FR3091990A1 - Dispositif de mesure de bio-impedance - Google Patents

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Abstract

Titre : DISPOSITIF DE MESURE DE BIO-IMPEDANCE L’invention concerne un dispositif de mesure (1) de bio-impédance d’un utilisateur caractérisé en ce qu’il comporte au moins un boîtier (300), un ensemble électrique comportant au moins un générateur de courant et un jeu d’électrodes parmi lesquelles au moins une première électrode (3) est configurée pour injecter un courant dans le corps de l’utilisateur et une deuxième électrode (4) est configurée pour recevoir le courant injecté provenant du corps de l’utilisateur de manière à mesurer une différence de potentiel électrique aux bornes des électrodes, le dispositif de mesure comportant en outre un dispositif de positionnement (5) formé au moins en partie par des parois du boîtier (300), le dispositif de positionnement (5) comportant un organe de plaquage (2) configuré pour plaquer le dispositif de mesure (1) de bio-impédance contre au moins une zone thoracique latérale (11) d’un utilisateur (10), une paroi de contact (6) configurée pour être au contact d’au moins la zone thoracique latérale (11) de l’utilisateur (10), et une paroi de positionnement (15) d’un creux axillaire (12) configurée pour recevoir en butée le creux axillaire (12) de l’utilisateur (10), le boîtier (300) formant support du jeu d’électrodes de manière à ce qu’une première surface d’interface (34) d’une première électrode (3) soit au contact d’une première zone thoracique (25) de l’utilisateur (10) et qu’une deuxième surface d’interface (40) d’une deuxième électrode (4) soit au contact d’une deuxième zone thoracique (26) de l’utilisateur (10), distincte de la première zone thoracique (25). Figure de l’abrégé : [FIGURE 1]

Description

DISPOSITIF DE MESURE DE BIO-IMPEDANCE
Le domaine de la présente invention est celui des dispositifs de mesure appliqués aux composantes corporelles, plus particulièrement les dispositifs aptes à mesurer la bio-impédance d’un corps humain.
De façon connue, une insuffisance cardiaque peut provoquer chez l’Homme une accumulation de liquide dans les poumons. Cette accumulation aqueuse, autrement appelée œdème, empêche la correcte respiration : se logeant dans les tissus pulmonaires au niveau extracellulaire, l’eau bloque les échanges gazeux d’oxygène et de gaz carbonique qui y ont habituellement lieu.
Une décompensation cardiaque peut ainsi conduire à un œdème pulmonaire cardiogénique. Une gêne respiratoire et un essoufflement font partie des symptômes, induits par une compensation des poumons augmentant leur travail respiratoire et provoquant notamment une douleur thoracique. Ces symptômes s’aggravent jusqu’à la détresse respiratoire majeure si l’accumulation de liquide n’est pas détectée en amont. L’œdème pulmonaire est considéré médicalement comme une urgence vitale qu’il est nécessaire de traiter dès les premiers signes d’apparition, les traitements étant d’autant plus lourds que le diagnostic tardif, les tissus étant moins engorgés à un stade initial.
Tout patient présentant un risque de pathologie cardiaque doit ainsi être vigilant à cause de la possible apparition d’un œdème pulmonaire. Les patients à risque sont généralement suivis par des examens médicaux réguliers, type osculation par le praticien, radiographie pulmonaire, dosage sanguin et/ou électrocardiogramme afin d’identifier des troubles du rythme cardiaque. Préventivement, le patient est contraint à surveiller étroitement son hygiène de vie et à traiter sa pathologie cardiaque pour éviter des complications sous-jacentes à l’œdème pulmonaire.
Un suivi médical reste cependant contraignant pour le patient, puisqu’il est dépendant du milieu médical et du praticien pour effectuer une évaluation de son état pulmonaire et cardiaque. Un autre inconvénient réside dans la régularité du suivi, le patient devant fréquemment se soumettre au milieu médical pour prévenir des complications aggravées. Par ailleurs, le suivi ne peut raisonnablement être effectué de façon pluri journalière au long terme, pour tous les patients, notamment ceux gardant une bonne autonomie.
Une mesure, par le patient lui-même, d’une variation du volume de liquide dans les tissus pulmonaires permettrait d’évaluer l’apparition d’un œdème en relative autonomie. La mesure de la bio-impédance est une mesure non invasive renseignant notamment sur une composition en liquide du corps, comme la présence d’un œdème. Des dispositifs connus de mesure de la bio-impédance ne permettent cependant pas d’évaluer de façon spécifique et pratique la présence d’un œdème thoracique, et plus spécifiquement d’un œdème pulmonaire.
Le but de la présente invention est donc de résoudre les inconvénients décrits ci-dessus en concevant un dispositif de mesure de bio-impédance, pouvant être utilisé aisément et de façon répétée par le patient pour le suivi de son état pulmonaire.
L’invention concerne un dispositif de mesure de bio-impédance d’un utilisateur caractérisé en ce qu’il comporte au moins un boîtier, un ensemble électrique comportant au moins un générateur de courant et un jeu d’électrodes parmi lesquelles au moins une première électrode est configurée pour injecter un courant dans le corps de l’utilisateur et une deuxième électrode est configurée pour recevoir le courant injecté provenant du corps de l’utilisateur de manière à mesurer une différence de potentiel électrique aux bornes des électrodes, le dispositif de mesure comportant en outre un dispositif de positionnement formé au moins en partie par des parois du boîtier, le dispositif de positionnement comportant un organe de plaquage configuré pour plaquer le dispositif de mesure de bio-impédance contre au moins une zone thoracique latérale d’un utilisateur, une paroi de contact configurée pour être au contact d’au moins la zone thoracique latérale de l’utilisateur, et une paroi de positionnement d’un creux axillaire configurée pour recevoir en butée le creux axillaire de l’utilisateur, le boîtier formant support du jeu d’électrodes de manière à ce qu’une première surface d’interface d’une première électrode soit au contact d’une première zone thoracique de l’utilisateur et qu’une deuxième surface d’interface d’une deuxième électrode soit au contact d’une deuxième zone thoracique de l’utilisateur, distincte de la première zone thoracique.
Le dispositif de mesure de bio-impédance est configuré pour pouvoir être positionné en appui contre l’utilisateur, et ce de façon à ce que son positionnement soit reproductible. La reproductibilité est assurée grâce à deux points d’appui que sont la zone thoracique latérale et le creux axillaire du bras. C’est le dispositif de positionnement, formé au moins en partie par des parois du boîtier, qui permet de positionner de façon reproductible le dispositif de mesure de bio-impédance.
Le dispositif de positionnement comporte au moins un organe de plaquage, une paroi de contact dédiée à la zone thoracique latérale de l’utilisateur et une paroi de positionnement du creux axillaire. Ces parois sont au contact d’une partie du corps de l’utilisateur lors de la mise en œuvre du dispositif de mesure de bio-impédance, le boîtier du dispositif de mesure de bio-impédance étant immobilisé contre la zone thoracique latérale de l’utilisateur par une pression exercée par exemple par l’utilisateur en direction de la zone thoracique latérale. Le dispositif de positionnement est adapté ou adaptable à toute morphologie d’un utilisateur adulte.
L’organe de plaquage est configuré pour plaquer le dispositif de mesure de bio-impédance contre au moins une zone thoracique latérale de l’utilisateur. L’organe de plaquage permet à l’utilisateur de plaquer la paroi de contact pour que cette dernière soit au contact de la zone thoracique latérale. L’organe de plaquage et la paroi de contact dédiée à la zone thoracique latérale de l’utilisateur permettent un blocage latéral du dispositif de mesure de bio-impédance, du point de vue de l’utilisateur.
Le boîtier s’étend principalement selon un axe d’extension longitudinal passant par la paroi de positionnement du creux axillaire. La paroi de positionnement du creux axillaire permet un blocage longitudinal du dispositif de mesure de bio-impédance, du point de vue de l’utilisateur. La paroi de positionnement du creux axillaire peut former un moyen de détrompage haut/bas pour l’utilisateur.
Le boîtier est configuré pour permettre une utilisation prolongée. Le boîtier peut notamment être constitué d’un matériau léger. Par exemple, le boîtier est réalisé en matériau synthétique ou en matériau composite. Le boîtier peut être composé d’un matériau rigide, qui assure au boîtier une stabilité de positionnement. Dans chacun de ces cas, le boîtier peut être creux.
Tel que précédemment décrit, le dispositif de positionnement est formé au moins en partie par des parois du boîtier, comme la paroi de contact ou la paroi de positionnement de creux axillaire. Dans un exemple de réalisation, le dispositif de positionnement est formé par la structure monobloc du boîtier. En d’autres termes, le dispositif de positionnement et le boîtier se confondent l’un l’autre. Dans un autre exemple de réalisation, le boîtier et le dispositif de positionnement forment deux structures distinctes, en ce sens que le boîtier et le dispositif de positionnement sont assemblés lors de la fabrication du dispositif de mesure de bio-impédance.
Dans un exemple de réalisation, l’organe de plaquage, la paroi de contact dédiée à la zone thoracique latérale de l’utilisateur et/ou la paroi de positionnement du creux axillaire forment une structure continue, par exemple monobloc. Dans un autre exemple de réalisation, l’organe de plaquage, la paroi de contact dédiée à la zone thoracique latérale de l’utilisateur et/ou la paroi de positionnement du creux axillaire ont des contours propres et distincts. Par exemple, l’organe de plaquage, la paroi de contact dédiée à la zone thoracique latérale de l’utilisateur et/ou la paroi de positionnement du creux axillaire forment chacune une pièce qui est rapportée sur le boîtier.
Le dispositif de positionnement comporte, dans un mode de réalisation, un revêtement tendre, assurant un certain confort d’utilisation. Le revêtement tendre est disposé au moins au niveau de la paroi de contact et/ou de la paroi de positionnement du creux axillaire.
La première électrode et la deuxième électrode forment un jeu d’électrodes. Le boîtier porte le jeu d’électrodes, de sorte à ce que la position du boîtier, générée par l’utilisation du dispositif de positionnement, fige la position des électrodes. Dès lors, la première électrode et la deuxième électrode sont, lors d’une mise en œuvre itérative du dispositif de mesure de bio-impédance, positionnées de façon reproductible, au même endroit.
Un courant électrique de faible intensité circule entre l’électrode injectrice de courant et l’autre électrode réceptrice du courant ayant traversé le corps de l’utilisateur. Par faible intensité, on entend une intensité inférieure au milliampère, de l’ordre de 10 à 100 microampères pour une fréquence d’environ 10kHz. La réception du courant par la deuxième électrode permet la mesure d’une différence de potentiel électrique caractéristique, pour un courant d’intensité constante, d’une valeur d’impédance, selon la loi d’Ohm. On comprend que la différence de potentiel électrique résultant du passage du courant est modifiée en fonction de la résistance des tissus biologiques rencontrés entre la première zone thoracique et la deuxième zone thoracique. La deuxième électrode disposée sur le trajet du courant permet de quantifier la variation de cette différence de potentiel électrique et donc la variation de bio-impédance pour un courant d’intensité constante.
La paroi de contact est configurée pour être orientée vers la zone thoracique latérale de l’utilisateur. La paroi de contact permet à la première électrode et à la deuxième électrode d’être au contact de l’utilisateur lors de la mesure, en des points distincts ou non de la zone thoracique latérale selon le mode de réalisation de l’invention, afin de fermer une boucle de circulation du courant qui est nécessaire à la mesure de bio-impédance. Fermer la boucle de circulation du courant et générer un vecteur susceptible de réaliser la mesure de bio-impédance se fait donc par une action positive, à savoir positionner le dispositif de mesure de bio-impédance et plus particulièrement ses électrodes contre le corps de l’utilisateur, au moins en plaquant la paroi de contact contre la zone thoracique latérale.
La première électrode est configurée pour être au contact d’une première zone thoracique, et la deuxième électrode est configurée pour être au contact d’une deuxième zone thoracique. La première zone thoracique et la deuxième zone thoracique sont des zones thoraciques distinctes. La première zone thoracique et la deuxième zone thoracique sont distantes d’au moins un segment thoracique qui est celui traversé par le courant électrique, depuis la première électrode jusqu’à la deuxième électrode.
Selon un aspect de l’invention, l’organe de plaquage consiste en une paroi du boîtier formant paroi de placement configurée pour recevoir un bras de l’utilisateur, la paroi de contact étant opposée à la paroi de placement du bras par rapport au boîtier. La reproductibilité du positionnement du dispositif de mesure de bio-impédance est assurée grâce à trois points d’appui que sont le bras, la zone thoracique latérale et le creux axillaire du bras. De la sorte, le dispositif de positionnement comporte une paroi de placement du bras, une paroi de contact dédiée à la zone thoracique latérale de l’utilisateur et une paroi de positionnement du creux axillaire. Ces parois sont au contact du corps de l’utilisateur lors de la mise en œuvre du dispositif de mesure de bio-impédance, le boîtier du dispositif de mesure de bio-impédance étant immobilisé entre le bras et la zone thoracique latérale de l’utilisateur par une pression exercée par le bras en direction de la zone thoracique latérale.
La position du dispositif de mesure de bio-impédance est stabilisée et fiabilisée au cours de la mesure de bio-impédance par le dispositif de positionnement coopérant avec le bras de l’utilisateur. Cette stabilité permet de réaliser une mesure de bio-impédance robuste.
Selon un aspect de l’invention, la paroi de placement du bras est concave. Le dispositif de positionnement est adapté pour la réception du bras de l’utilisateur. La paroi de placement du bras forme par exemple une cavité dimensionnée pour recevoir au moins une portion du bras de l’utilisateur.
Selon un aspect de l’invention, la paroi de positionnement du creux axillaire comporte une saillie dimensionnée pour se placer dans un creux axillaire d’un utilisateur adulte. Le dispositif de positionnement est configuré et dimensionné pour coopérer avec le creux axillaire de l’utilisateur. Par exemple, la saillie comporte une région au moins partiellement sphérique de manière à adopter le profil du creux axillaire.
Selon un aspect de l’invention, l’organe de plaquage comprend un dispositif de préhension solidaire du boîtier. Le dispositif de préhension permet à l’utilisateur de plaquer, au moyen de l’une de ses mains, la paroi de contact du dispositif de positionnement contre la zone thoracique latérale. Avantageusement, le dispositif de préhension est conçu pour la main située du côté opposé au côté contre lequel est disposé le dispositif de mesure de bio-impédance. Par exemple, le dispositif de préhension est une poignée, ou une zone configurée pour accueil la paume de la main en tout ou partie. Le dispositif de préhension et la paroi de contact dédiée à la zone thoracique latérale de l’utilisateur peuvent former un moyen de détrompage droite/gauche pour l’utilisateur.
Selon un aspect de l’invention, le dispositif de positionnement comprend une bande de soutien solidaire du boîtier. La bande de soutien aide l’utilisateur à soutenir le dispositif de mesure de bio-impédance. La bande de soutien est configurée pour que le dispositif de mesure de bio-impédance conserve sa position pendant toute l’utilisation du dispositif selon l’invention. Il est en effet nécessaire que l’utilisateur soit en état de repos pendant la mesure, sans mouvements ou secousses, pour fiabiliser la mesure. Ainsi, la bande de soutien est un élément additionnel au dispositif de positionnement qui participe au positionnement du dispositif de mesure de bio-impédance.
La bande de soutien a notamment son avantage lors de prises de mesures faites pendant une longue durée. Par longue durée, on entend par exemple un temps de plus de quelques minutes. Notamment, la bande de soutien aide l’utilisateur lorsque plusieurs mesures sont réitérées pour une même prise. Cette situation est envisagée pour des mesures réitérées en vue d’obtenir une moyenne révélatrice de la prise de mesure. Par exemple, dix mesures sont répétées. Par exemple, le courant est injecté pendant 4 à 5 secondes, et la mesure de différence de potentiel électrique est réalisée pendant 30 secondes. Par exemple, la prise de mesure est d’une dizaine de minutes.
La bande de soutien est par exemple faite d’un matériau souple et non élastique afin d’être facilement positionnable et non déformable par le poids du dispositif selon l’invention et assure ainsi une position répétable d’une mesure à l’autre du dispositif selon l’invention. La bande de soutien a, dans un exemple de réalisation, des dimensions ajustables aux mensurations de l’utilisateur.
Selon un aspect de l’invention, la bande de soutien est configurée pour être portée sur une épaule de l’utilisateur. La bande de soutien forme par exemple une boucle qui peut prendre appui sur au moins une épaule de l’utilisateur. L’épaule considérée peut être l’épaule du bras accueilli par le dispositif de positionnement. L’épaule considérée peut être l’épaule opposée au bras contre lequel est placé le dispositif de positionnement. La bande de soutien peut prendre appui sur les deux épaules de l’utilisateur.
Selon un aspect de l’invention, la bande de soutien est réglable de sorte à maintenir la paroi de positionnement du boîtier en position de butée contre le creux axillaire.
Selon un aspect de l’invention, le jeu d’électrodes est tel qu’une troisième électrode est configurée pour injecter le courant, une quatrième électrode est configurée pour mesurer la différence de potentiel électrique, la troisième électrode étant supportée par le boîtier et comprenant une surface d’interface configurée pour être au contact de la deuxième zone thoracique, la quatrième électrode étant supportée par le boîtier et comprenant une surface d’interface configurée pour être au contact de la deuxième zone thoracique. Dans ce contexte, le nombre total d’électrodes est de quatre parmi lesquelles deux électrodes injectrices de courant, la première électrode et la troisième électrode, et deux électrodes de mesure, la deuxième électrode et la quatrième électrode. Une mesure en quatre points permet de minimiser l’impédance de contact propre aux électrodes. Le nombre de quatre électrodes est cependant non limitatif. On comprendra que l’on pourra proposer, sans sortir du contexte de l’invention, un nombre différent d’électrodes dès lors que la fermeture d’une boucle de circulation de courant est générée tel que cela a été évoqué ci-dessus.
La première électrode et la quatrième électrode sont configurées pour être au contact de la première zone thoracique. La deuxième électrode et la troisième électrode sont configurées pour être au contact de la deuxième zone thoracique. Ainsi, lors de la mise en œuvre du dispositif de mesure de bio-impédance selon l’invention, le courant circule dans deux sens, depuis la première zone thoracique vers la deuxième zone thoracique, et inversement.
La première électrode et la deuxième électrode forment une première paire du jeu d’électrodes. La troisième électrode et la quatrième électrode forment une deuxième paire du jeu d’électrodes. Lorsque des électrodes additionnelles sont comprises dans le dispositif de mesure selon l’invention, ces dernières sont également ajoutées par paire constitutive du jeu d’électrodes, avec une électrode injectrice de courant et une électrode réceptrice du courant ayant traversé le corps de l’utilisateur.
Selon un aspect de l’invention, la première électrode et la deuxième électrode sont disposées sur la paroi de contact du boîtier. Le dispositif de positionnement, via la paroi de contact de la zone thoracique latérale, assure le contact de la première électrode sur la première zone thoracique et de la deuxième électrode sur la deuxième zone thoracique. L’organe de plaquage permet de générer une pression de la première électrode sur la première zone thoracique et de la deuxième électrode sur la deuxième zone thoracique. La pression ainsi générée permet un ajustement contre l’utilisateur de sorte à assurer le contact première électrode/première zone thoracique et le contact deuxième électrode/deuxième zone thoracique.
Selon un aspect de l’invention, la troisième électrode et la quatrième électrode sont disposées sur la paroi de contact du boîtier. Le dispositif de positionnement, via la paroi de contact de la zone thoracique latérale, assure le contact de la quatrième électrode sur la première zone thoracique et de la troisième électrode sur la deuxième zone thoracique. L’organe de plaquage permet de générer une pression de la quatrième électrode sur la première zone thoracique et de la troisième électrode sur la deuxième zone thoracique. La pression générée permet un ajustement contre l’utilisateur de sorte à assurer le contact quatrième électrode/première zone thoracique et le contact troisième électrode/deuxième zone thoracique.
Selon un aspect de l’invention, le boîtier comporte une première branche qui s’étend depuis le boitier et présente à l’opposé du boîtier une première extrémité libre et une deuxième branche qui s’étend depuis le boitier et présente à l’opposé du boîtier une deuxième extrémité libre, la première électrode étant disposée au voisinage de la première extrémité libre et la deuxième électrode étant disposée au voisinage de la deuxième extrémité libre, la première branche et la deuxième branche étendant leur plus grande dimension perpendiculairement à un axe d’extension longitudinal du boîtier.
Le contact entre la première électrode et la première zone thoracique et le contact entre la deuxième électrode et la deuxième zone thoracique peuvent être assurés par la configuration de la première branche et la configuration de la deuxième branche, avec par exemple des moyens de rappel élastique configurés de telle sorte que la première extrémité portée par la première branche tende à se rapprocher de la deuxième extrémité portée par la deuxième branche.
La première branche et la deuxième branche peuvent ainsi être configurées pour fonctionner à la manière de mors d’un instrument de serrage afin que les électrodes prennent appui contre respectivement la première zone thoracique et la deuxième zone thoracique.
De manière complémentaire ou alternative, le contact entre la première électrode et la première zone thoracique et le contact entre la deuxième électrode et la deuxième zone thoracique peuvent être assurés par l’intermédiaire d’une action de l’utilisateur, ce dernier enserrant le dispositif de mesure de bio-impédance entre son bras et la zone thoracique latérale.
Selon les cas, la première zone thoracique et la deuxième zone thoracique peuvent être alignées l’une par rapport à l’autre selon un axe sensiblement parallèle à un axe dorso-ventral de l’utilisateur, ou bien être disposées l’une au-dessus de l’autre, selon un axe sensiblement parallèle à un axe longitudinal définissant la hauteur de l’utilisateur.
Selon un aspect de l’invention, la première branche et/ou la deuxième branche comprend au moins une portion flexible configurée pour plaquer au moins la première électrode et/ou la deuxième électrode contre respectivement la première zone thoracique et la deuxième zone thoracique. La portion flexible facilite l’installation du dispositif de mesure de bio-impédance contre l’utilisateur. La portion flexible permet d’écarter les branches l’une de l’autre, simplifiant la mise en position de la paroi de contact en appui de la zone thoracique latérale.
La portion flexible est faite d’une matière souple apte à être déformée et qui tend à revenir à sa forme initiale après déformation. Par exemple, la portion flexible est à mémoire de forme. Les branches sont ergonomiques par rapport au thorax de l’utilisateur de sorte à ce que la forme initiale de la portion flexible tende à y prendre appui. Par exemple, la portion flexible est comprise dans la première branche.
Selon un aspect de l’invention, au moins une branche comprend au moins un organe d’articulation disposé entre le boîtier et l’extrémité libre correspondante, l’organe d’articulation étant configuré pour plaquer au moins une électrode contre une zone thoracique. La présence de l’organe d’articulation facilite l’installation du dispositif de mesure de bio-impédance contre l’utilisateur. L’organe d’articulation permet d’écarter les branches l’une de l’autre, simplifiant la mise en position de la paroi de contact en appui de la zone thoracique latérale.
L’organe d’articulation est au moins une structure permettant de joindre deux parties du dispositif de mesure de bio-impédance comprises entre le dispositif de positionnement et la première extrémité et permettant également de les maintenir dans une position de serrage. Par exemple l’organe d’articulation joint au moins deux portions de la première branche ou la première branche et le dispositif de positionnement. L’organe d’articulation comprend par exemple un système permettant la rotation de l’une de ces parties par rapport à l’autre, telle une charnière. L’organe d’articulation peut par ailleurs être doté d’un système permettant de plaquer la première électrode contre la première zone thoracique, tel un ressort. Les deux branches fonctionnent alors comme une mâchoire, assurant un blocage dorso-ventral du dispositif selon l’invention.
L’organe d’articulation permet à l’utilisateur de se repérer lorsqu’il positionne le dispositif selon l’invention. Il sert de moyen de détrompage dorso-ventral. Par exemple, si l’on considère que la première zone thoracique est une zone thoracique ventrale, la première extrémité est articulée côté poitrine. Cette configuration facilite la manipulation du dispositif selon l’invention. Le dispositif de mesure de bio-impédance est donc asymétrique, et plus particulièrement chiral. Il est donc confectionné pour se placer soit à la gauche soit à la droite de son utilisateur. Avantageusement, le dispositif de mesure de bio-impédance est configuré pour être positionné à la droite de l’utilisateur.
Selon un aspect de l’invention, l’autre branche comprend au moins une région articulaire disposée entre le boîtier et l’extrémité libre correspondante, la région articulaire étant configurée pour plaquer au moins une électrode contre une zone thoracique. La présence de la région articulaire facilite l’installation du dispositif de mesure de bio-impédance contre l’utilisateur. La région articulaire permet d’écarter les branches l’une de l’autre, simplifiant la mise en position de la paroi de contact en appui de la zone thoracique latérale.
La région articulaire est au moins une structure permettant de joindre deux parties du dispositif de mesure de bio-impédance comprises entre le dispositif de positionnement et la deuxième extrémité et permettant également de les maintenir dans une position de serrage. Par exemple la région articulaire joint au moins deux portions de la deuxième banche ou la deuxième branche et le dispositif de positionnement. La région articulaire comprend par exemple un système permettant la rotation de l’une de ces parties par rapport à l’autre, telle une charnière. La région articulaire peut par ailleurs être dotée d’un système permettant de plaquer la deuxième électrode contre la deuxième zone thoracique, tel un ressort. Les deux branches fonctionnent alors comme une mâchoire, assurant un blocage dorso-ventral du dispositif selon l’invention.
Dans un exemple de réalisation, le dispositif de positionnement comporte un organe d’articulation et une région articulaire tels que précédemment décrits de manière à former un dispositif en forme de pince doublement articulée.
Selon un aspect de l’invention, un système de collecte relève des données de bio-impédance fonction de valeurs de différence de potentiel électrique mesurée aux bornes des électrodes, et un système de traitement des données traite les données pour obtenir au moins une information significative d’un état de bio-impédance pulmonaire.
Selon un aspect de l’invention, au moins le système de collecte est porté par le boîtier. Ainsi le système de collecte est embarqué. Par « porté par le boîtier », on entend que le système de collecte est soit disposé à l’intérieur du boîtier, soit disposé au moins en partie en surface du boîtier. Alternativement, le système de collecte est déporté par rapport au boîtier. Cette configuration peut notamment être envisagée afin de minimiser le poids du dispositif de mesure de bio-impédance.
Les données brutes sont mesurées au niveau des électrodes de mesure. Elles sont obtenues quand la boucle de circulation de courant est fermée. Ces données correspondent à une différence de potentiel électrique entre les deux électrodes de mesure. Elles comprennent une valeur de bio-impédance transthoracique mais également des valeurs de bio-impédance non-pulmonaire et des valeurs d’impédances parasites. Il est nécessaire de réaliser des prises de mesures répétées et moyennées pour révéler les éventuelles variations relatives à une évolution de la bio-impédance transthoracique, par la comparaison d’une moyenne de données brutes à une valeur étalon. La valeur étalon est obtenue au cours d’un protocole d’étalonnage décrit par ailleurs.
La bio-impédance non-pulmonaire correspond, de façon non limitative, aux valeurs de bio-impédance inhérentes aux tissus musculaires, osseux, graisseux, système vasculaire et autres organes. En d’autres termes, la bio-impédance non-pulmonaire peut correspondre à la bio-impédance des bras et du thorax, hors poumons.
Les valeurs d’impédance parasites sont intrinsèques au dispositif de mesure selon l’invention. Elles correspondent, de façon non limitative, aux valeurs d’impédance des électrodes, aux artefacts de mouvement (des bras du patient principalement), et aux valeurs d’impédances des composantes ventilatoires et cardiaques. A titre indicatif, la valeur d’impédance d’une électrode est comprise entre 500 et 1000 Ohms. Elle inclut une valeur d’impédance due à l’électrode elle-même, une valeur d’impédance de contact peau/électrode et une valeur d’impédance due à une résistance de peau.
A titre indicatif, les données brutes intégrant les valeurs d’impédance pulmonaire et les valeurs d’impédance non-pulmonaire ont une valeur estimée comprise entre 1500 et 2500 Ohms.
L’ensemble des mesures permettant d’obtenir une moyenne de données brutes est réalisé dans des conditions équivalentes à celles définies selon le protocole d’étalonnage afin que la mesure ne soit pas impactée, par exemple, par une position inappropriée de l’utilisateur.
Dans un exemple de réalisation, la mesure peut être répliquée plusieurs fois, à très court intervalle de temps, de sorte à augmenter le nombre de données brutes récupérées pour réaliser la valeur moyenne utilisée pour comparer à la valeur étalon et augmenter ainsi la fiabilité statistique de cet ensemble de mesures, sans que cela soit trop pénalisant en termes de temps à passer pour l’utilisateur. Ainsi, l’impact des bruits cardiaques, respiratoires, posturaux et/ou environnementaux, qui peuvent être estimés comme lissés sur une moyenne obtenue à partir d’un nombre suffisant de données brutes, est limité et dès lors, la variation identifiée entre une moyenne de données brutes mesurées et une valeur étalon peut être assimilée comme résultant d’une variation du volume de liquide dans les tissus pulmonaires. Dans un exemple de réalisation, la mesure est acquise par fermeture continue de la boucle de circulation pendant un laps de temps optimisé. L’optimisation du laps de temps consiste à prévoir un temps de mesure qui soit d’une part suffisamment long pour filtrer les bruits haute-fréquence, tels que les bruits cardiaques et/ou ventilatoires survenant pendant ce laps de temps, et qui ne soit pas d’autre part trop long afin de ne pas rendre pénible la mesure pour l’utilisateur qui doit rester statique pendant cette mesure. Avantageusement, la mesure est prise pendant une acquisition comprise entre trente secondes et quarante-cinq secondes.
Une conversion des données brutes en données exploitables est permise par le système de traitement. Le système de traitement applique un algorithme permettant de moyenner les données brutes afin d’être révélateur des variations de la mesure de bio-impédance transthoracique.
Par des mesures répétées, par exemple sur une journée, et moyennées, l’évolution de la valeur de bio-impédance transthoracique est donc suivie. Un œdème pulmonaire peut être identifié lorsque la valeur d’une moyenne de données brutes, révélatrice d’une valeur de bio-impédance transthoracique, est inférieure à une certaine valeur plancher. Par valeur plancher on entend une valeur définissant un seuil critique dès lors que la valeur résultant de la mesure des données brutes est plus faible que cette valeur plancher, indiquant un état physiologique dégradé.
Cette valeur plancher est définie en fonction d’un état basal de l’utilisateur ayant donné lieu lors d’un procédé d’étalonnage à l’estimation d’une valeur étalon de référence. La valeur plancher correspond à une valeur à la baisse de l’ordre de 0.25 à 2.5%, et plus particulièrement de l’ordre de 0.5 à 1 %, par rapport à la valeur étalon de référence, et le fait d’obtenir une moyenne de mesures de valeur inférieure à celle de la valeur plancher est un indicateur d’un état de décompensation résultant de l’accumulation thoracique de fluide. Les instruments de mesure privilégiés pour mettre en œuvre le dispositif de mesure selon l’invention auront une résolution capable de détecter cette baisse. On comprend que plus la sensibilité des instruments employés sera grande, plus des variations proches de 0.25% par rapport à la valeur étalon de référence seront détectables et plus précoce sera la détection de l’état de décompensation.
En d’autres termes, selon l’invention, des variations entre une valeur étalon et chaque moyenne de données brutes, dans leur ensemble, sont regardées pour déterminer la pertinence des différences observées. De façon particulière, les inventeurs ont pu constater qu’une variation comprise entre 0.25 à 2.5% entre des données brutes moyennées et une valeur étalon de référence est un indicateur fiable d’un état de décompensation résultant de l’accumulation thoracique de fluide.
Pour une moyenne de données brutes inférieure à cette valeur plancher définie par cette variation de l’ordre de 0.25 à 2.5% et indicatrice d’œdème, un lien peut être réalisé avec l’insuffisance cardiaque, et le patient doit alors être pris en charge médicalement.
La sensibilité de la mesure dépend également du système électronique employé. Les mesures les plus faibles d’impédance réalisées peuvent être de l’ordre de 10 Ohms. C’est le cas en employant un système électrique type puce AD5934, conçue pour avoir une gestion de l’injection du courant et de la réception du signal.
Tel que cela a pu être évoqué précédemment, selon un aspect de l’invention, les données brutes sont collectées sur une période de temps donnée, et sont ensuite moyennées pour donner une information fiable de la bio-impédance pulmonaire de l’utilisateur sur cette période de temps donnée, par exemple la journée. Ainsi, pour déduire des données brutes un résultat révélateur d’une valeur de bio-impédance spécifiquement pulmonaire, l’algorithme réalise une moyenne des données brutes collectées de manière à fournir une valeur correspondant à une mesure de surveillance.L’obtention d’une moyenne permet un filtrage temporel par traitement statistique.
Selon un aspect de l’invention, le système de traitement est configuré pour déterminer un écart entre une valeur étalon de référence et au moins une mesure de surveillance et pour générer une notification à l’utilisateur dès lors que la mesure de surveillance présente une valeur inférieure à la valeur correspondant à la valeur étalon et dès lors que cet écart est compris entre 0.25% et 2.5% de ladite valeur correspondant de la valeur étalon de référence.
Avantageusement, les données brutes collectées sur 24h permettent d’établir une mesure de surveillance sur la base d’une mesure moyenne journalière. Ces mesures moyennes journalières sont comparées les unes aux autres en vue de détecter un écart par rapport à une valeur étalon de référence obtenue par des mesures réalisées sur une période de référence lors de la procédure d’étalonnage. Dès lors que les mesures moyennes journalières révèlent des valeurs inférieures à la valeur étalon, avec un écart de l’ordre de 0.25 à 2.5%, plus particulièrement 0.5 à 1 % par rapport à la valeur étalon, une action d’alerte est menée. On comprend que l’on vise à la fois un écart suffisamment grand pour être révélateur d’un œdème pulmonaire, ce qui explique que le seuil doit être d’au moins 0.25%, et un écart qui ne soit pas trop grand pour s’assurer que la détection d’un risque d’œdème pulmonaire soit réalisée suffisamment à temps pour avoir une efficacité médicale.
Selon un aspect de l’invention, l’écart selon l’invention, entre 0.25 et 2.5% de la valeur étalon, peut correspondre à un écart de valeurs comprises entre 5 et 50 Ohms. Dès lors que l’écart mesuré par le système de traitement entre la valeur étalon et une mesure de surveillance, obtenue par la moyenne de données brutes, est situé dans ces plages de valeurs, une alerte révélatrice de cet écart est notifiée. Cette notification est transmise par exemple à l’utilisateur. Elle peut également être transmise directement à un centre de suivi de l’utilisateur, par exemple une structure médicale, ou à toute personne habilitée à suivre l’utilisateur. Avantageusement, la notification est transmise à l’utilisateur et à une personne habilitée à le suivre.
Le dispositif de mesure selon l’invention voit son intérêt dans la comparaison d’une valeur étalon, établie en vue de calibrer le dispositif de mesure, et d’une mesure de surveillance, obtenue par une moyenne de mesures effectuée afin d’évaluer l’état de l’utilisateur. L’utilisateur se voit informé de toute différence notable. Il convient de noter que selon l’invention, par mesure de surveillance, on entend une moyenne de données brutes, par exemple réalisée sur des données brutes enregistrées sur une journée. L’écart peut être notifié par exemple sur le système de traitement, ou sur une interface utilisateur tel que cela sera décrit plus loin.
Afin de calibrer le dispositif de mesure, le protocole d’étalonnage est suivi par l’utilisateur. Il est nécessaire que l’utilisateur du dispositif de mesure selon l’invention soit la personne sur laquelle est réalisé le protocole d’étalonnage. En effet, les mesures sont relatives à l’utilisateur, le caractérisant personnellement. Ce protocole d’étalonnage permet d’obtenir la valeur étalon telle que précédemment définie, à savoir une moyenne de référence obtenue à partir de plusieurs mesures de références. Elle permet d’établir une ligne de base du patient, par exemple par des mesures de références répétées plusieurs fois par jour et/ou sur plusieurs jours, moyennées.
Le protocole d’étalonnage détermine le protocole selon lequel l’utilisateur devra employer le dispositif de mesure selon l’invention. Avantageusement, le protocole d’étalonnage est réalisé sur un utilisateur au repos, en position assise. Les mesures de surveillances sont alors réalisées systématiquement dans ce même contexte. Le respect de ce protocole fiabilise la mesure.
Ce protocole d’étalonnage est à établir avant d’initier les mesures de surveillance. Il peut être également appliqué afin de mettre à jour le dispositif de mesure, par exemple suite à une modification quelconque impactant son utilisation ou impactant l’utilisateur.
Plusieurs mesures de surveillances sont prises à intervalle régulier afin de pouvoir détecter l’apparition de l’œdème pulmonaire. Tel que cela a pu être précisé précédemment, un écart est considéré comme significatif lorsque la mesure de surveillance, correspondant à la moyenne de données brutes sur une période par exemple journalière, présente une valeur inférieure à une valeur plancher correspondant à 0.25 à 2.5%, plus particulièrement 0.5 à 1 % de la valeur étalon de référence. Lorsqu’un tel écart significatif est déterminé par le système de traitement, l’invention peut prévoir qu’il soit nécessaire de confirmer l’existence de cet écart significatif afin que l’utilisateur ne soit pas induit en erreur par une mesure erronée. La faisabilité de cette confirmation est dépendante de la variabilité et de la fréquence de prise de mesure admissible pour l’utilisateur.
Selon un aspect de l’invention, le système de traitement compare les données brutes à au moins une valeur limite. Cette valeur limite peut par exemple représenter 150% de la valeur étalon. Une donnée brute de valeur supérieure à cette valeur limite indique par exemple que la mesure est incorrecte et doit être faite à nouveau. Une cause d’une mesure incorrecte est par exemple le non-respect des conditions de contact, c’est-à-dire le fait que le contact entre le poignet du premier bras et la première électrode injectrice de courant, le poignet du premier bras et la première électrode de mesure de différence de potentiel électrique, la partie de la main du deuxième bras et la deuxième électrode injectrice de courant, la partie de la main du deuxième bras et la deuxième électrode de mesure de différence de potentiel électrique, soit mal assuré. La mise en œuvre d’une valeur limite est une manière de fiabiliser la mesure.
Le dispositif de mesure selon l’invention peut par ailleurs être couplé à un système d’alerte ponctuel. Ce système d’alerte s’active uniquement après une prise de mesure lorsque la valeur de la donnée brute est au-dessus de la valeur limite. L’utilisateur est alors averti pour réitérer une opération de mesure, en vue d’obtenir une nouvelle valeur. Le système d’alerte peut par exemple correspondre à une alerte visuelle, sonore ou tactile. Sans être limitatif, peuvent être cités : un voyant lumineux, ou un affichage particulier au niveau de l’interface utilisateur, une sonnerie, une vibration du dispositif de mesure, ou une combinaison de ces exemples. L’alerte peut être interrompue manuellement, ou automatiquement lorsque la mesure est réitérée.
Selon un aspect de l’invention, le système de traitement est intégré au boîtier. L’internalisation du système de traitement au boîtier a un intérêt dans la compacité du dispositif de mesure alors miniaturisé. Les données brutes sont directement traitées dans le boîtier, le système de collecte des données brutes provenant des électrodes de mesure de différence de potentiel électrique coopérant physiquement avec le système de traitement, par exemple au sein d’un même circuit imprimé.
Alternativement, le système de traitement peut être externalisé. Le système de traitement peut alors prendre la forme d’un système de traitement indépendant, ou installé sur un support tel un ordinateur, ou tout autre support apte à inclure et réaliser les opérations de l’algorithme propre au dispositif de traitement. On comprend que ce système de traitement externalisé est associé à des moyens de communication externes configurés pour communiquer avec des moyens de communication embarqués sur le boîtier afin de permettre la transmission des données brutes entre le système de collecte et le système de traitement.
Le système de traitement communique à l’utilisateur un résultat révélateur de la bio-impédance transthoracique ou pulmonaire. Un affichage de ce résultat se fait sur le système de traitement directement, ou sur son support. L’affichage se fait alternativement sur le boîtier via une interface utilisateur par exemple. Cette interface utilisateur peut être un dispositif d’affichage électronique, comme un écran. On comprend que la communication du résultat par le système de traitement peut être réalisée via les moyens de communication précédemment cités si le système de traitement est externalisé.
Différentes technologies de communication peuvent être employées pour relier le système de traitement au boîtier et permettre la transmission des données brutes et du résultat calculé. A titre d’exemple peuvent être cités : des technologies de communication sans fil, par ondes, comme une technologie employant le Bluetooth, le Wi-Fi, ou le Li-Fi, ou des technologies en liaison filaire.
Selon un aspect de l’invention, les électrodes injectrices sont pilotées pour utiliser un courant multi-fréquentiel. En d’autres termes, le courant délivré par le système d’alimentation électrique à la première électrode injectrice de courant et à la deuxième électrode injectrice de courant a une fréquence variable. Le courant multi-fréquentiel permet de mesurer une impédance extracellulaire inaccessible par méthode mono-fréquentielle. Le compartiment extracellulaire est en effet celui sollicité par l’œdème. Ainsi, la robustesse de la mesure est augmentée par cette approche.
De façon alternative, le courant peut être mono-fréquentiel. Cette fréquence est notamment comprise entre 5kHz et 100 kHz. Avantageusement, lorsque le système d’alimentation permet la délivrance de courant à différentes fréquences, la fréquence la plus élevée est choisie. Une fréquence élevée permet de minimiser les valeurs d’impédance parasites. Les valeurs d’impédance parasites sont notamment les artéfacts de mouvement, qui peuvent être plus importants dans un dispositif de mesure selon l’invention, puisque porté au poignet de l’utilisateur. Ainsi, le choix d’une haute fréquence constitue une optimisation électrique pour le dispositif de mesure selon l’invention. Un dispositif de mesure dispensant un courant mono fréquentiel est par ailleurs avantageux de par sa simplicité et le coût réduit de sa mise en œuvre.
D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels :
- [Fig.1] est une vue générale, en perspective, d'un dispositif de mesure de bio-impédance selon l’invention, dans un premier mode de réalisation,
- [Fig.2] est une mise en situation du dispositif de mesure de bio-impédance selon l’invention décrit en [Fig.1], vue de face,
- [Fig.3] est une mise en situation du dispositif de mesure de bio-impédance selon l’invention décrit en [Fig.1], vue de dessus en coupe,
- [Fig.4] est une vue en coupe transversale, d'un dispositif de mesure de bio-impédance selon l’invention, dans un deuxième mode de réalisation,
- [Fig.5] est une mise en situation du dispositif de mesure de bio-impédance selon l’invention décrit en [Fig.4],
- [Fig.6] est une mise en situation du dispositif de mesure de bio-impédance selon l’invention, dans un troisième mode de réalisation,
- [Fig.7] est une vue en coupe transversale, d'un dispositif de mesure de bio-impédance selon l’invention, décrit en [Fig.6],
- [Fig.8] est une vue en coupe transversale, d'un dispositif de mesure de bio-impédance selon l’invention, dans un quatrième mode de réalisation,
- [Fig.9] est une vue générale, en perspective, d'un dispositif de mesure de bio-impédance selon l’invention, dans un cinquième mode de réalisation.
Il faut tout d’abord noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.
Dans la suite de la description, les dénominations longitudinales, latérales, transversales se réfèrent à l'orientation du dispositif de mesure de bio-impédance selon l’invention et plus particulièrement à l’orientation du boîtier compris dans l’invention. La direction longitudinale correspond à l'axe d’allongement du dispositif de mesure de bio-impédance et plus particulièrement l’axe d’extension longitudinal du boîtier compris dans l’invention, alors que les orientations latérales et transversales correspondent à des droites concourantes, c’est-à-dire qui croisent la direction longitudinale, notamment perpendiculaires à l’axe d’extension longitudinal du boîtier. Pour les directions longitudinales, les dénominations « haut/supérieur » correspondant à la paroi de positionnement du creux axillaire, par opposition aux dénominations « bas/inférieur ». Enfin, les directions référencées comme dorsales ou ventrales correspondent à une orientation perpendiculaire à l’axe d’extension longitudinal du boîtier.
En se référant tout d’abord à la [Figure 1], on voit un dispositif de mesure 1 de bio-impédance comportant au moins un boîtier 300, un jeu d’électrodes agencées en surface du boîtier et formé d’au moins une première électrode 3 et une deuxième électrode 4, et un ensemble électrique 100 logé dans le boîtier et comportant un générateur de courant et un moyen de mesure de différence de potentiel. Chacune des électrodes est reliée, indépendamment l’une de l’autre, à cet ensemble électrique 100. Le dispositif de mesure 1 comporte en outre un dispositif de positionnement 5, formé au moins en partie par des parois délimitant le boîtier 300.
Le dispositif de mesure 1 de bio-impédance s’étend principalement selon un axe d’allongement A confondu avec un axe d’extension longitudinal X du boîtier 300.
Le dispositif de positionnement 5 comporte un organe de plaquage 2 correspondant ici à une paroi de placement 13 d’un bras 9, une paroi de contact 6 opposée à la paroi de placement 13 du bras 9, et une paroi de positionnement 15 d’un creux axillaire 12.
Plus particulièrement, la paroi de placement 13 du bras 9 est configurée pour recevoir le bras 9 de l’utilisateur 10. Par ailleurs, la paroi de contact 6 est configurée pour être au contact d’au moins une zone thoracique latérale 11 de l’utilisateur 10 sur lequel elle est plaquée. Et la paroi de positionnement 15 d’un creux axillaire 12 est configurée pour recevoir en butée le creux axillaire 12 dudit bras 9.
La paroi de contact 6 supporte la première électrode 3 et la deuxième électrode 4.
Le dispositif de positionnement 5 est ainsi configuré pour positionner le dispositif de mesure 1 de bio-impédance entre le bras 9, notamment le bras droit, d’un utilisateur 10, la zone thoracique latérale 11 de l’utilisateur 10 et en butée du creux axillaire 12 dudit bras 9 droit.
La paroi de placement 13 du bras 9 droit est concave, de manière à former une cavité 14 dimensionnée pour recevoir le bras 9 droit de l’utilisateur 10 à taille adulte.
Pour être en butée du creux axillaire 12 du même bras 9 droit, le dispositif de positionnement 5 comporte une paroi de positionnement 15 du creux axillaire 12. La paroi de positionnement 15 du creux axillaire 12 peut prendre différentes formes. Elle peut être plane comme illustré à la [Figure 1]. Pour le confort de l’utilisateur 10, la paroi de positionnement 15 du creux axillaire 12 peut présenter une forme convexe de manière à former un bossage du dispositif de positionnement, de manière à adopter le profil du creux axillaire 12 et/ou de sa région périphérique. Par exemple, la paroi de positionnement 15 du creux axillaire 12 est configurée pour combler le creux axillaire 12, notamment en étant au moins partiellement en saillie sphérique.
Le dispositif de positionnement 5 comprend une bande de soutien 16 qui participe au positionnement du dispositif de mesure 1 de bio-impédance. La bande de soutien 16 est configurée pour être portée sur une épaule 17,18 de l’utilisateur 10, en l’occurrence l’épaule droite 17. La bande de soutien 16 forme une boucle avec deux points d’attachement 19 reliés au dispositif de positionnement 5. Dans cet exemple de réalisation, chaque point d’attachement 19 est relié à une des faces latérales 20, 21 du dispositif de positionnement 5, du côté de la première électrode 3. L’une et l’autre des faces latérales 20, 21 du dispositif de positionnement 5 raccordent la paroi de placement 13 du bras 9 droit à la paroi de contact 6.
Dans ce premier mode de réalisation, les électrodes sont agencées au niveau de la paroi de contact 6, dans le volume du boîtier 300. Les électrodes, ici au nombre de deux sans que cela soit limitatif de l’invention, sont raccordées électriquement, indépendamment l’une de l’autre, au générateur de courant et/ou au moyen de mesure de différence de potentiel, chaque électrode du jeu d’électrodes étant configurée pour permettre le passage d’un courant électrique en sortie du boîtier, dans le corps de l’utilisateur lorsque le boîtier est plaqué contre l’utilisateur, et/ou permettre la réception d’un courant électrique ayant traversé le corps de l’utilisateur. Le jeu d’électrodes est ainsi configuré pour générer au moins une boucle de circulation du courant électrique circulant au travers du corps d’utilisateur, notamment dans une zone thoracique, et pour permettre la mesure d’une différence de potentiel électrique relatif à la zone thoracique ainsi traversée.
Le courant électrique amené à circuler entre les électrodes est un courant électrique de faible intensité. Il circule entre le générateur de courant et l’une ou l’autre des électrodes, qui forme alors une électrode injectrice de courant, puis entre cette électrode et l’autre électrode, via le corps de l’utilisateur, l’autre électrode fermant la boucle avec le générateur et formant une électrode réceptrice. Aux bornes de ces deux électrodes est effectuée la mesure de différence de potentiel électrique. Par faible intensité on entend par exemple une intensité inférieure au milliampère, de l’ordre de 10 à 100 microampères pour une fréquence d’environ 10kHz.
La différence de potentiel électrique résultant du passage du courant, pour un courant d’intensité constante, d’une valeur d’impédance donnée, est modifiée en fonction de la résistance des tissus biologiques rencontrés dans la zone thoracique traversée.
La première électrode 3 est dans cet exemple configurée pour être injectrice de courant dans le corps de l’utilisateur. Elle est disposée sur la paroi de contact 6 de manière à se trouver à une première zone d’extrémité longitudinale du boîtier 300, au voisinage de la paroi de positionnement 15. La deuxième électrode 4 est alors configurée pour recevoir le courant ayant traversé le corps de l’utilisateur, de manière à permettre la mesure d’une différence de potentiel électrique aux bornes des électrodes. La deuxième électrode 4 est disposée également sur la paroi de contact, au voisinage d’un deuxième extrémité longitudinale du boîtier, à l’opposé de la paroi de positionnement 15. En l’espèce, la première électrode 3 est proximale à la paroi de positionnement 15 du creux axillaire 12 par rapport à la deuxième électrode 4. La première électrode 3 et la deuxième électrode 4 pourraient être interverties dans leur positionnement et rester dans l’étendue de l’invention.
La paroi de contact 6 formant support d’électrodes présente, dans le premier mode de réalisation, une forme plane, étant noté que cette paroi de contact 6 pourrait, sans sortir du contexte de l’invention, être incurvée de sorte à suivre le profil de la zone thoracique latérale 11 de l’utilisateur.
Un système de collecte 22 relève des données de bio-impédance provenant d’au moins la deuxième électrode 4, et un système de traitement des données 23 traite les données pour obtenir au moins une information significative d’un état de bio-impédance pulmonaire de l’utilisateur.
Le système de collecte 22 est embarqué sur le dispositif de mesure 1 de bio-impédance, par exemple au sein d’une carte de circuits imprimés. Le système de collecte 22 est par exemple disposé à l’intérieur du dispositif de mesure 1, par exemple dans le boîtier 300, creux. Cette configuration est avantageuse et permet de ne pas présenter de saillie en surface du dispositif de mesure 1. Dans un autre mode de réalisation, le système de collecte 22 est disposé sur l’une des faces latérales 20, 21 du dispositif de positionnement 5.
Le système de traitement des données 23 est, dans cet exemple de réalisation, externalisé, installé sur un support approprié. Le système de traitement des données 23 externalisé permet d’alléger le dispositif de mesure 1. Le système de traitement des données 23 externalisé est associé à des moyens de communication externes configurés pour communiquer avec des moyens de communication embarqués sur le boîtier 300 afin de permettre une transmission 24 des données brutes entre le système de collecte 22 et le système de traitement 23. Le cas échéant, on peut prévoir un afficheur embarqué sur le dispositif de mesure 1 de bio-impédance pour projet un résultat donné par le système de traitement des données 23.
De manière alternative à ce qui précède, le système de traitement des données 23 est internalisé, disposé à l’intérieur du boîtier 300, au voisinage du système de collecte. Et dans une autre alternative, le système de collecte 22 peut être déporté du boîtier 300, pour être au voisinage du système de traitement des données 23. Dans ce dernier cas, le dispositif de mesure comporte des moyens de communication permettant de transférer vers le système de collecte les données acquises au niveau de la deuxième électrode 4 de mesure de différence de potentiel électrique.
Les figures 2 et 3 montrent le dispositif de mesure 1 de bio-impédance, décrit en [Figure 1], en situation de mise en œuvre. Le dispositif de mesure 1 de bio-impédance est porté par un utilisateur 10, sur son côté droit. L’utilisateur 10 est caractérisé par un axe longitudinal L visible en [Figure 2] et un axe dorso-ventral DV visible en [Figure 3].
La [Figure 2] montre que le dispositif de mesure 1 de bio-impédance est immobilisé entre le bras 9 droit de l’utilisateur 10 et la zone thoracique latérale 11 de l’utilisateur 10, en étant porté à l’épaule droite 17 au moyen de la bande de soutien 16. Le bras 9 droit de l’utilisateur 10 est disposé dans la cavité 14 de la paroi de placement 13 du bras 9 droit, tandis que la zone thoracique latérale 11 est contre la paroi de contact 6. La bande de soutien 16 est dimensionnée pour que la paroi de positionnement 15 soit nichée dans le creux axillaire 12, en butée de celui-ci. Avantageusement, la bande de soutien 16 est réglable de sorte à plaquer la paroi de positionnement 15 contre le creux axillaire 12. Dans ce cas, la bande de soutien 16 est réglée une fois que le dispositif de mesure 1 de bio-impédance est mis en place.
Lorsque le dispositif de mesure 1 de bio-impédance est ainsi mis en œuvre, on comprend que la paroi de placement 13 forme un organe de plaquage au sens de l’invention, en ce qu’elle est configurée pour que l’utilisateur puisse placer ici son bras pour former un effort latéral apte à plaquer le boîtier 300 contre des zones thoraciques.
L’utilisateur 10 présente une première zone thoracique 25 et une deuxième zone thoracique 26 séparées d’un segment thoracique 27. Dans la position de mise en œuvre du dispositif illustrée sur la [Figure 1], le dispositif de mesure est positionné de sorte que la première électrode 3 est positionnée contre la première zone thoracique 25 et de sorte que la deuxième électrode 4 est positionnée contre la deuxième zone thoracique 26. Dans l’exemple de la [Figure 2], la première zone thoracique 25 est dans une position longitudinale supérieure par rapport à la deuxième zone thoracique 26, la première zone thoracique 25 pouvant être considérée comme proximale par rapport au creux axillaire 12 tandis que la deuxième zone thoracique 26 peut être considérée comme distale par rapport à ce creux axillaire 12.
Une flèche 28 illustre la partie circulant dans le corps de l’utilisateur d’une boucle de circulation fermée par les composants électriques solidaires du boîtier 300. Dans l’exemple illustré, le courant circule dans le corps de l’utilisateur entre la première électrode 3 formant l’électrode injectrice et la deuxième électrode 4 formant l’électrode réceptrice. La boucle de circulation passe au travers du segment thoracique 27 en passant successivement par la première zone thoracique 25 et la deuxième zone thoracique 26.
La [Figure 3] est une vue en coupe transversale selon l’axe II-II de l’illustration de la [Figure 2]. Plus particulièrement, la coupe transversale est réalisée dans un plan perpendiculaire à l’axe d’extension longitudinal X. La [Figure 3] illustre ainsi une coupe du bras 9 droit, du bras 35 gauche, du thorax 29, des poumons 30, du cœur 31, d’une vertèbre 32 et des tissus périphériques 33 au thorax 29.
La [Figure 3] montre le dispositif de mesure 1 de bio-impédance, avec son boîtier 300 qui est maintenu entre le bras 9 droit et le thorax 29, l’utilisateur 10 exerçant, au niveau de la paroi de placement du bras 13 et dans la cavité 14, une pression du bras 9 droit vers le boîtier 300, plaquant le dispositif de mesure 1 de bio-impédance contre la zone thoracique latérale 11.
La paroi de contact 6 est configurée pour qu’une première surface d’interface 34 de la première électrode 3 soit au contact de la première zone thoracique 25 de l’utilisateur 10. La paroi de contact 6 est configurée pour qu’une deuxième surface d’interface de la deuxième électrode 4, ici non visible, soit au contact d’une deuxième zone thoracique 26 de l’utilisateur 10 distincte de la première zone thoracique 25. Par la pression exercée par le bras 9 droit de l’utilisateur 10, ces contacts sont assurés, comme montré pour la première électrode 3 visible sur la [Figure 3]. Il en est de même au niveau de la deuxième électrode 4.
Lorsqu’il souhaite ou bien doit réaliser une mesure de contrôle, l’utilisateur 10 passe son bras 9 dans la bande de soutien 16 de sorte à présenter la paroi de contact 6 face à sa zone thoracique latérale 11. Il place alors la paroi de positionnement 15 du creux axillaire 12 en butée de son creux axillaire 12. La bande de soutien 16 est alors réglée de sorte à maintenir cette position en butée. L’utilisateur 10 place son bras 9 dans la cavité 14 de la paroi de placement 13. En plaquant son bras 9, il exerce alors une pression de sorte à assurer le contact des électrodes 3, 4 avec la première zone thoracique 25 et la deuxième zone thoracique 25. Une fois le contact assuré, le générateur de courant est mis en œuvre de manière à former une boucle de circulation fermée de courant, passant successivement par une électrode, chaque des zones thoraciques de l’utilisateur, et l’autre électrode. Les valeurs de différence de potentiel électriques aux bornes des électrodes sont mesurées en temps réel et comparées à des valeurs seuils de manière à détecter une variation qui pourrait être révélatrice d’une décompensation cardiaque à venir.
La [Figure 4] et la [Figure 5] illustrent le dispositif de mesure 1 de bio-impédance dans un deuxième mode de réalisation. Dans les figures 4 et 5, seules les différences par rapport à ce qui a été décrit dans les figures 2 et 3 vont être détaillées. A l’exception de ces différences, la description des figures 2 et 3 s’appliquemutatis mutandisaux figures 4 et 5.
Le dispositif de ce deuxième mode de réalisation diffère notamment de ce qui précède en ce que les électrodes du jeu d’électrodes sont disposées sur des branches 36, 37 respectivement solidaires du boîtier 300, le boîtier 300 et les branches 36, 37 participant à former le dispositif de positionnement 5.
Dans ce deuxième mode de réalisation, la première zone thoracique 25 et la deuxième zone thoracique 26 s’opposent longitudinalement, avec la première zone thoracique disposée au niveau de la poitrine de l’utilisateur et la deuxième zone thoracique disposée au niveau du dos de l’utilisateur. Dans ce contexte, lorsque le dispositif de mesure est en place sur l’utilisateur, le segment thoracique 27 est perpendiculaire à l’axe d’extension longitudinal X du boîtier 300 et à l’axe d’allongement A.
Une première branche 36 s’étend depuis le boitier 300, et plus particulièrement depuis une première 20 des parois latérales du boîtier, en présentant à l’opposé du boîtier une première extrémité 7, libre. La deuxième branche 37 s’étend depuis le dispositif de positionnement 5, et plus particulièrement une deuxième 21 des parois latérales du boitier, en présentant à l’opposé du boîtier une deuxième extrémité 8, libre. Tel que précisé précédemment, la première branche 36 s’étend ventralement par rapport à l’utilisateur 10 et la deuxième branche 37 s’étend dorsalement.
La première branche 36 et la deuxième branche 37 sont écartées l’une de l’autre de manière à former entre elles une ouverture 38 configurée pour recevoir au mois la zone thoracique latérale 11 de l’utilisateur 10. Ici, l’ouverture 38 est comblée par le thorax 29 de l’utilisateur 10. Ainsi, le dispositif de mesure 1 de bio-impédance prend la forme d’un « U », le dispositif de positionnement 5 restant comme précédemment plaqué contre la partie latérale du thorax en formant la base du « U ». Le support d’électrodes est ici scindé en deux parties disposées de part et d’autre du dispositif de positionnement 5, les branches 36, 37 étant configurées à la manière d’une mâchoire dont les mors correspondent à la première branche 36 et à la deuxième branche 37.
On comprend, notamment en se référant aux illustrations des figures 4 et 5, que le creux axillaire 12 est équidistant de la première zone thoracique 25 et de la deuxième zone thoracique 26.
La première branche 36 est configurée pour que la première surface d’interface 34 de la première électrode 3 soit au contact de la première zone thoracique 25 de l'utilisateur 10 et pour que la deuxième surface d’interface 40 de la deuxième électrode 4 soit au contact de la deuxième zone thoracique 26 de l’utilisateur 10.
Dans l’exemple ici illustré, et tel que cela est notamment visible sur la [Figure 5], chaque branche porte un ensemble d’électrodes, ici au nombre de deux. Une troisième électrode 41 est ainsi disposée au niveau de la deuxième extrémité 8 de la deuxième branche 37. Le dispositif est configuré de sorte que la troisième électrode soit ici apte à injecter du courant. Ainsi, la deuxième branche 37 comprend au niveau de son extrémité libre d’une part la deuxième électrode 4 configurée pour recevoir le courant injecté par la première électrode opposée, et d’autre part la troisième électrode 41, injectrice de courant. La troisième électrode 41 comprend une troisième surface d’interface 42 configurée pour être au contact de la deuxième zone thoracique 26, conformément à la deuxième électrode 4.
De manière symétrique, ou sensiblement symétrique, une quatrième électrode 43 est ainsi disposée au niveau de la première extrémité 7 de la première branche 36. Le dispositif est configuré de sorte que la quatrième électrode soit ici apte à recevoir le courant injecté par la troisième électrode, de manière à permettre une deuxième mesure de différence de potentiel électrique. Ainsi, la première branche 36 comprend au niveau de son extrémité libre d’une part la première électrode 3, injectrice de courant, et d’autre part la quatrième électrode 43. La quatrième électrode 43 comprend une quatrième surface d’interface 44 configurée pour être au contact de la deuxième zone thoracique 26, conformément à la première électrode.
La première branche 36 et/ou la deuxième branche 37 comprennent au moins une portion flexible configurée pour plaquer au moins la première électrode 3 et/ou la deuxième électrode 4 contre respectivement la première zone thoracique 25 et la deuxième zone thoracique 26. Dans le mode de réalisation de la [Figure 5], la portion flexible est réalisée par l’intermédiaire de la première branche 36, qui peut par exemple être dotée d’une armature ayant un effet ressort qui tend à rapprocher l’extrémité libre de la première branche 36 vers la deuxième branche 37. Cet effet ressort assure le contact entre l’utilisateur 10 et les surfaces d’interface des électrodes, de sorte à s’assurer de la fermeture de la boucle de circulation afin que le courant circule au travers du segment thoracique 27 de l’utilisateur 10.
Pour le mode de réalisation présenté aux figures 4 à 5, lorsqu’il souhaite ou bien doit réaliser une mesure de contrôle, l’utilisateur 10 passe son bras 9 dans la bande de soutien 16 de sorte à présenter la paroi de contact 6 face à sa zone thoracique latérale 11. Simultanément, la première branche 36 est écartée de la deuxième branche 37. Une fois la paroi de contact 6 arrivant contre l’utilisateur 10, le dispositif de mesure 1 de bio-impédance est placé en butée du creux axillaire 12. L’utilisateur 10 place son bras 9 dans la cavité 14 de la paroi de placement 13. En plaquant son bras 9, il exerce alors une pression de sorte à maintenir le dispositif de mesure 1 de bio-impédance. La bande de soutien 16, réglée, participe à se maintien en position. La première branche 36 cherchant à se rapprocher de la deuxième branche 37 assure le contact des électrodes avec la première zone thoracique 25 et la deuxième zone thoracique 25.
Les figures 6 et 7 illustrent le dispositif de mesure 1 de bio-impédance dans un troisième mode de réalisation. Dans les figures 6 à 7, seules les différences par rapport à ce qui a été décrit dans les figures 4 et 5 vont être détaillées. A l’exception de ces différences, la description des figures 4 et 5 s’appliquemutatis mutandisaux figures 6 et 7.
Le dispositif selon le troisième mode de réalisation diffère notamment en ce que l’une des branches 36, 37 comprend au moins un organe d’articulation 45 disposée entre le boîtier 300 et une extrémité libre de ladite branche. Ici, sans que cela soit limitatif de l’invention, l’organe d’articulation est disposé sur la première branche 36.
L’organe d’articulation 45 permet l’articulation de deux portions de la première branche 36, parmi lesquelles une première portion 46 incluant la première extrémité 7, et une deuxième portion 47 reliée au boîtier 300. L’organe d’articulation 45 est configuré pour rapprocher l’une et l’autre des branches 36, 37. En l’espèce, l’organe d’articulation 45 permet de plaquer contre le corps de l’utilisateur l’ensembles des électrodes portées par la première branche, à savoir ici la première électrode 3 et la quatrième électrode 43. Par extension, il permet également de plaquer la deuxième électrode 4 et la troisième électrode 41 portées par la deuxième branche 37, contre la zone thoracique opposée. Dans la [Figure 6], le dispositif de mesure 1 de bio-impédance est serré et positionné en position de serrage.
La [Figure 7] présente la façon dont s’articule la branche équipée de l’organe d’articulation 45. Le dispositif de mesure 1 de bio-impédance y est montré en position ouverte, c’est-à-dire que l’ouverture 38 entre les deux branches est agrandie grâce à l’organe d’articulation 45, comme cela est fait lors de l’installation du dispositif de mesure 1 de bio-impédance sur l’utilisateur 10, ou lors de son retrait. Pour s’articuler, l’organe d’articulation 45 comprend ici un ressort et une charnière. Atteindre la position ouverte de la portion de la première branche 36 relève d’un acte volontaire, alors qu’atteindre la position de serrage est automatisé par le ressort.
Par ailleurs, et tel que cela est illustré sur la [Figure 6], le dispositif de mesure selon le troisième mode de réalisation diffère de ce qui précède en ce que le dispositif de positionnement 5 comprend une bande de soutien 16 apte à être disposée obliquement, sur l’épaule gauche 18.
Pour le mode de réalisation présenté aux figures 6 à 7, lorsqu’il souhaite ou bien doit réaliser une mesure de contrôle, l’utilisateur 10 actionne l’organe d’articulation 45 en déplaçant la première portion 46 de la première branche 36 en éloignement de la deuxième branche 37, de sorte à avoir une ouverture 38 la plus grande possible. L’utilisateur positionne alors le dispositif de mesure 1 de bio-impédance de sorte à ce que le boîtier prenne appui contre son creux axillaire 12 et contre sa zone thoracique latérale 11 et il plaque le boîtier contre cette zone thoracique latérale grâce à son bras 9 venant en appui de la paroi de placement 13. Puis, pour assurer le contact des électrodes 3, 4, 41, 43 avec la première zone thoracique 25 et la deuxième zone thoracique 26, la première portion 46 est rabattue contre la première zone thoracique 25.
La [Figure 8] illustre un dispositif de mesure 1 de bio-impédance selon un quatrième mode de réalisation, ce dispositif de mesure étant ici doublement articulé. Seules les différences par rapport à ce qui a été décrit dans la [Figure 7] vont être détaillées. A l’exception de ces différences, la description de la [Figure 7] s’appliquemutatis mutandisà la [Figure 8]. Chacune des branches, à savoir la première branche 36 et la deuxième branche 37, est articulée pour faciliter le plaquage sur le thorax 29 des électrodes qu’elles portent, en l’espèce la première électrode 3 et la quatrième électrode 43 d’une part, et la deuxième électrode 4 et la troisième électrode 41 d’autre part. L’organe d’articulation 45 et une région articulaire 48 sont chacune disposées à la jonction du boîtier 300 et de respectivement la première branche 36 et la deuxième branche 37. Il convient de noter que des noms différents ont été donnés à l’organe d’articulation et la région articulaire pour distinguer les modes de réalisation des figures 7 et 8, mais que leur conception pourrait être équivalente d’une branche à l’autre.
Dans l’exemple de la [Figure 8], le dispositif de mesure 1 de bio-impédance est montré dans une position de serrage. La position ouverte est représentée en pointillés. Pour s’articuler, la région articulaire 48 est dotée d’une charnière. Atteindre la position ouverte de la deuxième branche 37 ainsi que la position de serrage relève d’actes volontaires.
Pour le mode de réalisation présenté à la [Figure 8], lorsqu’il souhaite ou bien doit réaliser une mesure de bio-impédance, l’utilisateur 10 écarte la première branche 36 et la deuxième branche 37 de sorte à avoir la position ouverte. Il positionne le dispositif de mesure 1 de bio-impédance de sorte à ce qu’il prenne appui contre son creux axillaire 12, contre sa zone thoracique latérale 11 et contre son bras 9 au niveau du dispositif de positionnement 5. Puis, pour assurer le contact des électrodes 3, 4, 41, 43 avec la première zone thoracique 25 et la deuxième zone thoracique 26, la première branche 36 et la deuxième branche 37 sont rabattues contre respectivement la première zone thoracique 25 et la deuxième zone thoracique 26. Pour rabattre la deuxième branche 37, dans le dos de l’utilisateur 10, une aide extérieure peut être sollicitée.
La [Figure 9] montre un cinquième mode de réalisation de l’invention qui diffère de ce qui précède en ce que l’organe de plaquage 2 du dispositif de positionnement comporte un dispositif de préhension 49.
Comme ce qui a été décrit en référence au premier mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 3, le dispositif de mesure 1 de bio-impédance comporte au moins un boîtier 300, un jeu d’électrodes formé d’au moins la première électrode 3 et la deuxième électrode 4, et un dispositif de positionnement 5 formé au moins en partie par des parois du boîtier 300. Le dispositif de mesure 1 de bio-impédance étend sa plus grande dimension selon l’axe d’allongement A confondu avec l’axe d’extension longitudinal X du boîtier 300.
Le dispositif de positionnement 5 est formé par le dispositif de préhension 49, la paroi de contact 6 opposée au dispositif de préhension 49, et la paroi de positionnement 15 du creux axillaire 12. La paroi de contact et la paroi de positionnement présentant ici une forme similaire à ce qui a été décrit précédemment sans que cela soit limitatif.
Le dispositif de préhension 49 présente la forme d’une poignée. Pour ce cinquième mode de réalisation, lorsqu’il souhaite ou bien doit réaliser une mesure de bio-impédance, l’utilisateur 10 prend dans sa main le dispositif de préhension 49 en forme de poignée. Il vient disposer alors le dispositif de mesure 1 de bio-impédance au niveau du creux axillaire 12 du bras 9 opposé au bras tenant le dispositif de préhension 49. Il cale alors la paroi de positionnement 15 du creux axillaire 12 au niveau de son creux axillaire 12. L’utilisateur 10 plaque le dispositif de mesure 1 de bio-impédance contre sa zone thoracique latérale 11 de sorte à assurer le contact des électrodes 3, 4 avec la première zone thoracique 25 et la deuxième zone thoracique 26.
Quel que soit le mode de réalisation parmi ceux décrits ci-dessus ou leurs variantes, lors de la mise en œuvre du dispositif de mesure 1 de bio-impédance selon l’invention, les étapes suivantes sont réalisées.
La boucle de circulation fermée de courant est formée par le contact du dispositif de mesure 1 de bio-impédance avec le corps de l’utilisateur 10, au niveau de la première zone thoracique 25 et de la deuxième zone thoracique 26. Un courant électrique est émis depuis la première électrode 3, ou la quatrième électrode 43, injectrice(s) de courant. Le courant injecté par la première électrode 3 ou la quatrième électrode 43 parcourt le segment transthoracique 28 de l’utilisateur 10 avant d’être reçu par l’électrode correspondante, à savoir la deuxième électrode 4 et/ou la troisième électrode 41. La mesure de différence de potentiel électrique, collectée par le système de collecte 22, est transférée au système de traitement 23 qui traite les données, par exemple par l’obtention d’une moyenne. Le système de traitement 23 compare les données de différence de potentiel électrique à une valeur étalonnée, ce qui permet d’obtenir une information sur un dépassement éventuel de la bio-impédance transthoracique de l’utilisateur 10, étant entendu qu’un tel dépassement peut être annonciateur d’une décompensation cardiaque à venir Cette information est transmise à l’utilisateur 10 via une interface utilisateur, ou à un représentant médical, comme un médecin ou un centre d’urgence.
On comprend à la lecture de ce qui précède que la présente invention propose un dispositif de mesure de bio-impédance configuré pour faciliter la détection d’œdèmes pulmonaires révélateur d’un état de décompensation cardiaque. Ce dispositif est astucieusement conçu, de par son ergonomie, pour pouvoir être positionné de façon reproductible de sorte à fiabiliser les mesures qu’il permet de réaliser : la paroi de contact contre le thorax et la paroi de positionnement contre le creux axillaire permettent d’assurer un positionnement correct et répétable du boîtier et des électrodes qu’il participe à porter, et l’ergonomie de l’organe de plaquage permet d’assurer le contact des électrodes avec le corps de l’utilisateur durant toute la durée de la mesure. L’assurance d’un fonctionnement régulier ainsi que la facilité d’utilisation sont augmentées dans les différents modes de réalisation de l’invention, grâce à la présence d’une bande de soutien 16 et/ou par l’articulation du dispositif de mesure de bio-impédance selon l’invention.
L’invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici, et elle s’étend également à tout moyen ou configuration équivalents et à toute combinaison technique opérant de tels moyens. En particulier, la forme dispositif de mesure de bio-impédance peut être modifiée sans nuire à l’invention, dans la mesure où dispositif de mesure de bio-impédance,in fine, remplit les mêmes fonctionnalités que celles décrites dans ce document.

Claims (14)

  1. Dispositif de mesure (1) de bio-impédance d’un utilisateur caractérisé en ce qu’il comporte au moins un boîtier (300), un ensemble électrique comportant au moins un générateur de courant et un jeu d’électrodes parmi lesquelles au moins une première électrode (3) est configurée pour injecter un courant dans le corps de l’utilisateur et une deuxième électrode (4) est configurée pour recevoir le courant injecté provenant du corps de l’utilisateur de manière à mesurer une différence de potentiel électrique aux bornes des électrodes, le dispositif de mesure comportant en outre un dispositif de positionnement (5) formé au moins en partie par des parois du boîtier (300), le dispositif de positionnement (5) comportant un organe de plaquage (2) configuré pour plaquer le dispositif de mesure (1) de bio-impédance contre au moins une zone thoracique latérale (11) d’un utilisateur (10), une paroi de contact (6) configurée pour être au contact d’au moins la zone thoracique latérale (11) de l’utilisateur (10), et une paroi de positionnement (15) d’un creux axillaire (12) configurée pour recevoir en butée le creux axillaire (12) de l’utilisateur (10), le boîtier (300) formant support du jeu d’électrodes de manière à ce qu’une première surface d’interface (34) d’une première électrode (3) soit au contact d’une première zone thoracique (25) de l’utilisateur (10) et qu’une deuxième surface d’interface (40) d’une deuxième électrode (4) soit au contact d’une deuxième zone thoracique (26) de l’utilisateur (10), distincte de la première zone thoracique (25).
  2. Dispositif de mesure (1) de bio-impédance selon la revendication 1, dans lequel l’organe de plaquage consiste en une paroi du boîtier (300) formant paroi de placement (13) configurée pour recevoir un bras (9) de l’utilisateur (10), la paroi de contact (6) étant opposée à la paroi de placement (13) du bras (9) par rapport au boîtier (300).
  3. Dispositif de mesure (1) de bio-impédance selon la revendication précédente, dans lequel la paroi de placement (13) du bras (9) est concave.
  4. Dispositif de mesure (1) de bio-impédance selon la revendication 1, dans lequel l’organe de plaquage (2) comprend un dispositif de préhension (49) solidaire du boîtier (300).
  5. Dispositif de mesure (1) de bio-impédance selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif de positionnement (5) comprend une bande de soutien (16) solidaire du boîtier (300).
  6. Dispositif de mesure (1) de bio-impédance selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le jeu d’électrodes est tel qu’une troisième électrode (41) est configurée pour injecter un courant dans le corps de l’utilisateur et qu’une quatrième électrode (43) est configurée pour recevoir le courant ayant traversé le corps de l’utilisateur de manière à mesurer une différence de potentiel électrique, la troisième électrode (41) étant supportée par le boîtier (300) et comprenant une surface d’interface (42) configurée pour être au contact de la deuxième zone thoracique (26), la quatrième électrode (43) étant supportée par le boîtier (300) et comprenant une surface d’interface (44) configurée pour être au contact de la première zone thoracique (25).
  7. Dispositif de mesure (1) de bio-impédance selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première électrode (3) et la deuxième électrode (4) sont disposées sur la paroi de contact (6) du boîtier (300).
  8. Dispositif de mesure (1) de bio-impédance selon les revendications 6 et 7, dans lequel la troisième électrode (41) et la quatrième électrode (43) sont disposées sur la paroi de contact (6) du boitier.
  9. Dispositif de mesure (1) de bio-impédance selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel le boîtier (300) comporte une première branche (36) qui s’étend depuis le boîtier (300) et présente à l’opposé du boîtier une première extrémité (7) libre et une deuxième branche (37) qui s’étend depuis le boîtier (300) et présente à l’opposé du boîtier une deuxième extrémité (8) libre, la première électrode (3) étant disposée au voisinage de la première extrémité (7) libre et la deuxième électrode (4) étant disposée au voisinage de la deuxième extrémité (8) libre, la première branche (36) et la deuxième branche (37) étendant leur plus grande dimension perpendiculairement à un axe d’extension longitudinal (X) du boîtier (300).
  10. Dispositif de mesure (1) de bio-impédance selon la revendication précédente, dans lequel la première branche (36) et/ou la deuxième branche (37) comprend au moins une portion flexible configurée pour plaquer au moins la première électrode (3) et/ou la deuxième électrode (4) contre respectivement la première zone thoracique (25) et la deuxième zone thoracique (26).
  11. Dispositif de mesure (1) de bio-impédance selon l’une quelconque des revendications 9 ou 10, dans lequel au moins une branche (36) comprend au moins un organe d’articulation (45) disposé entre le boîtier (300) et l’extrémité libre correspondante (7), l’organe d’articulation (45) étant configuré pour plaquer au moins une électrode contre une zone thoracique (25, 26).
  12. Dispositif de mesure (1) de bio-impédance selon la revendication précédente, dans lequel l’autre branche (37) comprend au moins une région articulaire (48) disposée entre le boîtier (300) et l’extrémité libre correspondante (8), la région articulaire (48) étant configurée pour plaquer au moins une électrode contre une zone thoracique (25, 26).
  13. Dispositif de mesure (1) de bio-impédance selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel un système de collecte (22) relève des données de bio-impédance fonction de valeurs de différence de potentiel électrique mesurée aux bornes des électrodes, et un système de traitement des données (23) traite les données pour obtenir au moins une information significative d’un état de bio-impédance pulmonaire.
  14. Dispositif de mesure (1) de bio-impédance selon la revendication précédente, dans lequel au moins le système de collecte (22) est porté par le boîtier (300).
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