FR3098170A1 - Connecteur pour balai d’essuyage de véhicule automobile - Google Patents

Abstract

Titre : Connecteur pour balai d’essuyage de véhicule automobile La présente invention consiste en un connecteur (5) pour balai d’essuyage d’un système d’essuyage de véhicule comprenant au moins deux parois latérales (52) reliées entre elles par une paroi supérieure (51), lesdites parois latérales (52) étant pourvues chacune d’un moyen de fixation (54) configuré pour solidariser le connecteur (5) sur un élément de structure du balai d’essuyage, les moyens de fixation (54) faisant saillie des parois latérales (52) et présentant une dimension longitudinale (62) inférieure à une dimension longitudinale (61) du connecteur (5), caractérisé en ce qu’un plan transversal médian (64), passant par le centre du connecteur (5), passe par chacun des moyens de fixation (54). L’invention revendique également un balai d’essuyage muni d’un tel connecteur (5) et un système d’essuyage muni d’un tel balai d’essuyage. Figure de l’abrégé : fig 3

Description

CONNECTEUR pour balai d’essuyage de véhicule automobile

La présente invention relève du domaine des systèmes d’essuyage d’une vitre de véhicule automobile, et plus particulièrement des connecteurs pour la fixation d’un balai d’essuyage au sein d’un système d’essuyage.

Dans le domaine des véhicules automobiles, d’une manière générale, un système d’essuyage pour véhicule automobile comprend au moins un bras destiné à effectuer un mouvement de va-et-vient angulaire auquel est connecté un balai d’essuyage qui comprend une lame d’essuyage. C’est cette lame d’essuyage qui est en contact avec la surface vitrée du véhicule et, entraînée par le mouvement de va-et-vient angulaire du bras, va essuyer et/ou nettoyer la surface vitrée en cas d’intempéries ou de lavage de ladite surface vitrée, et ce afin d’assurer une vue nette et dégagée pour le conducteur du véhicule.

Outre la lame d’essuyage, il est connu qu’un balai d’essuyage comprend une pluralité d’éléments assemblés les uns par rapport aux autres et participant au maintien mécanique de la lame d’essuyage au sein du balai d’essuyage. Le balai d’essuyage comprend notamment un élément de structure souple, dont le rayon de courbure définit la forme de la lame d’essuyage, cette forme étant modulable en fonction de la courbure de la surface à essuyer, afin d’optimiser le balayage le long de la surface à essuyer et par conséquent le nettoyage de celle-ci.

Un balai d’essuyage comprend également un connecteur pourvu d’au moins un moyen de fixation à l’élément de structure du balai d’essuyage. D’une manière générale, l’élément de structure est maintenu par quatre moyens de fixation divisés en deux paires. Les quatre appuis générés par les quatre moyens de fixation sont séparés deux à deux le long de l’élément de structure d’une distance longitudinale telle qu’ils limitent le rayon de courbure de l’élément de structure. Ceci forme un inconvénient majeur de solution technique décrite ci-dessus. Un tel balai d’essuyage n’est ainsi pas parfaitement adapté pour tous types de surface vitrée, en particulier en raison de son rayon de courbure limité au moins au niveau du connecteur.

La présente invention permet de résoudre ce problème de limitation de rayon de courbure de l’élément de structure du balai d’essuyage au droit du connecteur qui équipe ce balai d’essuyage.

L’invention consiste ainsi en un connecteur pour balai d’essuyage d’un système d’essuyage de véhicule, comprenant au moins deux parois latérales reliées entre elles par une paroi supérieure, lesdites parois latérales étant pourvues chacune d’un moyen de fixation configuré pour solidariser le connecteur sur un élément de structure du balai d’essuyage, les moyens de fixation faisant saillie des parois latérales et présentant une dimension longitudinale inférieure à une dimension longitudinale du connecteur, caractérisé en ce qu’un plan transversal médian, passant par le centre du connecteur, passe par chacun des moyens de fixation.

Autrement dit, lorsque le connecteur pour balai d’essuyage selon l’invention coopère avec l’élément de structure du balai d’essuyage, le connecteur ne présente que deux points d’appuis, chacun étant de part et d’autre de l’élément de structure. Ce dernier n’est donc pas limité par les moyens de fixation du connecteur en termes de rayon de courbure, permettant ainsi une meilleure adaptabilité du balai d’essuyage à la forme de la surface vitrée contre laquelle le balai d’essuyage est disposé.

Le profil général du connecteur présente une forme de U, de par la liaison entre la paroi supérieure et les deux parois latérales du connecteur. Les parois latérales sont parallèles entre elles et les moyens de fixation portés par les parois latérales s’étendent de manière transversale par rapport au connecteur, en étant orientés en regard l’un par rapport à l’autre. Les moyens de fixation peuvent par exemple être des griffes telles que cela est décrit plus en détail dans la suite du présent document.

Afin de pouvoir offrir une meilleure liberté en termes de rayon de courbure à l’élément de structure du balai d’essuyage, chaque moyen de fixation présente une dimension longitudinale moins élevée que celle du connecteur, de manière à former un appui le plus ponctuel possible contre l’élément de structure. La différence de longueur entre chaque moyen de fixation et le connecteur peut être vérifiée par une mesure effectuée par un quelconque instrument apte à mesurer une longueur. La longueur du connecteur est définie par la distance entre les extrémités longitudinales d’une des parois de celui-ci, et la longueur des moyens de fixation est définie par la distance entre chacune de ses bords longitudinaux mesuré parallèlement à la distance entre les extrémités longitudinales du connecteur.

Le connecteur est virtuellement divisé en deux parties égales, ou sensiblement égales, par le plan transversal médian. Par plan transversal médian, il faut comprendre un plan perpendiculaire à la dimension longitudinale du connecteur et passant par le centre de celui-ci. Les moyens de fixation du connecteur sont disposés de sorte à ce qu’ils soient sécants avec le plan transversal médian. Les moyens de fixation présentent donc une dimension longitudinale et un positionnement le long de la paroi latérale du connecteur tels qu’il y a toujours un passage du plan transversal médian par chacun des moyens de fixation.

Selon une caractéristique de l’invention, le plan transversal médian est également médian pour chacun des moyens de fixation. Autrement dit, le plan transversal médian passe par le centre de chacun des moyens de fixation. Le plan transversal médian passant également par le centre du connecteur, le centre des moyens de fixation et le centre du connecteur sont donc alignés selon le plan médian transversal. Le fait de centrer les moyens de fixation par rapport au connecteur garantit un équilibre de la répartition des contraintes mécaniques sur l’élément de structure du balai d’essuyage.

Selon une caractéristique de l’invention, la paroi supérieure est au moins délimitée par une face interne de laquelle émerge au moins une nervure, ladite nervure s’étendant dans un plan d’allongement transversal à la direction longitudinale du connecteur. Par face interne de la paroi supérieure, il faut comprendre la face de la paroi supérieure orientée vers les moyens de fixation. La nervure s’étend principalement de manière parallèle au plan transversal médian. La fonction de cette nervure est d’assurer un maintien mécanique à l’élément de structure du balai d’essuyage lorsque celui-ci est inséré au sein du connecteur. L’élément de structure est ainsi intercalé entre les moyens de fixation et la nervure.

Selon une caractéristique de l’invention, le plan d’allongement dans lequel s’étend la nervure passe par au moins un des moyens de fixation. Un tel plan d’allongement passe par le centre de la nervure. A l’instar du plan transversal médian, le plan d’allongement de la nervure est sécant avec au moins un des moyens de fixation.

Selon une caractéristique de l’invention, au moins deux nervures émergeant de la face interne de la paroi supérieure sont séparées par une cavité, chaque nervure s’étendant dans son plan d’allongement qui passe par au moins un des moyens de fixation. Dans un mode de réalisation du connecteur selon l’invention, les nervures sont au nombre de deux, séparées par une distance non nulle, formant ainsi une cavité qui est délimitée au moins en partie par une portion de la face interne de la paroi supérieure. La distance séparant les deux nervures peut être mesurée par un quelconque instrument de mesure, le long d’une droite parallèle à une direction longitudinale du connecteur.

Selon une caractéristique de l’invention, les deux nervures sont séparées d’une distance égale, ou sensiblement égale, à la dimension longitudinale d’au moins un des moyens de fixation. Comme cela a été mentionné précédemment, chacun des plans transversaux des nervures passe par au moins un des moyens de fixation. D’une manière avantageuse, chacune des deux nervures peut se situer sensiblement au niveau de chacun des bords longitudinaux d’au moins ce même moyen de fixation, et ce afin de renforcer l’équilibre du balai d’essuyage une fois l’assemblage de celui-ci effectué. Ainsi, la distance séparant les deux nervures est donc égale, ou sensiblement égale, à la dimension longitudinale au moins dudit moyen de fixation. Cela est vérifiable par le biais d’une mesure effectuée par un quelconque instrument de mesure, puis par comparaison entre les deux mesures. La distance séparant les deux nervures est mesurée à partir d’une face de chacune des nervures, ladite face étant orientée vers l’autre nervure.

Selon une caractéristique de l’invention, la dimension longitudinale d’au moins un des moyens de fixation est comprise entre 10% et 30% de la dimension longitudinale du connecteur. L’objectif du connecteur selon l’invention est de maximiser la plage du rayon de courbure de l’élément de structure du balai d’essuyage. D’une manière avantageuse, au moins un des moyens de fixation présente donc une dimension longitudinale réduite, idéalement correspondante à 10% à 30% de la dimension longitudinale du connecteur, et ce afin de parvenir à un tel résultat.

Selon une caractéristique de l’invention, au moins un des moyens de fixation est une griffe qui émerge d’une face interne de la paroi latérale, la griffe comprenant au moins une paroi de fixation destinée à prendre appui contre l’élément de structure du balai d’essuyage, le connecteur comprenant au moins une paroi d’appui en vis-à-vis de la paroi de fixation de la griffe. Par face interne de la paroi latérale, il faut comprendre la face de la paroi latérale orientée vers la paroi latérale opposée. La paroi de fixation de la griffe s’étend selon un plan longitudinal et transversal et fait face à la paroi supérieure du connecteur. La paroi d’appui, quant à elle, fait partie de la face interne de la paroi supérieure du connecteur. La paroi d’appui s’étend également selon un plan longitudinal et transversal. La paroi d’appui et la paroi de fixation sont donc en regard l’une par rapport à l’autre, formant ainsi un canal pour l’élément de structure du balai d’essuyage lors de l’assemblage de ce dernier.

Selon une caractéristique de l’invention, la paroi d’appui du connecteur est de dimension sensiblement égale à la dimension longitudinale du connecteur. Le fait d’avoir une paroi d’appui présentant une dimension longitudinale la plus élevée possible permet une meilleure répartition de l’effort de pression lorsque le balai d’essuyage est en fonctionnement contre la surface à nettoyer. Avantageusement, la paroi d’appui du connecteur s’étend principalement selon une direction longitudinale et présente une longueur égale ou sensiblement égale à la dimension longitudinale du connecteur.

Selon une caractéristique de l’invention, un élément de liaison configuré pour coopérer avec un adaptateur émerge d’une face externe de la paroi supérieure. Par face externe de la paroi supérieure, il faut comprendre la face de la paroi supérieure orientée à l’opposé des parois latérales. L’élément de liaison peut être moulé directement avec le connecteur lors de la fabrication de ce dernier, ou bien être un élément à part du connecteur pouvant se fixer sur celui-ci. L’élément de liaison est configuré pour coopérer avec l’adaptateur, lui-même configuré pour coopérer avec un bras, permettant ainsi une connexion entre ce dernier et le balai d’essuyage afin d’obtenir un système d’essuyage fonctionnel.

L’invention couvre également un balai d’essuyage comprenant au moins un connecteur tel que présenté précédemment. Selon tout ce qui a été décrit précédemment, le balai d’essuyage présente un rayon de courbure défini par l’élément de structure de celui-ci. Le balai d’essuyage comprend également une lame d’essuyage qui a pour fonction d’essuyer et/ou de nettoyer la surface vitrée. La structure d’un tel balai d’essuyage sera décrite plus en détails par la suite.

L’invention revendique également un système d’essuyage comprenant au moins un balai d’essuyage tel que présenté précédemment, et un bras relié au balai d’essuyage au moins par le connecteur. La liaison entre le bras et le balai d’essuyage permet le fonctionnement du système d’essuyage. Le bras est actionné par un dispositif motorisé, et entraîne le balai d’essuyage dans un mouvement de va-et-vient, permettant ainsi le nettoyage de la surface vitrée par le biais d’un contact direct entre cette dernière et la lame d’essuyage du balai d’essuyage.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore au travers de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels :

est une représentation générale d’un système d’essuyage pour véhicule,

est une vue de face d’un mode de réalisation du connecteur selon l’invention,

est une vue de dessous du connecteur selon un point de vue correspondant à un axe vertical V,

représente une vue du dessous en perspective du connecteur,

est une vue en coupe selon un plan transversal P représenté en figure 1 d’un balai d’essuyage, et

représente une interaction entre le connecteur et un élément de structure de balai d’essuyage.

Le trièdre LVT ainsi que les repères VT et LT représenteront l’orientation des figures. La direction longitudinale L correspond à un axe parallèle à l’axe principal du balai d’essuyage, et les directions verticale et transversale correspondent à des axes perpendiculaires à la direction longitudinale L.

La figure 1 est une vue d’ensemble d’un système d’essuyage 1 d’un véhicule automobile. Le système d’essuyage 1 comprend un bras 2 et un balai d’essuyage 3. La liaison entre le bras 2 et le balai d’essuyage 3 est assurée par un adaptateur 4 et un connecteur 5. Le balai d’essuyage 3 comprend une lame d’essuyage 36 qui est en contact direct avec une surface vitrée du véhicule et procède à son balayage ou son nettoyage lorsque le système d’essuyage 1 est en fonctionnement. La lame d’essuyage 36 est maintenue au sein du balai d’essuyage 3 par le biais d’un assemblage présenté sur la figure 4. Des embouts 37 sont disposés au niveau de chaque extrémité du balai d’essuyage 3 afin d’assurer le maintien dudit assemblage, notamment. Le balai d’essuyage comprend également deux déflecteurs 32, de part et d’autre du connecteur 5, dont la fonction est d’augmenter la force d’appui du balai d’essuyage 3 sur la surface vitrée au moins du flux d’air provoqué par le déplacement du véhicule automobile.

Le connecteur 5 fait la liaison entre des éléments de structure du balai d’essuyage 3 et l’adaptateur 4. L’adaptateur 4 est directement relié à une tige 21 et permet donc la connexion entre le bras 2 et le balai d’essuyage 3.

Le mouvement du balai d’essuyage 3 est induit par le bras 2. Le bras 2 comprend un dispositif d’entrainement 22 et la tige 21. Le dispositif d’entrainement 22 présente une extrémité liée à un moteur d’entraînement en rotation du système d’essuyage 1, et entraînant ainsi un mouvement de va-et-vient du balai d’essuyage 3 et un nettoyage de la surface vitrée par la lame d’essuyage 36.

La figure 2 est une vue de face et en perspective d’un mode de réalisation du connecteur 5 selon l’invention. Le connecteur 5 comprend deux parois latérales 52 reliées entre elles par une paroi supérieure 51. L’association de la paroi supérieure 51 et des parois latérales 52 forme un U selon un plan formé par l’axe vertical V et par l’axe transversale T. Chacune des parois s’étend principalement selon un axe longitudinal 8. La paroi supérieure 51 comprend une face interne 511, orientée vers un sens d’allongement vertical des parois latérales 52, et une face externe 512 orientée à l’opposé du sens d’allongement vertical des parois latérales 52.

La face interne 511 de la paroi supérieure 51 comporte au moins une paroi d’appui 514, délimitant au moins partiellement une cavité 53.

Sur la figure 2, le connecteur 5 comprend deux parois d’appui 514 situées de part et d’autre de la cavité 53. La cavité 53 et les parois d’appui 514 forment toute la face interne 511 de la paroi supérieure 51, transversalement et le long de l’axe longitudinal. La cavité 53 comprend une portion plane centrale, encadrée par deux portions courbées situées de part et d’autre de la portion plane. La courbe des portions courbées s’étend de la portion plane jusqu’aux parois d’appui 514.

La cavité 53 est parcourue par au moins une nervure 55. Sur la figure 2, les nervures 55 sont au nombre de deux. La nervure 55 s’étend principalement selon un axe transversal T au sein de la cavité 53 en comblant une partie de cette dernière. Ainsi, un bord libre 551 de la nervure 55 s’étend entre les parois d’appui 514 et dans le plan de celle-ci. Un plan LT qui passe par les deux parois d’appui 514 passe également par le bord libre 551 de la nervure 55.

Les parois latérales 52 sont délimitées chacune au moins partiellement par une face interne 521, de laquelle émerge un moyen de fixation 54. Chaque moyen de fixation 54 s’étend en saillie de la paroi latérale 52, selon l’axe transversal T. Il y a donc deux moyens de fixation 54 dans ce mode de réalisation du connecteur 5. Les moyens de fixation 54 sont orientés de sorte à être en regard l’un par rapport à l’autre. Ces moyens de fixation 54 se font donc faces. Les moyens de fixation 54 peuvent par exemple se présenter sous la forme de griffe. La disposition en saillie des moyens de fixation 54 forme une paroi de fixation 541, dont la surface est parallèle aux parois d’appui 514, l’espace ménagé entre cette paroi de fixation 541 et cette paroi d’appui 514 formant un canal de réception d’un élément de structure du balai d’essuyage.

De par ce qui vient d’être décrit, le connecteur 5 est ainsi configuré pour accueillir l’élément de structure du balai d’essuyage lors de l’assemblage de ce dernier. En effet, l’élément de structure est coulissé au sein du connecteur 5 par une translation longitudinale. Une fois mis en place, l’élément de structure est en contact direct avec chacune des parois latérales 52, avec les parois d’appui 514 de la face interne 511 de la paroi supérieure 51, avec le bord libre 551 des nervures 55 et avec la paroi de fixation 541 des moyens de fixation 54. L’élément de structure est ainsi maintenu mécaniquement au sein du connecteur 5 selon l’axe transversal T par le biais des parois latérales 52, et selon l’axe vertical V par le biais des parois d’appui 514, des bords libres 551 et des parois de fixation 541.

La face externe 512 de la paroi supérieure 51 porte un élément de liaison 56 configuré pour coopérer avec l’adaptateur visible sur la figure 1, afin de créer la connexion articulée entre le bras et le balai d’essuyage. L’élément de liaison 56 peut par exemple être moulé simultanément avec le connecteur 5. L’élément de liaison 56 peut présenter une forme variable, l’essentiel étant qu’il soit apte à coopérer avec l’adaptateur tout en évitant tout encombrement mécanique vis-à-vis du connecteur 5.

Chaque arête de la paroi supérieure 51 et des parois latérales 52 destinée à présenter un contact direct avec une autre pièce du balai d’essuyage lors de l’assemblage de celui-ci est parcourue par un chanfrein 7, afin de prévenir toute interférence mécanique entre le connecteur 5 et cette autre pièce. Les parois latérales 52 comprennent au moins une jupe 57 ménagée au niveau des extrémités longitudinales des parois latérales 52.

La figure 3 représente le connecteur 5 présentant les mêmes caractéristiques que celui illustré à la figure 2, vu du dessous et selon un angle de vue correspondant à l’axe vertical V. Comme mentionné précédemment, ce mode de réalisation du connecteur 5 comprend un moyen de fixation 54 émergeant de chacun des parois latérales 52, ainsi que deux nervures 55 émergeant de la paroi supérieure 51.

La figure 3 permet également d’appréhender le connecteur 5 en termes de dimensions. En effet, le connecteur 5 présente une dimension longitudinale 61, mesurée d’une extrémité longitudinale 58 de l’une quelconque des parois du connecteur 5 à l’autre extrémité longitudinale 58, par exemple chaque extrémité longitudinale 58 de la paroi supérieure 51 ou chaque extrémité longitudinale de l’une des parois latérales 52 en excluant la jupe 57.

Le connecteur 5 est virtuellement traversé par un plan transversal médian 64, représentés par une alternance de points et tirets. Le plan transversal médian 64 s’étend selon l’axe transversal T et passe par le centre du connecteur 5, comme cela sera détaillé par la suite.

Les moyens de fixation 54 présentent quant à eux une dimension longitudinale 62. La dimension longitudinale 62 d’au moins un des moyens de fixation 54 est mesurée à partir d’un bord longitudinal 59 dudit moyen de fixation 54 jusqu’à l’autre bord longitudinal 59 de ce même moyen de fixation 54. Dans ce mode de réalisation, les deux moyens de fixation 54 sont d’une dimension longitudinale 62 identique. D’une manière avantageuse la dimension longitudinale 62 d’au moins un des moyens de fixation 54 correspond à 10% à 30% de la dimension longitudinale 61 du connecteur 5, afin d’augmenter le rayon de courbure du balai d’essuyage qui comprend le connecteur 5 selon l’invention.

La cavité formée dans la paroi supérieure 51 du connecteur 5 est ici divisée en trois parties, lesdites parties étant délimitées par les nervures 55. Ainsi le connecteur 5 présente une première cavité 531, une deuxième cavité 532, et une troisième cavité 533. La première cavité 531 et la troisième cavité 533 sont délimitées par l’une des nervures 55 et par l’une des extrémités longitudinales de la paroi supérieure 51 du connecteur 5, tandis que la deuxième cavité est délimitée par chacune des deux nervures 55. D’une manière générale, le nombre de cavités du connecteur 5 dépend donc du nombre de nervures 55. Les nervures 55 sont séparées d’une distance 63. La distance 63 est mesurée entre une face de chacune des nervures 55 faisant face à la nervure 55 opposée. Autrement dit, la distance 63 entre les nervures 55 correspond à la dimension longitudinale de la deuxième cavité 532.

Chacune des nervures 55 présente un plan d’allongement 68, représenté par une alternance de points et tirets. Chacun des plans d’allongement 68 s’étend selon l’axe transversal T, de manière parallèle au plan transversal médian 64. Ainsi, il est possible de constater sur la figure 3 que le plan transversal médian 64 ainsi que les plans d’allongement 68 passent par les moyens de fixation 54 du connecteur 5.

Il est également possible d’observer la paroi d’appui 514 qui s’étend de l’extrémité longitudinale 58 du connecteur 5 à l’autre. Ces parois d’appui 514 sont ici au nombre de deux, et disposées de part et d’autre des cavités 531, 532 et 533. La paroi d’appui 514 s’étend principalement dans un plan LT, le long du connecteur 5. Bien que cela soit rendu invisible par la présence des moyens de fixation 54, la paroi d’appui 514 se prolonge également sous ces derniers. La paroi d’appui 514 présente donc une dimension longitudinale égale ou sensiblement égale à la dimension longitudinale 61 du connecteur 5.

La figure 4 représente le même mode de réalisation du connecteur 5 que celui des figures 2 et 3. La représentation du connecteur 5 est cette fois une perspective vue du dessous. Ainsi, le plan transversal médian 64 est cette fois-ci visible en deux dimensions et est s’inscrit dans l’axe transversal T et dans l’axe vertical V. Le plan transversal médian 64 passe par le centre du connecteur 5, selon sa dimension longitudinale, et divise donc virtuellement cette dimension longitudinale 61 du connecteur 5 en deux segments longitudinaux 65 égaux.

Dans ce mode de réalisation du connecteur 5, le plan transversal médian 64 est également médian pour chacun des moyens de fixation 54. Ainsi, le plan transversal médian 64 passe par le centre de chacun des moyens de fixation 54 et la dimension longitudinale 62 des moyens de fixation 54 est ainsi virtuellement divisée par le plan transversal médian 64 en deux segments longitudinaux 67 égaux.

Comme cela a été évoqué précédemment, la distance 63 entre les nervures 55 correspond à la dimension longitudinale de la deuxième cavité 532. Dans ce mode de réalisation du connecteur 5, le plan transversal médian 64 passe également par le centre de la distance 63 entre les deux nervures 55. Les deux nervures 55 sont donc à égale distance du plan transversal médian 64.

Tel que cela est représenté sur les figures 3 et 4, la distance 63 combinée à l’épaisseur des nervures 55 est sensiblement égale à la dimension longitudinale 62 des moyens de fixation 54. Autrement dit, chaque nervure 55 est disposée à l’aplomb de chaque bord longitudinal 59 des moyens de fixation 54.

La figure 5 est une vue en coupe selon un plan P tel que représenté sur la figure 1 du balai d’essuyage 3 assemblé, permettant de mieux illustrer la coopération entre l’élément de structure du balai d’essuyage et le connecteur. Le point de vue selon le plan P est représenté par des flèches sur la figure 1.

Le balai d’essuyage 3 est composé de plusieurs pièces formées pour coopérer l’une par rapport à l’autre, l’assemblage de ces pièces entre elles s’effectuant notamment par emboitement par translation longitudinale. Le balai d’essuyage 3 comprend ainsi au moins le déflecteur d’air 32 dont la forme assure l’aérodynamisme du balai d’essuyage 3 et la mise en appui de ce dernier sur la surface vitrée.

Selon l’exemple illustré ici, le déflecteur d’air 32 présente une forme symétrique selon un plan formé par l’axe vertical V et l’axe longitudinal. Cette disposition symétrique n’est ici qu’un exemple et l’invention couvre également un balai d’essuyage dont le déflecteur d’air est asymétrique.

Le déflecteur d’air 32 coopère avec un support 33. Ce dernier présente des formes permettant la coopération avec deux autres pièces du balai d’essuyage 3, toujours par emboitement. Ainsi l’élément de structure 31, qui, comme cela a été décrit précédemment, coopère avec le connecteur 5, est également inséré dans le support 33, par coulissement le long de la dimension longitudinale du support 33. L’élément de structure 31 peut par exemple être une unique vertèbre s’étendant sur toute la longueur ou sensiblement toute la longueur du balai d’essuyage 3.

Le support 33 est également configuré pour coopérer avec la lame d’essuyage 36. La lame d’essuyage 36 comprend un talon 34, un élément de frottement 38 qui est en contact direct avec la surface vitrée du véhicule, et une charnière 35 reliant le talon 34 à l’élément de frottement 38. Tout comme l’élément de structure 31, la lame d’essuyage 36 est insérée dans le support 33 par le biais du talon 34, toujours par translation longitudinale. Afin de procéder à un nettoyage efficace, la lame d’essuyage 36 est généralement en caoutchouc.

L’élément de structure 31 est en matière métallique, par exemple en acier. L’épaisseur et la forme de l’élément de structure 31 lui confère une souplesse selon l’axe vertical V, et ce malgré la matière métallique qui le compose. La déflecteur d’air 32 peut être en caoutchouc ou en matière synthétique souple. Le support 33 est en matière synthétique et est conçu pour suivre le changement de courbure de l’élément de structure 31. Ainsi, toutes les pièces évoquées ci-dessus sont aptes se courber, de par leur matière et/ou leur forme, et ce afin que le balai d’essuyage 3 puisse avoir un rayon de courbure variable en fonction de la forme de la surface vitrée contre laquelle le balai d’essuyage 3 est mis en place.

Le connecteur 5 est partiellement visible sur la figure 5, notamment l’élément de liaison 56 et la jupe 57. Sur la figure 5, il est possible d’observer deux jupes 57 sur chacune des parois latérales du connecteur 5 et encadrant l’élément de fixation 31. La disposition des jupes 57 est visible de manière plus précise sur la figure suivante.

La figure 6 représente l’interaction entre le balai d’essuyage 3 et le connecteur 5. Pour des raisons de clarté lors de la description de la figure 6, seul l’élément de structure 31 et le déflecteur d’air 32 sont représentés. Il est ainsi possible d’observer que l’élément de structure 31 est inséré sous les moyens de fixation 54 du connecteur 5. Comme cela a été décrit en figure 2, l’élément de structure 31 est interposé entre la paroi d’appui de la paroi supérieure du connecteur 5 et la paroi de fixation des éléments de fixation 54. Le connecteur 5 selon l’invention, comprend uniquement deux éléments de fixation 54 centrés de manière longitudinale par rapport au connecteur 5 et présentant une dimension longitudinale inférieure à la dimension longitudinale du connecteur 5. Ainsi, le balai d’essuyage 3 présente une meilleure répartition de la courbure tout le long de sa dimension longitudinal et peut donc s’adapter à une palette plus large de formes de surfaces vitrées à nettoyer. Outre la liaison avec le connecteur 5, l’élément de structure 31 est encadré par le déflecteur d’air 32 qui enserre les bords transversaux de l’élément de structure 31. Le déflecteur d’air 32 participe partiellement au maintien de l’élément de structure 31 par le biais du support, non visible sur la figure 6.

Le balai d’essuyage 3 comprend deux déflecteurs d’air 32 de part et d’autre du connecteur 5. Le fait de mettre en place deux déflecteurs 32 sur le balai d’essuyage 3 et non un seul permet d’éviter d’adapter la forme du connecteur 5 à celle du déflecteur d’air 32. Les extrémités proximales au connecteur 5 de chacun des déflecteurs d’air 32 sont recouvertes par les quatre jupes 37 du connecteur 5.

Bien sûr, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention.

L’invention, telle qu’elle vient d’être décrite, atteint bien le but qu’elle s’était fixée, et permet de proposer un connecteur pour balai d’essuyage comprenant des moyens de fixation présentant des caractéristiques qui permettent d’obtenir un rayon de courbure homogène tout au long du balai d’essuyage. Des variantes non décrites ici pourraient être mises en œuvre sans sortir du contexte de l’invention, dès lors que, conformément à l’invention, elles comprennent un connecteur pour balai d’essuyage conforme à l’invention.

Claims (11)

1. Connecteur (5) pour balai d’essuyage (3) d’un système d’essuyage (1) de véhicule comprenant au moins deux parois latérales (52) reliées entre elles par une paroi supérieure (51), lesdites parois latérales (52) étant pourvues chacune d’un moyen de fixation (54) configuré pour solidariser le connecteur (5) sur un élément de structure (31) du balai d’essuyage (3), les moyens de fixation (54) faisant saillie des parois latérales (52) et présentant une dimension longitudinale (62) inférieure à une dimension longitudinale (61) du connecteur (5), caractérisé en ce qu’un plan transversal médian (64), passant par le centre du connecteur (5), passe par chacun des moyens de fixation (54).
2. Connecteur (5) selon la revendication 1, dans lequel le plan transversal médian (64) est également médian pour chacun des moyens de fixation (54).
3. Connecteur (5) selon l’une des quelconque des revendications précédentes, dans lequel la paroi supérieure (51) est au moins délimitée par une face interne (511) de laquelle émerge au moins une nervure (55), ladite nervure (55) s’étendant dans un plan d’allongement (68) transversal à la direction longitudinale (8) du connecteur (5).
4. Connecteur (5) selon la revendication précédente, dans lequel le plan d’allongement (68) dans lequel s’étend la nervure (55) passe par au moins un des moyens de fixation (54).
5. Connecteur (5) selon l’une quelconque des revendications 3 à 4, dans lequel au moins deux nervures (55) émergeant de la face interne (511) de la paroi supérieure (51) sont séparées par une cavité (532), chaque nervure (55) s’étendant dans son plan d’allongement (68) qui passe par au moins un des moyens de fixation (54).
6. Connecteur (5) selon la revendication 5, dans lequel les deux nervures (55) sont séparées d’une distance (63) sensiblement égale à la dimension longitudinale (62) d’au moins un des moyens de fixation (54).
7. Connecteur (5) selon l’une des quelconque des revendications précédentes, dans lequel une dimension longitudinale (62) d’au moins un des moyens de fixation (54) est comprise entre 10% et 30% de la dimension longitudinale (61) du connecteur (5).
8. Connecteur (5) selon l’une des quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins un des moyens de fixation (54) est une griffe qui émerge d’une face interne (521) de la paroi latérale (52), la griffe comprenant au moins une paroi de fixation (541) destinée à prendre appui contre l’élément de structure (31) du balai d’essuyage (3), le connecteur (5) comprenant au moins une paroi d’appui (514) en vis-à-vis de la paroi de fixation (541) de la griffe.
9. Connecteur (5) selon la revendication précédente, dans lequel la paroi d’appui (514) du connecteur (5) est de dimension sensiblement égale à la dimension longitudinale (61) du connecteur (5).
10. Balai d’essuyage (3) d’un système d’essuyage (1) de véhicule comprenant au moins un connecteur (5) selon l’une des quelconques revendications précédentes.
11. Système d’essuyage (1) de véhicule comprenant au moins un balai d’essuyage (3) selon la revendication précédente et un bras (2) relié au balai d’essuyage (3) au moins par le connecteur (5).