FR3088182A1 - Meuble de stockage automatise - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un meuble de stockage (10) comprenant: une travée (23) s'étendant entre une embase (36) et un sommet (40), et présentant une face antérieure (66) et une face postérieure (64) ; une pluralité de caissons ouverts (78, 80, 82, 86, 84) montés les uns au-dessus des autres dans ladite travée (23) ; un dispositif de transfert commandable (88) pour entraîner l'un quelconque desdits caissons (78, 80, 82, 86, 84) en saillie de ladite face antérieure (66). Ladite travée (23) présente un passage libre (62) s'étendant horizontalement ; et ledit dispositif de transfert commandable (88) entraîne ledit caisson selon une composante horizontale à travers ladite face postérieure (64) et selon une composante verticale, au droit dudit passage libre (62) pour pouvoir porter ledit caisson en saillie de ladite face antérieure (66) en traversant ledit passage libre (62).

Description

La présente invention se rapporte à un meuble de stockage automatisé.

Un domaine d’application envisagé est notamment, mais non exclusivement, celui du stockage domestique pour les personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite, par exemple les personnes âgées, les personnes de petite taille ou encore à l’opposé, les personnes de grande taille.

Usuellement, les meubles de stockage ou de rangement sont installés verticalement le long des parois des pièces d'habitation. Aussi, il est naturel de concevoir des meubles de rangement relativement hauts de manière à pouvoir ranger le plus d'objets possibles par unité de surface au sol. Il est par exemple courant de prévoir des cuisines aménagées dont les placards et les meubles présentant des travées équipées d'étagères s'étendent jusqu'à la paroi de plafond. Il va de soi que l'accès aux étagères supérieures nécessite des équipements spécifiques que les personnes à mobilité réduite ne peuvent emprunter.

Aussi, il a été imaginé des meubles de stockage présentant des travées verticales équipées de caissons ouverts mobiles, et comportant des dispositifs de transfert commandables permettant d'extraire horizontalement les caissons puis de les entraîner en translation vers le sol pour pouvoir les rendre accessibles aux personnes à mobilité réduite.

On pourra notamment se référer au document DE 29701227U, lequel décrit un tel meuble de stockage. Ainsi, les caissons mobiles équipés d'anses d'accrochage sont installés de manière superposée à l'intérieur de la travée du meuble et ils sont extraits depuis la face avant au moyen d'un dispositif de transfert commandable comportant deux bras télescopiques, un supérieur, et un inférieur. Un montant de guidage est alors équipé d'une vis sans fin s'étendant verticalement entre les deux bras télescopiques. Au surplus, des organes d'accrochage prolongeant des écrous montés sur la vis sans fin sont mobiles verticalement par entraînement de la vis en rotation. Lorsque les bras télescopiques sont rétractés, le montant équipé de la vis sans fin longe l'avant des caissons, et les organes d'accrochage peuvent venir en prise dans les anses par le mouvement de la vis sans fin. Aussi, lorsque les bras télescopiques se déploient, le montant de guidage s'écarte de la travée et extrait alors le caisson visé. Une fois à l'extérieur de la travée, le caisson est abaissé par le simple mouvement en rotation de la vis sans fin.

Aussi, l'intérieur des caissons est accessible au moyen du seul dispositif de transfert. Partant, lorsqu'une personne valide souhaite accéder au meuble, il doit mettre en œuvre le dispositif de transfert commandable, et bien évidemment, l'opération est plus lente.

Il est usuel que des personnes valides et des personnes à mobilité réduite cohabitent, et la mise en œuvre d'un tel type de meuble présente alors des inconvénients, en ce qu'il n'est pas adapté pour les valides.

Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de fournir un meuble de stockage automatisé qui permette précisément aux personnes valides d'accéder plus aisément aux éléments qu'il contient.

Dans ce but, il est proposé un meuble de stockage automatisé comprenant : une travée s’étendant verticalement entre une embase et un sommet, ladite travée présentant une face antérieure et une face postérieure opposée ; une pluralité de caissons ouverts montés mobiles les uns au-dessus des autres dans ladite travée ; un dispositif de transfert commandable pour entraîner l’un quelconque desdits caissons successivement selon une composante horizontale et selon une composante verticale de façon à extraire ledit caisson de ladite travée et le porter à une hauteur déterminée par apport à ladite embase pour pouvoir l’étendre en saillie de ladite face antérieure. Ladite travée présente, à ladite hauteur déterminée, un passage libre s’étendant horizontalement selon une direction normale auxdites faces antérieure et postérieure ; et ledit dispositif de transfert commandable entraîne ledit caisson selon ladite composante horizontale à travers ladite face postérieure et selon ladite composante verticale, au droit dudit passage libre pour pouvoir porter ledit caisson en saillie de ladite face antérieure en traversant ledit passage libre.

Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en œuvre d'un dispositif de transfert commandable, qui extrait les caissons ouverts, non pas par la face antérieure de la travée, mais par la face postérieure et qui les translate le long de la face postérieure pour pouvoir ensuite les porter en saillie de la face antérieure en traversant la travée au niveau du passage libre. On observera tout d’abord que les faces antérieure et postérieure sont respectivement ouvertes. On observera également que le passage libre est situé à une hauteur déterminée par rapport à l'embase, soit à une hauteur à laquelle un caisson sera aisément accessible, pour une personne en fauteuil roulant, une personne âgée ou une personne de petite taille par exemple. De plus, les caissons ouverts pourront être stockés et superposés au-dessus du passage libre, mais aussi en dessous comme on l'expliquera dans la description détaillée.

Par conséquent, la face antérieure de la travée est libre de tout dispositif de transfert et une personne valide peut ainsi accéder aux caissons ouverts. Les caissons ouverts forment ainsi des étagères dans la travée et sont librement accessibles comme le sont les étagères d'un meuble classique. Préférentiellement, la travée présente une pluralité de paires de tasseaux latéraux permettant de supporter les caissons ouverts par leurs bords inférieurs de sorte que le fond des caissons est libre d'accès pour pouvoir reprendre leur appui. Les tasseaux peuvent être avantageusement remplacés par des profilées cornières, en acier ou en aluminium par exemple.

Ainsi, valides et non valides peuvent aisément utiliser un même meuble de rangement ou de stockage, d'une façon classique pour les uns, en empruntant le dispositif de transfert commandable pour les autres. De surcroît, le meuble de stockage selon l'invention, comporte avantageusement un coffre dans lequel est installée, à l'avant du coffre, la travée, et à l'arrière, le dispositif de transfert commandable. Aussi, et comme on l'expliquera plus en détail dans la suite de la description, le coffre est préférentiellement équipé de portes battantes destinées à venir s'appliquer en regard de la face antérieure de la travée, tout comme peuvent l'être les meubles de stockage usuels.

Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, ledit dispositif de transfert commandable comprend un montant de guidage s’étendant de ladite embase jusqu’audit sommet en regard de ladite face postérieure et un berceau télescopique solidaire dudit montant. Aussi, le berceau s'étend selon un plan moyen horizontal et il présente une partie latérale montée coulissante sur le montant de guidage. Avantageusement, le montant de guidage comporte deux profilés parallèles afin d'assurer une meilleure stabilité et un meilleur guidage du berceau comme on l'expliquera plus en détail ci-après.

En outre, ledit montant de guidage comprend une première crémaillère, tandis que ledit berceau télescopique est équipé d’un premier organe moteur comportant une première roue d’engrenage engrenant ladite première crémaillère. Ainsi, le moteur est solidaire du berceau télescopique, alors que la crémaillère l'est, elle, du montant de guidage qui demeure en position fixe. De la sorte, l'organe moteur, préférentiellement un motoréducteur, permet d'entraîner en translation le berceau télescopique selon la composante verticale, de manière à pouvoir l'ajuster au niveau de tous les caissons ouverts de la travée.

Selon un mode de réalisation préférée, ledit berceau télescopique comprend un châssis et une tablette montée mobile en coulissement sur ledit châssis entre une position rétractée dans ledit châssis et une position étendue dans ladite travée. En outre, ladite tablette comprend avantageusement une deuxième crémaillère, tandis que ledit châssis est équipé d’un deuxième organe moteur comportant une deuxième roue d’engrenage engrenant ladite deuxième crémaillère. Ainsi, le châssis présente un bord latéral relié au montant de guidage, tandis que le bord opposé est libre, et la tablette est mobile en translation selon une direction parallèle aux bords latéraux. De la sorte, lorsque le châssis est ajusté, grâce au premier organe moteur à un niveau sensiblement inférieur à celui d'un caisson à extraire, le deuxième organe moteur est adapté à provoquer le déploiement de la tablette sous le caisson. Le premier organe moteur est alors à nouveau sollicité pour reprendre les appuis du caisson et le porter à un niveau sensiblement supérieur à celui des deux tasseaux en regard qui le supportent. Le deuxième organe moteur est alors actionné pour rétracter la tablette et emporter le caisson ouvert en dehors de la travée. Et le premier organe moteur est actionné pour entraîner selon une composante verticale le caisson ouvert le long de la face postérieure et l'ajuster au niveau du passage libre. À nouveau, le deuxième organe moteur est actionné pour déployer la tablette à l'intérieur du passage libre et ainsi, y entraîne le caisson ouvert.

Selon une variante de réalisation de l'invention particulièrement avantageuse, la travée est équipée d'une plate-forme mobile installée dans le passage libre pour recevoir le caisson ouvert. La plate-forme est mobile selon une direction normale à la face antérieure et le caisson est alors porté en saillie de celle-ci en appui sur la plate-forme mobile. On décrira plus en détail dans la description qui suivra une telle variante de réalisation.

Selon un mode de mise en œuvre de l'invention particulièrement avantageux, le meuble de stockage comprend une travée complémentaire accolée latéralement à ladite une travée, ladite travée complémentaire présentant une embase complémentaire dans le prolongement de ladite une embase. Ainsi, la travée complémentaire présente une largeur et une hauteur respectivement identiques à celles de ladite une travée. En revanche, la travée complémentaire est dépourvue de passage libre et elle comporte de haut en bas des caissons ouverts superposés, analogues à ceux de ladite une travée.

Aussi, avantageusement, ledit dispositif de transfert commandable comprend un chariot mobile en translation le long desdites embase et embase complémentaire, et ledit montant est installé sur ledit chariot mobile. De la sorte, grâce au chariot mobile, le montant et le berceau télescopique qui l'équipe, peuvent être portés au droit de la travée complémentaire en regard de sa face postérieure pour en extraire les caissons ouverts qu'elle comporte. Ainsi, le berceau télescopique est mobile selon la composante verticale et selon une composante horizontale parallèle à la face postérieure.

Préférentiellement, ledit dispositif de transfert commandable comprend un bâti de guidage, et ledit chariot est monté en translation sur ledit bâti de guidage. De la sorte, le chariot et le montant équipé du berceau télescopique sont parfaitement guidés en translation par le bâti de guidage.

Aussi, ledit bâti est équipé d’une troisième crémaillère, tandis que ledit chariot est équipé d’un troisième organe moteur comportant une troisième roue d’engrenage engrenant ladite troisième crémaillère. De la sorte, le troisième organe moteur permet de commander le mouvement du chariot sur le bâti de guidage.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le meuble de stockage comprend une interface de commande installée sur ladite face antérieure au voisinage dudit passage libre pour pouvoir commander ledit dispositif de transfert. L'interface de commande est préférentiellement équipée de touche de commande. On prévoit également la mise en oeuvre d’un écran d’affichage tactile et d'une commande vocale.

D’autres particularités et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l’invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

- la Figure 1 est une vue schématique en perspective de trois quarts avant d’un meuble de stockage selon l’invention conformément à un mode de mise en oeuvre ;

- la Figure 2 est une vue schématique arrière d’éléments du meuble de stockage illustré sur la Figure 1 ;

- la Figure 3 est une vue schématique en coupe droite des éléments représentés sur la Figure 2 selon un premier plan de coupe vertical lll-lll ;

- la Figure 4 est une vue schématique en coupe droite des éléments représentés sur la Figure 2 selon un second plan de coupe vertical IV-IV ; et,

- la Figure 5 est une vue schématique en coupe droite des éléments représentés sur la Figure 2 selon le plan de coupe horizontal V-V.

La Figure 1 montre un meuble de stockage automatisé 10 selon une variante de réalisation conforme à l'invention. Il comprend un coffre 11 en appui sur une paroi de sol 15 et présentant deux parties contiguës, une partie de réception 12 et une partie complémentaire 14. La partie de réception 12 inclut les éléments de fonctionnement du meuble de stockage automatisé 10 comme on l'expliquera ci-après. Aussi, il comporte une interface de commande 16 installée à une hauteur h sensiblement inférieure à un mètre sur un bord de la partie de réception 12 opposé à la partie complémentaire 14, pour pouvoir être accessible aux personnes à mobilité réduite et en particulier en fauteuil roulant. L’interface de commande 16 comporte avantageusement un terminal d’affichage tactile et également, une commande vocale. Au même niveau que l'interface de commande 16, on observera une plate-forme 18 sur laquelle repose un caisson ouvert 20 et qui s'étend en saillie d'une ouverture 22 pratiquée dans le coffre 11 du meuble de stockage 10. Un tel caisson ouvert 20 constitue une étagère apte à recevoir en appui tout type d'objets, de produits ou de denrées alimentaires. On expliquera ci-après en référence aux Figures 2 à 5 comment un tel caisson ouvert 20 peut être porté dans une telle position accessible aux personnes à mobilité réduite et comment il peut être guidé à l'intérieur du coffre 11 pour y être rangé.

Aussi, selon un mode de mise en oeuvre de l’invention particulièrement avantageux, l’interface de commande 16 est reliée à un lecteur d’étiquette RFID, non représenté et installé au niveau de l’ouverture 22, tandis que les objets, produits ou denrées alimentaires sont équipés d’une étiquette RFID. Partant, lorsque le caisson traverse l’ouverture 22, son contenu peut être identifié. Bien entendu, l’étiquette RFID peut également être remplacée par un code-barres, et sa lecture est réalisée en ce cas au moyen d’un scanner.

On se référera tout d'abord à la Figure 2 montrant, en vue arrière, le meuble de stockage automatisé 10, tel que représenté sur la Figure 1 et débarrassé de son coffre 11. Ainsi, le meuble de stockage automatisé 10 comporte une première travée 23, et une deuxième travée 24 contiguë. La première travée 23 est ouverte et elle comporte une première ossature métallique 26 faite de profilés. L’ossature 26 est par exemple réalisée en aluminium. Sur la Figure 2 apparaissent deux premiers profilés verticaux postérieurs 28, 30, tandis que deux premiers profilés verticaux antérieurs 32, 34 s'étendent respectivement parallèlement aux premiers profilés verticaux postérieurs 28, 30, mais masqués par ces derniers sur la Figure 2. Les deux premiers profilés verticaux postérieurs 28, 30 sont reliés ensemble, au niveau d'une embase 36 par un premier profilé horizontal inférieur postérieur 38 et au niveau d'un sommet 40, par un premier profilé horizontal supérieur postérieur 42. Parallèlement, les deux premiers profilés verticaux antérieurs 32, 34 sont reliés ensemble, au niveau de l'embase 36, par un premier profilé horizontal inférieur antérieur 44, et au niveau du sommet 40, par un premier profilé horizontal supérieur antérieur 46. De surcroît, au niveau de l'embase 36, deux premiers profilés horizontaux de jonction inférieurs 48, 50 permettent de relier ensemble les premiers profilés horizontaux inférieurs, postérieur 38 et antérieur

44, tandis qu'au niveau du sommet 40, deux premiers profilés horizontaux de jonction supérieurs 52, 54 permettent de relier les premiers profilés horizontaux supérieurs, postérieur 42 et antérieur 46. Ces profilés de jonction 48, 50 d'une part et 52, 54 d'autre part sont perpendiculaires au plan du dessin de la Figure 2.

De la sorte, les quatre premiers profilés verticaux, antérieurs 32, 34 et postérieurs 28, 30 définissent ensemble la première travée 23, laquelle s'étend de l'embase 36 jusqu'au sommet 40. Cette première travée 23 présente une pluralité de premiers tasseaux, et en l’espèce des profilés cornières horizontaux appariés en regard 58, 60, chaque profilé s'étendant d'un premier profilé vertical postérieur 28, 30 jusqu'à un premier profilé vertical antérieur 32, 34. Ces profilés cornières sont en aluminium d’une section 20 mm x 20 mm. On retrouve sur la Figure 4 les profilés cornières horizontaux appariés 58, 60. Les paires de profilés horizontaux en regard 58, 60 de ladite pluralité sont régulièrement espacées les unes des autres de l'embase 36 jusqu'au sommet 40 excepté au centre de la travée 23 où vient s'étendre un espace libre 62. On observera que l’espace libre 62 coïncide avec l’ouverture 22 pratiquée dans le coffre 11 du meuble 10.

Ainsi, la première travée 23 présente une face postérieure 64 opposée à une face antérieure 66. On retrouve sur cette Figure 4 le caisson 20 en appui sur la plate-forme 18 qui s'étend en saillie de la face antérieure 66 de la travée 23. Le caisson 20 présente une paroi de fond 68 présentant deux bords latéraux en saillie 70, 72, et une paroi verticale arrière haute 74 opposée à une paroi verticale avant basse 76.

On reviendra sur la Figure 2, où apparaissent en vu arrière, deux premiers caissons 78, 80, situés en dessus de l'espace libre 62 l'un en dessous de l'autre et présentant une paroi verticale arrière haute. Les deux bords latéraux en saillie 70, 72 de chacun des premiers caissons 78, 80 sont respectivement en appui sur deux paires de profilés horizontaux cornières en regard 58, 60. Les deux premiers caissons 78, 80 sont espacés verticalement l'un de l'autre. Un troisième caisson 82 présentant une paroi verticale arrière basse et situé au-dessus des deux premiers caissons 78, 80 les deux bords latéraux en saillie 70, 72 en appui sur une paire de profilés horizontaux cornières en regard 58,

60. Aussi, en dessous de l'espace libre 62, un quatrième caisson 84 à paroi verticale arrière basse et un cinquième caisson 86 à paroi verticale arrière haute sont installés l'un au-dessus de l'autre, leurs bords latéraux en saillie 70, 72 respectivement en appui sur des paires de profilés horizontaux cornières en regard 58, 60.

Ces caissons, 78, 80, 82, 84, 86 forment ainsi des étagères sur lesquelles sont entreposés des objets ou des denrées alimentaires.

On décrira à présent au regard des Figures 2 et 5 un dispositif de transfert commandable 88 permettant d’extraire l’un quelconque des caissons 78, 80, 82, 84, 86 de la première travée 23 pour l’entraîner à travers l’espace libre 62 de manière à pouvoir le porter en saillie de la face antérieure 66 comme l’illustre la Figure 4 et également la Figure 1.

Le dispositif de transfert commandable 88, comporte un montant de guidage 90 et un berceau télescopique 92 solidaire du montant de guidage 90. On observera, sur la Figure 5 que le montant de guidage 90 comporte deux glissières parallèles 94, 96 s'étendant de l'embase 36 jusqu'au sommet 40, ainsi qu'une première crémaillère 98 montée entre les deux premières glissières 94, 96. Le berceau télescopique 92 comprend un châssis 100 présentant une partie de liaison 102 que traverse le montant de guidage 90, et sur les premières glissières 94, 96 duquel il est monté à coulissement. De surcroît, la partie de liaison 102 est équipée d'un premier motoréducteur 104 présentant une première roue d'engrenage 106 engrenant la première crémaillère 98. Ainsi, le châssis 100, et partant le berceau télescopique 92, sont maintenus dans une position horizontale par l'intermédiaire des premières glissières 94, 96, et ils sont aptes à être entraînés en translation verticalement, grâce au premier motoréducteur 104.

En outre, le châssis 100 du berceau télescopique 92 comprend une tablette 108 montée coulissante dans le châssis 100 dans le plan défini par ce dernier. La tablette 108 est équipée d'une deuxième crémaillère 110, tandis que le châssis 100 est équipé d'un deuxième motoréducteur 112 présentant une deuxième roue d'engrenage 114 engrenant la deuxième crémaillère 110. Partant, la tablette 108 est apte à être entraînée en translation à l'intérieur de la première travée 23 selon une direction perpendiculaire aux faces antérieure 66 et postérieure de 64, en commandant le motoréducteur 112.

Ainsi, on retrouve sur la Figure 2, le berceau télescopique 92 et son premier motoréducteur 104, lequel est apte à être commandé en fonctionnement pour que la première roue d'engrenage 106 soit entraînée en rotation et coopère avec la première crémaillère 98 pour entraîner verticalement le berceau télescopique 92. Ce dernier peut ainsi être commandé le long de la face postérieure 64 de la première travée 23 jusqu'à une position dans laquelle la tablette 108 est située par exemple en regard d'un espace 116 situé entre les deux premiers caissons 78, 80. Une fois dans cette position, le deuxième motoréducteur 112 est commandé et la deuxième roue d'engrenage 114 coopérant avec la deuxième crémaillère 110, provoque le déploiement de la tablette 108 à l'intérieur de l'espace 116 en sous-face de la paroi de fond 68 du premier caisson 80. Ensuite, le premier motoréducteur 104 est de nouveau commandé selon un faible course afin que la tablette 108 reprenne les appuis du premier caisson 80, sans venir en butée dans le troisième caisson 82, et que les profilés cornière horizontaux en regard 58, 60 soient libérées des bords latéraux en saillie 70, 72 de la paroi de fond 68 du premier caisson 80. Puis le deuxième motoréducteur 112 est commandé en sens inverse pour que la tablette 108 se rétracte en extrayant le premier caisson 80 de la première travée 23. Le premier motoréducteur 104 est de nouveau actionné, en sens inverse cette fois-ci, pour pouvoir porter le premier caisson 80 au niveau du passage libre 62 en longeant la face postérieure 64.

Le deuxième motoréducteur 112 est à nouveau commandé pour déployer la tablette 108 à l'intérieur du passage libre 62 afin de déposer le premier caisson 80 en appui sur la plate-forme 18. Cette dernière supportant le premier caisson 80 est alors déployée à son tour en saillie de la face antérieure 66 de la travée 23 de manière à ce que le contenu du premier caisson 80 puisse être rendu accessible à toute personne et en particulier aux personnes à mobilité réduite, plus précisément aux personnes en fauteuil roulant, ou encore aux personnes âgées, aux personnes de petite taille et aux personnes de grande taille.

Aussi, le premier caisson 80, peut emprunter le chemin inverse, après qu'il a été délesté d'un quelconque objet ou bien rechargé avec d'autres objets, pour pouvoir être à nouveau stocké dans son compartiment dédié.

Bien entendu, outre l'interface de commande 16, le meuble de stockage automatisé 10 comporte une mémoire et un micro contrôleur relié à ladite mémoire et permettant, d'une part de stocker les temps et les séquences de fonctionnement des motoréducteur 104, 112 pour le transfert de chacun des caissons, 78, 80, 82, 84, 86, de leur zone de stockage dans la première travée 23 jusqu'à leur présentation sur la plate-forme 18, et inversement, et d'autre part, commander les motoréducteurs 104, 112.

Conformément au mode de mise en oeuvre représenté sur les Figures, le meuble de stockage automatisé 10 comporte une deuxième travée 24 accolée à la première travée 23 et s'étendant dans son prolongement. Cette deuxième travée 24, que l'on décrira tout d'abord en référence à la Figure 2 présente une largeur identique à la première. Les éléments de la deuxième travée 24 identiques à ceux de la première 23, présenteront la même référence affectée d'un signe :«'>>.

Ainsi, deux seconds profilés verticaux postérieurs 28', 30', apparaissent sur la Figure 2, tandis que deux seconds profilés verticaux antérieurs 32', 34' s'étendent respectivement parallèlement aux seconds profilés verticaux postérieurs 28', 30', masqués par ces derniers. Les deux seconds profilés verticaux postérieurs 28', 30' sont reliés ensemble, au niveau d'une embase complémentaire 36’ s’étendant dans le prolongement de l’embase 36, par un second profilé horizontal inférieur postérieur 38' et au niveau d’un sommet complémentaire 40’ s’étendant dans le prolongement du sommet 40, par un second profilé horizontal supérieur postérieur 42'. Parallèlement, les deux seconds profilés verticaux antérieurs 32', 34' sont reliés ensemble, au niveau de l'embase complémentaire 36’, par un second profilé horizontal inférieur antérieur 44', et au niveau du sommet complémentaire 40’, par un second profilé horizontal supérieur antérieur 46'. Au niveau de l'embase complémentaire 36’, deux seconds profilés horizontaux de jonction inférieurs 48', 50' permettent de relier ensemble les seconds profilés horizontaux inférieurs, postérieur 38' et antérieur 44', tandis qu'au niveau du sommet complémentaire 40’, deux seconds profilés horizontaux de jonction supérieurs 52', 54' permettent de relier les seconds profilés horizontaux supérieurs, postérieur 42' et antérieur 46'.

Cette première travée 24 ainsi définie présente une pluralité de seconds profilés cornières horizontaux appariés en regard 58', 60', chaque profilé s'étendant d'un second profilé vertical postérieur 28', 30' jusqu'à un second profilé vertical antérieur 32', 34'.

On retrouve sur la Figure 3 les seconds profilés cornières horizontaux appariés 58', 60'. Les paires de profilés cornières horizontaux en regard 58', 60' de ladite pluralité sont régulièrement espacées les uns des autres de l'embase complémentaire 36’ jusqu'au sommet complémentaire 40’. En revanche, la deuxième travée 24 est dépourvue d'espace libre et elle peut accueillir une pluralité d'autres caissons ouverts 136, 138, 140, 142, 144, et 146 du même type que ceux de la première travée 23, et installés les uns au-dessus des autres.

Chacun des autres caissons présente deux bords latéraux en saillie 70', 72' en appui sur deux paires de profilés horizontaux cornières en regard 58', 60'. Ces autres caissons, tout comme ceux de la première rangée 23, forment des étagères.

Aussi, grâce au dispositif de transfert commandable 88, les autres caissons ouverts vont pouvoir être tout comme ceux de la première travée 23, entraînés en translation pour pouvoir être engagés dans l'espace libre 62 pour ensuite venir en saillie de la face avant antérieur. Pour ce faire, le dispositif de transfert commandable 88 comprend en outre, un bâti de guidage 118 que l'on retrouve sur la Figure 2 et qui s'étend horizontalement au niveau de l'embase 36 le long de la face postérieure 64 des deux travées 23, 24. Au surplus, un chariot 120 est monté à coulissement sur le bâti de guidage 118. Le chariot accueil alors, les deux glissières parallèles 94, 96 du montant de guidage 90, ainsi que la première crémaillère 98 dont elles sont solidaires. Par ailleurs, les extrémités supérieures 122, 124 des deux glissières parallèles 94, 96 sont reliées ensemble pour être montées à coulissement dans un rail de guidage supérieur 126 qui s'étend parallèlement au bâti de guidage 118.

On se reportera sur la Figure 5 sur laquelle on retrouve en vue de dessus le bâti de guidage 118 comprenant deux rails de guidage inférieurs parallèles 128, 130 sur lesquels sont montés à coulissement le chariot 120, ainsi qu'une troisième crémaillère 132 installée parallèlement entre les deux rails de guidages inférieurs parallèles 128, 130. En outre, le chariot mobile 120 est équipé d'un troisième motoréducteur 133 lequel présente une troisième roue d'engrenage 134 que l'on retrouve illustrée sur la Figure 2 et qui engrène la troisième crémaillère 132.

Bien entendu, la mémoire reliée au microcontrôleur stocke non seulement les temps et les séquences de fonctionnement des moto réducteurs 104, 112, mais aussi du troisième motoréducteur 133, pour le transfert de chacun des autres caissons ouverts 136, 138, 140, 142, 144, et 146, de leur zone de stockage dans la deuxième travée 24 jusqu'à leur présentation sur la plateforme 18 et inversement. Aussi, le microcontrôleur est adapté à la commande des moto réducteurs 104, 112 et 133 pour ce faire.

En se reportant de nouveau sur la Figure 2, on comprend que le berceau télescopique 92 peut non seulement être entraîné selon une composante verticale grâce au premier motoréducteur 104 dont la première roue d'engrenage 106 engrène la première crémaillère 98, mais aussi, selon une composante horizontale, grâce au troisième motoréducteur 133 dont la troisième roue d’engrenage 134 engrène la troisième crémaillère 132.

Par conséquent, le berceau télescopique 92 peut non seulement être commandé le long de la face postérieure 64 de la première travée 23, mais aussi, le long de la face postérieure 64 de la deuxième travée 24 qui la prolonge, de manière à pouvoir accéder à tous les caissons ouverts.

Ainsi, en combinant le fonctionnement du premier 104 et du troisième 133 motoréducteurs, le microcontrôleur peut commander l’entraînement du berceau télescopique 92 jusque dans une position où la tablette 108 est située par exemple en regard d'un espace 148 situé entre les deux caissons 136, 138 les plus bas. Une fois dans cette position, le deuxième motoréducteur 112 est commandé et la deuxième roue d'engrenage 114 coopérant avec la deuxième crémaillère 110, provoque le déploiement de la tablette 108 à l'intérieur de l'espace 148 en sous-face de la paroi de fond 68’ du caisson 138. Ensuite, le premier motoréducteur 104 est de nouveau commandé selon un faible course afin que la tablette 108 reprenne les appuis du caisson 138, et que les profilés cornière horizontaux en regard 58’, 60’ de la deuxième travée 24 soient libérés des bords latéraux en saillie 70’, 72’ de la paroi de fond 68’ du caisson 138.

Puis le deuxième motoréducteur 112 est commandé en sens inverse pour que la tablette 108 se rétracte en extrayant le caisson 138 de la deuxième travée 24. Les premier 104 et troisième 133 moto réducteurs sont de nouveau actionnés, en sens inverse, pour pouvoir porter le caisson 138 au niveau du passage libre 62 en longeant la face postérieure 64 des deux travées 23, 24.

Le deuxième motoréducteur 112 est à nouveau commandé pour déployer la tablette 108 à l'intérieur du passage libre 62 afin de déposer le caisson 138 en appui sur la plate-forme 18. Durant cette étape, le lecteur procède avantageusement à l’identification et au comptage des objets et/ou des produits contenus dans le caisson et portant respectivement leur étiquette RFID. La plate-forme 18 supportant le caisson 138 est alors déployée à son tour en saillie de la face antérieure 66 de la première travée 23 de manière à ce que le contenu du caisson 138 puisse être rendu accessible.

Aussi, le caisson 138, peut emprunter le chemin inverse, après qu'il a été délesté d'un quelconque objet ou bien rechargé avec d'autres objets, pour pouvoir être à nouveau stocké dans son compartiment dédié. Là encore, lorsque le caisson 138 franchit l’ouverture 22 pour traverser le passage libre 62, le lecteur procède à la lecture des étiquettes RFID des objets et/ou produits du caisson. Il en assure ainsi l’identification et le comptage de manière à stocker ces informations dans le mémoire du meuble de stockage automatisé 10.

Le mode de réalisation décrits ci-dessus met en oeuvre deux travées 23, 24. La mise en oeuvre de travées supplémentaires, dans le prolongement de la deuxième travée 24 ou bien même, dans le prolongement de la première travée 23 à l’opposé de la deuxième travée 24, ne soulève aucune difficulté particulière.

En outre, les travées 23, 24 peuvent être également prolongées verticalement jusqu’à une paroi de plafond et au-delà à travers cette paroi, tout comme à travers la paroi de sol. De la sorte, des espaces habituellement libres peuvent être utilisés pour étendre le volume du meuble de stockage conforme à l’invention.

On se reportera de nouveau sur la Figure 1 présentant le meuble de stockage automatisé 10. Ce dernier comporte une première porte 150 montée articulée latéralement sur le coffre 11 selon un axe vertical et venant s’étendre en regard de la face antérieure 66 de la deuxième travée 24, comme illustré sur la Figure 3. Le meuble de stockage automatisé 10, tel qu’illustré sur la Figure 1, comporte une deuxième porte 152 montée également articulée latéralement selon un axe vertical et venant s’étendre en regard de la face antérieure 66 de la première travée 23. On la retrouve illustrée également sur la Figure 4. Aussi, le meuble de stockage 10 comporte en dessous de l’ouverture 22, une deuxième 154 et une troisième 156 portes montées articulées selon un axe horizontal et venant également s’étendre en regard de la face antérieure 66 de la première travée 23.

Ainsi, le meuble de stockage automatisé 10 tel que représenté sur la Figure 1 apparaît comme un meuble de stockage classique, où les portes 150, 152, 154 et 156 peuvent être entraînées en pivotement pour accéder directement aux coffres ouverts des travées. Partant, toute personne valide peut alors utiliser le meuble de stockage automatisé 10 de façon usuelle.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Meuble de stockage automatisé (10) comprenant :

   - une travée (23) s’étendant verticalement entre une embase (36) et un sommet (40), ladite travée présentant une face antérieure (66) et une face postérieure (64) opposée ;

   - une pluralité de caissons ouverts (78, 80, 82, 86, 84) montés mobiles les uns au-dessus des autres dans ladite travée (23) ;

   - un dispositif de transfert commandable (88) pour entraîner l’un quelconque desdits caissons (78, 80, 82, 86, 84) successivement selon une composante horizontale et selon une composante verticale de façon à extraire ledit caisson de ladite travée (23) et le porter à une hauteur déterminée par apport à ladite embase (36) pour pouvoir l’étendre en saillie de ladite face antérieure (66) ;

   caractérisé en ce que ladite travée (23) présente, à ladite hauteur déterminée, un passage libre (62) s’étendant horizontalement selon une direction normale auxdites faces antérieure (66) et postérieure (64) ;

   et en ce que ledit dispositif de transfert commandable (88) entraîne ledit caisson selon ladite composante horizontale à travers ladite face postérieure (64) et selon ladite composante verticale, au droit dudit passage libre (62) pour pouvoir porter ledit caisson en saillie de ladite face antérieure (66) en traversant ledit passage libre (62).
2. 2. Meuble de stockage automatisé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit dispositif de transfert commandable (88) comprend un montant de guidage (90) s’étendant de ladite embase (36) jusqu’audit sommet (40) en regard de ladite face postérieure (64) et un berceau télescopique (92) solidaire dudit montant (90).
3. 3. Meuble de stockage automatisé selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit montant de guidage (90) comprend une première crémaillère (98), tandis que ledit berceau télescopique (92) est équipé d’un premier organe moteur (104) comportant une première roue d’engrenage (106) engrenant ladite première crémaillère (98).
4. 4. Meuble de stockage automatisé selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit berceau télescopique (92) comprends un châssis (100) et une tablette (108) montée mobile en coulissement sur ledit châssis (100) entre une position rétractée dans ledit châssis et une position étendue dans ladite travée (23).
5. 5. Meuble de stockage automatisé selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite tablette (108) comprend une deuxième crémaillère (110), tandis que ledit châssis (100) est équipé d’un deuxième organe moteur (112) comportant une deuxième roue d’engrenage (114) engrenant ladite deuxième crémaillère (110).
6. 6. Meuble de stockage automatisé selon l’une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce qu’il comprend une travée complémentaire (24) accolée latéralement à ladite une travée (23), ladite travée complémentaire (24) présentant une embase complémentaire (36) dans le prolongement de ladite une embase (36).
7. 7. Meuble de stockage automatisé selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit dispositif de transfert commandable (88) comprend un chariot mobile (120) en translation le long desdites embase (40) et embase complémentaire (40’), et en ce que ledit montant (90) est installé sur ledit chariot mobile (120).
8. 8. Meuble de stockage automatisé selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit dispositif de transfert commandable (88) comprend un bâti de guidage (118), et en ce que ledit chariot (120) est monté en translation sur ledit bâti de guidage (118).
9. 9. Meuble de stockage automatisé selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit bâti (118) est équipé d’une troisième crémaillère (132), tandis que ledit chariot (120) est équipé d’un troisième organe moteur (133) comportant une troisième roue d’engrenage (134) engrenant ladite troisième crémaillère (132).
10. 10. Meuble de stockage automatisé selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu’il comprend une interface de commande (16) installée sur ladite face antérieure (66) au voisinage dudit passage libre (62) pour pouvoir commander ledit dispositif de transfert (88).