FR3112222A1 - Système interactif, notamment pour véhicule automobile - Google Patents

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FR3112222A1
FR3112222A1 FR2006952A FR2006952A FR3112222A1 FR 3112222 A1 FR3112222 A1 FR 3112222A1 FR 2006952 A FR2006952 A FR 2006952A FR 2006952 A FR2006952 A FR 2006952A FR 3112222 A1 FR3112222 A1 FR 3112222A1
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evolution
physiological
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FR2006952A
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Georges De Pelsemaeker
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Valeo Systemes Thermiques SAS
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Valeo Systemes Thermiques SAS
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    • GPHYSICS
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    • G16H50/20ICT specially adapted for medical diagnosis, medical simulation or medical data mining; ICT specially adapted for detecting, monitoring or modelling epidemics or pandemics for computer-aided diagnosis, e.g. based on medical expert systems

Abstract

Système interactif, notamment pour véhicule automobile L’invention concerne un système interactif (1) avec au moins un utilisateur (U), comportant au moins une interface (3) configurée pour interagir avec l’utilisateur (U), et au moins un actionneur (4) configuré pour activer un stimulus sensoriel destiné à interagir avec l’utilisateur (U), en fonction d’une commande de l’utilisateur (U) via l’interface (3), un dispositif de mesure (5) comprenant au moins un capteur configuré pour relever au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur (U). Selon l’invention, le système interactif (1) comporte une unité de (7) connectée au dispositif de mesure (5) et comprenant un module d’analyse configuré pour comparer l’évolution dudit au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur (U) durant une période prédéfinie lors de l’activation du stimulus, avec au moins un modèle d’évolution dudit paramètre physiologique d’un groupe d’individus de référence, de façon à détecter au moins une différence d’évolution. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Système interactif, notamment pour véhicule automobile
L’invention concerne un système interactif avec au moins un utilisateur en particulier occupant un véhicule automobile.
Le passage au véhicule autonome ou semi-autonome présente de plus en plus d’enjeux, de challenges, quant à la création d’un véhicule intelligent, intuitif, permettant de rendre la conduite et/ou le voyage plus agréable pour l’occupant tel que le conducteur ou les passagers. En particulier, des améliorations peuvent être axées sur la sécurité, le confort et le divertissement ou infodivertissement. Dans de tels véhicules autonomes ou semi-autonomes, les passagers et conducteurs sont amenés à avoir plus de temps libre. Il existe un intérêt d’utiliser ce temps libre dans le véhicule de manière positive.
Certains systèmes interactifs permettent d’évaluer l’état physiologique ou émotionnel d’un occupant d’un véhicule automobile. Il est en effet connu d’effectuer des mesures permettant de déterminer différents paramètres concernant un occupant, et ainsi en déduire une donnée représentative de son état physiologique ou émotionnel. Il est également connu d’agir sur l’environnement multi-sensoriel de l’utilisateur pour améliorer son état physiologique ou émotionnel.
Par ailleurs, la santé, et les éventuels progrès d’un utilisateur par rapport à une maladie, pathologie, sont une préoccupation constante dans la société actuelle.
L’invention a pour objectif d’interagir avec l’utilisateur de façon à mieux utiliser son temps libre notamment dans le véhicule, et en particulier pour bénéficier à sa santé.
À cet effet, l’invention a pour objet un système interactif avec au moins un utilisateur, comportant au moins une interface configurée pour interagir avec l’utilisateur, au moins un actionneur configuré pour activer un stimulus sensoriel destiné à interagir avec l’utilisateur, en fonction d’une commande de l’utilisateur via l’interface, et un dispositif de mesure comprenant au moins un capteur configuré pour relever au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur, notamment sur une période prédéfinie lors de l’activation du stimulus.
Selon l’invention, le système interactif comporte une unité de traitement configurée pour recevoir ledit au moins un paramètre relevé par le dispositif de mesure et comprenant un module d’analyse configuré pour comparer l’évolution dudit au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur durant la période prédéfinie lors de l’activation du stimulus, avec au moins un modèle d’évolution dudit paramètre physiologique d’un groupe d’individus de référence, de façon à détecter au moins une différence d’évolution.
Cette différence d’évolution est représentative d’une anomalie ou non-conformité physiologique ou cognitive de l’utilisateur. Ainsi, le système interactif permet de relever des paramètres pour diagnostiquer un état de santé de l’utilisateur. Ceci peut se faire dans un véhicule automobile.
Les stimuli ont pour effet de mobiliser les sens de l’utilisateur. Ils permettent de placer l’utilisateur dans un environnement sensoriel similaire à celui de la population de référence. Le dispositif de mesure peut enregistrer les réactions de l’utilisateur face aux stimuli, ce qui permet d’obtenir une quantité importante de données issues du dispositif de mesure et facilite le diagnostic par comparaison avec les données de la population de référence.
Ledit au moins un paramètre physiologique relevé ou acquis par ledit au moins un capteur sur la période prédéfinie et analysé par le module d’analyse est avantageusement une variable caractéristique d’une pathologie prédéfinie. De préférence, le module d’analyse est configuré pour analyser plusieurs variables caractéristiques relevées par le dispositif de mesure.
Le système interactif peut en outre comporter une ou plusieurs caractéristiques suivantes, prises séparément ou en combinaison.
Selon un mode de réalisation préféré, le système interactif est configuré pour interagir avec un utilisateur occupant un véhicule automobile. À cet effet, le système interactif est au moins en partie embarqué dans le véhicule automobile. Ledit au moins un actionneur peut être embarqué dans le véhicule automobile. En alternative ou en complément, le dispositif de mesure peut être embarqué dans le véhicule automobile. En alternative ou en complément, l’unité de traitement peut être embarquée dans le véhicule automobile.
L’interface ou au moins l’une des interfaces peut être embarquée dans le véhicule automobile.
Le système interactif peut comporter un terminal mobile configuré pour être connecté à l’unité de traitement et comportant l’interface ou l’une des interfaces.
Selon un aspect, lorsqu’une différence d’évolution est détectée, le module d’analyse est configuré pour identifier au moins une information temporelle et au moins une donnée relative à une amplitude d’écart par rapport audit modèle d’évolution du groupe d’individus de référence. Ceci permet d’identifier quand l’anomalie ou non-conformité se produit, et quand a lieu le plus grand écart.
Selon un autre aspect, l’unité de traitement comporte un module d’interprétation. Le module d’interprétation est configuré pour recevoir ledit au moins un paramètre physiologique. En variante ou en complément, le module d’interprétation est configuré pour recevoir au moins une donnée relative à une différence d’évolution détectée.
Le module d’interprétation est de plus configuré pour définir, à partir des données reçues, une donnée représentative de l’état physiologique de l’utilisateur au moyen d’un modèle d’évaluation de l’état physiologique de l’utilisateur.
En alternative ou en complément, le module d’interprétation de l’unité de traitement est configuré pour définir, une donnée représentative de l’état émotionnel de l’utilisateur au moyen d’un modèle d’évaluation de l’état émotionnel de l’utilisateur, la donnée représentative correspondant à un point dans un espace de caractérisation de l’état émotionnel de l’utilisateur.
Selon cette variante, l’espace de caractérisation de l’état émotionnel de l’utilisateur est un espace bidimensionnel formé d’un premier axe correspondant à la valence et d’un deuxième axe correspondant à l’arousal. Il peut s’agir en alternative d’un espace tridimensionnel comportant en outre un troisième axe correspondant à la dominance.
Selon une autre alternative ou en complément, le module d’interprétation de l’unité de traitement est configuré pour définir, une donnée représentative de l’état cognitif de l’utilisateur au moyen d’un modèle d’évaluation de l’état cognitif de l’utilisateur, la donnée représentative correspondant à un point dans un espace de caractérisation de l’état cognitif de l’utilisateur.
Ledit au moins un actionneur peut être configuré pour activer un stimulus sensoriel choisi de façon à modifier l’état physiologique, respectivement émotionnel, respectivement cognitif, de l’utilisateur.
Selon un autre aspect, l’unité de traitement comporte un support mémoire sur lequel les données relatives à l’évolution du paramètre physiologique de l’utilisateur durant la période prédéfinie sont destinées à être enregistrées.
Le module d’analyse peut être configuré pour comparer l’évolution du paramètre physiologique de l’utilisateur durant au moins deux périodes prédéfinies distinctes. Ceci permet de définir une progression de l’anomalie ou non-conformité physiologique ou cognitive de l’utilisateur dans le temps.
L’unité de traitement peut comporter un module de communication de données avec un serveur dans lequel est stockée au moins une librairie de modèles d’évolutions de paramètres physiologiques de groupes d’individus de référence pour une pathologie associée et au moins un stimulus associé. Les groupes d’individus de référence comporte au moins un groupe d’individus sains. On peut prévoir également un ou plusieurs groupes atteint de pathologies à tester.
L’unité de traitement peut comporter un module de traitement de données configuré pour sélectionner, au moins une pathologie à tester.
L’unité de traitement peut comporter un module d’information configuré pour notifier à l’utilisateur, via l’interface, au moins une information concernant la pathologie à tester.
L’unité de traitement comporte au moins un moyen de traitement configuré pour détecter une action de validation de l’utilisateur.
L’unité de traitement comporte un module de téléchargement configuré pour télécharger, depuis le serveur, au moins un modèle d’évolutions de paramètres physiologiques d’un groupe d’individus de référence pour la pathologie associée. En particulier, le module de téléchargement est configuré pour télécharger des modèles d’évolutions de paramètres physiologiques d’un groupe d’individus sains et d’au moins un groupe d’individus présentant la pathologie à tester.
Après détection d’une différence d’évolution dudit au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur par rapport au groupe d’individus sains, le module d’analyse peut être configuré pour comparer l’évolution dudit au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur durant la période prédéfinie lors de l’activation du stimulus, avec au moins un modèle d’évolution dudit paramètre physiologique d’un groupe d’individus présentant la pathologie à tester, de façon à établir un taux de certitude relatif à la pathologie testée.
Le système interactif comportant un système d’exploitation configuré pour exécuter une ou plusieurs applications.
Selon une variante de réalisation, le système d’exploitation permet l’exécution d’une application de gestion de séance de diagnostic.
En alternative ou en complément, le système d’exploitation permet l’exécution d’une application de gestion d’exercices de remédiation pour améliorer l’état physiologique et/ou émotionnel et/ou cognitif de l’utilisateur, sélectionnée par l’utilisateur via l’interface. La séance de diagnostic peut être intégrée dans une telle application. Ledit au moins un actionneur est configuré pour activer ledit au moins un stimulus lorsque l’application de gestion d’exercices de remédiation est exécutée.
Une librairie d’applications de gestion d’exercices de remédiation pour améliorer l’état physiologique/émotionnel/cognitif d’utilisateurs peut être stockée dans le serveur, au moins une donnée représentative d’un état physiologique et/ou émotionnel et/ou cognitif étant associée à chaque application.
De façon avantageuse, l’unité de traitement comporte un module de traitement de données configuré pour sélectionner, parmi les applications de la librairie et en fonction de la donnée représentative de l’état physiologique et/ou émotionnel et/ou cognitif de l’utilisateur définie et de ladite au moins une donnée représentative d’un état physiologique et/ou émotionnel et/ou cognitif associée à chaque application, au moins une application de gestion d’un exercice de remédiation à réaliser par l’utilisateur pour améliorer son état physiologique et/ou émotionnel et/ou cognitif.
Le module de téléchargement peut être configuré pour télécharger l’application validée par l’utilisateur, depuis le serveur. Ladite au moins une librairie de modèles d’évolutions de paramètres physiologiques de groupes d’individus de référence pour une pathologie associée, peut être téléchargée avec l’application.
L’application de gestion d’un exercice de remédiation est configurée pour être exécutée selon un nombre prédéfini de séquences parmi une séquence de choix dans un menu de l’application, une séquence de relaxation ou de préparation, une séquence de réalisation d’un exercice de remédiation par l’utilisateur, une séquence d’explication de l’exercice de remédiation, une séquence de retour d’expérience de l’utilisateur sur l’exercice de remédiation réalisé, une séquence de diagnostic durant laquelle ledit au moins un capteur est configuré pour relever au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur sur une période prédéfinie, de façon à permettre la détection d’une différence d’évolution dudit au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur par le module d’analyse.
Ledit au moins un actionneur est configuré pour activer le stimulus durant au moins une séquence de l’application.
Le système interactif est configuré pour mettre en œuvre la séquence de diagnostic pendant la séquence de relaxation ou de préparation et/ou la séquence de réalisation de l’exercice de remédiation.
L’exercice de remédiation peut être choisi parmi un exercice de méditation, un exercice de relaxation, ou un exercice thérapeutique.
Par ailleurs, le dispositif de mesure comporte avantageusement au moins un capteur de signes vitaux.
Ledit au moins un capteur du dispositif de mesure peut être un capteur sans contact avec l’utilisateur, choisi parmi au moins un radar à ultra large bande, une caméra infrarouge, un capteur dans le domaine du visible, un microphone.
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, donnée à titre d’exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels :
représente de façon très schématique des blocs fonctionnels d’un système interactif avec un utilisateur dans un véhicule et d’un serveur distant.
montre une autre représentation schématique du système interactif de la .
est une représentation schématique de séquences successives d’un exercice de remédiation intégrant une séance de diagnostic.
est une représentation schématique de séquences successives adaptées pour des utilisateurs respectifs.
est une représentation schématique d’un espace tridimensionnel de caractérisation de l’état émotionnel d’un utilisateur.
est une représentation schématique d’une cartographie de l’état émotionnel de l’utilisateur dans l’espace tridimensionnel de caractérisation de l’état émotionnel.
est une représentation graphique montrant une courbe d’évolution d’un paramètre lié à l’utilisateur comprise dans un intervalle de référence d’évolution du paramètre construit à partir de données d’un groupe d’individus sains, sans pathologie.
est une représentation graphique montrant une courbe d’évolution d’un paramètre lié à l’utilisateur présentant une non-conformité par rapport à l’intervalle de référence.
montre une représentation graphique de séquences successives dont une séquence pour établir des caractéristiques des non-conformités détectées.
est une représentation schématique d’un tableau de caractéristiques de non-conformités d’un utilisateur et de groupes de référence.
est un graphe montrant des courbes d’évolution du comportement des pupilles de l’utilisateur ainsi que des courbes de référence.
montre une image d’un utilisateur atteint d’anisocorie physiologique.
Dans ces figures, les éléments identiques portent les mêmes références.
Les réalisations suivantes sont des exemples. Bien que la description se réfère à un ou plusieurs modes de réalisation, ceci ne signifie pas nécessairement que chaque référence concerne le même mode de réalisation, ou que les caractéristiques s’appliquent seulement à un seul mode de réalisation. De simples caractéristiques de différents modes de réalisation peuvent également être combinées ou interchangées pour fournir d’autres réalisations.
Dans la description, certains éléments peuvent être indexés, comme par exemple premier élément ou deuxième élément. Dans ce cas, il s’agit d’un simple indexage pour différencier et dénommer des éléments proches mais non identiques. Cette indexation n’implique pas une priorité d’un élément par rapport à un autre et de telles dénominations peuvent être aisément interchangées sans sortir du cadre de la présente description. Cette indexation n’implique pas non plus un ordre dans le temps.
SYSTÈME INTERACTIF
En référence à la , l’invention concerne un système interactif 1 avec un ou plusieurs utilisateurs U.
En particulier, il s’agit d’utilisateurs occupant un véhicule automobile 100, comme le conducteur et/ou les passager(s). Dans ce cas, le système interactif 1 est avantageusement au moins en partie embarqué dans le véhicule automobile 100.
Le système interactif 1 peut avantageusement jouer sur l’environnement multi sensoriel de l’utilisateur U en générant au moins un stimulus sensoriel destiné à interagir avec l’utilisateur U.
Comme décrit plus en détail par la suite, ce système interactif 1 permet d’établir un diagnostic pour l’utilisateur U, par rapport à une ou plusieurs pathologies. La pathologie à tester peut être dans tout domaine médical ou de santé, par exemple de façon non limitative, il peut s’agir d’une pathologie ophtalmique, telle que la myopie, l’astigmatie, la presbytie.
Le système interactif 1 permet à cet effet de superviser une ou plusieurs séances de diagnostic, qui peuvent notamment comporter un ou plusieurs exercices d’examen ou de test à réaliser par l’utilisateur U. Ces exercices de test peuvent être mis en œuvre en complément de stimuli ou forment des stimuli. Les exercices de test permettent de suivre par exemple un mouvement particulier de l’utilisateur U, tel qu’un mouvement de tête, un mouvement oculaire, ou tout autre mouvement utile pour détecter une pathologie donnée. Ces exercices de test permettent l’observation d’au moins un paramètre lié à l’utilisateur.
En alternative ou en complément, le système interactif 1 permet de superviser une ou plusieurs séances d’exercices de remédiation réalisés par l’utilisateur U dans le véhicule 100 pour améliorer son état physiologique ou émotionnel ou encore cognitif.
De façon générale, la séance de diagnostic peut être intégrée dans une application de gestion d’un exercice de remédiation pour améliorer l’état physiologique ou émotionnel ou cognitif de l’utilisateur U et se dérouler lors de l’exécution de l’exercice de remédiation via le système interactif 1. Au contraire la séance de diagnostic peut se faire de façon indépendante, isolée, sans lien avec un tel exercice de remédiation.
Les pathologies à tester pour établir le diagnostic peuvent, de façon non exhaustive, être sélectionnées par l’utilisateur U, être prédéfinies, être fonction d’une prescription médicale associé à un profil de l’utilisateur U qui peut ou non être en ligne ou accessible par l’intermédiaire du système interactif 1, être définies en fonction d’un diagnostic établi lors d’une séance antérieure. Selon encore une autre alternative, la pathologie à tester peut avoir été identifiée lors d’un exercice de remédiation antérieur, en fonction de performances antérieures de l’utilisateur.
En ce qui concerne l’exercice de remédiation, cela peut être un exercice de méditation ou un exercice de relaxation. On pourrait envisager un exercice de loisir dans un domaine d’intérêt de l’utilisateur U.
L’exercice peut être réalisé dans un cadre principalement thérapeutique. En particulier, l’exercice thérapeutique peut être un exercice de mouvements répétitifs ou d’actions répétitives qui ne nécessitent pas la présence physique d’un spécialiste de la santé, thérapeute, infirmier ou médecin. Par exemple, de façon non limitative, un exercice thérapeutique peut être choisi parmi l’un des domaines suivants : orthophonie, optométrie, orthoptie, rééducation, voire kinésithérapie, concentration, respiration.
De façon avantageuse, le système interactif 1 peut être configuré pour sélectionner et proposer automatiquement à l’utilisateur U une application pour tester au moins une pathologie et/ou une application de gestion d’un exercice de remédiation selon son état physiologique ou émotionnel ou encore cognitif. En alternative ou en complément, le système interactif 1 peut être configuré pour sélectionner ou adapter l’exercice de remédiation à l’utilisateur, par exemple en fonction d’un diagnostic établi. À titre d’exemple, si une pathologie ophtalmique est détectée lors d’une séance de diagnostic antérieure, l’exercice de remédiation peut comporter au moins un exercice d’orthoptie.
Un ou plusieurs éléments du système interactif 1, peuvent être configurés pour communiquer, échanger des données avec un serveur 11. Il s’agit en particulier d’un serveur 11 distant. Dans ce serveur 11, une ou plusieurs librairies peuvent être stockées.
On peut citer par exemple au moins une librairie de modèles d’évolution de paramètres liés à des utilisateurs, notamment des paramètres physiologiques de groupes d’individus de référence selon des pathologies associées, dont au moins un groupe d’individus sains. Un stimulus ou un groupe de stimuli à appliquer peuvent être associés aux modèles d’évolutions de paramètres physiologiques des groupes d’individus de référence.
Dans ce serveur 11 peut aussi être stockée au moins une librairie d’applications par exemple pour la gestion de séances de diagnostic par rapport à des pathologies données, ou la gestion d’exercices de remédiation, au moins une donnée représentative d’un état physiologique et/ou émotionnel et/ou cognitif étant par exemple associée à chaque application. Les applications sont destinées à être téléchargées sur demande dans le véhicule automobile 100.
Le système interactif 1 peut avantageusement permettre à l’utilisateur U d’avoir accès à un dossier médicalisé associé à son profil d’utilisateur, et contenant par exemple une ou plusieurs prescriptions. Un tel dossier médicalisé avec des prescriptions peut être stocké localement et/ou être stocké sur le serveur 11.
Le système interactif 1 peut encore permettre à l’utilisateur U d’être en communication avec une équipe médicale ou de santé 13.
À ces fins, le système interactif 1 comporte notamment une ou plusieurs interfaces 3 pour interagir avec un utilisateur U, au moins un actionneur 4 configuré pour activer un stimulus sensoriel destiné à interagir avec l’utilisateur U, un dispositif de mesure 5, et une unité de traitement 7.
Un ou plusieurs éléments du système interactif 1 peuvent être embarqués dans le véhicule automobile.
Un ou plusieurs éléments de ce système interactif 1 sont connectés ou destinés à être connectés entre eux. On entend par « connecté », le fait qu’une liaison informatique est établie entre au moins deux éléments, de façon à pouvoir échanger des données. Il peut s’agir d’une liaison par câble ou sans fil. L’échange de données peut par exemple se faire par un réseau CAN pour « Controller Area Network » en anglais, LIN BUS, Wifi, Bluetooth, ou autres.
L’interface 3ou au moins l’une des interfaces peut être embarquée dans le véhicule automobile 100. Une telle interface 3 est généralement nommée interface homme-machine, connue sous le sigle HMI pour « human-machine interface » en anglais.
En alternative ou en complément, le système interactif 1 peut comporter un terminal mobile 9, tel qu’un téléphone intelligent connu sous l’appellation anglophone « smartphone » et qui peut être configuré pour être connecté à l’unité de traitement 7. Un tel terminal mobile 9 peut comporter une interface 3 pour interagir avec l’utilisateur U. L’interaction peut se faire par le son et/ou par l’image et/ou par retour tactile.
Selon une autre alternative ou en complément, le système interactif 1 peut posséder une ou plusieurs interfaces 3 qui peuvent se présenter, par exemple, sous la forme d’un ou plusieurs dispositifs portables dits intelligents ou connectés, tels qu’une montre et/ou des lunettes et/ou un bracelet et/ou une ceinture et/ou une chemise, destinés à être portés par l’utilisateur U.
De façon non exhaustive, au moins une interface d’entrée de commande et une interface de sortie peuvent être prévues. L’interface de sortie peut être ou non l’interface d’entrée de commande.
En particulier, le système interactif 1 peut comporter au moins une interface 3 d’affichage. Une interface d’affichage permet par exemple l’affichage d’un menu déroulant permettant à l’utilisateur de naviguer et faire un choix parmi plusieurs options.
Une interface 3 d’affichage sous la forme d’un écran qui peut ou non être tactile, peut être prévue. L’écran tactile permet de faire office à la fois d’interface d’entrée de commande par appui, ou contact de l’utilisateur U, et d’interface de sortie par affichage.
L’interface 3 ou au moins l’une des interfaces prévues, permet de recevoir une ou plusieurs notifications à l’attention de l’utilisateur U. Notamment, au moins une information sur une pathologie à tester, un diagnostic en cours, ou une pathologie diagnostiquée via le système interactif 1, peut être notifiée à l’utilisateur via l’interface 3. En alternative ou en complément, au moins une application disponible sur un serveur 11 peut être notifiée à l’utilisateur via l’interface 3. Une ou plusieurs notifications peuvent également permettre d’informer l’utilisateur U sur son état physiologique ou émotionnel ou cognitif, notamment suite à une analyse par l’unité de traitement 7 de données obtenues par le dispositif de mesure 5.
Le ou lesactionneurs4 sont avantageusement embarqués dans le véhicule automobile 100. Afin d’interagir avec l’utilisateur U par stimuli multi sensoriel, un ou plusieurs actionneurs 4 peuvent activer au moins un équipement, un élément physique, dans le véhicule automobile 100.
Les stimuli multi sensoriels peuvent être basés sur les cinq sens : vue, odorat, toucher, ouïe, goût. Les stimuli multi sensoriels utilisés peuvent, par exemple, être :
  1. pour la vue : l’utilisation de l’éclairage intérieur avec des lumières de différentes couleurs et/ou d’intensités variables ;
  2. pour l’odorat : l’utilisation d’un nébuliseur ou d’un diffuseur pour la diffusion de parfum, d’huiles essentielles ou encore de phéromones ;
  3. pour le toucher : l’utilisation de panneaux radiants, nébulisation d’eau, utilisation de jets d’air chauds et/ou froids ;
  4. pour l’ouïe : la sélection de sons, ou de musiques ou de bruits d’ambiance ;
  5. pour le goût : la diffusion de parfum ou nébulisation pouvant créer des phéromones combinant les cinq saveurs principales, à savoir salé, acide, amer, sucré, umami. D’autres types de stimuli peuvent être envisagés.
Comme schématisé de façon simplifiée sur la à titre uniquement illustratif et non limitatif, plusieurs actionneurs 4 sont prévus, tels qu’un actionneur 41 pour commander un affichage sur une interface d’affichage tel qu’un écran, un actionneur 42 pour commander un système sonore, des haut-parleurs, afin de modifier l’environnement sonore, un actionneur 43 pour commander un dispositif d’éclairage de façon à modifier l’éclairage et l’environnement lumineux par exemple dans l’habitacle, un actionneur 44 pour commander l’ajustement d’au moins un paramètre aéraulique d’un flux d’air destiné à traverser l’habitacle, comme la température et/ou le débit d’air, ou l’ajustement de paramètres thermiques d’au moins un équipement ou élément physique dans le véhicule comme le volant ou un siège, de façon à jouer sur l’ambiance thermique, un actionneur 45 pour commander la diffusion de parfum, de fragrance, de façon à modifier l’odeur environnante. On peut aussi prévoir un ou plusieurs actionneurs pour commander l’actionnement d’un massage et/ou d’une vibration par exemple via un équipement du véhicule comme le volant ou un siège.
Un ou plusieurs actionneurs 4 permettent d’activer un ou plusieurs stimuli en fonction d’une commande de l’utilisateur via l’interface 3. Par exemple, si l’utilisateur valide via l’interface 3 une commande pour exécuter une séance de diagnostic d’une pathologie, et/ou un exercice de remédiation, un ou plusieurs actionneurs 4 peuvent être activés.
Le ou les stimuli appliqués ont pour effet de mobiliser les sens de l’utilisateur.
L’activation de stimuli multi sensoriel peut être pour modifier l’état physiologique ou émotionnel ou cognitif de l’utilisateur, de façon à atteindre un autre état physiologique ou émotionnel ou cognitif, le ou les stimuli étant choisis en fonction de l’état désiré. Les stimuli peuvent selon une option permettre à l’utilisateur de tendre vers un état physiologique ou émotionnel voire cognitif, neutre.
Les stimuli peuvent être choisis de façon à détendre l’utilisateur. En particulier, dans le cadre d’une séance d’un diagnostic par rapport à une pathologie donnée, un ou plusieurs stimuli peuvent être choisis pour placer l’utilisateur dans des conditions avantageuses, voire idéales de relaxation. Par exemple, certaines odeurs ou fragrances permettent de détendre.
En alternative ou en complément, les stimuli peuvent dépendre d’au moins une pathologie à tester, être choisis pour mettre en évidence une pathologie donnée, notamment de façon à avoir un effet d’amplification ou d’atténuation de symptômes de la pathologie testée.
Les stimuli peuvent permettre de placer l’utilisateur dans un environnement sensoriel similaire à celui d’une population de référence, par exemple une population saine, pour la pathologie testée selon le modèle d’évolution utilisé.
De façon avantageuse, les stimuli génèrent une sollicitation, stimulation, qui peut provoquer des réactions spécifiques selon la pathologie testée, et peut permettre de révéler un ou plusieurs symptômes de cette pathologie. Le stimulus peut avoir un effet d’amplification ou d’atténuation d’un symptôme lié à la maladie.
Par exemple, l’intensité lumineuse peut permettre de détecter une pathologie ophtalmique. En effet, les myopes ou presbytes sont plus sensibles à des intensités du flux lumineux faibles que des individus sans ces pathologies. Une luminosité faible voire absente est une cause par exemple de l’augmentation de la myopie. Certains stimuli, comme le bruit ou une intensité lumineuse variable, peuvent aussi mettre en évidence une pathologie.
L’environnement multi-sensoriel peut encore être adapté afin que l’utilisateur ait une meilleure perception d’un exercice de remédiation.
Concernant ledispositif de mesure5, il peut être embarqué dans un véhicule automobile.
Le dispositif de mesure 5 comporte un ou plusieurs capteurs 50, 51, 52, 53, 54. Les capteurs 50, 51, 52, 53, 54 du dispositif de mesure 5 sont notamment configurés pour acquérir, relever, au moins un paramètre lié à l’utilisateur ou plusieurs utilisateurs.
Une telle acquisition peut se faire à tout moment, avant, pendant ou après l’exécution d’une application, par le biais du système interactif 1.
L’acquisition de paramètres liés à l’utilisateur peut se faire notamment avant, pendant ou après une modification de l’environnement multi sensoriel. Au moins un capteur du dispositif de mesure 5 peut être configuré pour relever ou suivre un paramètre lié à l’utilisateur, avant, pendant ou après l’application d’un stimulus. Le dispositif de mesure 5 peut enregistrer les réactions de l’utilisateur face aux stimuli.
En variante ou en complément, le ou les capteurs 50, 51, 52, 53, 54 peuvent être configurés pour relever ou acquérir des paramètres liés à l’utilisateur durant une séance de diagnostic par exemple lorsque l’utilisateur réalise au moins un exercice de test, et/ou durant une séance d’un exercice de remédiation. Il peut s’agir de façon non limitative, de suivre l’évolution de la position et/ou de mouvements réalisés par l’utilisateur, tel qu’un mouvement de tête, un mouvement oculaire, un mouvement d’un membre, d’une partie du corps, ou tout autre mouvement utile pour détecter une pathologie donnée, ou encore de surveiller la respiration de l’utilisateur.
Des données de performance de l’utilisateur peuvent être déterminées à partir des paramètres relevés lorsque l’utilisateur réalise un exercice.
Les capteurs 50, 51, 52, 53, 54 peuvent être configurés pour relever ou acquérir un paramètre lié à l’utilisateur donné de façon ponctuelle, à plusieurs reprises sur au moins une période prédéfinie, ou au contraire de façon continue pour un suivi de l’évolution dans le temps de ce paramètre sur cette période.
Les paramètres liés à l’utilisateur comprennent notamment au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur.
De façon non exhaustive et non limitative, les paramètres physiologiques peuvent être des signes vitaux, tels que le rythme cardiaque, la fréquence cardiaque, le pouls, la respiration, la fréquence et/ou l’amplitude respiratoire, le ratio entre les inspirations et les expirations, ou encore la coloration de la peau sur le visage pour détecter un afflux sanguin. D’autres paramètres physiologiques peuvent être le niveau de transpiration de l’utilisateur, la conductivité de la peau, la position de membres et/ou de la tête, l’orientation de la tête, l’orientation du regard, la position des pupilles, le diamètre des pupilles, la température de la peau, la voix, un tremblement.
En particulier, le ou les paramètres liés à l’utilisateur à relever ou suivre peuvent être des variables caractéristiques d’une pathologie donnée, c’est-à-dire qu’elles sont significatives ou remarquables pour détecter cette pathologie. Par exemple, pour des pathologies ophtalmiques, il peut s’agir d’un paramètre de la pupille, comme le diamètre d’ouverture des pupilles, le comportement des pupilles ou l’évolution de l’ouverture des pupilles dans certaines conditions, l’activité oculaire, un mouvement oculaire, la convergence et/ou divergence des yeux. Les variables caractéristiques (significatives ou remarquables) d’une pathologie donnée peuvent être identifiés par un corps médical et être accessibles par le système interactif 1. Selon une alternative, les variables caractéristiques à surveiller peuvent avoir été identifiées par le système interactif 1, par exemple lors d’un exercice de remédiation antérieur.
Les capteurs 50, 51, 52, 53, 54 sont préférentiellement des capteurs embarqués dans le véhicule automobile. La présence des capteurs 50, 51, 52, 53, 54 dans le véhicule automobile peut être liée à de l’infodivertissement dans le véhicule, ou à des facteurs de sécurité, de confort.
Il peut s’agir de capteurs sans contact avec l’utilisateur. En alternative, il peut s’agir de capteurs de contact, c’est-à-dire destinés à être en contact avec l’utilisateur pour réaliser une mesure.
Les capteurs peuvent comprendre des capteurs de signes vitaux 50, un ou plusieurs microphones 51 pour enregistrer la voix de l’utilisateur ou des utilisateurs dans le véhicule automobile, une ou plusieurs caméras 52, 53, 54, par exemple dans le domaine du visible.
Les capteurs, notamment de signes vitaux 50, peuvent par exemple se présenter sous la forme de capteurs sans contact comme par exemple un radar, une caméra.
Une ou plusieurs des caméras 52, 53, 54 peuvent être prévues pour identifier des expressions du visage ou des postures de l’utilisateur, suivre un mouvement de l’utilisateur, par exemple un mouvement oculaire.
Au moins une caméra peut être une caméra temps de vol 54 ou « time of flight » en anglais.
Dans un mode de réalisation préféré, une ou plusieurs caméras, peuvent être en particulier des caméras infrarouges 52, 53 configurées pour prendre des images dans le domaine infrarouge.
Une ou plusieurs caméras sont par exemple dirigées vers les positions attendues des différents occupants du véhicule : siège conducteur, siège passager, banquette arrière. En particulier, une ou plusieurs caméras très grand angle (par exemple de type « œil de poisson » connu sous l’appellation « fish-eye » en anglais) peuvent couvrir plusieurs positions de façon simultanée.
Les caméras infrarouges détectent préférentiellement des longueurs d’onde comprises entre 0,7µm et 100µm, préférentiellement 25µm et 100µm.
Ces caméras comportent, avantageusement, des caméras infrarouges proches 52 « NIR » pour « Near Infra Red » en anglais, et/ou infrarouges lointains 53 « FIR » pour « Far Infra Red » en anglais. Les images issues des caméras NIR, infrarouges proches, peuvent par exemple servir à délimiter la position, les dimensions et mouvements de différentes parties du corps d’un utilisateur du véhicule. Les images issues des caméras FIR, infrarouges lointains, peuvent par exemple servir à identifier les parties du corps de l’utilisateur échangeant le plus de chaleur avec l’habitacle, par exemple la tête et les mains, qui ne sont pas recouvertes de vêtements et apparaissent ainsi plus chaudes.
Selon un mode de réalisation particulier, le système interactif 1 comporte un radar de courte portée à ultra large bande. La fréquence du radar peut par exemple être comprise entre 10GHz et 1THz, préférentiellement entre 50GHz et 160GHz.
De façon alternative ou en complément, les capteurs peuvent être prévus dans des éléments portables (montre, chemise, bracelet, etc…), portés par l’utilisateur. En particulier, des capteurs de signes vitaux 50 destinés à être en contact avec l’utilisateur peuvent également être utilisés. Ils se présentent, par exemple, sous la forme d’éléments conducteurs installés dans des parties du véhicule (accoudoir, volant, siège, etc…). Ces capteurs de signes vitaux 50 peuvent être configurés pour mesurer des paramètres tels que le rythme et/ou la fréquence cardiaque, la fréquence et/ou l’amplitude respiratoire, la conductivité de la peau, les ondes cérébrales, ou autres.
En variante ou en complément, d’autres types de paramètres peuvent également être relevés au moyen d’autres capteurs.
Le dispositif de mesure 5 permet avantageusement de déterminer l’environnement du ou des passagers, celui-ci pouvant influer sur l’état physiologique ou émotionnel ou cognitif du ou des passagers. Ainsi, des paramètres décrivant l’environnement dans lequel se trouve l’utilisateur, tels que la température, l’intensité lumineuse, le bruit, la vitesse du véhicule, peuvent également être relevés.
Le dispositif de mesure 5 peut également comporter des biocapteurs pouvant détecter des paramètres tels que des composés organiques, des ions, des bactéries, ou autres.
Les mesures peuvent être effectuées simultanément ou les unes après les autres pour différents utilisateurs dans le véhicule automobile.
L’unité de traitement 7est avantageusement embarquée dans le véhicule automobile 100.
L’unité de traitement 7 est configurée pour être connectée à l’interface ou aux interfaces 3. L’unité de traitement 7 est configurée pour être connectée au dispositif de mesure 5.
Par ailleurs, l’unité de traitement 7 peut comprendre un ou plusieurs moyens de traitement. De façon générale, les moyens de traitement peuvent comporter l’un ou plusieurs des moyens parmi un ou plusieurs moyens de télécommunication ou télématique, un comparateur, au moins un calculateur, un processeur et/ou tout autre matériel permettant d’exécuter un logiciel ou non, un circuit intégré propre à une application connu sous le sigle ASIC, une mémoire morte connue sous le sigle ROM, une mémoire vive connue sous le sigle RAM, ou autre mémoire, ou encore d’autres matériels conventionnels ou personnalisés.
Les modules ou systèmes de l’unité de traitement 7 décrits ci-après, peuvent comporter un ou plusieurs de ces moyens de traitement. De plus, les modules ou systèmes, tels que définis ci-après sont différenciés pour mieux faire ressortir leurs fonctionnalités, bien entendu des moyens de traitement peuvent être communs ou non entre différents modules de l’unité de traitement 7.
En particulier, l’unité de traitement 7 comporte au moins unmodule ou système d’exploitation.
Le module ou système d’exploitation est avantageusement prévu pour supporter l’exécution d’une application de gestion de séances de diagnostic par rapport à des pathologies données qui peuvent notamment comporter un ou plusieurs exercices de tests à réaliser par l’utilisateur pour détecter une pathologie donnée.
En alternative ou en complément, le module ou système d’exploitation est avantageusement prévu pour supporter l’exécution d’une application de gestion d’un exercice de remédiation, destiné à se dérouler selon un nombre prédéfini de séquences. La séance de diagnostic peut, être exécutée lors d’une ou être, une séquence de l’exercice de remédiation.
En se référant aux figures 3 et 4, les séquences peuvent comprendre une séquence S1 de choix par exemple dans un menu de l’application, une séquence S2 de relaxation ou de préparation, une séquence S3 de réalisation de l’exercice de remédiation par l’utilisateur, une séquence S4 d’explication de l’exercice de remédiation, une séquence S5 de retour d’expérience de l’utilisateur sur l’exercice de remédiation réalisé, et avantageusement une séquence S6 de diagnostic d’une pathologie. Les différentes séquences S1 à S6 permettent d’accompagner l’utilisateur pendant l’exécution de l’application.
La séquence S2 de relaxation ou de préparation est antérieure à la séquence S3 de réalisation de l’exercice de remédiation par l’utilisateur.
La séquence de diagnostic S6 peut notamment être mise en œuvre pendant une séquence de relaxation S2 ou une séquence S3 de réalisation de l’exercice de remédiation. Durant cette séquence S6 de diagnostic, le ou au moins l’un des capteurs du dispositif de mesure peut relever, sur une période prédéfinie, au moins un paramètre lié à l’utilisateur tel qu’un paramètre physiologique, et notamment une variable caractéristique ou remarquable d’une pathologie donnée, permettant de détecter une anomalie ou non-conformité physiologique ou cognitive de l’utilisateur.
La séquence S4 d’explication de l’exercice de remédiation peut être exécutée après la séquence S3 de réalisation de l’exercice. Cette séquence S4 permet d’expliquer à l’utilisateur l’utilité, l’objectif de l’exercice de remédiation ou de test pour une pathologie, son importance ou encore l’effet thérapeutique de l’exercice de remédiation. Durant la séquence S4 d’explication, l’utilisateur peut recevoir au moins une information concernant sa performance, et/ou sa progression et/ou une information concernant une amplitude et/ou une information temporelle d’une anomalie ou non-conformité physiologique ou cognitive détectée, une démarche à suivre par exemple suite à un diagnostic établi. L’utilisateur peut aussi recevoir au moins une information concernant son état physiologique ou émotionnel ou cognitif, par exemple durant au moins l’une des séquences.
Lorsque le diagnostic est indépendant de l’application d’exercice de remédiation, l’application de gestion d’une séance de diagnostic peut comporter de façon similaire des séquences S1 de choix, S2 de relaxation, S4 d’explication, S5 de retour d’expérience, et S6 de diagnostic.
Par ailleurs, les séquences peuvent être de longueurs différentes selon les utilisateurs U1 à U4 ( ), et certaines séquences peuvent être optionnelles et ne pas être exécutées selon les utilisateurs U1 à U4.
Certaines séquences peuvent être en option, notamment, parmi les séquences S4 d’explication, S5 de retour d’expérience, qui peuvent être omises sur demande de l’utilisateur via l’interface 3. En variante, certaines séquences peuvent ne pas être proposées à l’utilisateur de façon automatique par le système interactif 1.
De plus, les séquences peuvent être adaptées spécifiquement pour l’utilisateur. Cette adaptation des séquences peut se faire en fonction de l’état physiologique ou émotionnel ou cognitif de l’utilisateur durant ces séquences. Notamment, la durée, l’intensité, le rythme, ou la difficulté d’une ou plusieurs séquences peut être augmentée ou au contraire diminuée. Des exemples d’enchaînements différents de séquences, choisis de façon arbitraire, sont représentés sur la , chaque exemple correspondant à un utilisateur respectif U1, U2, U3, U4.
Le ou au moins l’un des actionneurs 4 est configuré pour activer au moins un stimulus durant au moins une des séquences S1, S2, S3, S4, S5, S6.
Le système interactif 1 peut en particulier accueillir des applications disponibles sur le serveur 11. À cet effet, l’unité de traitement 7 peut comporter unmodule de téléchargementpour télécharger une application validée par l’utilisateur, depuis le serveur 11. Le système d’exploitation permet d’exécuter une application téléchargée sur demande depuis le serveur 11.
Le module de téléchargement peut télécharger, depuis le serveur, au moins un modèle d’évolution de paramètres liés à des utilisateurs, notamment physiologiques, d’un groupe d’individus de référence pour une pathologie associée. En particulier, le module de téléchargement permet de télécharger des modèles d’évolution de paramètres liés à des utilisateurs, notamment physiologiques, d’un groupe d’individus sains et d’au moins un groupe d’individus présentant la pathologie à tester. Lorsque la séance de diagnostic est intégrée dans une application de gestion d’un exercice de remédiation téléchargée, les modèles d’évolution sont téléchargés avec cette application.
L’unité de traitement 7 comporte au moins unmoyen de traitement pour détecterune commande, telle qu’une commande de validation d’une séance de diagnostic, et/ou d’une application de gestion d’un exercice de remédiation, par l’utilisateur via l’interface 3, par exemple par appui sur un écran tactile, ou par sélection via une molette ou un pavé tactile, d’une séance ou application notifiée.
L’unité de traitement 7 peut comprendre unmodule d’interprétationconfiguré pour définir une donnée représentative de l’état physiologique de l’utilisateur. Pour ce faire, l’unité de traitement 7, en particulier le module d’interprétation, est configuré pour utiliser un modèle d’évaluation de l’état physiologique de l’utilisateur.
La donnée représentative de l’état physiologique correspond par exemple à un point dans un espace de caractérisation de l’état physiologique de l’utilisateur. À titre d’exemple, la donnée représentative de l’état physiologique peut concerner le métabolisme, de la fièvre, ou encore le confort thermique de l’utilisateur.
Le module d’interprétation peut définir une telle donnée représentative de l’état physiologique à partir du ou des paramètres obtenus par le dispositif de mesure 5. À cet effet, il est configuré pour recevoir un ou plusieurs paramètres liés à l’utilisateur, en particulier des paramètres physiologiques, d’un ou plusieurs capteurs du dispositif de mesure 5.
En variante ou en complément, l’unité de traitement 7, notamment le module d’interprétation, peut être configuré pour définir, à partir d’un nombre prédéfini de paramètres liés à l’utilisateur, notamment de paramètres physiologiques, une donnée représentative de l’état émotionnel de l’utilisateur en utilisant un modèle d’évaluation de l’état émotionnel de l’utilisateur.
Selon un exemple de réalisation, la donnée représentative de l’état émotionnel correspond à un point dans un espace de caractérisation de l’état émotionnel de l’utilisateur. L’espace de caractérisation de l’état émotionnel de l’utilisateur, peut être un espace bidimensionnel formé d’un premier axe correspondant à la valence et d’un deuxième axe correspondant à l’arousal. Selon une variante schématisée sur la , l’espace de caractérisation de l’état émotionnel de l’utilisateur peut être un espace tridimensionnel. Cet espace tridimensionnel de caractérisation de l’état émotionnel est formé d’un premier axe correspondant à la valence V, d’un deuxième axe correspondant à l’arousal A et d’un troisième axe correspondant à la dominance D.
La valence V caractérise le niveau de plaisir (V+) ou de désagrément (V-) associé à une émotion. Autrement dit, la valence V permet de caractériser comment l’utilisateur vit une situation, positivement (V+), en étant heureux, ou négativement (V-), en étant triste, en colère, malheureux.
L’arousal A peut être défini comme étant l’intensité de la réponse générée par une situation, une émotion. Autrement dit, l’arousal A permet de définir si l’utilisateur vit la situation avec beaucoup d’excitation (A+), ou au contraire avec peu d’excitation, qu’il est relaxé, endormi, passif (A-).
La dominance D, quant à elle, caractérise le niveau de maîtrise et de contrôle de la réponse de l’utilisateur à cette émotion. Autrement dit, la dominance D permet de caractériser si l’utilisateur est en contrôle, responsable de sa réaction et de ses actes (D+) ou au contraire s’il est submergé, impulsif, sous le contrôle de ses émotions (D-).
Dans l’exemple de cartographie de l’état émotionnel dans l’espace tridimensionnel A, V, D, W correspond par exemple à un état d’anxiété, X correspond par exemple à un état d’extase, Y correspond par exemple à un état de sérénité, Z correspond par exemple à un état de dépression. Le point d’intersection des trois axes de l’espace tridimensionnel A, V, D correspond à une position neutre de l’état émotionnel de l’utilisateur.
La illustre un exemple de placement d’une donnée représentative obtenue par modélisation de paramètres physiologiques, dans l’espace de caractérisation tridimensionnel A, V, D. Cette donnée varie au cours du temps. Ainsi, une première donnée représentative est fournie à un temps t0 et la donnée représentative fournie à un temps t correspond au présent. Des mesures en continu sont de préférence effectuées, de manière à obtenir la courbe représentée sur la . Toutefois, des mesures discrètes peuvent également être réalisées.
Le traitement du modèle d’évaluation de l’état physiologique ou émotionnel peut être amélioré. En particulier, la cartographie peut être modifiée en prenant en compte l’impact de la culture et/ou de l’éducation de l’utilisateur, permettant d’obtenir ou enrichir un profil utilisateur pour chaque utilisateur. La cartographie peut également être adaptée en prenant en compte l’impact de la vie personnelle et/ou de l’expérience de l’utilisateur.
En alternative ou en complément, le module d’interprétation peut être configuré pour définir une donnée représentative de l’état cognitif de l’utilisateur en utilisant un modèle d’évaluation de l’état cognitif de l’utilisateur. Le module d’interprétation peut définir une telle donnée représentative de l’état cognitif à partir d’un et de préférence plusieurs paramètres physiologiques, obtenus par le dispositif de mesure 5.
La donnée représentative de l’état cognitif peut correspondre également à un point dans un espace de caractérisation de l’état cognitif de l’utilisateur. De façon non exhaustive, la donnée représentative de l’état cognitif peut concerner un niveau d’attention, un niveau d’endormissement, et éventuellement un état sous l’emprise de substances stupéfiantes.
Lorsqu’un actionneur active un stimulus de façon à permettre à l’utilisateur de tendre vers un état physiologique ou émotionnel voire cognitif neutre, le stimulus est par exemple localisé symétriquement par rapport à la position neutre dans l’espace de caractérisation de l’état physiologique ou émotionnel ou cognitif. Lorsqu’un actionneur active un stimulus de façon à amplifier un état, une émotion par exemple, le stimulus appliqué est par exemple positionné dans une direction opposée à la position neutre dans l’espace de caractérisation, par rapport à la position initiale de la donnée représentative de l’état physiologique, émotionnel, cognitif de l’utilisateur.
En outre, le module d’interprétation de l’unité de traitement 7 (figures 1 et 2) peut être configuré pour définir, à partir des paramètres relevés, les données représentatives de l’état physiologique ou émotionnel ou cognitif de l’utilisateur à tout moment, par exemple avant, pendant, après activation d’un stimulus, et/ou avant, pendant, après une séance de diagnostic, et/ou avant, pendant, après un exercice de remédiation.
L’unité de traitement 7 comprend avantageusement au moins unmodule d’analyse. Il est configuré pour analyser au moins un paramètre lié à l’utilisateur U, tel qu’un paramètre physiologique, acquis par le dispositif de mesure 5. Un tel module d’analyse est en particulier configuré pour analyser un ou plusieurs paramètres correspondant à des variables caractéristiques d’une pathologie définie à tester en vue d’établir un diagnostic.
Cette analyse se fait par exemple par suivi d’un ou plusieurs paramètres liés à l’utilisateur dans des conditions prédéfinies, à savoir durant une période prédéfinie (notamment durant la séquence de diagnostic) et avantageusement lors de l’activation d’au moins un stimulus. Et, le module d’analyse peut comparer l’évolution du ou des paramètres observés, avec au moins un modèle d’évolution d’un ou plusieurs paramètres d’un groupe d’individus de référence.
Le module d’analyse est configuré pour détecter une anomalie en fonction des résultats de comparaison.
Afin de faciliter la compréhension d’une telle analyse, deux exemples très simplifiés sont représentés sur les figures 7 et 8. La montre l’évolution d’un paramètre « x » lié à un premier utilisateur en fonction du temps « t », schématisée par la courbe C1. La montre l’évolution du paramètre « x » lié à un deuxième utilisateur en fonction du temps « t », schématisée par la courbe C2. Ces courbes C1 et C2 peuvent être comparées à au moins une courbe de référence ou un intervalle de référence.
On a représenté un seul paramètre « x » mais de préférence plusieurs paramètres, notamment plusieurs variables caractéristiques d’au moins une pathologie sont analysées.
Sur ces figures 7 et 8, on a représenté à titre d’illustration un intervalle de référence R1 correspondant à un modèle d’évolution d’un ou plusieurs paramètres pour un groupe d’individus sains. Cet intervalle de référence R1 est construit à partir de données d’une population définie, ici une population saine ne présentant pas la pathologie à tester. Il s’agit par exemple de données mesurées et enregistrées en laboratoire, ou par l’intermédiaire d’un système interactif selon l’invention, par exemple embarqué dans un véhicule automobile et par la suite transmises et stockées sur un serveur distant, permettant ainsi d’enrichir le modèle d’évolution de paramètres pour les individus sains. De façon non limitative, cet intervalle de référence R1 peut être centré autour de la courbe moyenne et ses bornes se situent à au moins deux écarts-types de part et d'autre de la courbe moyenne.
Dans l’exemple de la , la courbe C1 se trouve entre les bornes de l’intervalle de référence R1. Autrement dit, le système interactif ne détecte dans ce cas aucune anomalie par rapport à la population saine. Le système interactif peut donc établir comme diagnostic que le premier utilisateur ne présente pas la ou les pathologies testées.
À l’inverse, dans l’exemple de la , la courbe C2 évolue au moins une fois hors des bornes de l’intervalle de référence R1. Le système interactif 1 détecte dans ce cas au moins une différence d’évolution δ par rapport à l’intervalle de référence R1 de la population saine, entourée sur la . Cette différence d’évolution δ traduit une anomalie ou non-conformité physiologique ou cognitive de l’utilisateur.
Le module d’analyse peut être configuré pour qualifier temporellement et en amplitude la différence d’évolution δ détectée. En d’autres termes, lorsqu’une anomalie est détectée, le module d’analyse est configuré pour identifier au moins une information temporelle et au moins une donnée relative à une amplitude d’écart par rapport au modèle d’évolution de paramètres du groupe d’individus de référence. Ceci permet d’identifier l’instant ou la période durant laquelle l’anomalie a eu lieu et en particulier de la façon la plus forte, c’est-à-dire avec le plus grand écart en amplitude par rapport au groupe de référence. Le module d’analyse définit ainsi une identité d’anomalie temporelle et en amplitude.
De préférence, ceci n’est pas fait pour un seul paramètre « x » mais pour plusieurs paramètres, et pour chacun, lorsqu’une différence d’évolution δ ( ) est détectée par rapport à la population saine, une identité temporelle et en amplitude d’anomalie ou de non-conformité est définie.
Le module d’analyse peut également être configuré pour comparer l’évolution du ou des paramètres observés avec au moins un modèle d’évolution de paramètres d’un groupe d’individus présentant une pathologie à tester, de façon à établir un taux de certitude relatif.
Ainsi, dans l’exemple de la , les différences d’évolution δ identifiées par rapport à la population saine sont également comparées à au moins un autre groupe de référence R2, R3, R4 présentant des caractéristiques similaires aux anomalies identifiées par rapport à la population saine. Comme précédemment, la courbe d’évolution du paramètre physiologique de l’utilisateur testé peut être comparée à des courbes de référence ou des intervalles de références construits à partir de données d’individus présentant les pathologies testées.
À titre d’exemple non limitatif, le deuxième groupe de référence R2 peut concerner un groupe d’individus présentant une pathologie P_A, par exemple la myopie lorsqu’une ou plusieurs pathologies ophtalmiques sont testées, le troisième groupe de référence R3 peut concerner un groupe d’individus présentant une pathologie P_B, par exemple l’astigmatie, le quatrième groupe de référence R4 peut concerner un groupe d’individus présentant une pathologie P_C, par exemple la presbytie.
En fonction des résultats de comparaison, un taux de certitude peut être établi par rapport à ces pathologies. Le module d’analyse peut établir un diagnostic pour la pathologie pour laquelle le taux de certitude est le plus élevé.
De façon avantageuse, le module d’analyse peut établir un diagnostic, en croisant les données d’un ou plusieurs paramètres correspondant à des variables caractéristiques ou significatives d’une pathologie donnée avec au moins une donnée représentative de l’état physiologique et/ou émotionnel et/ou cognitif de l’utilisateur. L’analyse des données afin d’établir le diagnostic peut être mise en œuvre par le module d’analyse durant la séquence S6 de diagnostic précédemment décrite aux figures 3 et 4.
Le module d’analyse peut également comparer l’évolution du paramètre lié à l’utilisateur durant au moins deux périodes prédéfinies distinctes, de façon à définir une progression de l’utilisateur par rapport à la pathologie détectée. Pour ce faire, le procédé peut comporter une ou plusieurs étapes de comparaison des données relevées durant différentes performances pour réaliser des statistiques de progression. En particulier, il est possible d’identifier un ou plusieurs aspects pour lesquels la performance de l’utilisateur montre une amélioration voire une guérison.
En outre, le module d’analyse peut transmettre une ou plusieurs données concernant des différences d’évolution détectées, au moins une pathologie diagnostiquée, au module d’interprétation de l’unité de traitement qui peut utiliser ces données pour définir ou affiner les données représentatives de l’état physiologique ou émotionnel ou cognitif de l’utilisateur après une séance de diagnostic.
Par ailleurs, le module d’analyse peut également comparer les données représentatives de l’état physiologique ou émotionnel ou cognitif de l’utilisateur avant et après application de stimuli. En fonction des résultats de comparaison, le module d’analyse peut déterminer si l’application d’un stimulus a eu un effet bénéfique ou au contraire négatif, par exemple en positionnant les données représentatives dans l’espace de caractérisation correspondant comme décrit précédemment.
Le module d’analyse peut également être configuré pour analyser des variations de l’état physiologique, émotionnel, cognitif, avant et pendant l’exécution d’une application. En fonction des résultats de comparaison de ces variations, le module d’analyse peut déterminer si un ajustement est nécessaire, et comment adapter la séance de diagnostic ou les séquences d’une application spécifiquement pour chaque utilisateur.
Les mesures, l’interprétation, la remédiation, l’analyse, peuvent être mises en œuvre de façon continue par le système interactif 1.
De plus, l’unité de traitement 7 (figures 1 et 2) peut comporter unmodule de communicationde données. Ce module de communication de données peut échanger des données avec le serveur 11. Selon une variante, un tel module peut permettre à l’utilisateur U d’avoir accès à un dossier médicalisé contenant par exemple une ou plusieurs prescriptions, et stocké sur le serveur 11.
L’unité de traitement 7 peut comprendre notamment unmodule de commande. Lorsqu’une validation de l’utilisateur est détectée via l’interface 3 par exemple, le module de commande peut notamment commander au moins un élément du système interactif 1, tel qu’un actionneur 4 pour activer un stimulus, ou le système d’exploitation pour exécuter une application.
Le module de commande est avantageusement configuré pour déterminer au moins un stimulus à activer en fonction d’une pathologie à tester lors d’une séance de diagnostic.
L’unité de traitement 7 peut comporter un moyen de traitement pour sélectionner, parmi les applications sur le serveur 11, d’une application de gestion d’au moins une séance de diagnostic pour au moins une pathologie et/ou d’au moins un exercice de remédiation à réaliser par l’utilisateur U. Un tel moyen de traitement peut être prévu dans le module de communication de données de l’unité de traitement 7 avec le serveur 11.
La sélection d’une pathologie à tester se fait avantageusement en fonction d’une prescription médicale, ou d’un diagnostic antérieur. La sélection d’un exercice de remédiation peut se faire avantageusement en fonction d’une ou plusieurs données représentatives de l’état physiologique et/ou émotionnel et/ou cognitif de l’utilisateur U et de la donnée représentative d’un état physiologique, émotionnel, cognitif associée à chaque application.
L’unité de traitement 7 peut comporter unmodule d’informationconfiguré pour notifier à l’utilisateur, via une ou plusieurs interfaces 3, une ou plusieurs informations.
Dans le cadre d’une séance de diagnostic, au moins une information peut notifier la pathologie testée, le diagnostic établi. En outre, une autre information peut être un conseil concernant une démarche à suivre comme d’informer et consulter un spécialiste. En variante, une autre information peut être de proposer une application de remédiation et/ou de consultation à distance d’une équipe médicale ou de santé connectée 13, ou encore de proposer de se connecter à un service d’aide d’urgence ou de secourisme selon les cas. Il peut encore s’agir d’une notification pour alerter l’utilisateur et lui demander d’arrêter le véhicule automobile pour des raisons de sécurités.
Le module d’information peut également notifier à l’utilisateur, au moins une information concernant un stimulus appliqué, ou une progression ou encore une amélioration face à une pathologie de l’utilisateur.
En alternative ou en complément, lorsque le système interactif 1 permet de sélectionner et télécharger des applications de remédiation, le module d’information peut notifier au moins une information concernant une application de remédiation sélectionnée de manière automatique et/ou téléchargée.
L’unité de traitement 7 peut comporter en outre un moduled’étude de performanceconfiguré pour recevoir des données de performance obtenues par le dispositif de mesure 5 durant un exercice de test dans le cadre d’une séance de diagnostic pour une pathologie ou durant une séance d’un exercice de remédiation, et pour évaluer la performance de l’utilisateur U et/ou sa progression par rapport à au moins une performance antérieure.
L’unité de traitement 7 peut comporter unsupport mémoiresur lequel une ou plusieurs données sont destinées à être enregistrées. En particulier, les données relatives à l’évolution durant au moins une période prédéfinie d’un paramètre lié à l’utilisateur et caractéristique pour une pathologie donnée peuvent être enregistrées sur ce support mémoire. D’autres données relatives à des paramètres liés à l’utilisateur U peuvent également être enregistrées sur ce support mémoire, telles que des données représentatives de l’état physiologique ou émotionnel ou cognitif de l’utilisateur U, des données de performance.
En alternative ou en complément, une ou plusieurs données peuvent être destinées à être transmises ou déchargées sur un support de stockage de données, externe au véhicule automobile 100. Ces données obtenues puis déchargées peuvent être destinées à être analysées par un moyen de traitement externe au véhicule automobile 100 et/ou être consultées par une équipe médicale ou de santé.
Les informations renseignées par l’utilisateur U durant la dernière séquence de retour d’expérience, peuvent être mémorisées sur le support de mémoire interne au véhicule et/ou sur un support de stockage externe au véhicule. Ces informations de retour d’expérience peuvent être analysées par au moins un moyen de traitement du système interactif 1 pour améliorer la séance de diagnostic ou l’exercice de remédiation.
En outre, le système interactif 1, notamment l’unité de traitement 7, peut comporter unmodule de télécommunicationpar téléphonie et/ou messagerie et/ou vidéo, de façon à permettre à l’utilisateur U d’interagir avec une équipe de spécialistes notamment une équipe médicale ou de santé 13, du domaine de la pathologie testée et/ou de l’exercice de remédiation. Le module de télécommunication peut être embarqué dans le véhicule automobile 100 ou en alternative être intégré au terminal mobile 9. L’utilisateur peut par exemple poser des questions, verbalement ou par écrit, pendant une des séquences. Comme l’utilisateur, l’équipe connectée peut répondre par écrit ou verbalement.
EXEMPLE DE MISE EN ŒUVRE
Un exemple d’interaction avec un utilisateur U est décrit ci-après.
L’utilisateur U peut choisir une pathologie à tester, une séance de diagnostic associée, ou confirmer une pathologie et/ou une application pour la gestion d’une séance de diagnostic d’une pathologie proposées automatiquement par le système interactif 1, à exécuter de façon isolée ou dans le cadre d’un exercice de remédiation.
Le module d’information de l’unité de traitement 7 peut notifier à l’utilisateur U, via l’interface 3, au moins une information concernant la pathologie à tester, par exemple au moins une pathologie ophtalmique.
L’utilisateur U peut valider son choix via l’interface 3, notamment lors de la séquence S1 de choix (figures 3 et 4).
Après validation par l’utilisateur, l’environnement multi sensoriel peut être adapté, modifié. Pour ce faire, l’unité de traitement 7 (figures 1 et 2), en particulier le module de commande, peut déterminer au moins un stimulus à appliquer et l’actionneur 4 correspondant, et transmettre une commande d’activation à cet actionneur 4. Dans le cas particulier d’au moins une pathologie ophtalmique testée, un stimulus peut être choisi de façon à modifier l’environnement lumineux de l’utilisateur U, cela peut être une sollicitation lumineuse ou l’intensité lumineuse peut être diminuée. Le stimulus peut être appliqué durant une séquence de relaxation S2 et/ou une séquence de remédiation S3 de l’exercice de remédiation (figures 3 et 4) ou indépendamment de l’exercice de remédiation.
L’utilisateur U peut recevoir par exemple via l’interface 3 (figures 1, 2) une notification concernant le stimulus ou les stimuli appliqués.
Le système interactif 1 peut superviser la séance de diagnostic selon des étapes similaires à un examen classique, de façon à étudier les réactions de l’utilisateur face aux stimuli à l’aide du dispositif de mesure 5 et de l’unité de traitement 7. Afin de tester au moins une pathologie ophtalmique, la séance de diagnostic peut suivre au moins partiellement un examen classique des pupilles en quatre étapes. Par exemple, un questionnaire peut être mené par l’intermédiaire du système interactif 1. L’activité oculaire (un mouvement oculaire, l’ouverture des pupilles) peut être suivie en fonction de différents stimuli à l’aide d’au moins un capteur notamment pour détecter une anisocorie, pour tester le réflexe photomoteur ou d’accommodation-convergence.
Par exemple, le mouvement oculaire peut être suivi par oculométrie lors d’exercices de poursuites en bougeant lentement les yeux et de façon continue, ou de saccades en fixant des points apparaissant rapidement, ou de vergence en louchant ou au contraire en regardant en même temps dans deux directions opposées.
En variante ou en complément, la réponse de l’ouverture de la pupille à une sollicitation lumineuse ou au contraire dans la pénombre, peut être observée, notamment par caméra ou caméra infrarouge dans le dernier cas.
Les données des capteurs peuvent être enregistrées et analysées, en étant comparées à un pattern connu, un modèle d’évolution du ou des paramètres observés d’une population de référence soumise à un même ensemble de stimuli que l’utilisateur.
La illustre à titre de simple exemple non limitatif, une représentation graphique de la réponse de l’ouverture ou diamètre D_P des pupilles d’un utilisateur lors d’un exercice de vergence. La courbe CD avec des cercles correspond à la pupille droite, et la courbe CG avec des triangles correspond à la pupille gauche de l’utilisateur. Ces courbes peuvent être comparées avec une courbe de référence C0 qui correspond à la réponse d’ouverture d’une pupille droite ou gauche, saine c'est-à-dire d’individus sans pathologie ophtalmique. Il peut s’agir d’une courbe moyenne par exemple. Les courbes CD, CG liées à l’utilisateur peuvent éventuellement être comparées avec une autre courbe de référence C_m qui correspond à la réponse d’ouverture d’une pupille en mydriase ou myosis, c'est-à-dire d’individus atteints d’anisocorie.
À chaque différence d’évolution δ d’une ou des courbes CD, CG, liées à l’utilisateur par rapport à la courbe de référence C0, le système interactif caractérise cette différence d’évolution δ en temps et en amplitude, afin d’identifier l’anomalie ou non-conformité.
Les différences d’évolution δ peuvent également être comparées à un modèle d’évolution de paramètres d’un ou plusieurs groupes d’individus présentant des pathologies ophtalmiques. Dans l’exemple de la , on remarque qu’aucune des pupilles de l’utilisateur ne suit un comportement similaire à celui d’une pupille en mydriase ou myosis. À l’inverse, selon l’exemple de la , en observant la réponse de l’ouverture des pupilles gauche et droite de l’utilisateur U à une sollicitation lumineuse (ou au contraire dans la pénombre), on observe une anisocorie avec une différence de diamètre, la pupille à gauche sur l’image présentant un diamètre D_P1 inférieur au diamètre D_P2 de la pupille à droite sur l’image.
L’unité de traitement 7 (figures 1, 2), en particulier le module d’analyse, peut établir un taux de certitude pour chaque pathologie testée et établir un diagnostic, à partir des caractéristiques temporelles et d’amplitudes des anomalies identifiées et des résultats de comparaison.
D’autres paramètres, non oculaires dans l’exemple décrit, peuvent être observés tels que le rythme cardiaques, la respiration, la température de la tête, les mouvements du corps, l’attention, pour établir la donnée représentative de l’état physiologique ou émotionnel ou cognitif de l’utilisateur U. Par la fusion des données représentatives de l’état physiologique ou émotionnel ou cognitif et des caractéristiques temporelles et d’amplitudes des anomalies ou non-conformités identifiées, l’unité de traitement 7 peut affiner le diagnostic.
Le module d’information de l’unité de traitement 7 peut notifier à l’utilisateur U, via l’interface 3, au moins une information concernant le diagnostic établi, et éventuellement une démarche à suivre ou une proposition de mise en communication avec au moins un spécialiste via le module de télécommunication par téléphonie et/ou messagerie et/ou vidéo.
Lorsqu’il ne s’agit pas d’une première séance, le module d’analyse peut comparer un ou plusieurs paramètres liés à l’utilisateur relevés durant cette séance avec les mêmes paramètres observés et enregistrés lors d’une séance antérieure, pour réaliser des statistiques de progression de l’utilisateur par rapport à la pathologie détectée.
Le module d’information peut notifier à l’utilisateur U au moins une donnée concernant une progression, l’évolution de la pathologie par rapport à une séance antérieure, par exemple durant la séquence S4 d’explication.
On comprend donc que le système interactif 1 tel que décrit précédemment permet à l’utilisateur U de choisir une ou plusieurs applications de gestion de séances de diagnostic ou d’applications d’exercices de remédiation de l’état physiologique ou émotionnel ou cognitif de l’utilisateur U intégrant une séance de diagnostic, ou de valider une application proposée automatiquement par le système interactif 1.
Le système interactif 1, peut à l’aide des actionneurs 4, jouer sur l’environnement multi sensoriel de l’utilisateur U, et en particulier soumettre l’utilisateur à un ensemble de stimuli pour le détendre ou favoriser la détection d’une pathologie.
Enfin, à partir de mesures relevées par le dispositif de mesure 5 notamment dans le véhicule automobile 100 et par une interprétation de ces mesures, le système interactif 1 permet d’identifier et diagnostiquer au moins une pathologie de l’utilisateur U, et de connaître son amplitude par comparaison au modèle d’évolution pour une population saine et une ou plusieurs populations malades de référence.

Claims (9)

  1. Système interactif (1) avec au moins un utilisateur (U), comportant :
    • au moins une interface (3) configurée pour interagir avec l’utilisateur (U),
    • au moins un actionneur (4 ; 41, 42, 43, 44, 45) configuré pour activer un stimulus sensoriel destiné à interagir avec l’utilisateur (U), en fonction d’une commande de l’utilisateur (U) via l’interface (3), et
    • un dispositif de mesure (5) comprenant au moins un capteur (50, 51, 52, 53, 54) configuré pour relever au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur (U), sur une période prédéfinie lors de l’activation du stimulus,
      caractérisé en ce quele système interactif (1) comporte une unité de traitement (7) configurée pour recevoir ledit au moins un paramètre relevé par le dispositif de mesure (5) et comprenant un module d’analyse configuré pour comparer l’évolution dudit au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur (U) durant la période prédéfinie lors de l’activation du stimulus, avec au moins un modèle d’évolution dudit paramètre physiologique d’un groupe d’individus de référence, de façon à détecter au moins une différence d’évolution (δ).
  2. Système interactif (1) selon la revendication précédente, configuré pour interagir avec un utilisateur (U) occupant un véhicule automobile (100), et dans lequel ledit au moins un actionneur (4 ; 41, 42, 43, 44, 45), le dispositif de mesure (5) et l’unité de traitement (7) sont embarqués dans le véhicule automobile (100).
  3. Système interactif (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel lorsqu’une différence d’évolution (δ) est détectée, le module d’analyse est configuré pour identifier au moins une information temporelle et au moins une donnée relative à une amplitude d’écart par rapport audit modèle d’évolution du groupe d’individus de référence.
  4. Système interactif (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel :
    • l’unité de traitement (7) comporte un module d’interprétation configuré pour :
      • recevoir ledit au moins un paramètre physiologique et/ou au moins une donnée relative à une différence d’évolution (δ) détectée, et pour
      • définir, à partir des données reçues, une donnée représentative de l’état physiologique et/ou émotionnel et/ou cognitif de l’utilisateur au moyen d’un modèle d’évaluation de l’état physiologique et/ou émotionnel et/ou cognitif de l’utilisateur, et dans lequel
    • ledit au moins un actionneur (4 ; 41, 42, 43, 44, 45) est configuré pour activer un stimulus sensoriel choisi de façon à modifier l’état physiologique et/ou émotionnel et/ou cognitif de l’utilisateur (U).
  5. Système interactif (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel :
    • l’unité de traitement (7) comporte un support mémoire sur lequel les données relatives à l’évolution du paramètre physiologique de l’utilisateur (U) durant la période prédéfinie sont destinées à être enregistrées et dans lequel
    • le module d’analyse est configuré pour comparer l’évolution du paramètre physiologique de l’utilisateur (U) durant au moins deux périodes prédéfinies distinctes.
  6. Système interactif (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’unité de traitement (7) comporte :
    • un module de communication de données avec un serveur (11) dans lequel est stockée au moins une librairie de modèles d’évolutions de paramètres physiologiques de groupes d’individus de référence pour une pathologie associée et au moins un stimulus associé, dont au moins un groupe d’individus sains,
    • un module de traitement de données configuré pour sélectionner, au moins une pathologie à tester,
    • un module d’information configuré pour notifier à l’utilisateur (U), via l’interface (3), au moins une information concernant la pathologie à tester,
    • au moins un moyen de traitement configuré pour détecter une action de validation de l’utilisateur (U), et
    • un module de téléchargement configuré pour télécharger, depuis le serveur (11), au moins un modèle d’évolutions de paramètres physiologiques d’un groupe d’individus de référence pour la pathologie associée.
  7. Système interactif (1) selon la revendication précédente, dans lequel :
    • le module de téléchargement est configuré pour télécharger des modèles d’évolutions de paramètres physiologiques d’un groupe d’individus sains et d’au moins un groupe d’individus présentant la pathologie à tester, et dans lequel
    • lorsqu’une différence d’évolution (δ) dudit au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur (U) est détectée par rapport au groupe d’individus sains, le module d’analyse est configuré pour comparer l’évolution dudit au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur (U) durant la période prédéfinie lors de l’activation du stimulus, avec au moins un modèle d’évolution dudit paramètre physiologique d’un groupe d’individus présentant la pathologie à tester, de façon à établir un taux de certitude relatif à la pathologie testée.
  8. Système interactif (1) selon l’une des revendications précédentes en combinaison avec la revendication 4, comportant un système d’exploitation configuré pour exécuter une application de gestion d’exercices de remédiation pour améliorer l’état physiologique et/ou émotionnel et/ou cognitif de l’utilisateur, sélectionnée par l’utilisateur via l’interface, et dans lequel ledit au moins un actionneur (4 ; 41, 42, 43, 44, 45) est configuré pour activer ledit au moins un stimulus lorsque l’application de gestion d’exercices de remédiation est exécutée.
  9. Système interactif (1) selon la revendication précédente, dans lequel :
    • l’application est configurée pour être exécutée selon un nombre prédéfini de séquences parmi :
      • une séquence (S1) de choix dans un menu de l’application,
      • une séquence (S2) de relaxation ou de préparation,
      • une séquence (S3) de réalisation d’un exercice de remédiation par l’utilisateur,
      • une séquence (S4) d’explication de l’exercice de remédiation,
      • une séquence (S5) de retour d’expérience de l’utilisateur sur l’exercice de remédiation réalisé,
      • une séquence (S6) de diagnostic durant laquelle ledit au moins un capteur est configuré pour relever au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur sur une période prédéfinie, de façon à permettre la détection d’une différence d’évolution dudit au moins un paramètre physiologique de l’utilisateur par le module d’analyse, et dans lequel
    • ledit au moins un actionneur (4 ; 41, 42, 43, 44, 45) est configuré pour activer le stimulus durant au moins une séquence (S1, S2, S3, S4, S5, S6) de l’application.
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Citations (2)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE102015200775A1 (de) * 2015-01-20 2016-07-21 Bayerische Motoren Werke Aktiengesellschaft Unabhängigen Beurteilung eines emotionalen Zustandes und einer kognitiven Belastung
US20190073547A1 (en) * 2010-06-07 2019-03-07 Affectiva, Inc. Personal emotional profile generation for vehicle manipulation

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