FR3097933A1 - Raccord entre un appareil et un tube , à résistance augmentée - Google Patents

Raccord entre un appareil et un tube , à résistance augmentée Download PDF

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Abstract

L’invention concerne un raccord apte à connecter un appareil et un tube (21) dans lequel circule un fluide, ledit raccord comprenant : - un corps (1) cylindrique creux comprenant une première extrémité (2) apte à être connectée à un appareil, et une seconde extrémité (3) apte à recevoir en insertion et de manière étanche un tube (21), - une bague (4) montée coulissante à l’intérieur du corps (1) entre la seconde extrémité (3) et une première butée axiale (7) présente du côté de la première extrémité (2); destinée à recevoir en insertion le tube (21) lorsque ledit tube (21) est inséré dans la seconde extrémité (3) du corps (1), ladite bague (4) présentant une surface intérieure pourvue de moyens d’ancrage sur le tube (21), - des moyens d’appui (6) radial intégrés au corps (1) qui forcent l’ancrage de la bague (4) coulissante autour du tube (21) lorsque le tube (21) subit un retrait, et qui verrouillent ledit tube (21) en position d’insertion. Selon l’invention, le corps (1) comprend une seconde butée axiale (8) distincte des moyens d’appui (6) radial et située du côté de la seconde extrémité (3) de manière à limiter le coulissement de la bague (4) et l’effort d’appui radial sur la bague (4). Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Raccord entre un appareil et un tube, àrésistance augmentée
La présente invention concerne le domaine technique des pièces de raccord utilisées pour le raccordement de différents appareils à un réseau de fluide, tel qu’un réseau d’eau, en particulier les appareils sanitaires, les planchers chauffants, les radiateurs ou les chaudières.
Art antérieur
Dans ce domaine, il est connu des raccords à compression, des raccords à glissement et des raccords à sertir. Ces raccords sont utilisés pour permettre le raccord entre des tubes en matière plastique et les appareils.
Ces raccords présentent des inconvénients liés au temps nécessaire pour les installer. Les raccords à glissement et les raccords à sertir nécessitent l’utilisation d’une pince spécialisée, qui est un outil couteux et complexe. Ainsi un problème se présente en cas de perte ou d’oubli de l’outil, avec un risque de vol.
Par ailleurs, il est également connu des raccords à connexion rapide comprenant :
- un corps cylindrique creux comprenant une première extrémité apte à être connectée à un appareil, et une seconde extrémité apte à recevoir en insertion et de manière étanche un tube ;
- une bague montée coulissante à l’intérieur du corps entre des moyens d’appui radial intégrés au corps et une butée axiale présente du côté de la première extrémité ;
La bague est destinée à recevoir en insertion le tube lorsque celui-ci est inséré dans la seconde extrémité du corps, et présente une surface intérieure pourvue de moyens d’ancrage sur le tube.
Les moyens d’appui radial forcent l’ancrage de la bague coulissante autour du tube lorsque le tube subit un retrait, et verrouillent alors le tube en position d’insertion.
Ce type de raccord donne entière satisfaction en terme de rapidité de connexion et de simplicité d’utilisation.
Cependant celui-ci peut encore être amélioré. En effet, ce type de raccord peut être sujet à une certaine usure mécanique, diminuant sa résistance aux forces mécaniques impliquées lors du retrait du tube.
En particulier, dans un tel raccord, la bague est soumise à des sollicitations mécaniques accélérant son usure, tel que le serrage de la bague autour du tube et le frottement conséquent de la surface externe de la bague avec les moyens d’appui radial.
Par ailleurs, lors du retrait du tube, les moyens d’appui radial compriment la bague de façon conséquente et graduelle avec un fort risque d’endommagement irréversible du tube ou de la bague.
Les moyens d’appui radial peuvent aussi subir des dégradations et déformations qui créent potentiellement un jeu affectant l’étanchéité du raccord.
L’un des buts de l’invention est donc de proposer un raccord à connexion rapide tout en résistant d’une manière optimale aux sollicitations mécaniques. Le but de l’invention est aussi de fournir un raccord résistant à serrage instantané, étanche, et qui peut être mis en place sans utilisation d’un outillage spécialisé.
Un autre objectif de l’invention est de fournir un tel raccord dont l’utilisation ne présente aucun risque de détérioration du tube, de la bague ou des moyens d’appui radial.
Encore un autre but de l’invention est de créer un passage dit « intégral » permettant d’utiliser le raccord pour le passage de fluide, sans diminuer la section de passage à l’intérieur du tube.
Le raccord selon l’invention est conçu pour être discret et minimiser les dimensions du raccordement.
A cet effet, il a été mis au point un raccord apte à connecter un appareil et un tube dans lequel circule un fluide, ledit raccord est conforme à celui de l’état de la technique en ce qu’il comprend :
- un corps cylindrique creux, de préférence formé d’une seule pièce, comprenant une première extrémité apte à être connectée à un appareil, et une seconde extrémité apte à recevoir en insertion et de manière étanche un tube,
- une bague montée coulissante à l’intérieur du corps entre la seconde extrémité et une première butée axiale présente du côté de la première extrémité; destinée à recevoir en insertion le tube lorsque ledit tube est inséré dans la seconde extrémité du raccord, ladite bague présentant une surface intérieure pourvue de moyens d’ancrage sur le tube,
- des moyens d’appui radial intégrés au corps qui forcent l’ancrage de la bague coulissante autour du tube lorsque le tube subit un retrait, et qui de ce fait verrouillent ledit tube en position d’insertion.
Selon l’invention, le corps comprend une seconde butée axiale, de préférence intégrée au corps, distincte des moyens d’appui radial et située du côté de la seconde extrémité de manière à limiter le coulissement de la bague et l’effort d’appui radial sur la bague.
L’effort de compression radiale exercé par les moyens d’appui radial sur la bague est donc borné, ce qui supprime le risque de détériorer le tube, la bague ou les moyens d’appui radial.
La seconde butée axiale peut présenter diverses formes.
Selon un premier mode de réalisation, la seconde butée axiale est formée par un épaulement, par exemple annulaire, faisant saillie du corps perpendiculairement à l’axe longitudinal du corps. Cette première forme vise à apporter un appui axial simple, et facile à fabriquer, par exemple par usinage.
Selon une autre forme de réalisation, la seconde butée axiale est formée par un épaulement, par exemple annulaire, faisant saillie du corps avec une pente définissant une portion tronconique, avec un diamètre plus petit du côté de la première extrémité et plus grand du côté de la seconde extrémité. Cette forme de réalisation est conçue afin qu’une bague dont la bordure serait conique vienne parfaitement en contact et s’emboîtant avec la seconde butée axiale.
Cette seconde butée axiale permet également d’accroître significativement la résistance mécanique du raccord aux forces mécaniques mises en jeu lors du retrait du tube, notamment celles liées à la compression de la bague par les moyens d’appui radial. Des essais réalisés par le demandeur démontrent une résistance mécanique du présent raccord deux fois supérieure à celle du raccord de l’art antérieur.
La première butée axiale peut se présenter sous la forme d’un épaulement annulaire. Selon un mode de réalisation, la première butée axiale se présente sous la forme d’un mur faisant saillie du corps perpendiculairement à l’axe longitudinal du corps et s’étendant sur une portion réduite de la circonférence du corps.
De cette manière, l’utilisation préférentielle d’une bague élastique et fendue permet à la bague d’être retirée hors du corps grâce à une rotation de la bague au sein du corps, et au coulissement de la bague hors du corps en échappant au mur qui passe par la fente de la bague.
Selon encore un autre mode de réalisation, la première butée axiale est intégrée dans le corps, préférentiellement sous la forme d’un épaulement, ledit corps étant constitué préférentiellement d’une seule pièce cylindrique. Cela permet de s’affranchir de la présence d’une seconde pièce nécessaire à la formation d’une butée axiale lors de sa fixation avec une première pièce.
Selon une forme de réalisation préférée, la bague est de forme tronconique et apte à se déformer élastiquement pour serrer le tube en combinaison avec les moyens d’appui radial.
La pression du fluide dans la tuyauterie aura tendance à faire ressortir le tube et, par conséquent, à maintenir un effort sur la bague, qui aura toujours tendance à comprimer la paroi du tube. Ainsi on réalise un moyen d’accroche du tube dans lequel les effets de la pression auront tendance à renforcer la qualité de maintien du tube.
Selon une forme de réalisation particulière, les moyens d’ancrage comprennent des filets d’un taraudage ou des dents. Ils permettent une adhérence entre la bague et le tube, renforcée par les moyens d’appui radial lorsque le tube subit un retrait.
Les moyens d’ancrage peuvent bien évidemment être de tout autre type adapté au but recherché.
Selon un autre mode de réalisation, lesdits moyens d’appui radial sont sous la forme d’une portion tronconique du corps. Ces moyens d’appui radial permettent le blocage du tube lors de son retrait vers la seconde extrémité, en exerçant une pression graduelle sur la bague, et donc sur le tube lorsque celui-ci se retire.
De manière préférentielle, les moyens d’appui radial ont une pente comprise entre 3° et 8° par rapport à l’axe longitudinal du corps, tandis que la bague a une surface externe ayant une pente comprise entre 2° et 8° par rapport à l’axe longitudinal du corps.
Ces angles de conicité de la bague et des moyens d’appui radial, résultats de longs essais réalisés par le demandeur, ont été spécialement étudiés afin d’optimiser la répartition de l’effort exercé par les moyens d’appui radial sur la bague, lors du retrait du tube en direction de la seconde extrémité.
Par ailleurs, la combinaison de l’optimisation des angles de conicité précités à l’effet technique de la seconde butée permet une meilleure répartition des forces nécessaires au maintien et à l’immobilisation du tube au sein du raccord lors de son retrait.
En l’espèce, les moyens d’appui radial optimisés améliorent l’adhérence de la bague sur le tube grâce à une force de compression exercée sur la bague tandis que la seconde butée forme un appui axial lors du retrait du tube. Cela évite aux moyens d’appui radial d’assurer concomitamment la fonction de compression et de blocage du tube au sein du raccord.
La plage d’amplitude des angles de conicité des moyens d’appui et de la bague permettent une large combinaison d’angles de l’un et de l’autre lors de l’usinage du raccord, plus particulièrement cette plage permet d’affiner la conicité de l’un et de l’autre en fonction de l’utilisation ou des sollicitations mécaniques prévues, ou bien encore en fonction de la résistance mécanique souhaitée.
De préférence, et pour assurer une étanchéité optimale entre le tube et le raccord, le raccord comprend des moyens d’étanchéité sous forme d’au moins un joint annulaire, préférentiellement torique, placé dans au moins une rainure annulaire prévue à cet effet. La rainure est préférentiellement agencée directement dans le corps, évitant ainsi un encombrement causé par les moyens d’étanchéité au sein du raccord.
Par ailleurs, la présence de la rainure annulaire proche de la seconde extrémité et apte à recevoir les moyens d’étanchéité permet d’assurer une étanchéité optimale au sein du raccord.
Un des avantages de l’invention est la simplicité du montage. Pour mettre le raccord en place il convient de pousser le tube en butée au fond du raccord, jusque dans la bague. Comme le raccord est conçu pour être mécaniquement irréversible, le tube est ainsi solidarisé avec le raccord. De cette manière l’invention permet à réduire le temps de pose, tout en assurant l’étanchéité de la connexion. Aucun outillage spécialisé n’est nécessaire.
De plus, la présente invention se distingue en mettant en avant un avantage majeur par rapport à d’autres raccord à connexion rapide : l’invention présente effectivement des caractéristiques structurelles, telle qu’une seconde butée, et éventuellement des angles de conicité optimisés permettant une augmentation significative de la résistance du raccord aux forces mécaniques mises en jeu lors du retrait du tube et une meilleure répartition des moyens permettant de supporter ces forces. Ceci constitue donc un apport conséquent par rapport aux raccords à connexion rapide actuellement existants sur le marché.
La présente invention peut être utilisée sur tout type d’installation utilisant un coude thermostatique ou encore un collecteur.
Selon un mode de réalisation particulier, le raccord peut être utilisé avec la première extrémité du corps connectée à une ouverture radiale d’un collecteur, lui-même connecté à un appareil, la première butée axiale étant réalisée par une paroi périphérique de l’ouverture radiale.
Ce mode de réalisation représente donc une utilisation concrète et adaptée d’un raccord selon l’invention.
Préférentiellement, le raccord comprend des valves disposées entre le corps des raccords et les ouvertures radiales, permettant de réguler la circulation d’un fluide en autorisant le passage ou non entre les différentes ouvertures du collecteur et les tubes.
Description des figures
la figure 1 est une représentation schématique en coupe longitudinale d’un raccord apte à connecter un appareil et un tube selon l’invention, où la seconde butée est définie par un épaulement orthogonal à l’axe longitudinal du corps ;
la figure 2 est un agrandissement d’une zone de la figure 1, où la seconde butée est représentée en contact avec la bague ;
la figure 3 est une représentation schématique en coupe longitudinale similaire à celle de la figure 1, où la seconde butée est définie par un épaulement s’étendant avec une pente formant une portion tronconique ;
la figure 4 est un agrandissement d’une zone de la figure 3, où la seconde butée est représentée en contact avec la bague ;
la figure 5 est une représentation en perspective d’un raccord apte à connecter un appareil et un tube selon l’invention, où la première butée axiale est représentée ici sous la forme d’un mur s’étendant sur une portion réduite de la circonférence du corps ;
la figure 6 est une représentation en perspective similaire à celle de la figure 5, où la bague est montrée retirée du corps.
la figure 7 est une représentation schématique en coupe d’un collecteur utilisant une pluralité de raccords selon l’invention.
la figure 8 est une représentation schématique en coupe d’un coude thermostatique utilisant un raccord selon l’invention.
En référence aux figures 1 et 3, l’invention concerne un raccord apte à connecter un appareil et un tube (21) dans lequel circule un fluide
Ce raccord comprend un corps (1) cylindrique creux, de préférence formé d’une seule pièce, et apte à se connecter à un appareil au moyen d’une première extrémité (2), et apte à recevoir en insertion et de manière étanche un tube (21) grâce à une seconde extrémité (3).
Le raccord comprend également une bague (4), de préférence élastique et éventuellement fendue, et montée coulissante à l’intérieur du corps (1).
La bague (4) est destinée à recevoir en insertion le tube (21) lorsque le tube (21) est inséré dans la seconde extrémité (3) du raccord, et présente une surface intérieure pourvue de moyens d’ancrage (5) sur le tube (21).
Des moyens d’appui (6) radial sont présents sous la forme d’une portion tronconique du corps (1), et sont destinés à forcer l’ancrage de la bague (4) coulissante autour du tube (21) lorsque le tube (21) subit un retrait, pour verrouiller ledit tube (21) en position d’insertion.
Le corps (1) présente avantageusement une première butée axiale (7) intégrée au corps (1) agencée du côté de la première extrémité (2). Les figures 1 et 3 montrent une première butée axiale (7) réalisée par un épaulement annulaire faisant saillie perpendiculairement par rapport à l’axe longitudinal du corps (1).
Les figures 1 à 6 montrent un raccord apte à recevoir en insertion un tube (21), ledit tube (21) n’étant pas représenté sur ces figures.
En référence aux figures 5 et 6, la première butée axiale (7) du côté de la première extrémité (2) se présente sous la forme d’un mur faisant saillie orthogonalement du corps.
Cette première butée axiale (7) particulière s’étend uniquement sur portion réduite de la circonférence de la surface interne du corps (1). Cette butée est préférentiellement intégrée au corps (1).
Plus précisément, et en référence à la figure 6, la première butée axiale (7) sous forme de mur permet à une bague (4) fendue d’être retirée du corps (1), moyennant une rotation appropriée de la bague (4) au sein du corps (1) et un coulissement hors du corps (1) en faisant échapper le mur par la fente de la bague (4).
Le corps (1) comprend une seconde butée axiale (8), de préférence annulaire et destinée à exercer un blocage axial de la bague (4) lors du retrait du tube (21). Cette seconde butée axiale (8) permet de limiter le coulissement de la bague et donc de limiter l’effort d’appui radial sur la bague (4). Par conséquent les efforts radiaux sur le tube (21) sont limités et contrôlés, ce qui permet d’éviter toute dégradation du tube (21). Il en est de même pour les dégradations de la bague (4) et des moyens d’appui radial (6).
Plus particulièrement, la seconde butée axiale (8) est positionnée de sorte à limiter l’effort de compression des moyens d’appui (6) sur la bague (4) à un effort de compression désiré qui dépend du tube (21). On entend par effort de compression désiré, soit une valeur d’effort déterminée par l’homme du métier, soit un effort nécessaire afin que les moyens d’ancrage (5) soient entièrement ancrés dans la paroi externe du tube (21), jusqu’à ce que la surface interne de la bague (4) soit en contact, sans jeu, contre la paroi externe du tube (21).
Selon un exemple, les moyens d’appui (6) radial présentent un diamètre de 16,3 mm au niveau de la seconde butée axiale (8). Ce diamètre a été calculé afin que les moyens d’ancrage (5) puissent être entièrement ancrés dans la paroi externe d’un tube (21) dont le diamètre externe est de 16mm.
De plus, la seconde butée axiale (8) est apte à supporter un effort de traction exercée sur le tube (21) en direction de la seconde extrémité (3), effort qui est exercée sur la seconde butée axiale (8) par la bague (4) ancrée sur le tube (21). Des essais réalisés par le demandeur montrent une résistance de la seconde butée axiale (8) à des efforts de tractions allant de 20 à 40kg pour une utilisation normale, et peut également résister également à des efforts de traction nettement supérieurs jusqu’à 100 kg.
Plus précisément, et en référence à la figure 1, la seconde butée (8) est distincte des moyens d’appui radial (6) et est formée par un épaulement faisant saillie du corps (1) perpendiculairement à l’axe longitudinal du corps (1). Ce premier mode de réalisation de la seconde butée axiale (8) permet d’exercer une butée simple pour tout type de bague (4) coulissante.
Le contact entre la seconde butée axiale (8) et la bague (4) est représentée de manière plus précise sur la figure 2.
Selon un second mode de réalisation, la seconde butée axiale (8) est formée par un épaulement faisant saillie du corps (1) avec une pente définissant une portion tronconique, avec un diamètre plus petit du côté de la première extrémité (2) et plus grand du côté de la seconde extrémité (3).
Sous cette seconde forme, la seconde butée axiale (8) est particulièrement adaptée à une bague (4) dont la bordure (41) est conique, assurant ainsi un meilleur blocage lors du retrait du tube (21) solidaire de la bague (4), une résistance renforcée et un meilleur maintien mécanique.
En référence à la figure 4, il est clairement représenté un emboîtement optimal entre la seconde butée axiale (8) et la bordure conique (41) de la bague (4).
L’invention réside également dans le fait, selon un mode de réalisation préférentiel, que les angles de conicité de la surface externe de la bague (4) et des moyens d’appui (6) sont spécifiquement étudiés afin d’optimiser le blocage de la bague (4) par les moyens d’appui (6).
Plus précisément, la pente des moyens d’appui (6), est comprise entre 3° et 8°, tandis que la pente de la bague (4), est comprise entre 2° et 8°. La pente est calculée par rapport à l’axe longitudinal du corps. Préférentiellement, la différence d’angle de conicité entre la pente des moyens d’appui (6) et la pente de la bague (4) est comprise entre 1° et 2°.
Selon un exemple de réalisation, la différence de pente est de 1,1°avec un angle de conicité de 2,9° pour la bague (4) et de 4° pour les moyens d’appui (6).
Ces plages d’angle de conicité, fruits de nombreux essais et expérimentations effectuées par le demandeur, assurent une fonction de blocage améliorée, associée aux autres moyens de blocage présents au sein du raccord. Cette large possibilité d’angles permet également d’affiner la résistance mécanique souhaitée en vue de l’utilisation prévue.
En référence aux figure 1 à 4, le raccord présente au moins une rainure annulaire (9) apte à recevoir des moyens d’étanchéité. Cette rainure annulaire (9), agencée proche de la seconde extrémité (3) permet d’assurer une étanchéité optimale au sein du raccord. Les moyens d’étanchéité sont par exemple un joint de forme annulaire et préférentiellement de forme torique.
Les moyens d’étanchéité sont situés après la seconde butée axiale (8) en direction de la seconde extrémité (3), et préférentiellement à une distance après la seconde butée axiale (8) comprise entre 1 et 2 mm, et de préférence à 1,7 mm.
Selon un exemple de réalisation, la seconde butée axiale (8) est située à 6,9 mm de la seconde extrémité (3), pour une longueur totale du raccord de 25 mm.
Toujours en référence aux figures 1 à 4, la bague (4) présente dans sa surface intérieure des moyens d’ancrage (5) sur le tube (21). Ces moyens d’ancrage (5) sont ici représentés sous forme de dents (51), aptes à s’insérer dans la paroi du tube (21) assurant ainsi leur fixation.
La fixation de ces moyens d’ancrage (5) est par ailleurs renforcée lorsque le tube (21) subit un retrait en direction de la seconde extrémité (3), puisque les moyens d’appui (6) exercent une pression sur le bague (4), et donc sur les moyens d’ancrage (5) qui s’insèrent dans la paroi du tube (21).
Les moyens d’ancrage (5) peuvent être de tout type approprié à l’application visée, tel que des filets d’un taraudage ou autre moyens d’ancrage.
Le présent raccord peut évidemment être utilisé sur tout type d’installation, par exemple en combinaison avec un coude thermostatique ou bien encore un collecteur. Les figures 7 et 8 illustrent ces différentes possibilités d’utilisation avec l’illustration d’un tube connecté.
La figure 7 représente l’utilisation d’une pluralité de raccords selon l’invention intégrés au sein d’un collecteur (10) présentant plusieurs ouvertures (11). Le corps (1) des raccords est ici solidaire de la paroi du collecteur (10) au niveau de chaque ouverture (11). Les différents tubes (21) sont représentés en insertion dans les raccords. La première butée axiale (7) est ici avantageusement réalisée par la paroi périphérique d’une ouverture radiale (11) du collecteur (10).
On observe également la présence de valves (12) obturant chaque ouverture (11), ces valves permettant d’autoriser ou non la circulation du fluide, ou bien autorisant la circulation du fluide dans un seul sens. Ces valves (12) peuvent être de tout type approprié.
La figure 8 illustre l’utilisation d’un raccord intégré au sein d’un coude thermostatique (13). La bague (4), par l’intermédiaire des dents (51) constituant les moyens d’ancrage (5), est solidaire du tube (21). La première butée axiale (7) est ici constituée par la paroi périphérique de l’orifice du coude thermostatique (13).

Claims (10)

  1. Raccord apte à connecter un appareil et un tube (21) dans lequel circule un fluide, ledit raccord comprenant :
    - un corps (1) cylindrique creux comprenant une première extrémité (2) apte à être connectée à un appareil, et une seconde extrémité (3) apte à recevoir en insertion et de manière étanche un tube (21),
    - une bague (4) montée coulissante à l’intérieur du corps (1) entre la seconde extrémité (3) et une première butée axiale (7) présente du côté de la première extrémité (2); destinée à recevoir en insertion le tube (21) lorsque ledit tube (21) est inséré dans la seconde extrémité (3) du corps (1), ladite bague (4) présentant une surface intérieure pourvue de moyens d’ancrage sur le tube (21),
    - des moyens d’appui (6) radial intégrés au corps (1) qui forcent l’ancrage de la bague (4) coulissante autour du tube (21) lorsque le tube (21) subit un retrait, et qui verrouillent ledit tube (21) en position d’insertion,
    caractérisé en ce que le corps (1) comprend une seconde butée axiale (8) distincte des moyens d’appui (6) radial et située du côté de la seconde extrémité (3) de manière à limiter le coulissement de la bague (4) et l’effort d’appui radial sur la bague (4).
  2. Raccord selon la revendication 1 caractérisé en ce que la seconde butée axiale (8) est formée par un épaulement faisant saillie du corps (1) perpendiculairement à l’axe longitudinal du corps (1).
  3. Raccord selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde butée axiale (8) est formée par un épaulement faisant saillie du corps avec une pente définissant une portion tronconique, avec un diamètre plus petit du côté de la première extrémité (2) et plus grand du côté de la seconde extrémité (3).
  4. Raccord selon la revendication 1 caractérisé en ce que la première butée axiale (7) se présente sous la forme d’un mur faisant saillie du corps (1) perpendiculairement à l’axe longitudinal du corps et s’étendant sur une portion réduite de la circonférence du corps (1).
  5. Raccord selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d’ancrage (5) comprennent des filets d’un taraudage ou des dents (51).
  6. Raccord selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bague (4) est de forme tronconique et élastiquement déformable, et les moyens d’appui (6) sont sous la forme d’une portion tronconique du corps (1).
  7. Raccord selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens d’appui (6) radial ont une pente comprise entre 3° et 8° par rapport à l’axe longitudinal du corps (1), tandis que la bague (4) a une surface externe ayant une pente comprise entre 2° et 8° par rapport à l’axe longitudinal du corps (1).
  8. Raccord selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps (1) comprend des moyens d’étanchéité sous la forme d’au moins un joint annulaire placés dans au moins une rainure annulaire (9) prévue à cet effet du côté de la seconde extrémité (3).
  9. Raccord selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première extrémité (2) du corps (1) est connectée à une ouverture radiale (11) d’un collecteur (10), lui-même connecté à un appareil, la première butée axiale (7) étant réalisée par une paroi périphérique de l’ouverture radiale (11).
  10. Raccord selon la revendication 9, caractérisé en ce qu’il comprend des valves (12) disposées entre le corps (1) et les ouvertures radiales (11), permettant de réguler la circulation d’un fluide.
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