FR3081294A1 - Semelle pour chaussure et chaussure pourvue d'une telle semelle - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une semelle (3) élastiquement déformable pour chaussure (1), présentant des motifs en relief, caractérisée en ce qu'elle présente : une première série de lignes brisées s'étendant longitudinalement et définissant des sommets et des creux dans l'épaisseur de la semelle (3) ; une deuxième série de lignes brisées s'étendant transversalement et présentant des sommets et des creux dans l'épaisseur de la semelle (3), et en ce que les motifs se composent de pans inclinés, les motifs étant constitués chacun par deux paires de pans inclinés adjacents, les deux paires étant contiguës le long d'une ligne brisée transversale ou d'une ligne brisée longitudinale, une des deux paires définissant une forme concave, l'autre paire définissant une forme convexe.

Description

Semelle pour chaussure et chaussure pourvue d’une telle semelle

Le domaine de l’invention est celui de la conception et de la fabrication des semelles de chaussures. Plus précisément, l’invention concerne l’architecture de motifs présents sous une semelle de chaussure.

Les semelles de chaussures sont généralement pourvues de motifs répondant à plusieurs objectifs.

Un premier aspect est visuel et permet de différencier une chaussure d’une autre, et peut être le signe distinctif d’une marque ou d’un modèle.

Un deuxième aspect est fonctionnel et lié à l’utilisation de la chaussure. En effet, les motifs peuvent former des crampons qui permettent que la chaussure puisse adhérer à un terrain accidenté ou à un terrain glissant par exemple.

Un troisième aspect est lié au confort de l’utilisateur. Pour cela, certaines semelles présentent des zones souple ou au contraire rigides pour offrit un amorti ou une dureté particulière renforçant la sensation de confort pour l’utilisateur.

Par ailleurs, pour accroître encore le confort des utilisateurs, les semelles peuvent présenter des lignes de contraintes permettant à la semelle de se déformer selon une direction prédéfinie et rester rigide dans les autres directions. Les chaussures pourvues d’une telle semelle sont généralement destinées à un usage particulier et sont généralement inconfortables pour une utilisation quotidienne.

Il existe donc un besoin de confort pour une utilisation quotidienne des chaussures, un tel confort ne pouvant être réalisé au détriment de l’accroche de la chaussure sur le sol.

L’invention a notamment pour objectif de palier les inconvénients de l’art antérieur.

Plus précisément, l’invention pour objectif de proposer une chaussure dont la déformation de sa semelle est contrôlée au bénéfice du confort de l’utilisateur.

L’invention a également pour objectif de fournir une telle chaussure dont la semelle permet de limiter les risques de chute ou de glissage pour l’utilisateur.

L’invention a en outre pour objectif de fournir une telle chaussure dont la semelle présente un design permettant de répondre tant aux contraintes techniques de confort et d’adhérence qu’aux contraintes esthétiques.

Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l’invention qui a pour objet une semelle élastiquement déformable pour chaussure, présentant des motifs en relief, caractérisée en ce qu’elle présente :

une première série de lignes brisées s’étendant longitudinalement et définissant des sommets et des creux dans l’épaisseur de la semelle ;

une deuxième série de lignes brisées s’étendant transversalement et présentant des sommets et des creux dans l’épaisseur de la semelle, les sommets et creux de la première série et de la deuxième série étant communs, et en ce que les motifs se composent de pans inclinés s’étendant chacun entre une première ligne brisée et une deuxième ligne brisée de la première série et une première ligne brisée et une deuxième ligne brisée de la deuxième série, les motifs étant constitués chacun par deux paires de pans inclinés adjacents, les deux paires étant contiguës le long d’une troisième ligne brisée transversale entre la première ligne brisée et la deuxième ligne brisée de la deuxième série ou d’une troisième ligne brisée longitudinale entre la première ligne brisée et la deuxième ligne brisée de la première série, une des deux paires définissant une forme concave, l’autre paire définissant une forme convexe.

Une telle semelle permet une déformation contrôlée des motifs à la fois transversalement et longitudinalement, ce qui assure un bon confort pour l’utilisateur d’une chaussure pourvue d’une telle semelle.

En effet, lorsqu’ils sont sollicités, les motifs tendent à s’aplatir, c’est-à-dire que la forme concave et la forme convexe tendent à devenir plates. Ainsi, la surface de chaque motif s’agrandit sous le pied de l’utilisateur de sorte que le poids de l’utilisateur soit supporté par une surface agrandie, ce qui évite la sensation de points durs sous le pied, ces points durs étant inconfortables pour l’utilisateur.

Avantageusement, les lignes brisées longitudinales de la première série sont parallèles entre elles et/ou lignes brisées transversales de la deuxième série sont parallèles entre elles.

Ainsi, les motifs sont tous identiques les uns aux autres, permettant d’avoir un confort uniforme sur toute la semelle.

De préférence, chaque pan incliné d’un motif présente une forme de losange de superficie égale à celle des autres pans inclinés du motif.

L’uniformité des pans inclinés permet de renforcer encore le contrôle de la déformation du motif.

Selon un mode préféré de réalisation, chaque pan incliné d’un motif présente des dimensions égales à celles des autres pans inclinés du motif.

La semelle présente ainsi une répartition régulière des motifs au bénéfice du contrôle de la déformation et donc du confort pour l’utilisateur.

Par ailleurs l’aspect esthétique de la semelle s’en trouve amélioré.

Selon une solution avantageuse, chaque pan incliné est couplé à un autre pan incliné par un bord formant une articulation.

Les pans inclinés sont ainsi articulés les uns par rapport aux autres, ce qui renforce le contrôle de la déformation de la semelle.

Avantageusement, les motifs sont déformable entre une position au repos et une position sous contrainte, les pans inclinés conservant leurs dimensions dans chaque position.

La conservation des dimensions assure le contrôle de la déformation de la semelle et permet d’assurer que la semelle recouvre sa forme originale en l’absence de sollicitations. Ainsi, le fait que la semelle présente des points durs ou des points mous est empêché, ces points durs ou mous présentant un risque important d’inconfort pour l’utilisateur.

Selon un mode de réalisation avantageux, dans l’épaisseur de la semelle, chaque ligne brisée transversale et chaque ligne brisée longitudinale présente une différence de hauteur identique entre ses creux et ses crêtes.

Ainsi, lorsque la semelle est sollicitée selon son épaisseur, la déformation des motifs est égale transversalement et longitudinalement.

L’invention a également pour objet une chaussure comprenant une semelle telle que précédemment décrite.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préférentiel de l’invention, donné à titre d’exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels :

la figure 1a est une vue en perspective de dessus d’une chaussure comprenant une semelle selon l’invention ;

la figure 1b est une vue de dessous d’une semelle selon l’invention ;

la figure 2 est une vue schématique de dessus d’un détail de la semelle selon l’invention ;

les figures 3 et 4 sont des vues représentant des motifs de la semelle selon l’invention en section transversale et en section longitudinale respectivement ;

les figures 5 et 6 sont des vues représentant des motifs de la semelle selon l’invention en section transversale et en section longitudinale respectivement, lorsque la semelle est sollicitée selon son épaisseur.

Tel que représenté sur la figure 1a, une chaussure 1 selon l’invention comprend :

une tige 2 destinée à recouvrir le pied d’un utilisateur ;

une semelle 3 solidaire de la tige 2, et formant avec cette dernière un volume dans lequel est reçu le pied de l’utilisateur.

La tige 2 se présente sous la forme d’une membrane annulaire définissant une ouverture 21 par laquelle l’utilisateur, peut insérer son pied.

Pour le maintien de la chaussure 1 sur le pied, la tige est pourvue de lacets 22 situés au niveau du coup de pied de l’utilisateur, ou à son voisinage.

La semelle 3, illustrée sur la figure 1b et, de manière schématique sur la figure 2, s’étend sous la tige 2.

Selon le principe de l’invention, la semelle 3 est une semelle élastiquement déformable qui présente, sur une face inférieure 31, tournée vers l’extérieur, des motifs 32 en relief.

En référence à la figure 2, les motifs 32 de la semelle sont définis par : une première série 4 de lignes brisées 41 s’étendant longitudinalement et définissant des sommets 411 et des creux 412 dans l’épaisseur de la semelle 3 ;

une deuxième série 5 de lignes brisées 51 s’étendant transversalement et présentant des sommets 511 et des creux 512 dans l’épaisseur de la semelle 3.

Tel qu’illustré sur la figure 2, les sommets 411,511 et creux 412, 512 de la première série 4 et de la deuxième série 5 sont communs.

En d’autres termes, un sommet 411 d’une ligne brisée 41 de la première série 4 est commun avec un sommet 511 d’une ligne brisée 51 de la deuxième série 5 et un creux 412 d’une ligne brisée 41 de la première série 4 est commun avec un sommet 512 d’une ligne brisée 51 de la deuxième série 5.

Par ailleurs, chaque motif 32 se compose de pans inclinés 321 s’étendant chacun entre une première ligne brisée 41a et une deuxième ligne brisée 41b de la première série 4 et une première ligne brisée 51a et une deuxième ligne brisée 51b de la deuxième série 5.

Comme il sera décrit ci-après, les motifs 32 sont déformable entre une position au repos et une position sous contrainte, les pans inclinés 321 conservant leurs dimensions dans chaque position.

En référence à la figure 2, les motifs 32 sont constitués chacun par deux paires de pans inclinés 321 adjacents, les deux paires étant contiguës le long :

d’une troisième ligne brisée 51c transversale située entre la première ligne brisée 51a et la deuxième ligne brisée 51b de la deuxième série 5, ou d’une troisième ligne brisée 41c longitudinale entre la première ligne brisée 41a et la deuxième ligne brisée 41b de la première série 4.

En d’autres termes, chaque motif est formé de quatre pans inclinés 321 à savoir :

un premier pan incliné 321a, délimité par la première ligne brisée 51a transversale, la troisième ligne brisée 51c transversale, la première ligne brisée 41a longitudinale et la troisième ligne brisée 41c transversale ;

un deuxième pan incliné 321b, délimité par la troisième ligne brisée 51c transversale, la deuxième ligne brisée 51b transversale, la première ligne brisée 41a longitudinale et la troisième ligne brisée 41c transversale ;

un troisième pan incliné 321c, délimité par la troisième ligne brisée 51c transversale, la deuxième ligne brisée 51b transversale, la troisième ligne brisée 41c longitudinale et la deuxième ligne brisée 41b longitudinale ;

un quatrième pan incliné 321 d, délimité par la première ligne brisée 51a transversale, la deuxième ligne brisée 51c transversale, la troisième ligne brisée 41c longitudinale et la deuxième ligne brisée 41b transversale.

En outre, comme représenté sur la figure 2, chaque pan incliné 321 présente une forme de losange de superficie égale à celle des autres pans inclinés 321 du motif 32.

Par ailleurs, chaque pan incliné 321 d’un motif 32 présente des dimensions égales à celles des autres pans inclinés 321 du motif 32.

Ainsi, chaque motif 32 présente une forme sensiblement de chevron dans laquelle une des deux paires de pans inclinés 321 définit une forme concave et l’autre paire de pans inclinés 321 définit une forme convexe.

De préférence, et tel qu’illustré sur la figure 2, les lignes brisées 41 longitudinales de la première série 4 sont parallèles entre elles et les lignes brisées 51 transversales de la deuxième série 5 sont parallèles entre elles.

Toutefois, en variante, les lignes brisées 41 longitudinales et/ou les lignes brisées 51 transversales pourraient être convergentes vers un même point ou, par groupes, convergentes vers des points différents.

En référence à la figure 3, chaque ligne brisée 41 longitudinale présente, dans l’épaisseur de la semelle 3, une différence de hauteur 42, mesurée entre les creux 411 et les crêtes 412, comprise entre 0,5 mm et 4 mm, lorsque la semelle 3 n’est pas sollicitée.

Par ailleurs, pour chaque ligne brisée 41 longitudinale, deux segments aboutés définissent entre eux angle a compris entre 45° et 120°, lorsque la semelle est au repos, c’est-à-dire n’est pas sollicité par le poids de l’utilisateur de la chaussure 1.

De même, en référence à la figures 4, chaque ligne brisée 41 longitudinale présente, dans l’épaisseur de la semelle 3, une différence de hauteur 42, mesurée entre les creux 411 et les crêtes 412, comprise entre 0,5 mm et 4 mm, lorsque la semelle 3 n’est pas sollicitée.

Par ailleurs, pour chaque ligne brisée 41 longitudinale, deux segments aboutés définissent entre eux angle β compris entre 45° et 120°.

De telles différences de hauteurs 42, 52 permettent que les motifs 32 forment des crampons améliorant l’adhérence de la semelle 3 sur un sol glissant notamment.

De telles de tels angles α, β permettent d’une part de s’assurer que les motifs 32 forment des crampons efficaces pour améliorer l’adhérence de la semelle 3 sur un sol, et d’autre part de permettre la déformation des motifs 32 de manière contrôlée. En effet, un angle α, β trop petit ne permettrait pas une déformation contrôlée des motifs 32, et un angle α, β trop grand ne permettrait pas une adhérence convenable de la semelle 3 sur un sol glissant par exemple.

En résumé, l’angle a est défini entre deux segments aboutés dans le sens de la longueur de la chaussure, et l’angle β est défini entre deux segments aboutés dans le sens de la largeur de la chaussure.

De préférence, chaque ligne brisée 51 transversale et chaque ligne brisée 41 longitudinale présente une différence de hauteur 52, 42 identique entre ses creux 512, 412 et ses crêtes 511,411.

Toutefois, pour créer des zones d’amortissement particulières, comme expliqué ci-après, les différences de hauteur 42,52 pourraient être augmentées ou réduites localement.

De manière fonctionnelle, chaque pan incliné 321 est couplé à un autre pan incliné 321 par un bord formant une articulation, les bords étant formés par les lignes brisées 41 longitudinales et les lignes brisées 51 transversales. Cela permet notamment la déformation des motifs 32 et donc de la semelle 3 lors de l’utilisation de la chaussure 1, comme expliqué ci-après.

En utilisation de la chaussure 1, lorsque les motifs 32 passent de leur position de repos à leur position sous contrainte, c’est-à-dire lorsqu’un effort est appliqué perpendiculairement aux lignes brisées 51 transversales et aux lignes brisées 41 longitudinales, selon l’épaisseur de la semelle 1, les motifs 32 se déforment à la fois transversalement et longitudinalement.

Cette caractéristique est notamment illustrée par l’ensemble des figures 3 et 5 pour la déformation transversale, c’est-à-dire dans la largeur de la chaussure, et par l’ensemble des figures 4 et 6 pour la déformation longitudinale, c’est-à-dire dans la longueur de la chaussure.

Transversalement, la différence de hauteur 52 entre les creux 512 et les crêtes 511 est plus grande sur la figure 3 que sur la figure 5 qui représente la semelle 3 lorsqu’elle est sollicitée selon son épaisseur. Les pans inclinés 321 conservent alors leur superficie ainsi que leurs dimensions, et l’angle a de la figure 3 devient l’angle a’ sur la figure 5, qui est supérieur à a, par exemple compris entre 45° et 160°. La semelle 3 est donc déformée transversalement de sorte que la base des motifs 32 (ici représentée par l’espace inter-creux 511) est plus grande lorsque la semelle 3 est sollicitée dans son épaisseur.

Longitudinalement, la différence de hauteur 42 entre les creux 412 et les crêtes 411 est plus grande sur la figure 4 que sur la figure 6 qui représente la semelle 3 lorsqu’elle est sollicitée selon son épaisseur. Les pans inclinés 321 conservent alors leur superficie ainsi que leurs dimensions, et l’angle β de la figure 4 devient l’angle β’ sur la figure 6, qui est supérieur à β, par exemple compris entre 90° et 180°. La semelle 3 est donc déformée longitudinalement de sorte que la base des motifs 32 (ici représentée par l’espace inter-creux 411) est plus grande lorsque la semelle 3 est sollicitée dans son épaisseur.

De cette manière, lorsque la semelle 3 est sollicitée selon son épaisseur, les motifs 32 s’évasent longitudinalement et transversalement de sorte que la base de chaque motif 32 soit plus grande sous le pied de l’utilisateur, ce qui offre une meilleure répartition du poids de l’utilisateur sur la semelle 3, augmentant ainsi son confort.

Toutefois, on notera que la déformation des motifs 32 se fait différemment en fonction de la localisation des motifs 32 sur la semelle 3. De même, les motifs 32 se déformeront de manière différente en fonction de l’effort qui leur sera appliqué, et notamment de la direction dans laquelle ledit effort leur sera appliqué.

En référence à la figure 1b, dans une première zone Z1 de la semelle 3, située à proximité des orteils, les motifs 32 sont de plus grande dimensions que ceux situés dans une deuxième zone Z2 de la semelle 3, située à proximité du talon.

Lors d’une contrainte uniforme appliquée à la semelle 3, la déformation des motifs 32 de la première zone Z1 sera plus importante que celle des motifs 32 de la deuxième zone Z2. Ainsi on bénéficiera d’une plus grande souplesse à proximité des orteils et d’une plus grande rigidité à proximité du talon.

Par ailleurs, la souplesse de la semelle 3 permet qu’en l’absence de sollicitations de la semelle 3 dans son épaisseur, les motifs 32 recouvrent leur forme initiale de sorte à former des crampons permettant l’adhérence de la chaussure 1 sur un sol gras lorsque l’utilisateur marche.

Les risques de chute ou de glissade de l’utilisateur sont alors limités par l’adhérence de la semelle 3 au contact du sol.

Enfin, une telle semelle 3 présente l’avantage d’offrir une symétrie permettant un effet visuel attrayant sans nécessiter de caractéristiques spécialement dédiées sur la tige 2 de la chaussure 1, de telles caractéristiques pouvant affecter l’esthétique de la chaussure 1.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS

   1. Semelle (3) élastiquement déformable pour chaussure (1), présentant des motifs (32) en relief, caractérisée en ce qu’elle présente :

   une première série (4) de lignes brisées (41) s’étendant longitudinalement et définissant des sommets (411) et des creux (412) dans l’épaisseur de la semelle (3) ;

   une deuxième série (5) de lignes brisées (51) s’étendant transversalement et présentant des sommets (511) et des creux (512) dans l’épaisseur de la semelle (3), les sommets (411, 511) et creux (412, 512) de la première série (4) et de la deuxième série (5) étant communs, et en ce que les motifs (32) se composent de pans inclinés (321) s’étendant chacun entre une première ligne brisée (41a) et une deuxième ligne brisée (41b) de la première série (4) et une première ligne brisée (51a) et une deuxième ligne brisée (51b) de la deuxième série (5), les motifs (321) étant constitués chacun par deux paires de pans inclinés (321) adjacents, les deux paires étant contiguës le long d’une troisième ligne brisée (51c) transversale entre la première ligne brisée (51a) et la deuxième ligne brisée (51b) de la deuxième série (5) ou d’une troisième ligne brisée (41c) longitudinale entre la première ligne brisée (41a) et la deuxième ligne brisée (41b) de la première série (4), une des deux paires définissant une forme concave, l’autre paire définissant une forme convexe.
2. 2. Semelle (3) selon la revendication 1, caractérisée en ce que les lignes brisées (41) longitudinales de la première série (4) sont parallèles entre elles.
3. 3. Semelle (3) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les lignes brisées (51) transversales de la deuxième série (5) sont parallèles entre elles.
4. 4. Semelle (3) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque pan incliné (321) d’un motif (32) présente une forme de losange de superficie égale à celle des autres pans inclinés (321) du motif (32).
5. 5. Semelle (3) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque pan incliné (321) d’un motif (32) présente des dimensions égales à celles des autres pans inclinés (321) du motif (32).
6. 6. Semelle (3) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que, dans l’épaisseur de la semelle (3), chaque ligne brisée (51) transversale et chaque ligne brisée (41) longitudinale présente une différence de hauteur (52, 42) identique entre ses creux (512, 412) et ses crêtes (511,411).
7. 7. Semelle (3) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque pan incliné (321) est couplé à un autre pan incliné (321) par un bord formant une articulation.
8. 8. Semelle (3) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les motifs sont déformable entre une position au repos et une position sous contrainte, les pans inclinés conservant leurs dimensions dans chaque position.
9. 9. Chaussure (3) comprenant une semelle (3) selon l’invention.