FR3112958A1 - Procédé et installation aéraulique pour la désinfection d’un local - Google Patents

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Michel Gschwind
Fabien Guerrin
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Areco Finances et Technologie ARFITEC SAS
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Abstract

Installation pour la désinfection des surfaces accessibles d’un local par un biocide en phase vapeur, comprenant - un dispositif de traitement d’air comprenant un bloc chaud, un bloc froid et un ventilateur pour créer un flux d’air, - une entrée d’air frais pour admettre de l‘air frais dans ledit dispositif de traitement d’air, et une entrée d’air recyclé pour admettre de l’air recyclé dans ledit dispositif de traitement d’air, et une sortie par laquelle ledit flux d’air traité est admis dans ledit local, - un dispositif de génération d’un aérosol d’un liquide biocide, - un dispositif pour déterminer la concentration de biocide dans l’air dudit local, - un dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès dudit local, ladite installation étant configurée pour bloquer la génération d’aérosol de biocide au-delà d’une première valeur limite de sa concentration tant que ledit système de surveillance et/ou de contrôle d’accès n’interdit pas l’accès d’une personne au local, et/ou a été activé ou armé par la dernière personne qui a quitté le local, et/ou n’a pas détecté la présence d’une personne dans le local.

Description

Procédé et installation aéraulique pour la désinfection d’un local
Domaine technique de l’invention
L’invention concerne le domaine de la désinfection d’un espace gazeux et des surfaces accessibles qui le délimitent et qu’il contient, par diffusion d’un aérosol d’un biocide liquide dans l’air. Elle s’applique notamment à la désinfection de bureaux et de locaux accueillant du public, tels que des magasins. Plus précisément, l’invention concerne un procédé et une installation aéraulique pour la diffusion d’un aérosol d’un biocide liquide dans un local, par admission continue ou intermittente de l’aérosol dans l’air du local. Cette admission peut se faire en utilisant les gaines d’admission d’air d’une centrale de traitement d’air.
Etat de la technique
On connaît des dispositifs et méthodes pour stériliser les surfaces d’un volume à l’aide d’un aérosol obtenu par nébulisation d’un produit liquide bactéricide.
WO 79/01074 (Hygiscient Lab) décrit un dispositif permettant d’injecter un bactéricide liquide dans une chambre de nébulisation comprenant un élément piézoélectrique, où un aérosol comportant des fines gouttelettes de ce bactéricide liquide est créé. Cet aérosol est transféré à l’aide d’un gaz porteur (air) dans le conteneur qu’il s’agit de stériliser. EP 0 158 805 (Kolbus et Leibfeld & Lemke) décrit un dispositif similaire, dans lequel les gouttelettes formant l’aérosol sont chargées électrostatiquement et ensuite transférées dans le conteneur à stériliser, dans lesquels elles se déposent sur les parois.
D’autres dispositifs pour injecter un brouillard de microgouttelettes d’une solution d’un bactéricide liquide (tel qu’une solution de formaldéhyde) dans un volume d’air ou sur une surface solide sont décrits dans FR 2 499 856, EP 0 036 339 et EP 0 437 155 (Laboratoires Anios) et dans FR 2 612 780 (Paragerm).
WO 95/22353 (Splenodex) décrit un appareil transportable sur roulettes qui distribue un désinfectant dans un volume d’air. WO 2000/074734 (Bioquell et Microflo) et WO 2001/21223 décrivent des systèmes qui diffusent un gaz désinfectant mélangé à de la vapeur d’eau dans un volume d’air fermé à désinfecter ; la distribution de ce mélange de gaz utilise un ventilateur. Un système similaire est décrit dans WO 2006/000588 (Anti Germ). EP 1 177 834 (Logos) décrit une unité portable qui génère un brouillard de gouttelettes d’un produit désinfectant à l’aide d’un élément piézoélectrique.
WO 03/080132 (Nanomist Sytems) décrit une unité d’atomisation d’un biocide aqueux (par exemple du peroxyde d’hydrogène) qui génère un brouillard permettant de stériliser des objets ou un volume d’air.
WO 2008/125776 (ARECO Finances et Technologie – ARFITEC) décrit un procédé de désinfection de surface par diffusion d’un produit biocide dans un local fermé, dans lequel un brouillard comprenant des fines gouttelettes d’un biocide liquide est injecté dans les gaines d’aéraulique d’une centrale de traitement d’air (CTA) pour diffuser le biocide dans ledit local fermé, et pour désinfecter la CTA et ses conduits d’aéraulique eux-mêmes. Le procédé comprend le refroidissement des parois du local à une température ne dépassant pas 22 °C (et de préférence ne dépassant pas 18 °C) par l’injection d’air froid et sec, puis l’injection du brouillard de biocide dans de l’air porteur chauffé à au moins 35°C, qui est ensuite introduit dans le local.
Ce procédé est assez complexe et délicat à régler, et peut soulever différents problèmes. En particulier, il suppose un contrôle précis de la température et et l’hygrométrie dans le local, ainsi que de la température de l’air et de la quantité de biocide injectés pour assurer la formation effective d’un film liquide sur les parois accessibles dans le local, ce film liquide étant apte à désinfecter les surfaces sur lesquelles il se dépose. Ce n’est que dans ces conditions contrôlées que l’efficacité et la régularité du traitement de désinfection peut être garantie. Ainsi ce procédé est utilisable surtout dans des locaux qui sont normalement exploités dans des conditions de température et d’hygrométrie régulées.
Par ailleurs, en fonction des matériaux de ces surfaces et de la nature chimique du biocide, le film liquide de biocide qui condense sur les surfaces est susceptible de dégrader les surfaces sur lesquelles il se dépose.
Il s’ensuit que ce procédé décrit dans WO 2008/125776 peut convenir à des locaux qui sont exploités dans des conditions bien contrôlées, tels que des blocs opératoires en milieu hospitalier, des salles propres ou blanches, des salles de laboratoires utilisées pour la recherche, la production ou l’analyse dans des secteurs variés. Il ne convient en revanche pas toujours aux locaux professionnels de type courant, tels que des ensembles de bureaux, des salles d’exposition et des surfaces de vente, et plus généralement aux locaux accueillant du public.
La présente invention cherche à proposer une installation et un procédé plus simples qui conviennent à la désinfection de bureaux, salles, surfaces de vente et autres locaux accueillant du public, qui sont soumises à des conditions de température et d’humidité relative qui peuvent varier assez fortement, même lorsqu’ils sont climatisés. La procédure d’admission d’un produit biocide dans l’air d’un local professionnel ou d’un local accueillant du public doit permettre de garantir le respect de la valeur limite d’exposition professionnelle (couramment abrégée VLEP) propre à ce produit, qui a un caractère réglementaire, et doit par ailleurs respecter une traçabilité. La présente invention cherche à proposer un procédé qui répond à ces objectifs.
Objets de l’invention
Selon l’invention, le problème est résolu par l’admission d’un produit biocide approprié dans le flux d’air au sein d’une centrale de traitement d’air (CTA) ou un aéroconvecteur (connu aussi sous son nom anglais « fan coil »), ou dans un flux d’air proche d’une CTA ou d’un aéroconvecteur, ledit flux d’air véhiculant ledit produit biocide avec l’air traité par la CTA dans le local à désinfecter, dans une concentration en phase vapeur suffisante pour désinfecter une surface accessible. Cette désinfection peut se faire soit par la condensation du biocide sur la surface, soit à partir de la phase vapeur.
Pour désinfecter les surfaces accessibles dans le local desservi par la CTA il est nécessaire d’augmenter la concentration de biocide dans l’air au-delà de ladite valeur maximale. Ainsi, selon un autre aspect de l’invention l’admission de l’aérosol dans la CTA conduit à une concentration de biocide supérieure, et typiquement significativement supérieure, à sa valeur limite d’exposition professionnelle. (Ce paramètre est abrégé ici « VLEP, ce qui correspond à la pratique selon la réglementation française ; d’autres pays utilisent d’autres abréviations (par exemple MAK en Allemagne). Sa valeur numérique peut changer d’un pays à l’autre. Dans le cadre du présent brevet le paramètre VLEP désigne une valeur règlementaire spécifique à ce biocide utilisé, qui doit être respectée.)
Par conséquent ce régime de fonctionnement (appelé ici « régime de pointe ») ne peut être exploité que lorsque le local est vide de personnes (ce laps de temps étant appelé ici la « période inoccupée »). Il est mis en œuvre de manière ponctuelle pour désinfecter les locaux de manière approfondie, et en particulier pour désinfecter les surfaces accessibles des objets se trouvant dans ces locaux pendant des périodes inoccupées ; ces périodes inoccupées peuvent correspondre par exemple à la période de nuit ou de week-end, c’est-à-dire lorsque les bureaux ou locaux accueillant du public sont fermés.
Selon un aspect essentiel de l’invention on admet le biocide liquide dans un élément aéraulique de la CTA sous la forme d’un aérosol comportant des gouttelettes d‘un biocide liquide, lesdites gouttelettes formant un aérosol. Cet aérosol est obtenu notamment par brumisation ou nébulisation d’un biocide liquide. L’admission par brumisation se fait de préférence en aval des filtres à air, l’admission par nébulisation en aval des filtres à air. Plus particulièrement, le biocide est admis dans la CTA par brumisation ou nébulisation à partir d’une ou plusieurs buses de sortie. Cette admission se fait de manière continue ou intermittente. L’aérosol est ensuite entraîné par le flux d’air porteur généré au sein de la CTA pour être admis dans les locaux à traiter. Au cours de ce trajet avec le flux d’air porteur l’aérosol de produit biocide s’évapore.
Selon un autre aspect essentiel de l’invention, dans un régime d’exploitation dit régime de pointe, on choisit une concentration de ce produit biocide suffisante pour désinfecter au moins partiellement les surfaces accessibles des locaux dans lesquels l’air traité par la CTA est admis. L’action du produit biocide sur les surfaces accessibles des locaux est typiquement de l’ordre d’une dizaine de minutes à une heure ou quelques heures.
Selon un aspect de l’invention on admet un aérosol comportant des gouttelettes d’un produit biocide liquide dans une gaine d’aéraulique d’une centrale de traitement d’air (abrégé ici « CTA »). Lesdites gouttelettes présentent avantageusement un diamètre moyen compris entre 0,5 µm et 50 µm. En régime de pointe on préfère un diamètre moyen compris entre 1 µm et 10 µm. Leur taille est un des paramètres qui déterminent, avec la température et l’humidité relative, leur durée de vie dans l’aérosol : les gouttelettes fines s’évaporent vite, les gouttelettes trop grandes peuvent tomber sur une surface où elles peuvent former une flaque qui, selon la nature du produit biocide, peut être corrosive, ou elles peuvent venir colmater un filtre. On utilise souvent le terme « nébulisation » en relation avec un aérosol formé de gouttelettes fines, et le terme « brumisation » en relation avec un aérosol formé de gouttelettes plus grandes.
Un aérosol comportant des gouttelettes de tailles telles qu’énoncées ci-dessus peut être généré avec des générateurs de brouillard de type connu. A titre d’exemple, il peut être généré avec des générateurs à ultrasons comportant un élément piézoélectrique, selon des méthodes et à l’aide de dispositifs connus.
D’une manière générale, ladite centrale de traitement d’air peut être à simple flux ou à double flux. Avantageusement, le contrôle dudit générateur de brouillard est intégré dans le système qui contrôle également la CTA ; ledit système comprend typiquement un automate autonome qui est un automate programmable.
Les centrales de traitement d’air (CTA) sont connues en tant que telles et ne seront pas décrite ici en plus grand détail, sauf à rappeler qu’elles comprennent en règle générale au moins un conduit d’arrivée d’air, un système de mise en circulation et de renouvellement de l’air (qui comprend typiquement des ventilateurs de soufflage et de reprise d’air), des moyens de climatisation (comprenant des moyens de chauffage et des moyens de refroidissement de l’air ainsi qu’optionnellement des moyens d’assèchement de l’air), ainsi que des moyens de filtration de l’air.
D’une manière générale, l’invention peut être réalisée en ajoutant des composants à une CTA ou un aéroconvecteur existant. Ainsi, dans un mode de réalisation de l’invention, le système selon l’invention comprend une CTA sur laquelle a été adapté un générateur d’un aérosol de micro-gouttelettes d’un biocide, qui comprend un générateur à ultrasons. Un tel générateur de microgouttelettes est connu de WO 2008/125776 et ne sera pas décrit en plus grand détail ici. Dans ce mode de réalisation on ajoutera aussi d’autres composants, et on modifiera aussi le procédé de contrôle de la CTA pour qu’elle puisse exécuter le procédé selon l’invention ; cela sera expliqué ci-dessous. L’invention peut aussi être réalisée en concevant un nouveau type de CTA, spécifiquement conçu pour mettre en œuvre de manière optimale le procédé selon l’invention, et cela représente un autre mode de réalisation de l’invention.
Selon un autre aspect de l’invention, on prévoit dans chaque local à désinfecter au moins un dispositif de mesure de la concentration dudit biocide dans l’air. Ce dispositif peut afficher une information chiffrée (typiquement la valeur mesurée de cette concentration) ou simplifiée (typiquement sous la forme d’un signal lumineux ou acoustique qui change son état lorsque la valeur mesurée atteint une proportion prédéfinie d’une première valeur limite qui peut être la VLEP) à l’intention des personnes se trouvant dans le local. Alternativement ou en plus, le système peut envoyer cette information au dispositif qui contrôle le fonctionnement de la CTA qui dessert ce local, par une voie filaire ou sans fil.
Selon un autre aspect de l’invention le système comprend au moins un système de détection comprenant un détecteur capable de détecter la présence d’une personne dans le local. Ce détecteur peut être par exemple d’une caméra, ou d’un détecteur de mouvement. De préférence chaque local susceptible d’être desservi par l’aérosol comporte au moins un détecteur capable de détecter la présence d’une personne dans le local. Un tel système est configuré pour que la mise en œuvre du régime de pointe pour un local donné, quoique prévue (par exemple par une programmation du système), soit rendue impossible tant qu’un quelconque desdits détecteurs détecte la présence d’une personne dans ledit local (un temps d’attente après l’évènement de détection pouvant être prévu), et soit immédiatement arrêtée (de préférence avec déclenchement au niveau de la CTA d’un programme de purge visant à injecter de l’air dépourvu de biocide dans le local) si un tel évènement est détecté au cours du déroulement du régime de pointe. Cela vise à éviter l’exposition accidentelle d’une personne à un air dont la concentration en biocide dépasse la VLEP, et à minimiser la durée d’une telle exposition accidentelle.
Dans le même but, selon un autre aspect de l’invention, le système selon l’invention est configuré pour déclencher des moyens d’alerte spécifiques dans chaque local dans lequel le régime de pointe est mis en œuvre. Il peut s’agir de moyens d’alerte lumineux (par exemple de clignotants rouges) et/ou acoustiques.
Dans le même but, selon un autre aspect de l’invention, ledit local est une zone contrôlée, c’est-à-dire que son accès (et de préférence aussi sa sortie) est contrôlée. Plus précisément, l’automate autonome qui contrôle le fonctionnement de la CTA est intégré dans un système intégré pour la gestion centralisée de la sûreté. Ces systèmes sont connus en tant que tels ; ils comprennent typiquement le contrôle d’accès, la détection d’intrusion, la surveillance vidéo et de la gestion technique des bâtiments. Selon l’invention, un tel système intégré pour la gestion centralisée de la sûreté qui comprend l’automate autonome contrôlant le fonctionnement de la CTA est configuré de manière à empêcher le déclenchement du régime de pointe tant qu’une quelconque personne se trouve encore dans le secteur prédéfini dont font partie les locaux pour lesquels ledit régime de pointe est mis en œuvre.
Dans un mode de réalisation, pour que l’accès au local soit libéré, ledit dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès dudit local comprend un dispositif de détection d’intrusion configuré pour être désactivé ou désarmé par la première personne qui entre dans le local, et peut être activé ou armé par la dernière personne qui le quitte. L’activation dudit dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès peut se faire à un point d’accès situé avant ou après l’accès physique audit local, et de même sa désactivation peut se faire à un point de sortie avant ou après la sortie dudit local.
De manière préférée, ledit dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès dudit local comprend un système électronique de contrôle d’accès normal qui vérifie le droit d’accès de l’utilisateur qui se présente, et qui ne libère l’accès au local qu’aux seules personnes habilitées à accéder audit local. Pour cela, chaque utilisateur doit présenter à un lecteur du point d’accès un moyen d’identification qui lui est personnel ; après validation de son habilitation à accéder au local, l’accès lui est libéré. Un tel système électronique de contrôle d’accès peut comporter également un contrôle de sortie normale, c’est-à-dire que pour pouvoir sortir de manière normale du local, l’utilisateur doit s’identifier de nouveau à un point de sortie, de préférence de la même manière que pour l’accès, c’est-à-dire en présentant à un lecteur de point de sortie un moyen d’identification qui lui est personnel ; après validation de son habilitation à sortir du local, la sortie lui est libérée. Cette variante présente l’avantage que le système de contrôle d’accès peut ainsi déterminer quelle personne se trouve dans ledit local, et peut en particulier déterminer le moment où aucune personne ne se trouve plus dans ledit local.
Selon l’invention, le système est configuré de manière à ce que cette identification de l’absence de personnes dans ledit local soit une condition nécessaire pour que le régime de pointe de désinfection puisse être déclenché. Dans ce cas, au préalable, le système désactive l’accès au local, i.e. interdit temporairement même aux personnes habilitées l’accès audit local, pour permettre la mise en route du régime de pointe de désinfection. Cette désactivation de l’accès sera appliquée jusqu’à que ce le régime de pointe de désinfection ait cessé et les moyens pour détecter la concentration de biocide dans l’air du local indiquent que la concentration est tombée au-dessous d’une valeur limite prédéterminée, qui n’est avantageusement pas supérieure à la VLEP.
Les modes de « sortie normale » et d’« accès normal » s’opposent à des modes de secours : il est nécessaire de configurer le système de manière à permettre à un utilisateur qui se trouve dans le local une sortie d’urgence sans utiliser le système électronique de contrôle d’accès et de sortie ; cela peut se faire par des moyens mécaniques connus, tel que le bris de glace ou un dispositif tel qu’une clé ou une barre anti-panique. On peut également configurer le système d’une manière à permettre une entrée d’urgence sans être normalement habilité ; cela concerne par exemple le personnel de secours.
Dans chacune de ces variantes, l’activation et/ou la désactivation dudit dispositif de surveillance, et/ou le contrôle d’accès, peut se faire en utilisant un lecteur de moyens d’identification, configuré pour lire un moyen d’identification présenté par l’utilisateur, ledit moyen d’identification étant de préférence un moyen d’identification personnel, ou un moyen d’identification global, tel qu’un code d’accès.
Dans un mode de réalisation préféré, ledit lecteur de moyens d’identification est configuré pour enregistrer et analyser au moins un type de données biométriques de l’utilisateur, de préférence sélectionné dans le groupe formé par : une empreinte digitale, la géométrie de la main, le système veineux, le profil de la voix, la forme du visage, le visage, l’image de l’iris, le réseau veineux de la rétine, le réseau veineux du doigt, le réseau veineux de la main. Ledit lecteur se trouve avantageusement avant l’entrée et avant la sortie du local.
Dans le cadre de la présente invention, ledit biocide liquide à partir duquel on prépare l’aérosol est avantageusement du peroxyde d’hydrogène (H2O2). C’est un produit couramment disponible, dont les caractéristiques, effets chimiques et effets biologiques sont bien connues, et qui ne laisse pas de résidu toxique ou corrosif lorsqu’il se décompose en oxygène et eau. Il est utilisé de manière avantageuse sous la forme d’une solution aqueuse dans une concentration massique comprise entre 0,1 % et 33 % massiques, de préférence comprise entre 0,1 % et 6 %, et encore plus préférentiellement comprise entre 0,1 % et 2 %. La limite supérieure est motivée par des problèmes de corrosion de certains types de surfaces accessibles (notamment de surfaces métalliques) en régime de pointe, notamment lorsque le biocide condense sur ces surfaces accessibles. Si la concentration est trop faible l’effet désinfectant est insatisfaisant. De manière typique on utilise une concentration de 0,5 % en régime continu (ce régime sera expliqué ci-dessous) ; en régime de pointe cette concentration pourra être supérieure.
Selon un autre aspect de l’invention, en régime de pointe, la concentration en H2O2dans l’air sortant de ladite sortie par laquelle l’air traité est admis dans ledit local doit être choisie de manière à ce que la concentration d’air dans ledit local soit supérieure à 20 ppm, de préférence supérieure à 35 ppm, plus spécialement supérieure à 42 ppm, et plus préférentiellement supérieure à 50 ppm ; avantageusement elle ne dépasse pas 100 ppm pour éviter un risque de corrosion des surfaces accessibles.
Selon un autre aspect de l’invention, l’admission de l’aérosol dans une gaine d’aéraulique d‘une CTA se fait de manière discontinue à une première échelle de temps, et de manière continue à une deuxième échelle de temps plus longue que la première échelle de temps.
Selon un autre aspect de l’invention, l’installation est conçue et configurée pour permettre non seulement l’exploitation du régime de pointe, mais encore d’un régime alternatif, appelé ici « régime continu » En régime continu, l’introduction du biocide dans la CTA doit permettre d’éviter l’accumulation de microorganismes dans la CTA, et notamment dans ses filtres, mais la concentration du biocide dans l’air admis dans le local doit rester inférieure à une valeur maximale fixée par la réglementation applicable, la VLEP, mentionné ci-dessus. Or, cette concentration est insuffisante pour désinfecter les surfaces accessibles dans ledit local, et cela s’applique aussi aux surfaces internes de la CTA, par exemple aux surfaces des éléments filtrants : il n’est pas possible de désinfecter une surface avec de l’air qui contient un biocide à une concentration ne dépassant pas la VLEP.
En mode continu le choix des paramètres est avantageusement tel qu’un film de biocide se forme sur les parois et le matériau filtrant du préfiltre pendant l’admission de l’aérosol. Ce film est formé des gouttelettes du biocide, c’est un film humide. Il peut être continu (i.e. formé de gouttelettes coalescées) ou non. Il est séché au moins en partie (i.e. on au moins sur une partie de sa surface) par l’air qui traverse la CTA, cet air emportant le biocide gazeux dans le local. En mode continu la partie du biocide qui s’est évaporée ne contribue plus de manière significative à la désinfection, car sa concentration dans l’air, qui doit être inférieure à la VLEP, est trop faible pour pouvoir exercer un effet désinfectant significatif.
Selon un mode de réalisation très avantageux du régime continu, l’admission peut se faire de manière périodique pendant une première durée T1 avec une période T2. La détermination de ces deux paramètres T1 et T2 prend avantageusement en compte le rapport de volume entre la CTA et le volume des locaux desservis, sachant que pour une concentration volumique visée, la quantité massique de biocide, qui permet d’obtenir cette valeur de concentration volumique dans les locaux desservis, est inversement proportionnelle au volume des locaux et à la quantité d’air qui l’emporte. Ainsi, le temps de cycle sera dépendant de la durée du parcours du biocide dans les gaines de la CTA entre l’admission et la reprise. Avec ces données on peut calculer la durée du cycle total ainsi que le ratio optimal entre T1 et T2.
A titre d’exemple, T1 peut être compris entre 1 s et 15 s, et T2 peut être compris entre 30 s et 120 s. De manière préférée, T1 est compris entre 2 s et 10 s, et T2 entre 40 s et 80 s. A titre d’exemple, on peut admettre l’aérosol pendant une durée de cinq seconde toutes les 50 s ; dans cet exemple T1 est donc de 5 s et T2 de 50 s.
Selon un autre aspect de l’invention, ledit biocide est du peroxyde d’hydrogène (H2O2). Il est utilisé de manière avantageuse sous la forme d’une solution aqueuse dans une concentration massique comprise entre 0,1 % et 6 % massiques, et de préférence comprise entre 0,1 % et 2 %. De manière typique on utilise une concentration de 0,5 % en régime continu ; en régime de pointe cette concentration pourra être supérieure.
Le régime de pointe peut utiliser une admission périodique ou continue ; il peut utiliser un biocide liquide différent et/ou plus concentré et/ou un aérosol avec une concentration de gouttelettes plus élevé que le régime continu.
Dans un mode de réalisation du procédé de l’invention, la valeur mesurée par ledit dispositif de mesure rétroagit sur au moins un des paramètres qui contrôlent la génération de l’aérosol, par exemple le paramètre T1 et/ou T2, ou la puissance du générateur piézoélectrique qui génère les gouttelettes à partir du biocide liquide. Ce mode de réalisation peut être mis en œuvre pour le régime continu et/ou pour le régime de pointe, avec des paramètres différents pour chacun des deux régimes. On évite ainsi en particulier qu’en mode continu la concentration en biocide dans un quelconque local desservi par la CTA ne dépasse ladite première valeur limite.
En mode de pointe on utilise une deuxième valeur limite, supérieure à la première. Elle dépasse typiquement la valeur VLEP, et de ce fait elle ne doit pas être mise en œuvre lorsque des personnes se trouvent dans le local en cours de traitement.
Selon un autre aspect de l’invention, la concentration dans tout local desservi par la CTA dans laquelle on admet l’aérosol de biocide (mesuré à hauteur d’une table au centre du local) est, en régime continu, pour le biocide H2O2inférieure à 1 ppm, et de préférence comprise entre 0,05 ppm et 0,90 ppm, et encore plus préférentiellement entre 0,1 ppm et 0,5 ppm.
Ainsi, un premier objet principal de l’invention est une installation pour la désinfection des surfaces accessibles d’un local par un biocide en phase vapeur, comprenant
- un dispositif de traitement d’air comprenant au moins un bloc chaud capable de chauffer l’air, au moins un bloc froid capable de refroidir l’air, et au moins un ventilateur qui met en circulation l’air qui traverse ledit dispositif pour créer un flux d’air,
- au moins une entrée d’air frais pour admettre de l‘air frais dans ledit dispositif de traitement d’air, et au moins une entrée d’air recyclé pour admettre de l’air recyclé dans ledit dispositif de traitement d’air, et au moins une sortie par laquelle ledit flux d’air traité par ledit dispositif de traitement d’air est admis dans ledit local,
- un dispositif de génération d’un aérosol d’un liquide biocide, comprenant au moins une buse de sortie par laquelle ledit aérosol est admis dans ledit flux d’air, ladite buse de sortie étant placé en amont, en aval ou au sein dudit dispositif de traitement d’air, avant son admission dans le local,
- au moins un dispositif pour déterminer la concentration de biocide dans l’air dudit local,
- au moins un dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès dudit local, qui peut comprendre un système de contrôle d’accès et/ou un système de contrôle de présence,
ladite installation étant configurée pour bloquer totalement, ou limiter la génération d’aérosol de biocide au-delà d’une première valeur limite de sa concentration mesurée par ledit dispositif pour déterminer la concentration de biocide dans l’air du local, tant que ledit système de surveillance et/ou de contrôle d’accès n’interdit pas l’accès d’une personne au local, et/ou a été armé par la dernière personne qui a quitté le local, et/ou n’a pas détecté la présence d’une personne dans le local.
L’air recyclé est prélevé dans ledit local de manière à établir une circulation à travers le dispositif de traitement d’air. Ainsi, ledit local comprend au moins une sortie d’air recyclé et au moins une entrée d’air traité.
Ledit dispositif de traitement d’air peut encore comprendre au moins un filtre d’air, L’admission de l’aérosol dans le flux d’air peut se faire en amont ou en aval dudit bloc froid et/ou en amont ou en aval dudit bloc chaud et/ou en amont ou en aval dudit filtre.
Ladite installation peut encore comprendre des moyens de signalisation internes et/ou externes au local. Les moyens internes au local sont configurés pour se déclencher lorsqu’une personne est détectée dans le local par le système de détection de présence. Il peut s’agir de moyens de signalisation visuels (par exemple un clignotant rouge, et/ou un affichage de texte qui s’allume, le texte incitant la personne à quitter immédiatement le local) et/ou acoustiques (par exemple une sirène). Les moyens externes au local sont configurés pour être activés lors du traitement ; il peut s’agir de moyens visuels visant à interdire l’accès au local, placés par exemple au-dessus de chaque porte d’accès au local.
Un autre objet principal de l’invention est un procédé de désinfection au moins partielle des surfaces accessibles d’un local par un biocide en phase vapeur, comprenant l’admission d’un flux d’air, dit flux désinfectant, sortant par ladite sortie d’air d’une installation selon l’invention dans un local, ledit flux d’air comportant la vapeur d’un biocide dans une concentration supérieure à une première valeur limite.
Encore un autre objet principal de l’invention est l’utilisation d’une installation selon l’invention ou d’un procédé selon l’invention pour la désinfection de bureaux, magasins ou locaux recevant du public.
Figures
Les figures 1 à 11 illustrent différents aspects de l’invention. Plus précisément, les figures 1 à 6 montrent de manière schématique deux modes de réalisation de l’invention ; ils portent chacune sur une modification d’une installation de traitement d’air, à laquelle a été ajouté un dispositif de nébulisation en aval de la CTA. Les différents éléments de la CTA sont symbolisés par des boîtes dont les dimensions sont arbitraires.
montre de manière schématique un premier mode de réalisation d’une installation selon l’invention.
montre de manière schématique une variante du mode de réalisation de la .
montre de manière schématique un deuxième mode de réalisation d’une installation selon l’invention.
montre de manière schématique une variante du mode de réalisation de la .
montre de manière schématique un troisième mode de réalisation d’une installation selon l’invention.
montre de manière schématique un quatrième mode de réalisation d’une installation selon l’invention.
illustre un mode de réalisation de certains aspects d’un système selon l’invention. Les lignes pointillées représentent une liaison de données.
illustre une variante du système selon la .
De manière habituelle, sur les figures 1 à 8 les repères numériques à deux et trois chiffres représentent des objets matériels (composants, unités etc).
représente un schéma qui illustrent certaines étapes d’un procédé selon l’invention. Les repères numériques à quatre chiffres représentent des étapes de procédé.
représente un schéma concernant une variante de celui de la .
illustre l’effet désinfectant du procédé selon l’invention à une concentration de 30 ppm de H2O2dans le local. La figure montre la surface de neuf boites de Pétri incubées, mis en contact avec des surfaces dans un local avant traitement à l’aérosol bactéricide (t = 0) et après deux durées de traitement différentes (t = 10 min et t = 15 min).
Description détaillée
On entend ici par désinfection une opération d'élimination volontaire et momentanée de certains microorganismes nuisibles présents dans l’air et/ou sur une surface, en altérant leur structure ou en inhibant leur métabolisme ou certaines de leurs fonctions vitales. Cette désinfection peut être partielle ou totale.
Le terme « microorganismes » tel qu’utilisé ici englobe les bactéries, les champignons (tels que les levures), les spores, les virus. Ainsi, le terme « biocide » tel qu’utilisé ici désigne un produit capable d’inactiver ces microorganismes nuisibles : ce terme englobe donc les bactéricides, les virucides, les levuricides, les sporicides, les fongicides.
L’invention est décrite ici dans un premier temps en relation avec les figures 1 à 8.
La montre de manière schématique un premier mode de réalisation d’une installation 10 selon l’invention. Cette installation résulte de la modification d’un CTA 13 existante. Elle présente deux entrées d’air : une première entrée 11 d’air neuf, et une deuxième entrée 12 d’air recyclé, aspiré dans le local climatisé dans lequel l’installation admet l’air traité. En pratique, typiquement le volume d’air neuf s’élève à environ 5 % à environ 25 % du volume d’air recyclé, le plus souvent entre environ 7 % et environ 20 %. La CTA comprend typiquement un premier filtre 14, un premier ventilateur 16, un bloc chaud 18, capable de chauffer l’air, ainsi qu’un bloc froid 20, capable de refroidir l’air. L’air ainsi climatisé quitte la CTA 13 par une gaine 22.
Selon l’invention, on ajoute en aval de la CTA 13 une unité de génération d’aérosol 26, cette dernière étant un élément essentiel de l’invention. L’air ainsi traité quitte l’installation 10 par une gaine de sortie 28 pour être admis dans le local à désinfecter. Dans l’exemple de la on a ajouté un deuxième ventilateur 24 en amont de l’unité de génération d’aérosol 26. Ces deux composants forment avantageusement une seule unité 23 qui peut être adaptée sur une CTA 13 existante pour obtenir une installation 10 selon l’invention ; on appelle une telle adaptation un « rétrofit ».
Cette installation peut comprendre de manière optionnelle au moins un deuxième filtre 25, qui peut être situé entre le deuxième ventilateur 24 et l’unité de nébulisation 26. Cette variante est montrée sur la ; l’unité formée par le deuxième ventilateur 24, le deuxième filtre 25 et l’unité de nébulisation 26 porte ci la référence numérique 23’. Alternativement ledit deuxième filtre peut être situé en amont du deuxième ventilateur (variante non montrée sur la figure).
Typiquement, l’unité 23 ou 23’ comprenant ledit deuxième ventilateur 24 et ladite unité de génération d’aérosol 26, et possiblement ledit filtre 25, est ajoutée à une CTA 13 existante. Cet ajout, surtout si l’unité ajoutée comprend un deuxième filtre 25 comme cela est montré sur la , conduit à une perte de charge aéraulique de la CTA 13 ; la compensation de cette perte de charge est l’une des fonctions dudit deuxième ventilateur 24. Une autre fonction, optionnelle mais très avantageuse, du deuxième ventilateur 24 est d’apporter une capacité de soufflage supplémentaire mobilisable en cas d’aération d’urgence, comme cela sera expliqué ci-dessous.
La montre de manière schématique un deuxième mode de réalisation d’une installation 30 selon l’invention. Cette installation résulte de la modification d’un CTA 33 existante, qui présente la même structure que celle du premier mode de réalisation : sur la les repères numériques d’éléments identiques à ceux de la sont augmentés de 20.
Dans ce deuxième mode de réalisation de l’invention, on ajoute un deuxième ventilateur 44 et une unité de génération d’aérosol 46 en amont de la CTA 33. ; ces deux composants 44,46 peuvent former une unité 43. Comme cela est montré sur la , on peut ajouter un deuxième filtre 45 entre le deuxième ventilateur et l’unité de génération d’aérosol 46 ; ces trois composants peuvent former une unité désignée par le repère numérique 43’. Comme l’installation illustrée sur la résulte, elle aussi, de la modification d’une CTA 33 existante par l’ajout d’une unité 43’ comprenant le ventilateur 46, le deuxième filtre 45 et l’unité de génération d’aérosol 46, le premier filtre 34 de la CTA 33, qui est en règle générale moins fin que le deuxième filtre 45, n’a dans ce cas pratiquement plus de fonction ; on le laisse typiquement en place pour ne pas modifier la CTA 33.
Ledit deuxième filtre peut être un filtre de type EPA (Efficient Particulate Air filter), et notamment de classe E10, E11 ou E12, ou un filtre de type HEPA (High Efficiency Particulate Air Filter), et notamment de classe H13 ou H14; ces termes et classes sont définis dans la série de normes EN 1822 « Filtres à air à haute efficacité (EPA, HEPA et ULPA) », et notamment dans EN 1822-1 (« Partie 1 : Classification essais de performance et marquage ») de cette norme.
Dans le cas où on modifie la CTA pour intégrer les composants additionnels nécessaires pour la mise en œuvre de l’invention, on peut, par exemple, utiliser un seul ventilateur, d’un débit d’air plus grand que celui d’une CTA comparable fonctionnant sans les composants additionnels, et on peut disposer le premier filtre 54 en amont du deuxième filtre 65, plus fin que le premier. Un tel mode de réalisation est montre sur la où les repères numériques d’éléments identiques à ceux des et 4 sont augmentés de 20, et où le ventilateur principal de la CTA, de capacité augmentée (de manière à compenser la perte de charge engendrée par le deuxième filtre 65, et de préférence aussi de manière à disposer d’une capacité supplémentaire de débit d’air mobilisable en cas d’aération d’urgence), porte le repère numérique 56’. Un quatrième mode de réalisation de l’invention est illustré sur la , sur laquelle les repères numériques d’éléments identiques à ceux des figures 3 et 4 sont augmentés de 40. Dans ce mode de réalisation, le deuxième ventilateur 84 se situe en amont de la CTA 73, alors que l’unité de génération d’aérosol 86 se situe en aval de la CTA 73. On ajoute utilement un bout de gaine 59 entre l’unité de génération d’aérosol 86 et la CTA 73. Si l’on souhaite ajouter un deuxième filtre il est avantageusement situé en aval du premier filtre 74, moins fin, soit en amont soit en aval de l’unité de génération d’aérosol 86 ; cette variante du troisième mode de réalisation n’est pas illustrée sur les figures. D’une manière générale ce troisième mode de réalisation présente l’inconvénient que les composants 84, 86 ajoutés à la CTA 73 ne forment pas une seule unité, ce qui alourdit le rétrofit de la CTA 73.
Dans tous ces modes de réalisation, l’installation selon l’invention est contrôlée par un dispositif électronique de contrôle qui commande le fonctionnement des composants actifs, à savoir les ventilateurs, le bloc chaud, le bloc froid, le générateur d’aérosol ; ce dispositif électronique de contrôle n‘est pas représenté sur les figures 1 à 6.
Dans tous ces modes de réalisation, le générateur d’un aérosol de gouttelettes de biocide est de manière préférée un nébulisateur, c’est-à-dire qu’il est configuré pour générer des gouttelettes d’une taille moyenne comprise entre environ 1 µm et environ 10 µm, et de préférence entre environ 1 µm et environ 5 µm. Un aérosol composé de gouttelettes aussi fines s’évapore facilement ; cela est le but car on cherche à évaporer le biocide avant qu’il ne quitte la gaine de sortie28,48,68, pour atteindre une concentration de biocide dans l’air qui est assez importante, et en tous cas supérieure à la VLEP pour permettre la désinfection des surfaces accessibles du local dans lequel est admis l’air traité par l’installation selon l’invention.
Il est précisé ici que dans le cas où l’installation est configurée pour effectuer aussi un traitement dit continu (variante non montrée sur les figures), qui sera expliqué en plus grand détail ci-dessous, il est préférable que l’aérosol admis dans l’air pour ce traitement continu soit généré par un brumisateur et non pas par un nébuliseur, c’est-à-dire avec une taille moyenne de gouttelettes plus grande.
Pour le traitement de pointe, la génération d’un aérosol de biocide avec la concentration visée, qui est significativement supérieure à la VLEP, ne doit avoir lieu que dans le cas où aucune personne ne se trouve dans le local dans lequel l’air traité par l’installation selon l’invention est admis. Selon l’invention, ce résultat est obtenu par un système qui établit une communication entre l’installation, ou plus précisément son dispositif électronique de contrôle, et au moins un dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès configuré pour vérifier, directement ou indirectement, l’absence de personnes dans le local.
La montre de manière schématique un mode de réalisation d’un tel système installe dans et autour un local 100 destiné à être désinfecté par le procédé selon l’invention. Les lignes pointillées représentent des liaisons de signaux. Ces liaisons peuvent être de nature filaire ou sans fil.
Ce local100dispose de deux portes100a,100bpar lesquelles les utilisateurs peuvent entrer et sortir du local100. Chaque porte dispose d’un système de contrôle d’accès normal101a,101bet d’un système de contrôle de sortie normale102a,102b. Le local dispose de plusieurs détecteurs de présence140a,140b,140c, disposés et configurés pour pouvoir détecter la présence d’une personne dans ledit local. Lesdits systèmes de contrôle d’accès et de sortie ainsi que les détecteurs de présence font partie d’un système de surveillance et/ou de contrôle d’accès du local, et ils communiquent à une unité de contrôle114qui peut être un automate programmable, et qui peut être localisé à différents endroits.
Le local est climatisé par une installation 110 de traitement d’air selon l’un quelconque des modes de réalisation décrits ci-dessus qui comprend une CTA (non représentée sur la figure) et d’un dispositif de génération d’aérosol 126. Elle dispose d’une ouverture 128 par laquelle l’air traité est admis dans le local, d’une ouverture 121 d’entrée d’air neuf et d’une ouverture 122 par laquelle entré d’air recyclé quitte le local pour être traité dans la CTA ; sur la ces trois flux d’air sont marqués d’une flèche épaisse. La CTA comprend une unité de contrôle 124, qui peut être un automate programmable ; ce dernier peut être localisé à différents endroits, par exemple (comme sur la figure) proche de la CTA, ou, au contraire, dans un local dédié à la gestion technique du local ou même du bâtiment dans lequel le local est installé.
Le local comprend encore au moins un dispositif 150a, 150b pour mesurer la concentration en biocide dans l’air. Il communique avec l’unité de contrôle de la CTA et/ou celle du dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès. Il en est de même des détecteurs de présence 140. Le schéma de communication de la est donné à titre d’exemple ; on peut le réaliser sous la forme d’autres variantes qui peuvent avoir chacune des avantages et inconvénients spécifiques en fonction notamment de la nature des locaux, de leur taille, du nombre de personnes habilitées, des horaires de travail et de la nature de l’activité exercée dans ces locaux. A titre d’exemple, les détecteurs de présence 140a, 140b, 140c peuvent être en liaison informatique directe avec l’unité de contrôle de la CTA pour couper la diffusion de biocide dès qu’une personne a été détectée ; cette variante est illustrée sur la .
L’unité de contrôle124de la CTA échange des données avec l’unité de contrôle114du système de surveillance et/ou de contrôle d’accès. Dans une variante (non illustrée sur les figures), les deux unités de contrôle114,124sont relié à une unité de contrôle générale qui assure le contrôle d’autres fonctions techniques du bâtiment.
D’une manière générale, lesdits dispositifs de surveillance et/ou de contrôle d’accès peuvent être différents types. Il peut s’agir notamment d’un dispositif de détection d’intrusion qui doit être désactivé (désarmé) par la première personne qui entre dans le local et activé (armé) par la dernière personne qui le quitte. L’activation et/ou la désactivation se fait typiquement sur un lecteur de moyens d’identification, qui lit un moyen d’identification. Ce moyen d’identification peut être un moyen d’identification personnel, ou un moyen d’identification global, tel qu’un code d’accès. Le lecteur de moyens d’identification peut notamment être un lecteur de cartes ou un clavier permettant d’entrer un code d’accès. Ledit lecteur de moyens d’identification peut aussi être configuré pour enregistrer et analyser un ou plusieurs types de données biométriques de l’utilisateur, par exemple une empreinte digitale, la géométrie de sa main, le système veineux, le profil de sa voix, la forme de son visage, son visage, l’image de son iris, le réseau veineux de la rétine, du doigt ou de la main.
Un utilisateur habilité à accéder au local doit présenter un moyen d’identification personnel audit lecteur de moyens d’identification. S’il ne le fait pas, ou s’il n’est pas habilité à accéder au local, le dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès peut réagir de différentes manières, selon sa configuration.
Dans une première variante, ledit dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès comprend pour chaque porte d’accès au local un système d’ouverture automatique, qui libère l’accès au local lorsque le système a reconnu comme habilité à accéder au local l’utilisateur qui vient de présenter son moyen d’identification personnel audit lecteur. Le moyen permettant la libération de l’accès peut être une serrure automatique qui se débloque pour un certain laps de temps, suffisant pour que l’utilisateur puisse ouvrir la porte. Ainsi, si l’utilisateur ne présente pas son moyen d’identification personnel, ou s’il n’est pas habilité à accéder au local, le moyen de libération d’accès ne libère pas l’accès au local et l’utilisateur ne peut pas entrer. Cela suppose que le lecteur de moyens d’identification se situe à l’extérieur du local.
Une deuxième variante se distingue de la première variante par le fait que l’utilisateur peut ouvrir la porte, mais doit ensuite, dans un laps de temps prédéfini, présenter son moyen d’identification à un lecteur de moyens d’identification qui se trouve à l’intérieur du local. Ce moyen d’identification peut être un moyen d’identification personnel ou un moyen d’identification qui n’est pas personnel, tel qu’un badge ou un code d’accès non personnel ; cette identification désarme le système de télésurveillance. Si l’utilisateur ne présente pas son moyen d’identification dans le laps de temps prescrit, une alarme est déclenchée, ce qui se manifeste pour l’utilisateur par un signal acoustique et / ou visuel qui est porté à sa connaissance.
Selon l’invention, il est indispensable que le système puisse, d’une part, identifier la situation dans laquelle le local est vide de personnes, car c’est seulement dans cette situation que le procédé de désinfection peut être exécuté, et, d’autre part, identifier l’entrée d’une personne, habilitée ou non, dans le local lorsque le procédé de désinfection est en cours d’exécution : ce n’est que dans le cas où la concentration du biocide dans l’air ne dépasse pas sa valeur VLEP qu’une personne doit pouvoir être présente dans le local.
Ainsi, en ce qui concerne la sortie de l’utilisateur, dans la deuxième variante c’est le dernier utilisateur qui quitte le local qui doit armer le système de surveillance et/ou de contrôle d‘accès, typiquement en présentant de nouveau son moyen d’identification, ou par une autre opération d’armement. On peut configurer l’installation selon l’invention de manière à ce que lorsque le dernier utilisateur a armé le système de surveillance et/ou de contrôle d’accès, un certain laps de temps doit s’écouler pendant lequel aucun des détecteurs de présence n’a détecté la présence d’une personne, avant que le régime de pointe puisse être déclenché. Ce laps de temps peut être par exemple de l’ordre d’un quart d’heure, d‘une demi-heure ou d’une heure.
La montre de manière schématique un procédé d’exploitation du système selon l’invention en régime de pointe. A l’étape 1010 le système formule une requête pour lancer un procédé de désinfection. Cette requête peut être lancée manuellement, par exemple par un responsable technique du bâtiment ou du local, ou encore l’envoi de cette requête peut être programmé à l’avance, selon un programme de désinfection. A l’étape 1020 le système désactive les moyens d’accès normal au local. De manière préférée, les moyens de sortie normale du local ne sont pas désactivés. Des moyens d’alerte peuvent être déclenchés dans le local (non montré sur la figure) pour avertir les personnes encore présentes dans le local qu’elles doivent sortir.
A l’étape1030le système évalue si le local à désinfecter est vide de personnes. Si cela n’est pas le cas, une nouvelle requête est lancée à l’étape1042, de préférence après un temps d’attente1040. Ce n’est que lorsque le système constate que le local est vide de personnes que le procédé de désinfection est lancé à l’étape1100. A la fin du cycle de traitement la concentration de biocide dans l’air est mesurée dans le local (étape1200) à l’aide des moyens de mesure de la concentration en biocide, et à l’étape1220cette valeur mesurée est comparée à une valeur limite. Si la valeur mesurée dépasse la valeur limite, une nouvelle comparaison est effectuée à l’étape1212, éventuellement après un temps d’attente1210. Ladite valeur limite doit normalement être inférieure à la valeur réglementaire (appelée ici VLEP) applicable au local. Si la comparaison à l’étape1220montre que la valeur mesurée est tombé en-dessous de la valeur limite, à l’étape1300le système réactive les moyens d’accès normal au local.
Le système est avantageusement configuré pour qu’il établisse un rapport qui enregistre de manière chronologique et horodatée son déroulement, les constations et mesures effectuées, et les actions prises ; cela comprend les étapes du cycle de traitement.
La montre de manière schématique le déroulement d’un cycle de traitement en régime de pointe. A l’étape 1120 le cycle est déclenché. A l’étape 1130 on admet de l’air froid dans le local, c’est-à-dire de l’air plus froid qu’avant le déclenchement du cycle. Ainsi on abaisse la température dans le local ; on attend suffisamment longtemps pour que les objets présentant des surfaces accessibles se soient refroidis. Cette étape 1130 a pour objet de refroidir les surfaces à une température qui permet ensuite une condensation du biocide ; si cette condensation n’est pas souhaitée, cette étape 1130 peut être omise. A l’étape 1140 on admet du biocide dans le flux d‘air, cet air étant admis dans le local à une température normale, c’est-à-dire supérieure à celle à l’étape 1130. C’est à l’étape 1140 que le générateur d’aérosol est activé (mis en route).
A titre de variante on peut à l’étape1140d’admettre le biocide dans un flux d’air chauffé, pour améliorer l’évaporation de l’aérosol et pour renforcer l’effet de condensation ; si le flux d’air est suffisamment chaud et la concentration de biocide dans ce flux d’air suffisamment élevée il est possible d’obtenir une condensation sans avoir au préalable exécuté l’étape1130de refroidissement des surfaces accessibles dans le local.
Après le temps de traitement de désinfection prévu, on coupe le générateur d’aérosol, et à l’étape1150on procède au rinçage du local, c’est-à-dire on aère pour évacuer au mieux l’air chargé de vapeurs de biocide. Ce rinçage peut se faire en augmentant le débit d’air généré par le ventilateur de soufflage de la CTA ou de l’aéroconvecteur.
Dans un mode de réalisation avantageux, si l’installation est configurée pour permettre l’augmentation de la fraction d’air frais dans le flux d’air, on procède à l’augmentation de cette fraction d’air frais pour chasser mieux l’air recyclé, ceci dans le but de diminuer progressivement la concentration de biocide en-dessous d’une valeur limite qui ne doit normalement pas être supérieure à la VLEP.
A l’étape1160on vérifie si la concentration en biocide est tombée au-dessous de la valeur maximale fixée, qui n’est normalement pas supérieure à la valeur VLEP applicable au local. De manière avantageuse cette vérification se fait soit en continu soit à des intervalles réguliers ; si la valeur maximale admissible a été atteinte on procède avantageusement à l’étape1170à une aération supplémentaire pour diminuer encore cette concentration. A l’étape1180le cycle se termine. Maintenant l’accès normal au local est de nouveau possible.
Comme cela a été mentionné ci-dessus, l’admission de l’aérosol dans une gaine d’aéraulique d‘une CTA peut se faire de manière discontinue à une première échelle de temps, et de manière continue à une deuxième échelle de temps plus longue que la première échelle de temps.
En mode continu le choix des paramètres est avantageusement tel qu’un film de biocide se forme sur les parois et le matériau filtrant du préfiltre pendant l’admission de l’aérosol. Ce film est formé des gouttelettes du biocide, c’est un film humide. Il peut être continu (i.e. formé de gouttelettes coalescées) ou non. Il est séché au moins en partie (i.e. on au moins sur une partie de sa surface) par l’air qui traverse la CTA, cet air emportant le biocide gazeux dans le local. En mode continu la partie du biocide qui s’est évaporée ne contribue plus de manière significative à la désinfection, car sa concentration dans l’air, qui doit être inférieure à la VLEP, est trop faible pour pouvoir exercer un effet désinfectant significatif.
Selon un mode de réalisation très avantageux du régime continu, l’admission peut se faire de manière périodique pendant une première durée T1 avec une période T2. La détermination de ces deux paramètres T1 et T2 prend avantageusement en compte le rapport de volume entre la CTA et le volume des locaux desservis, sachant que pour une concentration volumique visée, la quantité massique de biocide, qui permet d’obtenir cette valeur de concentration volumique dans les locaux desservis, est inversement proportionnelle au volume des locaux et à la quantité d’air qui l’emporte. Ainsi, le temps de cycle sera dépendant de la durée du parcours du biocide dans les gaines de da CTA entre l’admission et la reprise. Avec ces données on peut calculer la durée du cycle total ainsi que le ratio optimal entre T1 et T2.
A titre d’exemple, T1 peut être compris entre 1 s et 15 s, et T2 peut être compris entre 30 s et 120 s. De manière préférée, T1 est compris entre 2 s et 10 s, et T2 entre 40 s et 80 s. A titre d’exemple, on peut admettre l’aérosol pendant une durée de cinq seconde toutes les 50 s ; dans cet exemple T1 est donc de 5 s et T2 de 50 s.
Selon un autre aspect de l’invention, ledit biocide est du peroxyde d’hydrogène (H2O2). Il est utilisé de manière avantageuse sous la forme d’une solution aqueuse dans une concentration massique comprise entre 0,1 % et 6 % massiques, et de préférence comprise entre 0,1 % et 2 %. De manière typique on utilise une concentration de 0,5 % en régime continu ; en régime de pointe cette concentration pourra être supérieure.
Le régime de pointe peut utiliser une admission périodique ou continue ; il peut utiliser un biocide liquide différent et/ou plus concentré et/ou un aérosol avec une concentration de gouttelettes plus élevé que le régime continu.
Dans un mode de réalisation du procédé de l’invention, la valeur mesurée par ledit dispositif de mesure rétroagit sur au moins un des paramètres qui contrôlent la génération de l’aérosol, par exemple le paramètre T1 et/ou T2, ou la puissance du générateur piézoélectrique qui génère les gouttelettes à partir du biocide liquide. Ce mode de réalisation peut être mis en œuvre pour le régime continu et/ou pour le régime de pointe, avec des paramètres différents pour chacun des deux régimes. On évite ainsi en particulier qu’en mode continu la concentration en biocide dans un quelconque local desservi par la CTA ne dépasse ladite première valeur limite.
En mode de pointe on utilise une deuxième valeur limite, supérieure à la première. Elle dépasse typiquement la valeur VLEP, et de ce fait elle ne doit pas être mise en œuvre lorsque des personnes se trouvent dans le local en cours de traitement.
Pour que le mode continu puisse permettre la désinfection des surfaces internes de la CTA, on doit choisir des conditions opératoires telles que l’aérosol se dépose sur les surfaces visées de la CTA pour y former un film liquide, qui par la suite s’évapore au moins partiellement, la vapeur étant emportée par le gaz porteur de la CPA (ce gaz porteur étant l’air), sans conduire à une concentration du biocide dans l’air admis dans le local qui dépasse la VLEP. Ce mode continu est donc un mode de fonctionnement cyclique et périodique : une période de brumisation de durée T1 est suivi par une période d’évaporation de durée T2, puis le cycle recommence.
Puisqu’en régime continu la concentration du biocide reste inférieur à la VLEP, ce régime peut être exploité en dehors de la période inoccupée du local, c’est-à-dire lorsque le local accueille des personnes.
Selon un mode de réalisation avantageux de l’invention, l’endroit d’admission de l’aérosol de biocide dans la CTA n’est pas le même en mode continu et en mode de pointe : en mode continu l’aérosol est admis en amont des systèmes de filtration, en mode de pointe en aval des systèmes de filtration.
Dans le régime continu l’admission de l’aérosol dans la CTA se fait typiquement en amont des filtres, typiquement entre la batterie chaude ou froide et le premier élément filtrant dudit filtre. Plus précisément, ledit premier élément du filtre est typiquement un préfiltre. Cela permet de désinfecter ledit filtre, et en particulier l’ensemble de ses éléments filtrants, dont ledit préfiltre fait partie.
Selon un autre aspect de l’invention, en mode continu on admet l’aérosol en amont de la CTA, et en mode de pointe on l’admet en aval de la CTA. Pour cela, soit on dispose un premier générateur de brumisation en amont de la CTA et un deuxième générateur de nébulisation en aval de la CTA qui sont activés alternativement, selon le mode d’exploitation sélectionné, soit on utilise un seul générateur de brumisation relié à deux conduits d’admission, l’un débouchant en amont de la CTA, l’autre débouchant en aval de la CTA, et on sélectionne à l’aide d’une électrovanne l’un ou l’autre de ces conduits. Dans ce cas il est très préférable que l’installation soit configurée pour assurer qu’en régime de pointe, l’aérosol généré par le brumisateur en aval de la CTA soit réellement évaporé lorsqu’il arrive dans le local.
Pour le régime de pointe, ladite valeur limite inférieure de la concentration de biocide dans l‘air doit assurer qu’au bout d’un temps raisonnablement court l’effet biocide est efficace par rapport aux surfaces, i.e. qu’il désinfecte convenablement les surfaces. Ladite valeur limite supérieure vise, d’une part, à éviter la dégradation des surfaces dans les locaux qui sont en contact avec ledit aérosol, et, d’autre part, à éviter un temps d’attente trop important jusqu’à ce que la concentration en biocide soit redescendue à une valeur inférieure à la VLEP.
Sachant que le taux d’air frais admis dans la CTA n’étant typiquement que d’environ 10 % à 20 %, la décroissance de la teneur en biocide dans l’air jusqu’à la valeur VLEP prend typiquement quelques heures à un débit proche du débit maximal de la CTA. De manière optionnelle, on prévoit, dans un mode de réalisation particulier de l’invention, un moyen de réglage du débit d’air frais admis dans la CTA, ce moyen réglable étant relié au système de régulation de l’installation selon l’invention. Dans ce mode de réalisation, l’installation est configurée de manière à augmenter le débit d’admission d‘air frais dans la CTA lors de l’opération d’aération du local. Cette augmentation du débit sera mise en œuvre en particulier lorsque le système de surveillance détecte la présence d’une personne dans le local pendant l’exécution du régime de pointe. Ce mode de réalisation est plus facile à mettre en œuvre lorsque la CTA est conçu spécifiquement pour faciliter la mise en œuvre du procédé selon l’invention.
De manière avantageuse, lors que l’introduction de l’air chargé de biocide en régime de pointe, les surfaces accessibles dans le local sont plus froides que l’air. Il faut donc prévoir d’admettre d’abord de l’air froid dans le local avant de passer en régime de pointe. Sans vouloir être liés par cette théorie, les inventeurs pensent que lorsque les surfaces accessibles sont suffisamment froides et la concentration de biocide dans l’air, à une température donnée, est suffisamment élevée, il peut y avoir condensation du biocide sur les surfaces accessibles du local. L’interaction entre le biocide et la surface serait alors une interaction solide – liquide, qui assure sur la surface une concentration locale en biocide maximale.
Les inventeurs ont trouvé que le procédé peut aussi être mis en œuvre si les surfaces ne sont pas plus froides que l’air qui porte le biocide, mais dans ce cas il faut augmenter la concentration du biocide. Sans vouloir être lié par cette théorie, les inventeurs pensent qu’il s’agit d’une interaction solide – gaz, avec une concentration locale en biocide sur la surface moins élevée que dans le premier cas avec condensation. Cela expliquerait le besoin d’avoir une concentration de biocide assez forte dans la phase vapeur pour pourvoir obtenir un effet désinfectant satisfaisant. En tout état de cause, cette concentration est significativement supérieure à la valeur VLEP dudit biocide.
L’invention peut être réalisée dans de nombreuses variantes. Dans tous les modes de réalisation de la présente invention, on peut ajouter une ou plusieurs lampes UV (non montrées sur les figures) dans le flux d’air, cela contribue à désactiver les microorganismes contenus notamment dans ledit flux d’air. On préfère le UV à courte longueur d’onde (environ 100 nm à 280 nm), connu sous le sigle UV-C.
Dans une variante, qui convient aux immeubles de bureaux, et en particulier lorsque le local ou les locaux traités occupe une zone desservie par un ascenseur qui ne dessert, sur une étage donnée, pas d’autres locaux qui ne font pas partie de la zone contrôlée qui est désinfectée par l’installation, le système est configuré pour intégrer au moins en partie le système de commande de l’ascenseur, de manière à empêcher pendant l’exploitation du régime de pointe que l’ascenseur ne puisse acheminer et/ou décharger des personnes à ladite étage, qu’elles soient habilitées ou non.
Exemples
Exemple 1: Régime de pointe
Un système selon un mode de réalisation de l’invention a été installé à titre expérimental dans les locaux de la demanderesse ou il desservait plusieurs pièces.
En régime de pointe on a introduit en aval de la CTA (c’est-à-dire en aval du préfiltre et des batteries froide et chaude) un aérosol d’une solution aqueuse de H2O2à 5 % massiques à travers deux rampes de trois buses chacune. Le générateur d’aérosol était un nébuliseur, qui génère un aérosol avec une taille de gouttelettes comprise entre environ 1 µm et environ 10 µm. Au total on a ainsi consommé huit litres de cette solution. La mesure de la concentration dans l’air a été faite à l’aide d’un détecteur portable à la hauteur d’une table. A la fin de l’essai on a arrêté l’admission de l’aérosol et on a aéré en ouvrant les fenêtres. Les résultats sont résumés dans le tableau 1 (les valeurs de ppm sont des ppm massiques).
Désinfection Aération
Durée [min] 6 14 25 30 3 4 5 6 7 8 11 15 23 33
Concentration [ppm] 12 22 28 30 3,0 2,8 2,7 3,3 2,3 2,4 2,8 1,8 1,3 0,9
Cet essai montre qu’en régime de pointe, il est possible de diminuer la concentration résiduelle en biocide dans l’air en une demi-heure au-dessous de la valeur limite VLEP de 1,0 ppm.
On note que dans cet essai on a interrompu l’admission du H2O2à une concentration de pointe de 30 ppm ; cette valeur est un peu faible pour une désinfection vraiment satisfaisante des surfaces accessibles du local (par exemple les surfaces du mobilier de bureau), sachant qu’une valeur de 40 ppm ou, mieux, de 45 ppm aurait été désirable. On peut penser qu’à partir d’une telle concentration la décroissance de la concentration lors d’une aération du local sera également assez rapide, probablement de l’ordre d’une heure, et ne perturberait pas l’utilisation des locaux fermés de nuit ou pour un week-end. L’aération par la fenêtre n’étant pas un procédé facile à automatiser, elle peut être remplacée par une circulation d’air générée par la CTA avec un débit maximal ; sachant que le taux d’air frais admis dans la CTA n’étant typiquement que d’environ 10 % à 20 %, cette manière de procéder est plus lente.
Exemple 2: Régime continu
Un système selon un mode de réalisation de l’invention a été installé à titre expérimental dans les locaux de la demanderesse, où il desservait plusieurs pièces.
En régime continu on a introduit dans la CTA en amont du préfiltre un aérosol d’une solution aqueuse de H2O2à 0,5 % massiques à travers deux buses de diamètres 0,5 mm, avec différents paramètres T1 et T2. A l’aide d’une caméra vidéo on a observé la surface du préfiltre. On a constaté que pour certain paramètres, après chaque cycle, la surface du préfiltre s’est humidifiée, sur tout ou partie de sa surface, puis asséchée sur tout ou partie de sa surface. Le générateur d’aérosol était un brumisateur, qui génère une brume avec une taille de gouttelettes supérieure à 10 µm. On a choisi un paramétrage tel que la surface du préfiltre s’est humidifiée sur la quasi-totalité de sa surface, puis s’est asséchée sur environ un quart de sa surface avant le redémarrage d’un cycle de brumisation ; ces paramètres étaient T1 = 5 s et T2 = 50 s.
A l’aide d’un détecteur portable on a mesuré la concentration en après différentes durées de fonctionnement de ce régime continu, à proximité immédiate de la bouche de sortie de la CTA dans le local, et à hauteur d’une table dans le local. Les résultats sont rassemblés sur le tableau 2 (les valeurs de ppm sont massiques).
Local Endroit Durée 20 min Durée 35 min Durée 120 min
Showroom Bouche de sortie 0,2 ppm 0,30 ppm 0,90 ppm
Table 0,1 ppm 0,1 ppm 0,3 ppm
Salle réunion Bouche de sortie 0,3 ppm
Table 0,2 ppm 0,3 ppm
Bureau Bouche de sortie 0,8 ppm
Table 0,2 ppm 0,2 ppm
Cantine Bouche de sortie 0,9 ppm
Table 0,3 ppm
Exemple 3: Régime de pointe
Cet essai vise à démontrer l’effet désinfectant du procédé selon l’invention dans des conditions réelles. On a effectué un essai dans un appartement d’une résidence hôtelière. L’appartement comprenait un salon avec un lit double, une cuisine, une salle de bain avec toilettes et un couloir avec des lits superposés. On a introduit dans les gaines d’un dispositif de traitement d’air un générateur d’aérosol, en aval de la CTA. A l’aide de ce générateur d’aérosol on a introduit dans le local un aérosol de H2O2de manière à obtenir une concentration dans l’air de l’appartement d’environ 30 ppm de H2O2. La température de l’air était la même avant et pendant le traitement. On a effectué des essais avec des boîtes de Pétri qui ont été apportées dans l’appartement à l’état stérile ; ces boites ont été ouvertes dans le local, leur surface sensible a été mise en contact avec une surface accessible du local, puis leur surface sensible a été refermée et les boîtes ont été incubées en laboratoire selon des procédures habituelles.
On a ainsi effectué neuf essais : trois sur des surfaces non traitées (à t = 0 : pas d’aérosol de H2O2), trois sur des surfaces traitées pendant 10 minutes à 30 ppm de H2O2, et trois sur des surfaces traitées pendant 15 minutes à 30 ppm de H2O2. Les trois prélèvements étaient effectués : sur la commande de la chasse d’eau des toilettes, sur un morceau de carrelage posé sur le lit double, sur un morceau de carrelage posé sur un des lits superposés. Comme cela est visible sur la , on observe un effet très significatif après 15 minutes de traitement.
Récapitulatif de l’invention
Selon un premier aspect, l’invention a pour objet une installation (10,30,50,70) pour la désinfection au moins partielle des surfaces accessibles d’un local par un biocide en phase vapeur, comprenant
- un dispositif de traitement d’air comprenant au moins un bloc chaud capable de chauffer l’air, au moins un bloc froid capable de refroidir l’air, et au moins un ventilateur (16,36,56,76) qui met en circulation l’air qui traverse ledit dispositif pour créer un flux d’air,
- au moins une entrée d’air frais (11,31,51,71) pour admettre de l‘air frais dans ledit dispositif de traitement d’air, et au moins une entrée d’air recyclé (12,32,52,72) pour admettre de l’air recyclé dans ledit dispositif de traitement d’air, et au moins une sortie par laquelle ledit flux d’air traité par ledit dispositif de traitement d’air est admis dans ledit local,
- un dispositif (26,46,66,86) de génération d’un aérosol d’un liquide biocide, comprenant au moins une buse de sortie par laquelle ledit aérosol est admis dans ledit flux d’air, ladite buse de sortie étant placé en amont, en aval ou au sein dudit dispositif de traitement d’air, avant son admission dans le local,
- au moins un dispositif pour déterminer la concentration de biocide dans l’air dudit local,
- au moins un dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès dudit local, qui peut comprendre un système de contrôle d’accès audit local et/ou un système de contrôle de présence dans ledit local,
ladite installation étant configurée pour bloquer totalement ou pour limiter la génération d’aérosol de biocide au-delà d’une première valeur limite de sa concentration mesurée par ledit dispositif pour déterminer la concentration de biocide dans l’air du local, tant que ledit système de surveillance et/ou de contrôle d’accès n’interdit pas l’accès d’une personne au local, et/ou a été activé ou armé par la dernière personne qui a quitté le local, et/ou n’a pas détecté la présence d’une personne dans le local.
Selon un deuxième aspect, l’invention a pour objet une installation selon ledit premier aspect, caractérisée en ce que l’air recyclé est prélevé dans ledit local.
Selon un troisième aspect, l’invention a pour objet une installation selon ledit premier ou ledit deuxième aspect, caractérisée en ce que ledit dispositif de traitement d’air comprend au moins un filtre d’air.
Selon un quatrième aspect, l’invention a pour objet une installation selon l’un quelconque des premier à troisième aspects, caractérisée en ce que l’admission de l’aérosol dans ledit flux d’air se fait en amont ou en aval dudit bloc froid et/ou en amont ou en aval dudit bloc chaud.
Selon un cinquième aspect, l’invention a pour objet une installation selon l’une quelconque des troisième ou quatrième aspects, caractérisée en ce que l’admission de l’aérosol dans ledit flux d’air se fait en amont et/ou en aval dudit filtre d’air.
Selon un sixième aspect, l’invention a pour objet une installation selon l’un quelconque des premier à sixième aspects, caractérisée en ce que ledit dispositif (26,46,66,86) de génération d’un aérosol d’un biocide liquide est configuré pour générer un aérosol de gouttelettes d’un diamètre moyen compris entre environ 1 µm et environ 10 µm.
Selon un septième aspect, l’invention a pour objet une installation selon ledit sixième aspect, caractérisée en ce que ladite au moins une buse de sortie dudit dispositif de génération d’un aérosol est située en aval dudit bloc froid et dudit bloc froid.
Selon un huitième aspect, l’invention a pour objet une installation selon l’un quelconque desdits sixième ou septième aspects dépendants dudit troisième aspect, caractérisée en ce que ladite au moins une buse de sortie dudit dispositif de génération d’un aérosol est située en aval dudit filtre.
Selon un neuvième aspect, l’invention a pour objet une installation selon l’un quelconque des première à huitième aspect, caractérisée en ce qu’elle comprend un dispositif de génération d’un aérosol d’un biocide liquide, configuré pour générer un aérosol de gouttelettes d’un diamètre moyen compris entre environ 10 µm et environ 100 µm, qui est injecté en amont dudit bloc froid et dudit bloc chaud.
Selon un dixième aspect, l’invention a pour objet une installation selon l’un quelconque des troisième à neuvième aspects, caractérisée en ce ladite au moins une buse de sortie est situé en amont dudit filtre.
Selon un onzième aspect, l’invention a pour objet une installation selon l’un quelconque des premier à dixième aspects, caractérisée en ce qu’elle comprend un deuxième ventilateur (44) dans ledit flux d’air.
Selon un douzième aspect, l’invention a pour objet une installation selon l’un quelconque des premier à onzième aspects, caractérisée en ce ledit dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès dudit local comprend un dispositif de détection d’intrusion configuré pour être désactivé ou désarmé par la première personne qui entre dans le local et activé ou armé par la dernière personne qui le quitte.
Selon un treizième aspect, l’invention a pour objet une installation selon l’un quelconque des premier à douzième aspects, caractérisée en ce ledit dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès dudit local comprend un système de contrôle d’accès qui ne libère l’accès au local qu’aux seules personnes habilitées à accéder audit local.
Selon un quatorzième aspect, l’invention a pour objet une installation selon l’un quelconque des premier à treizième aspects, caractérisée en ce l’activation et/ou la désactivation dudit dispositif de surveillance, et/ou le contrôle d’accès dudit système de contrôle d’accès, se fait en utilisant un lecteur de moyens d’identification, configuré pour lire un moyen d’identification présenté par l’utilisateur, ledit moyen d’identification étant de préférence un moyen d’identification personnel, ou un moyen d’identification global, tel qu’un code d’accès.
Selon un quinzième aspect, l’invention a pour objet une installation selon l’un quelconque des douzième à quatorzième aspects, caractérisée en ce qu’elle est configurée pour que l’activation et/ou la désactivation dudit dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès se fait avant ou après l’accès audit local.
Selon un seizième aspect, l’invention a pour objet une installation selon le quatorzième ou quinzième aspect, caractérisée en ce ledit lecteur de moyens d’identification est configuré pour enregistrer et analyser au moins un type de données biométriques de l’utilisateur, de préférence sélectionné dans le groupe formé par : une empreinte digitale, la géométrie de la main, le système veineux, le profil de la voix, la forme du visage, le visage, l’image de l’iris, le réseau veineux de la rétine, le réseau veineux du doigt, le réseau veineux de la main.
Selon un dix-septième aspect, l’invention a pour objet une Installation selon l’un quelconque des premier à seizième aspects, caractérisée en ce qu’elle comprend encore au moins un détecteur de présence dans ledit local, configuré pour détecter la présence d’une personne dans ledit local.
Selon un dix-huitième aspect, l’invention a pour objet une installation selon l’un quelconque des premier à dix-septième aspects, caractérisée en qu’elle comprend au moins une source de lumière UV dans ledit flux d’air, de préférence une source de lumière UV avec une longueur d’onde comprise entre environ 100 nm et environ 280 nm.
Selon un dix-neuvième aspect, l’invention a pour objet un procédé de désinfection au moins partielle des surfaces accessibles d’un local par un biocide en phase vapeur, comprenant l’admission d’un flux d’air, dit flux désinfectant, sortant par ladite sortie d’air d’une installation selon l’un quelconque des premier à dix-huitième aspects dans un local, ledit flux d’air comportant la vapeur d’un biocide dans une concentration supérieure à une première valeur limite.
Selon un vingtième aspect, l’invention a pour objet un procédé de désinfection selon le dix-neuvième aspect, caractérisé en ce que ledit biocide est du H2O2.
Selon un vingt-et-unième aspect, l’invention a pour objet un procédé de désinfection selon ledit vingtième aspect, dans lequel ladite première valeur limite est comprise entre 0,1 ppm et 1,0 ppm.
Selon un vingt-deuxième aspect, l’invention a pour objet un procédé de désinfection selon ledit vingtième ou ledit vingt-et-unième aspect, caractérisé en ce que la concentration de biocide dans ledit local est comprise entre 5 ppm et 100 ppm, de préférence entre 25 ppm et 90 ppm, plus préférentiellement entre 40 ppm et 90 ppm, et encore plus préférentiellement entre 45 ppm et 90 ppm.
Selon un vingt-troisième aspect, l’invention a pour objet un procédé de désinfection selon l’un quelconque des dix-neuvième à vingt-deuxième aspects, dans lequel la valeur mesurée par ledit dispositif de mesure rétroagit sur au moins un des paramètres qui contrôlent la génération d’aérosol.
Selon un vingt-quatrième aspect, l’invention a pour objet un procédé de désinfection selon l’un quelconque des dix-neuvième à vingt-troisième aspects, caractérisé en ce que ladite admission du flux désinfectant se fait uniquement lorsque aucune personne ne se trouve dans ledit local.
Selon un vingt-cinquième aspect, l’invention a pour objet un procédé de désinfection selon l’un quelconque des dix-neuvième à vingt-quatrième aspects, dans lequel l’admission de l’aérosol de biocide dans ledit flux d’air se fait de manière périodique pendant une première durée T1 avec une période T2.
Selon un vingt-sixième aspect, l’invention a pour objet un procédé d’utilisation d’une installation selon l’un quelconque des premier à dix-huitième aspects, dans lequel entre deux campagnes de désinfection on introduit dans ledit dispositif de traitement d’air une quantité de biocide telle que la concentration dudit biocide dans l’air admis dans le local reste inférieure à une première valeur limite.
Selon un vingt-septième aspect, l’invention a pour objet un procédé d’utilisation selon ledit vingt-sixième aspect dans lequel l’admission dudit aérosol dans ledit flux d’air est effectuée de manière à ce que ledit biocide forme un fils sur au moins une partie d’une surface interne d’un élément dudit dispositif de traitement d’air.
Selon un vingt-huitième aspect, l’invention a pour objet un procédé d’utilisation selon ledit vingt-septième aspect, dans lequel ledit élément est un filtre.
Selon un vingt-neuvième aspect, l’invention a pour objet un procédé d’utilisation selon l’un quelconque des vingt-sixième à vingt-huitième aspects, dans lequel la valeur mesurée par ledit dispositif de mesure rétroagit sur au moins un des paramètres qui contrôlent la génération d’aérosol.
Selon un trentième aspect, l’invention a pour objet un procédé d’utilisation selon l’un quelconque des vingt-sixième à vingt-neuvième aspects, dans lequel l’admission de l’aérosol de biocide dans ledit flux d’air se fait de manière périodique pendant une première durée T1 avec une période T2.
Selon un trente-et-unième aspect, l’invention a pour objet un procédé d’utilisation selon l’un quelconque des vingt-cinquième à vingt-huitième aspects, dans lequel ladite première valeur limite est comprise entre 0,1 ppm et 1,0 ppm.
Selon un trente-deuxième aspect, l’invention a pour objet, l’invention a pour objet l’utilisation d’une installation selon l’un quelconque des premier à dix-huitième aspects, ou l’utilisation d’un procédé selon l’un quelconque des dix-neuvième à trente-et-unième aspects, pour la désinfection de bureaux, magasins ou autres locaux recevant du public.

Claims (13)

  1. Installation (10,30,50,70) pour la désinfection au moins partielle des surfaces accessibles d’un local par un biocide en phase vapeur, comprenant
    - un dispositif de traitement d’air comprenant au moins un bloc chaud capable de chauffer l’air, au moins un bloc froid capable de refroidir l’air, et au moins un ventilateur (16,36,56,76) qui met en circulation l’air qui traverse ledit dispositif pour créer un flux d’air,
    - au moins une entrée d’air frais (11,31,51,71) pour admettre de l‘air frais dans ledit dispositif de traitement d’air, et au moins une entrée d’air recyclé (12,32,52,72) pour admettre de l’air recyclé dans ledit dispositif de traitement d’air, et au moins une sortie par laquelle ledit flux d’air traité par ledit dispositif de traitement d’air est admis dans ledit local, ledit air recyclé étant de préférence prélevé dans ledit local,
    - un dispositif (26,46,66,86) de génération d’un aérosol d’un liquide biocide, comprenant au moins une buse de sortie par laquelle ledit aérosol est admis dans ledit flux d’air, ladite buse de sortie étant placé en amont, en aval ou au sein dudit dispositif de traitement d’air, avant son admission dans le local,
    - au moins un dispositif pour déterminer la concentration de biocide dans l’air dudit local,
    - au moins un dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès dudit local, qui peut comprendre un système de contrôle d’accès audit local et/ou un système de contrôle de présence dans ledit local,
    ladite installation étant configurée pour bloquer totalement ou pour limiter la génération d’aérosol de biocide au-delà d’une première valeur limite de sa concentration mesurée par ledit dispositif pour déterminer la concentration de biocide dans l’air du local, tant que ledit système de surveillance et/ou de contrôle d’accès n’interdit pas l’accès d’une personne au local, et/ou a été activé ou armé par la dernière personne qui a quitté le local, et/ou n’a pas détecté la présence d’une personne dans le local, ledit dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès étant configuré(s) de manière à ce que ladite activation ou ledit armement se fasse en utilisant un lecteur de moyens d’identification, configuré pour lire un moyen d’identification présenté par l’utilisateur, ledit moyen d’identification étant de préférence un moyen d’identification personnel, ou un moyen d’identification global, tel qu’un code d’accès.
  2. Installation selon la revendication 1, caractérisée en ce que l’admission de l’aérosol dans ledit flux d’air se fait en amont ou en aval dudit bloc froid et/ou en amont ou en aval dudit bloc chaud.
  3. Installation selon l’une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisée en ce qu’elle comprend un dispositif de génération d’un aérosol d’un biocide liquide, configuré pour générer un aérosol de gouttelettes d’un diamètre moyen compris entre 10 µm et 100 µm, qui est injecté en amont dudit bloc froid et dudit bloc chaud, ou configuré pour générer un aérosol de gouttelettes d’un diamètre moyen compris entre 1 µm et 10 µm qui est injecté en aval dudit bloc froid et dudit bloc chaud.
  4. Installation selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu’elle comprend un deuxième ventilateur (44) dans ledit flux d’air.
  5. Installation selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce ledit dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès dudit local comprend un dispositif de détection d’intrusion configuré pour être désactivé ou désarmé par la première personne qui entre dans le local et activé ou armé par la dernière personne qui le quitte.
  6. Installation selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce ledit dispositif de surveillance et/ou de contrôle d’accès dudit local comprend un système de contrôle d’accès qui ne libère l’accès au local qu’aux seules personnes habilitées à accéder audit local.
  7. Installation selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu’elle comprend encore au moins un détecteur de présence dans ledit local, configuré pour détecter la présence d’une personne dans ledit local.
  8. Procédé de désinfection au moins partielle des surfaces accessibles d’un local par un biocide en phase vapeur, comprenant l’admission d’un flux d’air, dit flux désinfectant, sortant par ladite sortie d’air d’une installation selon l’une quelconque des revendications 1 à 7 dans un local, ledit flux d’air comportant la vapeur d’un biocide dans une concentration supérieure à une première valeur limite.
  9. Procédé de désinfection selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit biocide est du H2O2, et en ce que ladite première valeur limite est de préférence comprise entre 0,1 ppm et 1,0 ppm.
  10. Procédé de désinfection selon la revendication 9, caractérisé en ce que la concentration de biocide dans ledit local est comprise entre 5 ppm et 100 ppm, de préférence entre 25 ppm et 90 ppm, plus préférentiellement entre 40 ppm et 90 ppm, et encore plus préférentiellement entre 45 ppm et 90 ppm.
  11. Procédé de désinfection selon l’une quelconque des revendications 8 à 10, dans lequel la valeur mesurée par ledit dispositif de mesure rétroagit sur au moins un des paramètres qui contrôlent la génération d’aérosol.
  12. Procédé de désinfection selon l’une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisé en ce que ladite admission du flux désinfectant se fait uniquement lorsqu’aucune personne ne se trouve dans ledit local.
  13. Utilisation d’une installation selon l’une quelconque des revendications 1 à 7 ou d’un procédé selon l’une quelconque des revendications 8 à 12 pour la désinfection de bureaux, magasins ou autres locaux recevant du public.
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