements précédents, la position XY seule renvoyée par le mobile de l’usager ne saurait déterminer le côté de la voie auquel appartient l’entrée du bâtiment objet de la demande d’adressage. Or, l’incertitude du côté du positionnement planimétrique le long de l’axe est moins importante que l’incertitude de parité, tant d’un point vue opérationnel pour la gestion des secours ou des livraisons que pour la structuration de la base adresses. En d’autres termes, que le point d’adresse soit positionné au numéro 153 ou au 157 importe moins (parce que l’adresse est métrique, et qu’il est peu probable que plusieurs constructions se logent sur quatre mètres de front) que de certifier le bon côté de la voie.
- la projection du point d’adresseProj 1 er XYsur un axe fictif parallèle à l’axe de la voie, notamment illustrée sur la . Le décalage de cet axe fictif a été fixé par convention à quatre mètres pour une meilleure lisibilité des adresses (cette distance est une moyenne observée de l’entre-axe d’une voie de largeur moyenne), ce qui donne deux axes fictifs représentés par des lignes en pointillés, séparés de huit mètres, de part et d’autre de l’axe de voie. Néanmoins le traitement permet de déterminer des valeurs de décalage différentes en fonction du type de voie s’il est existant en base de données (par exemple, différencier une rue à laquelle on affecte un décalage de quatre mètres, et un boulevard ou une rue à quatre voies, où cette valeur est plus importante – sept mètres par convention en l’occurrence).
- une étape de vérification qu’il n’existe pas déjà un point adresse à l’endroit de la projection. En effet, comme déjà indiqué, dans le cas d’un immeuble, si plusieurs occupants souhaitent requérir leur certificat d’adressage, le premier à solliciter un certificat va générer un point adresse et sa sous-adresse associée. Les demandes suivantes seront ensuite rattachées au premier point adresse créé en base dès lors qu’elles partagent des coordonnées XY approchantes (requête spatiale dans un rayon de cinq mètres) et la bonne parité. Ainsi, contrairement aux solutions existantes, la présente technique permet une localisation dans la troisième dimension : numéro d’immeuble, d’étage, numéro d’appartement, etc.
Toutes ces étapes permettent ainsi de générer une adresse correspondant au local ou à l’emplacement pour lequel un usager a effectué une demande de certificat d’adresse, de mettre à jour le référentiel d’adressage normalisé et les bases de données correspondantes avec la nouvelle adresse créée, ainsi que de générer un certificat d’adresse/de domicile à transmettre à l’usager. Pour ce faire, le procédé de la présente technique tient compte de paramètres tels que la langue, le système de coordonnées local dans un système métrique (requis pour effectuer les calculs de distance cohérents), le nom de la ville pour délivrer un certificat dans le format requis par la collectivité, par exemple au format PDF.
Si l’on revient à la , une fois l’adresse créée sur le serveur de traitement, le demandeur est averti par mail, lors d’une étapeE76, de l’aboutissement ou non de sa demande. En cas de succès, l’utilisateur est invité à récupérer, lors d’une étape E77, son certificat de domicile stocké au format PDF sur le serveur de traitement ST.
Il est à noter enfin que le procédé selon la présente technique permet de détecter les incohérences éventuelles, telles qu’une localisation approximative, l’absence de données concernant la présence d’une voie proche de la localisation du terminal mobile de l’usager (le point GPS correspondant à la position du terminal mobile est trop éloigné, par exemple 50m, d’un axe de voie), un problème de boussole, l’angle de la prise de vue de la façade non compatible avec celui de la rue correspondante (par exemple si la photographie est prise parallèle à la voie et pas perpendiculairement),…, ne permettant pas de générer l’adresse et les reporte à l’usager, en réponse à sa demande de certificat.
Enfin, la technique proposée permet la mise en œuvre d’un système global de génération automatisée d’adresses normalisées et d’utilisation de ces adresses normalisées générées via une application de réalité augmentée, partant du principe que tous les pays ne disposent pas des capacités financières suffisantes pour produire et poser les plaques et numéros de rue, dans le cadre d’un adressage physique des villes, villages. Ainsi, l’intégration de la technique précédemment décrite dans un système de réalité augmentée permet à ces pays de se passer temporairement d’un couteux adressage physique et offre aux citoyens, aux entreprises et aux administrations, la possibilité de s’approprier rapidement l’adressage digital mis en œuvre.
Pour ce faire, et comme illustré en , la présente technique repose sur au moins les deux aspects nouveaux et inventifs suivants, déjà décrits ci-dessus en relation avec le procédé de génération automatique d’adresses normalisées et le procédé d’obtention d’un certificat d’adresse :
- une seule application de réalité augmentéeApp Mob RApermet d’utiliser les adresses normalisées générées automatiquement sur l’ensemble du globe, comme pour l’application de certification elle-même. Ainsi, c’est l’endroit où se trouve l’utilisateur (et notamment les coordonnées de géolocalisation X, Y transmises au serveur d’administrationSAdécrit ci-dessus lors d’une étapeE3-RA) qui détermine les données nécessaires à télécharger pour le bon fonctionnement de l’application de réalité augmentée dans la zone géographique considérée ;
- la base de données des adresses générées automatiquement selon la présente technique est partagée avec toutes les applications (web et mobiles), et dès qu’une adresse générée est intégrée dans le système global, elle est disponible dans l’application en réalité augmentée via le serveur de traitementSTvia les étapesE1-RAàE4-RA. Les informations de voies et d’adresses stockées en base de données du Serveur Cartographique (SC) sont régulièrement (par défaut chaque nuit et pour chaque zone - cette zone est identique à celle utilisée par l’application de certification de domicile), extraites (E1-RA) et traitées pour être transformées (E2-RA) dans le modèle de données cible attendu par l’application de réalité augmentée. La position de l’utilisateur (X et Y GNSS en coordonnées WGS84) est envoyée (E3-RA) au serveur d’administration (SA) à l’initialisation de l’application. Ce dernier renvoie alors (E4-RA) les fichiers (au format Json) contenant les informations de noms de voie et de numéros correspondant à la zone d’intérêt de l’utilisateur. Ainsi, une seule application mobile est à administrer à l’échelle mondiale.

Claims (10)

  1. Procédé de génération automatique d’au moins une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes mises en œuvre dans au moins un serveur :
    - obtention (E1) dudit référentiel d’adressage normalisé basé sur des données de voirie associées à ladite zone géographique donnée ;
    - obtention (E20, E71) d’au moins une information de localisation d’un terminal de communication d’un utilisateur requérant ladite adresse pour un local et/ou emplacement dans ladite zone géographique donnée ;
    - réception (E21, E73), en provenance dudit terminal de communication, d’au moins une donnée utilisateur représentative d’une prise de vue dudit local et/ou emplacement ;
    - génération (E3) de ladite adresse associée audit local et/ou emplacement, dans ledit référentiel d’adressage obtenu, en tenant compte de ladite au moins une information de localisation et de ladite au moins une donnée utilisateur.
  2. Procédé de génération selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite étape (E1) d’obtention d’un référentiel d’adressage normalisé comprend les étapes suivantes :
    - obtention (E10) et traitement (E11) d’une pluralité d’images aériennes et/spatiales délivrant une pluralité de données de voirie géolocalisées ;
    - codification (E12), en tenant compte d’au moins un paramètre de codification associé à ladite zone géographique, desdites données de voirie géolocalisées délivrées, délivrant une pluralité de données de voirie géolocalisées codifiées ;
    - traitement (E13) desdites données de voirie géolocalisées codifiées, délivrant ledit référentiel d’adressage normalisé.
  3. Procédé de génération selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite étape de traitement (E13) comprend une sous-étape de gestion de données d’adresses existantes pour ladite zone géographique et/ou desdites données de voirie géolocalisées codifiées et/ou de données représentatives de limites administratives associées à ladite zone géographique, lesdites données étant réparties dans une ou plusieurs bases de données, et une sous-étape de mise à jour (E131) délivrant un référentiel d’adressage normalisé mis à jour.
  4. Procédé de génération selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite étape de codification (E12) comprend les sous-étapes suivantes :
    - conversion de ladite pluralité de données de voirie géolocalisées délivrées par l’étape de traitement (E11) en axes de voie linéaires ;
    - attribution, selon un premier paramètre de codification, d’un numéro d’ordre séquentiel pour chaque axe de voie linéaire ;
    - détermination, selon un deuxième paramètre de codification, d’un sens de numérotation des adresses,
    délivrant ladite pluralité de données de voirie géolocalisées codifiées.
  5. Procédé de génération selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite étape de génération (E3) de ladite adresse associée audit local et/ou emplacement comprend les sous-étapes suivantes :
    - traitement (E74) de ladite au moins une information de localisation et de ladite au moins une donnée utilisateur ;
    - obtention (E75) d’au moins une partie dudit référentiel d’adressage normalisé correspondant à une portion prédéterminée de ladite zone géographique donnée autour de ladite information de localisation ;
    - détermination d’un numéro sur une voie dans ladite portion prédéterminée de ladite zone géographique correspondant à l’adresse associée audit local et/ou emplacement dans ledit référentiel d’adressage normalisé en tenant compte d’au moins une information d’angle de prise de vue associée à ladite au moins une donnée utilisateur.
  6. Procédé d’obtention d’un certificat d’adresse pour un local et/ou un emplacement dans une zone géographique donnée, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes mises en œuvre dans un terminal de communication d’utilisateur :
    - identification (E61) dudit utilisateur ;
    - réception (E72)d’un formulaire de demande d’un certificat d’adresse pour ledit local et/ou emplacement ;
    - prise d’au moins une vue d’une partie prédéterminée dudit local et/ou emplacement ;
    - réception d’un certificat d’adresse pour ledit local et/ou emplacement, ladite adresse étant générée selon le procédé de génération automatique d’au moins une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée selon l’une quelconque des revendications 1 à 5.
  7. Système de génération automatique d’au moins une adresse dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée comprenant des moyens de mise en œuvre du procédé selon les revendications 1 à 5.
  8. Dispositif d’obtention d’un certificat d’adresse pour un local et/ou un emplacement dans une zone géographique donnée comprenant des moyens de mise en œuvre du procédé selon la revendication 6.
  9. Système d’accès à au moins une adresse normalisée générée automatiquement dans un référentiel d’adressage normalisé d’une zone géographique donnée comprenant :
    - au moins un système de génération automatique selon la revendication 7,
    - au moins un dispositif d’obtention d’un certificat d’adresse pour un local et/ou un emplacement dans une zone géographique donnée selon la revendication 8,
    - un terminal mobile utilisateur apte à accéder virtuellement à ladite adresse normalisée via au moins une application de réalité augmentée installée sur ledit terminal mobile utilisateur.
  10. Produit programme d’ordinateur comprenant des instructions qui, lorsque ces instructions sont exécutées par un processeur, conduisent celui-ci à mettre en œuvre les étapes du procédé de génération automatique d’une adresse selon les revendications 1 à 5 ou du procédé d’obtention d’un certificat d’adresse selon la revendication 6.
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Citations (3)

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