FR3092221A1 - Ensemble de conditionnement permettant l’éjection de cartes à circuits imprimés - Google Patents

Abstract

Ensemble de conditionnement permettant l’éjection de cartes à circuits imprimés L’invention concerne un ensemble de conditionnement (2) destiné à l’avionique et qui renferme un boîtier (4) ; au moins deux cartes (10a-d) à circuits imprimés, munies de parties électriques emboîtables (14a,b), et pouvant occuper un emplacement de montage fixe dans ledit boîtier (4) avec leurs parties emboîtables (14a-d) solidarisées et connectées électriquement ; au moins un élément vissable (20) dévolu à la dissociation desdites parties emboîtables (14a-d), avec effet de transmission de force entre les première et deuxième parties emboîtables (14a et 14b) en vue du processus de dissociation. L’invention concerne en outre un procédé de dissociation, d’avec la première partie emboîtable (14a), de la deuxième partie emboîtable (14b) dudit ensemble de conditionnement (2). Figure à publier avec l’abrégé : Fig. 3

Description

Ensemble de conditionnement permettant l’éjection de cartes à circuits imprimés

L’invention a trait à l’éjection de cartes à circuits imprimés hors d’un boîtier destiné à l’avionique, et plus particulièrement un ensemble de conditionnement permettant l’éjection de telles cartes.

D’après la page de catalogue «‘F-219 samtec , Jack Screw Standoff ’, PDF, téléchargée le 07.01.2019 de https://www.samtec.com/de/products/jso», l’on connaît une cheville d’entretoisement émanant d’un fabricant de fiches empilables (entreprise Samtec) et intégrant la fonction d’un éjecteur [cheville connue sous la désignation« jack screw standoff (JSO) »].

Cette cheville peut être utilisée à l’intérieur d’un coffret avionique en vue de dissocier des cartes à circuits imprimés ou, respectivement, les connecteurs enfichables (parties emboîtables enfichables) de ces dernières. Cette cheville d’entretoisement est alors mise en place entre lesdites cartes à circuits imprimés, mais elle élimine toutefois, en conséquence, de la surface d’équipement en composants.

L’invention a pour but de proposer des améliorations en matière d’éjection de cartes à circuits imprimés hors d’un boîtier.

Ledit but est atteint grâce à un ensemble de conditionnement ou agencement de boîtier, comprenant :
- un boîtier,
- au moins deux cartes à circuits imprimés, munies chacune d’au moins une partie électrique emboîtable, sachant que, dans un état monté, des première et deuxième cartes à circuits imprimés occupent un emplacement de montage fixe dans ledit boîtier, et que leurs première et deuxième parties emboîtables sont solidarisées par emboîtement dans une direction d’emboîtement, et sont ainsi connectées électriquement l’une à l’autre,
- au moins un élément vissable dévolu à la dissociation desdites parties emboîtables, en sens inverse de la direction d’emboîtement, ledit élément vissable comprenant une extrémité côté filetage et une extrémité côté tête,
- sachant qu’à l’état monté, l’extrémité côté filetage est vissée dans le boîtier et peut être dévissée hors dudit boîtier en sens inverse de la direction d’emboîtement, en vue de provoquer un processus de dissociation desdites parties emboîtables,
- sachant que, durant le processus de dissociation, la première partie emboîtable est retenue au moins indirectement sur le boîtier, et la deuxième partie emboîtable est mobile par rapport audit boîtier,
- sachant que, durant ledit processus de dissociation, l’extrémité côté tête est couplée à ladite deuxième partie emboîtable, avec effet de transmission de force, en vue de dissocier la deuxième partie emboîtable d’avec la première partie emboîtable en sens inverse de la direction d’emboîtement.

Ledit ensemble de conditionnement ou agencement de boîtier est notamment destiné à être mis en œuvre dans le domaine technique de l’avionique.

Ainsi, l’ensemble de conditionnement selon l’invention comprend un boîtier et des cartes à circuits imprimés au nombre de deux dans tous les cas, à savoir des première et deuxième cartes, voire également en nombre supérieur. Au sein des deux cartes à circuits imprimés à présence minimale (première et deuxième), chacune est munie d’une partie électrique emboîtable (première et deuxième) respective – ou bien également de plusieurs parties –. Dans un état monté, lesdites cartes à circuits imprimés occupent un emplacement de montage fixe dans ledit boîtier. A l’état monté, les deux parties emboîtables (première et deuxième), présentes au minimum, sont solidarisées par emboîtement dans une direction d’emboîtement et sont, de la sorte, connectées électriquement l’une à l’autre. Lesdites deux parties emboîtables – voire aussi d’autres paires additionnelles – forment une connexion électrique respective par enfichage entre deux cartes à circuits imprimés. Des parties emboîtables coopérant de façon correspondante forment par conséquent, à chaque fois, un connecteur électrique enfichable. En règle générale, outre la connexion électrique, ce dernier établit également une liaison mécanique, c’est-à-dire qu’une force s’avère requise pour dissocier, respectivement, les parties emboîtables ou les connecteurs enfichables enfiché(e)s.

L’ensemble de conditionnement inclut au moins un élément vissable. Ce dernier, respectivement au moins l’un de ces derniers ser(ven)t à la dissociation, en sens inverse de la direction d’emboîtement, des parties emboîtables présentes au minimum. Des éléments vissables supplémentaires peuvent servir à la dissociation des mêmes parties emboîtables, mais également de parties emboîtables autres. Ledit élément vissable comprend une extrémité côté filetage et une extrémité côté tête. A l’état monté, l’extrémité côté filetage est vissée dans le boîtier. Ladite extrémité côté filetage, donc l’intégralité de l’élément vissable, et par conséquent aussi l’extrémité côté tête, peuvent être dévissés hors dudit boîtier en sens inverse de la direction d’emboîtement. Le dévissage a pour effet d’instaurer concrètement ou, respectivement, de gouverner un processus de dissociation desdites parties emboîtables.

Durant un tel processus de dissociation, la première partie emboîtable est retenue au moins indirectement sur le boîtier, et la deuxième partie emboîtable est mobile par rapport audit boîtier. Au cours dudit processus de dissociation, l’extrémité côté tête est par ailleurs couplée à ladite deuxième partie emboîtable, avec effet de transmission de force. Cela sert à dissocier la deuxième partie emboîtable d’avec la première partie emboîtable, en sens inverse de la direction d’emboîtement.

De ce fait, au cours du processus de dissociation, l’extrémité côté tête est au moins indirectement en applique contre la deuxième partie emboîtable et/ou contre la deuxième carte à circuit imprimé. « Au moins indirectement » signifie, dans ce cas, que la venue en applique s’opère directement ou avec interposition d’autres parties, ou bien que ladite extrémité côté tête et ladite deuxième partie emboîtable sont reliées d’une manière autre, mécaniquement/ avec effet de transmission de force. La première partie emboîtable est notamment retenue sur le boîtier, en sens inverse de la direction d’emboîtement, par l’intermédiaire d’un élément de maintien (pièce d’arrêt) ou d’un moyen d’appui. A l’emplacement de montage, l’élément vissable est en applique contre la deuxième carte à circuit imprimé, en particulier intimement, et/ou est situé à distance de ladite carte à circuit imprimé, et/ou est vissé en totalité dans le boîtier.

Conformément à l’invention, en conséquence, cela se traduit notamment par un éjecteur pour cartes à circuits imprimés à disposition empilée(«stacking boards»).

L’invention repose sur l’idée fondamentale résidant dans l’élaboration et dans l’organisation structurelle d’un coffret avionique doté de cartes à circuits imprimés à disposition empilée.

L’invention se fonde sur l’expérience acquise résidant dans la conception d’un coffret avionique dans lequel des chevilles d’entretoisement ne doivent pas nécessairement être insérées entre les cartes à circuits imprimés, car lesdites cartes à circuits imprimés reposent, dans l’encadrement du boîtier, sur un moyen d’appui revêtant, par exemple, la forme d’un décrochement qui est ménagé solidairement sur ledit boîtier, et sur lequel elles sont vissées. La solution « JSO », mentionnée ci-avant, s’avérerait ainsi superflue quant à la fonction de retenue par entretoisement.

L’invention repose sur l’idée fondamentale consistant à disposer un élément vissable, en particulier une vis normalisée/standard courante dans le commerce, respectivement dans le boîtier ou dans l’encadrement dudit boîtier, avec effet de couplage de force par rapport à la fiche (connecteur enfichable/première et deuxième parties emboîtables) devant être expulsée, en particulier à proximité de ladite fiche, notamment sur un moyen d’appui se présentant, par exemple, comme une surface d’appui dédiée à la carte à circuit imprimé. Dans un état monté, cet élément vissable est en particulier totalement intégré par vissage, la tête de la vis (extrémité côté tête, notamment une tête fraisée) disparaissant en particulier dans un chambrage et venant à fleur de la surface d’appui de ladite carte à circuit imprimé, ou bien encore occupant une position sous-jacente, de sorte que ladite carte à circuit imprimé peut reposer à plat par toute sa superficie sur ladite surface d’appui dudit encadrement du boîtier et peut, en particulier, être solidarisée avec cette dernière par vissage. Un orifice de passage, un perçage par exemple, est notamment pratiqué dans ladite carte à circuit imprimé à l’emplacement de cet élément vissable. Le diamètre de ce perçage est cantonné, en particulier, à un dimensionnement propre à permettre d’atteindre respectivement, à l’aide d’un outil rotatif correspondant, par exemple d’un tournevis, le moyen d’engagement ou l’entraînement de la vis (« Torx » (nom déposé) dans le présent cas, par exemple, une configuration à six pans creux ou une fente cruciforme étant pareillement envisageable). Sous l’effet d’une rotation imposée à cet élément vissable, en particulier dans une direction rotatoire de desserrage, le bord de la tête de la vis (extrémité côté tête) soulève la deuxième partie emboîtable, notamment la deuxième carte à circuit imprimé, et la connexion électrique par enfichage (première et deuxième parties emboîtables) est neutralisée.

Il en résulte conformément à l’invention, par rapport au dispositif « JSO » précité, un moindre espace requis sur les cartes à circuits imprimés. Un démontage (dissociation du connecteur enfichable) nécessite seulement un outil (outil rotatif). La solution est plus économique étant donné qu’il est possible d’utiliser, en particulier, des pièces normalisées/standards (vis normalisées/standards, en tant qu’éléments vissables) se substituant par exemple audit « JSO » (pièce spéciale).

Cette solution, impliquant en particulier une vis normalisée/standard, est extrêmement économique. Aucune pièce distincte à produire n’est requise, uniquement des éléments vissables, respectivement des vis normalisées/standards, le cas échéant des perçages taraudés additionnels (pour les extrémités côté filetage) dans l’encadrement du boîtier et, éventuellement, des perçages additionnels non gainés pratiqués dans les cartes à circuits imprimés pour le passage d’outils (rotatifs). Aucun outil spécial, ni dispositif de soulèvement ne s’avère nécessaire, en particulier seulement un outil rotatif standard tel qu’un tournevis ou une visseuse électrique également employé(e), par ailleurs, pour le montage ou le démontage desdites cartes à circuits imprimés.

Conformément à l’invention, des cartes à circuits imprimés – notamment à disposition empilée – peuvent être expulsées hors de leurs connecteurs électriques enfichables par l’intermédiaire d’éléments vissables, en particulier des vis normalisées/standards, intégrés dans un coffret avionique.

L’invention se fonde encore sur les considérations exposées ci-après.

A l’inverse du coffret avionique largement répandu dans la pratique, équipé de cartes à circuits imprimés insérables par glissement et dans lequel les cartes individuelles à circuits imprimés sont insérées dans un boîtier par glissement, en règle générale horizontalement par l’intermédiaire de guides correspondants, sont mises en contact par l’intermédiaire de fiches et sont consignées mécaniquement à demeure par l’intermédiaire d’éléments de coincement, par exemple, la présente invention a notamment trait à un agencement empilé («stacking design») de cartes à circuits imprimés. Les cartes individuelles à circuits imprimés sont alors disposées parallèlement, les unes au-dessus des autres, dans un encadrement de boîtier incluant respectivement, en particulier, des moyens ou des surfaces d’appui de forme étagée et des points de rattachement par vissage (emplacements dévolus à des éléments de maintien). La mise en contact électrique, entre lesdites cartes à circuits imprimés, a lieu – au moins en partie, voire également en totalité – par l’intermédiaire de fiches empilables correspondantes. Cette conception autorise un agencement structurel de coffret avionique compact, requérant respectivement peu de place ou peu d’espace.

Le montage s’opère notamment en emboîtant des cartes à circuits imprimés en succession, les unes au-dessus des autres, puis en les vissant dans un encadrement de boîtier. Cette disposition empilée peut aussi avoir lieu à partir des deux côtés d’un encadrement de boîtier, comme dans l’exemple de réalisation illustré ci-après.

Un problème se pose lorsque cet agencement structurel doit être démonté, par exemple à des fins de réparations. En vue d’obtenir la surface d’équipement en composants la plus grande possible, sur les cartes à circuits imprimés, le profil extérieur de la carte à circuit imprimé considérée n’est, en particulier, que légèrement plus petit que le profil intérieur de l’encadrement du boîtier. Conjugué à l’encadrement périphérique du boîtier ceinturant la carte à circuit imprimé, l’espace interstitiel étroit (˂ 0,5 mm, par exemple) qui en résulte, entre ladite carte à circuit imprimé et ledit encadrement du boîtier, rend impossible une extraction manuelle de ladite carte à circuit imprimé. Une force d’extraction non négligeable est de surcroît requise, en règle générale, pour neutraliser les connexions électriques par enfichage entre les cartes à circuits imprimés. Des connecteurs enfichables à polarité élevée sont employés, entre autres, pour la connexion électrique entre lesdites cartes à circuits imprimés. Le nombre des contacts de connexion, entre deux cartes à circuits imprimés, peut atteindre jusqu’à 700 contacts par exemple.

L’on connaît, de par la pratique, des leviers d’expulsion de cartes à circuits imprimés trouvant utilisation en présence de cartes à circuits imprimés mentionnées ci-avant, disposées horizontalement dans un boîtier. Pour des considérations d’encombrement, un tel levier d’expulsion serait désavantageux sous une forme modifiée en conséquence. Pour pouvoir engendrer les nécessaires forces d’extraction des fiches, et également pour des considérations de maniabilité, un tel levier d’expulsion devrait obligatoirement présenter une longueur et une configuration déterminées qui excéderaient, par exemple, les limites de l’espace disponible d’un coffret avionique. De ce fait, la surface d’équipement en composants des cartes à circuits imprimés s’amoindrirait, ou bien le dimensionnement du coffret avionique devrait globalement croître en conséquence, ce qui affecterait négativement la compacité. Ces deux points pourraient être inadmissibles pour un coffret avionique lorsque, par exemple, la taille du boîtier et la surface d’équipement en composants disponible sont spécifiées invariablement.

En tant que solution autre, il serait par exemple concevable de disposer des rouleaux à excentrique, avec faculté de rotation, à la face intérieure de l’encadrement du boîtier au-dessous des cartes à circuits imprimés considérées. Ces rouleaux à excentrique pourraient être mis en rotation par l’intermédiaire de leviers intégrés ou au moyen d’un outil distinct et pourraient ainsi, par l’intermédiaire de l’excentrique, soulever lesdites cartes à circuits imprimés hors de leurs fiches. Cette solution exigerait, elle aussi, un encombrement relativement grand qui, à son tour, affecterait négativement la surface d’équipement en composants. Qui plus est, cela apparaît mécaniquement complexe, et donc onéreux.

Des anses ou des cordons d’extraction, implanté(e)s sur les cartes à circuits imprimés, sont inadmissibles à cause de l’ «arrachement» incontrôlé au stade de l’extraction de la carte à circuit imprimé. Une dissociation des cartes à circuits imprimés par effet de levier depuis l’extérieur, à travers des orifices correspondants pratiqués dans l’encadrement du boîtier, ne pourrait également être concrétisée qu’au prix d’une certaine complexité additionnelle. Des orifices de soulèvement de ce genre, pratiqués dans ledit encadrement du boîtier, devraient par exemple pouvoir être obturés de manière adéquate, en vue d’empêcher des fausses manœuvres de l’extérieur, et de garantir une étanchéité du coffret avionique vis-à-vis de projections d’eau. Il conviendrait en règle générale, pour des considérations logistiques, d’éviter des outils ou dispositifs de levage spécifiques et distincts.

L’invention évite tous ces inconvénients.

Dans une forme de réalisation préférentielle, la première partie emboîtable est consignée à demeure ou fixée sur la première carte à circuit imprimé, et/ou la deuxième partie emboîtable est consignée à demeure ou fixée sur la deuxième carte à circuit imprimé. L’action d’une force, sur la (les) première et/ou deuxième carte(s) à circuit(s) imprimé(s) correspondante(s), s’avère en conséquence suffisante pour appliquer (indirectement) une force à la première partie emboîtable (fermement retenue sur le boîtier) et/ou à la deuxième partie emboîtable (force de soulèvement ciblant le mouvement de cette dernière par rapport audit boîtier).

Dans une forme de réalisation préférentielle, l’extrémité côté tête est au moins indirectement en applique contre la deuxième carte à circuit imprimé, au cours du processus de dissociation, à proximité de la deuxième partie emboîtable. Une transmission de force en douceur et particulièrement efficace s’opère ainsi, vers la deuxième partie emboîtable, depuis une extrémité côté tête en applique contre la deuxième carte à circuit imprimé. Une zone d’appui de ladite extrémité côté tête, et ladite deuxième partie emboîtable, sont notamment situées dans une région marginale de ladite carte à circuit imprimé.

Dans une forme de réalisation préférentielle, les cartes à circuits imprimés s’étendent, à l’état monté, dans des plans d’étendue parallèles. L’on obtient, de la sorte, des cartes à circuits imprimés à disposition empilée («stacking boards») pour lesquelles l’invention est particulièrement appropriée.

Dans une forme de réalisation préférentielle, au moins la deuxième carte à circuit imprimé peut être mue, dans le boîtier, perpendiculairement à son plan d’étendue. Ladite deuxième, notamment plusieurs, en particulier toutes les cartes à circuits imprimés peuvent alors être insérées dans le boîtier, ou enlevées de ce dernier, dans la direction d’emboîtement ou en sens inverse de celle-ci. L’invention peut ainsi être mise à profit, dans le coffret avionique, pour la disposition empilée mentionnée ci-avant.

Dans une forme de réalisation préférentielle, l’élément vissable est muni, à l’extrémité côté tête, d’un moyen d’engagement dédié à un outil rotatif dévolu au vissage dudit élément vissable. Cela offre notamment la possibilité d’employer, en tant qu’éléments vissables, des vis respectivement normalisées ou standards qui sont pourvues de tels moyens d’engagement.

Dans une variante préférentielle de cette forme de réalisation, le moyen d’engagement est matérialisé par un évidement pratiqué dans l’extrémité côté tête. De tels moyens d’engagement sont au premier chef habituels pour des vis respectivement normalisées ou standards, par exemple sous la forme d’une fente, d’une fente cruciforme, d’une configuration à six pans creux (« Allen »), d’une configuration à six lobes internes (« Torx »), etc. Des outils rotatifs standards de type classique peuvent, de la sorte, être utilisés pour le vissage de l’élément vissable.

Dans une variante préférentielle de ces formes de réalisation, l’élément vissable est une vis normalisée ou une vis standard, courante dans le commerce. Cela vise, en particulier, des pièces structurelles ISO. Comparativement à une pièce spécifique réalisée d’après dessin, l’avantage conféré par l’utilisation de tels éléments réside dans la possibilité de se les procurer de manière économique et simple. A titre d’exemples, il convient de mentionner les éléments suivants : vis à tête fraisée munie d’une configuration à six lobes internes (« Torx ») conformément à la norme DIN EN ISO 14581, vis à tête fraisée munie d’une fente cruciforme conformément à la norme DIN EN ISO 7046, vis à tête fraisée munie d’une configuration à six pans creux (« Allen ») conformément à la norme DIN EN ISO 10642, vis à tête fraisée munie d’une fente conformément à la norme DIN EN ISO 2009. Des vis à têtes cylindriques pourraient également être employées à la place desdites vis à têtes fraisées, moyennant un lamage correspondant pratiqué dans le boîtier. Voici des exemples à cet égard : vis à tête cylindrique munie d’une configuration à six pans creux (« Allen ») conformément à la norme DIN EN ISO 4762, vis à tête cylindrique munie d’une fente conformément à la norme DIN EN ISO 1207. Les vis à têtes cylindriques comportent, de préférence, une extrémité côté tête plane et non arrondie, de manière à obtenir une surface d’appui la plus grande possible lors du soulèvement de la carte à circuit imprimé, provoqué par la tête de la vis, et de manière que la pression, exercée sur la surface au cours du processus d’expulsion, soit maintenue la plus faible possible. C’est pourquoi des vis à têtes plates, conformes à la norme DIN EN ISO 14583 (« Torx ») ou à la norme DIN EN ISO 7045 (fente cruciforme), semblent moins appropriées étant donné que, dans ce cas, la tête est fortement arrondie. Toutes ces vis susmentionnées présentent un filetage métrique. Bien entendu, il serait également possible d’utiliser des vis à filetage en pouces anglo-saxons. Il est avantageux que les vis affectées à l’expulsion des cartes à circuits imprimés, et les vis affectées à la fixation desdites cartes à circuits imprimés dans le boîtier, présentent la même taille et le même entraînement. De la sorte, un unique outil est requis pour la dissociation et pour l’expulsion des cartes à circuits imprimés.

Dans une variante préférentielle de ces formes de réalisation, la deuxième partie emboîtable et/ou la deuxième carte à circuit imprimé comporte(nt), dans la zone d’appui de l’extrémité côté tête, un orifice de passage dédié à l’outil rotatif dévolu au vissage de l’élément vissable. Ainsi, le soulèvement des cartes à circuits imprimés peut être effectué à partir du côté de la carte à circuit imprimé qui pointe à l’opposé dudit élément vissable.

Dans une forme de réalisation préférentielle, le boîtier est doté d’au moins un moyen d’appui en vue de l’appui de la carte à circuit imprimé, à l’état monté, transversalement par rapport à son plan d’étendue. Dans ce cas, il s’agit en particulier d’une surface d’appui. Le positionnement de la carte à circuit imprimé, dans le boîtier, s’en trouve ainsi simplifié.

Dans une variante préférentielle de cette forme de réalisation, l’élément vissable est disposé, à l’état monté, au moins en partie dans la région du moyen d’appui et notamment dans la surface d’appui. De la sorte, en particulier, une extrémité côté tête vissée avec affleurement dans ledit moyen d’appui, à l’état monté, peut servir d’appui additionnel procuré à la carte à circuit imprimé.

Dans une forme de réalisation préférentielle, au moins l’une des cartes à circuits imprimés est fixée dans le boîtier, à l’état monté, par l’intermédiaire d’au moins un élément de maintien. Ainsi, au cours du processus de dissociation, la deuxième carte à circuit imprimé peut notamment être retenue sur le boîtier d’une manière particulièrement simple.

Dans une variante préférentielle de cette forme de réalisation, l’élément de maintien est apte au vissage, ledit élément de maintien et l’élément vissable pouvant être vissés par l’intermédiaire de l’outil rotatif identique, respectivement du même outil rotatif. Par conséquent, ce dernier présente notamment des moyens d’engagement identiques. Ainsi, un seul outil rotatif s’avère nécessaire pour la fixation et le desserrage de l’élément de maintien, ainsi que de l’élément vissable.

Dans une variante préférentielle de ces formes de réalisation, l’élément de maintien et l’élément vissable sont identiques. Il s’agit, en particulier, de vis normalisées/standards identiques. Cela se traduit par un ensemble de conditionnement particulièrement simple et maniable.

L’objet de l’invention est atteint également grâce à un procédé tel qu’évoqué ci-dessous et dévolu à la dissociation, d’avec la première partie emboîtable, de la deuxième partie emboîtable d’un ensemble de conditionnement conforme à l’invention, destiné à l’avionique. Dans ledit procédé, l’élément vissable est dévissé hors du boîtier en sens inverse de la direction d’emboîtement, au cours du processus de dissociation, à partir de l’état monté. Au cours dudit processus de dissociation, la première partie emboîtable est retenue au moins indirectement sur ledit boîtier et la deuxième partie emboîtable est mue par rapport audit boîtier en ce sens que, durant ledit processus de dissociation, l’extrémité côté tête vient en prise avec ladite deuxième partie emboîtable, avec effet de transmission de force, afin de dissocier ladite deuxième partie emboîtable d’avec la première partie emboîtable, en sens inverse de ladite direction d’emboîtement.

Le procédé et les formes de réalisation de ce dernier, ainsi que les avantages respectifs, ont déjà été commentés, en substance, au sujet de l’ensemble de conditionnement conforme à l’invention.

D’autres caractéristiques, effets et avantages de l’invention sont mis en lumière par la description d’un exemple de réalisation préférentiel de l’invention, fournie ci-après, ainsi que par les figures annexées. Sur les schémas de principe respectifs :

1 est une illustration en éclaté d’un ensemble de conditionnement,

montre l’ensemble de conditionnement de la figure 1, présentant des cartes à circuits imprimés à l’état monté,

est la coupe III de la figure 2, passant par l’ensemble de conditionnement de la figure 2,

montre les éléments de la figure 3, au cours d’un processus de dissociation,

représente les éléments de la figure 4, à l’achèvement dudit processus de dissociation,

illustre a) la préparation et b) l’exécution du processus de dissociation conforme à la figure 4,

montre a) la préparation et b) l’exécution d’un autre processus de dissociation.

La figure 1 montre, par une illustration en éclaté, un ensemble de conditionnement 2 destiné à l’avionique, c’est-à-dire un « coffret avionique ». L’ensemble de conditionnement 2 renferme un boîtier 4. Dans le présent cas, ledit boîtier est réalisé en plusieurs parties et comprend un encadrement 6, un couvercle supérieur 8a et un couvercle inférieur 8b. Ledit ensemble de conditionnement 2 renferme par ailleurs, en une disposition empilée, quatre cartes 10a-d à circuits imprimés.

Les cartes à circuits imprimés sont munies de différents connecteurs enfichables dévolus, à chaque fois, à leur mise en contact électrique réciproque. Dans le présent cas, seuls deux connecteurs enfichables 12a,b sont désignés à titre d’exemples. Dans un premier temps, seul le connecteur enfichable 12a est commenté à titre d’exemple. Ce dernier comprend une première partie emboîtable 14a et une deuxième partie emboîtable 14b visibles sur la figure 1. La partie emboîtable 14a et la partie emboîtable 14b sont respectivement implantées, avec assujettissement mécanique, sur la carte 10a à circuit imprimé et sur la carte 10b à circuit imprimé. Les parties emboîtables 14a,b se présentent alors comme des « fiches empilables ».

L’encadrement 6 du boîtier comporte différents moyens d’appui 16, dans le présent cas des surfaces d’appui qui sont dédiées aux cartes 10a-d à circuits imprimés et dont deux seulement sont désignées à titre d’exemples.

La figure 2 illustre l’ensemble de conditionnement 2 de la figure 1. Dans ce cas, les cartes 10a-d à circuits imprimés ont été insérées dans l’encadrement 6 du boîtier dans une direction d’emboîtement 18, ou en sens inverse de celle-ci. Les connecteurs enfichables 12a,b, respectivement les parties emboîtables 14a,b et 14c,d, ont alors été emboîtés les uns dans les autres dans leur direction d’emboîtement 18 respective, et mis ainsi électriquement en contact. Abstraction faite des couvercles 8a,b du boîtier, demeurant ôtés, les composants restants se trouvent à l’état monté M, c’est-à-dire qu’ils occupent leurs emplacements de montage P. Toutes les cartes 10a-d à circuits imprimés s’étendent alors dans des plans d’étendue 50 parallèles.

La figure 3 est une coupe transversale, suivant le plan III, d’une partie de l’ensemble de conditionnement 2 de la figure 2. L’on distingue la manière dont les cartes 10a,b à circuits imprimés reposent à l’état monté M, à l’emplacement de montage P, sur des moyens respectifs d’appui 16 ménagés solidairement et se présentant, dans ce cas, comme des saillies du boîtier 4, et la façon dont les parties emboîtables 14a,b sont solidarisées par emboîtement en étant, de ce fait, connectées électriquement l’une à l’autre.

L’ensemble de conditionnement 2 inclut un élément vissable 20 revêtant, dans le présent cas, la forme d’une vis à fente normalisée à tête fraisée, comprenant une extrémité 22 côté filetage et une extrémité 24 côté tête. Ledit élément vissable 20 est affecté à la dissociation des parties emboîtables 14a,b. A l’état monté M dans le boîtier 4, présentement dans l’encadrement 6 dudit boîtier, l’extrémité 22 côté filetage est vissée dans un perçage taraudé 26 et peut être respectivement dévissée hors de ce dernier ou dudit boîtier 4, en sens inverse de la direction d’emboîtement 18, afin de provoquer un processus T de dissociation desdites parties emboîtables 14a,b, illustré sur la figure 4 et évoqué par une flèche. A l’extrémité 24 côté tête, l’élément vissable 20 est pourvu d’un moyen d’engagement 52, dans le présent cas d’une fente destinée à un outil rotatif 30 présentement matérialisé par un tournevis standard ou, respectivement, par un tournevis normalisé pour vis à fentes. Ledit outil rotatif 30 permet le vissage dudit élément vissable 20. Dans le présent cas, par conséquent, ledit moyen d’engagement 52 est un évidement pratiqué dans ladite extrémité 24 côté tête.

Dans les zones dans lesquelles, à l’état monté, une extrémité 24 côté tête se trouve en applique, ou un moyen d’engagement 52 correspondant doit être actionné, les cartes 10a-d à circuits imprimés sont dotées d’un orifice de passage 54 destiné à l’outil rotatif 30.

L’élément vissable 20 est disposé dans la région du moyen d’appui 16. A l’état monté, la surface de l’extrémité côté tête constitue le prolongement superficiel de la surface d’appui dudit moyen d’appui 16 et forme, de la sorte, une surface d’appui supplémentaire affectée à la carte 10b à circuit imprimé.

La figure 4 montre l’ensemble de conditionnement 2 de la figure 3 au cours du processus de dissociation T. La carte 10a à circuit imprimé est alors retenue sur le boîtier 4 par l’intermédiaire d’éléments de maintien 28 revêtant, dans le présent cas, la forme de vis de maintien (voir la figure 7). Les éléments de maintien 28 et les éléments vissables 20 sont respectivement identiques ou semblables dans l’intégralité de l’ensemble de conditionnement 2, c’est-à-dire qu’ils se présentent comme des vis semblables respectivement standards, ou normalisées. Etant donné que la partie emboîtable 14a est consignée fermement à demeure sur la carte 10a à circuit imprimé, elle se trouve également retenue de manière indirecte sur le boîtier 4. Des éléments de maintien 28 (voir la figure 6) de la deuxième carte 10b à circuit imprimé ont déjà été dissociés, si bien que ladite carte est mobile, par rapport audit boîtier 4, en sens inverse de la direction d’emboîtement 18. A l’aide de l’outil rotatif 30 (voir les figures 6, 7), l’élément vissable 20 est à présent dévissé hors du perçage taraudé 26 en sens inverse de la direction d’emboîtement 18, sachant que l’extrémité 24, côté tête dudit élément, est en applique contre ladite carte 10b à circuit imprimé et meut cette dernière, en sens inverse de la direction d’emboîtement 18, par rapport au boîtier 4 et donc par rapport à la carte 10a à circuit imprimé. Du fait que la partie emboîtable 14b est bloquée à demeure sur la carte 10b à circuit imprimé, ladite partie est également couplée à ladite extrémité 24 côté tête, avec effet de transmission de force, et est extraite de la partie emboîtable 14a en sens inverse de ladite direction d’emboîtement 18. Ainsi, l’élément vissable 20 est une « vis d’expulsion ».

Comme la partie emboîtable 14b, et l’extrémité 24 côté tête, sont agencées en juxtaposition directe dans une région marginale de la carte 10b à circuit imprimé, ladite extrémité 24 côté tête est en applique contre ladite deuxième carte 10b à circuit imprimé, au cours du processus de dissociation T, à proximité de ladite deuxième partie emboîtable 14b.

La figure 5 campe la manière dont, à l’issue du processus de dissociation, la carte 10a à circuit imprimé est déjà démontée hors du boîtier 4, mais la carte 10b à circuit imprimé demeure toutefois retenue dans l’encadrement 6 dudit boîtier.

La figure 6 met une nouvelle fois en lumière le processus de dissociation T conforme à la figure 4, en partant de l’état monté M conforme à la figure 3 : en conformité avec la figure 6a, les éléments de maintien 28, consignant la carte 10b à circuit imprimé à demeure dans le boîtier 4, sont respectivement dissociés ou enlevés dans un premier temps, à l’aide de l’outil rotatif 30. De ce fait, ladite carte 10b à circuit imprimé et la partie emboîtable 14b deviennent respectivement mobiles par rapport, ou relativement à la carte 10a à circuit imprimé conjuguée à la partie emboîtable 14a et demeurant consignée dans ledit boîtier 4. Dans l’enchaînement, le processus de dissociation T conforme à la figure 4 est exécuté à l’aide du même outil rotatif 30, l’élément vissable 20, situé à gauche sur l’illustration, étant alors respectivement actionné ou dévissé à travers l’orifice de passage 54 associé. Au stade successif, en conformité avec la figure 6b, ledit processus de dissociation T conforme à la figure 4 est exécuté, à l’aide du même outil rotatif 30, sur l’élément vissable 20 situé à droite dans l’illustration, respectivement actionné ou dévissé à travers l’orifice de passage 54 associé.

La figure 7 met en lumière un autre processus de dissociation T concernant, précisément, le connecteur enfichable 12b conjugué aux parties emboîtables 14c,d. Conformément à la figure 7a, les éléments de maintien 28 de la carte 10a à circuit imprimé sont dissociés en premier lieu, de sorte que ladite carte devient mobile par rapport au boîtier 4, conjointement à la partie emboîtable 14c. La carte 10d à circuit imprimé, conjuguée à la partie emboîtable 14d, demeure consignée dans le boîtier 2. A présent, conformément aux figures 7a et 7b, des éléments vissables 20 supplémentaires sont dévissés hors dudit boîtier 2 à l’aide de l’outil rotatif 30, à travers des orifices de passage 54, afin de soulever ladite carte 10a à circuit imprimé et, par conséquent, d’extraire ladite partie emboîtable 14c hors de ladite partie emboîtable 14d. La figure 7 met additionnellement en évidence les éléments vissables 20 de la figure 6, partiellement dévissés, qui servaient à la dissociation du connecteur enfichable 12a et sont intégrés dans les moyens d’appui 16 dédiés à la carte 10b à circuit imprimé.

Lors des processus de dissociation T correspondants et, dans l’absolu, en vue du montage et du démontage dans le boîtier 2, les cartes 10a-d à circuits imprimés peuvent être mues, dans ledit boîtier 2, perpendiculairement à leurs plans d’étendue 50.

Les objets, parties, composants, pièces et éléments suivants sont illustrés sur les figures annexées et référencés comme suit :

2 : ensemble de conditionnement

4 : boîtier

6 : encadrement du boîtier

8a,b : couvercle du boîtier

10a-d : carte à circuit imprimé

12a,b : connecteur enfichable

14a-d : partie emboîtable

16 : moyen d’appui

18 : direction d’emboîtement

20 : élément vissable

22 : extrémité côté filetage

24 : extrémité côté tête

26 : perçage taraudé

28 : élément de maintien

30 : outil rotatif

50 : plan d’étendue

52 : moyen d’engagement

54 : orifice de passage

M : état monté

P : emplacement de montage

T : processus de dissociation

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.

Claims (15)

1. Ensemble de conditionnement (2) destiné à l’avionique, comprenant :
   - un boîtier (4),
   - au moins deux cartes (10a-d) à circuits imprimés, munies chacune d’au moins une partie électrique emboîtable (14a,b), sachant que, dans un état monté (M), des première et deuxième cartes (10a-d) à circuits imprimés occupent un emplacement de montage (P) fixe dans ledit boîtier (4), et que leurs première et deuxième parties emboîtables (14a-d) sont solidarisées par emboîtement dans une direction d’emboîtement (18), et sont ainsi connectées électriquement l’une à l’autre,
   - au moins un élément vissable (20) dévolu à la dissociation desdites parties emboîtables (14a-d), en sens inverse de la direction d’emboîtement (18), ledit élément vissable (20) comprenant une extrémité (22) côté filetage et une extrémité (24) côté tête,
   - sachant qu’à l’état monté (M), l’extrémité (22) côté filetage est vissée dans le boîtier (4) et peut être dévissée hors dudit boîtier (4) en sens inverse de la direction d’emboîtement (18), en vue de provoquer un processus (T) de dissociation desdites parties emboîtables (14a-d),
   - sachant que, durant le processus de dissociation (T), la première partie emboîtable (14a) est retenue au moins indirectement sur le boîtier (4), et la deuxième partie emboîtable (14b) est mobile par rapport audit boîtier (4),
   - sachant que, durant ledit processus de dissociation (T), l’extrémité (24) côté tête est couplée à ladite deuxième partie emboîtable (14b), avec effet de transmission de force, en vue de dissocier la deuxième partie emboîtable (14b) d’avec la première partie emboîtable (14a) en sens inverse de la direction d’emboîtement (18).
2. Ensemble de conditionnement (2) selon la revendication 1, caractérisé par une consignation à demeure de la première partie emboîtable (14a) sur la première carte (10a) à circuit imprimé, et/ou de la deuxième partie emboîtable (14b) sur la deuxième carte (10b) à circuit imprimé.
3. Ensemble de conditionnement (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l’extrémité (24) côté tête est au moins indirectement en applique contre la deuxième carte (10b) à circuit imprimé, au cours du processus de dissociation (T), à proximité de la deuxième partie emboîtable (14b).
4. Ensemble de conditionnement (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les cartes (10a-d) à circuits imprimés s’étendent, à l’état monté (M), dans des plans d’étendue (50) parallèles.
5. Ensemble de conditionnement (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu’au moins la deuxième carte (10b) à circuit imprimé peut être mue, dans le boîtier (4), perpendiculairement à son plan d’étendue (50).
6. Ensemble de conditionnement (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l’élément vissable (20) est muni, à l’extrémité (24) côté tête, d’un moyen d’engagement (52) dédié à un outil rotatif (30) dévolu au vissage dudit élément vissable (20).
7. Ensemble de conditionnement (2) selon la revendication 6, caractérisé par le fait que le moyen d’engagement (52) est matérialisé par un évidement pratiqué dans l’extrémité (24) côté tête.
8. Ensemble de conditionnement (2) selon l’une des revendications 6 et 7, caractérisé par le fait que l’élément vissable (20) est une vis normalisée ou une vis standard, courante dans le commerce.
9. Ensemble de conditionnement (2) selon l’une des revendications 6 à 8, caractérisé par le fait que la deuxième partie emboîtable (14b) et/ou la deuxième carte (10b) à circuit imprimé comporte(nt), dans la zone d’appui de l’extrémité (24) côté tête, un orifice de passage (54) dédié à l’outil rotatif (30) dévolu au vissage de l’élément vissable (20).
10. Ensemble de conditionnement (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le boîtier (4) est doté d’au moins un moyen d’appui (16) en vue de l’appui de la carte (10a-d) à circuit imprimé, à l’état monté (M), transversalement par rapport à son plan d’étendue (50).
11. Ensemble de conditionnement (2) selon la revendication 10, caractérisé par le fait que l’élément vissable (20) est disposé, à l’état monté (M), au moins en partie dans la région du moyen d’appui (16).
12. Ensemble de conditionnement (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu’au moins l’une des cartes (10a-d) à circuits imprimés est fixée dans le boîtier (4), à l’état monté (M), par l’intermédiaire d’un élément de maintien (28).
13. Ensemble de conditionnement (2) selon la revendication 12, caractérisé par le fait que l’élément de maintien (28) est apte au vissage, ledit élément de maintien (28) et l’élément vissable (20) pouvant être vissés par l’intermédiaire de l’outil rotatif (30) identique.
14. Ensemble de conditionnement (2) selon la revendication 13, caractérisé par le fait que l’élément de maintien (28) et l’élément vissable (20) sont identiques.
15. Procédé de dissociation, d’avec une première partie emboîtable (14a), d’une deuxième partie emboîtable (14b) d’un ensemble de conditionnement (2) destiné à l’avionique et conforme à l’une des revendications 1 à 14, dans lequel :
    - l’élément vissable (20) est dévissé hors du boîtier (4) en sens inverse de la direction d’emboîtement (18), au cours du processus de dissociation (T), à partir de l’état monté (M),
    - la première partie emboîtable (14a) est retenue au moins indirectement sur ledit boîtier (4), au cours dudit processus de dissociation (T),
    - et la deuxième partie emboîtable (14b) est mue par rapport audit boîtier (4) en ce sens que, durant ledit processus de dissociation (T), l’extrémité (24) côté tête vient en prise avec ladite deuxième partie emboîtable (14b), avec effet de transmission de force, afin de dissocier ladite deuxième partie emboîtable (14b) d’avec la première partie emboîtable (14a), en sens inverse de ladite direction d’emboîtement (18).