FR3121717A1 - Dispositif de liaison entre deux pieces presentant une tenue a la traction amelioree - Google Patents

Abstract

Dispositif de liaison entre deux pièces destinées à être sollicitées selon une première direction (Z) comportant une partie mâle (M) et une partie femelle (F) configurées pour que la partie mâle pénètre dans la partie femelle le long d’une deuxième direction (Y) normale à la première direction (Z) et des moyens de clipsage configurés pour verrouiller en position la partie mâle dans la partie femelle dans la deuxième direction (Y). La partie mâle (M) comporte à une première extrémité une portion d’extrémité (P1) dont la surface extérieure est en partie en forme de cylindre de révolution autour de la deuxième direction (Y) et la partie femelle (F) comporte un siège (46) de forme cylindrique de révolution configuré pour loger, sensiblement sans jeu, la portion d’extrémité (P1) de la partie mâle (M). Figure pour l’abrégé : 2

Description

DISPOSITIF DE LIAISON ENTRE DEUX PIECES PRESENTANT UNE TENUE A LA TRACTION AMELIOREE

DOMAINE TECHNIQUE ET ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE

La présente invention se rapporte à un dispositif de liaison entre deux pièces présentant une tenue à la traction améliorée et à un distributeur hydraulique comportant au moins un tel dispositif.

Il existe différents dispositifs et techniques pour lier deux éléments. Le frettage offre une très bonne tenue mécanique. Il s’applique principalement aux pièces en acier et requiert l’application d’une certaine température qui peut endommager une partie des éléments assemblés. En outre la mise en œuvre du frettage requiert des équipements spéciaux.

Le rivetage à chaud est adapté aux pièces en matériau plastique, cependant la refonte d’une pièce en matériau plastique peut poser des problèmes de résistance des matériaux et l’effort nécessaire pour la mise en forme peut endommager les pièces périphériques. La mise en œuvre du rivetage requiert également des équipements spéciaux.

La solidarisation par clipsage ou encliquetage assure un assemblage basé sur la déformation élastique des pièces lors du montage. En général l’une des pièces à assembler comporte deux branches et l’autre pièce comporte un alésage traversant. Les deux branche traversent l’alésage en se déformant élastiquement et reprennent une position sensiblement non déformée lorsque leurs extrémités débouchent de l’alésage. L’assemblage par clipsage ne nécessite pas d’équipement spécifique, mais il offre généralement une tenue à traction qui n’est pas suffisante pour certaines applications, par exemple dans les distributeurs pour circuit de refroidissement dans le domaine automobile.

C’est par conséquent un but de la présente invention d’offrir un dispositif de liaison entre deux pièces ne présentant pas les inconvénients ci-dessus et offrant une tenue au moins à la traction augmentée.

Le but énoncé ci-dessus est atteint par un dispositif de liaison entre deux pièces mettant en œuvre au moins un appui cylindrique entre les deux pièces qui assure au moins la tenue en traction de la liaison entre les deux pièces et des moyens de clipsage qui verrouillent en position les deux pièces l’une à l’autre.

L’appui cylindrique assure une meilleure transmission d’effort et une durée de vie allongée de l’assemblage.

En d’autres termes, contrairement au dispositif d’assemblage par clipsage de l’état de la technique dans lesquels les moyens de clipsage, i.e. des éléments déformables élastiquement, assurent à la fois l’immobilisation relative des deux pièces, et l’assemblage dans la direction dans laquelle l’assemblage est sollicité, l’invention sépare les deux fonctions, les moyens de clipsage n’étant alors pas sollicités dans la direction de sollicitation. Par conséquent la tenue à la traction est assurée par la coopération de deux pièces rigides. Il en résulte une tenue mécanique dans la direction de sollicitation sensiblement augmentée.

Par exemple, l’une des pièces comporte un élément au moins en partie cylindrique et l’autre pièce comporte un siège cylindrique, l’axe de l’élément cylindrique étant normal à la direction de sollicitation et des moyens de clipsage verrouillent l’élément cylindrique dans son siège dans la direction de l’axe de l’élément cylindrique.

L’élément cylindrique peut être porté par une tige. De manière avantageuse, les extrémités libres des bras comportent une face plane normale à la direction de sollicitation destinée à venir en contact avec un épaulement raccordant l’élément cylindrique et la tige. Ce contact améliore l’alignement des deux pièces et la tenue en compression de la liaison.

Dans un exemple de réalisation, le dispositif comporte deux éléments cylindriques d’axe parallèle et disposés et agencés l’un à côté de l’autre assurant un certain hyperstatisme de la liaison.

De préférence les différentes parties du dispositif de liaison sont dans un même matériau permettant d’obtenir un assemblage constant quel que soit la température. Le matériau est avantageusement peu déformable en flexion. Par exemple le matériau est un matériau plastique.

Un objet de la présente demande est alors un dispositif de liaison entre deux pièces destinées à être sollicitées selon une première direction comportant :
-une partie mâle et une partie femelle configurées pour que la partie mâle pénètre dans la partie femelle le long d’une deuxième direction normale à la première direction et configurées pour que la partie mâle soit retenue dans la partie femelle dans la première direction par un appui cylindrique,
-des moyens de clipsage configurés pour verrouiller en position la partie mâle dans la partie femelle dans la deuxième direction.

Dans un exemple avantageux, la partie mâle comporte, à une première extrémité, une portion d’extrémité dont la surface extérieure est en partie en forme de cylindre de révolution autour de la deuxième direction. La partie femelle comporte un siège de forme cylindrique de révolution configuré pour loger, sensiblement sans jeu, la portion d’extrémité de la partie mâle, et les moyens de clipsage comportent une première partie portée par la partie mâle et une deuxième partie portée par la partie femelle.

De préférence, le siège est délimité par deux bras en regard et la deuxième partie des moyens de clipsage est portée par une extrémité libre des bras.

Le siège et les moyens de clipsage peuvent être agencés de sorte que, lorsque la portion d’extrémité coulisse dans le siège le long de la deuxième direction, les bras s’écartent le long d’une troisième direction normale à la première direction et à la deuxième direction jusqu’à ce que la première partie des moyens de clipsage coopère avec la deuxième partie des moyens de clipsage.

Dans un exemple avantageux, la partie mâle comporte une portion intermédiaire entre la première partie des moyens de clipsage et la portion d‘extrémité, qui comporte deux surfaces latérales convexes centrées sur un axe parallèle à l’axe de la portion d’extrémité. Les bras comportent entre le siège et leur extrémité libre une surface concave centrée sur un axe parallèle à l’axe du siège et définissant ensemble un logement pour la portion intermédiaire.

Avantageusement les moyens de clipsage comportent des surfaces en contact dans la deuxième direction et la partie mâle et la partie femelle comportent des surfaces en contact dans la première direction, les surfaces de moyens de clipsage et les surfaces des parties mâle et femelle étant distinctes.

Selon une caractéristique additionnelle, les moyens de clipsage comportent des bossages coopérant avec des logements en creux.

Les extrémités libres des bras portant la deuxième partie des moyens de clipsage peuvent avantageusement comporter des faces inclinées de sorte à faciliter le clipsage.

De préférence, les extrémités libres des bras comportent chacune une face plane contenue dans un plan normal à la première direction, et la partie mâle comporte au moins une face plane configurée pour coopérer avec les faces planes des deuxièmes extrémités des bras.

Avantageusement, au moins la portion d’extrémité de la partie mâle a une section transversale circulaire.

Par exemple, la partie mâle et la partie femelle sont fabriquées dans le même matériau, avantageusement en matière plastique, par exemple choisie parmi le sulfure de polyphénylène (PPS), la famille des polyéthersulfones (PESU), le polyétheréthercétone (PEEK) et le polyphthalamide (PPA).

Un autre objet de la présente demande est un procédé d’assemblage d’une première pièce et d’une deuxième pièce au moyen du dispositif de liaison selon la présente invention, la première pièce comportant la partie mâle et la deuxième pièce comportant la partie femelle :
-alignement de la partie mâle et de la partie femelle dans la deuxième direction,
-insertion de la partie mâle dans la partie femelle par déplacement relative le long de la deuxième direction jusqu’à enclenchement des moyens de clipsage.

Un autre objet de la présente demande est un distributeur hydraulique comportant un actionneur électromagnétique, un premier piston coopérant avec un siège de piston, et au moins un dispositif de liaison selon l’invention entre le premier piston et une tige solidaire d’un noyau de l’actionneur au moins dans la première direction.

Le distributeur peut être un distributeur 3/2 et comportant un deuxième piston solidaire du premier piston dans la première direction, le deuxième piston coopérant avec un siège de piston, le premier piston et le deuxième piston étant alignés dans la première direction.

Un autre objet de la présente demande est un circuit hydraulique comportant au moins un distributeur hydraulique selon l’invention, une source de fluide connectée au distributeur hydraulique.

Un autre objet de la présente demande est un circuit de refroidissement pout véhicule automobile au moins un distributeur hydraulique selon l’invention, une source de fluide de refroidissement connectée au distributeur hydraulique.

La présente invention sera mieux comprise sur la base de la description qui va suivre et des dessins en annexe sur lesquels:

est une vue en coupe longitudinale d’un exemple de distributeur hydraulique 3/2 mettant en œuvre un dispositif de liaison selon un exemple de réalisation,

est une vue en coupe longitudinale du distributeur de la sans les carters hydrauliques, ni le deuxième piston.

est une vue agrandie d’une face du dispositif de liaison mis en œuvre dans le distributeur de les figures 1A et 1B.

est une vue en perspective d’une face opposée du dispositif de liaison de la .

est une vue en perspective de la partie femelle du dispositif de liaison de la représentée seule.

est une vue de côté de de la partie femelle du dispositif de liaison de la .

est une vue de dessus de la partie femelle de la .

est une vue en perspective d’une tige de connexion mise en œuvre dans le distributeur de la comportant la partie mâle du dispositif de liaison de la .

est une vue de côté de la partie mâle de la .

est une vue de face de la partie mâle de la .

est une vue de dessous de la partie mâle de la .

EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS

Le dispositif de liaison D selon l’invention est destiné à solidariser deux pièces. Dans la description qui va suivre, le dispositif de liaison D sera décrit plus particulièrement comme dispositif de liaison entre un obturateur ou piston et un actionneur électromagnétique d’un distributeur représenté sur les figures 1A et 1B. Il sera compris que le dispositif de liaison selon l’invention peut assurer la liaison mécanique entre deux pièces destinées à coulisser le long d’une première direction.

Dans cet exemple non limitatif, le distributeur est un distributeur 3/2 comportant une partie hydraulique 2 et une partie d’actionnement électromagnétique 4.

La partie hydraulique 2 comporte un corps muni d’une entrée 8 et de deux sorties 10, 12 et un équipage mobile 14 destiné à orienter le fluide de l’entrée 8 vers l’une ou l’autre des sorties 10, 12. L’entrée 8 et les deux sorties 10, 12 se raccordent à un canal 16 dans lequel est monté coulissant l’équipage mobile le long d’une première direction Z. Le canal 16 comporte deux sièges de clapet 18, 20 et l’équipage mobile 14 comporte deux obturateurs ou pistons 22, 24 agencés sur l’équipage mobile et par rapport aux sièges 18, 20 de sorte que l’obturateur 22 puisse venir en appui contre le siège de clapet 18, et l’obturateur 24 puisse venir en contact avec le siège de clapet 20 alternativement. Suivant la position axiale de l’équipage mobile 14 dans le canal 16, soit le piston 22 est en appui contre le siège de clapet 18 et le fluide circule de l’entrée vers la sortie 12, soit le piston 24 est en appui contre le siège de clapet 20 et le fluide circule de l’entrée 8 vers la sortie 10.

L’équipage mobile 14 est connecté mécaniquement à un actionneur électromagnétique 28 comportant un noyau 30 monté dans une bobine 32. Le noyau 30 est apte à se déplacer axialement le long de la première direction Z dans la bobine 32 lorsqu’un courant la traverse. Le noyau 30 est solidaire en mouvement de l’équipage mobile 14 le long de la première direction Z. Dans cet exemple la solidarisation axiale du noyau et l’équipage mobile est obtenue par une tige 34 reliée par une première extrémité 34.1 au noyau 30 et par une deuxième extrémité 34.2 à l’équipage mobile.

Dans cet exemple, l’extrémité 34.2 de la tige 34 est reliée à l’équipage mobile 14 par le dispositif de liaison D dont les détails sont visibles sur les figures 2 à 10.

Le dispositif de liaison D comporte une partie mâle M (figures 7 à 10) portée par la première extrémité de la tige 34 et une partie femelle F (figures 4 à 6) portée par une extrémité longitudinale de l’équipage mobile 14.

Sur les figures 8 et 9, on peut voir une vue de la partie mâle M selon la direction X et la direction Y respectivement normales à la première direction Z. La partie mâle M comporte trois portions :
-une première portion P1 d’extrémité,
-une deuxième portion P2 intermédiaire,
-une troisième portion P3 de liaison avec la tige 34.

La première portion P1 d’extrémité comporte deux surfaces latérales convexes 35 centrées sur un axe Y1 parallèle à la direction Y, qui se rejoignent à l’extrémité libre de la partie mâle M et délimitent une forme présentant une surface extérieure en partie cylindrique d’axe Y1.

La deuxième portion P2 comporte deux surfaces latérales convexes 37 centrées sur un axe Y2 parallèle à l’axe Y1. Chaque surface latérale 37 rejoint une surface latérale 35 de la portion d’extrémité P1. Les première P1 et deuxième P2 portions assemblées forment approximativement un 8 ( ).

La portion de liaison P3 comporte deux méplats 42 parallèles de part et d’autre de l’axe Z.

Dans l’exemple représenté et de manière avantageuse, la partie mâle M a une section transversale à l’axe Z circulaire comme cela est visible sur la . Cette forme présente l’avantage de permettre de faire passer la partie mâle M dans une forme circulaire ou dans un joint sans risque d’endommagement.

Sur la , on peut voir la partie mâle vue selon la direction X.

Le dispositif de liaison D comporte des moyens de clipsage ou d’encliquetage entre la partie mâle et la partie femelle. On entend par « moyens de clipsage » des moyens assurant un assemblage basé sur la déformation élastique des pièces lors du montage

La partie mâle M comporte une première partie 38 des moyens de clipsage située dans la portion de liaison P3 et configurée pour coopérer avec une deuxième partie des moyens de clipsage portée par la partie femelle.

La partie femelle F représentée seule sur les figures 4 à 6 comporte deux bras 44 reliés par une première extrémité 44.1 qui définissent entre elles un siège 46 concave pour loger la portion d’extrémité P1. Le siège 46 s’étend selon un axe Y3 parallèle à la direction Y et a une section transversale correspondant à la section transversale de la portion d’extrémité P1, de sorte que la portion d’extrémité P1 puisse être montée par coulissement dans le siège 46 avec un jeu très faible. Le diamètre extérieur de l’élément cylindrique est sensiblement égal au diamètre intérieur du siège 46 au jeu de montage prêt. De préférence, le jeu au diamètre est compris entre 0 μm et 40 μm selon la tolérance ISO H8h7 pour un assemblage standard Arbre dans Alésage.

Les deux bras 44 comportent chacun une deuxième extrémité libre 44.2, les deux deuxièmes extrémités 44.2 étant munies des faces 47 en regard et écartées l’une de l’autre pour permettre le passage de la portion de liaison P3.

Entre le siège 46 et les extrémités libres 44.2 des bras, les bras 44 comportent chacun deux surfaces concaves 48 en regard, centrées sur un axe Y4 parallèle à l’axe Y3 et chacune des surfaces concaves 48 présentant un rayon de courbure correspondant au rayon des surfaces latérales convexes 37 de la portion intermédiaire P2.

Les deuxièmes extrémités 44.2 des bras 44 comportent également la deuxième partie 49 des moyens de clipsage complémentaire à la première partie 38 des moyens de clipsage portée par la portion de liaison P3.

Dans l’exemple représenté, les surfaces convexes 35 de la portion d’extrémité P1 et les surfaces convexes 37 de la portion intermédiaire P2 ont le même rayon de courbure. En variante, les surfaces convexes 35 et 37 ont des rayons de courbure différents. De préférence, le rayon de courbure des surfaces convexes 37 est plus grand que celui des surfaces convexes 35 offrant une meilleure répartition des contraintes.

Dans cet exemple, la première partie 38 des moyens de clipsage comportent deux bossages 50, chacun en saillie d’un méplat 42, et la deuxième partie 49 des moyens de clipsage comportent deux logements en creux 52 formés chacun dans une face 47 d’une deuxième extrémité 44.2 des bras. Lors de l’assemblage les bossages 50 pénètrent dans les logements 52.

De préférence, les faces 47 ne sont pas planes mais présentent chacune une pente orientée de sorte à faciliter l’écartement des bras l’un de l’autre dans la troisième direction X par coopération avec les bossages 50, et l’introduction des bossages en saillie dans les logements.

Dans l’exemple représenté, les bossages 50 sont formés par une portion de cylindre d’axe parallèle à l’axe Z les logements 52 ont une forme correspondante.

Les bras 44 présentent une épaisseur suffisante pour que le siège 46 soit rigide et ne se déforme pas sous l’action d’un effort de traction. Les extrémités libres 44.2 ne requièrent pas une élasticité importante pour permettre le clipsage des bossages dans les logements, mais une légère flexion est disponible en extrémité des bras.

De préférence, le raccordement entre la portion de liaison P3 et la tige se fait par des surfaces planes 56 et les extrémités 44.2 des bras comportent des faces planes 57 dans le plan XY destinées à coopérer avec les surface planes 56, ce qui permet d’assurer un certain alignement entre les deux pièces assemblées, facilitant l’introduction lors de l’assemblage dans le corps de du distributeur. Lorsque les pièces se rapprochent l’une de l’autre elles viennent en appui l’une contre l’autre par des surfaces planes, ce qui améliore la tenue en compression de l’assemblage.

Le procédé d’assemblage se déroule de la manière suivante :

La partie mâle M est approchée latéralement de la pièce femelle F dans la direction Y de sorte à aligner l’axe Y1 de la portion d’extrémité P1 avec l’axe Y3 du siège 46. Ensuite la partie mâle M est déplacée dans la direction Y de sorte à faire pénétrer la portion d‘extrémité P1 dans le siège 46, la portion intermédiaire P2 entre les deux surfaces concaves 37 et la portion de liaison P3 entre les deux extrémités libres 44.2 des bras 44. Les faces de la portion de liaison P3 de la partie mâle coopèrent alors avec les faces de deuxièmes extrémités 44.2 des bras. Du fait des pentes des faces 47, les deuxièmes extrémités 44.2 des bras s’écartent élastiquement l’une de l’autre permettant l’insertion plus avant de la partie mâle M dans la partie femelle F dans la direction Y, jusqu’à ce que les bossages 50 pénètrent dans les logements 52. Les bras 44 reprennent leur position non déformée (figures 2 et 3). Les deux pièces sont alors maintenues dans la direction Y par clipsage. Par ailleurs la coopération de la portion d’extrémité P1 avec le siège 46 assure la solidarisation des deux pièces selon la direction Y. La portion intermédiaire P2 coopérant avec les surfaces concaves des bras augmente le degré d’hyperstatisme de la liaison. Ainsi ce ne sont pas les moyens de clipsage qui assurent la tenue mécanique dans la direction Z.

Cet assemblage offre une résistance augmentée dans la direction Z à la fois en compression et en traction en comparaison des liaisons par clipsage de l’état de la technique. Cet exemple de réalisation met avantageusement en œuvre des contacts cylindriques, ce qui augmente la durée de vie de l’assemblage et offre une meilleure transmission des efforts. Le dispositif de liaison présente une grande robustesse.

En variante, la partie mâle comporte uniquement une portion d’extrémité P1 et une portion de liaison P3 et les bras 44 de la partie femelle délimitent uniquement un siège 46 et le passage entre les extrémités libres 44.2. Selon cette variante la tenue dans la direction Z à la fois en compression et en traction est équivalente à celle de la liaison des figures 2 et 3, mais elle présente un hyperstatisme légèrement réduit.

Il sera compris que le dispositif de liaison peut comporter plus d’une portion intermédiaire.

De manière préférée la partie mâle M et la partie femelle F sont fabriquées dans le même matériau, ce qui permet d’obtenir un assemblage qui n’évolue pas en fonction de la température. Alternativement la partie mâle et la partie femelle sont fabriquées dans des matériaux présentant des coefficients de dilatation thermique proches ou égaux.

De préférence, le ou les matériaux choisis est ou sont peu ou pas déformables à la flexion et présentent de faibles déformations élasto-plastiques. Par exemple les matériaux présentent une déformation à la rupture de l’ordre de 2% et un module d’Young de l’ordre de 12 000 MPa.

Avantageusement la partie mâle et la partie femelle sont fabriquées en matériau plastique, de préférence par moulage, de manière préférée par injection plastique. Le matériau plastique est de préférence du sulfure de polyphénylène (PPS). En variante il peut être choisi parmi la famille des Polyéthersulfones (PESU), le polyétheréthercétone (PEEK) et le polyphthalamide (PPA).

Nous allons maintenant décrire plus particulièrement l’invention appliquée à la fabrication du distributeur 3/2, des figures 1A et 1B.

Le dispositif de liaison selon l’invention est particulièrement adapté pour connecter le noyau d’un actionneur électromagnétique à un piston.

Dans cet exemple, le noyau est solidarisé dans la direction Z au piston par la tige 34 qui est elle-même solidarisées dans la direction Z avec, d’une part, le noyau et, d’autre part, le piston.

Le noyau a une forme tubulaire traversé par un alésage 58.

La tige 34, représentée seule sur la , comporte à une première extrémité longitudinale 34.1 des moyens de clipsage 60 assurant la solidarisation de la tige et du noyau et à une deuxième extrémité longitudinale 34.2 la partie mâle M du dispositif de liaison des figures 2 et 3.

Les moyens de clipsage 60 comportent deux pattes 62 parallèles à l’axe de la tige 34et munies à leur extrémité libre d’extensions radiales vers l’extérieur 64. Lors de l’assemblage de la tige 34 et du noyau, les pattes 62 pénètrent par une extrémité de l’alésage du noyau 30 en se rapprochant l’une de l’autre par déformation élastique, la tige 34 est déplacée axialement dans l’alésage jusqu’à ce que les extensions radiales 64 débouchent de l’alésage, permettant aux pattes de reprendre leur forme initiale et d’assurer avec les extensions radiales une solidarisation axiale du noyau et de la tige.

Après que cet assemblage a eu lieu, la tige 34 et le noyau sont mis en place dans le corps de l’actionneur, pour cela la deuxième extrémité 34.2 portant la partie mâle est introduite dans le corps de l’actionneur et traverse un joint 65 monté entre un carter 67 de l’actionneur et une pièce 66 qui assure la fermeture de la boucle magnétique. La pièce 66 forme un siège pour le joint 65 et assure également la fonction de siège pour un ressort 68 interposé entre le noyau et la pièce 66. Le ressort 68 est destiné à servir de ressort de rappel et est sollicité en compression.

Grâce à la section transversale circulaire du dispositif de liaison D et de la tige 34, le joint 65 n’est pas détérioré par le passage de la partie mâle du dispositif de liaison.

Le premier piston 22 comporte à une première extrémité longitudinale la partie femelle F du dispositif de liaison. Dans cet exemple, le premier piston 22 est configuré pour être connecté à un deuxième piston 24, sa deuxième extrémité est alors prévue pour une connexion à un autre piston.

Le premier piston 22 est fixé à la tige 34 selon les étapes décrites ci-dessus, la partie femelle F portée par le premier piston 22 est approchée latéralement de la partie mâle F portée par la tige 34 jusqu’à insertion des bossages 50 dans les logements 52.

Le ressort 68 est alors maintenu comprimé dans le corps de l’actionneur et assure un effort de rappel selon la direction Z de sorte à rapprocher le piston du carter 67 de l’actionneur, les faces planes portées par les extrémité libres 44.2 des bras 44 coopèrent alors avec une face plane du carter 67 de l’actionneur qui assure au premier piston de rester aligner avec l’axe Z et de faciliter l’assemblage du deuxième piston qui va être monté sur l’autre extrémité du premier piston.

Sur la , on peut voir un distributeur complet comprenant le deuxième piston 24 et les premier 72 et deuxième 74 carters hydrauliques.

Lors de l’assemblage du distributeur, après la solidarisation du noyau au premier piston via la tige 34, le carter 72 est monté autour du premier piston 22 et est fixé, par exemple soudé, au carter 67 de l’actionneur. Du fait du maintien aligné selon la direction Z du premier piston son passage à travers le premier carter 72 est facilité. Ensuite le deuxième piston 24 est solidarisé à la deuxième extrémité du premier piston 22, par exemple par clipsage. Par exemple, le premier piston 22 se prolonge par une tige 76 munie d’une tête 77 de diamètre supérieur à celui de la tige 76, la tête 77 délimitant avec la tige 76 un premier épaulement 78. Le deuxième piston 24 est traversé par un passage 80 et est munie, sur la face opposée à celle orientée vers le premier piston 22, de deux pattes 82 s’étendant axialement dans le prolongement du passage 80 et dont les extrémités libres sont destinées à coopérer avec l’épaulement 78 par clipsage. En outre, la tige 76 comporte un deuxième épaulement 84 en aval de l’épaulement 78 dans le sens d’insertion du piston sur la tige 76 et faisant face au premier épaulement 78. La position axiale du deuxième épaulement est choisie de sorte à venir en appui contre une extrémité axiale 86 du deuxième piston 24 sur la face opposée à celle portant les pattes 82. La coopération des pattes et du premier épaulement et l’appui de l’extrémité axiale 86 et du deuxième épaulement 84 assurent l’immobilisation axiale du deuxième piston par rapport au premier piston. En variante le deuxième épaulement est remplacé par d’autres moyens de clipsage coopérant avec l’extrémité axiale 86. En variante le deuxième piston 24 peut comporter plus de deux pattes 82, par exemple trois pattes ou quatre pattes.

L’opération d’assemblage du deuxième piston sur le premier piston est réalisée de la manière suivante :

La tête 77 pénètre dans le deuxième piston, sort du passage, coulisse entre les pattes 82 qu’elle déforme élastiquement. La tête coulisse entre les pattes jusqu’à ce qu’elle échappe de celles-ci. Les pattes 82 reprennent leur position non déformée et viennent en appui contre l’épaulement 78. Simultanément l’extrémité axiale 86 du piston vient en appui contre le deuxième épaulement 84 assurant une immobilisation axiale du deuxième piston sur le premier piston.

Cet assemblage est également facilité par la position alignée du premier piston. Cet assemblage offre une très bonne tenue car les pattes sont alors sollicitées en compression par la pression hydraulique qui s’exerce sur le deuxième piston vers le bas dans la représentation de la .

Ensuite le deuxième carter 74 est fixé, par exemple soudé sur le premier carter 72.

Dans la description ci-dessus la partie mâle est portée par une tige. Il sera compris que celle-ci peut être portée par toute pièce ayant une forme différente. Il en est de même avec la partie femelle.

De manière avantageuse, des moyens (non représentés) peuvent être prévus pour immobiliser en rotation autour de l’axe Z le premier piston par rapport à la tige 34 et le deuxième piston par rapport au premier piston.

Le dispositif de liaison selon l’invention peut s’appliquer à l’assemblage de toutes pièces selon une direction axiale requérant une tenue à la traction et à la compression augmentée. Le dispositif de liaison est adapté à la fabrication de tout type de vanne, notamment des électrovannes et tout type de distributeur. Il est adapté aux circuits hydrauliques dans le domaine automobile et plus particulièrement aux circuits de refroidissement pour le domaine automobile.

Claims (16)

1. Dispositif de liaison entre deux pièces destinées à être sollicitées selon une première direction (Z) comportant :
   -une partie mâle et une partie femelle configurées pour que la partie mâle pénètre dans la partie femelle le long d’une deuxième direction (Y) normale à la première direction (Z) et configurées pour que la partie mâle soit retenue dans la partie femelle dans la première direction (Z) par un appui cylindrique,
   -des moyens de clipsage configurés pour verrouiller en position la partie mâle dans la partie femelle dans la deuxième direction (Y).
2. Dispositif de liaison selon la revendication 1, dans lequel la partie mâle comporte, à une première extrémité, une portion d’extrémité (P1) dont la surface extérieure est en partie en forme de cylindre de révolution autour de la deuxième direction (Y), dans lequel la partie femelle comporte un siège (46) de forme cylindrique de révolution configuré pour loger, sensiblement sans jeu, la portion d’extrémité (P1) de la partie mâle, et dans lequel les moyens de clipsage comportent une première partie portée par la partie mâle et une deuxième partie portée par la partie femelle.
3. Dispositif de liaison selon la revendication 2, dans lequel le siège (46) est délimité par deux bras (44) en regard et dans lequel la deuxième partie des moyens de clipsage est portée par une extrémité libre des bras.
4. Dispositif de liaison selon la revendication 3, dans lequel le siège (46) et les moyens de clipsage sont agencés de sorte que, lorsque la portion d’extrémité (P1) coulisse dans le siège (46) le long de la deuxième direction (Y) les bras (44) s’écartent le long d’une troisième direction (X) normale à la première direction (Z) et à la deuxième direction (Y) jusqu’à ce que la première partie des moyens de clipsage coopère avec la deuxième partie des moyens de clipsage.
5. Dispositif de liaison selon la revendication 3 ou 4, dans lequel la partie mâle comporte une portion intermédiaire (P2) entre la première partie des moyens de clipsage et la portion d‘extrémité (P1), qui comporte deux surfaces latérales convexes centrées sur un axe parallèle (Y2) à l’axe (Y1) de la portion d’extrémité (P1) et dans lequel les bras (44) comportent entre le siège (46) et leur extrémité libre (44.2) une surface concave centrée sur un axe parallèle (Y4) à l’axe (Y3) du siège (46) et définissant ensemble un logement pour la portion intermédiaire.
6. Dispositif de liaison selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel les moyens de clipsage comportent des surfaces en contact dans la deuxième direction et la partie mâle et la partie femelle comportent des surfaces en contact dans la première direction, les surfaces de moyens de clipsage et les surfaces des parties mâle et femelle étant distinctes.
7. Dispositif de liaison selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel les moyens de clipsage comportent des bossages (50) coopérant avec des logements en creux (52).
8. Dispositif de liaison selon l’une des revendications 1 à 7 en combinaison avec la revendication 3, dans lequel les extrémités libres des bras (44) portant la deuxième partie des moyens de clipsage comportent des faces inclinées de sorte à faciliter le clipsage.
9. Dispositif de liaison selon l’une des revendications 1 à 8 en combinaison avec la revendication 3, dans lequel les extrémités libres des bras (44) comportent chacune une face plane (57) contenue dans un plan normal à la première direction (Z) et dans lequel la partie mâle comporte au moins une face plane (56) configurée pour coopérer avec les faces planes (57) des deuxièmes extrémités des bras (44).
10. Dispositif de liaison selon l’une des revendications 1 à 9 en combinaison avec la revendication 2, dans lequel au moins la portion d’extrémité de la partie mâle a une section transversale circulaire.
11. Dispositif de liaison selon l’une des revendications 1 à 10, dans lequel la partie mâle et la partie femelle sont fabriquées dans le même matériau, avantageusement en matière plastique, par exemple choisie parmi le sulfure de polyphénylène (PPS), la famille des Polyéthersulfones (PESU), le polyétheréthercétone (PEEK) et le polyphthalamide (PPA).
12. Procédé d’assemblage d’une première pièce et d’une deuxième pièce au moyen du dispositif de liaison selon l’une des revendications précédentes, la première pièce comportant la partie mâle et la deuxième pièce comportant la partie femelle :
    -alignement de la partie mâle et de la partie femelle dans la deuxième direction (Y),
    -insertion de la partie mâle dans la partie femelle par déplacement relative le long de la deuxième direction (Y) jusqu’à enclenchement des moyens de clipsage.
13. Distributeur hydraulique comportant un actionneur électromagnétique, un premier piston coopérant avec un siège de piston, et au moins un dispositif de liaison selon l’une des revendications 1 à 11 entre le premier piston et une tige solidaire d’un noyau de l’actionneur au moins dans la première direction.
14. Distributeur selon la revendication précédente, étant un distributeur 3/2 comportant un deuxième piston solidaire du premier piston dans la première direction, le deuxième piston coopérant avec un siège de piston, le premier piston et le deuxième piston étant alignés dans la première direction.
15. Circuit hydraulique comportant au moins un distributeur hydraulique selon la revendication 13 ou 14, une source de fluide connectée au distributeur hydraulique.
16. Circuit de refroidissement pout véhicule automobile au moins un distributeur hydraulique selon la revendication 13 ou 14, une source de fluide de refroidissement connectée au distributeur hydraulique.