FR3085262A1 - Appareil de cuisine comportant des moyens de support de recipients destines a etre plonges dans une cuve de l'appareil - Google Patents

Appareil de cuisine comportant des moyens de support de recipients destines a etre plonges dans une cuve de l'appareil Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un appareil de cuisine (10) comportant : - une cuve (24), et - un couvercle (12) fixé à un arbre (54) et étant mobile en rotation autour d'un axe entre une première position dans laquelle la cuve est ouverte et une deuxième position dans laquelle la cuve est fermée, caractérisé en ce que l'appareil (10) comporte également : - des moyens de support (50) d'au moins un récipient fixés audit arbre et mobiles en rotation autour dudit axe entre une première position dans laquelle le récipient est destiné à être hors de la cuve et une deuxième position dans laquelle le récipient est destiné à être dans de la cuve, et en ce que lesdits moyens de support et le couvercle (12) sont mobiles en rotation autour dudit axe indépendamment l'un de l'autre.

Description

APPAREIL DE CUISINE COMPORTANT DES MOYENS DE SUPPORT DE RÉCIPIENTS DESTINÉS À ÊTRE PLONGÉS DANS UNE CUVE DE L’APPAREIL
DOMAINE TECHNIQUE
La présente invention concerne un appareil de cuisine, et en particulier un appareil de cuisson, comportant une cuve de cuisson, un couvercle mobile entre une position d’ouverture et une position de fermeture de la cuve et des moyens de support de récipients, tels que des paniers perforés, destinés à être plongés dans la cuve, les moyens de support et le couvercle étant mobiles en rotation indépendamment l’un de l’autre.
ETAT DE L’ART
De nombreux appareils de cuisson professionnels possèdent une cuve de cuisson, dans laquelle des produits sont destinés à être cuisinés.
En général, de tels appareils de cuisson professionnels comportent un couvercle mobile en rotation entre une position d’ouverture et une position de fermeture de la cuve. La commande d’ouverture ou de fermeture du couvercle est généralement une commande électrique.
Dans certains appareils de cuisson professionnels, le couvercle est muni de crochets sur lesquels des paniers, destinés à être plongés dans la cuve, sont accrochés. En particulier, les crochets supportant les paniers étant fixés sur le couvercle, la fermeture du couvercle permet de plonger les paniers dans la cuve.
Dans d’autres appareils de cuisson professionnels, le couvercle est muni d’une barre sur laquelle des paniers sont accrochés. En particulier, lors de la fermeture du couvercle, les paniers coulissent, selon un mouvement linéaire, dans la cuve.
Cependant, le fait de devoir fermer la cuve à l’aide du couvercle pour y plonger les paniers est contraignant. En effet, l’appareil de cuisine ne peut alors pas être utilisé pour un autre mode de cuisson que celui nécessitant les paniers.
De plus, lorsque la commande de fermeture du couvercle est commandée électriquement, celle-ci est relativement lente puisqu’elle peut prendre plusieurs minutes.
L’invention propose une solution simple, efficace et économique à ce problème de la technologie antérieure.
OBJECTIF DE L’INVENTION
L’invention a pour objectif de proposer un appareil de cuisine, en particulier de cuisson, comprenant une cuve de cuisson, un couvercle mobile en rotation entre une position d’ouverture et une position de fermeture de la cuve et des moyens de support de paniers destinés à être plongés dans la cuve, les paniers pouvant être plongés dans la cuve tandis que le couvercle est dans sa position d’ouverture de la cuve.
EXPOSE DE L’INVENTION
A cet effet, l’invention propose un appareil de cuisine, en particulier de cuisson, comportant :
une cuve, et un couvercle fixé à un arbre s’étendant longitudinalement selon un axe, dit axe de rotation, ledit couvercle étant mobile en rotation autour dudit axe de rotation entre une première position, dite position d’ouverture, dans laquelle la cuve est ouverte et une deuxième position, dite position de fermeture, dans laquelle la cuve est fermée, caractérisé en ce que l’appareil comporte également :
des moyens de support d’au moins un récipient destiné à être plongé dans la cuve, lesdits moyens de support étant fixés audit arbre et mobiles en rotation autour dudit axe de rotation entre une première position, dite position haute, dans laquelle ledit au moins un récipient est destiné à être hors de la cuve et une deuxième position, dite position basse, dans laquelle ledit au moins un récipient est destiné à être dans de la cuve, et en ce que lesdits moyens de support et le couvercle sont mobiles en rotation autour dudit axe de rotation indépendamment l’un de l’autre.
Avantageusement, dans un appareil de cuisine selon l’invention, il n’est pas nécessaire de fermer le couvercle pour que les récipients soient plongés dans la cuve.
En effet, comme les moyens de support et le couvercle sont mobiles indépendamment l’un de l’autre, les moyens de support peuvent être en position basse, tandis que le couvercle est en position d’ouverture de la cuve.
De ce fait, le mouvement des récipients entre leur position haute et leur position basse est plus rapide et plus facile que dans les appareils de cuisine selon l’art antérieur.
De plus, un tel appareil de cuisine ne nécessite pas de pièces supplémentaires, puisque l’arbre auquel est fixé le couvercle est réutilisé pour la fixation des moyens de support.
Selon un mode de réalisation, les moyens de support sont fixes sur l’appareil de cuisine.
En variante, les moyens de support sont amovibles. Ceci permet avantageusement de faciliter l’utilisation et le nettoyage de l’appareil. En effet, les moyens de support peuvent être retirés lorsque l’appareil est dans un mode de cuisson qui ne nécessite pas les récipients, ou pour le nettoyage de l’appareil. De plus, cela peut être nécessaire pour pouvoir basculer la cuve sans interférer avec ces moyens de support, ou pour fermer le couvercle.
Les moyens de support peuvent comprendre une barre en forme générale de « U >>.
Les moyens de support peuvent comporter des moyens de fixation à l’arbre agencés à chaque extrémité de la barre.
Les moyens de fixation peuvent être fixés sur l’arbre de chaque côté du couvercle. Ceci permet avantageusement d’améliorer la fixation des moyens de support sur l’appareil, par rapport à un point unique de fixation des moyens de support. En outre, ceci permet avantageusement de ne pas adapter le couvercle aux moyens de support, et donc de simplifier le procédé de fabrication de l’appareil de cuisine.
Les moyens de fixation peuvent avoir une forme de clef plate et comporter une première fourche et une deuxième fourche.
De préférence, la deuxième fourche a des dimensions différentes de celles de la première fourche.
De façon avantageuse, la forme de clef plate des moyens de fixation dans laquelle les fourches ont des dimensions différentes permet de former un détrompeur, et donc d’éviter les erreurs de montage des moyens de support sur l’arbre. En effet, les dimensions différentes des fourches permettent d’empêcher un montage incorrect, par exemple à l’envers, des moyens de support. Ceci permet avantageusement de n’avoir qu’une seule position d’engagement possible des moyens de support sur l’arbre.
La barre peut s’étendre dans un plan, et les première et deuxième fourches peuvent être inclinées par rapport à ce plan. Ceci permet avantageusement d’éviter un retrait accidentel de la barre en position basse.
Les moyens de fixation peuvent comporter au moins un aimant. Dans ce cas, l’appareil de cuisine peut comporter au moins un capteur agencé de sorte à détecter cet aimant. De préférence, les moyens de fixation ne comportent qu’un seul aimant et l’appareil de cuisine ne comporte qu’un seul capteur. De façon avantageuse, le capteur permet de détecter la présence de la barre sur l’appareil de cuisine.
De préférence, le capteur est un interrupteur à lame souple.
En variante, l’appareil de cuisine peut comprendre un détecteur de proximité adapté pour détecter la fixation des moyens de support à l’arbre. Autrement dit, l’appareil de cuisine peut comprendre un détecteur de la présence des moyens de support sur l’appareil de cuisine. En particulier, le détecteur de proximité peut être inductif, capacitif ou optique.
L’appareil de cuisine peut en outre comprendre un système de compensation de masse, par exemple à ressorts, configuré pour compenser la masse du couvercle lorsque ledit couvercle est en position d’ouverture. Un tel système de compensation de masse permet d’assurer une manœuvre manuelle aisée du couvercle, ainsi que le maintien du couvercle dans la position d’ouverture de la cuve.
Le système de compensation de masse peut comprendre au moins un ressort.
En variante, l’appareil de cuisine peut comprendre un actionneur électrique connecté au couvercle et configuré pour commander électriquement la rotation du couvercle entre sa position d’ouverture et sa position de fermeture. Ceci permet avantageusement une manœuvre rapide du couvercle, ou une commande de la position du couvercle de façon automatique.
L’appareil de cuisine peut en outre comprendre un actionneur électrique connecté aux moyens de support et configuré pour commander électriquement la rotation des moyens de support entre leur première et leur deuxième position. Ceci permet avantageusement une commande de la position des moyens de support entre la position haute et la position basse, et de programmer un minuteur permettant de régler le temps d’immersion des paniers dans la cuve.
La disposition coaxiale des axes de rotation du couvercle et des moyens de support permet de ne pas ajouter de pièce supplémentaire à l’appareil de cuisine. Cela permet, par exemple, d’ajouter les moyens de support, et donc l’option de relevage de paniers, le plus tard possible dans le procédé de montage de l’appareil de cuisine, ou même, à peu d’efforts, une fois l’appareil de cuisine réalisé.
La cuve peut être du type mobile, par exemple basculante, sur l’appareil de cuisine.
L’appareil de cuisine peut comprendre un moteur électrique, dit de basculement de la cuve, et un vérin relié à la cuve et configuré pour être actionné par ledit moteur électrique de manière à basculer la cuve.
L’appareil de cuisine peut comprendre des moyens de commande reliés au capteur.
Les moyens de commande peuvent également être reliés à l’actionneur électrique et/ou aux actionneurs électriques.
Les moyens de commande peuvent également être reliés au moteur électrique de basculement de la cuve.
Le fait d’avoir les moyens de commande reliés à la fois au capteur de présence des moyens de support et au moteur de basculement de cuve permet d’augmenter la sécurité de l’appareil. En effet, cela permet de s’assurer que les moyens de support ne sont pas présents lors du basculement de la cuve.
Selon un mode de réalisation, l’arbre est monobloc et commun au couvercle et aux moyens de support.
En variante, l’arbre peut comporter une première portion et une deuxième portion alignée avec la première portion. Dans ce cas, le couvercle peut être fixé à la première portion de l’arbre et les moyens de support peuvent être fixés à la deuxième portion de l’arbre.
L’appareil de cuisine peut comporter au moins un récipient, par exemple un récipient perforé, supporté par les moyens de support et destiné à être plongé dans la cuve.
De préférence, l’appareil de cuisine comprend une pluralité de récipients supportés par les moyens de support et destinés à être plongés dans la cuve. Chaque récipient de la pluralité de récipients est de préférence perforé, les mailles de perforation d’un récipient de la pluralité de récipients étant différentes de celles d’un autre récipient de la pluralité de récipients. Ceci permet avantageusement d’avoir des récipients adaptés à différents modes de cuisson de l’appareil de cuisine, et à différents types d’aliments à cuire avec l’appareil.
DESCRIPTION DES FIGURES
L’invention sera mieux comprise et d’autres détails, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels :
la figure 1 est une vue schématique en perspective d’un appareil de cuisine selon l’invention ;
la figure 2 est une vue schématique en perspective d’une cuve de cuisson de l’appareil de cuisine de la figure 1 ;
la figure 3 est une vue schématique de côté d’une partie d’un appareil de cuisine selon l’invention, dans lequel un récipient est en position haute ;
la figure 4 est une vue schématique de côté d’une partie d’un appareil de cuisine selon l’invention, dans lequel un récipient est en position basse ;
la figure 5 est une vue schématique en perspective des moyens de support d’un appareil de cuisine selon l’invention ;
les figures 6 et 7 sont des vues schématiques en perspective d’une partie d’un appareil de cuisine selon l’invention ;
la figure 8 est une vue schématique en perspective d’une partie d’un appareil de cuisine selon l’invention, dans lequel les moyens de support sont fixés à l’arbre ;
la figure 9 est une vue schématique en perspective d’une partie d’un appareil de cuisine selon l’invention, dans lequel les moyens de support sont amovibles ;
la figure 10 est une vue schématique de dessous d’une partie d’un appareil de cuisine selon l’invention ;
la figure 11 est une vue schématique de côté d’une partie d’un appareil de cuisine selon l’invention, dans lequel le couvercle est en position d’ouverture ; et la figure 12 est une vue schématique de côté d’une partie d’un appareil de cuisine selon l’invention, dans lequel le couvercle est en position de fermeture.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION
Un appareil de cuisine 10, et en particulier de cuisson, est représenté sur la figure 1. L’appareil de cuisson peut être une machine multifonction comportant par exemple des fonctions de « sauteuse >>, de « marmite >>, de « marmite à pression », c’est-à-dire de cuisson sous pression, et de « friteuse >>.
L’appareil de cuisine 10 comporte un couvercle 12 fixé à un arbre, non visible sur la figure 1 car agencé dans un boîtier de protection 13, s’étendant longitudinalement selon un axe, dit axe de rotation, noté A sur la figure 1.
Le couvercle 12 est monté mobile en rotation autour de l’axe A entre une première position, ici sensiblement verticale, d’ouverture de l’appareil de cuisine 10 et une deuxième position, ici sensiblement horizontale, de fermeture dudit appareil par le couvercle 12. Autrement dit, le couvercle 12 est mobile en rotation sur un angle compris entre 70° et 120°, de préféreice compris entre 75° et 90°, par exemple sensiblement égal à 80°.
De préférence, le couvercle 12 est manoeuvré manuellement par l’utilisateur de l’appareil de cuisine 10.
En particulier, l’appareil de cuisine 10 a une forme générale parallélépipédique lorsque le couvercle 12 de l’appareil est dans sa position de fermeture, la position d’ouverture dudit couvercle 12 étant représentée sur la figure 1.
Le couvercle 12 peut être muni de moyens de préhension 14, ici une poignée, pour que l’utilisateur puisse manier le couvercle 12 entre sa position d’ouverture et de fermeture.
Le couvercle 12 peut être également muni de moyens de blocage 16, ici des crochets, de manière à bloquer le couvercle dans sa position de fermeture de l’appareil, et ainsi permettre la cuisson sous pression.
L’appareil de cuisine 10 peut être équipé de pieds 22 d’appui sur le sol qui sont reliés à une face inférieure de l’appareil. Les pieds 22 peuvent être réglables en hauteur de manière à permettre la mise à niveau de l’appareil à l’installation. En particulier, la face supérieure 20, ainsi qu’une face avant 18, de l’appareil sont accessibles par un utilisateur.
L’appareil de cuisine 10 comporte une cuve de cuisson 24, dont le fond est destiné à être chauffé. Une telle cuve de cuisson 24 peut être réalisée en matériau métallique. En particulier, le couvercle 12 est mobile en rotation entre une position d’ouverture et de fermeture de la cuve de cuisson 24.
Le volume de la cuve de cuisson 24 peut être compris entre 50 litres, soit 0,05 m3, et 250 litres, soit 0,25 m3. De préférence, la cuve de cuisson 24 a un volume compris entre 100 litres, soit 0,10 m3, et 200 litres, soit 0,20 m3. Par exemple, le volume de la cuve de cuisson 24 peut être sensiblement égal à 100 litres, ou à 150 litres, soit 0,15 m3, ou à 200 litres.
L’appareil de cuisine 10 peut comprendre des moyens de chauffage (non représentés) du fond de la cuve de cuisson 24, par exemple des résistances chauffantes ou des brûleurs à gaz.
L’appareil de cuisine 10 comprend également des moyens de commande 28 de différentes fonctions de l’appareil. En particulier, les moyens de commande 28 sont configurés pour commander des fonctions de l’appareil de cuisine 10, telles que des modes de cuisson. Les moyens de commande 28 peuvent comporter un écran tactile.
Les moyens de commande 28 peuvent comprendre des moyens de régulation du chauffage du fond de la cuve de cuisson 24, qui sont généralement situés sur la face avant 18 ou sur la face supérieure 20 de l’appareil de cuisine 10 et qui sont accessibles par l’utilisateur.
Comme représenté sur les figures 1 et 6, l’appareil de cuisine 10 peut également comprendre des moyens d’alimentation 26 en eau de la cuve de cuisson 24 qui permettent d’alimenter la cuve de cuisson 24 en eau pour la cuisson des produits et pour le nettoyage de la cuve 24 après son utilisation.
La figure 2 représente plus précisément une cuve de cuisson 24 de l’appareil de cuisine 10.
La cuve de cuisson 24 est de forme générale parallélépipédique. La cuve de cuisson 24 comporte une paroi inférieure plane s’étendant sensiblement horizontalement, dite paroi de fond ou paroi de cuisson 36. La face supérieure 20 de l’appareil de cuisine 10 s’étend sensiblement parallèlement à la paroi de cuisson 36. La cuve de cuisson 24 comporte également une paroi périphérique s’étendant vers le haut depuis la paroi de cuisson 36 et définissant avec celle-ci un volume destiné à contenir des produits à cuire.
Ici, la cuve de cuisson 24 a une forme générale sensiblement parallélépipédique et comporte une paroi de fond 36 rectangulaire et des parois avant 30, arrière 32 et latérales 34 rectangulaires et sensiblement verticales.
La longueur Lc de la paroi de cuisson 36, c’est-à-dire la dimension de la paroi de cuisson 36 selon la direction de l’axe (x) sur la figure 2, peut être comprise entre 0,6 m et 1,3 m. De préférence, la longueur Le de la paroi de cuisson 36 est comprise entre 0,9 m et 1,1 m, par exemple sensiblement égale à 1,0 m. La largeur Pc, ou profondeur, de la paroi de cuisson 36, c’est-à-dire la dimension de la paroi de cuisson 36 selon la direction de l’axe (y) sur la figure 2, peut être comprise entre 40 cm et 80 cm. De préférence, la paroi de cuisson 36 a une largeur Pc comprise entre 50 cm et 70 cm, par exemple sensiblement égale à 60 cm.
La longueur Le des parois avant 30 et arrière 32 peut être comprise entre 0,6 m et 1,3 m, et de préférence comprise entre 0,9 m et 1,1 m. Par exemple, les parois avant 30 et arrière 32 ont une longueur Lc sensiblement égale à 1,0 m. La hauteur Hc des parois avant 30 et arrière 32, c’est-à-dire la dimension des parois avant 30 et arrière 32 selon la direction de l’axe (z) sur la figure 2, peut être comprise entre 20 cm et 50 cm. De préférence, les parois avant 30 et arrière 32 ont une hauteur Hc comprise entre 25 cm et 40 cm, par exemple sensiblement égale à 30 cm.
La largeur Pc des parois latérales 34 peut être comprise entre 40 cm et 80 cm, et de préférence, comprise entre 50 cm et 70 cm. Par exemple, les parois latérales 34 ont une largeur Pc sensiblement égale à 60 cm. La hauteur Hc des parois latérales 34 peut être comprise entre 20 cm et 50 cm. De préférence, les parois latérales 34 ont une hauteur Hc comprise entre 25 cm et 40 cm, par exemple sensiblement égale à 30 cm.
La paroi de cuisson 36 comporte une zone de cuisson, par exemple rectangulaire, destinée à être chauffée.
La paroi de cuisson 36 peut comprendre au moins un orifice de vidange 40 équipé d’une bonde de vidange 44. De préférence, la paroi de cuisson 36 comprend un seul orifice de vidange 40, afin de limiter le nettoyage et de simplifier la cuve de cuisson 24 par rapport à une vidange séparée pour le produit et une vidange pour les eaux de lavage ou de cuisson.
La cuve de cuisson 24 peut également être vidangée en la basculant de sorte à ce que la paroi de fond 36 soit sensiblement verticale.
L’orifice de vidange 40 peut être agencé sur la paroi de fond 36, à proximité de la face avant 30 de la cuve de cuisson 24.
La cuve de cuisson 24 peut être du type mobile, c’est-à-dire qu’elle peut être montée de manière mobile, par exemple basculante, sur l’appareil de cuisine 10 et qu’elle est destinée à être démontée ou à être basculée par exemple pour récupérer les produits de cuisson contenus dans la cuve ou pour sa vidange.
Le fond de la cuve de cuisson 24, et plus précisément la paroi de cuisson 36, peut être configuré pour être mobile entre une première position sensiblement horizontale et une deuxième position légèrement inclinée par rapport à ladite position sensiblement horizontale. Le fond de la cuve de cuisson 24 peut, par exemple, être basculé d’un angle inférieur ou égal à 20°, de préférence d’un angle inférieur ou égal à 10° par rapport à un plan sensblement horizontal.
Un vérin électrique (non représenté) peut être relié à la cuve de cuisson 24 et être configuré pour être actionner par un moteur électrique (non représenté) de manière à basculer la cuve de cuisson 24.
Lors de la cuisson, la paroi de cuisson 36 peut être positionnée sensiblement horizontalement, afin de permettre une répartition optimale du contenu de la cuve de cuisson, tel que de la matière grasse utilisée pour la cuisson.
Lors de la vidange de la cuve, la paroi de cuisson 36 peut être basculée par rapport au plan sensiblement horizontal. En particulier, la cuve de cuisson 36 peut être basculée vers la face avant de l’appareil de cuisine 10, c’est-à-dire en direction de l’orifice de vidange 40, afin d’accélérer la vidange et de s’assurer qu’il ne reste pas de produits de cuisson dans le fond de la cuve.
La cuve de cuisson 24 peut également comporter des moyens de blocage 38, ici des excroissances, complémentaires aux moyens de blocage 16 du couvercle, de manière à bloquer le couvercle 12 dans sa position de fermeture de la cuve.
Comme représenté notamment sur les figures 3 et 4, l’appareil de cuisine comporte également des moyens de support 50 d’au moins un récipient 52 destiné à être plongé dans la cuve.
Les moyens de support 50 sont fixés à l’arbre 54, auquel est également fixé le couvercle 12. L’arbre 54 est généralement agencé le long de la paroi arrière 32 de la cuve de cuisson 24, de sorte que le couvercle 12 et les moyens de support 50 sont fixés à l’arbre 54 au-dessus de la paroi arrière 32 de la cuve 24.
L’arbre 54 peut être monobloc, c’est-à-dire formé en une seule pièce. Dans ce cas, l’arbre 54 est commun au couvercle 12 et aux moyens de support 50.
L’arbre peut également comporter une première portion et une deuxième portion, les deux portions de l’arbre étant alignées. Dans ce cas, le couvercle peut être fixé à la première portion de l’arbre et les moyens de support peuvent être fixés à la deuxième portion de l’arbre.
Les moyens de support 50 sont mobiles en rotation autour de l’axe A entre une première position, dite position haute, dans laquelle le récipient 52 est destiné à être hors de la cuve 24 et une deuxième position, dite position basse, dans laquelle le récipient 52 est destiné à être dans de la cuve 24. En particulier, la position haute des moyens de support 50 est représentée sur la figure 3, et la position basse des moyens de support 50 est représentée sur la figure 4. Les moyens de support 50 sont mobiles en rotation sur un angle compris entre 30° et 60°, de préférence compris entre 40° et 50°, par eample sensiblement égal à 45°. En particulier, l’amplitude de rotation des moyens de support 50 est inférieure à l’amplitude de rotation du couvercle 12.
Les moyens de support 50 et le couvercle 12 sont mobiles en rotation autour de l’axe A indépendamment l’un de l’autre. Autrement dit, la mise en rotation du couvercle 12 n’entraine pas la mise en rotation des moyens de support 50, et inversement ; et il n’est pas nécessaire qu’un parmi le couvercle 12 ou les moyens de support 50 soit en rotation pour que l’autre soit également en rotation.
L’appareil de cuisine peut comporter au moins un récipient 52 supporté par les moyens de support 50 et destiné à être plongé dans la cuve 24. Le récipient 52 peut être un non perforé, comme représenté sur les figures 3 et 4, ou perforé (non représenté). Le récipient 52 peut être un panier formé par exemple d’une armature en fil recouverte d’un grillage d’une maille adaptée au produit à cuire.
De préférence, l’appareil comporte une pluralité de récipients 52 supportés par les moyens de support 50 et destinés à être plongés dans la cuve 24. Chaque récipient 52 peut être non perforé, ou bien perforé, ou l’appareil peut comporter à la fois des récipients perforés et des récipients non perforés. Un récipient 52 perforé présente des mailles de perforation. Les mailles de perforation d’un récipient 52 peuvent être différentes des mailles de perforation d’un autre récipient 52 de l’appareil. En particulier, les récipients 52 peuvent présenter différentes tailles de mailles de perforation, ou des mailles de perforation de différentes formes.
Le ou chaque récipient 52 peut être muni d’une anse configurée pour permettre l’accroche du ou de chaque récipient aux moyens de support 50.
Les moyens de support 50 peuvent être fixes sur l’appareil de cuisine 10. Dans ce cas, les récipients 52 sont préférentiellement amovibles sur les moyens de support 50.
De préférence, les moyens de support 50 sont amovibles. Autrement dit, les moyens de support 50 sont fixés de façon réversible sur l’arbre 54 et peuvent être enlevés de l’appareil de cuisine 10. Dans ce cas, les récipients 52 peuvent être fixes sur les moyens de support 50. De préférence, les récipients 52 sont amovibles sur les moyens de support 50.
En particulier, les moyens de support 50 sont montés manuellement sur l’appareil de cuisine 10.
Comme représenté sur la figure 5, les moyens de support 50 peuvent comprendre une barre 56 en forme générale de « U >>. Plus précisément, les moyens de support 50 comportent une barre 56 présentant une première section 58 s’étendant selon un axe, une deuxième section 60 s’étendant obliquement, notamment perpendiculairement, par rapport à la première section 58, et une troisième section 62 s’étendant obliquement, notamment perpendiculairement, par rapport à la deuxième section 60, et notamment sensiblement parallèlement à la première section 58. En particulier, la deuxième section 60 est agencée entre la première section 58 et la troisième section 62. L’angle a1 formé entre la première section 58 et la deuxième section 60 peut être compris entre 70° et 140°, de préférence compris entre 80° et 110°. Par exemple,l’angle a1 est sensiblement égal à 90° sur la figure 5. De préférence, la barre 56 est symétrique. Autrement dit, l’angle a2 formé entre la deuxième section 60 et la troisième section 62 peut être compris entre 70° et 140°, de préférence compis entre 80° et 110°, et préférentiellement sensiblement égal à 90°.
La barre 56 peut avoir une section polygonale, ou circulaire comme représenté sur la figure 5.
La longueur Lb, c’est-à-dire la dimension selon l’axe x, de la deuxième section 60 peut être comprise entre 0,6 m et 1,2 m, et de préférence comprise entre 0,8 m et 1,1 m. Par exemple, la deuxième section 60 a une longueur LB sensiblement égale à 1,0 m. En particulier, la deuxième section 60 peut être sensiblement de la même longueur que la cuve 24. La longueur PB des première et troisième sections 58, 62, c’est-à-dire la dimension selon l’axe y des première et troisième sections 58, 62 en position basse des moyens de support 50, peut être comprise entre 20 cm et 60 cm, et de préférence comprise entre 30 cm et 50 cm. Par exemple, les première et troisième sections 58, 62 ont une largeur PB sensiblement égale à 45 cm. L’épaisseur HB de la barre 56, c’est-à-dire la dimension selon l’axe z des première, deuxième et troisième sections 58, 60, 62 en position basse des moyens de support 50, peut être comprise entre 2 cm et 6 cm, et de préférence comprise entre 3 cm et 5 cm. Par exemple, la barre 56 a une épaisseur HB sensiblement égale à 4 cm.
La barre 56 peut être réalisée en matériau métallique.
La barre 56 peut être pleine, c’est-à-dire remplie de matière. Ceci permet avantageusement de renforcer, c’est à dire de rigidifier, les moyens de support 50. La barre 56 peut être remplie du ou des même(s) matériau(x) que celui ou ceux qui la compose(nt), ou bien d’un autre ou d’autres matériau(x), métallique(s) ou non métallique(s).
La barre 56 peut être creuse, c’est-à-dire vide de matière. Dans ce cas, la barre 56 a la forme d’un tuyau. Ceci permet avantageusement d’alléger les moyens de support 50.
Les figures 6 à 10 représentent la fixation des moyens de support 50 à l’arbre 54. Sur les figures 6, 7 et 9, les moyens de support 50 sont destinés à être fixés à l’arbre 54, et sur les figures 8 et 10, les moyens de support 50 sont fixés sur l’arbre 54.
Les moyens de support 50 peuvent comporter des moyens de fixation 64a, 64b à l’arbre 54 agencés à chaque extrémité de la barre 56. Plus précisément, les moyens de fixation 64a, 64b sont agencés à une extrémité de première section 58, à l’extrémité à distance de la deuxième section 60, et à une extrémité de la troisième section 62, à l’extrémité à distance de la deuxième section 60.
L’arbre 54 peut comporter des moyens de fixation complémentaires 65 qui sont configurés pour coopérer avec les moyens de fixation 64a, 64b des moyens de support 50.
Les moyens de fixation complémentaires 65 peuvent être agencés de chaque côté du couvercle 12. Autrement dit, les moyens de fixation 64a, 64b peuvent être fixés sur l’arbre 54 de chaque côté du couvercle 12.
Les moyens de fixation 64a, 64b peuvent avoir une forme de clef plate. En particulier, chaque moyen de fixation 64a, 64b peut comporter une première fourche 66a, 66b et une deuxième fourche 68a, 68b.
La première fourche 66a, 66b de chaque moyen de fixation 64a, 64b peut avoir des dimensions différentes des dimensions de la deuxième fourche 68a, 68b de chaque moyen de fixation 64a, 64b. Plus précisément, comme représenté sur la figure 10, la largeur LF1 de la première fourche 66a, 66b est différente de la largeur LF2 de la deuxième fourche 68a, 68b. En particulier, la deuxième fourche 68a, 68b est plus large que la première fourche 66a, 66b. Les première et deuxième fourches 64a, 64b forment un détrompeur, c’est-à-dire un dispositif permettant d’éviter les erreurs de montage des moyens de support 50 sur l’arbre 54.
Les moyens de fixation complémentaires 65 peuvent comprendre une première fente 67 et une deuxième fente 69, destinées à coopérer respectivement avec une première fourche 66a, 66b et avec une deuxième fourche 68a, 68b. Les dimensions des fentes 67, 69 sont adaptées aux dimensions des première et deuxième fourches 66a, 66b, 68a, 68b. Autrement dit, la première fente 67 est configurée pour coopérer avec une première fourche 66a, 66b, mais n’est pas adaptée pour coopérer avec une deuxième fourche 68a, 68b, tandis que la deuxième fente 69 est configurée pour coopérer avec une deuxième fourche 68a, 68b, mais n’est pas adaptée pour coopérer avec une première fourche 66a, 66b.
Les première et deuxième fentes 67, 69 peuvent avoir des dimensions différentes. La première fente 67 peut avoir une largeur sensiblement égale à la largeur LF1 de la première fourche 66a, 66b, et la deuxième fente 69 peut avoir une largeur sensiblement égale à la largeur LF2 de la deuxième fourche 68a, 68b.
Lors du montage des moyens de support 50 sur l’arbre 54, chaque première fourche 66a, 66b est destinée à être insérée dans une première fente 67, tandis que chaque deuxième fourche 68a, 68b est destinée à être insérée dans une deuxième fente 69.
Si la barre 56 est disposée dans le sens correct de montage, chaque première fourche 66a, 66b est alors insérée dans une première fente 67, et chaque deuxième fourche 68a, 68b est insérée dans une deuxième fente 69.
Si la barre 56 est disposée à l’envers, c’est-à-dire dans un mauvais sens de montage, chaque deuxième fourche 68a, 68b est disposée de sorte à être insérée dans une première fente 67 et chaque première fourche 66a, 66b est disposée de sorte à être insérée dans une deuxième fente 69. Toutefois, comme les dimensions des première et deuxième fourches sont différentes, et que les dimensions des première et deuxième fentes sont différentes, la fixation de la barre 56 sur l’arbre 54 ne pourra alors pas être effectuée.
La barre 56 peut s’étendre dans un plan, par exemple le plan contenant les axes x et y sur la figure 10. Les première et deuxième fourches 66a, 66b, 68a, 68b sont inclinées par rapport à ce plan. Autrement dit, les première et deuxième fourches 66a, 66b, 68a, 68b ne s’étendent pas dans le même plan que les première, deuxième et troisième sections 58, 60, 62. L’angle β formé entre la barre 56, ici les première et troisième sections 58, 62, et les première et deuxième fourches 66a, 66b, 68a, 68b peut être compris entre 20° et 60°, de préférence entre 30° et 50°, par exemple sensiblement égal à 4)° comme représenté sur les figures 4 et 5. Un angle β positif entre la barre 56 et les première et deuxième fourches 66a, 66b, 68a, 68b permet d’éviter un retrait accidentel de la barre 56 en position basse. En effet, comme la position basse des récipients est une position sensiblement horizontale, un angle β nul entre la barre et les première et deuxième fourches pourrait permettre un désassemblage des moyens de fixation et de l’appareil de cuisine.
Les première et deuxième fourches 66a, 66b, 68a, 68b peuvent être réalisées en matériau ferromagnétique, et les première et deuxième fentes 67, 69 peuvent comprendre un aimant. Les aimants des première et deuxième fentes 67, 69 peuvent être configurés pour exercer une force d’attraction sur le matériau ferromagnétique composant les première et deuxième fourches 66a, 66b, 68a, 68b. Ceci permet avantageusement de faciliter le montage des moyens de support 50 sur l’arbre, les moyens de fixation 64a, 64b étant attirés en direction des première et deuxième fentes 67, 69. En outre, ceci permet avantageusement d’améliorer la fixation des moyens de support 50 à l’arbre 54, et donc d’éviter un retrait accidentel de la barre 56, notamment en position basse des moyens de support 50.
Inversement, les première et deuxième fentes 67, 69 peuvent être réalisées en matériau ferromagnétique et les première et deuxième fourches 66a, 66b, 68a, 68b peuvent comprendre un aimant configuré pour exercer une force d’attraction sur le matériau ferromagnétique composant lesdites première et deuxième fentes 67, 69.
L’appareil de cuisine 10 peut comprendre un détecteur de proximité (non représenté), par exemple inductif, capacitif ou optique, adapté pour détecter la fixation des moyens de support 50 à l’arbre 54, et donc la présence des moyens de support 50 sur l’appareil de cuisine 10. Autrement dit, la fonction de détection de la barre 56 peut être effectuée par un détecteur de proximité.
Les moyens de fixation 64a, 64b peuvent comporter au moins un aimant 70, notamment visible sur les figures 5 et 7. De préférence, les moyens de fixation 64a, 64b ne comportent qu’un seul aimant 70. Autrement dit, un parmi les moyens de fixation 64a, 64b comporte l’aimant 70. Les moyens de fixation 64a, 64b peuvent comporter une pluralité d’aimants, par exemple deux aimants 70. Dans ce cas, chaque moyen de fixation 64a, 64b comporte un aimant 70. L’aimant 70 peut être agencé entre une première fourche 66a, 66b et une deuxième fourche 68a, 68b, comme représenté sur les figures 5 et 7.
L’appareil de cuisine peut également comporter au moins un capteur 72 agencé de sorte à détecter l’aimant 70. En particulier, le capteur 72 est un détecteur de proximité. De préférence, l’appareil ne comporte qu’un seul capteur 72. Le capteur 72 peut, par exemple, être agencé au niveau d’un palier de l’appareil de cuisine 10. Le capteur 72 peut être un interrupteur magnétique, par exemple, un interrupteur à lame souple, notamment visible sur la figure 10 et sur les figures 8 et 9 en pointillés. Dans ce cas, les fourches doivent être constituées d’un matériau non ferromagnétique pour ne pas interférer avec le champ magnétique de l’aimant et réduire son action sur le capteur.
Comme représenté sur les figures 6 à 10, l’appareil de cuisine peut en outre comporter un actionneur électrique 74 connecté aux moyens de support 50 et configuré pour commander électriquement la rotation des moyens de support 50 entre la position haute et la position basse. Autrement dit, le mouvement des moyens de support 50 est commandé électriquement.
En particulier, l’actionneur électrique 74 est configuré pour actionner un vérin électrique 76, qui a un mouvement linéaire. Sur la figure 3, le vérin électrique 76 est représenté en position allongée, c’est-à-dire en position haute des récipients 52, et sur la figure 4, le vérin électrique 76 est représenté en position repliée, c’est-à-dire en position basse des récipients 52.
Le vérin électrique 76 est relié à une bielle 78, qui transforme le mouvement linéaire du vérin électrique 76 en mouvement de rotation des moyens de support 50.
Les figures 11 et 12 représentent un appareil de cuisine muni d’un système de compensation de masse 80 configuré pour compenser la masse du couvercle 12 lorsque ce dernier est en position d’ouverture. Plus précisément, le système de compensation de masse 80 permet de maintenir le couvercle 12 dans sa position d’ouverture de la cuve de cuisson, comme représenté sur la figure 11.
Le système de compensation de masse 80 peut être un système de compensation à ressorts. Autrement dit, le système de compensation de masse peut comprendre au moins un ressort 82. De préférence, le système de compensation de masse 80 comporte une pluralité de ressorts 82, par exemple quatre ressorts 82 sur les figures 11 et 12.
Les ressorts 82 peuvent être reliés à une première extrémité à un châssis 83, qui est destiné à être fixe lors du mouvement de rotation du couvercle 12, et à une deuxième extrémité à une bielle 84.
Les ressorts 82 peuvent s’étendre sensiblement horizontalement. Comme représenté sur la figure 11, en position d’ouverture du couvercle 12, les ressorts 82 sont dans une position de repos, c’est-à-dire que les ressorts 82 sont tendus au minimum ; tandis que sur la figure 12, en position de fermeture du couvercle 12, les ressorts 82 sont dans une position contrainte, c’est-à-dire que les ressorts 82 sont tendus au maximum.
Le mouvement de la bielle 84 entraîne le mouvement de compression et d’extension des ressorts 82 entre leur position de repos et leur position contrainte.
Un bras 86 est relié à la bielle 84, à une bielle 88 et à une biellette 87.
La biellette 87 est reliée à un châssis 89 qui est destiné à être fixe lors du mouvement de rotation du couvercle 12. Le mouvement du bras 86 entraîne la biellette en rotation par rapport au châssis 89.
La bielle 88 est reliée au couvercle 12. La rotation du couvercle 12 entraîne la bielle 88 en mouvement, qui entraîne le mouvement du bras 86, qui entraîne la bielle 84 en mouvement.
Ainsi, l’ensemble composé de la bielle 84, du bras 86, de la biellette 87 et de la bielle 88 permet de transmettre le mouvement de rotation du couvercle 12 aux ressorts 82, qui compensent la masse dudit couvercle 12, et qui maintiennent ledit couvercle 12 dans sa position d’ouverture.
En variante, l’appareil de cuisine 10 peut comprendre un actionneur électrique (non représenté) connecté au couvercle 12 et configuré pour commander électriquement la rotation du couvercle entre sa position d’ouverture et sa position de fermeture. Autrement dit, le mouvement du couvercle 12 peut être commandé électriquement.
L’actionneur électrique du couvercle 12 peut être l’actionneur électrique 74 des moyens de support 50. Autrement dit, l’actionneur électrique 74 peut également être connecté au couvercle 12 et être configuré pour commander électriquement la rotation du couvercle 12 entre sa position d’ouverture et sa position de fermeture.
Les moyens de commande 28 peuvent être reliés au capteur 72. Les moyens de commande 28 peuvent également être reliés à l’actionneur électrique 74 et/ou à l’actionneur électrique du couvercle 12. Les moyens de commande 28 peuvent également être reliés au moteur électrique de basculement de la cuve.
Les moyens de commande 28 reliés à la fois au capteur 72 et au moteur îo électrique de basculement de la cuve permettent avantageusement d’assurer que les moyens de support 50 ne sont pas présents avant d’enclencher le basculement de la cuve.

Claims (19)

  1. REVENDICATIONS
    1. Appareil de cuisine (10), en particulier de cuisson, comportant :
    - une cuve (24), et
    - un couvercle (12) fixé à un arbre (54) s’étendant longitudinalement selon un axe (A), dit axe de rotation, ledit couvercle (12) étant mobile en rotation autour dudit axe (A) de rotation entre une première position, dite position d’ouverture, dans laquelle la cuve (24) est ouverte et une deuxième position, dite position de fermeture, dans laquelle la cuve (24) est fermée, caractérisé en ce que l’appareil (10) comporte également :
    - des moyens de support (50) d’au moins un récipient (52) destiné à être plongé dans la cuve (24), lesdits moyens de support (50) étant fixés audit arbre (54) et mobiles en rotation autour dudit axe (A) de rotation entre une première position, dite position haute, dans laquelle ledit au moins un récipient (52) est destiné à être hors de la cuve (24) et une deuxième position, dite position basse, dans laquelle ledit au moins un récipient (52) est destiné à être dans de la cuve (24), et en ce que lesdits moyens de support (50) et le couvercle (12) sont mobiles en rotation autour dudit axe (A) de rotation indépendamment l’un de l’autre.
  2. 2. Appareil de cuisine (10) selon la revendication précédente, dans lequel les moyens de support (50) sont amovibles.
  3. 3. Appareil de cuisine (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel les moyens de support (50) comprennent une barre (56) en forme générale de « U >>.
  4. 4. Appareil de cuisine (10) selon la revendication précédente, dans lequel les moyens de support (50) comportent des moyens de fixation (64a, 64b) à l’arbre (54) agencés à chaque extrémité de ladite barre (56).
  5. 5. Appareil de cuisine (10) selon la revendication précédente, dans lequel lesdits moyens de fixation (64a, 64b) sont fixés sur l’arbre (54) de chaque côté du couvercle (12).
  6. 6. Appareil de cuisine (10) selon l’une des revendications 4 ou 5, dans lequel lesdits moyens de fixation (64a, 64b) ont une forme de clef plate et comportent une première fourche (66a, 66b) et une deuxième fourche (68a, 68b).
  7. 7. Appareil de cuisine (10) selon la revendication précédente, dans lequel la deuxième fourche (68a, 68b) a des dimensions différentes de celles de la première fourche (66a, 66b).
  8. 8. Appareil de cuisine (10) selon l’une des revendications 6 ou 7, dans lequel ladite barre (56) s’étend dans un plan, et lesdites première et deuxième fourches (66a, 66b ; 68a, 68b) sont inclinées par rapport audit plan.
  9. 9. Appareil de cuisine (10) selon l’une des revendications 4 à 8, dans lequel lesdits moyens de fixation (64a, 64b) comportent au moins un aimant (70), et dans lequel l’appareil (10) comporte au moins un capteur (72) agencé de sorte à détecter ledit aimant (70).
  10. 10. Appareil de cuisine (10) selon la revendication précédente, dans lequel ledit au moins un capteur (72) est un interrupteur à lame souple.
  11. 11. Appareil de cuisine (10) selon l’une des revendications précédentes, comprenant un détecteur de proximité adapté pour détecter la fixation desdits moyens de support (50) audit l’arbre (54), ledit détecteur de proximité étant inductif, capacitif ou optique.
  12. 12. Appareil de cuisine (10) selon l’une des revendications 9 ou 10, comprenant des moyens de commande (28) reliés audit capteur (72).
  13. 13. Appareil de cuisine (10) selon l’une des revendications précédentes, comprenant en outre un actionneur électrique (74) connecté aux moyens de support (50) et configuré pour commander électriquement la rotation des moyens de support (50) entre leur première et leur deuxième position.
  14. 14. Appareil de cuisine (10) selon les revendications 12 et 13, dans lequel lesdits moyens de commande (28) sont reliés au moteur électrique (74).
  15. 15. Appareil de cuisine (10) selon l’une des revendications précédentes, comprenant en outre un système de compensation de masse (80) configuré pour compenser la masse du couvercle (12) lorsque ledit couvercle (12) est en position d’ouverture.
  16. 16. Appareil de cuisine (10) selon la revendication précédente, dans lequel le système de compensation de masse comprend au moins un ressort (82).
  17. 17. Appareil de cuisine (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ledit arbre (54) comporte une première portion et une deuxième portion alignée avec ladite première portion, ledit couvercle (12) étant fixé à ladite première portion de l’arbre (54) et lesdits moyens de support (50) étant fixés à ladite deuxième portion de l’arbre (54).
  18. 18. Appareil de cuisine (10) selon l’une des revendications précédentes, comprenant au moins un récipient (52), par exemple un récipient perforé, supporté par lesdits moyens de support (50) et destiné à être plongé dans la cuve (24).
  19. 19. Appareil de cuisine (10) selon l’une des revendications précédentes, comprenant une pluralité de récipients (52) supportés par lesdits moyens de support (50) et destinés à être plongés dans la cuve (24), chaque récipient de la pluralité de récipients (52) étant perforé, les mailles de perforation d’un récipient de la pluralité de récipients (52) étant différentes de celles d’un autre récipient de la pluralité de récipients (52).
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