FR3112954A1 - Capsule molle cassable contenant un liquide désinfectant pour les mains et son procédé de fabrication - Google Patents

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Abstract

L’invention concerne une capsule molle (1) cassable, comportant : - une enveloppe de capsule (2) remplie d’un liquide désinfectant (L) pour les mains, ladite enveloppe de capsule (2) étant réalisée en matière gélatineuse adaptée pour se solubiliser ou se déliter, après sa rupture, au contact dudit liquide désinfectant,- une couche barrière (3) formée d’une matière appropriée non soluble dans ledit liquide désinfectant et disposée sur la surface interne de ladite enveloppe de capsule. Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 1

Description

: Capsule molle cassable contenant un liquide désinfectant pour les mains et son procédé de fabrication
Domaine technique.
L’invention a pour objet une capsule molle cassable du type comprenant une enveloppe de capsule réalisée en matière gélatineuse et un liquide désinfectant pour les mains.
L’invention a aussi pour objet un procédé de fabrication de ladite capsule molle cassable.
Le domaine technique de l'invention peut être défini, de manière générale, comme celui du traitement hygiénique des mains en vue d’éliminer ou de réduire la propagation des microbes, des infections et des maladies. Plus particulièrement, l’invention concerne le domaine des désinfectants liquides à base d’alcool.
Etat de la technique.
Les microbes tels que les virus et les bactéries, causent des infections dont beaucoup sont contagieuses comme que le rhume, la grippe et la gastro-entérite. La plupart des microbes sont transmis par les mains. Les personnes infectées touchent leur nez ou leur bouche, et ensuite touchent d’autres personnes, objets ou surfaces dans leur environnement. L’hygiène des mains par lavage avec un savon ordinaire et de l’eau ou par friction hydro-alcoolique est depuis longtemps cité comme un moyen simple et efficace de réduire la propagation des microbes, des infections et des maladies. Le rôle essentiel de l’hygiène des mains a de nouveau été mis en avant pendant l'épidémie de Covid-19.
Les gels hydro-alcooliques sont d’une grande aide lorsque l’on ne dispose pas d’un accès immédiat à un point d’eau et à du savon. Ils sont à base d’alcool, plus particulièrement d’éthanol. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a récemment publié un guide de production locale de gels hydro-alcoolique : https://www.who.int/gpsc/5may/tools/system_change/guide_production_locale_produit_hydro_alcoolique.pdf.
Par ailleurs, les produits désinfectants liquides à base d’alcools tels que les gels hydro-alcooliques sont souvent fournis dans des récipients (par ex. bouteilles ou flacons avec ou sans pompe) réalisés en matière plastique et configurés pour contenir une quantité de produits liquides désinfectants suffisante pour un certain nombre d'utilisations. Toutefois, un des inconvénients majeurs de ces récipients est qu’ils sont relativement encombrants et peu pratiques à transporter par exemple dans un sac à main ou dans une poche de vêtement. On notera également qu’après un nombre limité d'utilisations, ces récipients sont généralement jetés avec un reliquat non négligeable de gel hydro-alcoolique, ce qui représente un gaspillage et pose un problème écologique. De plus, le coût de fabrication de tels récipients augmente généralement le prix de revient des produits liquides désinfectants à base d’alcools.
Une solution aux problèmes d’encombrement et de portabilité évoqués ci-dessus consiste à utiliser des lingettes désinfectantes imprégnées d’un liquide désinfectant à base d’alcool. Ces lingettes se trouvent généralement emballées dans des pochettes individuelles étanches qui grâce à leur format compact sont pratiques à emporter partout avec soi, Toutefois, pour être utiles pour l’hygiène des mains, les lingettes désinfectantes doivent être imprégnées à saturation de liquide désinfectant à base d’alcool quitte à entrainer un certain gaspillage de ce produits liquide désinfectant. Par ailleurs, de telles lingettes désinfectantes ainsi que leurs pochettes sont généralement jetées, après une seule utilisation. Elles posent donc également un problème écologique. De plus, le coût de fabrication des lingettes désinfectantes augmente généralement le prix de revient du liquide désinfectant les imprégnant.
Une autre solution connue de l'art antérieur permet de conditionner des produits actifs liquides sous une forme pratique pour le transport. Il s’agit des capsules molles de gélatine, lesquelles sont bien connues dans le domaine des produits pharmaceutiques, nutraceutiques, cosmétiques et similaires. Toutefois un problème associé aux capsules molles de gélatine est qu’elles ne peuvent pas être utilisées pour encapsuler des produits actifs liquides du type comprenant de l’éthanol et/ou de la glycérine car ces produits actifs liquides constituent en fait des solvants pour l’enveloppe des capsules molles de gélatine.
Compte tenu de ce qui précède, un but de l'invention est de pallier les inconvénients précités. En particulier, un des buts de l'invention est de proposer un nouveau dispositif de conditionnement et de distribution de produits liquides désinfectant à base d’alcool. Un autre but de l’invention est de proposer un tel nouveau dispositif qui soit peu encombrant et pratique à emporter partout et quotidiennement avec soi par exemple dans un sac à main ou dans une poche de vêtement et qui soit simple à utiliser pour la désinfection des mains. Un autre but de l’invention est de proposer un tel dispositif qui n’entraine aucun gaspillage de produits liquides désinfectant à base d’alcool et qui soit peu coûteux à fabriquer.
Présentation de l’invention.
La solution proposée par l’invention est une capsule molle cassable, comportant une enveloppe de capsule remplie d’un liquide désinfectant pour les mains, ladite enveloppe étant réalisée en matière gélatineuse adaptée pour se solubiliser ou se déliter, après sa rupture, au contact dudit liquide désinfectant. De façon remarquable, cette capsule molle comporte en outre une couche barrière formée d’une matière appropriée non soluble dans ledit liquide désinfectant et disposée sur la surface interne de ladite enveloppe de capsule.
Ainsi, la capsule molle selon la présente invention encapsule une dose de liquide désinfectant pour les mains. Cette dose est suffisante pour la décontamination des mains d’une personne. La couche barrière non soluble dans le liquide désinfectant empêche celui-ci de venir désintégrer l’enveloppe de capsule de l’intérieur. En outre, la capsule molle de l’invention présente de nombreux autres avantages. Notamment, elle permet à une personne de se désinfecter les mains pratiquement partout où elle se trouve, par ex. en camping, montagne, ou voyage. Il suffit que cette personne place la capsule molle de l’invention dans une main, applique une force suffisante avec sa deuxième ou les doigts de cette dernière pour la casser et libérer son contenu liquide. Cette personne frictionne ensuite les mains avec le liquide désinfectant ainsi libéré pour décontaminer ses mains. L’emploi de la capsule de la présente invention pour la décontamination des mains n’entraine donc aucun gaspillage puisque le liquide désinfectant encapsulé est totalement utilisé. Elle ne pose pas non plus de problèmes écologiques, les éléments constituant la capsule étant tous naturels et/ou biodégradables. Les morceaux de l’enveloppe de capsule obtenus suite à la rupture de la capsule molle de l’invention se solubilisent ou au moins se délitent en présence du liquide désinfectant libéré et sont éliminés au moins en partie avec les morceaux de la couche barrière simplement par frottement entre les mains. Encore un avantage de la capsule selon l’invention est qu’elle est peu coûteuse et simple à fabriquer. Par ailleurs, son procédé de fabrication est basé sur la technologie des matrices rotatives bien connue de l’homme du métier.
D’autres caractéristiques avantageuses de l’invention sont listées ci-dessous. Chacune de ces caractéristiques peut être considérée seule ou en combinaison avec les caractéristiques remarquables définies ci-dessus, et faire l’objet, le cas échéant, d’une ou plusieurs demandes de brevet divisionnaires :
- Préférentiellement, la matière appropriée formant la couche barrière comprend un ou plusieurs éléments choisis dans le groupe constitué par les sels minéraux, les polysaccharides hydrosolubles, et les corps gras d’origine végétale, animale ou synthétique.
- Les sels minéraux peuvent être choisis parmi le chlorure de sodium, le chlorure de potassium, chlorure de calcium, le chlorure de magnésium, le chlorure de zinc, le bicarbonate de sodium, le carbonate de sodium, le bicarbonate de potassium, le carbonate de potassium, le carbonate de calcium, le sulfate de sodium, le sulfate de potassium, le sulfate de calcium, ou leurs mélanges.
- Les polysaccharides hydrosolubles sont de préférence choisis dans le groupe constitué par l'acide hyaluronique, l'acide alginique, le chitosane, la chitine, le dextrane, le fucane, l'amylose, la cellulose, l'amidon, le pullulane, la pectine, les carraghénanes, le xylane, le galactane l'héparine, l’agarose, l’arabinane, le mannane, les galactomannanes, ou leurs sels ou leurs dérivés et leurs mélanges.
- De préférence, le corps gras d’origine végétale, animale ou synthétique est choisi parmi les cires solides à température ambiante, les huiles ou les graisses liquides ou pâteuses à température ambiante, et leurs mélanges.
- Les cires d’origine animale, végétale ou synthétique, solides à température ambiante peuvent être choisies dans le groupe constitué par les cires d’origine animale ou végétale, telles que la cire d'abeilles, la cire de Chine, la cire de Laine, la cire Shellac, la cire de Carnauba, la cire de Candelilla, la cire d'Ouricoury, la cire de du Japon, la cire de canne à sucre, la cire de son de riz, la cire de ricin, les esters d'olive alkylés hydrogénés (nom INCI Hydrogenated Olive Oil Stearyl Esters) et les huiles hydrogénées comme l'huile de jojoba hydrogéné ou l'huile de ricin hydrogénée; les cires d’origine synthétique telles que les esters d'acides gras comme l'octacosanyl stéarate et les glycérides concrets à 30°C et mieux à 45°C ou encore le tétrapalmitate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) connus respectivement sous les dénominations HEST 2T-4S (nom INCI Ditrimethylolpropane Tetrastearate) et HEST 2T-4P (nom INCI Ditrimethylolpropane Tetrapalmitate) ; ou encore les cires de silicones, éventuellement fluorées, comme les alkyl- ou alkoxy-diméthicones ayant une chaîne alkyle ou alcoxy de 10 à 45 atomes de carbone, les esters de poly(di)méthylsiloxane solide à 30°C dont la chaîne ester comporte au moins 10 atomes de carbone ; et leurs mélanges.
- Les huiles ou les graisses d’origine animale ou végétal, liquides ou pâteuses à température ambiante peuvent être choisies dans le groupe constitué par l'huile de lin, l'huile de noix de coco, l'huile d'olive, l'huile de palme, l'huile de carthame, l'huile de tournesol l'huile de sésame, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja, l'huile de ricin, et l'huile de copra, l'huile de beurre de karité, l’huile de jojoba, l’huile de noix du brésil, et l’huile d'avocat, l'huile spermaceti, l'huile de hareng, l’huile de foie de morue, le suif ou graisse de bœuf, le saindoux ou gras de porc, et leurs mélanges.
- Préférentiellement, la matière gélatineuse de l’enveloppe de capsule comprend un mélange de gélatine, d’eau et d’un agent plastifiant hydrophile.
- L’agent plastifiant hydrophile peut être choisi dans le groupe des composés (poly)hydroxylés, et préférentiellement dans le groupe comprenant le glycérol, le lactitol, le sorbitol, le maltitol, et leurs mélanges.
- La matière gélatineuse de l’enveloppe de capsule peut en outre comprendre un agent plastifiant additionnel choisi parmi les alcools aliphatiques ayant de 2 à 4 atomes de carbones, le 1,2- propylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le 2,3-butylène glycol, le polyéthylène glycol, le carbonate de propylène, le triacétate de glycérol, le triéthylcitrate, et leurs mélanges.
- De préférence, la matière gélatineuse de l’enveloppe de capsule comprend de 10% à 60% p/pmatièregélatineuse de gélatine ; de 10% à 60% p/pmatière gélatineused’agent plastifiant hydrophile; de 5% à 50 % p/pmatière gélatineused’eau, et le cas échéant d’au plus 50% p/pmatière gélatineused’agent plastifiant additionnel.
- La gélatine peut être choisie dans le groupe comprenant la gélatine de poisson, la gélatine bovine, la gélatine porcine et leurs mélanges.
- En particulier, la gélatine est une gélatine de type A, de type B ou des deux types A et B.
- La gélatine est de préférence une gélatine ayant une force en gelée comprise entre 50 et 250 Bloom, de préférence entre 80 et 200 Bloom.
- Préférentiellement, le liquide désinfectant pour les mains comprend au moins 60% p/pliquide désinfectantd’un mono-alcool aliphatique de 2 à 4 atomes de carbone, de préférence un mono-alcool, de préférence choisi parmi l’éthanol, l’isopropanol et leur mélange ; et au plus 25% p/pliquide désinfectantde la glycérine.
- De préférence, le liquide désinfectant pour les mains ne comprend pas plus de 10% p/pliquide désinfectantd’eau.
- Le désinfectant liquide pour les mains peut comprendre, en outre, de la bromelaïne, en particulier de 5% à 15% de bromelaïne (1000 GDU/g à 5000 GDU/g).
Selon un autre aspect, l’invention vise également un procédé de préparation d'une capsule molle conforme à l’invention. Ce procédé est remarquable en ce qu’il utilise la technologie à filière rotative et comprend les étapes consistant :
a) à fournir un premier ruban continu de matière gélatineuse et un second ruban continu de matière gélatineuse ;
b) à appliquer la matière de couche barrière sur la face supérieure de chacun desdits premier et second rubans de matière gélatineuse afin qu’un premier ruban et un second ruban de matière gélatineuse revêtus chacun de la matière de couche barrière soient obtenus ;
c) à associer le premier et le second ruban de matière gélatineuse revêtus chacun de la matière de couche barrière de manière à former des poches de matière gélatineuse dont la surface interne est revêtue de la matière de couche barrière ;
d) à remplir les poches de matière gélatineuse ainsi formées avec du liquide désinfectant pour les mains ;
e) à sceller et à couper les premier et second rubans autour des poches de matière gélatineuse remplies dudit liquide désinfectant pour obtenir des capsules fraîchement formées ;
f) à récupérer et sécher les capsules fraîchement formées pour obtenir des capsules molles cassables finies.
Brève description des figures.
D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront mieux à la lecture de la description d’un mode de réalisation préféré qui va suivre, en référence aux dessins annexés, réalisés à titre d’exemples indicatifs et non limitatifs et sur lesquels :
est une vue en coupe d’une capsule molle cassable selon un mode de réalisation de la présente invention ;
représente schématiquement un exemple d’installation propre à la mise en œuvre du procédé de fabrication de capsules molles cassables selon la présente invention.
Description des modes de réalisation.
La figure 1 illustre une capsule molle cassable 1 selon la présente invention. Avantageusement, cette capsule molle cassable 1 présente au moins les caractéristiques suivantes :
- Elle comprend une enveloppe de capsule 2 réalisée en matière gélatineuse ;
- Elle contient un liquide désinfectant L pour les mains, lequel est encapsulé dans l’enveloppe de capsule 2 ;
- Elle comporte en outre une couche barrière 3 qui est formée d’une matière appropriée non soluble dans le liquide désinfectant L et qui est disposée sur la surface interne de l’enveloppe de capsule 2 ;
- L’enveloppe de capsule 2 (ou sa matière gélatineuse) est adaptée pour se solubiliser ou se déliter, après sa rupture, au contact du liquide désinfectant L.
Le liquide désinfectant L pour les mains :
Selon un mode de réalisation préféré, le liquide désinfectant L pour les mains selon l’invention comprend au moins un mono-alcool aliphatique.
On entend dans la présente demande par mono-alcool aliphatique un composé hydrocarboné comprenant une fonction hydroxyle et de 2 à 4 atomes de carbone.
A titre de mono-alcool(s) aliphatiques utilisable selon l'invention, on peut citer l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le butanol, le 2-butanol, le t-butanol, et leurs mélanges.
Ces mono-alcools aliphatiques, en particulier l’éthanol, sont de manière générale reconnus comme étant d’excellents agents désinfectants (ou décontaminants).
De préférence, le mono-alcool aliphatique est choisi parmi l'éthanol, l'isopropanol ou leur mélange.
Préférentiellement, le liquide désinfectant L pour les mains comprend au moins 60% p/pliquide désinfectantd’un mono-alcool, de préférence plus de 70 à 90 % p/pliquide désinfectantde mono-alcool(s) aliphatique(s).
Le liquide désinfectant L pour les mains selon l’invention comprend en outre au plus 25% p/pliquide désinfectantde la glycérine ou du glycérol, qui est un composé chimique de formule HO-CH2–CH(OH)–CH2-OH. La glycérine confère au liquide désinfectant L selon l’invention un aspect visqueux ainsi qu’un effet adoucissant et hydratant pour les mains. Elle contribue également aux propriétés désinfectantes dudit liquide désinfectant L.
Note : l’expression « p/pliquide désinfectant» signifie que le pourcentage est calculé par rapport au poids total du liquide désinfectant L encapsulé selon la présente invention.
Outre le(s) mono-alcool(s) aliphatique(s) et la glycérine, le liquide désinfectant L selon la présente invention peut encore contenir un ou plusieurs adjuvants classiquement mis en œuvre dans le domaine de la cosmétique ou de traitement hygiénique de la peau ou des mains. A titre d’exemple non limitatif de ces adjuvants, on peut citer les huiles essentielles ; les (pro)vitamines telles que la vitamine A (rétinoides), la vitamine E (α-tocopherol), la vitamine C, la vitamine D ; la vitamine B5 (Acide pantothénique), la provitamine B5 (panthénol), vitamine B6, vitamine B12 ; les acides aminés tels que l’arginine, l’histidine, la lysine et la glycine ; les huiles hydratantes, notamment les huiles d’origines végétales telles que l’huile d’amande douce, huile de noix de coco, huile d’olive et huile de jojoba; les extraits de plantes telles que l’aloé véra ; les agents hydratants pour la peau tels que l’urée, le propylène glycol ou le sorbitol. Ce ou ces adjuvants peuvent aider à limiter l’effet desséchant du ou des mono-alcools l’éthanol du liquide désinfectant L pour les mains. Bien entendu, de tels adjuvants doivent être de nature et utilisés en quantité telle qu'ils ne perturbent ni les propriétés désinfectantes du liquide désinfectant L selon la présente invention ni l’intégrité de la couche barrière revêtant la paroir interne de la capsule. La quantité de ces adjuvants optionnels peut aller par exemple de 0,001% à 15 % p/pliquide désinfectant.
Par « huiles essentielles » on entend les huiles volatiles distillées ou extraites de plantes et typiquement utilisées en parfumerie, cosmétique, ou pharmacie. Les huiles essentielles sont reconnues pour leurs propriétés antivirales, et antibactériennes et aussi pour leur pouvoir antioxydant. Ces huiles essentielles comprennent, mais sans s'y limiter, celles obtenues à partir de thym, citronnelle, agrumes, citrons, oranges, anis, clou de girofle, anis, cannelle, géranium, roses, menthe, lavande, citronnelle, verveine, ravintsara, rosemarine, pin, eucalyptus, menthe, menthe poivrée, camphre, bois de santal et cèdre et leurs mélanges, et/ou un actif d'huile essentielle choisi de préférence dans le groupe constitué par le thymol, l'eugénol, le menthol, le carvacrol, la verbénone, l'eucalyptol, le cédrol, l'anéthol, la pinocarvone, le géraniol, l'hinokitiol, la berbérine, l'acide férulique, l'acide cinnamique, l'acide méthyl salicylique, le salicylate de méthyle, le terpinéol et leurs mélanges. Les huiles essentielles ou leurs actifs peuvent contribuer aux propriétés désinfectantes du liquide désinfectant L selon la présente invention. Elles peuvent également protéger celui-ci contre les dégradations oxydantes induites par exemple par l'oxygène atmosphérique. Lorsqu’elles sont incorporées dans le liquide désinfectant L selon la présente invention, elles lui confèrent une odeur agréable, sans l’aide de parfum(s). La ou les huiles essentielles ou leurs actifs peuvent être introduits dans le liquide désinfectant L selon la présente invention à une teneur allant de 0,001% à 10% p/pliquide désinfectant, de préférence de 0,01% à 5% p/pliquide désinfectantplus préférentiellement de 0,1% à 2,5% p/pliquide désinfectant.
Avantageusement, le liquide désinfectant L selon la présente invention est anhydre et ne contient ni eau oxygénée, ni colorants, ni conservateurs tels que les parabènes. Par « anhydre », on entend que le liquide désinfectant de l’invention contient moins de 5% p/pliquide désinfectantd'eau, voire moins de 2,5% p/pliquide désinfectantd’eau, de préférence moins de 1% p/pliquide désinfectantd’eau, l’eau n’étant pas ajoutée lors de la préparation du produit liquide désinfectant mais correspondant à l’eau résiduelle éventuellement apportée par les ingrédients mélangés.
Dans certains modes de réalisation, le liquide désinfectant L pour les mains selon la présente invention peut en outre contenir au moins une enzyme protéolytique telle que la broméline ou bromélaine (enzyme extraite de l’ananas) pour aider à la solubilisation ou la désintégration des morceaux d’enveloppe de capsule (1) obtenus après rupture de la capsule molle 1 et libération du liquide désinfectant L. De préférence, l’enzyme protéolytique est la broméline ayant préférentiellement une activité enzymatique comprise entre 1000 et 5000 GDU/g (GDU = Gelatin Digesting Unit).
Le liquide désinfectant L pour les mains selon l’invention peut être préparé par toute méthode de mélange connue de l’homme de l’art. Sa préparation peut être réalisée en moins de 1 heure par une seule personne et ne nécessite aucun équipement sophistiqué, volumineux ou coûteux. Il peut se présenter sous forme de gel ou de solution ou de dispersion plus ou moins visqueuse (Viscosité Brookfield mesurée à +20°C : de 1000 à 3000 mPa/s). Il peut être stocké pendant au moins un an, à l’état anhydre et à l’abri de la lumière, dans tout récipient apte à recevoir un produit liquide à base d’alcool(s), tel que par exemple, un pot de stockage en acier. Par ailleurs, il peut être conditionné et commercialisé sous toute forme connue de l’homme du métier, notamment dans des tubes, poches ou flacons avec ou sans pompe, sous forme de sachets souples individuels, ou, comme dans le cadre de la présente invention, sous forme de capsules molles cassables ayant de préférence un volume inférieur à 6 ml, préférentiellement un volume compris entre 2 ml et 5 ml, en particulier un volume égal à environ 3 ml.
L’enveloppe de capsule (2) - matière gélatineuse :
L’enveloppe (2) des capsules molles selon la présente invention comprend une matière gélatineuse qui est adaptée à se solubiliser ou se désintégrer (se déliter ou se désagréger) en présence du liquide désinfectant L pour les mains selon la présente invention et décrit plus-haut.
Par « matière gélatineuse » on entend toute matière qui, après mise en solution dans un solvant aqueux tel que l’eau suivie d’un séchage, donne naissance à un film (ou feuille ou ruban) solide, élastique, facilement manipulable et propre à être mis en œuvre pour produire des capsules molles cassables.
Par « capsules molles cassables » on entend des capsules solides et élastiques, qui peuvent se briser lorsqu’on les écrase ou frictionne énergiquement entre deux mains.
Une telle matière gélatineuse peut être formée à partir d'une grande variété de substances connues présentant une forte propension à former des films (ou gels) solides et élastiques et adaptées pour se solubiliser ou se désagréger dans le liquide désinfectant L mis en œuvre dans le cadre de la présente invention. Ces substances peuvent être d'origine naturelle (par ex. les protéines telles que les gélatines, le chitosane et ses dérivés, les protéines de blé ou de soja et l’albumine ; les polysaccharides tes que la pectine, la cellulose et ses dérivés, l’amidon et ses dérivés) ; ou d’origine synthétique (par ex. les (co)polymères acryliques et les (co)polymères vinyliques).
La substance préférée dans le cadre de la présente invention est la gélatine. Il s’agit d’une substance protéique extraite à partir de matières premières riches en collagène tels que la peau et les os de bœuf, la peau de porc et la peau de poisson. D'une manière générale, il existe deux types de gélatine, la gélatine de type A et la gélatine de type B, selon la méthode d'extraction. La gélatine de type A est généralement obtenue par un procédé d’extraction comprenant un prétraitement acide de matières premières riches en collagènes (notamment os et/ou peau de porc), et celle de type B est typiquement obtenue par un procédé d’extraction comprenant un prétraitement basique (ou alcalin) de matières premières riches en collagènes (notamment os et/ou peau de bœuf).
Les gélatines sont solubles dans les solvants aqueux tels que l’eau ce qui permet d’obtenir des films solides et élastiques par refroidissement et évaporation au moins en partie du solvant aqueux.
Les gélatines sont souvent classées selon leur force en gelée exprimé en « degré Bloom ». Le degré Bloom est directement lié à l’élasticité mécanique d’un gel de gélatine. Sa mesure est standardisée et décrite par des normes internationales. Elle est faite grâce à un gélomètre et consiste à déterminer le poids en grammes nécessaire pour un piston cylindrique à fond plat (12.7 mm de diamètre) d’abaisser la surface d’un gel de gélatine (de concentration 6.67% P/V) d’une profondeur de 4 mm. Le gel de gélatine est gardé préalablement pendant 16-18 h à 10°C. Ces conditions sont décrites par les normes internationales, notamment la norme BSI n°757, norme AFNOR n° NFV 59-001- 82 (voir aussi Gelatin handbook, Gelatin Manufacturers Institute of America (GMIA), année 2019, disponible à : http://www.gelatin-gmia.com/uploads/1/1/8/4/118450438/gmia_gelatin_manual_2019.pdf).
Les gélatines utilisables dans le cadre de la présente invention peuvent être choisies parmi le type A, le type B ou un mélange des deux types A et B. Elles peuvent avoir une force en gelée comprise entre 50 et 250 Bloom (ou grammes), de préférence entre 80 et 200 Bloom (ou grammes).
Des teneurs en gélatine allant de 10% à 60% p/pmatière gélatineuse, en particulier de 20% à 40% p/pmatière gélatineuseconviennent bien.
Avantageusement, la matière gélatineuse selon la présente invention contient en outre un agent plastifiant hydrophile. Cet agent plastifiant hydrophile peut être choisi dans le groupe des composés (poly)hydroxylés, et préférentiellement dans le groupe comprenant le glycérol, le lactitol, le sorbitol, le maltitol, ou leurs mélanges.
L’incorporation d’un tel agent plastifiant hydrophile dans la matière gélatineuse permet d’augmenter la résistance à l’humidité de l’enveloppe de capsule (2) (ou de la capsule molle (1)) selon l’invention tout en diminuant la cohésion et la force de son réseau gélatineux. Elle permet aussi de donner une certaine élasticité à l’enveloppe de capsule (2) (ou de la capsule molle (1)) évitant ainsi un craquèlement prématuré de celle-ci lors de son séchage et/ou sa finition.
Des résultats exceptionnellement bons et reproductibles sont obtenus lorsque l’agent plastifiant hydrophile est mis en œuvre dans une quantité comprise entre 5% et 60% p/pmatière gélatineuse, en particulier de 30% à 50% p/pmatière gélatineuse.
Note : l’expression « p/pmatière gélatineuse» signifie que le pourcentage est calculé par rapport au poids total de la matière gélatineuse mise en œuvre dans le cadre de la présente invention.
Dans certains modes de réalisation préférés, la matière gélatineuse de l’enveloppe contient en outre un agent plastifiant additionnel. Cet agent plastifiant additionnel peut être choisi parmi les alcools aliphatiques ayant de 2 à 4 atomes de carbones, le 1,2- propylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le 2,3-butylène glycol, le polyéthylène glycol ou leurs mélanges, le triacétate de glycérol et le triéthylcitrate. Ces agents plastifiants additionnels sont en fait moins hydroscopiques que les composés (poly)hydroxylés, en particulier la glycérine. Ils peuvent être utilisés pour ajuster la force, l’élasticité et la résistance à l’humidité des capsules molles de l’invention. Préférentiellement, le rapport, en poids, agent plastifiant additionnel sur agent plastifiant hydrophile est de 0 à 1.
Typiquement, la matière gélatineuse selon la présente invention contient en outre de l’eau, de préférence en une quantité allant de 5% à 50 % p/pmatière gélatineuse, en particulier, de 15% à 40% p/pmatière gélatineuse.
La matière gélatineuse mise en œuvre pour la fabrication des capsules molles cassables selon la présente invention peut en outre contenir un ou plusieurs additifs optionnels tels que des colorants, des conservateurs, des parfums ou leurs mélanges. De préférence, la quantité totale de tous les additifs optionnels ne dépasse pas 10% p/pmatière gélatineuse, plus préférablement, elle ne dépasse pas 5% p/pmatière gélatineuse. De telles teneur en additifs optionnels n’impacte pas négativement la résistance, l’élasticité, stabilité et la durabilité des capsules molles cassbles de la présente invention.
Matière formant la couche barrière (3) :
Avantageusement, la surface interne de l’enveloppe des capsules molles cassables selon la présente invention est revêtue d’une couche barrière formée d’une matière appropriée qui est insoluble dans le liquide désinfectant L selon l’invention, celui-ci étant à base d’alcool(s). Ceci permet d’empêcher ce dernier de venir désintégrer les capsules molles de l’intérieur.
De préférence, la matière appropriée formant la couche barrière comprend un ou plusieurs éléments choisis dans le groupe constitué par les sels minéraux, les polysaccharides hydrosolubles, et les corps gras d’origine végétale, animale ou synthétique. La présence d’une telle matière sur la surface interne de l’enveloppe des capsules molles de la présente invention n’altère pas les propriétés mécaniques et viscoélastiques de ces dernières à savoir solidité, élasticité et résistance à humidité et tendance à se briser lorsqu’une personne les écrase entre ses deux mains.
Les sels minéraux utilisables dans le cadre de l’invention peuvent être choisis parmi le chlorure de sodium, le chlorure de potassium, le chlorure de calcium, le chlorure de magnésium, le chlorure de zinc, le bicarbonate de sodium, le carbonate de sodium, le bicarbonate de potassium, le carbonate de potassium, le carbonate de calcium, le sulfate de sodium, le sulfate de potassium, le sulfate de calcium et leurs mélanges.
Les polysaccharides hydrosolubles utilisables dans le cadre de l’invention peuvent être choisis dans le groupe constitué par l'acide hyaluronique, l'acide alginique, le chitosane, la chitine, le dextrane, le fucane, l'amylose, la cellulose, l'amidon, le pullulane, la pectine, les carraghénanes, le xylane, le galactane l'héparine, l’agarose, l’arabinane, le mannane, les galactomannanes, ou leurs sels ou leurs dérivés cosmétiquement acceptables.
Les corps gras d’origine végétale, animale ou synthétique selon la présente invention peuvent être choisis parmi les cires solides à température ambiante (environ 25°C), les huiles ou les graisses liquides ou pâteuses à température ambiante, et leurs mélanges.
A titre d’exemples non limitatif d’huiles et de graisses d’origines animale ou végétale et se présentant sous forme liquides ou pâteuses à température ambiante on peut citer l'huile de lin, l'huile de noix de coco, l'huile d'olive, l'huile de palme, l'huile de carthame, l'huile de tournesol, l'huile de sésame, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja, l'huile de ricin, et l'huile de copra, l'huile de beurre de karité, l’huile de jojoba, l’huile de noix du brésil, l’huile d'avocat, l'huile spermaceti, l'huile de hareng, l’huile de foie de morue, le suif ou graisse de bœuf, le saindoux ou gras de porc, ou leurs mélanges. Par « forme pâteuse », on entend dans le cadre de la présente invention une texture (consistance) molle ou semi-solide (ou semi-liquide) comme le beurre ou le miel.
A titre d’exemples, non limitatifs, de cires d’origine animale, végétale ou synthétique et se présentant sous forme solides à température ambiante (environ 25°C) on peut citer celles généralement utilisées dans le domaine cosmétique, notamment :
- les cires d’origine naturelle, telles que la cire d'abeilles, la cire de Chine, la cire de Laine, la cire Shellac, la cire de Carnauba, la cire de Candelilla, la cire d'Ouricoury, la cire de du Japon, la cire de canne à sucre, la cire de son de riz, la cire de ricin, les esters d'olive alkylés hydrogénés (nom INCI Hydrogenated Olive Oil Stearyl Esters) et les huiles hydrogénées comme l'huile de jojoba hydrogéné ou l'huile de ricin hydrogénée;
- les cires d’origine synthétique telles que les esters d'acides gras comme l'octacosanyl stéarate et les glycérides concrets à 30°C et mieux à 45°C ou encore le tétrapalmitate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) connus respectivement sous les dénominations HEST 2T-4S (nom INCI Ditrimethylolpropane Tetrastearate) et HEST 2T-4P (nom INCI Ditrimethylolpropane Tetrapalmitate) ; ou encore les cires de silicones, éventuellement fluorées, comme les alkyl- ou alkoxy-diméthicones ayant une chaîne alkyle ou alcoxy de 10 à 45 atomes de carbone, les esters de poly(di)méthylsiloxane solide à 30°C dont la chaîne ester comporte au moins 10 atomes de carbone ;
- et, au moins un mélange de telles cires d’origine naturelle ou synthétique.
Les cires d’origine naturelle, animale ou végétale, ou synthétique solides à température ambiantes visées dans le cadre de la présente invention sont saines cosmétiquement parlant et permettent d’obtenir une couche barrière, hydrophobe et souple, sur la surface interne de l’enveloppe des capsules molles selon la présente invention. Cette couche barrière empêche efficacement le liquide désinfectant L encapsulé d’être en contact avec l’enveloppe des capsules molles de l’invention. De telles cires peuvent avoir un point de fusion compris entre et, ayant un point de fusion compris entre environ 25°C et 100°C, préférentiellement entre 30°C et 90°C.
Il y a lieu d’indiquer que les cires d’origine minérale ou dérivées de pétroles ne conviennent donc pas, car elles peuvent contenir des substances toxiques telles que le toluène et le benzène. Elles ne sont donc pas utilisées dans le cadre de la présente invention. Aussi, la matière servant à la formation de la couche barrière 3 selon la présente invention est dépourvue de cire(s) d’origine minérale ou dérivées de pétroles telles que les cires de paraffine. Les cires les plus préférés selon la présente invention sont parmi la cire d'abeilles, la cire de Carnauba, la cire de Candelilla, la cire de ricin, les esters d'olive alkylés hydrogénés (nom INCI Hydrogenated Olive Oil Stearyl Esters), les huiles hydrogénées comme l'huile de jojoba hydrogéné ou l'huile de ricin hydrogénée, les cires de silicones comme les alkyl- ou alkoxy-diméthicones ayant une chaîne alkyle ou alcoxy de 10 à 45 atomes de carbone, les esters de poly(di)méthylsiloxane dont la chaîne ester comporte au moins 10 atomes de carbone, et leurs mélanges.
Dans certains modes de réalisation préférés selon la présente invention la matière pour former la couche barrière selon la présente invention est un sel minéral, notamment, le chlorure de sodium ou de calcium ou de magnésium, ou un mélange de sels minéraux. Un avantage d’utiliser les sels minéraux comme matière de couche barrière est qu’ils peuvent être éliminés de la surface des mains après rupture des capsules molles et évaporation des composants volatils du liquide désinfectant L de l’invention, par simple frottement ou friction des mains. Un autre avantage est qu’ils sont peu coûteux et simples à utiliser notamment sous forme de poudre.
Dans d’autres modes de réalisation préférés selon la présente invention, la matière pour former la couche barrière selon la présente invention est un polysaccharide hydrosoluble ou un mélange de polysaccharides hydrosolubles.
Les polysaccharides hydrosolubles les plus préférés selon la présente sont choisis parmi l’acide hyaluronique ou l’un de ses sels, l'acide alginique ou l’un de ses sels, le chitosane ou l’un de ses dérivés, ou leurs mélanges. Ils laissent un film (pellicule ou gel) souple sur la surface interne des capsules molles selon la présente invention.
Par « chitosane », on entend un polysaccharide composé d'unités D-glucosamine (unité désacétylée) et de N-acétyl-D-glucosamine (unité acétylée) liées en β-(1-4). Il peut être produit par désacétylation chimique ou enzymatique de la chitine ; il existe également à l'état naturel. Par « dérivé du chitosane », on désigne tout polymère de chitosane ayant subi une réaction visant à modifier les groupements chimiques du chitosane pour en changer les fonctionnalités, par exemple, par alkylation ou par acylation. A titre d’exemple de dérivés du chitosane selon l’invention on peut citer, O-carboxyméthyl-chitosane carboxyéthyl-chitosan, méthyl-chitosan et le sulfoéthyl chitosan. Le chitosane mis en œuvre dans la préparation de la couche barrière peut avoir une masse molaire moyenne inférieure à 700 000 g/mol.
Par « acide hyaluronique », on entend un polysaccharide composé d'unités d'acide D- glucuronique et de D-N-acétylglucosamine, liés entre eux par des liaisons glycosidiques. L’acide hyaluronique peut exister sous forme de sels. A titre d’exemple de sels d’acide hyaluronique on peut notamment citer les sels alcalins d’acide hyaluronique tels que l’hyaluronate de sodium. L’acide hyaluronique ou l’un de ses sels mis en œuvre dans la préparation de la couche barrière peut avoir une masse molaire moyenne supérieure à 10 000 g/mol et inférieure à 5 000 000 g/mol, en particulier une masse molaire moyenne comprise entre à 100 000 g/mol et inférieure à 3 000 000 g/mol.
Par « acide alginique », on entend un acide polyuronique composé de 2 acides uroniques liés par des liaisons (1, 4) glycosidiques : l'acide β-D-Manuronique (M) et l'acide α-L-glucuronique (G). L’acide alginique est une substance naturelle issue notamment des algues brunes ou de certaines bactéries. A titre d’exemple de sels d’acides alginique on peut notamment citer l'alginate de sodium, l'alginate de potassium, l'alginate de calcium, l'alginate de magnésium, l'alginate d'ammonium. L'alginate de sodium est particulièrement préféré.
Ces polysaccarides les plus préférés peuvent, par ailleurs, subir une réaction de réticulation après leur application sur la couche (ou ruban ou film) de la matière gélatineuse destinée à servir d’enveloppe pour les capsules molles de la présente invention, pour former une couche barrière solide, élastique et imperméable au liquide désinfectant L selon l’invention. La réticulation de tels polysaccharides hydrophiles (acide hyaluronique et/ou acide alginique et/ou leurs sels) peut être réalisée par addition d’au moins un agent de réticulation à la surface de la couche du polysaccharide hydrophile considéré déjà appliquée sur la couche (ou film, ruban ou feuille) de matière gélatineuse destinée à servir d’enveloppe pour les capsules molles 1 de la présente invention. Un agent de réticulation adapté pour la réticulation de l’acide hyaluronique ou du chitosane et/ou leurs sels peut être choisi parmi le formaldéhyde, les dialdéhydes, les époxydes di-fonctionnels et les carbodiimides. Un agent de réticulation adapté pour la réticulation de l’acide alginique et/ou ses sels peut être choisi parmi les chlorures de calcium, potassium, magnésium ou de zinc. De telles réactions de réticulations sont bien par l’homme de l’art et documentées dans la littérature scientifique se rapportant aux hydrogels de polysaccharides.
Dans certains modes de réalisation préférés selon la présente invention la matière pour former la couche barrière 3 selon la présente invention est une combinaison d’au moins une cire d’origine naturelle ou synthétique solide à température ambiante parmi celles mentionnées plus haut et d’au moins un polysaccharide hydrophile parmi ceux mentionnés plus haut.
En pratique, la matière à utiliser pour la formation la couche barrière 3 selon la présente invention peut se présenter :
- sous forme de poudre, c’est notamment le cas des sels minéraux et des polysaccharides hydrosolubles ; ou
- sous forme de liquide c’est notamment des huiles d’origine végétale et des cires, lesquelles peuvent être appliquées sous forme fondue ; ou
- sous forme de solution, de gel, d’émulsion ou de dispersion dans un solvant aqueux ou un solvant hydro-alcoolique (par ex. mélange 50/50 (v/v) d’eau et d’éthanol), ceci peut être le cas des sels minéraux, des polysaccharides hydrosolubles, de l’huile d’origine végétale, des cires ou de leurs mélanges.
La concentration de la matière de formation de la couche barrière 3 dans les solutions, émulsions, dispersions ou gels, peut aller de 0,1% à 50 %, exprimée en masse par rapport à la masse de la solution, gel, émulsion ou dispersion finale. Il peut parfois être nécessaire d’incorporer un composé acide ou basique dans le solvant aqueux ou le solvant hydro-alcoolique pour faciliter la mise en solution, gel, émulsion ou, dispersions de la matière de formation de la couche barrière (3), c’est en particulier le cas de certains polysaccharides hydrosolubles tels que le chitosane ou la chitine ou l’acide hyaluronique. Un tel composé acide peut être choisi par exemple dans le groupe comprenant les acides acétique, lactique, citrique, chlorhydrique, borique, ou phosphorique, sans que cette liste ne soit limitative. A titre d’exemple de tel composé basique on peut citer l’hydroxyde de sodium, le bicarbonate de sodium ou autre bases minérales similaires.
Dans des modes de réalisation préférés selon la présente invention, de telles solutions, émulsions, dispersions ou gels peuvent avoir un pH compris entre environ 4 et environ 8. Dans certains modes de réalisation particuliers, leur pH va de 4 ± 0,5 à 7 ± 0,5. Dans d’autres modes de réalisation particuliers leur pH va de 6 ± 0,5 à 8 ± 0,5.
Lorsque la matière servant à la formation de la couche barrière 3 est utilisée sous forme de poudre, ses particules solides ont généralement une taille maximale de particule inférieure à 1 mm, préférentiellement inférieure à 0,5 mm, mieux inférieure à 0,1 mm.
Bien entendu, la matière servant à la formation de la couche barrière 3 peut être appliquée ou déposée sur les rubans (ou films ou couches) de matière gélatineuse qui vont être utilisés pour former l’enveloppe de capsule 2 de la présente invention, par toute technique adaptée telle que dépôt ou application par pulvérisation, à la raclette, par versement, par épandage, ou autres techniques de dépôt similaires.
Procédé - Formation des capsules molles :
La figure 2 illustre un exemple de procédé de fabrication des capsules molles cassable 1 selon la présente invention.
Ce procédé selon l’invention utilise la technologie des matrices rotatives (Rotary Die Process) qui est bien connue de l’homme du métier. Il est en particulier mis en œuvre dans l’installation illustrée à la figure 2. En détail, on peut opérer de la manière suivante :
Etape a) : on fournit un premier ruban 10 continu de matière gélatineuse et un second ruban 20 continu de matière gélatineuse ;
Etape b) : on applique la matière servant à la couche barrière 3 sur la face supérieure 11, 21 de chacun desdits premier et second rubans continus 10, 21 de matière gélatineuse afin d’obtenir un premier et un second ruban continus 12, 22 de matière gélatineuse et revêtus chacun d’une couche 13, 23 de matière servant à la couche barrière 3 ;
Etape c) : on associe le premier et le second ruban 12, 22 continus obtenus à l’étape b) de manière à former des poches 60 de matière gélatineuse dont la surface interne est revêtue de la matière servant à la couche barrière 3 ;
Etape d) : on injecte du désinfectant liquide L pour les mains dans les poches 60 de matière gélatineuse obtenues à l’étape c);
Etape e) : on scelle (ou soude) et coupe lesdits premier et second rubans 12, 22 autour des poches de matière gélatineuse remplies de désinfectant liquide L pour obtenir des capsules molles 61 fraîchement formées ;
Etape f) : on récupère et sèche les capsules fraîchement formées pour obtenir des capsules molles cassables 1 finies.
La matière gélatineuse mise en œuvre dans ce procédé est à base de gélatine ; de préférence, une gélatine ayant une force de gelée de 50 à 250 Bloom, préférentiellement de 80 à 200 Bloom. Elle est préparée avant l’étape a). En pratique, et de manière connue, on disperse la gélatine (10% à 60% p/pmatière gélatineuse) dans de l’eau (5% à 50 % p/pmatière gélatineuse) notamment de l’eau désionisée. Ensuite, on introduit, sous agitation, l’agent plastifiant (10% à 60% p/pmatière gélatineuse) et, le cas échéant, l’agent plastifiant additionnel (≤ 50% p/pmatière gélatineuse) et/ou le ou les additifs optionnels (≤ 10% p/pmatière gélatineuse). Puis, on chauffe (50° à 70°C) le mélange jusqu’à dissolution totale de la gélatine pour obtenir une masse de gélatine fluide (typiquement sous forme de gel). On transfère une partie de la masse de gélatine fluide obtenue dans un premier dispositif de façonnage 14, 24 adapté pour transformer la masse de gélatine fluide en le premier ruban 10 continu de matière gélatineuse, et une autre partie de la masse de gélatine fluide obtenue dans un second dispositif de façonnage 24 adapté pour transformer la masse de gélatine fluide en le second ruban 20 continu de matière gélatineuse, lesquels premier et second rubans 10, 20 continus sont ceux mis en œuvre à l’étape a) du procédé de l’invention.
Les premier et second dispositifs de façonnage 14, 24 comprennent respectivement une première boîte distributeuse 15 et une seconde boîte distributeuse 25 associées, respectivement, à un premier tambour rotatif refroidisseur 16 et un second tambour rotatif refroidisseur 26. Ces derniers sont chacun refroidi intérieurement.Les première et seconde boîtes distributeuses 15, 25 sont chacune adaptées à contenir une masse de gélatine fluide et à la diriger sur la surface externe de chacun des premier et second tambours rotatifs refroidisseurs 16, 26 respectifs au contact de laquelle la masse de gélatine fluide se refroidie (< 25°C) en formant les premier et second rubans continus 10, 20 qui sont mis en œuvre à l’étape a) du procédé selon la présente invention. L’étape de refroidissement ci-dessus peut en outre comprendre un refroidissement au moyen de ventilateur(s) (non représentés sur la figure 3).
Ces premier et second rubans 10, 20 continus ont, typiquement, un aspect transparent ou translucide. Leur épaisseur peut varier dans de larges limites, en particulier entre 0,1 mm et 1,5 mm, de préférence, entre 0,2 mm et 1,2 mm, préférentiellement, entre 0,3 mm et 0,9 mm. L’homme du métier sait parfaitement comment ajuster l’épaisseur des rubans de ce type, par exemple en augmentant ou en réduisant l’espace entre les boîtes distributeuses 15, 25 de matière gélatineuse (ou leurs buses de distribution) et la surface externe des tambours refroidisseurs rotatifs 16, 26 correspondants.
A l’étape b), la matière servant à la couche barrière (3) peut être appliquée ou déposée sur la face supérieure 11, 21 de chacun desdits premier et second rubans continus 10, 20 de matière gélatineuse par n’importe quelle méthode appropriée, par exemple par pulvérisation, épandage, versement ou aspersion, en particulier, par pulvérisation au moyen d’au moins un pulvérisateur à buse 17, 27, respectivement. L’étape b) est réalisée de façon à obtenir une couche surfacique régulière et homogène pour chacun desdits premier et second rubans 12, 22 continus.
Lorsque la matière à appliquer sur les rubans 10 et 20 de matière gélatineuse comporte deux ou plusieurs éléments, ceux-ci peuvent être utilisés séparément l’un après l’autre, peu important l'ordre d’application de ces éléments sur les rubans 10 et 20 de matière gélatineuse. Dans ce cas, il est prévu que l’installation de l’invention comporte autant de dispositifs distributeurs du type pulvérisateur à buse que d’éléments de matière à utiliser. A titre d’exemples préférés de mélanges d’éléments de matière servant à la formation de la couche barrière 3 (ou couches 13, 23), on peut citer les mélanges A à C suivants :
- mélange A : au moins un polysaccharide hydrosoluble et au moins un corps gras d’origine végétale, animale ou synthétique, dans un rapport massique de polysaccharide(s) hydrosoluble(s) sur corps gras compris entre 1/99 et 99/1 ;
- mélange B : au moins un polysaccharide hydrosoluble et au moins un sel minéral, dans un rapport massique de polysaccharide(s) hydrosoluble(s) sur sel(s) minéral(s) compris entre 1/99 et 99/1 ;
- mélange C : au moins un corps gras d’origine végétale, animale ou synthétique et au moins un sel minéral, dans un rapport massique de corps gras) sur sel(s) minéral(s) compris entre 1/99 et 99/1.
L'épaisseur de la couche de matière 13, 23 déposée, respectivement, à la surface des premier et second rubans 10, 20 est de préférence comprise entre 0,1 mm et 1,5 mm, préférentiellement entre 0,3 mm et 1 mm. En pratique, la matière de formation de la couche barrière 3 est généralement déposée sur la surface des premier et second rubans 10, 20 en une épaisseur supérieure à celle que devrait la couche de matière 13, 23 (ou la couche barrière 3 finale)
De préférence, les premier et second rubans 12, 22 continus revêtus de la couche de matière 23 sont ensuite chacun, et respectivement, soumis à un laminage entre au moins deux rouleaux de laminage 18, 28. Le laminage permet d’optimiser l’adhérence de la matière de couche barrière 3, de lisser la surface des rubans revêtus de cette dernière et de calibrer leur épaisseur. L’homme du métier sait parfaitement comment ajuster Le degré de laminage, par exemple en réglant l’espace entre les rouleaux de laminage.
Lorsque la matière servant à la formation de la couche barrière 3 est appliquée sur la face supérieure 11, 21 des premier et second rubans continus 10, 20 de matière gélatineuse sous forme de solution, émulsion, dispersion ou gel dans un solvant aqueux ou un solvant hydro-alcoolique (par ex. mélange 50/50 (v/v) d’eau et d’éthanol), il peut être nécessaire et utile de procéder à un séchage avant l’entrée dans l’unité d’encapsulation 30, et le cas échéant, avant l’étape de laminage. Un tel séchage est effectué à une température suffisante (par ex. 40°C à 80°C) pour évaporer le solvant et afin de réduire le taux d’humidité des premiers et second rubans 12 et 22 continus obtenus, De préférence, d’humidité de ces derniers est d’environ 20% à 30%.Les premier et second rubans 12, 22 obtenus à l’étape b), et éventuellement laminés, sont ensuite guidés et entraînés chacun, et respectivement, à l’aide d’au moins un rouleau à ruban 19, 29 jusqu’à une unité d’encapsulation 30 à matrice rotative comportant deux tambours de moulage 40, 50 tournant en sens opposé selon le sens des flèches représenté sur la figure 2 et adaptés pour former des capsules molles partir de deux rubans de matière gélatineuse. Ces tambours de moulage 40, 50 sont chacun pourvus de parties de division (ou cavités) 41, 51. Les parties de division 41, 51 respectives des tambours de moulage 40, 50 peuvent coopérer entre elles de sorte à former une cavité correspondant aux poches 60, 61 décrites plus loin. Le tambour de moulage 40 situé en amont de l’unité d’encapsulation (30 reçoit le premier ruban 12, éventuellement laminé, à partir du ou des rouleaux à ruban 19 et le tambour de moulage 50 situé en aval de l’unité d’encapsulation 30 reçoit le second ruban 22, éventuellement laminé, à partir du ou des rouleaux à ruban 29.
L’unité d’encapsulation 30 comprend en outre un dispositif associé 31 comportant un réservoir 32 contenant le liquide désinfectant L pour les mains à encapsuler et un dispositif 33 adapté permettant de pomper une quantité prédéterminée du liquide désinfectant L à partir du réservoir 32 et de l’injecter entre les premier et second rubans 12, 22, éventuellement laminés, pendant que les deux tambours de moulage 40, 50 tournent. Cette quantité prédéterminée du liquide désinfectant L peut aller de 2 ml à 5 ml, en particulier est égale à environ 3 ml.
L’unité d’encapsulation 30 comprend en outre des moyens d’application d’un vide dans chacun des tambours de moulage rotatifs 40, 50. Ces moyens permettent de créer une dépression dans les cavités 41, 51. Aussi, lorsque les rubans 12, 22 arrivent au niveau de l’une de ces cavités 41, 51, la partie exposée des rubans 12, 22 va y être aspirée.
Par ailleurs, comme prévu à l’étape c), en tournant, les deux tambours de moulage rotatifs 40, 50 vont associer le premier et le second ruban 12, 22 continus obtenus à l’étape b) de manière à former une poche 60 de matière gélatineuse ouverte dont la surface interne est revêtue de la couche de matière 23 qui sert maintenant de couche barrière 3.
La poche 60 ainsi réalisée peut être de toute forme appropriée, notamment de forme ronde, ovale, oblongue, préférentiellement ovale ou oblongue. En pratique elle a un volume inférieur à 6 ml.
A l’étape d), La quantité prédéterminée du liquide désinfectant L pompée à partir du réservoir 32 est introduite dans la poche 60 formée précédemment. A l’étape e), et toujours en tournant, les deux tambours de moulage 40, 50 vont sceller et couper, à l’aide de leurs parties de division 41, 51 les rubans 12, 22 continus autour de la poche 60 remplie de liquide désinfectant L pour obtenir une capsule molle 61 fraîchement formée. Ainsi, plusieurs capsules molles fraîchement formées peuvent émerger les unes après les autres des tambours de moulage rotatifs 40, 50 (ou de l’unité d’encapsulation 30).
Les capsules molles 61 fraîchement formées sont ensuite récupérées et séchées, par exemple, dans un lit d’air lit d'air fluidisé sous un courant d'air à température ambiante et à environ 20% à 30% d’humidité, afin d’obtenir des capsules molles cassables 1 finies.
La forme et la taille des capsules molles cassables 1 de la présente l'invention peuvent varier. Leur forme peut être, mais sans s'y limiter, ronde, ovale, ou oblongue, préférentiellement ovale ou oblongue. Leur diamètre le plus long peut être compris entre 1 cm et 5 cm, en particulier entre 2 cm et 4 cm.
Les capsules molles cassables 1 de la présente invention peuvent être conditionnées sous blister, en pots, en boîtes, en flacons, plus particulièrement, en tubes de métal, de verre ou de plastique adaptés et pratiques à emporter partout avec soi, en déplacement, en randonnée, en camping ou en voyage.
L’agencement des différents éléments et/ou moyens et/ou étapes de l’invention, dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, ne doit pas être compris comme exigeant un tel agencement dans toutes les implémentations. En tout état de cause, on comprendra que diverses modifications peuvent être apportées à ces éléments et/ou moyens et/ou étapes, sans s'écarter de l'esprit et de la portée de l’invention. En particulier :
- La matière gélatineuse peut être formée à partir de deux ou plusieurs substances d'origine naturelle (par ex. les protéines telles que les gélatines, le chitosane et ses dérivés, les protéines de blé ou de soja et l’albumine ; les polysaccharides tes que la pectine, la cellulose et ses dérivés, l’amidon et ses dérivés) ; et/ou d’origine synthétique (par ex. les (co)polymères acryliques et les (co)polymères vinyliques).
En outre, une ou plusieurs caractéristiques exposées seulement dans un mode de réalisation peuvent être combinées avec une ou plusieurs autres caractéristiques exposées seulement dans un autre mode de réalisation. De même, une ou plusieurs caractéristiques exposées seulement dans un mode de réalisation peuvent être généralisées aux autres modes de réalisation, même si ce ou ces caractéristiques sont décrites seulement en combinaison avec d’autres caractéristiques.

Claims (18)

  1. Capsule molle (1) cassable, comportant :
    - une enveloppe de capsule (2) remplie d’un liquide désinfectant (L) pour les mains, ladite enveloppe de capsule (2) étant réalisée en matière gélatineuse adaptée pour se solubiliser ou se déliter, après sa rupture, au contact dudit liquide désinfectant (L),
    - une couche barrière (3) formée d’une matière appropriée non soluble dans ledit liquide désinfectant (L) et disposée sur la surface interne de ladite enveloppe de capsule (2).
  2. Capsule molle (1) cassable selon la revendication 1, dans laquelle la matière appropriée formant la couche barrière (3) comprend un ou plusieurs éléments choisis dans le groupe constitué par les sels minéraux, les polysaccharides hydrosolubles, et les corps gras d’origine végétale, animale ou synthétique.
  3. Capsule molle (1) cassable selon la revendication 2, dans laquelle les sels minéraux sont choisis parmi le chlorure de sodium, le chlorure de potassium, chlorure de calcium, le chlorure de magnésium, le chlorure de zinc, le bicarbonate de sodium, le carbonate de sodium, le bicarbonate de potassium, le carbonate de potassium, le carbonate de calcium, le sulfate de sodium, le sulfate de potassium, le sulfate de calcium, ou leurs mélanges.
  4. Capsule molle (1) cassable selon la revendication 2, dans laquelle les polysaccharides hydrosolubles sont choisis dans le groupe constitué par l'acide hyaluronique, l'acide alginique, le chitosane, la chitine, le dextrane, le fucane, l'amylose, la cellulose, l'amidon, le pullulane, la pectine, les carraghénanes, le xylane, le galactane l'héparine, l’agarose, l’arabinane, le mannane, les galactomannanes, ou leurs sels ou leurs dérivés, et leurs mélanges.
  5. Capsule molle (1) cassable selon la revendication 2, dans laquelle le corps gras d’origine végétale, animale ou synthétique est choisi parmi les cires solides à température ambiante, les huiles ou les graisses liquides ou pâteuses à température ambiante, et leurs mélanges.
  6. Capsule molle (1) cassable selon la revendication 5, dans laquelle les cires solides à température ambiante sont choisies dans le groupe constitué par :
    - les cires d’origine animale ou végétale, telles que la cire d'abeilles, la cire de Chine, la cire de Laine, la cire Shellac, la cire de Carnauba, la cire de Candelilla, la cire d'Ouricoury, la cire de du Japon, la cire de canne à sucre, la cire de son de riz, la cire de ricin, les esters d'olive alkylés hydrogénés (nom INCI Hydrogenated Olive Oil Stearyl Esters) et les huiles hydrogénées comme l'huile de jojoba hydrogéné ou l'huile de ricin hydrogénée;
    - les cires d’origine synthétique telles que les esters d'acides gras comme l'octacosanyl stéarate et les glycérides concrets à 30°C, le tétrapalmitate de di-(triméthylol-1,1,1 propane), le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane), ou les cires de silicones telles que les alkyl- ou alkoxy-diméthicones ayant une chaîne alkyle ou alcoxy de 10 à 45 atomes de carbone, et les esters de poly(di)méthylsiloxane solide à 30°C dont la chaîne ester comporte au moins 10 atomes de carbone ;
    - et leurs mélanges.
  7. Capsule molle (1) cassable selon la revendication 5, dans laquelle les huiles ou les graisses d’origine animale ou végétal, liquides ou pâteuses à température ambiante sont choisies dans le groupe constitué par l'huile de lin, l'huile de noix de coco, l'huile d'olive, l'huile de palme, l'huile de carthame, l'huile de tournesol l'huile de sésame, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja, l'huile de ricin, et l'huile de copra, l'huile de beurre de karité, l’huile de jojoba, l’huile de noix du brésil, l’huile d'avocat, l'huile spermaceti, l'huile de hareng, l’huile de foie de morue, le suif ou graisse de bœuf, le saindoux ou gras de porc, ou leurs mélanges.
  8. Capsule molle (1) cassable selon l’une des revendications 1 à 7, dans laquelle la matière gélatineuse de l’enveloppe de capsule (2) comprend un mélange de gélatine, d’eau et d’un agent plastifiant hydrophile.
  9. Capsule molle (1) cassable selon la revendication 8, dans laquelle l’agent plastifiant hydrophile est choisi dans le groupe des composés (poly)hydroxylés, et préférentiellement dans le groupe comprenant le glycérol, le lactitol, le sorbitol, le maltitol, et leurs mélanges.
  10. Capsule molle (1) cassable selon l’une des revendications 1, ou 8 ou 9, dans laquelle la matière gélatineuse de l’enveloppe de capsule (2) comprend en outre un agent plastifiant additionnel choisi parmi les alcools aliphatiques ayant de 2 à 4 atomes de carbones, le 1,2- propylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le 2,3-butylène glycol, le polyéthylène glycol, le carbonate de propylène, le triacétate de glycérol, le triéthylcitrate, et leurs mélanges.
  11. Capsule molle (1) cassable selon l’une des revendications 1 ou 8 ou 9 ou 10, dans laquelle la matière gélatineuse de l’enveloppe de capsule (2) est réalisée à partir d’un mélange comprenant de 10% à 60% p/pmatière gélatineusede gélatine ; de 10% à 60% p/pmatière gélatineused’agent plastifiant hydrophile; de 5% à 50 % p/pmatière gélatineused’eau, et le cas échéant d’au plus 50% p/pmatière gélatineused’agent plastifiant additionnel.
  12. Capsule molle (1) cassable selon l’une des revendications 8 à 11, dans laquelle la gélatine est choisie dans le groupe comprenant la gélatine de poisson, la gélatine bovine, la gélatine porcine et leurs mélanges.
  13. Capsule molle (1) cassable selon l’une des revendications 8 à 12, dans laquelle la gélatine est une gélatine de type A et/ou type B.
  14. Capsule molle (1) cassable selon l’une des revendications 8 à 13, dans laquelle la gélatine est une gélatine ayant une force en gelée comprise entre 50 et 250 Bloom, de préférence entre 80 et 200 Bloom
  15. Capsule molle (1) cassable selon l’une des revendications 1 à 14, dans laquelle le liquide désinfectant (L) pour les mains comprend au moins 60% p/pliquide désinfectantd’un mono-alcool aliphatique de 2 à 4 atomes de carbone, de préférence un mono-alcool choisi parmi l’éthanol, l’isopropanol et leur mélange ; et au plus 25% p/pliquide désinfectantde la glycérine.
  16. Capsule molle (1) cassable selon l’une des revendications 1 à 15, dans laquelle le liquide désinfectant (L) pour les mains ne comprend pas plus de 10% p/pliquide désinfectantd’eau.
  17. Capsule molle (1) cassable selon l’une des revendications 1 à 16, dans laquelle le liquide désinfectant (L) pour les mains comprend en outre de la bromélaïne, en particulier de 5% à 15% de bromélaïne.
  18. Procédé de préparation d'une capsule molle (1) selon la revendication 1, le procédé utilisant la technologie des matrices rotatives et comprenant les étapes consistant :
    a) à fournir un premier ruban continu de matière gélatineuse et un second ruban continu de matière gélatineuse ;
    b) à appliquer la matière de couche barrière sur la face supérieure de chacun desdits premier et second rubans de matière gélatineuse afin qu’un premier ruban et un second ruban de matière gélatineuse revêtus chacun de la matière de couche barrière soient obtenus ;
    c) à associer le premier et le second ruban de matière gélatineuse revêtus chacun de la matière de couche barrière de manière à former des poches de matière gélatineuse dont la surface interne est revêtue de la matière de couche barrière ;
    d) à remplir les poches de matière gélatineuse ainsi formées avec du liquide désinfectant pour les mains ;
    e) à sceller et à couper les premier et second rubans autour des poches de matière gélatineuse remplies dudit liquide désinfectant pour obtenir des capsules fraîchement formées ;
    f) à récupérer et sécher les capsules fraîchement formées pour obtenir des capsules molles cassables finies.
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