FR3115252A1 - Balai d’essuyage d’une surface vitrée d’un véhicule - Google Patents

Abstract

TITRE : Balai d’essuyage d’une surface vitrée d’un véhicule La présente invention concerne un balai d’essuyage (100) d’une surface vitrée d’un véhicule, comprenant au moins une lame d’essuyage adaptée pour venir au contact de la surface vitrée, au moins un capot central (120) et au moins un capot latéral (130) agencé dans le prolongement longitudinal du capot central (120), le balai d’essuyage (100) comprenant au moins un palonnier (140) qui maintient la lame d’essuyage, le palonnier (140) étant articulé au niveau d’une zone de jonction (150) entre le capot central (120) et l’au moins un capot latéral (130), caractérisé en ce que le capot latéral (130) comprend au moins un dispositif de projection (131) d’un fluide lave-glace. Figure 3

Description

Balai d’essuyage d’une surface vitrée d’un véhicule

Le domaine de la présente invention concerne les systèmes d’essuyage destinés à l’essuyage de surfaces vitrées d’un véhicule, par exemple d’un véhicule automobile. Plus particulièrement, l’invention se rapporte aux systèmes d’essuyage qui permettent une projection de fluide lave-glace sur la surface vitrée concernée.

Typiquement, un système d’essuyage destiné à équiper un véhicule automobile comprend au moins un balai d’essuie-glace adapté pour venir au contact d’une surface vitrée telle que le pare-brise d’un véhicule automobile et au moins un bras d’essuie-glace adapté pour entrainer en rotation le balai d’essuyage. Le balai d’essuyage comprend classiquement une lame d’essuyage, en général en caoutchouc, destinée à frotter contre la surface vitrée du véhicule pour évacuer de l'eau et/ou des salissures en l'amenant en dehors du champ de vision du conducteur. Le balai est porté par un bras qui est entraîné par un moteur dans un mouvement de va-et-vient angulaire.

On connaît notamment trois technologies de balai d’essuie-glace, une première technologie dite de « balai à palonniers », dans laquelle des étriers articulés tiennent la lame d’essuyage en plusieurs endroits discrets, une deuxième technologie dite de « balai plat » (de l’anglais flat blade), dans laquelle un ensemble semi-rigide maintient la lame d’essuyage sur toute sa longueur et une troisième technologie, dite « hybrid », dans laquelle la lame d’essuyage est maintenue est maintenue par un ensemble semi-rigide, en plus d’être maintenue par des étriers en plusieurs endroits discrets. Cette troisième technologie présente ainsi, simultanément, les avantages de chacune des deux autres technologies.

Afin d’améliorer l’efficacité du nettoyage de la surface vitrée opérée par le balai d’essuyage, il est connu d’intégrer aux systèmes d’essuyage actuellement mis en œuvre des moyens de projection d’un fluide lave-glace adaptés pour projeter du fluide lave-glace sur la surface vitrée à essuyer. Il est aujourd’hui connu des balais d’essuie-glace « hybrid » équipé de tels moyens de projection. Toutefois, les balais d’essuie-glace connus sont insatisfaisants, notamment en ce qu’ils ne permettent de projeter du fluide lave-glace que sur une portion relativement faible de la surface vitrée concernée.

La présente invention s’inscrit dans ce contexte et vise à résoudre, au moins, cet inconvénient, en proposant un balai d’essuie-glace plus performant, c’est-à-dire un balai d’essuie-glace permettant une projection plus homogène du fluide lave-glace sur la surface vitrée à nettoyer et donc un nettoyage plus efficace de cette surface vitrée.

La présente invention concerne ainsi un balai d’essuyage d’une surface vitrée d’un véhicule, comprenant au moins une lame d’essuyage adaptée pour venir au contact de la surface vitrée, au moins un capot central et au moins un capot latéral agencé dans le prolongement longitudinal du capot central, le balai d’essuyage comprenant au moins un palonnier qui maintient la lame d’essuyage, le palonnier étant articulé au niveau d’une zone de jonction entre le capot central et l’au moins un capot latéral. Selon l’invention, le capot latéral comprend au moins un dispositif de projection d’un fluide lave-glace.

Selon une caractéristique de l’invention, une arrivée de fluide lave-glace est formée dans le capot central, un conduit d’acheminement du fluide lave-glace s’étendant, au moins, entre l’arrivée de fluide lave-glace et le dispositif de projection. Plus particulièrement, ce conduit d’acheminement du fluide lave-glace s’étend ainsi entre au moins une première extrémité adaptée pour être fluidiquement connectée à un réservoir porté par le véhicule et au moins une deuxième extrémité quant à elle fluidiquement connectée au dispositif de projection du fluide lave-glace. Par exemple le dispositif de projection peut prendre la forme d’un bloc dans lequel est formé au moins un canal fluidiquement connecté à la deuxième extrémité du conduit d’acheminement du fluide lave-glace et à un orifice de projection formé dans le bloc, ce bloc étant rapporté sur l’au moins un capot latéral par exemple par collage ou par vissage. Alternativement, ce dispositif de projection peut prendre la forme d’une buse de projection fluidiquement connectée à la deuxième extrémité du conduit d’acheminement du fluide lave-glace de sorte à permettre la projection de fluide lave-glace sur la surface vitrée.

Selon l’invention, le capot central comprend une paroi périphérique qui délimite un volume interne dans lequel court, au moins partiellement, le conduit d’acheminement du fluide lave-glace, et l’au moins un capot latéral comprend une paroi périphérique qui délimite un espace interne dans lequel court, au moins partiellement, le conduit d’acheminement du fluide lave-glace. Avantageusement, le fait de loger le conduit d’acheminement du fluide lave-glace dans, respectivement, le volume interne du capot central et l’espace interne du capot latéral permet de protéger ce conduit d’acheminement du fluide lave-glace d’éventuelles agressions externes, telles que la projection de gravillons par exemple, qui pourraient endommager ce conduit d’acheminement du fluide lave-glace.

Selon un exemple de mise en œuvre de l’invention, la paroi périphérique du capot central présente une section transversale en forme de V renversé et la paroi périphérique du capot latéral présente une section transversale en forme de V renversé. Autrement dit, le volume interne du capot central et l’espace interne du capot latéral présentent, respectivement, une section en forme de V renversé. Avantageusement, une telle forme permet de créer un déflecteur d’air le long du balai d’essuyage. En d’autres termes, le capot central et le capot latéral présentent, respectivement, une arête supérieure qui s’étend en éloignement de la lame d’essuyage du balai d’essuyage. Avantageusement, ces arêtes supérieures sont configurées pour transformer une pression appliquée par un flux d’air qui circule le long de la surface vitrée en une force de plaquage du balai d’essuyage, et plus particulièrement de la lame d’essuyage portée par ce balai d’essuyage, contre la surface vitrée.

Selon une caractéristique de l’invention, l’au moins un palonnier comprend au moins un orifice à travers lequel s’étend le conduit d’acheminement du fluide lave-glace. Selon un exemple de réalisation de l’invention, l’au moins un palonnier comprend au moins un premier crochet de maintien de la lame d’essuyage, au moins un deuxième crochet de maintien de la lame d’essuyage et l’au moins un palonnier présente une forme de gouttière adaptée pour recevoir, au moins partiellement, le conduit d’acheminement du fluide lave-glace. Selon une caractéristique de l’invention, l’au moins un palonnier peut présenter une section transversale en forme de U, le conduit d’acheminement du fluide lave-glace s’étendant, au moins partiellement, dans cette forme de U.

Par exemple l’au moins un orifice peut être formé entre le premier crochet et une liaison pivot formée entre l’au moins un palonnier et l’un parmi le capot central et l’au moins un capot latéral. Avantageusement, le premier crochet de maintien de la lame d’essuyage est formé sur une première extrémité longitudinale de l’au moins un palonnier et le deuxième crochet de maintien de la lame d’essuyage est quant à lui formé sur une deuxième extrémité longitudinale de l’au moins un palonnier, longitudinalement opposée à la première extrémité longitudinale. Optionnellement, la liaison pivot formée entre l’au moins un palonnier et l’un parmi le capot central et l’au moins un capot latéral peut être formée au centre de l’au moins un palonnier, c’est-à-dire en un point de ce palonnier situé à égale distance de sa première extrémité longitudinale et de sa deuxième extrémité longitudinale. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple de réalisation et que la liaison pivot peut être décalée par rapport à ce centre du palonnier sans sortir du contexte de la présente invention.

Selon une caractéristique de l’invention, l’orifice formé entre le premier crochet et la liaison pivot est un premier orifice et au moins un deuxième orifice est formé dans l’au moins un palonnier, entre le deuxième crochet et cette liaison pivot, le conduit d’acheminement du fluide lave-glace s’étendant à travers le premier orifice et à travers le deuxième orifice et le conduit d’acheminement du fluide lave-glace courant dans la forme de gouttière que prend l’au moins un palonnier, entre le premier orifice et le deuxième orifice. Tel qu’évoqué ci-dessus, l’au moins un palonnier est articulé au niveau d’une zone de jonction entre le capot central et l’au moins un capot latéral. Avantageusement, l’utilisation de ce palonnier comme guide pour le conduit d’acheminement permet de prévenir d’éventuels pincements de ce conduit d’acheminement du fluide lave-glace qui réduirait la quantité de fluide lave-glace projetée sur la surface vitrée et donc l’efficacité du nettoyage qui s’en suit. Autrement dit, on comprend que l’utilisation de ce palonnier comme guide du conduit d’acheminement permet de faciliter le passage de l’articulation formée au niveau de la zone de jonction susmentionnée.

Selon l’invention, le dispositif de projection peut par exemple prendre la forme d’un orifice formé dans la paroi périphérique du capot latéral. Alternativement, le dispositif de projection peut être rapporté sur la paroi périphérique de l’au moins un capot latéral. Selon cette alternative, le dispositif de projection peut par exemple être collé ou vissé sur la paroi périphérique du capot latéral. Il est entendu que tout autre moyen connu permettant la solidarisation du dispositif de projection sur la paroi périphérique du capot latéral est envisageable sans sortir du contexte de la présente invention.

Avantageusement, le capot central peut comprendre au moins un organe de projection du fluide lave-glace. Le conduit d’acheminement du fluide lave-glace est alors fluidiquement connecté à l’au moins un dispositif de projection et à l’au moins un organe de projection. Autrement dit, selon l’invention, un seul conduit d’acheminement du fluide lave-glace permet d’alimenter au moins le dispositif de projection et l’organe de projection de ce fluide lave-glace.

Selon un exemple de réalisation de l’invention, le balai d’essuyage comprend au moins deux capots latéraux répartis, longitudinalement, de part et d’autre du capot central, au moins un premier palonnier articulé au niveau d’une première zone de jonction entre le capot central et un premier capot latéral et au moins un deuxième palonnier articulé au niveau d’une deuxième zone de jonction entre le capot central et un deuxième capot latéral, le premier palonnier et le deuxième palonnier maintenant la lame d’essuyage. Selon cet exemple de réalisation de l’invention, le premier capot latéral comprend un premier dispositif de projection et le deuxième capot latéral comprend un deuxième dispositif de projection. Optionnellement, le capot central peut également comprendre l’organe de projection évoqué ci-dessus. Selon une caractéristique de cet exemple de réalisation de l’invention, le conduit d’acheminement du fluide lave-glace court dans le capot central, dans au moins une partie du premier capot latéral et dans au moins une partie du deuxième capot latéral. Selon cet exemple de réalisation, on pourra par exemple prévoir que le conduit d’acheminement comprenne au moins une première extrémité fluidiquement connectée au réservoir de fluide lave-glace porté par le véhicule, au moins une deuxième extrémité fluidiquement connectée au premier dispositif de projection, au moins une troisième extrémité fluidiquement connectée à l’organe de projection et au moins une quatrième extrémité fluidiquement connectée au deuxième dispositif de projection. Autrement dit, selon cet exemple de réalisation, un unique conduit d’acheminement permet d’alimenter en fluide lave-glace l’ensemble des organe/dispositifs de projection. Avantageusement, la répartition de ces organe/dispositifs de projection permet de s’assurer une projection du fluide lave-glace homogène sur toute une dimension longitudinale du balai d’essuyage, assurant ainsi un nettoyage efficace de l’ensemble, ou à tout le moins d’une grande partie, de la surface vitrée concernée.

La présente invention concerne également un système d’essuyage d’un véhicule automobile, comprenant au moins un balai d’essuyage tel qu’évoqué ci-dessus et au moins un bras d’essuie-glace adapté pour entrainer en rotation le balai d’essuyage.

L’invention concerne enfin un véhicule automobile comprenant au moins un système d’essuyage tel qu’évoqué ci-dessus, le bras d’essuie-glace de ce système d’essuyage étant adapté pour être entrainé en rotation par un moteur porté par le véhicule.

D’autres caractéristiques, détails et avantages ressortiront plus clairement de la description détaillée donnée ci-après, à titre indicatif, en relation avec les vues de l’invention illustrées sur les figures suivantes :

illustre, schématiquement en perspective, un système d’essuyage comprenant au moins un balai d’essuyage selon l’invention ;

illustre, en perspective vu de dessus, le balai d’essuyage selon l’invention ;

illustre, en perspective vu de dessous, le balai d’essuyage selon l’invention ;

est une vue de détails d’une zone de jonction entre un capot central et un premier capot latéral du balai d’essuyage selon l’invention ;

illustre en perspective, vu de dessous une connexion fluidique réalisée entre un conduit d’acheminement d’un fluide lave-glace du balai d’essuyage selon l’invention et un dispositif de projection de ce fluide lave-glace porté par le balai d’essuyage ;

illustre en perspective, vu de dessous une connexion fluidique réalisée entre le conduit d’acheminement du fluide lave-glace du balai d’essuyage selon l’invention et un organe de projection de ce fluide lave-glace porté par le balai d’essuyage.

Les caractéristiques, variantes et les différentes formes de réalisation de l’invention peuvent être associées les unes avec les autres, selon diverses combinaisons, dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes aux autres. On pourra notamment imaginer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites par la suite de manière isolée des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieur.

Sur les figures, les dénominations longitudinale, transversale, latérale, gauche, droite, dessus, dessous, se réfèrent à l'orientation, dans un trièdre L, V, T d’un balai d’essuyage 100 selon l’invention. Dans ce repère, un axe longitudinal L représente une direction longitudinale, un axe transversal T représente une direction transversale, et un axe vertical V représente une direction verticale de l’objet considéré. Dans ce repère, un plan longitudinal correspond à un plan longitudinal et transversal, c’est-à-dire un plan dans lequel s’inscrivent l’axe longitudinal L et l’axe transversal T, un plan transversal correspond à un plan transversal et vertical, c’est-à-dire un plan dans lequel s’inscrivent l’axe transversal T et l’axe vertical V et un plan vertical correspond à un plan vertical et longitudinal, c’est-à-dire un plan dans lequel s’inscrivent l’axe vertical V et l’axe longitudinal L. Dans la description qui suit les termes « balai d’essuyage » et « balai » seront utilisés sans distinction, tout comme les termes « bras d’essuie-glace » et « bras ».

La illustre, schématiquement, un système d’essuyage 200 selon l’invention, qui comprend au moins un balai d’essuyage 100 adapté pour être entrainé en rotation par un bras d’essuie-glace 201, lui-même lié en rotation avec un moteur, par exemple un moteur électrique, porté par un véhicule auquel est destiné ce système d’essuyage 200. Le balai d’essuyage 100 comprend également au moins une lame d’essuyage 101 adaptée pour venir au contact d’une surface vitrée du véhicule équipé de ce système d’essuyage 200, au moins un capot central 120 et au moins un capot latéral 130 alignés le long d’un axe d’extension principal X du balai d’essuyage 100. Selon l’exemple illustré, le balai d’essuyage 100 comprend plus particulièrement un capot central 120 et deux capots latéraux 130 répartis de part et d’autre du capot central 120 le long de l’axe d’extension principal X du balai d’essuyage 100. On note également que le bras d’essuie-glace 201 vient en prise sur le balai d’essuyage 100 au niveau du capot central 120.

Les figures 2 et 3 illustrent le balai d’essuyage 100 selon l’invention, en perspective, respectivement vu de dessus et vu de dessous. Tel que cela vient d’être décrit, le balai d’essuyage 100 comprend le capot central 120 et au moins un capot latéral 130 agencé dans le prolongement longitudinal du capot central 120. Tel que représenté sur les figures 2 et 3, le balai d’essuyage 100 comprend également au moins un palonnier 140 articulé au niveau d’une zone de jonction 150 entre le capot central 120 et le capot latéral 130 et qui maintient la lame d’essuyage 101 en au moins deux points discrets. On entend par « zone de jonction 150 » un point autorisant un pivotement du capot latéral 130 par rapport au capot central 120, ce point de pivotement étant différent de l’articulation formée entre le palonnier 140 et la zone de jonction 150. On entend par « articulation formée entre le palonnier 140 et la zone de jonction 150 », le fait qu’une liaison pivot soit formée entre le palonnier 140 et l’un parmi le capot central 120 et l’au moins un capot latéral 130, au niveau de cette zone de jonction 150. Le capot latéral 130 comprend en outre au moins un dispositif de projection 131 d’un fluide lave-glace adapté pour projeter un fluide lave-glace sur la surface vitrée à essuyer.

Selon l’exemple illustré, le capot latéral 130 est un premier capot latéral 130, le palonnier 140 est un premier palonnier 140 et le dispositif de projection 131 est un premier dispositif de projection 131. Le balai d’essuyage 100 illustré comprend ainsi le capot central 120, le premier capot latéral 130, un deuxième capot latéral 132, le premier palonnier 140 et un deuxième palonnier 141. Les capots latéraux 130, 132 sont répartis, longitudinalement, de part et d’autre du capot central 120, la zone de jonction 150 entre le capot central 120 et le premier capot latéral 130 formant une première zone de jonction 150 et une deuxième zone de jonction 151 étant formée entre le capot central 120 et le deuxième capot latéral 132. Le premier capot latéral 130 et le deuxième capot latéral 132 sont tous deux pivotants par rapport au capot central 120. Plus particulièrement, la première zone de jonction 150 forme un point autorisant un pivotement du premier capot latéral 130 par rapport au capot central 120 et la deuxième zone de jonction 151 forme quant à elle un point autorisant un pivotement du deuxième capot latéral 132 par rapport au capot central 120.

Le premier palonnier 140 est, tel qu’évoqué ci-dessus, articulé au niveau de la première zone de jonction 150 et le deuxième palonnier 141 est quant à lui articulé au niveau de la deuxième zone de jonction 151 formée entre le capot central 120 et le deuxième capot latéral 132. Selon l’exemple illustré, une liaison pivot est ainsi formée entre le premier palonnier 140 et le capot central 120 et une autre liaison pivot est formée entre le deuxième palonnier 141 et le capot central 120. Alternativement, ces liaisons pivots peuvent être formées entre le premier palonnier 140 et le premier capot latéral 130 et entre le deuxième palonnier 141 et le deuxième capot latéral 132, sans sortir du contexte de la présente invention. En tout état de cause, ces liaisons pivots forment le lien, respectivement, entre le premier palonnier 140 et la première zone de jonction 150 et entre le deuxième palonnier 141 et la deuxième zone de jonction 151. On entend par « liaison pivot » le fait que le palonnier concerné est monté de manière pendulaire par rapport au capot latéral correspondant.

Ces palonniers 140, 141 sont par exemple visibles sur la . Tel qu’évoqué, le premier palonnier 140 maintient la lame d’essuyage 101 en deux points discrets. De façon analogue, le deuxième palonnier 141 maintient la lame d’essuyage 101 en deux autres points discrets. Autrement dit, la lame d’essuyage 101 est maintenue en au moins quatre points discrets distincts les uns des autres par ces palonniers 140, 141.

Tel que précédemment évoqué, le premier dispositif de projection 131 est porté par le premier capot latéral 130. Le deuxième capot latéral 132 comprend quant à lui un deuxième dispositif de projection 133 adapté pour projeter le fluide lave-glace sur la surface vitrée à nettoyer. Selon l’exemple illustré sur les figures, le capot central 120 comprend quant à lui au moins un organe de projection 121 adapté pour projeter le fluide lave-glace sur la surface vitrée à nettoyer. On comprend qu’une telle répartition des deux dispositifs de projection 131, 133 et de l’organe de projection 121 permet de projeter du fluide lave-glace sur toute une dimension longitudinale du balai d’essuyage 100, couvrant ainsi une grande partie de la surface vitrée à essuyer. Le nettoyage de cette surface vitrée est ainsi optimisé.

La projection de fluide lave-glace est particulièrement intéressante lorsqu’elle est réalisée en amont de la lame d’essuyage par rapport à un sens de déplacement du balai d’essuyage 100, de sorte que le fluide lave-glace ainsi projeté soit immédiatement, ou très rapidement, évacué par cette lame d’essuyage hors du champ de vision du conducteur. Aussi, le véhicule équipé du balai d’essuyage selon l’invention peut par exemple comprendre au moins une unité de contrôle configurée pour déclencher la projection de fluide lave-glace uniquement lors des phases ascendantes du balai d’essuyage ou uniquement lors des phases descendantes de ce balai d’essuyage, selon le positionnement des organe/dispositifs de projection choisi, c’est-à-dire uniquement lorsque le balai d’essuyage se déplace selon un sens prédéfini.

Alternativement, le capot central peut comprendre deux organes de projection répartis, transversalement, de part et d’autre de ce capot central, le premier capot latéral peut comprendre deux dispositifs de projection répartis, transversalement, de part et d’autre de ce premier capot latéral et le deuxième capot latéral peut quant à lui comprendre deux dispositifs de projection répartis, transversalement, de part et d’autre de ce deuxième capot latéral. Selon cette alternative, le véhicule équipé du balai d’essuyage selon l’invention peut alors comprendre au moins une unité de contrôle configurée pour ordonner la projection de fluide lave-glace par les organe/dispositifs de projection situés d’un premier côté du balai d’essuyage lors des phases ascendantes et pour ordonner la projection de fluide lave-glace par les organe/dispositifs de projection situés d’un deuxième côté du balai d’essuyage lors des phases descendantes, de sorte à assurer que la projection de fluide lave-glace puisse être réalisée en continu et toujours en amont de la lame d’essuyage.

Tel que particulièrement visible sur la , le balai d’essuyage 100 selon l’invention comprend également au moins une arrivée de fluide lave-glace 160. Selon l’exemple illustré ici, cette arrivée de fluide lave-glace 160 prend la forme d’un trou formé sur le capot central 120 à travers lequel s’étend un conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161.

Alternativement, l’arrivée de fluide lave-glace peut prendre la forme d’un conduit directement moulé avec le capot central, le conduit d’acheminement du fluide lave-glace étant alors fluidiquement connecté à ce conduit. En d’autres termes, selon cette alternative, le conduit formant l’arrivée de fluide lave-glace est issu de matière avec le capot central, c’est-à-dire que ce conduit et le capot central forment un unique ensemble qui ne peut être séparé sans entrainer la détérioration d’au moins l’une de ces pièces.

Selon l’exemple illustré, le conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161 comprend une première extrémité 162 adaptée pour être fluidiquement reliée à un réservoir porté par le véhicule équipé du balai d’essuyage 100 selon l’invention, une deuxième extrémité 163 fluidiquement connectée au premier dispositif de projection 131, une troisième extrémité 164 fluidiquement connectée à l’organe de projection 121 et une quatrième extrémité 165 fluidiquement connectée au deuxième dispositif de projection 133. Autrement dit, on comprend que le conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161 court dans le capot central 120, dans au moins une partie du premier capot latéral 130 et dans au moins une partie du deuxième capot latéral 132. Plus particulièrement, le capot central 120 comprend au moins une paroi périphérique 122 qui définit un volume interne 123 dans lequel court le conduit d’acheminement du fluide lave-glace et les deux capots latéraux 130, 132 comprennent, respectivement, une paroi périphérique 134, 135 qui définit un espace interne 136, 137 dans lequel court également, au moins partiellement, le conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161.

Selon l’exemple illustré ici, la paroi périphérique 122 du capot central 120, la paroi périphérique 134 du premier capot latéral 130 et la paroi périphérique 135 du deuxième capot latéral 132 présentent, respectivement, une forme aérodynamique et comprennent ainsi au moins une arête supérieure 124, 138, 139 qui, tel que représenté sur la , fait saillie du reste du capot concerné. Avantageusement, la forme de ces arêtes supérieures 124, 138, 139 forme un déflecteur d’air configuré pour transformer une force appliquée par un flux d’air qui circule le long de la surface vitrée à essuyer en une force d’appui du balai d’essuyage 100 contre cette surface vitrée. Autrement dit, ces capots 120, 130, 132, et plus particulièrement la forme des parois périphériques 121, 134, 135 de ces capots 120, 130, 132 participent à plaquer la lame d’essuyage portée par le balai d’essuyage 100 selon l’invention contre la surface vitrée à essuyer.

Il résulte de ce qui précède que les parois périphériques 121, 134, 135 de chacun des capots 120, 130, 132 présentent, respectivement, une section transversale en forme de V retourné. Autrement dit, les volumes internes 123, 136 137 définis par ces parois périphériques et le long desquels court le conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161 présente une forme de V retourné. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple de réalisation de l’invention et que les parois périphériques pourraient présenter une section transversale en forme de U retourné sans sortir du contexte de l’invention.

Tel que représenté sur la , le conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161 court également le long des premier et deuxième palonniers 140, 141. Plus particulièrement, le premier palonnier 140 et le deuxième palonnier 141 présentent, respectivement, une forme de gouttière dans laquelle est reçu le conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161. Autrement dit, ces premier et deuxième palonniers 140, 141 forment un guide à ce conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161. Ces premier et deuxième palonniers 140, 141 ainsi que leur coopération avec le conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161 seront plus amplement décrits ci-après, notamment en référence à la .

Enfin, on note que le premier capot latéral 130 présente au moins un organe d’accroche 230 de la lame d’essuyage. Plus particulièrement, cet organe d’accroche 230 est agencé à une extrémité longitudinale libre 231 du premier capot latéral 130, c’est-à-dire une extrémité longitudinale du premier capot latéral 130 située à l’opposé du capot central 120. Selon l’exemple illustré, cet au moins un organe d’accroche 230 comprend au moins deux pattes 232 qui s’étendent depuis, respectivement, un premier bord inférieure libre 233 de la paroi périphérique 134 du premier capot latéral 130 et un deuxième bord inférieur libre 234 de la paroi périphérique 134 du premier capot latéral 130, en direction l’une de l’autre. Tel que représenté sur la , le premier bord inférieur libre 233 et le deuxième bord inférieur libre 234 s’étendent, principalement, parallèlement à l’axe longitudinal L du trièdre illustré et ce premier bord inférieur libre 233 et ce deuxième bord inférieur libre 234 sont opposés l’un à l’autre le long de l’axe transversal T de ce trièdre. En d’autres termes, on comprend que les deux pattes 232 qui forment cet organe d’accroche 230 s’étendent, respectivement, en direction de l’espace interne 136 défini par la paroi périphérique 134 du premier capot latéral 130.

Avantageusement, le deuxième capot latéral 132 présente une structure strictement identique à celle du premier capot latéral 130. Autrement dit, ce deuxième capot latéral 132 comprend au moins un dispositif d’accroche 235 de la lame d’essuyage agencé à une extrémité longitudinale libre 236 de ce deuxième capot latéral 132, c’est-à-dire une extrémité longitudinale de ce deuxième capot latéral 132 située à l’opposé du capot central 120 le long de l’axe longitudinal L du trièdre illustré. Ce dispositif d’accroche 235 est identique à l’organe d’accroche 230 porté par le premier capot latéral 130 de sorte que la description qui vient d’en être donnée est directement transposable à ce dispositif d’accroche 235.

Selon un exemple d’application de la présente invention, la lame d’essuyage comprend plus particulièrement au moins un talon relié par une charnière à une lèvre d’essuyage qui forme la partie de cette lame d’essuyage adaptée pour venir au contact de la surface vitrée. Selon cet exemple d’application, au moins deux rainures sont ménagées dans le talon de la lame, chacune de ces rainures recevant au moins un organe de rigidification adapté pour garantir qu’une pression uniforme soit appliquée tout le long de la lèvre d’essuyage. Par exemple les deux organes de rigidification prennent la forme de bandes métalliques plates. Plus particulièrement, l’organe d’accroche 230 porté par le premier capot latéral 130 et le dispositif d’accroche 235 porté par le deuxième capot latéral 132 sont adaptés pour maintenir la lame d’essuyage par ses organes de rigidification. Autrement dit, les pattes 232 qui forment l’organe d’accroche et les pattes 237 du dispositif d’accroche 235 sont adaptées pour venir en appui contre une face inférieure de chacun des organes de rigidification, c’est-à-dire une face de ces organes de rigidification tournée vers la lèvre d’essuyage.

La illustre une vue de détails du premier palonnier 140, c’est-à-dire qu’elle illustre, en perspective vue de dessous, la première zone de jonction 150 formée entre le capot central 120 et le premier capot latéral 130. Tel qu’évoqué précédemment, le premier palonnier 140 est articulé au niveau de cette première zone de jonction 150 et il est adapté pour maintenir la lame d’essuyage. Plus particulièrement, le premier palonnier 140 comprend au moins deux crochets 142, 143 qui forment, respectivement, un point discret de maintien de la lame d’essuyage. Plus particulièrement, le premier palonnier 140 comprend au moins un premier crochet 142 formé à une première extrémité longitudinale 144 de ce premier palonnier 140 et au moins un deuxième crochet 143 formé à une deuxième extrémité longitudinale 145 de ce premier palonnier 140, la première extrémité longitudinale 144 et la deuxième extrémité longitudinale 145 de ce premier palonnier 140 étant opposées l’une par rapport à l’autre le long de l’axe longitudinal L du trièdre illustré. Il résulte de cet agencement que, selon l’exemple illustré, le premier crochet 142 formé à la première extrémité longitudinale 144 du premier palonnier 140 est reçu, au moins partiellement, dans le volume interne 123 définit par la paroi périphérique 122 du capot central 120 et que le deuxième crochet 143 formé à la deuxième extrémité longitudinale 145 du premier palonnier 140 est reçu, au moins partiellement, dans l’espace interne 136 définit par la paroi périphérique 134 du premier capot latéral 130.

Entre ces deux extrémités longitudinales 144, 145, le premier palonnier 140 prend la forme d’une gouttière qui reçoit le conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161. Par exemple, cette gouttière peut présenter une section transversale en forme de U. Tel que représenté, une liaison pivot 148 est formée entre le premier palonnier 140 et le capot central 120, à proximité de la première zone de jonction 150. Selon un exemple non illustré ici, cette liaison pivot 148 pourrait être formée entre le premier palonnier 140 et le premier capot latéral 130 sans sortir du contexte de la présente invention. Par exemple, la liaison pivot 148 peut être formée en un centre du premier palonnier 140, c’est-à-dire en un point situé à égale distance des deux extrémités longitudinales 144, 145 de ce premier palonnier 140. Alternativement, la liaison pivot 148 peut être décalée par rapport au centre du premier palonnier 140 sans nuire à l’invention.

Afin de permettre au conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161 de courir le long de ce premier palonnier 140, au moins un premier orifice 146 est formé entre le premier crochet 142 et la liaison pivot 148 mentionnée ci-dessus et au moins un deuxième orifice 149 est formé entre le deuxième crochet 143 et cette liaison pivot 148. Ainsi le conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161 traverse le premier orifice 146 pour rejoindre la gouttière formée par le premier palonnier 140, court dans de cette gouttière, puis quitte cette dernière en traversant le deuxième orifice 149. Avantageusement, la forme particulière de ce premier palonnier 140 permet ainsi de garantir la mobilité de l’articulation formée entre le capot central 120 et le premier capot latéral 130 ainsi que la mobilité de liaison pivot 148 du premier palonnier 140, sans que la circulation de fluide lave-glace opérée au sein du conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161 ne soit entravée.

Le premier palonnier 140 tel qu’il vient d’être décrit est strictement identique au deuxième palonnier 141 de sorte que la description qui vient d’être donnée de ce premier palonnier 140 est directement transposable au deuxième palonnier 141. Autrement dit, le deuxième palonnier 141 comprend au moins un premier crochet formé à une première extrémité longitudinale de ce deuxième palonnier reçue, au moins partiellement, dans le volume interne définit par la paroi périphérique du capot central et au moins un deuxième crochet formé à une deuxième extrémité longitudinale de ce deuxième palonnier, opposée à la première extrémité longitudinale susmentionnée et reçue, au moins partiellement, dans l’espace interne défini par la paroi périphérique du deuxième capot latéral. Une autre liaison pivot est en outre formée entre le deuxième palonnier et l’un parmi le capot central ou le deuxième capot latéral, cette autre liaison pivot étant formée au niveau de la deuxième zone de jonction décrite ci-dessus.

Tel que précédemment évoqué, le conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161 est fluidiquement connecté aux deux dispositifs de projection 131, 133 et à l’organe de projection 121. La illustre ainsi une zone de connexion fluidique réalisée entre le conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161 et le deuxième dispositif de projection 133. Ainsi, cette rend partiellement visible le deuxième palonnier 141 qui, tel que précédemment décrit, prend la forme d’une gouttière le long de laquelle court le conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161. Cette rend également visible le deuxième orifice 143a ménagé dans le deuxième palonnier 141 par lequel le conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161 quitte la gouttière formée par le deuxième palonnier 141 pour rejoindre, tel que représenté, le deuxième dispositif de projection 133.

Selon l’exemple illustré ici, le deuxième dispositif de projection 133 est rapporté sur le deuxième capot latéral 132, c’est-à-dire qu’il est fabriqué indépendamment de ce deuxième capot latéral 132 avant d’être fixé sur celui-ci, par exemple par collage, par vissage ou par n’importe quel autre moyen connu et compatible avec l’invention. Selon l’exemple illustré, ce dispositif de projection 133 est collé sur la paroi périphérique 135 du deuxième capot latéral 132 et prend la forme d’un bloc dans lequel est formé au moins un canal d’acheminement du fluide lave-glace fluidiquement connecté, d’une part, à la quatrième extrémité 165 du conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161 et, d’autre part, à au moins un orifice de projection formé dans le bloc.

Selon un exemple de réalisation de l’invention non illustré ici, l’au moins un orifice de projection peut être directement formé dans la paroi périphérique 135 du deuxième capot latéral 132. Par exemple, on pourra prévoir de mettre en place une buse de projection au niveau de cet au moins un orifice de projection, cette buse de projection étant alors fluidiquement raccordée à la quatrième extrémité 165 du conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’exemples de réalisation donnés à titre indicatif et que tout autre moyen de projection d’un fluide connu peut être mis en œuvre sans sortir du contexte de la présente invention.

La connexion fluidique entre la deuxième extrémité du conduit d’acheminement du fluide lave-glace et le premier dispositif de projection est strictement identique à ce qui vient d’être décrit en référence à la connexion réalisée entre la quatrième extrémité et le deuxième dispositif de projection.

La illustre enfin une vue de détails du capot central 120 vu de dessous, et plus particulièrement d’une zone de ce capot central 120 au niveau de laquelle est réalisée la connexion fluidique entre la troisième extrémité 164 du conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161 et l’organe de projection 121. Selon l’exemple illustré ici, l’organe de projection 121 présente une structure similaire à la structure des premier et deuxième dispositifs de projection, c’est-à-dire qu’il prend la forme d’un bloc dans lequel est formé un canal fluidiquement raccordé, d’une part, à la troisième extrémité 164 du conduit d’acheminement du fluide lave-glace 161 et, d’autre part, à un orifice de projection également formé dans ce bloc. Selon l’exemple illustré ici, ce bloc est rapporté contre la paroi périphérique 122 du capot central 120 et collé sur cette paroi périphérique 122. A nouveau, il ne s’agit que d’un exemple de réalisation de la présente invention et on pourra prévoir que l’organe de projection 121 soit par exemple vissé sur la paroi périphérique 122 du capot central 120 ou encore que l’orifice de projection soit directement formé dans cette paroi périphérique 122 du capot central 120 sans sortir du contexte de l’invention.

Selon l’exemple illustré sur la , l’organe de projection 121 est plus particulièrement agencé entre l’arrivée de fluide lave-glace 160 et le premier palonnier 140, c’est-à-dire entre l’arrivée de fluide lave-glace 160 et le premier crochet 142 de ce premier palonnier 140. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple de réalisation et que l’organe de projection 121 pourrait être positionné différemment sans sortir du contexte de l’invention.

On comprend de ce qui précède que la présente invention propose un moyen simple et peu coûteux à mettre en œuvre qui permet de projeter du fluide-lave-glace de façon uniforme sur toute une dimension longitudinale d’un balai d’essuyage de sorte à améliorer l’efficacité du nettoyage opéré.

La présente invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici et elle s’étend également à tous moyens et configurations équivalents ainsi qu’à toute combinaison techniquement opérante de tels moyens. Notamment, la forme et la disposition de l’organe de projection, des dispositifs de projection et du conduit d’acheminement du fluide lave-glace pourront être modifiées sans nuire à l’invention dans la mesure où elles remplissent les fonctionnalités décrites ici.

Claims (10)

1. Balai d’essuyage (100) d’une surface vitrée d’un véhicule, comprenant au moins une lame d’essuyage (101) adaptée pour venir au contact de la surface vitrée, au moins un capot central (120) et au moins un capot latéral (130) agencé dans le prolongement longitudinal du capot central (120), le balai d’essuyage (100) comprenant au moins un palonnier (140) qui maintient la lame d’essuyage (101), le palonnier (140) étant articulé au niveau d’une zone de jonction (150) entre le capot central (120) et l’au moins un capot latéral (130), caractérisé en ce que le capot latéral (130) comprend au moins un dispositif de projection (131) d’un fluide lave-glace.
2. Balai d’essuyage (100) selon la revendication précédente, dans lequel une arrivée de fluide lave-glace (160) est formée dans le capot central (120), un conduit d’acheminement du fluide lave-glace (161) s’étendant, au moins, entre l’arrivée de fluide lave-glace (160) et le dispositif de projection (131).
3. Balai d’essuyage (100) selon la revendication précédente, dans lequel le capot central (120) comprend une paroi périphérique (122) qui délimite un volume interne (123) dans lequel court, au moins partiellement, le conduit d’acheminement du fluide lave-glace (161), et dans lequel l’au moins un capot latéral (130) comprend une paroi périphérique (134) qui délimite un espace interne (136) dans lequel court, au moins partiellement, le conduit d’acheminement du fluide lave-glace (161).
4. Balai d’essuyage (100) selon l’une quelconque des revendications 2 ou 3, dans lequel l’au moins un palonnier (140) comprend au moins un orifice (146) à travers lequel s’étend le conduit d’acheminement du fluide lave-glace (161).
5. Balai d’essuyage (100) selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, dans lequel l’au moins un palonnier (140) comprend au moins un premier crochet (142) de maintien de la lame d’essuyage (101), au moins un deuxième crochet (143) de maintien de la lame d’essuyage (101) et dans lequel l’au moins un palonnier (140) présente une forme de gouttière adaptée pour recevoir, au moins partiellement, le conduit d’acheminement du fluide lave-glace (161).
6. Balai d’essuyage (100) selon les revendications 4 et 5, dans lequel l’au moins un orifice (146) est formé entre le premier crochet (142) et une liaison pivot (148) formée entre l’au moins un palonnier (140) et l’un parmi le capot central (120) et l’au moins un capot latéral (130).
7. Balai d’essuyage (100) selon la revendication précédente, dans lequel l’orifice (146) formé entre le premier crochet (142) et la liaison pivot (148) est un premier orifice (146) et dans lequel au moins un deuxième orifice (149) est formé dans l’au moins un palonnier (140), entre le deuxième crochet (143) et cette liaison pivot (148), le conduit d’acheminement du fluide lave-glace (161) s’étendant à travers le premier orifice (146) et à travers le deuxième orifice (149) et le conduit d’acheminement du fluide lave-glace (161) courant dans la forme de gouttière que prend l’au moins un palonnier (140), entre le premier orifice (146) et le deuxième orifice (149).
8. Balai d’essuyage (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le capot central (120) comprend au moins un organe de projection (121) du fluide lave-glace.
9. Balai d’essuyage (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins deux capots latéraux (130, 132) répartis, longitudinalement, de part et d’autre du capot central (120), au moins un premier palonnier (140) articulé au niveau d’une première zone de jonction (150) entre le capot central (120) et un premier capot latéral (130) et au moins un deuxième palonnier (141) articulé au niveau d’une deuxième zone de jonction (151) entre le capot central (120) et un deuxième capot latéral (132), le premier palonnier (140) et le deuxième palonnier (141) maintenant la lame d’essuyage (101).
10. Système d’essuyage d’un véhicule automobile, comprenant au moins un balai d’essuyage (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes et au moins un bras d’essuie-glace (201) adapté pour entrainer en rotation le balai d’essuyage (100).