FR3085836A1 - Implant de lateralisation et mise en tension du muscle deltoide - Google Patents

Implant de lateralisation et mise en tension du muscle deltoide Download PDF

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Marc SOUBEYRAND
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Universite Paris Sud Paris 11
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Assistance Publique Hopitaux de Paris APHP
Universite Paris Sud Paris 11
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Abstract

La présente invention se rapporte à un dispositif médical, en particulier à un implant médical. La présente invention se rapporte en particulier à un implant d'humérus. Elle trouve notamment une application dans le domaine médical et/ou vétérinaire, en particulier dans le domaine des dispositifs médicaux, notamment pour la latéralisation du muscle deltoïde. La présente invention se rapporte à un implant (I) d'humérus qui comprend : un segment (S) en forme de coque selon une direction longitudinale (x) avec un contour interne (CI) concave pour son agencement complémentaire direct ou indirect sur la face latérale (FL) du tubercule majeur (TM) de l'humérus d'un patient et un contour externe (CE) convexe et suivant sensiblement la concavité du contour interne, dans lequel le segment (S) comprend, dans sa direction longitudinale, une partie inférieure (BI), une partie supérieure (BS) de forme convexe, et des parties latérales (PL).

Description

IMPLANT DE LATERALISATION ET MISE EN TENSION DU MUSCLE DELTOÏDE
Domaine technique
La présente invention se rapporte à un dispositif médical, en particulier à un implant médical.
La présente invention se rapporte en particulier à un implant d’humérus. Elle trouve notamment une application dans le domaine médical et/ou vétérinaire, en particulier dans le domaine des dispositifs médicaux, notamment pour la latéralisation du muscle deltoïde.
Dans la description ci-dessous, les références entre crochets ([ ]) renvoient à la liste des références présentée à la fin du texte.
Etat de la technique
L’épaule de l’Homme a pour finalité d’orienter l’ensemble du membre supérieur afin que la main puisse in fine se positionner et interagir avec l’environnement du sujet ou le sujet lui-même (alimentation, hygiène, etc..). Cette finalité implique une très grande amplitude de mobilité active. Cela est rendu possible par :
La configuration de l’articulation gléno/scapulo-humérale qui relie la glène de la scapula (=omoplate) et l’humérus (os du bras) : c’est une articulation de type sphéroïde qui autorise donc une très grande amplitude de mouvement de par ses trois degrés de liberté. Cette articulation gléno/scapulo-humérale autorise, chez un sujet en position verticale, de lever le bras jusqu’à 90° ce qui revient à mettre le bras à l’horizontale. La mise en jeu des quatre autres articulations de la ceinture scapulaire (acromio-claviculaire, sternoclaviculaire, scapulo-thoracique, sousacromiale) permet d’atteindre les 180° d’élévation du bras ce qui revient à mettre le bras vertical vers le haut.
Des muscles que l’on peut schématiquement catégoriser en deux groupes :
a. Le muscle deltoïde : C’est le plus volumineux des muscles de l’épaule. Il entoure l’épaule et lui donne son galbe. Il s’insère sur l’acromion et la clavicule. Il est composé de trois parties : une postérieure qui permet la rétropulsion, une latérale qui permet l’abduction, une antérieure qui permet l’antépulsion.
b. La coiffe des rotateurs : c’est un groupe de quatre muscles (sousscapulaire, supra-épineux, infra-épineux et petit rond) dont les tendons viennent « coiffer » la tête de l’humérus. Ces muscles permettent de faire tourner l’humérus dans différentes directions mais aussi de stabiliser la tête humérale face à la glène lorsque le deltoïde se contracte.
La rupture de la coiffe des rotateurs est un phénomène très fréquent dont la prévalence augmente avec l’âge. On estime qu’il concerne près de 20% de la population générale (Yamamoto. A et al. Journal of Shoulder and Elbow 2010 [1]). Le type de rupture peut aller d’une lésion incomplète d’un seul tendon à une rupture complète de tous les tendons. A l’inverse, le deltoïde reste intact dans l’immense majorité des cas. Lorsque la coiffe est complètement rompue, la tête humérale n’est plus stabilisée face à la glène lorsque le deltoïde se contracte. Ainsi, la contraction du deltoïde va entraîner une ascension de l’humérus plutôt qu’une rotation : le patient n’arrive donc plus à élever le bras vers le ciel. On parle d’épaule « pseudo-paralytique » car le deltoïde se contracte mais le bras ne s’élève pas.
Afin d’essayer d’améliorer et/ou d’essayer de restaurer la mobilité du bras, en particulier son élévation, différents procédés et/ou interventions chirurgicales existent.
Une première possibilité est d’essayer de réparer les tendons de la coiffe des rotateurs endommagés. Elle consiste à réinsérer sur l’humérus les tendons endommagés. Pour ce faire, des ancres associées à du fil de suture sont utilisées. Le procédé comprend notamment l’implantation des ancres sur les sites d’insertions normaux des tendons rompus. Après cette insertion, les fils de suture sont passés dans lesdits tendons. Une fois cette installation effectuée, les fils sont tendus et noués permettant ainsi un repositionnement des tendons sur l’humérus. Toutefois, la rupture des tendons s’accompagne souvent de rétraction de ces derniers et d’une dégénérescence associée du corps musculaire. Ainsi, il n’est pas toujours possible de réinsérer les tendons. En outre, de par une éventuelle dégénérescence, le muscle n’est parfois plus en mesure de remplir son rôle actif physiologique.
Il existe donc un réel besoin d’améliorer les techniques de restauration des tendons endommagés, en particulier des muscles de la coiffe : le muscle sous-scapulaire, le muscle supra-épineux, afin notamment de restaurer la mobilité du bras, en particulier son élévation.
Une variation de la réparation des tendons comprend notamment la réalisation d’un transfert musculaire d’abaissement de la tête humérale par exemple via le muscle grand dorsal. Cette variation a pour but d’empêcher l’ascension de l’humérus et ainsi de redonner de l’efficacité au muscle deltoïde pour élever le bras. Toutefois, les résultats obtenus et l’efficacité sont très inconstants, en particulier à un stade avancé de cette pathologie, voire mauvais dans les cas de rupture massives.
Il existe donc un réel besoin de trouver un moyen permettant de de restaurer la mobilité du bras, en particulier son élévation, après une rupture des tendons du muscle sous scapulaire
Une autre possibilité, notamment dans le cas où la réparation des tendons n’est pas possible ou ne fonctionne pas, par exemple les tendons ne parviennent pas à cicatriser sur l’humérus, peut-être l’implantation d’une une prothèse totale d’épaule inversée. Cette prothèse est dite totale car elle remplace les deux parties de l’articulation, glénoïdienne et humérale. Elle est qualifiée d’inversée car la configuration des implants glénoïdien et huméral est l’inverse de la configuration anatomique : l’implant glénoïdien est convexe (glénosphère) alors que la glène native est légèrement concave tandis que l’implant huméral est concave alors que la tête humérale native est convexe. A l’inverse, les prothèses qui reproduisent la configuration native de l’épaule sont dites « anatomiques ». Cette prothèse donne de bons résultats mécaniques car elle redonne de l’efficacité au deltoïde en médialisant le centre de rotation de l’articulation et en limitant aussi l’ascension de l’humérus. Cependant cette solution revient à sacrifier le cartilage qui est parfois sain et les taux de descellement des implants glénoïdiens restent un problème.
Il existe donc un réel besoin de trouver un moyen permettant de de restaurer la mobilité du bras, en particulier son élévation, notamment après une rupture des tendons d’au moins un muscle de la coiffe, sans altération et/ou sacrifice des structures osseuses et/ou cartilagineuses.
Il existe également un réel besoin de trouver un moyen permettant de de restaurer la mobilité du bras, en particulier son élévation, en particulier après une rupture des tendons d’au moins un muscle de la coiffe, notamment un implant et/ou prothèse qui ne présente pas ou peu de risque de décèlement et/ou d’altération/modification de sa fixation.
La survie limitée de l’implant glénoïdien amène à éviter de mettre ces prothèses en dessous de 70 ans (Drake GN et al., Clinical Orthopaedic and Related Research 2010 [2]). Enfin, le taux d’infection est plus élevé que pour des prothèses anatomiques. Aux Etats-Unis en 2015, le nombre estimé de poses de prothèses d’épaule est en 2011 de 66.000 dont 33% étaient des prothèses inversées soit plus de 20.000 (Schairer WW, Journal of Shoulder Elbow Surgery 2015 [3]).
Il existe donc en outre un réel besoin de trouver un moyen permettant de de restaurer la mobilité du bras, en particulier son élévation, notamment après une rupture des tendons d’au moins un muscle de la coiffe, avec une durée d’utilisation après implantation prolongée.
Il existe également un réel besoin de trouver un moyen permettant de restaurer la mobilité du bras, en particulier son élévation, en particulier après une rupture des tendons d’au moins un muscle de la coiffe, notamment un implant et/ou prothèse dont l’implantation est facilitée et/ou peut être effectuée, par exemple via une procédure chirurgicale simple et/ou peu invasive.
Une possibilité supplémentaire correspond à l’utilisation d’implants sous-acromiaux. Le principe est de glisser un implant sous l’acromion afin d’essayer d’augmenter l’espace entre ce dernier et la tête humérale. Ce type d’implant est récent et le recul clinique est encore limité (Maman E. et al., Open Orthopaedics J 2017 [4]). La première limite théorique est que l’effet de cet implant est purement passif puisqu’il éloigne deux os (l’acromion de la scapula et l’humérus). Or les contraintes tendant à faire migrer l’humérus vers le haut sont permanentes et l’effet risque d’être limité dans le temps, d’autant plus que ces implants sont généralement résorbables. La deuxième limite est le relief irrégulier de l’humérus proximal qui doit glisser sous l’implant lors de l’élévation du bras.
Il existe donc un réel besoin de trouver un moyen permettant de de restaurer la mobilité du bras, en particulier son élévation, notamment après une rupture des tendons d’au moins un muscle de la coiffe, avec une utilisation durable dans le temps.
Il existe donc un réel besoin de trouver un moyen permettant de de restaurer la mobilité du bras, notamment après une rupture des tendons d’au moins un muscle de la coiffe, palliant ces défauts, inconvénients et obstacles de l’art antérieur, en particulier d’un procédé/moyen permettant avantageusement de maîtriser et/ou sécuriser la restauration de la mobilité du bras, réduire les coûts et d’améliorer la chirurgie et/ou la compliance associée.
Description de l’invention
La présente invention permet précisément de résoudre les inconvénients de l’art antérieur et de répondre aux besoins précités en fournissant un implant d’humérus comprenant un segment en forme de coque selon une direction longitudinale avec un contour interne concave pour son agencement complémentaire direct ou indirect sur la face latérale du tubercule majeur de l’humérus d'un patient et un contour externe convexe et suivant sensiblement la concavité du contour interne, dans lequel le segment comprend, dans sa direction longitudinale, une partie inférieure, une partie supérieure de forme convexe, et des parties latérales.
Les inventeurs ont en démontré que l’implant selon l’invention, ou implant prothétique, permet avantageusement, une fois mis en place, par exemple lorsqu’il est fixé sur la face latérale du tubercule majeur de l’humérus, de modifier la biomécanique d’une épaule pathologique en agissant de deux manières et à deux niveaux :
) Action par traction sur la partie moyenne de l’humérus, c’est à dire au niveau de la zone d’insertion humérale du muscle deltoïde : En position de repos, bras le long du corps : l’implant selon l’invention impose une latéralisation des fibres du muscle deltoïde. Si l’on décompose alors l’action des fibres musculaires sur l’humérus moyen deux composantes sont distinguées : une d’ascension et une de latéralisation.
2) Action par compression sur la partie proximale (supérieure) de l’humérus : lors de la contraction du muscle deltoïde, ce dernier appuie sur la partie latérale et supérieure de l’implant, provoquant ainsi un effet de coaptation médiale et d’abaissement du couple « implant-tête humérale ».
Ainsi, grâce à l’implant selon l’invention, le muscle deltoïde peut porter la partie inférieure de l’humérus latéralement et vers le haut tandis qu’il pousse la tête de l’humérus en bas et en-dedans. La combinaison de ces deux actions aboutit à la rotation de l’humérus et donc à l’élévation du bras.
Ainsi, grâce à l’implant de la présente invention le muscle deltoïde peut être latéralisé de manière stable et efficace.
Selon l’invention, le segment, désigné ici uniquement à titre d'exemple, en forme de coque, peut comprendre un contour interne, un contour externe, une partie inférieure, une partie supérieure et des parties latérales.
Selon l’invention, le contour interne et le contour interne, selon l’axe longitudinal du segment en forme de coque, peuvent être disposés de manière adjacente, par exemple avec ou sans contact les uns avec les autres ou en transition indirecte ou directe.
Dans la présente le contour interne peut être de forme concave et/ou de toute forme adaptée pour son agencement complémentaire direct ou indirect sur la face latérale du tubercule majeur de l’humérus.
Selon l’invention, le contour interne peut être de forme concave, et peut comprendre par exemple un rayon de courbure de 20 à 150 mm, de préférence entre 30 mm et 50 mm.
Selon l’invention, l’implant peut avoir toute hauteur adaptée à sa mise en place sur le tubercule majeur de l’humérus. Cette hauteur peut être mesurée, suivant l’axe longitudinal, de l’extrémité supérieure de la partie supérieure à l’extrémité inférieure de la partie inférieure. L’homme du métier de par ses connaissances générales peut adapter la hauteur (h) en fonction des paramètres anatomiques et/ou physiologiques, par exemple de la structure de l’humérus, du tubercule majeur de l’humérus et/ou du muscle deltoïde, du sujet. Par exemple, la hauteur de l’implant selon l’invention peut être comprise de 4 à 10 cm.
Selon l’invention, l’implant peut avantageusement présenter suivant l’axe transversal du tubercule majeur de l’humérus une profondeur allant de la partie prévue pour être en contact avec le muscle deltoïde à la partie prévue pour être en contact avec le tubercule majeur de l’humérus comprise de 1 à 5 cm. L’homme du métier, de par ses connaissances générales, peut adapter cette profondeur en fonction des paramètres anatomiques et/ou physiologiques, par exemple de la structure de l’humérus, du tubercule majeur de l’humérus et/ou du muscle deltoïde, du sujet.
Selon l’invention, au moins une des parties latérales faisant face à l’humérus peut comprendre dans la direction longitudinale au moins un point d'inflexion. Selon l’invention, le point d’inflexion peut correspondre à la limite selon l’axe longitudinal entre la partie supérieure et la partie inférieure. Selon l’invention le point d'inflexion peut être le point sur au moins une des parties latérales faisant face à l’humérus pour lequel la forme, par exemple la courbure du contour extérieur change de signe. Par exemple, le point d'inflexion peut être le point auquel la courbure du contour externe ou du graphe passe de concave à convexe ou inversement. Ainsi, selon l’invention, la partie inférieure de l’implant selon l’axe longitudinal peut être de forme concave sur la partie externe et convexe sur la partie interne.
Selon l’invention, le point d’inflexion peut être disposé selon l’axe longitudinal entre l’extrémité supérieure la partie supérieure et l’extrémité inférieure la partie inférieure du 1/2 au 5/6 de l’implant. Le point d’inflexion peut être disposé selon l’axe longitudinal à une distance de 2 à 8 cm par rapport à l’extrémité supérieure de l’implant. La disposition du point d’inflexion peut avantageusement être adapté en fonction des paramètres anatomiques et/ou physiologiques, par exemple de la structure de de la tête humérale, du tubercule mineur et/ou du muscle sous scapulaire, du sujet.
Dans la présente, lorsque la partie inférieure est de forme concave elle peut comprendre dans la direction radiale un rayon de courbure de 10 à 100 mm, de préférence entre 10 mm et 50 mm.
Selon l’invention, lorsque la partie inférieure est de forme concave elle peut former une échancrure. Avantageusement lorsque la partie inférieure forme une échancrure, elle permet avantageusement, d’éviter un contact et/ou de comprimer le nerf axillaire qui passe à la face profonde du deltoïde lorsque l’implant est positionné sur le tubercule majeur de l’humérus. En d’autres termes, l’implant selon l’invention permet avantageusement de par sa forme/structure d’éviter un contact et/ou compression néfaste du nerf axillaire.
Selon l’invention, la partie supérieure du segment peut former un angle d’attaque par rapport à l’axe transversal (t) du tubercule majeur de l’humérus. Avantageusement, selon l’invention, l’angle d’attaque permet d’adapter et/ou modifier, lors de la contraction du muscle deltoïde sur l’implant, la répartition des forces appliquée sur l’implant permettant avantageusement d’adapter le mouvement de rotation de l’humérus et donc l’élévation du bras. Dans la présente, par « angle d’attaque » on entend l’angle selon l’axe transversal de l’humérus formé entre l’extrémité supérieure de l’implant en contact avec le tubercule majeur de l’humérus. Selon l’invention, la partie supérieure du segment peut former un angle d’attaque par rapport à l’axe transversal (t) du tubercule majeur de l’humérus compris de 120 à - 45°, de préférence entre 90° et -45°. Selon l’invention, lorsque l’angle d’attaque est compris de 100 à 120°, l’extrémité supérieure de l’implant vient recouvrir en partie l’extrémité supérieure de l’humérus.
Selon l’invention, l’épaisseur du segment de l’implant peut être identique ou différent selon l’axe longitudinal. Selon l’invention, l’épaisseur de la partie inférieure de l’implant peut être comprise de 0 à 5 cm, de 0,5 cm à 5 cm, par exemple de 0,75 à 4,5 cm, de 1 à 4cm.
Selon l’invention, l’épaisseur de la partie supérieure de l’implant peut être comprise de 0,5 cm à 5 cm, par exemple de 0,75 à 4,5 cm, de 1 à 4cm.
Selon l’invention, l’épaisseur des parties latérales (PL) peut être comprise de 0,5 cm à 5 cm, par exemple de 0,75 à 4,5 cm, de 1 à 4cm.
Selon l’invention, les parties latérales (PL) peuvent avantageusement indépendamment s’étendre suivant l’axe transversal de la tête humérale afin d’être en contact avec l’avant de la tête humérale et/ou l’arrière de la tête humérale.
Selon l’invention, lorsqu’une partie latérale s’étend suivant l’axe transversal de la tête humérale afin d’être en contact avec l’avant de la tête humérale, elle peut avantageusement s’étendre en avant du tubercule mineur et de l’insertion du muscle sous-scapulaire. Avantageusement lorsqu’une partie latérale s’étend suivant l’axe transversal de la tête humérale afin d’être en contact avec l’avant de la tête humérale, elle permet d’augmenter la tension muscle du deltoïde antérieur et avantageusement favoriser l’élévation antérieure L’homme du métier, de par ses connaissances générales, peut adapter cette avancement en fonction des paramètres anatomiques et/ou physiologiques, par exemple de la structure de de la tête humérale, du tubercule mineur et/ou du muscle sous scapulaire, du sujet.
Selon l’invention, lorsqu’une partie latérale s’étend suivant l’axe transversal de la tête humérale afin d’être en contact avec l’arrière de la tête humérale, elle peut avantageusement s’étendre en arrière du tubercule majeur et de l’insertion des muscles infra-épineux et petit rond. Avantageusement lorsqu’une partie latérale s’étend suivant l’axe transversal de la tête humérale afin d’être en contact avec l’arrière de la tête humérale, elle permet d’augmenter la tension muscle du deltoïde postérieur et avantageusement favoriser l’élévation postérieur L’homme du métier, de par ses connaissances générales, peut adapter cette avancement en fonction des paramètres anatomiques et/ou physiologiques, par exemple de la structure de de la tête humérale, du tubercule majeur et/ou du muscle deltoïde, du sujet.
Selon l’invention, lorsque l’épaisseur du segment de l’implant est identique selon l’axe longitudinal, l’épaisseur peut être comprise de 5 mm à 50 mm, de préférence entre 10 mm et 40 mm.
Selon l’invention, l’implant peut être constitué d’au moins un matériau. Selon l’invention, par « matériau » on entend tout matériau connu de l’homme du métier et/ou disponible dans le commerce adapté pour implantation chez un mammifère, humain ou animal. Par exemple le matériau peut être un matériau biocompatible. Il peut s’agir par exemple d’un matériau choisi dans le groupe comprenant les métaux, les céramiques, les polymères, de matériaux plastiques et toute combinaison de ceux-ci. Les métaux peuvent être des alliages, par exemple une combinaison d’au moins deux constituants dont un au moins est métallique. Il peut s’agir par exemple d’aciers inoxydables, par exemple d’acier inox, de chrome-cobalt, d’alliages à base de titane et/ou d’alliages : nickel-titane, comprenant du titane, de l’inox, du chrome-cobalt (Co-Cr), du zirconium, de l’aluminium, de l’oxyde de zirconium, de l’oxyde d'aluminium (AI2O3). Les céramiques peuvent être des éléments solides non organiques et/ou non métalliques. Il peut s’agir par exemple d’alumine, de zircone, de céramiques bio-actives, par exemple l'hydroxyapatite, de corail, de céramique naturelle poreuse. Les polymères peuvent être des matériaux choisis parmi le polyéthylène, des élastomères de silicone, par exemple le silastic. Il peut s’agir par exemple d’un matériau plastique choisi dans le groupe comprenant polyétheréthercétone (PEEK), du polyéthylène de masse molaire très élevée (IIHMWPE). Il peut s’agir par exemple d’un matériau plastique renforcé, par exemple par des fibres, par exemple des fibres de carbone et / ou des fibres de verre.
Selon l’invention, l’implant peut être fabriqué par tout procédé connu de l’homme du métier. Le choix du procédé dépend bien entendu du matériau de l’implant et/ou de la forme souhaitée. L’homme du métier peut choisir tout procédé adapté connu par lui pour la fabrication d’un implant. Le procédé peut être par exemple choisi parmi les procédés de moulage, par exemple de moulage par injection, les procédés d’impression 3D, les procédés de fonderie de cire perdue, les procédés de fabrication additive, par stéréolithographie.
Selon l’invention, l’implant peut être venu d’une seule pièce ou de plusieurs. Lorsqu’il est de plusieurs pièces, il peut s’agir d’une combinaison de deux ou plusieurs des matériaux précités.
Selon l’invention, la partie inférieure et la partie supérieure selon l’axe longitudinal du segment en forme de coque peuvent être venu d’une seule pièce. Selon l’invention, la partie inférieure et la partie supérieure selon l’axe longitudinal du segment en forme de coque peuvent être en un matériau identique ou différent.
Selon l’invention, lorsque l’implant est constitué de différentes parties, elles peuvent être constituées de matériaux identiques ou différents choisi parmi ceux précité. Selon l’invention, lorsque l’implant est constitué de différentes parties, elles peuvent être assemblées par tout procédé et moyen connu de l’homme du métier afin d’obtenir l’implant. Il peut s’agir par exemple d’une colle adaptée au(x) matériau(x) choisi(s), de préférence biocompatible et permettant une fixation stable dans le temps des différentes parties.
Dans la présente, l’implant selon l’invention peut avantageusement être constitué d’un matériau unique, et peut optionnellement comprendre au moins un revêtement. Il peut s’agir par exemple d’un ou de plusieurs revêtement(s) tel que décrit ci-dessous.
Selon l’invention, le contour interne peut comprendre à sa surface un revêtement. Dans la présente, le revêtement peut être tout revêtement connu de l’homme du métier adapté. Il peut s’agir par exemple d’un polymère biocompatible, par exemple de l’hydroxyapatite, du métal trabéculaire, du titane, du corail. Il peut s’agir par exemple de tout matériau synthétique connu de l’homme du métier mimant l’ultrastructure de l’os susceptible de permettre une réhabitation par les cellules osseuses dudit matériau par ledit patient
Selon l’invention, le contour interne peut, par exemple comprendre à sa surface, au niveau d’une zone de contact avec la face latérale du tubercule majeur de l’humérus un revêtement adapté pour une interaction avec un tissu osseux.
Selon l’invention le revêtement, qu’il soit sur toute la surface interne et/ou au niveau de la zone de contact avec la face latérale du tubercule majeur de l’humérus est de préférence adapté pour une interaction stable avec un tissu osseux. Par interaction stable on entend une interaction qui ne cause pas de dommage au tissu osseux et n’entrave pas son renouvellement. Ainsi, avantageusement, le revêtement peut choisi pour permettre de prévenir ou d’éviter une abrasion de l’implant et/ou de l’os lors de l'utilisation de l’implant. Egalement, le revêtement peut être choisi pour permettre de prévenir ou d’éviter une inflammation et /ou l’apparition d'infection et/ou à l'apparition de réactions allergiques.
A titre d’exemple, le revêtement est constitué d’un matériau biocompatible, par exemple de l’acide hyaluronique, de polyméthacrylate de méthyle, de polymères de polysaccharide. Il peut s’agir également de tout matériau avec des propriétés ostéoeinductives et /ou ostéointégratives connues de l’homme du métier. Il peut s’agir par exemple de titane avec une rugosité comprise de 4 à 9 pm, par exemple de 7 pm.
Selon l’invention, l’épaisseur du revêtement peut être choisie par l’homme du métier de manière à remplir les fonctions précitées, tout en conservant une épaisseur utile et raisonnable du point de vue économique. Il peut s’agir, par exemple, d’une épaisseur, au moins située au niveau de la zone de contact avec le tubercule majeur de l’humérus, peut être de 100 à 500 pm.
Selon l’invention, le revêtement peut être déposé par tout procédé connu de l’homme du métier, par exemple choisi parmi un trempage, une enduction, une électrodéposition, un électro-greffage.
Selon l’invention, le contour externe peut être de forme convexe et/ou de toute forme adaptée afin de suivre sensiblement la concavité du contour interne
Selon l’invention, le contour externe peut être de forme convexe et peut comprendre par exemple un rayon de courbure de 40 à 150 mm, de préférence entre 40 mm et 80 mm.
Selon l’invention, le contour externe peut comprendre à sa surface un revêtement. Ce revêtement peut être identique ou différent du contour interne. Il est de préférence adapté pour une interaction stable avec le tissu musculaire, en particulier, au niveau de la zone de contact du contour externe de l’implant avec le muscle deltoïde. Par interaction stable on entend une interaction qui ne cause pas de dommage au tissu musculaire, que le muscle soit au repos ou en mouvement, et n’entrave pas son renouvellement. Ainsi, avantageusement, le revêtement peut être choisi pour permettre de prévenir ou d’éviter une abrasion de l’implant et/ou la dégradation du tissu musculaire lors de l'utilisation de l’implant. En outre, avantageusement, le revêtement peut être choisi afin de prévenir ou d’éviter une inflammation et/ou l’apparition d'infection et/ou à l'apparition de réactions allergiques. En outre, le revêtement peut avantageusement être choisi pour permettre une meilleur implantation et acceptation de l’implant, notamment par le système immunitaire du sujet.
A titre d’exemple, selon l’invention, le revêtement du contour externe peut être, par exemple, comme le contour interne, tout revêtement adapté connu de l’homme du métier et/ou disponible dans le commerce qui convient à une implantation dans un organisme vivant humain ou animal. Il peut s’agir par exemple d’un polymère biocompatible, par exemple de l’acide hyaluronique, de polyméthacrylate de méthyle, de polymères de polysaccharides.
Selon l’invention, l’épaisseur du revêtement peut être choisie par l’homme du métier de manière à remplir les fonctions précitées, tout en conservant une épaisseur utile et raisonnable du point de vue économique. Il peut s’agir, par exemple d’une épaisseur du revêtement, au moins située au niveau de la zone de contact avec le muscle deltoïde, qui peut être de 10 à 500 pm, par exemple de 50 à 400pm.
Selon l’invention, le revêtement peut être déposé par tout procédé connu de l’homme du métier, par exemple l’un de ceux précités.
Avantageusement, le contour interne concave peut permettre le placement complémentaire de l’implant sur la face latérale du tubercule majeur de l’humérus, le contour externe de l’implant étant alors en contact avec muscle deltoïde. Ainsi, une fois l’implant en place, le tubercule majeur de l’humérus et le muscle deltoïde sont séparés par l’implant.
Selon l’invention, l’implant selon l’invention peut être fixé sur le tubercule majeur de l’humérus par au moins un élément de fixation. Il peut s’agir d’un élément de fixation chimique, mécanique ou d’une combinaison de fixation de fixation chimique et mécanique.
Selon l’invention, l’élément de fixation chimique de l’implant peut être tout élément connu de l’homme du métier et/ou disponible dans le commerce pour la fixation d’un implant sur tissu osseux. Il peut s’agir par exemple de ciment chirurgical, par exemple du polyméthyl méthacrylate.
Selon l’invention, l’élément de fixation mécanique de l’implant peut être tout élément connu de l’homme du métier et/ou disponible dans le commerce pour la fixation d’un implant sur tissu osseux. Il peut s’agir par exemple d’un ou plusieurs plot(s), d’une ou plusieurs quille(s) d’ancrage dans les os et/ou de vis associées à une plaque.
Selon l’invention, l’élément de fixation peut être situé sur le contour interne concave de l’implant. Par exemple, le ciment chirurgical et/ou plot et/ou quille d’encrage dans les os et/ou vis peuvent être situés sur le contour interne concave de l’implant pour son agencement complémentaire direct ou indirect sur la face latérale.
Par exemple, dans le cas d’une fixation chimique, le ciment chirurgical peut être appliqué sur toute ou partie de la surface interne concave préalablement à son implantation. Par exemple le ciment peut être appliqué afin de couvrir de 30 à 100% de la surface interne concave.
Par exemple, dans le cas d’une fixation mécanique, le contour interne de l’implant peut comprendre au moins un plot d’ancrage et/ou quille d’ancrage dans l’os. Selon l’invention, le contour interne (Cl) concave de l’implant peut comprendre une pluralité de plot et/ou de quilles d’ancrage de forme identique ou différente. Selon l’invention, le plot d’ancrage peut être tout plot connu de l’homme du métier adapté pour l’ancrage d’implant dans les os. Il peut s’agir par exemple d’au moins un plot et/ou au moins une quille de forme circulaire, ovale, quadrangulaire. Il peut s’agir par exemple de plot et/ou de quille avec un diamètre compris de 5 mm à 3 cm de diamètre, par exemple de 5 mm à 2 cm. Il peut s’agir par exemple de plot et/ou de quille avec une hauteur à partir de la surface interne concave comprise de 10 mm à 30 mm, par exemple de 15 à 25 mm.
Selon l’invention, lorsque le contour interne concave comprend une pluralité de plot et/ou de quilles d’ancrages, elles peuvent avantageusement être réparties selon une forme géométrique, par exemple un quadrilatère, un losange, un carré et/ou selon un quadrillage. Par exemple, les plots et/ou quilles d’ancrages peuvent être réparties sous la forme d’un quadrillage uniforme, par exemple dans lequel l’espace respectif entre chaque plot et/ou quille d’ancrage peut être uniforme.
Selon l’invention, le plot et/ou quille d’encrage peut être en tout matériau connue de l’homme du métier adapté pour l’encrage dans les os. Il peut s’agir d’un matériau tel que défini ci-dessus, identique ou différent du matériau de l’implant, de préférence identique.
Selon l’invention, lorsque l’élément de fixation peut comprendre, en plus des plots ou quilles ou alternativement, au moins une vis. Le segment en forme de coque peut alors comprendre au moins une ouverture traversante prévue pour l'insertion d’au moins une vis ou un filetage pour la fixation de l’implant sur l'os. Il peut s’agir par exemple d’ouverture de forme circulaire comprenant une extrémité chanfreinée faisant face au muscle deltoïde pour le passage d’une vis ou filetage.
Selon l’invention, lorsque l’élément de fixation comprend au moins une vis, l’implant peut comprendre en outre au niveau de l’extrémité inférieure du segment et/ou de la partie inférieure de l’implant, une patte de fixation (F) s’étendant le long de l’humérus comprenant au moins une ouverture et/ou œillet prévu pour insertion d’au moins une vis ou un filetage pour la fixation sur l'os.
Selon l’invention, les vis peuvent être toute vis connue de l’homme du métier et/ou disponible dans le commerce utilisée pour la fixation d’un implant sur un tissu osseux. Il peut d’agir par exemple de vis en acier inoxydable, de vis en titane, de vis en céramique biocompatible, par exemple en hydroxyapatite. Il peut s’agir par exemple de vis corticales, de vis à os spongieux et/ou de vis standardisées selon la norme ISO 5835 et DIN ISO 5832-1.
Selon l’invention, la fixation de l’implant sur la face latérale du tubercule majeur de l’humérus d'un patient peut alternativement impliquer une plaque d’ostéosynthèse fixée sur le tubercule majeur de l’humérus. Il peut s’agir par exemple de toute plaque d’ostéosynthèse connue de l’homme du métier et/ou disponible dans le commerce. Il peut s’agir par exemple d’une plaque commercialisée par la société Synthes, par exemple une Plaque LCP 3.5 (marque de commerce) pour humérus proximal, périarticulaire. Par exemple la plaque peut être fixée par des vis, par exemple des vis tel que mentionnées ci-dessus.
Selon l’invention lorsque la fixation de l’implant sur la face latérale du tubercule majeur de l’humérus d'un patient est un agencement qui implique une plaque d’ostéosynthèse fixée sur le tubercule majeur de l’humérus, l’implant selon l’invention peut être fixé sur la plaque d’ostéosynthèse par un système de vis, boulon ou cerclage.
Selon l’invention, l’implant peut comprendre en outre ou alternativement au moins un élément de fixation précité, au moins un élément de fixation de l’implant au muscle deltoïde. Cet élément de fixation présente l’avantage, lorsque l’implant n’est pas fixé sur l’os, de permettre une mobilité de l’implant avec le muscle, l’implant restant positionné entre le muscle et le tubercule majeur de l’humérus. Selon l’invention, l’élément de fixation de l’implant au muscle deltoïde peut être tout élément connu de l’homme du métier et Zou disponible dans le commerce pour la fixation d’un implant sur un muscle. Il peut s’agir par exemple du fil de suture, par exemple des fils tressés, des monofils, Il peut s’agir par exemple de fils de Catgut (marque de commerce), d’acide polyglycolique PGA (PolyGlycolic Acid), de plyglactine 910 ou vicryl, de lactomer 9-1, de polydioxanone, de Glycolide Triméthylène Carbonate GTMC, de Poliglecaprone 25, de Glycomer 631, de soie, de polyamides, de polyéthylènes, de polypropylènes, de fluorure de polyvinylidène ou PVDF, de polyesters, de polybutester, de PTFE-e : polytétrafluoro éthylène expansé, de nylon.
Selon l’invention, lorsque l’élément de fixation comprend au moins de fixation (M) de l’implant au muscle deltoïde le segment en forme de coque peut comprendre au moins un point de fixation ou une ouverture traversante prévue pour l’attache dudit élément à l’implant. Par exemple, lorsque l’élément est un fil, il peut s’agir par exemple d’une boucle pour l'insertion d'un fil permettant l’attache du fil et/ou d’une ouverture permettant l’attache du fil à l’implant, par exemple de forme circulaire formant un tube.
Les inventeurs ont démontré que l’implant selon l’invention permet avantageusement :
une implantation rapide et/ou facilitée notamment de par sa taille et la localisation d’implantation, l’implantation pouvant être réalisée, par exemple, par un court abord supéro-latéral ou deltopectoral ;
une durabilité et stabilité dans le temps notamment de par la localisation de l’implantation et la structure de l’implant, et des structures anatomiques avec lesquelles il interagit après implantation ; d’éviter pour son implantation des manipulations et/ou de passages proche de structures anatomiques sensibles, par exemple vasculonerveuses ;
de ne pas nécessiter de chirurgie lourde, par exemple l’ouverture de l’articulation gléno-humérale pour son implantation permettant également avantageusement de réduire les voies d’entrées à des pathogènes et/ou le risque d’infections et/ou de complications postopératoires ;
de s’affranchir de la mobilisation et/ou de la suppression d’un muscle / structure musculaire pour restaurer la mobilité du bras ;
de s’affranchir du sacrifice/suppression du cartilage de l’articulation gléno-humérale ;
d’éviter des éventuelles restrictions d’utilisations de l’épaule et/ou de contrainte de l’épaule dues à la structure des implants de l’art. En d’autres termes d’améliorer la récupération fonctionnelle et les capacités de l’épaule ;
de transférer au deltoïde la fonction de coaptation dynamique de la coiffe. En outre, il permet avantageusement de s’affranchir de limites liées au procédé et/ou dispositif connu ;
une suppression et/ou l’absence d’immobilisation post-opératoire ;
une mise en place d’une rééducation immédiate, en particulier à pleine charge, permettant avantageusement une récupération fonctionnelle accélérée par rapport aux procédés/implants connus ; et une diminution des soins post-opératoires.
D’autres avantages pourront encore apparaître à l’homme du métier à la lecture des exemples ci-dessous, illustrés par les figures annexées, données à titre illustratif.
Brève description des figures
La figure 1 représente schématiquement un exemple d’implant d’humérus selon l’invention en position après implantation au niveau du bras droit.
La figure 2 est une représentation schématique d’un exemple d’implant selon l’invention selon différentes vues. La figure 2A est une représentation selon une vue antérieure, la figure 2B une représentation selon une vue latérale, et la figure 2C une représentation selon une vue supérieure.
La figure 3 représente schématiquement un exemple d’implant d’humérus selon l’invention après implantation avec différents angles d’attaque, sur figure 3A avec un angle d’attaque de 120°, sur la figure 3B avec un angle d’attaque de - 45°.
La figure 4 représente schématiquement un exemple d’implant d’humérus selon l’invention comprenant des éléments de fixations (M) au muscle deltoïde en position après implantation au niveau du bras droit.
La figure 5 représente schématiquement un exemple d’implant d’humérus selon l’invention en position après implantation au niveau du bras droit, l’implant comprenant des éléments de fixations (F) et (v) à l’humérus.
La figure 6 A représente schématiquement une plaque (p) d’ostéosynthèse fixée par des vis (v) sur le tubercule majeur de l’humérus au niveau du bras droit et la figure 6 B un exemple d’implant d’humérus selon l’invention en position après implantation au niveau du bras droit et fixation via ladite plaque (p).
La figure 7 représente schématiquement un exemple d’implant d’humérus selon l’invention, en position après implantation au niveau du bras droit.
La figure 8 représente schématiquement différentes vues de la tête de l’humérus comprenant ou non un implant d’humérus. La figure 8 A correspond à une vue supérieure de la tête humérale (TH), du tubercule majeur (TM) et du tubercule mineur (Tmin). La figure 8 B correspond à une vue supérieure de la tête humérale, du tubercule majeur et du tubercule mineur comprenant un exemple d’implant. La figure 8 C correspond à une vue supérieure de la tête humérale, du tubercule majeur et du tubercule mineur comprenant un exemple d’implant. La figure 8 D correspond à une vue latérale représentant la tête humérale (TH), du tubercule majeur (TM), la scapula (S), la clavicule (CL), l’acromion (AC), le muscle deltoïde postérieur (DP) et le muscle deltoïde antérieur (DA). La figure 8 E correspond à une vue latérale comprenant un exemple d’implant après implantation au niveau du bras droit. La figure 8 F correspond à une vue latérale comprenant un exemple d’implant après implantation au niveau du bras droit.
EXEMPLES
Exemple 1 d’implant selon l’invention
Un exemple d’implant selon l’invention est représenté sur la figure 1 annexée. Sur cette figure, l’implant (I) d’humérus comprend : un segment (S) en forme de coque selon une direction longitudinale (x) avec un contour interne (Cl) concave pour son agencement complémentaire direct ou indirect sur la face latérale (FL) du tubercule majeur (TM) de l’humérus d'un patient et un contour externe (CE) convexe et suivant sensiblement la concavité du contour interne, dans lequel le segment (S) comprend, dans sa direction longitudinale, une partie inférieure (Bl), une partie supérieure (BS) de forme convexe, et des parties latérales (PL).
L’implant est en titane.
Comme représenté sur la figure 1, le contour interne concave permet le placement de l’implant sur la face latérale du tubercule majeur de l’humérus, le contour externe étant alors en contact avec muscle deltoïde (MD).
Dans cet exemple, la partie latérale de l’implant qui fait face à l’humérus comprend dans la direction longitudinale (x) un point d'inflexion (PI). Egalement, la partie inférieure est de forme concave formant ainsi une échancrure.
La profondeur (p) de l’implant, suivant l’axe transversal (t) dudit tubercule, allant de la partie en contact avec le muscle deltoïde à la partie prévue pour être en contact avec le tubercule majeur de l’humérus est de 2 cm.
La hauteur (h) de l’implant, selon un axe longitudinal (x), mesuré de l’extrémité supérieure de partie supérieure à l’extrémité inférieure de la partie inférieure est de 4 cm.
Le contour interne concave comporte un rayon de courbure de 70 mm.
Le contour externe convexe comporte un rayon de courbure de 50 mm.
La partie inférieure de forme concave comprend dans la direction radiale (r) un rayon de courbure (rc) de 60 mm.
La partie supérieure du segment forme un angle d’attaque de 120° par rapport à l’axe transversal (t) du tubercule majeur de l’humérus tel que représenté sur la figure 3A.
Le segment comprend une épaisseur constante de 10 mm.
Dans cet exemple, l’implant est fixé par un plot d’ancrage dans l’os situé au niveau de la partie latérale de l’implant qui fait face à l’humérus, le plot ayant un diamètre de 25 mm et une profondeur de 10 mm.
Pour la fixation de l’implant, le tubercule majeur (TM) de l’humérus a été préalablement perforé afin de former un trou dont le diamètre et la profondeur sont complémentaires au diamètre et profondeur du plot d’ancrage dans l’os à savoir 25 mm x 10 mm.
Exemple 2 d’implant selon l’invention
Un autre exemple d’implant selon l’invention est représenté sur la figure 2 annexée en vue antérieure (figure 2A), vue latérale (figure 2B) ou vue supérieure (figure 2C) correspondant à l’exemple 1 ci-dessus d’implant à l’exception du contour interne concave qui comporte un rayon de courbure de 60 mm, du contour externe convexe comporte un rayon de courbure de mm et de la partie inférieure de forme concave comprend dans la direction radiale (r) un rayon de courbure (rc).
Exemple 3 d’implant selon l’invention
Un autre exemple d’implant selon l’invention est représenté sur la figure 3B annexée correspondant à l’exemple 1 ci-dessus d’implant à l’exception de la partie supérieure du segment qui forme un angle d’attaque de - 45° par rapport à l’axe transversal (t) du tubercule majeur de l’humérus.
Exemple 4 d’implant selon l’invention
Un autre exemple d’implant selon l’invention est représenté sur la figure 4 annexée correspondant à l’exemple 1 ci-dessus d’implant comprenant des éléments de fixation (M) à savoir du fil de suture en polyéthylène de poids ultra-élevé, Fiberwire (marque enregistrée) commercialisé par la société Arthrex (marque enregistrée) de l’implant au muscle deltoïde.
Dans cet exemple, la partie latérale de l’implant qui fait face au muscle deltoïde comprend trois trous d’un diamètre de 1 mm répartis selon la direction longitudinale (x) au niveau du contour externe (CE) convexe permettant le passage de fils de suture permettant la fixation de l’implant au muscle deltoïde.
Exemple 5 d’implant selon l’invention
Un autre exemple d’implant selon l’invention est représenté sur la figure 5 annexée correspondant à l’exemple 1 ci-dessus d’implant comprenant des éléments de fixation (F) de l’implant au tubercule majeur de l’humérus correspondant à une extension plate d’une longueur de 40 mm et d’une largeur de 10 mm du bord inférieur de l’implant selon l’axe longitudinal (x) le long de l’humérus. L’élément de fixation (F) comprenant des trous circulaires d’un diamètre de 4 mm permettant le passage de vis (v) en titane : Vis Asnis 4 mm commercialisé par la société Stryker et également la rétention des têtes de vis. Les vis en titanes, de longueurs égales à la longueur de la section transversale du tubercule majeur de l’humérus, à savoir 30 à 40 mm sont visées après passage dans les trous de l’élément de fixation (F) dans le tubercule majeur de l’humérus transversalement à l’axe longitudinal dudit humérus assurant ainsi la fixation de l’implant.
Exemple 6 d’implant selon l’invention
Un autre exemple d’implant selon l’invention est représenté sur la figure 6 annexée correspondant à l’exemple 1 ci-dessus d’implant à l’exception de l’élément de fixation qui pour l’agencement complémentaire sur la face latérale (FL) du tubercule majeur de l’humérus d'un patient comprend une plaque (p) d’ostéosynthèse fixée sur le tubercule majeur de l’humérus tel que représenté sur la figure 6A. La plaque d’ostéosynthèse est en titane nitruré d’une épaisseur de 0,6 mm et comprend des œillets pour le passage des vis. Les œillets sont chanfreinés pour être utilisés avec des vis de 2,7 à 5 mm de diamètre.
La figure 6 B représente l’implant avec la plaque (p) d’ostéosynthèse fixée sur le tubercule majeur de l’humérus comme moyen d’agencement complémentaire sur la face latérale (FL) du tubercule majeur de l’humérus d'un patient. L’agencement de l’implant sur la plaque d’ostéosynthèse est réalisé par des vis fixées à la plaque.
Exemple 7 d’implant selon l’invention
Un autre exemple d’implant selon l’invention est représenté sur la figure 7 annexée correspondant à l’exemple 1 à l’exception du matériau qui est un matériau composite comprenant une paroi en silicone définissant une cavité remplie de liquide physiologique (Ll) et de billes (Bl).
Dans cet exemple, l’implant est fixé au tubercule majeur de l’humérus par du ciment osseux chirurgical Palacos Genta.
Exemple 8 d’implant selon l’invention
D’autre exemple d’implant selon l’invention est représenté sur la figure 8 annexée correspondant à l’exemple 1 ou correspondant à l’exemple 1 à l’exception des parties latérales PL.
La figure 8 A correspond à une vue supérieure de la tête humérale (TH), du tubercule majeur (TM) et du tubercule mineur (Tmin). La figure 8 B correspond à une vue supérieure de la tête humérale, du tubercule majeur et du tubercule mineur comprenant un exemple d’implant selon l’invention correspondant à celui de l’exemple 1. La figure 8 C correspond à une vue supérieure de la tête humérale, du tubercule majeur et du tubercule mineur comprenant un exemple d’implant selon l’invention correspondant à celui de l’exemple 1 à l’exception des parties latérales PL qui s’étendent suivant l’axe transversal de la tête humérale afin d’être en contact avec l’avant de la tête humérale et l’arrière de la tête humérale. Les parties latérales de l’implant s’étendant selon l’axe transversal.
La figure 8 D correspond à une vue latérale représentant la tête humérale (TH), du tubercule majeur (TM), la scapula (S), la clavicule (CL), l’acromion (AC), le muscle deltoïde postérieur (DP) et le muscle deltoïde antérieur (DA). La figure 8 E correspond à une vue latérale comprenant un exemple d’implant selon l’invention correspondant à celui de l’exemple 1. La figure 8 F correspond à une vue latérale comprenant un exemple d’implant selon l’invention correspondant à celui de l’exemple 1 à l’exception des parties latérales PL qui s’étendent suivant l’axe transversal de la tête humérale afin d’être en contact avec respectivement le muscle deltoïde postérieur et le muscle deltoïde antérieur augmentant ainsi la tension du muscle deltoïde postérieur et le muscle deltoïde antérieur
Listes des références
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Claims (16)

  1. REVENDICATIONS
    1. Implant (I) d’humérus caractérisé en ce qu’il comprend : un segment (S) en forme de coque selon une direction longitudinale (x) avec un contour interne (Cl) concave pour son agencement complémentaire direct ou indirect sur la face latérale (FL) du tubercule majeur (TM) de l’humérus d'un patient et un contour externe (CE) convexe et suivant sensiblement la concavité du contour interne, dans lequel le segment (S) comprend, dans sa direction longitudinale, une partie inférieure (Bl), une partie supérieure (BS) de forme convexe, et des parties latérales (PL).
  2. 2. Implant selon la revendication 1, dans laquelle le contour interne concave permet le placement de l’implant sur la face latérale du tubercule majeur de l’humérus, le contour externe étant alors en contact avec muscle deltoïde.
  3. 3. Implant selon la revendication 1 ou 2, dans lequel au moins une des parties latérales fait face à l’humérus et comprend dans la direction longitudinale (x) au moins un point d'inflexion (PI).
  4. 4. Implant selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel la partie inférieure est de forme concave formant une échancrure.
  5. 5. Implant selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel la profondeur (p) de l’implant, suivant l’axe transversal (t) dudit tubercule, allant de la partie prévue pour être en contact avec le muscle deltoïde à la partie prévue pour être en contact avec le tubercule majeur de l’humérus est comprise de 1 à 5 cm.
  6. 6. Implant selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel la hauteur (h) de l’implant, selon un axe longitudinal (x), mesurée de l’extrémité supérieure de partie supérieure à l’extrémité inférieure de la partie inférieure est de 4 à 10 cm.
  7. 7. Implant selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel le contour interne concave comporte un rayon de courbure de 20 à 150 mm, de préférence entre 30 mm et 50 mm.
  8. 8. Implant selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel le contour externe convexe comporte un rayon de courbure de 40 à 150 mm, de préférence entre 40 mm et 80 mm.
  9. 9. Implant selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel la partie inférieure de forme concave comprend dans la direction radiale (r) un rayon de courbure (rc) de 10 à 100 mm, de préférence entre 10 mm et 50 mm.
  10. 10. Implant selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel la partie supérieure du segment forme un angle d’attaque compris de 120 à - 45°, de préférence entre 90° et - 45° par rapport à l’axe transversal (t) du tubercule majeur de l’humérus.
  11. 11. Implant selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel le segment comprend une épaisseur de 5 mm à 50 mm, de préférence entre 10 mm et 40 mm.
  12. 12. Implant selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, comprenant au moins un élément de fixation (F) de l’implant au tubercule majeur de l’humérus.
  13. 13. Implant selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, comprenant au moins un élément de fixation (F) de l’implant au tubercule majeur de l’humérus, ledit, au moins un, élément de fixation (F) étant un plot ou une quille d’ancrage dans des os ou des vis associés à une plaque.
  14. 14. Implant selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, dans
    5 lequel l’agencement complémentaire sur la face latérale (FL) du tubercule majeur de l’humérus d'un patient est un agencement qui implique une plaque d’ostéosynthèse fixée sur le tubercule majeur de l’humérus.
  15. 15. Implant selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, 10 comprenant au moins un élément de fixation (M) de l’implant au muscle deltoïde.
  16. 16. Implant selon l’une quelconque des revendications 1 à 15, dans lequel l’implant est constitué d’un matériau biocompatible choisi dans le
    15 groupe comprenant du métal ou un alliage métallique, de la céramique, du silicone, un matériau plastique, un matériau composite, et une combinaison de ceux-ci.
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