FR3099308A1 - Peigne écarteur pour un réseau électrique triphasé - Google Patents

Abstract

PEIGNE ÉCARTEUR POUR UN RÉSEAU ÉLECTRIQUE TRIPHASÉ Peigne écarteur pour un réseau électrique triphasé, ce peigne écarteur comportant : - un premier mécanisme (110) de fixation d'un premier rabat (46) sur une pièce centrale (48), ce premier mécanisme de fixation comportant au moins un premier crochet et un premier méplat réalisés dans un bord respectif choisi dans un premier groupe constitué d'un bord (102) du premier rabat et d'un bord (112) de la pièce centrale, et - un deuxième mécanisme (146) de fixation d'un second rabat (50) sur la pièce centrale (48), ce second mécanisme de fixation comportant au moins un deuxième crochet et un deuxième méplat réalisés dans un bord respectif choisi dans un deuxième groupe constitué d'un bord (130) de la pièce centrale et d'un bord (152) du second rabat. Fig. 3

Description

PEIGNE ÉCARTEUR POUR UN RÉSEAU ÉLECTRIQUE TRIPHASÉ

L’invention concerne un peigne écarteur pour un réseau électrique triphasé ainsi qu’un procédé de fabrication de ce peigne écarteur.

Les peignes écarteurs sont utilisés pour maintenir des tubes à une distance prédéterminée les uns des autres lorsque ces tubes sont noyés dans du béton. Les câbles du réseau électriques sont logés à l’intérieur de ces tubes.

Les peignes écarteurs pour un réseau électrique triphasé doivent maintenir trois tubes centrés sur les sommets d’un triangle équilatéral. En effet, cette disposition particulière des trois tubes permet de réduire fortement le champ électromagnétique rayonné par le réseau électrique enterré. Ceci est donc particulièrement important dans le cas des réseaux électriques triphasés haute tension. Par "haute tension", on désigne ici un tension alternative supérieure à 1000 Vac ou 5000 Vac.

Des peignes écarteurs spécialement adaptés aux contraintes des réseaux électriques triphasés haute tension sont connus, par exemple, de la demande US2014034356A1. Le peigne écarteur décrit dans cette demande présente de nombreux avantages. En particulier :
1) Les pièces qui le composent peuvent être fabriquées par moulage par injection, ce qui permet de simplifier leur fabrication.
2) Chaque tube est reçu à l’intérieur d’un logement ouvert comportant une ouverture dans sa partie supérieure. Ainsi, le tube est introduit dans ce logement en le déplaçant du haut vers le bas, ce qui facilite grandement son insertion dans ce logement.

Dans cette demande US2014034356A1, les extrémités de chaque logement situé de part et d’autre de l’ouverture supérieure sont formées par des pâtes élastiquement déformables. Plus précisément, ces pâtes s’écartent, par déformation électrique, lorsque le tube est introduit dans le logement puis reviennent à leur position de repos. Ces pâtes maintiennent donc le tube à l’intérieur du logement après son introduction.

Il a cependant été observé que, parfois, la force de maintien exercée par ces pâtes sur le tube n’est pas suffisante et le tube peut donc sortir accidentellement de son logement. Cela se produit, par exemple, lorsque le béton est coulé dans la tranchée. En effet, les tubes sont pleins d’air et donc beaucoup plus légers que le béton. Ainsi, la force d’Archimède qui s’exerce sur le tube lorsque le béton est encore liquide peut être suffisante pour faire sortir ce tube de son logement.

L’invention vise à résoudre cet inconvénient tout en conservant les avantages du peigne écarteur de la demande US2014034356A1.

Elle a donc pour objet un peigne écarteur comportant une pièce centrale, un premier rabat et un second rabat aptes à maintenir, lorsqu’ils sont assemblés les uns avec les autres, au moins trois tubes identiques centrés chacun sur un sommet respectif d’un triangle équilatéral, dans lequel :
- le premier rabat comporte :

• un premier et un deuxième bords situés sur des côtés opposés de ce premier rabat,
• un premier logement semi-circulaire réalisé dans le deuxième bord et centré sur un premier sommet du triangle équilatéral lorsque le premier rabat est assemblé sur la pièce centrale,

- la pièce centrale comporte :

• un troisième et un quatrième bords situés sur des côtés opposés de la pièce centrale, et
• un deuxième, un troisième et un quatrième logements semi-circulaires, aptes chacun à recevoir l’un des trois tubes, ces deuxièmes, troisième et quatrième logements semi-circulaires étant centrés sur, respectivement, le premier, un deuxième et un troisième sommets du triangle équilatéral, le deuxième logement semi-circulaire étant de même diamètre que le premier logement semi-circulaire,

- le second rabat comporte :

• un cinquième et un sixième bords situés sur des côtés opposés du second rabat,
• un cinquième et un sixième logements semi-circulaires de même diamètre que, respectivement, les troisième et quatrième logements semi-circulaires, ces cinquième et sixième logements semi-circulaires étant réalisés dans le cinquième bord et centrés sur, respectivement, les deuxième et troisième sommets du triangle équilatéral lorsque le second rabat est assemblé sur la pièce centrale,

dans lequel le peigne écarteur comporte :
- un premier mécanisme de fixation du premier rabat sur la pièce centrale, ce premier mécanisme de fixation comportant :

• au moins un premier crochet réalisé dans un bord choisi dans un premier groupe constitué du deuxième et du troisième bords, et
• au moins un premier méplat réalisé dans l’autre bord du premier groupe, ce premier méplat étant apte, par coopération de forme avec le premier crochet, à maintenir le premier rabat fixé sur la pièce centrale,

- un deuxième mécanisme de fixation du second rabat sur la pièce centrale, ce second mécanisme de fixation comportant :

• au moins un deuxième crochet réalisé dans un bord choisi dans un deuxième groupe constitué du quatrième et du cinquième bords, et
• au moins un deuxième méplat réalisé sur l’autre bord du deuxième groupe, ce deuxième méplat étant apte, par coopération de forme avec le deuxième crochet, à maintenir le second rabat fixé sur la pièce centrale.

Les modes de réalisation de ce peigne écarteur peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
1) Le peigne écarteur comporte :
- un premier mécanisme d’alignement du premier rabat sur la pièce centrale, ce premier mécanisme d’alignement comportant :

• au moins un pion de centrage réalisé dans un bord choisi dans le premier groupe, et
• au moins un trou apte à recevoir le pion à coulissement réalisé dans l’autre bord du premier groupe, ce pion et ce trou étant aptes, par coopération de forme, à aligner et à maintenir en vis-à-vis les deuxième et troisième bords, et

- un deuxième mécanisme d’alignement du second rabat sur la pièce centrale, ce second mécanisme d’alignement comportant :

• au moins un pion de centrage réalisé dans un bord choisi dans le deuxième groupe, et
• au moins un trou apte à recevoir le pion à coulissement réalisé dans l’autre bord du deuxième groupe, ce pion et ce trou étant aptes, par coopération de forme, à aligner et à maintenir en vis-à-vis les quatrième et cinquième bords.

2) Le peigne écarteur comporte au moins :
- une cale de longueur fixe s’étendant depuis une extrémité proximale jusqu’à une extrémité distale, l’extrémité distale de cette cale étant apte à venir en appui sur une paroi de séparation, et
- un troisième mécanisme de fixation de la cale sur le second rabat, ce troisième mécanisme de fixation comportant :

• au moins un troisième crochet réalisé dans un élément choisi dans un troisième groupe constitué du sixième bord du second rabat et de l’extrémité proximale de la cale, et
• au moins un troisième méplat réalisé dans l’autre élément du troisième groupe, ce troisième méplat étant apte, par coopération de forme avec le troisième crochet, à maintenir l'extrémité proximale de la cale fixée sur le sixième bord du second rabat.

3) L’extrémité distale de la cale comporte une niche apte à recevoir une tranche supérieure de la paroi de séparation et à la maintenir à une distance prédéterminée des logements semi-circulaires lorsque son extrémité proximale est fixée sur le sixième bord.
4) Le peigne écarteur comporte un quatrième mécanisme de fixation de la cale sur le premier rabat, ce quatrième mécanisme de fixation comportant une partie réalisée dans le premier bord du premier rabat, cette partie étant identique à la partie du troisième mécanisme de fixation réalisé dans le sixième bord de sorte que la même cale est apte à être fixée, en alternance, sur les premier et sixième bords.
5) Le peigne écarteur comporte au moins un pied apte à maintenir le peigne écarteur en position verticale lorsqu’il est posé sur un fond d’une tranchée, ce pied comportant une partie d’un mécanisme de fixation identique à la partie du troisième mécanisme de fixation réalisée dans l'extrémité proximale de la cale de sorte que le même pied est apte à être fixé, en alternance, sur les premier et sixième bords.
6) le peigne écarteur comporte :
- au moins un pied apte à maintenir le peigne écarteur en position verticale lorsqu’il est posé sur un fond d’une tranchée, et
- un quatrième mécanisme de fixation du pied sur le premier rabat, ce quatrième mécanisme de fixation comportant :

• au moins un quatrième crochet réalisé dans un élément choisi dans un quatrième groupe constitué du premier bord et du pied, et
• au moins un premier méplat réalisé dans l’autre élément du quatrième groupe, ce quatrième méplat étant apte, par coopération de forme avec le quatrième crochet, à maintenir le pied fixé sur le premier rabat,

- une rehausse comprenant :

• un septième et un huitième bords situés sur des côtés opposés et espacés l’un de l’autre par une distance prédéterminée,
• une partie d’un mécanisme de fixation réalisé dans le huitième bord de la rehausse, cette partie d'un mécanisme de fixation étant identique à la partie du quatrième mécanisme de fixation réalisée dans le pied de sorte que la rehausse est apte à être fixée sur le premier rabat à l'emplacement prévu pour fixer le pied sur ce premier rabat, et
• une partie d’un mécanisme de fixation réalisé dans le septième bord de la rehausse, cette partie d'un mécanisme de fixation étant identique à la partie du quatrième mécanisme de fixation réalisé dans le premier bord de sorte que le pied est apte à être fixé sur ce huitième bord.

7) La pièce centrale comporte au moins un logement supplémentaire dont la périphérie s’étend sur un secteur angulaire supérieur à 182°, ce logement supplémentaire débouchant sur le troisième ou quatrième bord de la pièce centrale.
8) Chaque crochet et chaque méplat des mécanismes de fixation ne forment qu’un seul bloc de matière avec une pièce choisie dans le groupe constitué de la pièce centrale, du premier rabat, du second rabat, de la cale, du pied et de la rehausse.

L’invention a également pour objet un procédé de fabrication du peigne écarteur ci-dessus, ce procédé comportant des étapes de moulage de la cale et du second rabat à l’aide de moules, ces moules comportant l’empreinte en creux du troisième crochet et d'un troisième trou dans lequel le troisième crochet est reçu dans la position emboîtée, au moins l’un de ces moules comportant des empreintes en creux supplémentaires du troisième crochet ou du troisième trou, ces empreintes en creux supplémentaires correspondant à d’autres emplacements prédéterminés possibles de la cale le long du sixième bord, chaque emplacement prédéterminé correspondant à un écartement prédéfini différent entre l’extrémité distale de la cale et les logements semi-circulaires,
dans lequel les étapes de fabrication par moulage comporte une opération d’obstruction des empreintes en creux supplémentaires à l’exception de l’empreinte en creux correspondant à l’emplacement prédéterminé souhaité de la cale le long du sixième bord, de sorte que la cale et le second rabat fabriqué comportent un troisième mécanisme de fixation qui permet seulement de fixer la cale le long du sixième bord à l’emplacement prédéterminé souhaité.

L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins, sur lesquels :
- la figure 1 est une illustration schématique et en perspective d’une tranchée comportant des peignes écarteurs pour un réseau électrique triphasé ;
- la figure 2 est une illustration schématique et en perspective d’un peigne écarteur utilisé dans la tranchée de la figure 1 ;
- la figure 3 est une illustration schématique, en vue de face, du peigne écarteur de la figure 2 ;
- la figure 4 est une illustration schématique, en vue de côté, du peigne écarteur de la figure 2 ;
- la figure 5 est une illustration schématique partielle, en coupe longitudinale, d’un mécanisme de fixation utilisé dans le peigne écarteur de la figure 2 ;
- la figure 6 est une illustration schématique partielle, en vue de face, d’un autre mécanisme de fixation utilisé dans le peigne écarteur de la figure 2 ;
- la figure 7 est une illustration schématique partielle, en vue de face, d’un mécanisme d’alignement utilisé dans le peigne-écarteur de la figure 2 ;
- la figure 8 est une illustration schématique partielle, en vue de face, d’un autre mécanisme de fixation utilisé dans le peigne écarteur de la figure 2 ;
- la figure 9 est une illustration schématique partielle, en vue de face, d’un autre mécanisme d’alignement utilisé dans le peigne écarteur de la figure 2 ;
- la figure 10 est un organigramme partiel d’un procédé de fabrication du peigne écarteur de la figure 2.

Chapitre I : Exemple de mode de réalisation

La figure 1 représente une tranchée 2 creusée dans la terre pour y enterrer un réseau électrique triphasé haute tension. Cette tranchée 2 comporte un fond 4 sensiblement horizontal et deux parois latérales 6 et 8 principalement verticales.

Ici, le réseau électrique comporte deux groupes de trois câbles haute tension chacun. Ces câbles haute tension sont aptes à transporter chacun des tensions alternatives supérieures à 1000 Vac ou 5000 Vac. Ici, il s’agit de tensions alternatives triphasées et chaque groupe comporte trois câbles haute tension transportant chacun une des phases de la tension électrique triphasée.

Pour limiter les émissions électromagnétiques, les trois câbles haute tension d’un même groupe doivent être situés, le plus proche possible, d'un sommet respectif d’un triangle équilatéral.

Chaque câble haute tension est logé à l’intérieur d’un tube respectif. Ici, pour simplifier la figure 1, seuls les tubes destinés à contenir les câbles haute tension ont été représentés. Ainsi, sur la figure 1, deux groupes 10 et 12 de trois tubes chacun sont visibles. Le groupe 10 comporte trois tubes 14, 15 et 16 et le groupe 12 comporte trois tubes 18, 19 et 20.

Les tubes 14 à 16 et 18 à 20 s’étendent parallèlement les uns aux autres. Ici, sur la figure 1, ils s’étendent parallèlement à une direction horizontale Y d’un repère orthogonal XYZ. La direction Z de se repère est la direction verticale. Par la suite, les termes tels que « haut », « bas », « supérieur », « inférieur » sont définis par rapport à la direction Z.

Les groupes 10 et 12 de tubes sont disposés l’un à côté de l’autre dans la direction X. De plus, dans ce mode de réalisation, une paroi verticale 28 de séparation est logée à mi-distance entre les groupes 10 et 12.

Les trois tubes d’un même groupe sont centrés sur les sommets d’un même triangle équilatéral. Ici, les axes de ces trois tubes passent donc par un sommet respectif de ce triangle équilatéral. Typiquement, la longueur des côtés de ce triangle équilatéral est supérieure à 10 cm ou 20 cm et, généralement, inférieure à 60 cm ou 50 cm. Ici, la longueur du côté du triangle équilatéral est égale à 30 cm. Dans ce mode de réalisation, une base du triangle équilatéral s’étend horizontalement et le sommet opposé à cette base se trouve plus près du fond 4 de la tranchée que les sommets situés à chaque extrémité de cette base.

Ici, les trois tubes d’un même groupe sont structurellement identiques les uns aux autres. Typiquement, leur diamètre est supérieur à 10 cm ou 15 cm et, généralement, inférieur à 40 cm ou 30 cm. Ici, le diamètre des tubes est égal à 20 cm ou 25 cm. Les tubes sont réalisés dans un matériau électriquement isolant, tel qu’un matériau plastique comme du PVC.

Pour maintenir les trois tubes d’un même groupe centrés sur les sommets du triangle équilatéral, des peignes écarteurs sont disposés à intervalle régulier le long de ces trois tubes. De tels peignes écarteurs sont parfois également appelés simplement« peignes ».

L’intervalle entre deux peignes écarteurs successifs le long d’un tube est par exemple, supérieur à 1,50 m ou 2 m et, habituellement, inférieur à 10 m.

Sur la figure 1, seuls des peignes écarteurs 30 et 32 sont visibles. Les peignes écarteurs 30 et 32 maintiennent écarter les tubes, respectivement, des groupes 10 et 12. Dans ce mode de réalisation, les peignes écarteurs 30 et 32 permettent aussi de positionner et de maintenir en place la paroi 28 de séparation. Cette paroi 28 renforce notamment l’isolation électrique entre les groupes 10 et 12 de tubes.

Ici, tous les peignes écarteurs sont identiques les uns aux autres. Ainsi, par la suite, seul le peigne écarteur 32 est décrit en détail en référence aux figures 2 à 9.

Le peigne écarteur 32 est formé par l’assemblage les unes sur les autres des pièces suivantes en partant du bas et en remontant vers le haut :
- deux pieds 40, 42 ;
- une rehausse 44 ;
- un rabat 46 ;
- une pièce centrale 48 ;
- un rabat 50 ;
- deux cales 52 et 54.

Sur la figure 3, le triangle équilatéral sur les sommets duquel les tubes 18 à 20 sont centrés est représenté en pointillés et porte la référence 56. Les deux sommets supérieurs et le sommet inférieur de ce triangle 56 portent les références, respectivement, 58, 59 et 60.

Dans la position assemblée, représentée sur les figures 2, 3 et 4, le peigne écarteur 32 est symétrique par rapport à un plan vertical médian 62 (figure 3) parallèle aux directions Y et Z. Par conséquent, par la suite, seules les pièces ou parties de pièces situées d’un côté de ce plan 62 sont décrites en détail.

Le pied 40 s’étend horizontalement depuis une extrémité proximale jusqu’à une extrémité distale. L’extrémité distale comporte une niche 70 pour recevoir la tranche inférieure de la paroi 28. Ici, la niche 70 est un rail en « U », c’est-à-dire un rail qui présente une section transversale en forme de « U ». Ce rail en « U » s’étend dans la direction Y sur plus de 20 cm ou 30 cm. Ici, la niche 70 s’étend sur 40 cm dans la direction Y de manière à assurer un maintien stable du peigne écarteur 32 dans la position verticale représentée sur les figures.

L’ouverture du « U » de la niche 70 est tournée vers le haut pour recevoir la tranche inférieure de la paroi 28 et la maintenir à un écartement prédéterminé des tubes 18 à 20.

L’extrémité proximale du pied 40 comporte une première partie d’un mécanisme 74 de fixation. Ce mécanisme 74 est déplaçable entre une position emboîtée, représentée sur la figure 5, et une position déboîtée. Dans la position emboîtée, le pied 40 est fixé sans aucun degré de liberté à un emplacement prédéterminé le long d’un bord inférieur 72 de la rehausse 44. Cet emplacement prédéterminé correspond donc à un écart prédéfini de la niche 70 par rapport aux tubes 18 à 20. Dans la position déboîtée, le pied 40 est mécaniquement indépendant de la rehausse 44.

Cette première partie du mécanisme 74 de fixation comporte un rail en « U » 76 qui s’étend, parallèlement à la direction X, depuis l’extrémité proximale jusqu’à la niche 70. Le « U » du rail 76 est tourné vers le haut. Ce rail 76 reçoit le bord inférieur 72 de la rehausse 44 lorsque le mécanisme 74 de fixation est dans sa position emboîtée. Ici, le rail 76 forme aussi un méplat 78 (Figure 5) apte à coopérer avec une pointe 80 d’un crochet 82 d’une seconde partie du mécanisme 74 de fixation. Pour cela, un trou 84 traverse le fond du rail 76 à un emplacement prédéterminé où doit se situer le pied 40 dans la position emboîtée du mécanisme 74.

Dans ce mode de réalisation, le pied 40 comporte aussi une traverse 90 (Figure 2) située du côté de l’extrémité proximale et qui s’étend parallèlement à la direction Y afin d’améliorer la stabilité verticale du peigne écarteur 32.

Le pied 42 est le symétrique du pied 40 par rapport au plan 62 et n'est donc pas décrit ici plus en détail.

La rehausse 44 permet de rehausser les tubes 18 à 20 par rapport au fond 4 de la tranchée 2. Elle comporte le bord inférieur 72 et, du côté opposé, un bord supérieur 92. La rehausse 44 a une forme sensiblement parallélépipédique. Les bords 72 et 92 sont s’étendent principalement parallèlement à la direction X.

Le bord inférieur 72 comporte la seconde partie du mécanisme 74 de fixation. Dans ce mode de réalisation, cette seconde partie comporte le crochet 82 et un autre crochet 96 (figure 5). Le crochet 96 est le symétrique du crochet 82 par rapport à un plan vertical parallèle aux directions Y et Z. Les crochets 82 et 96 sont placés dos à dos et séparés l’un de l’autre par une fente 98. La fente 98 est suffisamment large pour permettre l’introduction des crochets 82 et 96 à travers le trou 84 par déformation élastique de ces crochets.

Dans la position emboîtée, la pointe 80 et la pointe correspondante du crochet 96 viennent en appuie sur le méplat 78. Cela maintient, par coopération de forme entre ces pointes et ce méplat 78, le pied 40 fixé à l’emplacement souhaité le long du bord inférieur 72.

Le bord supérieur 92 comporte une première partie d’un mécanisme de fixation du bord 92 sur un bord inférieur 100 du rabat 46. Cette première partie du mécanisme de fixation du bord 92 est identique à la première partie du mécanisme 74 de fixation. Elle comporte donc en particulier un rail et un trou comme déjà décrits en référence à la figure 5.

De façon correspondante, le bord 100 comporte une seconde partie du mécanisme de fixation du bord 92 sur le bord 100. Cette seconde partie est ici identique à la seconde partie du mécanisme 74 de fixation. Elle comporte donc deux crochets identiques aux crochets 82 et 96 précédemment décrits. Dans ces conditions, il est possible d’enlever la rehausse 44 et de fixer directement les pieds 40 et 42 sur le bord inférieur 100 du rabat 46. Dans ce dernier cas, l’écart entre les tubes 18 à 20 et le fond 4 de la tranchée 2 est plus petit que lorsque la rehausse 44 est utilisée.

Typiquement, la hauteur de la rehausse 44 dans la direction verticale est supérieure à 3 cm ou 5 cm et, généralement, inférieure à 20 cm ou 10 cm. La hauteur de la rehausse 44 correspond à la distance verticale qui sépare le bord inférieur 72 et le bord supérieur 92.

Le rabat 46 est apte à recevoir la partie inférieure du tube 20. À cet effet, le rabat 46 a une forme sensiblement parallélépipédique. Plus précisément, le rabat 46 comporte le bord inférieur 100 et, du côté opposé, un bord supérieur 102. Les bords 100 et 102 s’étendent principalement dans la direction X.

Le bord supérieur 102 comporte un logement semi-circulaire 104 pour recevoir la partie inférieure du tube 20. Le diamètre du logement 104 est égal au diamètre du tube 20 auquel est ajoutée une marge de tolérance. Typiquement, la marge de tolérance est comprise entre 1 mm et 1 cm ou entre 1 mm et 5 mm. Le logement 104 est centré sur le sommet 60 du triangle équilatéral.

Dans ce mode de réalisation, le bord supérieur 102 comporte aussi deux petits logements supplémentaires 106 et 108 situés de part et d’autre du logement 104. Les logements 106 et 108 sont destinés à recevoir des tubes supplémentaires. Ces tubes supplémentaires sont prévus pour recevoir des câbles d’un autre réseau que le réseau de distribution d’électricité triphasée haute tension. Par exemple, il peut s’agir des câbles d’un réseau optique de transmission d’informations.

Le diamètre des tubes supplémentaires est généralement plus petit que le diamètre des tubes 18 à 20. Par exemple, ici, le diamètre des tubes supplémentaires est inférieur à 8 cm ou 6 cm et, habituellement, supérieur à 1 cm.

Le bord 102 comporte aussi une première partie d’un mécanisme 110 de fixation (figure 6) déplaçable entre une position emboîtée (représentée sur la figure 6) et une position déboîtée. Dans la position emboîtée, le mécanisme 110 fixe le bord supérieur 102 sur un bord inférieur 112 de la pièce centrale 48. Dans la position déboîtée, le rabat 46 et la pièce centrale 48 sont mécaniquement indépendants l’un de l’autre. Une portion droite du mécanisme 110 est représentée plus en détail sur la figure 6. La partie gauche de ce mécanisme 110 se déduit par symétrie de la portion droite par rapport au plan 62. Ainsi, par la suite, seule la portion droite est décrite plus en détail.

La portion droite comporte un crochet 114 réalisé dans le bord supérieur 102. Ce crochet 114 comporte une pointe 116 qui, dans la position emboîtée, coopère avec un méplat 118 réalisé dans le bord inférieur 112 pour fixer le bord 102 sur le bord 112 sans aucun degré de liberté.

Pour faciliter la fixation de la pièce centrale 48 sur le rabat 46, le bord supérieur 102 comporte aussi une première partie d’un mécanisme 120 (Figures 2 et 7) d’alignement du bord inférieur 112 sur le bord supérieur 102. Ici, cette première partie comporte deux pions de centrage situés de part et d’autre du logement 104. La figure 7 représente plus en détail le pion 122 de centrage de ce mécanisme 120 situé à droite du logement 104. L’autre pion de centrage du mécanisme 120 est le symétrique du pion 122 par rapport au plan 62. Le pion 122 s’étend verticalement dans la direction Z jusqu’à une extrémité distale de préférence située au-dessus de l’extrémité distale du crochet 114.

La pièce centrale 48 est apte à recevoir les trois tubes 18 à 20. Elle présente une forme essentiellement parallélépipédique. La pièce 48 comporte le bord inférieur 112 et, du côté opposé, un bord supérieur 130. Les bords 112 et 130 s’étendent principalement parallèlement à la direction X.

Le bord 112 comporte un logement semi-circulaire 132 centré sur le sommet 60 du triangle équilatéral dans la position assemblée. Le diamètre de ce logement 132 est le même que le diamètre du logement 104. Lorsqu’ils sont réunis, ces logements 104 et 132 forment une ouverture circulaire dans laquelle est reçu le tube 20.

Le bord inférieur 112 comporte aussi deux logements supplémentaires 136, 138 qui viennent en vis-à-vis, respectivement, des logements supplémentaires 106 et 108 pour former deux ouvertures circulaires supplémentaires dans lesquelles les tubes supplémentaires sont reçus.

Le bord inférieur 112 comporte la seconde partie du mécanisme 120 d’alignement. Ici, cette seconde partie comporte des trous traversés par un pion de centrage respectif. Sur la figure 7, le trou 140 traversé par le pion 122 est représenté en pointillés. Ce trou 140 est ajusté au diamètre du pion 122 pour aligner et maintenir le bord 112 en vis-à-vis du bord 102 dans la position emboîtée.

Le bord supérieur 130 comporte :
- deux logements semi-circulaires 142 et 144 aptes à recevoir les parties inférieures, respectivement, des tubes 18 et 19 ;
- une première partie d’un mécanisme 146 de fixation du bord 130 sur un bord inférieur 152 (Figures 2 et 8) du rabat 50, et
- une première partie d’un mécanisme 150 (Figures 2 et 9) d’alignement du bord 152 sur le bord 130.

Les logements 142 et 144 sont centrés, respectivement, sur les sommets 58 et 59 du triangle équilatéral. Leur diamètre est identique au diamètre du logement 132.

Le mécanisme 146 de fixation est déplaçable entre une position emboîtée (représentée sur la figure 8) et une position déboîtée. Dans la position emboîtée, ce mécanisme 146 fixe le bord supérieur 130 sur le bord inférieur 152 du rabat 50. Dans la position déboîtée, le rabat 50 est mécaniquement indépendant de la pièce centrale 48.

La première partie du mécanisme 146 comporte deux crochets 154 et 156 (Figure 8) symétriques l’un de l’autre par rapport au plan 62. Le crochet 154 comporte une pointe 160 qui, dans la position emboîtée, coopère avec un méplat 162 réalisé dans le bord inférieur 152 pour retenir ce bord inférieur 152 fixé sur le bord supérieur 130.

Le mécanisme 150 permet d’aligner et de maintenir aligner le bord inférieur 152 sur le bord supérieur 130 lorsque le mécanisme 146 est dans sa position emboîtée.

Le mécanisme 150 est similaire au mécanisme 120 précédemment décrit. Il comporte donc plusieurs plots de centrage réalisés dans le bord supérieur 130. Sur la figure 9, un seul plot de centrage 166 de ce mécanisme 150 est représenté. Le mécanisme 150 comporte aussi un trou 168 (représenté en pointillés sur la figure 9) réalisé dans le bord inférieur 152. Le diamètre du trou 168 est ajusté pour maintenir le bord 152 aligné sur le bord 130 lorsque le mécanisme 146 de fixation est dans sa position emboîtée.

Dans ce mode de réalisation, la pièce centrale 48 comporte aussi deux logements supplémentaires 170 et 172 destinés à recevoir des tubes supplémentaires respectifs. Ici, par exemples, ces tubes supplémentaires sont identiques à ceux destinés à être reçus dans les logements 106 et 108 précédemment décrits.

Ces logements 170 et 172 sont symétriques l’un de l’autre par rapport au plan 62 et seul le logement 170 est donc décrit plus en détail.

Le logement 170 est associé à une fente 174 qui permet d’introduire le tube supplémentaire dans ce logement 170 à partir du bord supérieur 130. Ici, cette fente 174 débouche d’un côté dans la périphérie du logement 142 et, du côté opposé, dans la périphérie du logement 170. La largeur de cette fente 174 diminue au fur et à mesure que l’on se rapproche du logement 170. Elle forme donc ainsi un cône de guidage du tube supplémentaire vers le logement 170.

La projection orthogonale de la périphérie du logement 170 dans un plan parallèle aux directions X et Z s’étend le long d’un cercle depuis un côté de la fente 174 jusqu’au côté opposé de cette fente 174. La périphérie du logement 170 recouvre un secteur angulaire du cercle strictement supérieur à 182° ou 185° et, généralement, inférieur à 210° ou 195°. Ainsi, lors de l’insertion du tube supplémentaire dans le logement 170, les côtés de la fente 174 s’écartent, par déformation élastique, puis reviennent à leur position de repos. Ainsi, le tube supplémentaire est verrouillé à l’intérieur du logement 170.

Le rabat 50 est apte à verrouiller les tubes 18 et 19 à l’intérieur des logements 142 et 144 et, en plus, à verrouiller les tubes supplémentaires à l’intérieur des logements 170 et 172. En effet, lorsque le rabat 50 est fixé sur la pièce centrale 48, la déformation élastique de la fente 174 est rendue impossible ou beaucoup plus difficile. Dès lors, les tubes supplémentaires ne peuvent pas s’échapper des logements 170 et 172.

Ici, le rabat 50 a une forme sensiblement parallélépipédique. Il comporte le bord inférieur 152 et, du côté opposé, un bord supérieur 180. Les bords 152 et 180 s’étendent principalement parallèlement à la direction X.

Le bord inférieur 152 comporte deux logements semi-circulaires 182 et 184 centrés, respectivement, sur les sommets 58 et 59 dans la position assemblée. Le diamètre de ces logements 182 et 184 est le même que le diamètre des logements 142 et 144. Ainsi, ils forment deux ouvertures circulaires dans lesquelles sont reçus les tubes, respectivement, 18 et 19.

Le bord inférieur 152 comporte aussi :
- la seconde partie du mécanisme 146 de fixation, c’est-à-dire ici le méplat 162 et sont symétriques par rapport au plan 62, et
- la seconde partie du mécanisme 150 d’alignement, c’est-à-dire ici les trous dans lesquels sont reçus les plots de centrage et donc le trou 168.

Le bord supérieur 180 comporte une seconde partie d’un mécanisme de fixation déplaçable entre une position emboîtée et une position déboîtée. Dans la position emboîtée, les cales 52 et 54 sont fixées sans aucun degré de liberté sur le bord supérieur 180 à des emplacements prédéterminés. Pour cela, ici, le bord 180 est identique au bord 100 du rabat 46. En particulier, il comporte une seconde partie d’un mécanisme de fixation identique à la seconde partie du mécanisme 74 de fixation. Cette seconde partie comporte donc des crochets identiques aux crochets 82 et 96. Ici, cette seconde partie du mécanisme de fixation du rebord 180 est le symétrique de la seconde partie du mécanisme de fixation 74 par rapport à un plan horizontal.

La cale 52 s’étend, dans la position assemblée, parallèlement à la direction X depuis une extrémité proximale jusqu’à une extrémité distale. L’extrémité proximale comporte une première partie du mécanisme de fixation de la cale 52 sur le bord 180. La première partie du mécanisme de fixation est identique à la première partie du mécanisme 74 de fixation. Ainsi, la cale 52 comporte un rail en « U » 190 (Figure 3) et un trou 192 (figure 2) dans le fond de ce rail 190. Le rail 190 et le trou 192 sont identiques, respectivement, au rail 76 et au trou 84.

L’extrémité distale de la cale 52 comporte une niche 194 (Figures 2 et 3) en forme de rail en « U ». Ce rail en « U » est apte à recevoir la tranche supérieure de la paroi 28 et à maintenir cette tranche supérieure à une distance prédéterminée des tubes 18 à 20. Cette distance prédéterminée est imposée par la position de la cale 52 le long du bord 180. Ici, cette distance prédéterminée est égale à la distance prédéterminée imposée par le pied 40. La niche 194 est par exemple identique ou similaire à la niche 70.

Ici, les cales 52, 54 et les pieds 40, 42 peuvent être fixés sur l’un quelconque des bords 72, 100 et 180. Ainsi, les pieds 40, 42 et les cales 52, 54 peuvent être intervertis, ce qui permet d’obtenir un peigne écarteur identique au peigne écarteur 32, sauf que le sommet 60 est alors le sommet le plus éloigné du fond 4 de la tranchée 2 et les sommets 58 et 59 sont les sommets les plus rapprochés de ce fond 4.

Ici, chacune des pièces 40, 42, 44, 46, 48, 50, 52 et 54 est formée d’un seul bloc de matière. Typiquement, la matière utilisée pour fabriquer ces pièces est un polymère et, de préférence, une matière plastique qui peut être moulée par injection. En particulier, les différentes parties des mécanismes de fixation et d’alignement décrites ne forment qu’un seul bloc de matière avec la pièce dans laquelle elles sont réalisées.

De plus, les pièces 40, 42, 44, 46, 48, 50, 52 et 54 comportent de nombreux évidements destinés à être remplis par le béton lorsque celui-ci est coulé à l’intérieur de la tranchée 2. L'épaisseur des pièces 44, 46, 48 et 50, dans la direction Y, est de préférence inférieure à 5 cm ou 4 cm et, généralement, supérieure à 1 cm.

L’installation du peigne écarteur 32 se déroule comme suit. L’installateur fixe les pieds 40 et 42 sur le bord inférieur 72 de la rehausse 44 et fixe le bord 100 du rabat 46 sur le bord 92 de la rehausse 44. Le rabat 46 assemblé avec la rehausse 44 et les pieds 40, 42 est alors disposé sur le fond 4 de la tranchée 2. Les pieds 40, 42 maintiennent alors le rabat 46 dans une position verticale perpendiculaire au fond 4.

Ensuite, l'installateur place le tube 20 à l’intérieur du logement 104 et, éventuellement, des tubes supplémentaires dans les logements 106 et 108.

Le bord 112 de la pièce centrale 48 est alors fixé sur le bord supérieur 102 du rabat 46. Cela verrouille alors le tube 20 à l’intérieur du logement 104 et les tubes supplémentaires à l’intérieur des logements 106 et 108.

L’installateur introduit alors éventuellement des tubes supplémentaires dans les logements 170 et 172. Puis, il place les tubes 18 et 19 à l’intérieur, respectivement, des logements 142 et 144.

Le bord inférieur 152 du rabat 50 est alors fixé sur le bord supérieur 130 de la pièce centrale 48. Cela verrouille les tubes 18 et 19 à l’intérieur des logements 142 et 144. En même temps, cela verrouille également les tubes supplémentaires à l’intérieur des logements 170 et 172

La tranche inférieure de la paroi 28 est introduite dans la niche 70 située à l’extrémité distale du pied 40.

Enfin, la cale 52 est fixée sur le bord supérieur 180 du rabat 50 dans une position où la tranche supérieure de la paroi 28 est reçue à l’intérieur de la niche 194.

Éventuellement, la cale 54 est elle aussi fixée sur le bord supérieur 180 de manière à placer le peigne écarteur 32 à une distance prédéterminée de la paroi 6 de la tranchée 2.

La figure 10 représente un procédé de fabrication du peigne écarteur 32.

Ce procédé comporte une étape de moulage par injection de chacune des pièces 40, 42, 44, 46, 48, 50, 52 et 54. Pour simplifier la figure 10, seule une étape 210 de moulage par injection du rabat 50 est représentée. L’étape 210 comporte une opération 212 de fourniture d’un moule configurable. Ce moule configurable comporte une empreinte en creux du rabat 50 et des empreintes en creux supplémentaires de plusieurs crochets pour le mécanisme de fixation de la cale 52 sur le bord 180. Plus précisément, le moule comporte une empreinte en creux d’un crochet pour chaque position possible de cette cale 52 le long du bord 180. Chaque position possible de la cale 52 correspond à un écart horizontal prédéfini entre l’extrémité distale de la cale 52 et les tubes 18 à 20.

Le moule comporte également pour chaque empreinte en creux d’un crochet, un noyau mobile déplaçable entre une position active et une position inactive. Dans la position active, ce noyau mobile obstrue l’empreinte en creux du crochet à laquelle il est associé. Dans la position inactive, au contraire, le noyau mobile n’obstrue pas l’empreinte en creux du crochet à laquelle il est associé.

Lors d’une opération 214, le moule est configuré en fonction de l’emplacement souhaité pour la cale 52 le long du bord 180. Cette opération 214 comporte notamment l’obstruction de toutes les empreintes en creux des crochets, sauf celle du crochet correspondant à l’emplacement souhaité de la cale 52. Pour obstruer une empreinte en creux d’un crochet, le noyau mobile associé à cette empreinte en creux est déplacé vers sa position active. À l’inverse, le noyau mobile associé à l’empreinte en creux du crochet qui correspond à l’emplacement souhaité est laissé dans sa position inactive.

Ensuite, lors d’une opération 216, la matière plastique est injectée dans le moule ainsi configuré.

Lors d’une opération 218, le rabat 50 est démoulé. Le rabat 50 ainsi fabriqué comporte un crochet pour la fixation de la cale 52 uniquement à la position correspondant à l’emplacement souhaité de cette cale 52. Ainsi, lors de l’utilisation du rabat 50 ainsi fabriqué, l’utilisateur peut uniquement fixer la cale 52 à l’emplacement souhaité, ce qui diminue les erreurs d’utilisation.

De plus, si une seule la cale 52 doit être utilisée, alors, lors de l’opération 214, toutes les empreintes en creux de tous les crochets utilisables pour fixer la cale 54 sont obstruées. Ainsi, il n’est pas possible de fixer cette cale 54 sur le bord 180.

Ce qui a été décrit dans le cas particulier de la fabrication du rabat 50 peut aussi être appliqué aux étapes de moulage par injection de la rehausse 44 et/ou du rabat 46 afin d’imposer la position à laquelle le pied 40 et le pied 42 peut être fixé le long du bord 72 ou 100. Par contre, dans ce mode de réalisation du procédé de fabrication, les moules utilisés pour fabriquer le pied 40 et la cale 52 ne sont pas configurables. Ces moules comportent chacun qu'une seule empreinte en creux du trou 84.

Chapitre II : Variantes

Les positions des crochets et des méplats peuvent être inversées. Par exemple, les crochets 82 et 96 peuvent être réalisés dans l’extrémité proximale du pied 40 et le trou 84 peut être réalisé dans le bord inférieur 72. Ceci s’applique à tous les mécanismes de fixation décrits dans cette demande.

D’autres modes de réalisation des crochets et des méplats sont possibles. Par exemple, le nombre de crochets et de méplats utilisés pour chaque mécanisme de fixation peut être augmenté ou au contraire diminué.

La niche 70 et/ou la niche 194 est remplacée, dans un mode de réalisation simplifié, par une simple butée latérale sur laquelle la paroi 28 vient en appui lors de son installation dans la tranchée 2. Dans ce cas, le pied 40 et la cale 52 sont uniquement aptes à maintenir un écart minimal entre les tubes 18 à 20 et la paroi 28.

Dans un mode de réalisation simplifié, la rehausse 44 est omise.

D’autres modes de réalisation des pieds 40 et 42 sont possibles. Par exemple, la traverse 90 peut être omise. À l’inverse, des traverses supplémentaires peuvent également être prévues.

Les positions des pions de centrage et des trous des mécanismes d'alignement peuvent être inversées. Par exemple, le pion 122 peuvent est réalisé dans le bord 112 et le trou 140 est réalisé dans le bord 102. Ceci s’applique à tous les mécanismes de d'alignement décrits dans cette demande. Dans un autre mode de réalisation, les mécanismes d’alignement sont omis.

En variantes, le peigne écarteur comporte une seule cale 52 ou 54. L’autre cale est omise.

Les logements supplémentaires pour les tubes supplémentaires peuvent également être omis. En variantes, la fente 174 débouche dans le bord supérieur 130 mais en dehors des logements 142 et 144. Dans une autre variante, la fente 174 débouche dans le bord 112.

En variante, un moule configurable est utilisé lors de la fabrication du pied 40 et/ou de la cale 52. Ce moule configurable comporte alors plusieurs empreintes en creux du trou 84 situées à différents emplacements dans le fond du rail 76. Ce moule configurable comporte alors aussi un noyau mobile associé à chacune de ces empreintes en creux du trou 84. Lors de l'opération 214 de configuration de ce moule, seul le noyau mobile associé au trou 84 que l'on souhaite obtenir est laissé dans sa position inactive. Dans ce cas, le moule utilisé pour réaliser le rabat 46 et/ou le rabat 50 et/ou la rehausse 44 n'est pas nécessairement configurable et comporte, par exemple, qu'une seule empreinte en creux des crochets 82 et 96.

Le fait que les parties des mécanismes de fixation réalisés sur les bords 100 et 180 des rabats, soient identiques peut être mis en œuvre dans des peignes écarteurs différents de manière à pouvoir fixer sur chacun de ces bords, en alternance, un pied et une cale. Par exemple, cela peut être mis en œuvre dans des peignes écarteurs dans lesquels la pièce centrale 48 et les rabats 46 et 50 ne forment qu'un seul bloc de matière. Dans ce dernier cas, les mécanismes de fixations des rabats 46, 50 sur la pièce centrale 48 sont omis.

Chapitre III : Avantages :

Les mécanismes de fixation à l’aide de crochets et de méplats permettent de fixer et de maintenir plus solidement les tubes à l’intérieur des logements. De plus, les modes de réalisation décrits ici des peignes écarteurs conservent les avantages des peignes écarteurs de la demande US2014034356A1. En particulier, les différentes pièces du peigne écarteur peuvent être fabriquées par moulage par injection et les tubes sont insérés dans les logements par un mouvement vertical.

Les mécanismes d’alignement renforcent la fixation des rabats sur la pièce centrale.

Le fait que l’extrémité distale de la cale comporte une niche permet de simplifier l’installation et la mise en place de la paroi 28 de séparation.

Le fait que les parties des mécanismes de fixation réalisés sur les bords 72, 100 et 180 soient identiques permet de réaliser avec les mêmes pièces un autre peigne écarteur dans lequel les deux tubes 18 et 19 sont situés en bas et le tube 20 est situé en haut.

L’utilisation d’une rehausse amovible permet d’augmenter l’écart entre le tube 20 et le fond 4 de la tranchée 2 sans avoir à modifier pour cela les rabats 46 et 50 et la pièce centrale 48.

La présence d’une fente 174 débouchant d’un côté dans le bord supérieur 130 et du côté opposé dans le logement supplémentaire 170 permet d’introduire dans le peigne écarteur un tube supplémentaire par déformation élastique de cette fente. Lorsque le rabat 50 est fixé sur la pièce centrale 48, cela verrouille en même temps les tubes 18 et 19 à l’intérieur des logements 142 et 144 et les tubes supplémentaires à l’intérieur des logements 172 et 174.

Le fait que les crochets et les méplats ne forment qu’un seul bloc de matière avec les bords dans lesquels ils sont réalisés simplifie la fabrication du peigne écarteur car chacune de ses pièces peut alors être entièrement réalisée par moulage.

Le fait d’obstruer lors de la fabrication les empreintes en creux des crochets et/ou des trous qui ne permettent pas d’obtenir l’écartement souhaité permet d’utiliser un seul et même moule pour réaliser des rabats 50 et 46 ou une rehausse 44 sur lesquels les pieds et les cales peuvent être uniquement fixés dans une seule position correspondant à l’emplacement souhaité.

Claims (10)

1. Peigne écarteur pour un réseau électrique triphasé, ce peigne écarteur comportant une pièce centrale (48), un premier rabat (46) et un second rabat (50) aptes à maintenir, lorsqu’ils sont assemblés les uns avec les autres, au moins trois tubes identiques centrés chacun sur un sommet respectif d’un triangle équilatéral (56), dans lequel :
   - le premier rabat comporte :

   • un premier (100) et un deuxième (102) bords situés sur des côtés opposés de ce premier rabat,
   • un premier logement semi-circulaire (104) réalisé dans le deuxième bord et centré sur un premier sommet (60) du triangle équilatéral lorsque le premier rabat est assemblé sur la pièce centrale,

   - la pièce centrale comporte :

   • un troisième (112) et un quatrième (130) bords situés sur des côtés opposés de la pièce centrale, et
   • un deuxième, un troisième et un quatrième logements semi-circulaires (132, 142, 144), aptes chacun à recevoir l’un des trois tubes, ces deuxièmes, troisième et quatrième logements semi-circulaires étant centrés sur, respectivement, le premier (60), un deuxième (58) et un troisième (59) sommets du triangle équilatéral, le deuxième logement semi-circulaire étant de même diamètre que le premier logement semi-circulaire,

   - le second rabat comporte :

   • un cinquième (152) et un sixième (180) bords situés sur des côtés opposés du second rabat,
   • un cinquième (182) et un sixième (184) logements semi-circulaires de même diamètre que, respectivement, les troisième et quatrième logements semi-circulaires, ces cinquième et sixième logements semi-circulaires étant réalisés dans le cinquième bord et centrés sur, respectivement, les deuxième (58) et troisième (59) sommets du triangle équilatéral lorsque le second rabat est assemblé sur la pièce centrale,

   caractérisé en ce que le peigne écarteur comporte :
   - un premier mécanisme (110) de fixation du premier rabat (46) sur la pièce centrale (48), ce premier mécanisme de fixation comportant :

   • au moins un premier crochet (114) réalisé dans un bord choisi dans un premier groupe constitué du deuxième (102) et du troisième (112) bords, et
   • au moins un premier méplat (118) réalisé dans l’autre bord du premier groupe, ce premier méplat étant apte, par coopération de forme avec le premier crochet, à maintenir le premier rabat fixé sur la pièce centrale,

   - un deuxième mécanisme (146) de fixation du second rabat (50) sur la pièce centrale (48), ce second mécanisme de fixation comportant :

   • au moins un deuxième crochet (154, 156) réalisé dans un bord choisi dans un deuxième groupe constitué du quatrième (130) et du cinquième (152) bords, et
   • au moins un deuxième méplat (162) réalisé sur l’autre bord du deuxième groupe, ce deuxième méplat étant apte, par coopération de forme avec le deuxième crochet, à maintenir le second rabat fixé sur la pièce centrale.
2. Peigne écarteur selon la revendication 1, dans lequel le peigne écarteur comporte :
   - un premier mécanisme (120) d’alignement du premier rabat (46) sur la pièce centrale (48), ce premier mécanisme d’alignement comportant :

   • au moins un pion (122) de centrage réalisé dans un bord choisi dans le premier groupe, et
   • au moins un trou (140) apte à recevoir le pion à coulissement réalisé dans l’autre bord du premier groupe, ce pion et ce trou étant aptes, par coopération de forme, à aligner et à maintenir en vis-à-vis les deuxième (102) et troisième (112) bords, et

   - un deuxième mécanisme (150) d’alignement du second rabat (50) sur la pièce centrale (48), ce second mécanisme d’alignement comportant :

   • au moins un pion (166) de centrage réalisé dans un bord choisi dans le deuxième groupe, et
   • au moins un trou (168) apte à recevoir le pion à coulissement réalisé dans l’autre bord du deuxième groupe, ce pion et ce trou étant aptes, par coopération de forme, à aligner et à maintenir en vis-à-vis les quatrième (130) et cinquième (152) bords.
3. Peigne écarteur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le peigne écarteur comporte au moins :
   - une cale (52, 54) de longueur fixe s’étendant depuis une extrémité proximale jusqu’à une extrémité distale, l’extrémité distale de cette cale étant apte à venir en appui sur une paroi de séparation, et
   - un troisième mécanisme de fixation de la cale sur le second rabat, ce troisième mécanisme de fixation comportant :

   • au moins un troisième crochet (82, 96) réalisé dans un élément choisi dans un troisième groupe constitué du sixième bord (180) du second rabat et de l’extrémité proximale de la cale (52, 54), et
   • au moins un troisième méplat (78) réalisé dans l’autre élément du troisième groupe, ce troisième méplat étant apte, par coopération de forme avec le troisième crochet, à maintenir l'extrémité proximale de la cale fixée sur le sixième bord du second rabat.
4. Peigne écarteur selon la revendication 3, dans lequel l’extrémité distale de la cale comporte une niche (194) apte à recevoir une tranche supérieure de la paroi de séparation et à la maintenir à une distance prédéterminée des logements semi-circulaires lorsque son extrémité proximale est fixée sur le sixième bord.
5. Peigne écarteur selon l’une quelconque des revendications 3 à 4, dans lequel le peigne écarteur comporte un quatrième mécanisme de fixation de la cale (52, 54) sur le premier rabat, ce quatrième mécanisme de fixation comportant une partie réalisée dans le premier bord (100) du premier rabat, cette partie étant identique à la partie du troisième mécanisme de fixation réalisé dans le sixième bord (180) de sorte que la même cale est apte à être fixée, en alternance, sur les premier et sixième bords.
6. Peigne écarteur selon la revendication 5, dans lequel le peigne écarteur comporte au moins un pied (40, 42) apte à maintenir le peigne écarteur en position verticale lorsqu’il est posé sur un fond d’une tranchée, ce pied comportant une partie d’un mécanisme (74) de fixation identique à la partie du troisième mécanisme de fixation réalisée dans l'extrémité proximale de la cale de sorte que le même pied est apte à être fixé, en alternance, sur les premier (100) et sixième (180) bords.
7. Peigne écarteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le peigne écarteur comporte :
   - au moins un pied (40, 42) apte à maintenir le peigne écarteur en position verticale lorsqu’il est posé sur un fond d’une tranchée, et
   - un quatrième mécanisme de fixation du pied sur le premier rabat, ce quatrième mécanisme de fixation comportant :

   • au moins un quatrième crochet (82, 96) réalisé dans un élément choisi dans un quatrième groupe constitué du premier bord (100) et du pied (40, 42), et
   • au moins un premier méplat (78) réalisé dans l’autre élément du quatrième groupe, ce quatrième méplat étant apte, par coopération de forme avec le quatrième crochet, à maintenir le pied fixé sur le premier rabat,

   - une rehausse (44) comprenant :

   • un septième (72) et un huitième (92) bords situés sur des côtés opposés et espacés l’un de l’autre par une distance prédéterminée,
   • une partie d’un mécanisme de fixation réalisé dans le huitième bord (92) de la rehausse, cette partie d'un mécanisme de fixation étant identique à la partie du quatrième mécanisme de fixation réalisée dans le pied de sorte que la rehausse est apte à être fixée sur le premier rabat (46) à l'emplacement prévu pour fixer le pied sur ce premier rabat, et
   • une partie d’un mécanisme de fixation réalisé dans le septième bord (72) de la rehausse, cette partie d'un mécanisme de fixation étant identique à la partie du quatrième mécanisme de fixation réalisé dans le premier bord (100) de sorte que le pied est apte à être fixé sur ce huitième bord.
8. Peigne écarteur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la pièce centrale comporte au moins un logement supplémentaire (170, 172) dont la périphérie s’étend sur un secteur angulaire supérieur à 182°, ce logement supplémentaire débouchant sur le troisième (112) ou quatrième (130) bord de la pièce centrale.
9. Peigne écarteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chaque crochet et chaque méplat des mécanismes de fixation ne forment qu’un seul bloc de matière avec une pièce choisie dans le groupe constitué de la pièce centrale, du premier rabat, du second rabat, de la cale, du pied et de la rehausse.
10. Procédé de fabrication d’un peigne écarteur conforme à la revendication 3, ce procédé comportant des étapes de moulage de la cale et du second rabat à l’aide de moules, ces moules comportant l’empreinte en creux du troisième crochet et d'un troisième trou dans lequel le troisième crochet est reçu dans la position emboîtée, au moins l’un de ces moules comportant des empreintes en creux supplémentaires du troisième crochet ou du troisième trou, ces empreintes en creux supplémentaires correspondant à d’autres emplacements prédéterminés possibles de la cale le long du sixième bord, chaque emplacement prédéterminé correspondant à un écartement prédéfini différent entre l’extrémité distale de la cale et les logements semi-circulaires,
    caractérisé en ce que les étapes de fabrication par moulage comporte une opération (214) d’obstruction des empreintes en creux supplémentaires à l’exception de l’empreinte en creux correspondant à l’emplacement prédéterminé souhaité de la cale le long du sixième bord, de sorte que la cale et le second rabat fabriqué comportent un troisième mécanisme de fixation qui permet seulement de fixer la cale le long du sixième bord à l’emplacement prédéterminé souhaité.