FR3074661B1 - Applicateur pour appliquer un produit cosmetique - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne un applicateur (2) pour appliquer un produit (P) cosmétique, de maquillage ou de soin, sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application (8) moulé comportant : - une âme (10) s'étendant au moins partiellement selon un axe longitudinal (X) curviligne contenu dans un plan de courbure (Pc), et - des picots (18) portés par l'âme (10) et disposés tout autour de celle-ci, applicateur dans lequel l'âme (10) présente une section transversale, prise perpendiculairement à son axe longitudinal (X), de forme générale oblongue et ayant un grand axe d'élongation (Ts) perpendiculaire au plan de courbure (Pc) de l'âme (10).

Description

APPLICATEUR POUR APPLIQUER UN PRODUIT COSMETIQUE
Domaine technique
La présente invention concerne un applicateur pour appliquer un produit cosmétique, de maquillage ou de soin, sur les cils et/ou les sourcils, par exemple du mascara. L’invention concerne encore les dispositifs comportant l’applicateur et un récipient contenant le produit à appliquer.
Art antérieur
Le récipient est classiquement pourvu d’un organe d’essorage qui essuie la tige de l’applicateur lors de son extraction du récipient. Le comportement de l’organe d’application à la traversée de l’organe d’essorage dépend de nombreux facteurs tels que la forme et la nature de la lèvre de l’organe d’essorage, l’agencement des éléments d’application sur l’organe d’application, et la forme générale de l’applicateur, ainsi que la forme de la section transversale de celui-ci, et en particulier de son âme.
Un compromis doit être trouvé concernant la quantité de produit qui est laissée sur l’organe d’application pour le maquillage. Un essorage trop vigoureux de l’organe d’application rend ce dernier trop peu chargeant et oblige l’utilisateur à replonger fréquemment l’applicateur dans le récipient. Un essorage insuffisant laisse un excès de produit difficile à gérer et pourra conduire à des paquets de produit présents sur des cils mal séparés.
En outre, le choix de la forme générale de l’applicateur est également important pour une séparation et un peignage efficaces des cils et sourcils.
La demande US 2008/178901 décrit une brosse à mascara comportant une âme d’axe rectiligne et de section transversale ovale, portant des éléments d’application sur deux faces opposées.
La demande internationale WO 2009/053925 divulgue une brosse à mascara comportant une âme de section transversale ovale et portant des éléments d’application de différentes longueurs.
La demande FR 2 891 709 décrit une brosse à mascara comportant un support de section transversale ovale portant des rangées d’éléments d’application axialement opposées.
On connaît de la demande FR 2 961 384 un applicateur comportant une âme de section transversale ovale, ne portant des éléments d’application que d’un seul côté de l’âme.
Objectif de l’invention
Il existe un besoin pour perfectionner encore les applicateurs pour l’application d’un produit, notamment du mascara, sur les cils et/ou les sourcils, afin d’améliorer leur performance, et plus particulièrement pour favoriser la création sur l’organe d’application de zones plus chargées en produit, qui permettent un maquillage aisé et une charge rapide et abondante des cils et/ou des sourcils, tout en gardant une capacité de séparation et de peignage de ces derniers satisfaisante. Résumé de l’invention L’invention vise à répondre à cet objectif et a pour objet, selon l’un de ses aspects, un applicateur pour appliquer un produit cosmétique, de maquillage ou de soin, sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d’application moulé comportant : une âme s’étendant au moins partiellement selon un axe longitudinal curviligne contenu dans un plan de courbure, et des picots portés par l’âme et disposés tout autour de celle-ci, applicateur dans lequel l’âme présente une section transversale, prise perpendiculairement à son axe longitudinal, de forme générale oblongue et ayant un grand axe d’élongation perpendiculaire au plan de courbure de l’âme.
Le creux formé par la courbure de l’âme est moins essoré au passage de l’organe d’essorage lors de l’extraction de l’applicateur, alors que les flancs de l’âme sont raclés car la section transversale allongée de l’âme déforme l’organe d’essorage, ramenant le produit sur les faces de plus grande largeur. L’invention permet ainsi d’obtenir, sur l’organe d’application, notamment au niveau du creux formé par la courbure de l’âme, un surplus de produit. Ce surplus de produit permet, dès la première application, une charge importante et satisfaisante en produit des cils et/ou des sourcils. Les faces de plus grande largeur augmentent en outre la surface d’appui à l’application, alors que la courbure de l’âme, en particulier du côté convexe opposé au creux formé par la courbure, facilite l’accès à la base des cils.
Les flancs de moindre largeur permettent de séparer et peigner les cils et les sourcils avec précision car ils sont moins chargés en produit.
Par « axe longitudinal de l'âme », on désigne la ligne joignant l'ensemble des barycentres des sections transversales de l'âme. L'axe longitudinal peut être un axe central, voire un axe de symétrie pour l'âme, notamment lorsque l'âme présente une section transversale en forme générale de polygone régulier. L'axe longitudinal de l'âme est contenu dans un plan, lequel peut être un plan de symétrie pour certaines, voire pour toutes les sections transversales de l’âme.
Par « picot », on désigne un élément en saillie individualisable destiné à venir en engagement avec les cils et/ou les sourcils.
Par « plan de courbure », on désigne le plan d’observation selon lequel la courbure de l’organe d’application est visible, correspondant au plan dans lequel celui-ci est observé de côté.
Ame L’axe longitudinal de l’âme est de préférence entièrement contenu dans le plan de courbure. L’âme présente avantageusement une section transversale de forme générale ovale, notamment elliptique. L’âme peut s’étendre, à partir de son extrémité distale, selon un axe longitudinal rectiligne sur au moins un quart de sa longueur, mieux sur environ un tiers de sa longueur. L’axe longitudinal de l’âme peut s’étendre, à partir de son extrémité proximale, sur au moins une partie de sa longueur, selon un arc de cercle de rayon de courbure constant.
De préférence, la section transversale de l’âme se rétrécit, sur au moins une partie de sa longueur, en direction de son extrémité distale.
La dimension transversale de l’âme mesurée selon le grand axe d’élongation peut être comprise entre 2 mm et 5 mm.
La dimension transversale de l’âme mesurée selon un axe passant par son centre et perpendiculaire au grand axe d’élongation peut être comprise entre 1 mm et 3,5 mm. L’applicateur peut comporter une tige portant à une première extrémité l’organe d’application, ce dernier comportant une portion de raccordement à la tige s’étendant selon un axe longitudinal rectiligne, qui peut être confondu avec l’axe longitudinal de la tige. La distance entre l’axe longitudinal de l’âme et l’axe longitudinal de la portion de raccordement à la tige, peut passer par un maximum en un point de l’âme situé à distance des extrémités proximale et distale de celle-ci, notamment entre un tiers et deux tiers de la longueur de l’âme, puis de préférence diminue en direction de l’extrémité distale de l’âme, notamment jusqu’à être nulle.
Le décalage angulaire γ entre l’axe longitudinal de la portion de raccordement à la tige et une droite passant par cet axe au niveau de l’extrémité proximale de l’âme et par l’endroit où la distance entre l’axe longitudinal de l’âme et l’axe longitudinal de la portion de raccordement à la tige est à son maximum, peut être compris entre 5° et 55°, mieux entre 10° et 35°. L’extrémité distale de l’âme peut être alignée par rapport à l’axe longitudinal de la portion de raccordement à la tige. L’extrémité distale de l’âme peut ainsi être non excentrée par rapport à son extrémité proximale, l’extrémité distale revenant en face de l’extrémité proximale. Dans une variante, l’extrémité distale de l’âme est excentrée par rapport à son extrémité proximale. L’âme peut comprendre deux flancs opposés s’étendant parallèlement au plan de courbure, et deux faces opposées dont la dimension transversale s’étend selon le grand axe d’élongation de la section transversale de l’âme. Le creux formé par la courbure de l’âme se trouve du côté d’une de ces deux faces, lorsque l’applicateur est observé de côté.
Picots
Les picots sont de préférence disposés selon une pluralité de rangées longitudinales.
Au moins une première rangée longitudinale peut être décalée axialement par rapport à une deuxième rangée longitudinale, mieux chaque rangée longitudinale de picots est décalée axialement par rapport à la rangée longitudinale adjacente. Par «rangées longitudinales décalées axialement », il faut comprendre que les picots de même rang de ces rangées n'occupent pas la même position selon l’axe longitudinal de l’âme. L’applicateur selon l’invention permet de séparer les cils et/ou les sourcils en évitant la formation de paquets, grâce au décalage axial présent entre les rangées longitudinales de picots.
On peut jouer lors de la fabrication sur l’écartement et l’agencement entre les picots, sur la courbure de l’âme et sa section transversale, et sur le décalage axial entre les rangées longitudinales de picots, pour ajuster le niveau de charge en produit de l’applicateur après essorage.
Les picots de même rang d’une rangée longitudinale de picots sur deux peuvent tous occuper la même position axiale le long de l’axe longitudinal de l’âme.
Les picots peuvent être régulièrement espacés le long des rangées longitudinales. L’espacement entre les picots est de préférence constant au sein d’au moins une rangée longitudinale de picots, mieux au sein de chaque rangée longitudinale. Dans une variante, l’espacement entre les picots est variable, au sein d’au moins une rangée longitudinale et/ou d’une rangée à l’autre.
Au sein d’une rangée longitudinale, l’espacement entre deux picots consécutifs, mesuré à la base des picots les reliant à l’âme, entre les flancs extérieurs des picots, le long de l’axe de la rangée contenant les picots, peut être compris entre 0,1 mm et 1,5 mm, mieux entre 0,3 mm et 1 mm.
Les rangées longitudinales de picots suivent avantageusement l’axe longitudinal de l’âme, étant ainsi non rectilignes.
Les picots peuvent également être disposés selon des rangées circonférentielles, appelées couronnes de picots, formées chacune par des picots occupant une même position axiale sur l’axe longitudinal de l’âme. L’implantation des picots peut être telle que le décalage angulaire a autour de l’axe longitudinal de l’âme, entre les picots de deux couronnes consécutives de picots, soit non nul, étant de préférence égal à la moitié du pas angulaire λ entre deux picots consécutifs d’une même couronne.
Les picots peuvent être non jointifs à leur base. Dans une variante, les picots d’au moins une rangée longitudinale sont jointifs à leur base, l’écartement entre les bases des picots se faisant face étant nul.
La majorité des picots peut être de même hauteur, en chaque position sur l’axe longitudinal de l’âme. Dans une variante, la hauteur des picots varie, par exemple de manière monotone, lorsque l’on se déplace le long de l’axe longitudinal de l’âme, au sein d’une rangée longitudinale de picots ou d’une rangée à une autre.
La hauteur des picots peut être comprise entre 0,5 mm et 2,5 mm, mieux entre 0,8 mm et 1,8 mm. Par « hauteur d'un picot», on désigne la distance mesurée le long de l’axe d'élongation du picot entre son extrémité libre et la base du picot par laquelle il est relié à l'âme. Par «axe d’élongation du picot», on désigne un axe qui passe par les barycentres des sections transversales du picot.
Au sein d’une rangée longitudinale, l’espacement entre deux picots consécutifs, mesuré au niveau des extrémités libres des picots, entre les axes d’élongation des picots, le long de l’axe de la rangée contenant les picots, peut être compris entre 1 mm et 3 mm, mieux entre 1,2 mm et 2,3 mm, et en particulier voisin de 1,6 mm.
Les picots peuvent avoir une largeur comprise entre 0,3 mm et 0,85 mm, mieux entre 0,45 mm et 0,75 mm. Par « largeur d’un picot », on désigne la plus grande dimension transversale du picot, en coupe, selon l’axe d'élongation du picot et parallèlement au plan de courbure de l’âme.
Les picots peuvent avoir une épaisseur comprise entre 0,2 mm et 0,8 mm, mieux entre 0,35 mm et 0,65 mm. Par « épaisseur d'un picot », on désigne la plus grande dimension transversale du picot, en coupe, perpendiculairement à l'axe d'élongation du picot et au plan de courbure de l’âme.
Les picots d’au moins une rangée longitudinale sont avantageusement de même forme, mieux tous les picots de l’organe d’application sont de même forme. Dans une variante, la forme des picots diffère au sein des rangées longitudinales et/ou d’une rangée à l’autre.
Les picots peuvent être de toute forme. Les picots ont avantageusement une forme cylindrique ou effilée, notamment conique, tronconique ou pyramidale, notamment à base hexagonale. Dans une variante, les picots ont une forme semi-conique, asymétrique, ayant une première face ayant une première forme, notamment plane, et une deuxième face ayant une deuxième forme, par exemple non plane, notamment arrondie.
La section transversale des picots est avantageusement de forme polygonale, notamment hexagonale. Dans une variante, la section transversale des picots est de forme sensiblement circulaire, elliptique ou semi-elliptique, ou autre encore, par exemple semi-circulaire (dite demi-lune).
Au moins une partie des picots, mieux tous les picots, peut s’étendre selon un axe d’élongation rectiligne. Dans une variante, les picots sont incurvés.
Au moins une partie des picots peut s’étendre selon un axe d’élongation non perpendiculaire à la surface de l’âme, au point de raccordement des picots à l’âme. Dans une variante, les picots s’étendent chacun à partir de l’âme selon un axe d’élongation perpendiculaire à la surface de l’âme, au point de raccordement des picots à l’âme. L’angle β formé entre l’axe d’élongation des picots et la surface de l’âme peut être compris entre 60° et 120°.
Une partie au moins des picots disposés plus près de l’extrémité proximale de l’âme que de son extrémité distale peut s’étendre selon un axe d’élongation orienté vers l’extrémité proximale de l’âme.
Une partie au moins des picots disposés plus près de l’extrémité distale de l’âme que de son extrémité proximale peut s’étendre selon un axe d’élongation orienté vers l’extrémité distale de l’âme. Cela permet d’ouvrir le regard en poussant les cils vers l’extérieur de la frange.
Les picots situés à proximité de l’endroit où la distance entre l’axe longitudinal de l’âme et l’axe longitudinal de la portion de raccordement à la tige est à son maximum peuvent s’étendre selon un axe d’élongation perpendiculaire à la surface de l’âme. Il peut notamment s’agir des picots disposés selon au moins deux rangées circonférentielles de picots de part et d’autre de cet endroit de distance maximale.
Les extrémités libres des picots de l'organe d'application définissent une surface enveloppe de l'organe d'application, qui est notamment symétrique de révolution autour de l’axe longitudinal de l’âme.
La surface enveloppe peut présenter une section transversale qui varie sur tout ou partie de la longueur de l’organe d’application. La section transversale de la surface enveloppe se rétrécit de préférence en direction de l’extrémité distale de l’âme. La dimension transversale de la surface enveloppe mesurée selon le grand axe d’élongation peut être comprise entre 4 mm et 7 mm. La dimension transversale de la surface enveloppe mesurée selon un axe passant par son centre et perpendiculaire au grand axe d’élongation peut être comprise entre 3 mm et 6 mm.
Dans une variante, la surface enveloppe est de plus grande dimension transversale sensiblement constante sur au moins une partie de la longueur de l’organe d’application, notamment sur plus de la moitié de la partie de l'âme portant les picots.
Les picots peuvent être terminés par une extrémité libre arrondie, notamment hémisphérique, dont le rayon peut être compris entre 0,06 mm et 0,2 mm. L’organe d’application peut comporter entre six et vingt-quatre rangées longitudinales. L’âme et les picots peuvent être moulés dans une même matière, ou en variante peuvent être réalisés dans au moins deux matières différentes. Dans des exemples de mise en œuvre de l’invention, les picots sont réalisés par surmoulage sur l’âme. L’âme et/ou les picots sont de préférence réalisés dans une matière thermoplastique.
Applicateur
La tige de l’applicateur peut être fixée à une deuxième extrémité à un organe de préhension. L’âme peut être pleine, étant par exemple moulée avec un embout de fixation à la tige de l’applicateur, prolongeant la portion de raccordement de l’organe d’application à la tige. L’organe d’application peut être fixé sur la tige par encliquetage, collage, soudage, sertissage, matriçage, agrafage, insertion à force, à froid ou à chaud, par exemple par montage d'un embout de l'organe d'application dans un logement de la tige. En variante, la tige est reçue dans un logement prévu dans l’âme.
La tige et l’organe d’application peuvent encore être moulés d’une seule pièce, dans la même matière thermoplastique ou non.
Les picots peuvent être réalisés dans une matière plus ou moins rigide qu’une matière utilisée pour réaliser la tige de l’applicateur à laquelle se raccorde l’âme. L’âme s’étend selon un axe longitudinal faisant, en au moins un point de sa longueur, un angle non nul avec l’axe longitudinal de la tige à laquelle est fixée l’âme. L’organe d’application peut être coudé au niveau de son raccordement à la tige.
La tige s’étend de préférence selon un axe longitudinal rectiligne. Dans une variante, la tige comporte une portion rectiligne s’étendant selon un axe longitudinal rectiligne et une portion incurvée s’étendant selon un axe longitudinal curviligne.
La tige peut comporter une première portion, rigide, prolongée du côté distal par une deuxième portion, plus souple, par exemple en élastomère, portant l'organe d'application.
La longueur apparente de l’organe d’application peut être comprise entre 15 mm et 35 mm, mieux entre 22 mm et 29 mm. L’applicateur peut comporter au total entre 150 et 600 picots, mieux entre 200 et 400 picots.
Dispositif d’application L’invention a encore pour objet un dispositif de conditionnement et d’application d’un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un applicateur selon l'invention, tel que défini ci-dessus, et un récipient contenant le produit à appliquer. L’organe de préhension de l’applicateur peut constituer un capuchon de fermeture du récipient.
Le récipient peut comporter un organe d’essorage adapté à essorer la tige et l'organe d'application. L'orifice d'essorage est de préférence de forme circulaire.
Le ratio Spdl(pa entre la dimension transversale Spa de la surface enveloppe mesurée selon un axe passant par son centre et perpendiculaire au grand axe d’élongation, à proximité de l’extrémité distale de l’âme, et le diamètre φα de l’orifice défini par la lèvre de l’organe d’essorage peut être compris entre 1 et 2,1.
Le produit est de préférence un mascara.
Description détaillée L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’un exemple non limitatif de mise en œuvre de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel : la figure 1 est une vue schématique en élévation, avec coupe longitudinale partielle, d’un exemple de dispositif de conditionnement et d’application réalisé conformément à l’invention, la figure 2 représente isolément, en perspective, l’organe d’application de la figure 1, vu de côté, la figure 2A représente un détail de l’organe d’application de la figure 2, la figure 3 représente isolément, vu de dessus, l’organe d’application de la figure 1, la figure 4 est une vue en coupe transversale selon IV-IV de la figure 2, la figure 5 est une vue en coupe transversale selon V-V de la figure 2, la figure 6 est une vue en coupe transversale selon VI-VI de la figure 2, et la figure 7 illustre l’extraction de l’organe d’application du récipient du dispositif de conditionnement et d’application de la figure 1.
On a représenté à la figure 1 un dispositif 1 de conditionnement et d'application réalisé conformément à l'invention, comportant un applicateur 2 et un récipient associé 3 contenant un produit P à appliquer sur les cils et/ou les sourcils, par exemple du mascara ou un produit de soin.
Le récipient 3 comporte, dans l'exemple considéré, un col fileté 4 et l’applicateur 2 comporte un capuchon de fermeture 5 agencé pour se fixer sur le col 4 afin de fermer le récipient 3 de manière étanche en l'absence d'utilisation, le capuchon de fermeture 5 constituant également un organe de préhension pour l’applicateur 2.
Ce dernier comporte une tige 7 d'axe longitudinal Y, qui se raccorde à son extrémité supérieure au capuchon de fermeture 5 et, à son extrémité inférieure, à un organe d'application 8. Ce dernier comporte une âme 10 portant des picots 18, s’étendant à partir de l’âme 10 et tout autour de celle-ci. Comme on le voit sur la figure 3, les premiers picots 18 selon l’axe longitudinal X de l’âme 10 en partant de la tige 7 sont disposés à une distance dt non nulle de l’extrémité proximale 14 de l’âme. Les derniers picots 18 selon l’axe longitudinal X de l’âme 10 en partant de la tige 7 sont disposés à une distance dd non nulle de l’extrémité distale 13 de l’âme 10.
Le récipient 3 comporte également un organe d'essorage 6, inséré dans le col 4.
Cet organe d'essorage 6, qui peut être de tout type adapté, comporte dans l’exemple considéré une lèvre agencée pour essorer la tige 7 et l’organe d’application 8 lorsque l’applicateur 2 est retiré du récipient 3. La lèvre définit un orifice d’essorage 6a de diamètre φα adapté à celui de la tige 7. L'organe d'essorage 6 peut être réalisé en élastomère. L'orifice d'essorage 6a est par exemple de forme circulaire, mais l’invention n’est pas limitée à une forme particulière d’orifice d’essorage.
Le diamètre φα de l'orifice d'essorage 6a est typiquement compris entre 3 et 5,75 mm.
Dans l'exemple illustré, la tige 7 présente une section transversale circulaire mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 présente une section autre, la fixation du capuchon 5 sur le récipient 3 pouvant alors être effectuée autrement que par vissage, si nécessaire. L’organe d’essorage 6 est adapté à la forme de la tige 7 et à celle de l’organe d’application 8, le cas échéant.
De préférence et comme dans l'exemple considéré, l'axe longitudinal Y de la tige 7 est rectiligne et confondu avec l'axe longitudinal du récipient 3 lorsque l’applicateur 2 est en place sur celui-ci, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 est non rectiligne, formant par exemple un coude.
La tige 7 peut comporter, le cas échéant, un rétreint annulaire sur sa portion qui vient se positionner en regard de la lèvre de l'organe d'essorage 6, de façon à ne pas solliciter mécaniquement celle-ci outre mesure pendant le stockage. L'organe d'application 8 peut comporter, comme illustré à la figure 3, un embout 9 permettant sa fixation dans un logement correspondant de la tige 7.
La fixation de l'organe d'application 8 sur la tige 7 peut se faire par tout moyen et notamment par montage à force, encliquetage, collage, soudage agrafage ou sertissage, dans ce logement.
En se reportant aux figures 1 et 2, on voit que l'âme 10 est de forme allongée selon un axe longitudinal X curviligne contenu entièrement dans un plan de courbure Pc, correspondant au plan d’observation de ces figures. L’axe longitudinal X peut être central, comme illustré. L’axe longitudinal X de l’âme 10 peut s’étendre, à partir de son extrémité proximale 14, sur au moins une partie de sa longueur, selon un arc de cercle de rayon de courbure Ri constant. Dans l’exemple décrit, à partir de son extrémité distale 13, l’âme 10 s’étend selon un axe longitudinal rectiligne sur environ un tiers de sa longueur.
Comme visible aux figures 3 et 6, l’âme 10 présente une section transversale, prise perpendiculairement à son axe longitudinal X, de forme générale ovale et ayant un grand axe d’élongation Ts perpendiculaire au plan de courbure Pc de l’âme 10.
De préférence et comme dans l’exemple décrit, la section transversale de l’âme 10 se rétrécit, sur au moins une partie de sa longueur, en direction de son extrémité distale 13.
Comme visible à la figure 6, la dimension transversale Dga de l’âme 10 mesurée selon le grand axe d’élongation Ts, à proximité de son extrémité distale 13, est par exemple égale à 2,8 mm. La dimension transversale Dpa de l’âme selon un axe passant par son centre et perpendiculaire au grand axe d’élongation Ts, à proximité de son extrémité distale 13, est par exemple égale à 1,5 mm.
Comme visible à la figure 4, la dimension transversale Dgp de l’âme 10 mesurée selon le grand axe d’élongation Ts, à proximité de son extrémité proximale 14, est par exemple égale à 3,7 mm. La dimension transversale Dpp de l’âme mesurée selon un axe passant par son centre et perpendiculaire au grand axe d’élongation Ts, à proximité de son extrémité proximale 14, est par exemple égale à 2 mm. L’organe d’application 8 comporte, dans l’exemple considéré, une portion de raccordement 11 à la tige 7, prolongée par l’embout 9 et s’étendant selon un axe longitudinal rectiligne Z. Comme visible à la figure 2, la distance entre l’axe longitudinal X de l’âme 10 et cet axe longitudinal Z passe par un maximum Do en un point de l’âme 10 situé à distance des extrémités proximale 14 et distale 13 de celle-ci, entre un tiers et deux tiers de la longueur de l’âme 10, puis diminue en direction de l’extrémité distale 13 de l’âme 10 jusqu’à être nulle.
Dans l’exemple décrit, le décalage angulaire γ entre l’axe longitudinal Z de la portion de raccordement 11 à la tige 7 et une droite D passant par cet axe Z au niveau de l’extrémité proximale 14 de l’âme 10 et par l’endroit 10c où la distance entre l’axe longitudinal X de l’âme 10 et l’axe longitudinal Z est à son maximum, est compris entre 5° et 55°, mieux entre 10° et 35°.
De préférence et comme représenté, l’extrémité distale 13 de l’âme 10 est alignée par rapport à l’axe longitudinal Z de la portion de raccordement 11 à la tige 7 l’extrémité distale revenant en face de l’extrémité proximale.
La longueur apparente H de l’organe d’application 8 est par exemple égale à 27 mm environ.
Dans l’exemple décrit, les picots 18 sont disposés au sein de rangées longitudinales 17, 19, 20 de picots, comme visible notamment aux figures 2 et 3, chaque rangée longitudinale 17 étant décalée axialement par rapport aux rangées longitudinales adjacentes 19, 20. Les rangées longitudinales 17, 19, 20, 21, 22 de picots 18 suivent avantageusement l’axe longitudinal X de l’âme 10, étant ainsi non rectilignes.
Dans l'exemple illustré, une partie des picots 18 s’étendent à partir de l’âme 10 chacun selon un axe d’élongation T non perpendiculaire à la surface 12 de l’âme, au point de raccordement du picot 18 à l’âme 10.
Comme représenté, une partie des picots 18 disposés plus près de l’extrémité proximale 14 de l’âme 10 que de son extrémité distale 13 peuvent s’étendre selon un axe d’élongation T orienté vers l’extrémité proximale 14 de l’âme 10, alors qu’une partie des picots 18 disposés plus près de l’extrémité distale 13 de l’âme 10 que de son extrémité proximale 14 peuvent s’étendre selon un axe d’élongation T orienté vers l’extrémité distale 13 de l’âme 10. Les picots 18 situés à proximité de l’endroit 10c où la distance entre l’axe longitudinal X de l’âme 10 et l’axe longitudinal Z de la portion de raccordement 11 à la tige 7 est à son maximum, peuvent s’étendre quant à eux selon un axe d’élongation T perpendiculaire à la surface 12 de l’âme 10, par exemple les picots disposés selon au moins deux rangées circonférentielles 31, 32, 33, 34, de picots de part et d’autre de cet endroit 10c de distance maximale. L’angle β formé entre l’axe d’élongation T des picots 18 et la surface 12 de l’âme 10, visible à la figure 2A, est par exemple compris entre 60° et 120°.
De préférence, comme illustré, les picots 18 sont régulièrement espacés le long des rangées longitudinales 17, 19, 20.
Les picots 18 d’une rangée longitudinale sur deux occupent avantageusement tous la même position axiale le long de l’axe longitudinal X de l’âme 10, comme illustré à la figure 3, par exemple entre les rangées longitudinales 17 et 20. L’espacement Sp entre les picots, mesuré au niveau des extrémités libres des picots, entre les axes d’élongation des picots, est par exemple compris entre 1,2 mm et 2,3 mm, étant égal à 1,6 mm dans l’exemple considéré. L’espacement Se entre deux picots 18 consécutifs, mesuré à la base des picots les reliant à l’âme 10, entre les flancs extérieurs des picots, le long de l’axe de la rangée 22 contenant les picots, est par exemple compris entre 0,3 mm et 1 mm.
Comme visible à la figure 6, l’implantation des picots 18 au sein des rangées, 16 de picots peut être telle que l’angle a autour de l’axe longitudinal X de l’âme 10 entre deux picots 18 consécutifs soit non nul, étant de préférence égal à la moitié du pas angulaire / entre deux picots 18 consécutifs.
La majorité des picots 18 peut être de même hauteur.
La hauteur hp des picots 18 est par exemple comprise entre 0,8 mm et 1,8 mm.
Les picots 18 peuvent présenter des formes diverses, variant ou non au sein d’une rangée et/ou d’une rangée à l’autre. Dans l'exemple considéré, et comme visible notamment à la figure 4, tous les picots 18 sont à base hexagonale. L’invention n’est toutefois pas limitée à un type particulier de picots.
Dans l'exemple considéré, les extrémités libres 28 des picots 18 définissent une surface enveloppe S de l'organe d'application 8, d'axe longitudinal curviligne et confondu avec l’axe longitudinal X de l’âme 10, symétrique de révolution autour dudit axe X.
Le ratio Spdl(pa, visible à la figure 7, entre la dimension transversale Spa de la surface enveloppe S mesurée selon un axe passant par son centre et perpendiculaire au grand axe d’élongation Ts, à proximité de l’extrémité distale 13 de l’âme 10, et le diamètre φα de l’orifice 6a défini par la lèvre de l’organe d’essorage 6 peut être compris entre 1 et 2,1.
Comme visible à la figure 6, la dimension transversale Sga de la surface enveloppe S mesurée selon le grand axe d’élongation Ts, à proximité de l’extrémité distale 13 de l’âme 10, est par exemple égale à 4,6 mm. La dimension transversale Spa de la surface enveloppe S mesurée selon un axe passant par son centre et perpendiculaire au grand axe d’élongation Ts, à proximité de l’extrémité distale 13 de l’âme 10, est par exemple égale à 4,5 mm.
Comme visible à la figure 4, la dimension transversale Sgp de la surface enveloppe S mesurée selon le grand axe d’élongation Ts, à proximité de l’extrémité proximale 14 de l’âme 10, est par exemple égale à 5,9 mm. La dimension transversale Spp de la surface enveloppe S mesurée selon un axe passant par son centre et perpendiculaire au grand axe d’élongation Ts, à proximité de l’extrémité proximale 14, est par exemple égale à 5,7 mm.
Les picots 18 sont réalisés, dans l'exemple considéré, d'un seul tenant par moulage de matière thermoplastique avec l’âme 10.
On peut utiliser pour mouler l’organe d’application 8 toute matière thermoplastique, relativement rigide ou non, par exemple du SEBS, une silicone, du latex, un matériau à glissement renforcé, du butyle, de l'EPDM, un nitrile, un élastomère thermoplastique, un élastomère de polyester, de polyamide, de polyéthylène ou de vinyle, une polyoléfine telle que du PE ou PP, du PVC, de l’EVA, du PS, SEBS, SIS, du PET, du POM, du PU, SAM, du PA, du PMMA. On peut aussi utiliser une céramique, par exemple à base d’alumine, une résine, par exemple de type urée-formol, éventuellement une matière chargée de graphite. On peut notamment utiliser les matériaux connus sous les marques Teflon®, Hytrel®, Cariflex®, Alixine®, Santoprène®, Pebax®, Pollobas®, cette liste n'étant pas limitative.
Pour utiliser le dispositif 1, l'utilisateur dévisse le capuchon de fermeture 5 et extrait l'organe d'application 8 du récipient 3.
Après traversée par l'organe d'application 8 de l'organe d'essorage 6, une certaine quantité de produit P demeure dans le creux 8b formé par la courbure de l’âme 10, créant un réservoir de produit P permettant de charger de manière satisfaisante les cils et/ou les sourcils en produit P. En outre, les cils et/ou les sourcils sont séparés de manière satisfaisante, en évitant la formation de paquets, grâce au décalage axial présent entre les rangées longitudinales 17, 19, 20 de picots 18, et en utilisant notamment pour leur peignage les flancs opposés 10a, 10b s’étendant parallèlement au plan de courbure, moins chargés en produit P.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l’exemple de réalisation qui vient d'être décrit. L'un au moins de l’âme 10 et d’un picot 18 peut être floqué, ou recevoir tout traitement à chaud ou mécanique. L'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de «comprenant au moins un», et «compris entre» s’entend bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié.

Claims (19)

  1. REVENDICATIONS
    1. Applicateur (2) pour appliquer un produit (P) cosmétique, de maquillage ou de soin, sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d’application (8) moulé comportant : une âme (10) s’étendant au moins partiellement selon un axe longitudinal (X) curviligne contenu dans un plan de courbure (Pc), et des picots (18) portés par l’âme (10) et disposés tout autour de celle-ci, applicateur dans lequel l’âme (10) présente une section transversale, prise perpendiculairement à son axe longitudinal (X), de forme générale oblongue et ayant un grand axe d’élongation (Ts) perpendiculaire au plan de courbure (Pc) de l’âme (10).
  2. 2. Applicateur selon la revendication 1, dans lequel l’âme (10) présente une section transversale de forme générale ovale, notamment elliptique.
  3. 3. Applicateur selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l’âme (10) s’étend, à partir de son extrémité distale (13), selon un axe longitudinal rectiligne sur au moins un quart de sa longueur, mieux sur environ un tiers de sa longueur.
  4. 4. Applicateur selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel l’axe longitudinal (X) de l’âme (10) s’étend, à partir de son extrémité proximale (14), sur au moins une partie de sa longueur, selon un arc de cercle de rayon de courbure (Ri) constant.
  5. 5. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la section transversale de l’âme (10) se rétrécit, sur au moins une partie de sa longueur, en direction de son extrémité distale (13).
  6. 6. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant une tige (7) portant à une première extrémité l’organe d’application (8), ce dernier comportant une portion de raccordement (11) à la tige s’étendant selon un axe longitudinal rectiligne (Z), la distance entre l’axe longitudinal (X) de l’âme (10) et l’axe longitudinal (Z) de la portion de raccordement à la tige (7) passant par un maximum (/λ,) en un point de l’âme (10) situé à distance des extrémités proximale (14) et distale (13) de celle-ci, notamment entre un tiers et deux tiers de la longueur de l’âme (10), puis de préférence diminue en direction de l’extrémité distale (13) de l’âme (10), notamment jusqu’à être nulle.
  7. 7. Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel le décalage angulaire (γ) entre l’axe longitudinal (Z) de la portion de raccordement (11) à la tige (7) et une droite (D) passant par cet axe (Z) au niveau de l’extrémité proximale (14) de l’âme (10) et par l’endroit (10c) où la distance entre l’axe longitudinal (X) de l’âme (10) et l’axe longitudinal (Z) de la portion de raccordement à la tige (7) est à son maximum, est compris entre 5 ° et 55 °, mieux entre 10 ° et 35 °.
  8. 8. Applicateur selon la revendication 6 ou 7, dans lequel l’extrémité distale (13) de l’âme (10) est alignée par rapport à l’axe longitudinal (Z) de la portion de raccordement (11) à la tige (7).
  9. 9. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les picots (18) sont disposés selon une pluralité de rangées longitudinales (17, 19, 20, 21, 22).
  10. 10. Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel au moins une première rangée longitudinale (17) de picots (18) est décalée axialement par rapport à une deuxième rangée longitudinale (19), mieux chaque rangée longitudinale (17) de picots (18) est décalée axial ement par rapport à la rangée longitudinale adjacente (19).
  11. 11. Applicateur selon la revendication 9 ou 10, dans lequel les rangées longitudinales (17, 19, 20, 21, 22) de picots (18) suivent l’axe longitudinal (X) de l’âme (10).
  12. 12. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins une partie des picots (18) s’étend selon un axe d’élongation (T) non perpendiculaire à la surface (12) de l’âme (10), au point de raccordement des picots (18) à l’âme (10).
  13. 13. Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel l’angle (β) formé entre l’axe d’élongation (T) des picots (18) et la surface (12) de l’âme (10) est compris entre 60° et 120°.
  14. 14. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel une partie au moins des picots (18) disposés plus près de l’extrémité proximale (14) de l’âme (10) que de son extrémité distale (13) s’étend selon un axe d’élongation (T) orienté vers l’extrémité proximale (14) de l’âme (10).
  15. 15. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel une partie au moins des picots (18) disposés plus près de l’extrémité distale (13) de l’âme (10) que de son extrémité proximale (14) s’étend selon un axe d’élongation (T) orienté vers l’extrémité distale (13) de l’âme (10).
  16. 16. Applicateur selon l’une des revendications 6 à 8, dans lequel les picots (18) situés à proximité de l’endroit (10c) où la distance entre l’axe longitudinal (X) de l’âme (10) et l’axe longitudinal (Z) de la portion de raccordement (11) à la tige (7) est à son maximum s’étendent selon un axe d’élongation (T) perpendiculaire à la surface (12) de l’âme (10), notamment les picots disposés selon au moins deux rangées circonférentielles (31, 32, 33, 34) de picots de part et d’autre de cet endroit (10c) de distance maximale.
  17. 17. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la majorité des picots (18) sont de même hauteur, en chaque position sur l’axe longitudinal (X) de l’âme (10).
  18. 18. Applicateur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les picots (18) sont moulés avec l’âme (10), notamment dans la même matière.
  19. 19. Dispositif (1) de conditionnement et d’application d’un produit (P) sur les cils et/ou les sourcils, comportant un applicateur (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes et un récipient (3) contenant le produit (P) à appliquer.
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